Landerneau

Landerneau

48° 27′ 06″ N 4° 14′ 53″ W / 48.451667, -4.248056

Landerneau // Landerne
Maisons à façade d'ardoises sur le Pont de Rohan.
Maisons à façade d'ardoises sur le Pont de Rohan.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Canton Landerneau (chef-lieu)
Code commune 29103
Code postal 29800
Maire
Mandat en cours
Patrick Leclerc
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas
Site web http://www.ville-landerneau.fr
Démographie
Population 14 999 hab. (2008[1])
Densité 1 137 hab./km²
Aire urbaine 44 395 hab. ()
Gentilé Landernéens
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 06″ Nord
       4° 14′ 53″ Ouest
/ 48.451667, -4.248056
Altitudes mini. 1 m — maxi. 175 m
Superficie 13,19 km2

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Landerneau est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants, les Landernéens et les Landernéennes, étaient 14 999 au recensement de 2008.

C'est le berceau d'entreprises comme le premier centre E.Leclerc et Triskalia (née de la fusion de Eolys, Coopagri Bretagne et Cam 56).

Sommaire

Géographie

Sablier remontant l'Élorn jusqu'au port de Landerneau (2006)

Landerneau est une ville du Léon, ville de fond de ria, située là où se terminait traditionnellement la navigation maritime remontant l'estuaire de l'Élorn, ce qui permit l'essor du port, désormais inadapté à la navigation maritime moderne ; c'est aussi une ville-pont, située à l'emplacement du dernier pont[2], le pont de Rohan, permettant le franchissement du fleuve côtier et de passer de Léon en Cornouaille ou vice-versa. Ce lieu de passage obligé pour la circulation terrestre a provoqué le développement commercial de la ville, y compris sur le pont lui-même, pont habité aux commerces nobreux traditionnellement.

Son rôle de carrefour routier faillit en faire, malgré sa situation relativement excentrée dans la partie nord du département, le chef-lieu du Finistère, même si Quimper lui fut finalement préféré. La ville est aussi située un peu au nord du Parc naturel régional d'Armorique.

Les expressions et légendes consacrées à Landerneau

"Du bruit dans Landerneau"

L'expression proverbiale « Cela va faire du bruit dans Landerneau » renverrait au tintamarre qui y était donné sous les fenêtres d'une veuve trop vite remariée. Elle est utilisée quand un événement provoque un grand émoi dans un milieu clos, et par extension on appelle « Landerneau » un milieu considéré comme un club fermé de haut niveau (le « Landerneau culturel », le « Landerneau économique »).

Une origine souvent rapportée de cette expression se situe le dimanche 27 novembre 1796, lorsque le Théâtre français donne la première de la pièce du Rennais Alexandre Duval, les Héritiers : le personnage nommé Alain déclame, scène I, « Sa mort a fait du bruit dans Landerneau »[3].

Selon une autre version, l'expression proviendrait de la prison de Brest, de laquelle était tiré un coup de canon à l'occasion d'une évasion, le bruit étant entendu jusqu'à Landerneau. À chaque évasion, on pouvait alors dire « cela va faire du bruit dans Landerneau ».

Jacques Cambry, dans son Voyage dans le Finistère daté de 1792, écrit à propos de Landerneau que « l'usage des charivaris y a longtemps subsisté ». Le dernier jour de décembre, le cortège l'Eguinané formé d'enfants, de notables, d'une foule bigarrée et bruyante, encadrée par les forces de l'ordre, sillone la ville à grand renfort de cris. Il est mené par des chevaux porteurs de mannequins destinés à recevoir les offrandes. La quête hivernale, menée dans les villes comme Landerneau, Lesneven ou Saint-Pol-de-Léon, recueille des dons destinés aux pauvres de l'hôpital[3].

