- Landerneau
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Landerneau // Landerne
Maisons à façade d'ardoises sur le Pont de Rohan.
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Finistère Arrondissement Brest Canton Landerneau (chef-lieu) Code commune 29103 Code postal 29800 Maire
Mandat en coursPatrick Leclerc
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas Site web http://www.ville-landerneau.fr Démographie Population 14 999 hab. (2008[1]) Densité 1 137 hab./km² Aire urbaine 44 395 hab. () Gentilé Landernéens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1 m — maxi. 175 m Superficie 13,19 km2 Landerneau est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants, les Landernéens et les Landernéennes, étaient 14 999 au recensement de 2008.
C'est le berceau d'entreprises comme le premier centre E.Leclerc et Triskalia (née de la fusion de Eolys, Coopagri Bretagne et Cam 56).
Sommaire
Géographie
Landerneau est une ville du Léon, ville de fond de ria, située là où se terminait traditionnellement la navigation maritime remontant l'estuaire de l'Élorn, ce qui permit l'essor du port, désormais inadapté à la navigation maritime moderne ; c'est aussi une ville-pont, située à l'emplacement du dernier pont[2], le pont de Rohan, permettant le franchissement du fleuve côtier et de passer de Léon en Cornouaille ou vice-versa. Ce lieu de passage obligé pour la circulation terrestre a provoqué le développement commercial de la ville, y compris sur le pont lui-même, pont habité aux commerces nobreux traditionnellement.
Son rôle de carrefour routier faillit en faire, malgré sa situation relativement excentrée dans la partie nord du département, le chef-lieu du Finistère, même si Quimper lui fut finalement préféré. La ville est aussi située un peu au nord du Parc naturel régional d'Armorique.
Les expressions et légendes consacrées à Landerneau
"Du bruit dans Landerneau"
L'expression proverbiale « Cela va faire du bruit dans Landerneau » renverrait au tintamarre qui y était donné sous les fenêtres d'une veuve trop vite remariée. Elle est utilisée quand un événement provoque un grand émoi dans un milieu clos, et par extension on appelle « Landerneau » un milieu considéré comme un club fermé de haut niveau (le « Landerneau culturel », le « Landerneau économique »).
Une origine souvent rapportée de cette expression se situe le dimanche 27 novembre 1796, lorsque le Théâtre français donne la première de la pièce du Rennais Alexandre Duval, les Héritiers : le personnage nommé Alain déclame, scène I, « Sa mort a fait du bruit dans Landerneau »[3].
Selon une autre version, l'expression proviendrait de la prison de Brest, de laquelle était tiré un coup de canon à l'occasion d'une évasion, le bruit étant entendu jusqu'à Landerneau. À chaque évasion, on pouvait alors dire « cela va faire du bruit dans Landerneau ».
Jacques Cambry, dans son Voyage dans le Finistère daté de 1792, écrit à propos de Landerneau que « l'usage des charivaris y a longtemps subsisté ». Le dernier jour de décembre, le cortège l'Eguinané formé d'enfants, de notables, d'une foule bigarrée et bruyante, encadrée par les forces de l'ordre, sillone la ville à grand renfort de cris. Il est mené par des chevaux porteurs de mannequins destinés à recevoir les offrandes. La quête hivernale, menée dans les villes comme Landerneau, Lesneven ou Saint-Pol-de-Léon, recueille des dons destinés aux pauvres de l'hôpital[3].
"La lune de Landerneau"
« On peut supposer que cette "lune" a contribué au renom comique de Landerneau, surtout si on se rapporte à l'anecdote de ce gentilhomme breton en visite à la Cour de Versailles. Tout le laissait froid; aucune merveille ne pouvait lui faire oublier son pays natal. Quelques-unes des personnes qui l'accompagnaient dans le parc, un soir, à bout d'énumérations, s'amusèrent d'admirer devant lui l'éclat de la lune. « Oh! murmura dédaigneusement le breton, celle de Landerneau est bien plus grande ! » On ignorait qu'il voulait parler de l'astre de son clocher (celui de l'église Saint-Houardon portait autrefois un disque de métal connu dans toute la province et même au-delà sous l'appellation La lune de Landerneau), et l'on fit des gorges chaudes de sa réponse, qui eut bientôt sa place dans les fastes du ridicule »[4].