"La lune de Landerneau"

« On peut supposer que cette "lune" a contribué au renom comique de Landerneau, surtout si on se rapporte à l'anecdote de ce gentilhomme breton en visite à la Cour de Versailles. Tout le laissait froid; aucune merveille ne pouvait lui faire oublier son pays natal. Quelques-unes des personnes qui l'accompagnaient dans le parc, un soir, à bout d'énumérations, s'amusèrent d'admirer devant lui l'éclat de la lune. « Oh! murmura dédaigneusement le breton, celle de Landerneau est bien plus grande ! » On ignorait qu'il voulait parler de l'astre de son clocher (celui de l'église Saint-Houardon portait autrefois un disque de métal connu dans toute la province et même au-delà sous l'appellation La lune de Landerneau), et l'on fit des gorges chaudes de sa réponse, qui eut bientôt sa place dans les fastes du ridicule »[4].

Histoire

Étymologie et origines

Située à l'embouchure du fleuve côtier de l'Élorn qui sépare le pays de Léon de la Cornouaille, la ville fut fondée sur l'ermitage (lann) de Terneo (variante de Ternoc, le nom d'un mystérieux évêque cité dans un calendrier breton du IXe siècle) d'où le nom Lan-Terneo qui évoluera en Landerneau.

Antiquité

Le site de Landerneau abritait sans doute une agglomération dès la période romaine. Les inventaires archéologiques du XIXe siècle signalent de nombreux vestiges entre la ville et les environs de Traon-Elorn. Au haut Moyen Âge, de petites cellules monastiques, des "lan", sont établies dans la vallée. La toponymie permet d'en repérer une à Saint-Ernel (Ernel est une évolution de Ternoc-Terneo, le nom du saint éponyme de la ville) et à Lanrinou (le "lan" de Rinou). Les églises de Beuzit-Conogan et de Saint-Houardon, citées dans un acte du milieu du XIe siècle, ont peut être aussi pour origine un établissement du même type.

Moyen Âge

Le nom de Landerneau apparaît en 1206, soit à une période où l'agglomération est en plein développement. L'établissement est alors la principale ville de la seigneurie du Léon, un fief né du démembrement de la vicomté du même nom . Il compte deux sanctuaires : l'église Saint-Houardon, déjà mentionnée, et Saint-Thomas, un prieuré de l'abbaye de Daoulas installé avant 1218. En 1336, un hôpital, dédié à saint Julien, est bâti près du pont. Après la mort d'Hervé VIII de Léon en 1363, la ville entre dans le domaine des vicomtes de Rohan, une famille qui ne fera que renforcer son influence. À la fin du Moyen Âge, Landerneau est une agglomération active qui abrite une bourgeoisie enrichie grâce au développement du commerce maritime.

Landerneau comprenait quatre paroisses: Saint-Houardon, Saint-Julien et Beuzit-Conogan, faisant partie de l'archidiaconé d'Ac'h et relevant de l'évêché de Léon et Saint-Thomas relevant de l'évéché de Cornouaille.

En 1543, Ambroise Paré, qui accompagne René Ier de Rohan venu défendre la province, trouve « la population en armes, le tocsin sonnant de toutes parts » en raison de la menace d'un débarquement anglais finalement écarté. Il en profite pour décrire le jeu de la lutte bretonne alors déjà pratiquée[5].

Du XVIe au XVIIIe siècles

La ville connaît une période de forte prospérité aux XVIe et XVIIe siècles grâce au commerce du lin.

La Révolution française

En 1791, la paroisse de Beuzit-Conogan fut supprimée et partagée entre Landerneau (la plus grande partie) et Saint-Thonan.

Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets Rouges en 1675.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Le XIXe siècle

Le XXe siècle

Administration

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Parti politique
2008- Patrick Leclerc Divers droite
1989-2008 Jean-Pierre Thomin PS
1983-1989 Paul Jarry
1977-1983 Ferdinand Grall
1965-1977 Théo Le Borgne
1953-1965 Jean-Louis Rolland SFIO
1947-1953
1944-1947 Jean-Louis Rolland SFIO
1942-1944 François Le Rest
1929-1942 Jean-Louis Rolland SFIO
1919-1929
1911-1919 Gaston de L'Hôpital
  • Julien Legrand, maire de Landerneau, au début du XXe siècle. Il est cité dans les conclusions de l'avocat général le 5 mai 2006 concernant la révision de l'affaire Seznec.
  • Philippe Julien de Roujoux (1776-1839) fut maire de Landerneau au début du XIXe siècle.
  • Louis Julien de Roujoux, lieutenant-maire en 1780.
  • Louis Marie Goury, maire de Landerneau au début du XIXe siècle.
  • Barthélemy Kerros, maire de Landerneau au XVIIIe siècle.

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Landerneau compte 14 902 habitants (soit une augmentation de 4 % par rapport à 1999). La commune occupe le 617e rang au niveau national, alors qu'elle était au 628e en 1999, et le 6e au niveau départemental sur 283 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Landerneau depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2006 avec 14 927 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 4 012 3 669 3 896 4 317 4 933 4 963 4 906 4 934 5 113
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 6 518 6 959 7 853 7 717 8 195 9 078 8 927 8 497 8 038
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 7 080 7 737 8 252 7 735 7 424 8 004 8 855 10 975 10 950
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 11 834 12 781 14 541 14 482 14 269 14 274 14 927 14 902 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[6], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[7],[8]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (24,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 20,8 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 17,1 %) ;
  • 52,4 % de femmes (0 à 14 ans = 16,7 %, 15 à 29 ans = 18 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 26,7 %).
Pyramide des âges à Landerneau en 2007 en pourcentage[9]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,3 
5,8 
75 à 89 ans
12,4 
10,9 
60 à 74 ans
13,0 
20,5 
45 à 59 ans
19,2 
21,6 
30 à 44 ans
19,4 
20,8 
15 à 29 ans
18,0 
20,0 
0 à 14 ans
16,7 
Pyramide des âges du département du Finistère en 2007 en pourcentage[10]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,2 
6,7 
75 à 89 ans
11,6 
13,6 
60 à 74 ans
15,3 
21,4 
45 à 59 ans
20,2 
20,8 
30 à 44 ans
18,9 
18,4 
15 à 29 ans
16,1 
18,7 
0 à 14 ans
16,7 

Économie

La ville possède un port géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Brest. La ville est le siège de la Coopagri, englobée désormais dans Triskalia, et le berceau des hypermarchés E.Leclerc, dont le fondateur Edouard Leclerc est surnommé l'"épicier de Landerneau".

Monuments et sites

Pont de Rohan

15 monuments de la ville sont classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

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Les monuments classés :

  • L'ancien couvent des Capucins, rue des Capucins et rue de la Fontaine-Blanche[11]
  • Une maison, située quai de Cornouaille[12]
  • Une maison (dite des treize lunes), située 4 place Saint-Thomas[13]
  • L'église de Saint-Houardon, évêque de Léon[14]

Les monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire :

  • Deux maisons du XVIIe siècle, situées 3 et 22 rue du Commerce[15],[16]
  • Deux maisons situées 8 et 9 place du Marché (dont la maison de la Duchesse Anne ou hôtel de Rohan)[17],[18]
  • Une maison, située 11 rue du Pont sur L'Elorn[19]
  • Une maison (dite de Notre-Dame-de-Rumengol), située 3 rue Saint-Thomas[20]
  • Une maison située place Toul-Coq[21]
  • Le château de Chef-du-Bois[22]
  • L'ancien ossuaire de Saint-Thomas, chapelle funéraire du XVIIe siècle[23]
  • L'église de Saint-Thomas Becket de Canterbury[24]
  • L'église de Beuzit-Conogan[25]
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Autres monuments :

  • Manoir de Kéranden
  • Chapelles de l'hospice
  • Oratoire de la Fontaine-Blanche
  • Le pont de Rohan (XVIe siècle), un des derniers ponts habités d'Europe. Seul pont à subir l'influence de la marée.
  • Le lycée de l'Élorn.