Histoire
Étymologie et origines
Située à l'embouchure du fleuve côtier de l'Élorn qui sépare le pays de Léon de la Cornouaille, la ville fut fondée sur l'ermitage (lann) de Terneo (variante de Ternoc, le nom d'un mystérieux évêque cité dans un calendrier breton du IXe siècle) d'où le nom Lan-Terneo qui évoluera en Landerneau.
Antiquité
Le site de Landerneau abritait sans doute une agglomération dès la période romaine. Les inventaires archéologiques du XIXe siècle signalent de nombreux vestiges entre la ville et les environs de Traon-Elorn. Au haut Moyen Âge, de petites cellules monastiques, des "lan", sont établies dans la vallée. La toponymie permet d'en repérer une à Saint-Ernel (Ernel est une évolution de Ternoc-Terneo, le nom du saint éponyme de la ville) et à Lanrinou (le "lan" de Rinou). Les églises de Beuzit-Conogan et de Saint-Houardon, citées dans un acte du milieu du XIe siècle, ont peut être aussi pour origine un établissement du même type.
Moyen Âge
Le nom de Landerneau apparaît en 1206, soit à une période où l'agglomération est en plein développement. L'établissement est alors la principale ville de la seigneurie du Léon, un fief né du démembrement de la vicomté du même nom . Il compte deux sanctuaires : l'église Saint-Houardon, déjà mentionnée, et Saint-Thomas, un prieuré de l'abbaye de Daoulas installé avant 1218. En 1336, un hôpital, dédié à saint Julien, est bâti près du pont. Après la mort d'Hervé VIII de Léon en 1363, la ville entre dans le domaine des vicomtes de Rohan, une famille qui ne fera que renforcer son influence. À la fin du Moyen Âge, Landerneau est une agglomération active qui abrite une bourgeoisie enrichie grâce au développement du commerce maritime.
Landerneau comprenait quatre paroisses: Saint-Houardon, Saint-Julien et Beuzit-Conogan, faisant partie de l'archidiaconé d'Ac'h et relevant de l'évêché de Léon et Saint-Thomas relevant de l'évéché de Cornouaille.
En 1543, Ambroise Paré, qui accompagne René Ier de Rohan venu défendre la province, trouve « la population en armes, le tocsin sonnant de toutes parts » en raison de la menace d'un débarquement anglais finalement écarté. Il en profite pour décrire le jeu de la lutte bretonne alors déjà pratiquée[5].
Du XVIe au XVIIIe siècles
La ville connaît une période de forte prospérité aux XVIe et XVIIe siècles grâce au commerce du lin.
La Révolution française
En 1791, la paroisse de Beuzit-Conogan fut supprimée et partagée entre Landerneau (la plus grande partie) et Saint-Thonan.
Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets Rouges en 1675.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Le XIXe siècle
Le XXe siècle
Administration
Liste des maires successifs Date d'élection Identité Parti politique 2008- Patrick Leclerc Divers droite 1989-2008 Jean-Pierre Thomin PS 1983-1989 Paul Jarry 1977-1983 Ferdinand Grall 1965-1977 Théo Le Borgne 1953-1965 Jean-Louis Rolland SFIO 1947-1953 1944-1947 Jean-Louis Rolland SFIO 1942-1944 François Le Rest 1929-1942 Jean-Louis Rolland SFIO 1919-1929 1911-1919 Gaston de L'Hôpital - Julien Legrand, maire de Landerneau, au début du XXe siècle. Il est cité dans les conclusions de l'avocat général le 5 mai 2006 concernant la révision de l'affaire Seznec.
- Philippe Julien de Roujoux (1776-1839) fut maire de Landerneau au début du XIXe siècle.
- Louis Julien de Roujoux, lieutenant-maire en 1780.
- Louis Marie Goury, maire de Landerneau au début du XIXe siècle.
- Barthélemy Kerros, maire de Landerneau au XVIIIe siècle.
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Landerneau compte 14 902 habitants (soit une augmentation de 4 % par rapport à 1999). La commune occupe le 617e rang au niveau national, alors qu'elle était au 628e en 1999, et le 6e au niveau départemental sur 283 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Landerneau depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2006 avec 14 927 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (24,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 20,8 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 17,1 %) ;
- 52,4 % de femmes (0 à 14 ans = 16,7 %, 15 à 29 ans = 18 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 26,7 %).
Économie
La ville possède un port géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Brest. La ville est le siège de la Coopagri, englobée désormais dans Triskalia, et le berceau des hypermarchés E.Leclerc, dont le fondateur Edouard Leclerc est surnommé l'"épicier de Landerneau".
Monuments et sites
15 monuments de la ville sont classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
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La "maison de la sénéchaussée"
Les monuments classés :
- L'ancien couvent des Capucins, rue des Capucins et rue de la Fontaine-Blanche[11]
- Une maison, située quai de Cornouaille[12]
- Une maison (dite des treize lunes), située 4 place Saint-Thomas[13]
- L'église de Saint-Houardon, évêque de Léon[14]
Les monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire :
- Deux maisons du XVIIe siècle, situées 3 et 22 rue du Commerce[15],[16]
- Deux maisons situées 8 et 9 place du Marché (dont la maison de la Duchesse Anne ou hôtel de Rohan)[17],[18]
- Une maison, située 11 rue du Pont sur L'Elorn[19]
- Une maison (dite de Notre-Dame-de-Rumengol), située 3 rue Saint-Thomas[20]
- Une maison située place Toul-Coq[21]
- Le château de Chef-du-Bois[22]
- L'ancien ossuaire de Saint-Thomas, chapelle funéraire du XVIIe siècle[23]
- L'église de Saint-Thomas Becket de Canterbury[24]
- L'église de Beuzit-Conogan[25]
Autres monuments :
- Manoir de Kéranden
- Chapelles de l'hospice
- Oratoire de la Fontaine-Blanche
- Le pont de Rohan (XVIe siècle), un des derniers ponts habités d'Europe. Seul pont à subir l'influence de la marée.
- Le lycée de l'Élorn.
Le bâtiment le plus remarquable est un ancien couvent d'Ursulines (1701-1792). Ce grand bâtiment en forme de U avec une chapelle accolée sert de lieu d'éducation pour les jeunes filles nobles et bourgeoises des environs. Il sert aussi d'hôpital pour les militaires malades et blessés lors des épidémies et des guerres du XVIIIe siècle. Ils y sont envoyés pour soulager les hôpitaux brestois. Les Ursulines sont expulsées pendant la révolution (1792) et les bâtiments sont transformés en prisons, hôpitaux, dépôts, ateliers et même lorsque Landerneau devient chef-lieu du département siège de l'Administration du Finistère. Elle devient surtout, jusqu'en 1946, une caserne tour à tour occupée par la Marine, les Allemands, les F.F.I. Elle est également souvent une prison ou même un bagne durant cette période.
Après la Libération, le vieux couvent redevient un lieu d'enseignement mais il reste encore des militaires et des prisonniers pendant quelques années. Un lycée (de la 6e à la terminale) est installée puis un C.E.T. et l'internat féminin. D'annexe du Lycée de Brest il devient : Lycée d'État mixte avec C.E.T. annexé. Un C.E.S est créé par la suite. De nombreux bâtiments sont érigés ou rénovés (internat, cuisine, salles de cours, bureaux administratifs) entre 1956 et 1966 autour du cloître. L'ensemble devient « Lycée de l'Élorn » en 1985.
En 2006, l'ancien cloître et l'ancienne chapelle sont rénovés pour accueillir le centre de documentation, l'administration pédagogique et l'intendance.
- Site des berges de l'Élorn
Landerneau est membre de l'Union des Villes d'Art et d'Histoire de Bretagne, elle est ville historique et bénéficie à ce titre du parrainage des Villes d'Art et d'Histoire.
Langue bretonne
Landerneau abrite les sièges sociaux des Diwan, de l'organisme de formation continue en langue bretonne Stumdi, ainsi que la radio associative en langue bretonne Arvorig FM.
En 2004, la ville adhère à la charte Ya d’ar brezhoneg (niveau 3)[26].
Le festival Kann Al Loar a signé en avril 2009 la Charte Ya d'ar brezhoneg de niveau 1.
Le Bagad Bro Landerne est le premier bagad à recevoir le Label 1 de la Charte Ya d'ar brezhoneg.
En 2009, 331 élèves (5,30 % des élèves) sont scolarisés en filière bilingue ou immersive. 12,46 % des enfants de la commune sont inscrits dans le primaire bilingue (4 écoles) [27].