Le bâtiment le plus remarquable est un ancien couvent d'Ursulines (1701-1792). Ce grand bâtiment en forme de U avec une chapelle accolée sert de lieu d'éducation pour les jeunes filles nobles et bourgeoises des environs. Il sert aussi d'hôpital pour les militaires malades et blessés lors des épidémies et des guerres du XVIIIe siècle. Ils y sont envoyés pour soulager les hôpitaux brestois. Les Ursulines sont expulsées pendant la révolution (1792) et les bâtiments sont transformés en prisons, hôpitaux, dépôts, ateliers et même lorsque Landerneau devient chef-lieu du département siège de l'Administration du Finistère. Elle devient surtout, jusqu'en 1946, une caserne tour à tour occupée par la Marine, les Allemands, les F.F.I. Elle est également souvent une prison ou même un bagne durant cette période.

Après la Libération, le vieux couvent redevient un lieu d'enseignement mais il reste encore des militaires et des prisonniers pendant quelques années. Un lycée (de la 6e à la terminale) est installée puis un C.E.T. et l'internat féminin. D'annexe du Lycée de Brest il devient : Lycée d'État mixte avec C.E.T. annexé. Un C.E.S est créé par la suite. De nombreux bâtiments sont érigés ou rénovés (internat, cuisine, salles de cours, bureaux administratifs) entre 1956 et 1966 autour du cloître. L'ensemble devient « Lycée de l'Élorn » en 1985.

En 2006, l'ancien cloître et l'ancienne chapelle sont rénovés pour accueillir le centre de documentation, l'administration pédagogique et l'intendance.

Landerneau est membre de l'Union des Villes d'Art et d'Histoire de Bretagne, elle est ville historique et bénéficie à ce titre du parrainage des Villes d'Art et d'Histoire.

Langue bretonne

Landerneau abrite les sièges sociaux des Diwan, de l'organisme de formation continue en langue bretonne Stumdi, ainsi que la radio associative en langue bretonne Arvorig FM.

En 2004, la ville adhère à la charte Ya d’ar brezhoneg (niveau 3)[26].

Le festival Kann Al Loar a signé en avril 2009 la Charte Ya d'ar brezhoneg de niveau 1.

Le Bagad Bro Landerne est le premier bagad à recevoir le Label 1 de la Charte Ya d'ar brezhoneg.

En 2009, 331 élèves (5,30 % des élèves) sont scolarisés en filière bilingue ou immersive. 12,46 % des enfants de la commune sont inscrits dans le primaire bilingue (4 écoles) [27].

Culture

Kelc'h Keltieg Eskell An Elorn est le nom du cercle celtique de Landerneau au début des années 1990 dans le cadre du Festival Kann Al Loar, il prend ensuite son autonomie en 1993. Le groupe a accédé à la 1re catégorie de la confédération Kendalc'h en 2006. En 2007, il participe au Championnat de Bretagne des cercles celtiques dans le cadre du Festival de la danse bretonne et de la Saint-Loup à Guingamp et se classe à la 7e place.

Le Bagad Bro Landerne est le bagad de Landerneau, il se compose d'un groupe de 2e catégorie (champion de 4e catégorie en 1999, vice-champion de 3e en 2000, vice-champion de 2e en 2003 et 2005) et d'un bagadig (groupes école) de 5e catégorie (7e en 2008).

Le cercle celtique et le bagad se produisent régulièrement ensemble depuis 2003.