Culture
Kelc'h Keltieg Eskell An Elorn est le nom du cercle celtique de Landerneau au début des années 1990 dans le cadre du Festival Kann Al Loar, il prend ensuite son autonomie en 1993. Le groupe a accédé à la 1re catégorie de la confédération Kendalc'h en 2006. En 2007, il participe au Championnat de Bretagne des cercles celtiques dans le cadre du Festival de la danse bretonne et de la Saint-Loup à Guingamp et se classe à la 7e place.
Le Bagad Bro Landerne est le bagad de Landerneau, il se compose d'un groupe de 2e catégorie (champion de 4e catégorie en 1999, vice-champion de 3e en 2000, vice-champion de 2e en 2003 et 2005) et d'un bagadig (groupes école) de 5e catégorie (7e en 2008).
Le cercle celtique et le bagad se produisent régulièrement ensemble depuis 2003.
Fêtes et festivals
Plusieurs fêtes et festivals se déroulent à Landerneau durant l'année :
- Les festoù-deiz du pont habité sont depuis 1997 devenus une institution. Organisés par le pub Keltia puis par les associations Emgleo dañserien ar pont et Plijadur o tañsal, ils animent gratuitement tous les dimanches d'été l'un des derniers pont habité d'Europe[28].
- Le principal évènement est le festival Kann Al Loar, 50 000 spectateurs en 2005, qui déroule sur une semaine début juillet. On y retrouve des festoù-noz, des défilés, des animations, une fête maritime et divers concours de musique et de chants. Pour sa 20e édition en 2006, il propose une affiche très variée mais rencontre des conditions climatiques défavorables qui conduisent à l'annulation de plusieurs spectacles. Il est sauvé du dépôt de bilan par la mairie qui lui accorde un prêt de 50 000 €. Par cette subvention et sa programmation, le festival se retrouvera bien malgré lui au centre de la campagne municipale de 2007[29].
- Fin août se déroule la Fête des Arts et Puces qui rassemblent plusieurs milliers de personnes. Cette fête accueille aussi bien les particulier que les professionnels de la brocante. Elle est organisée par l'Association Landerneau Rive Gauchele dernier samedi du mois d'août.
- Le festival Polyrock, lancé au milieu des années 1990, accueille tous les ans des pointures du rock hexagonales. Il se déroule d'abord à Lesneven pendant sept éditions puis se déplace à Landerneau en 2003. En 2004, pour la 9e édition, les organisateurs tentent d'installer le festival à Morlaix. Mais le festival revient à Landerneau en 2005-2006 et en 2007 pour la 12e édition, Polyrock se déplace à Brest. Il re-revient à Landerneau en 2008 (3e retour) après une seule et courte édition à Brest. Il marque le retour de Régie-Scène à Landerneau pour l'organisation de concerts à l'Espace Saint-Ernel[30].
- Landerneau aura été durant 5 années consécutives la capitale bretonne du jeu vidéo, avec l'organisation de 2002 à 2006 de la West Arena, la « plus grande Lan de l'Ouest ». Cette manifestation exceptionnelle et insolite a rassemblé chaque année environs 350 joueurs venus de toute la France pour décrocher une place à la Coupe de France des Jeux Vidéo.
- Le Percent (fête lycéenne célébrant les 100 jours avant le bac) a lieu chaque année à Landerneau. Son origine reste assez floue. Jusqu'en 2008, ce rite de passage tendait à être canalisé et organisé par la municipalité, les associations de prévention, la Maison Pour Tous et la section locale du syndicat lycéen UNL.
- le Noël Médiéval qui a lieu une année sur deux est organisé par l'Association Landerneau Rive Gauche.
- Le festival de la Fête du bruit, a lieu sur 2 jours à la mi-août. Il est organisée par Régie-Scène et la Ville de Landerneau.
Tableaux
- Jules Noël : Landerneau vers 1854-1858 (crayon sur papier, collection particulière)
- Jules Noël : Bateaux dans le port de Landerneau (1868-1869, collection municipale muséographique)
- Jules Noël : Bateaux sur la rivière (1869, aquarelle sur papier, collection particulière)
Personnages célèbres
Artistes
- Yan' Dargent, peintre du XIXe siècle.
- Gérard Scouarnec, peintre.
- Fanch Bernard, peintre, musicien notamment de Glenmor
- Merzhin, groupe de rock celtique
- Liane Lheret, artiste peintre à Landerneau.
Hommes politiques
- Louis Julien de Roujoux (1753-1829), homme politique et préfet né à Landerneau,
- Prudence-Guillaume de Roujoux (1779-1836), homme de lettres, historien et préfet né à Landerneau, fils du précédent.
- Pierre Quéméneur, ancien conseiller général du Finistère, disparu en 1925, voir l'Affaire Seznec.
- Jean-Louis Rolland, ancien maire de Landerneau et député, il vote contre les pleins pouvoirs à Pétain.
- Jean-Pierre Thomin, ancien maire de Landerneau et conseiller régional de Bretagne.
- Barthélemy Kerros, ancien maire de Landerneau et corsaire au XVIIIe siècle.
Sportifs
- Paul Le Guen, plus précisément originaire de Pencran, commune à proximité, sélectionneur de l'Équipe du Cameroun, ancien international français, ancien joueur du Brest Armorique, du PSG, ancien entraîneur du Stade rennais, de l'Olympique lyonnais, du PSG et des Glasgow Rangers.
- Sébastien Combot, champion du monde de kayak monoplace (K1) en 2007.
- Perrig Quemeneur, cycliste, membre de l'équipe cycliste Europcar.
Personnalités locales
- Édouard Leclerc, précurseur du commerce discount en France, fondateur du groupement E.Leclerc.
Vie internationale
Jumelages
- Hünfeld (Allemagne) depuis 1968.
- Caernarfon (Pays de Galles) depuis 1992,
Pactes d'amitié
Coopération
Autres
- Landerneau s'est fait remettre la plaquette d'honneur du Conseil de l'Europe en 2001.
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Landerneau sur le site de l'Insee
- XXe siècle, grâce à ses moyens techniques, a permis la construction de ponts plus en aval, au débouché de l'Élorn dans la rade de Brest, le pont Albert Louppe dans l'entre-deux-guerres et le Pont de l'Iroise récemment Le
- http://www.wiki-brest.net/index.php/L%C3%A9gendes_de_Landerneau
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5778656j/f363.image.r=Daoulas.langFR Charles Monselet, Musée universel, Paris, juillet 1876, consultable
- http://www.wiki-brest.net/index.php/Le_jeu_de_la_lutte_en_Bretagne_en_1543
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 21 novembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
- Évolution et structure de la population à Landerneau en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population du Finistère en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 novembre 2010
- Notice no PA00090026, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090032, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090036, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090028, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090031, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090030, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090033, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090034, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090035, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090037, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090038, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090492, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090039, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090029, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090027, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- http://www.ofis-bzh.org/upload/travail_paragraphe/fichier/218fichier.pdf Diagnostic de la langue bretonne dans le pays de Brest actualisation 2004-2008 page 43
- (fr) Ofis ar Brezhoneg: Enseignement bilingue
- Le tambour / An tamboulin, magazine de la ville de Landerneau, hors série 2008-2009. Consulté le 22 mars 2010 [PDF]
- élections municipales de 2008 http://lna2008.over-blog.com/article-15147910-6.html#anchorComment Débat sur la politique culturelle de Landerneau sur le blog de la liste de droite menée par Patrick Leclerc aux
- Le retour de Polyrock à Landerneau: « Pour moi, l’ancienne municipalité n’avait aucune ouverture musicale. Nous avions un projet culturel global avec, par exemple, la relance du carnaval. Nous n’avons jamais eu de réponse. La municipalité en place a une meilleure écoute et une ouverture d’esprit. On se sent écouté » (Jo Bernard, Le Télégramme 24 juin 2008). Réponse de l'ancienne municipalité : « L’Espace Saint-Ernel qu’il a tant décrié conviendrait-il désormais à ses activités ? Mais pour combien de temps, Car il nous a donné l’habitude de l’inconstance.[...] Nous avons eu ainsi pendant de longues années un partenariat avec Jo Bernard pour l’organisation de Polyrock, ce qui n’était d’ailleurs pas sans poser de problèmes. » (Groupe de gauche, Le Télégramme 25 juin 2008)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- J. KERHERVE, « Landerneau à la fin du Moyen Âge. Le développement urbain », Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, t. CXXXIII, 2004, p. 207-235.
Catégories :- Landerneau
- Commune du Finistère
- Paroisse ou trève de l'évêché de Léon
- Ancien chef-lieu de district
- Commune signataire de la charte Ya d’ar Brezhoneg
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