Fêtes et festivals

Plusieurs fêtes et festivals se déroulent à Landerneau durant l'année :

  • Les festoù-deiz du pont habité sont depuis 1997 devenus une institution. Organisés par le pub Keltia puis par les associations Emgleo dañserien ar pont et Plijadur o tañsal, ils animent gratuitement tous les dimanches d'été l'un des derniers pont habité d'Europe[28].
  • Le principal évènement est le festival Kann Al Loar, 50 000 spectateurs en 2005, qui déroule sur une semaine début juillet. On y retrouve des festoù-noz, des défilés, des animations, une fête maritime et divers concours de musique et de chants. Pour sa 20e édition en 2006, il propose une affiche très variée mais rencontre des conditions climatiques défavorables qui conduisent à l'annulation de plusieurs spectacles. Il est sauvé du dépôt de bilan par la mairie qui lui accorde un prêt de 50 000 €. Par cette subvention et sa programmation, le festival se retrouvera bien malgré lui au centre de la campagne municipale de 2007[29].
  • Fin août se déroule la Fête des Arts et Puces qui rassemblent plusieurs milliers de personnes. Cette fête accueille aussi bien les particulier que les professionnels de la brocante. Elle est organisée par l'Association Landerneau Rive Gauchele dernier samedi du mois d'août.
  • Le festival Polyrock, lancé au milieu des années 1990, accueille tous les ans des pointures du rock hexagonales. Il se déroule d'abord à Lesneven pendant sept éditions puis se déplace à Landerneau en 2003. En 2004, pour la 9e édition, les organisateurs tentent d'installer le festival à Morlaix. Mais le festival revient à Landerneau en 2005-2006 et en 2007 pour la 12e édition, Polyrock se déplace à Brest. Il re-revient à Landerneau en 2008 (3e retour) après une seule et courte édition à Brest. Il marque le retour de Régie-Scène à Landerneau pour l'organisation de concerts à l'Espace Saint-Ernel[30].
  • Landerneau aura été durant 5 années consécutives la capitale bretonne du jeu vidéo, avec l'organisation de 2002 à 2006 de la West Arena, la « plus grande Lan de l'Ouest ». Cette manifestation exceptionnelle et insolite a rassemblé chaque année environs 350 joueurs venus de toute la France pour décrocher une place à la Coupe de France des Jeux Vidéo.
  • Le Percent (fête lycéenne célébrant les 100 jours avant le bac) a lieu chaque année à Landerneau. Son origine reste assez floue. Jusqu'en 2008, ce rite de passage tendait à être canalisé et organisé par la municipalité, les associations de prévention, la Maison Pour Tous et la section locale du syndicat lycéen UNL.
  • le Noël Médiéval qui a lieu une année sur deux est organisé par l'Association Landerneau Rive Gauche.
  • Le festival de la Fête du bruit, a lieu sur 2 jours à la mi-août. Il est organisée par Régie-Scène et la Ville de Landerneau.

Tableaux

  • Jules Noël : Landerneau vers 1854-1858 (crayon sur papier, collection particulière)
  • Jules Noël : Bateaux dans le port de Landerneau (1868-1869, collection municipale muséographique)
  • Jules Noël : Bateaux sur la rivière (1869, aquarelle sur papier, collection particulière)

Personnages célèbres

Artistes

Hommes politiques

Sportifs

Personnalités locales

Vie internationale

Jumelages

Pactes d'amitié

Coopération

Autres

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Landerneau sur le site de l'Insee
  2. Le XXe siècle, grâce à ses moyens techniques, a permis la construction de ponts plus en aval, au débouché de l'Élorn dans la rade de Brest, le pont Albert Louppe dans l'entre-deux-guerres et le Pont de l'Iroise récemment
  3. a et b http://www.wiki-brest.net/index.php/L%C3%A9gendes_de_Landerneau
  4. Charles Monselet, Musée universel, Paris, juillet 1876, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5778656j/f363.image.r=Daoulas.langFR
  5. http://www.wiki-brest.net/index.php/Le_jeu_de_la_lutte_en_Bretagne_en_1543
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 21 novembre 2010
  7. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  8. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  9. Évolution et structure de la population à Landerneau en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  10. Résultats du recensement de la population du Finistère en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  11. Notice no PA00090026, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  12. Notice no PA00090032, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  13. Notice no PA00090036, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  14. Notice no PA00090028, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  15. Notice no PA00090031, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  16. Notice no PA00090030, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  17. Notice no PA00090033, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  18. Notice no PA00090034, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  19. Notice no PA00090035, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  20. Notice no PA00090037, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  21. Notice no PA00090038, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  22. Notice no PA00090492, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  23. Notice no PA00090039, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  24. Notice no PA00090029, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  25. Notice no PA00090027, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  26. Diagnostic de la langue bretonne dans le pays de Brest actualisation 2004-2008 page 43 http://www.ofis-bzh.org/upload/travail_paragraphe/fichier/218fichier.pdf
  27. (fr) Ofis ar Brezhoneg: Enseignement bilingue
  28. [PDF] Le tambour / An tamboulin, magazine de la ville de Landerneau, hors série 2008-2009. Consulté le 22 mars 2010
  29. Débat sur la politique culturelle de Landerneau sur le blog de la liste de droite menée par Patrick Leclerc aux élections municipales de 2008 http://lna2008.over-blog.com/article-15147910-6.html#anchorComment
  30. Le retour de Polyrock à Landerneau: « Pour moi, l’ancienne municipalité n’avait aucune ouverture musicale. Nous avions un projet culturel global avec, par exemple, la relance du carnaval. Nous n’avons jamais eu de réponse. La municipalité en place a une meilleure écoute et une ouverture d’esprit. On se sent écouté » (Jo Bernard, Le Télégramme 24 juin 2008). Réponse de l'ancienne municipalité : « L’Espace Saint-Ernel qu’il a tant décrié conviendrait-il désormais à ses activités ? Mais pour combien de temps, Car il nous a donné l’habitude de l’inconstance.[...] Nous avons eu ainsi pendant de longues années un partenariat avec Jo Bernard pour l’organisation de Polyrock, ce qui n’était d’ailleurs pas sans poser de problèmes. » (Groupe de gauche, Le Télégramme 25 juin 2008)

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • J. KERHERVE, « Landerneau à la fin du Moyen Âge. Le développement urbain », Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, t. CXXXIII, 2004, p. 207-235.



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Landerneau de Wikipédia en français (auteurs)

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  • Landerneau — (spr. langdernoh), Hafenstadt im franz. Dep. Finistère, an der Mündung des Elorn in den Goulet de Brest, (1901) 7080 E.; Schiffbau, Pferdemärkte …   Kleines Konversations-Lexikon

  • Landerneau — French commune nomcommune=Landerneau native name=Landerne x=18 y=80 lat long=coord|48|27|06|N|4|14|53|W|region:FR type:city insee=29103 cp=29800 région=Bretagne département=Finistère arrondissement=Brest canton=Landerneau maire=Jean Pierre Thomin …   Wikipedia

  • landerneau — (entrée créée par le supplément) (lan dèr nô) s. m. Nom d une ville du département du Finistère, usité dans cette expression proverbiale : Cela fera du bruit dans Landerneau, qui se dit d une nouvelle racontée avec une importance exagérée.… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • Landerneau — Original name in latin Landerneau Name in other language Landernacum, Landerne, Landerneau, Landerno, XLD, lang dai er nuo, Ландерно State code FR Continent/City Europe/Paris longitude 48.45252 latitude 4.25252 altitude 12 Population 16052 Date… …   Cities with a population over 1000 database

  • Gare de Landerneau — Landerneau Bâtiment voyageurs et entrée de la gare. Localisation Pays France Ville Landerneau …   Wikipédia en Français

  • La Forest-Landerneau — 48° 25′ 48″ N 4° 18′ 53″ W / 48.43, 4.314722 …   Wikipédia en Français

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