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Brie-Comte-Robert
Hôtel de ville de Brie-Comte-Robert
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Seine-et-Marne Arrondissement Arrondissement de Melun Canton Canton de Brie-Comte-Robert (chef-lieu) Code commune 77053 Code postal 77170 Maire
Mandat en coursAndré Aubert
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Orée de la Brie Site web Site officiel Démographie Population 15 901 hab. (2008) Densité 798 hab./km² Gentilé Briardes, Briards Géographie Coordonnées Altitudes mini. 47 m m — maxi. 104 m m Superficie 19,93 km2 Brie-Comte-Robert est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région d'Île-de-France. La commune fut la capitale de la Brie française[1]. Ses habitants sont appelés les Briards et les Briardes[2].
La commune est localisée sur la bordure du plateau de la Brie et une partie sud de la commune s'inscrit dans un méandre de l'Yerres[3]. La ville est distante de la ville de Paris d'environ une trentaine de kilomètres[4] et 18 kilomètres de Melun, préfecture de Seine-et-Marne.
Brie possède une superficie de 1 993 hectares, dont 1 753 sont cultivés. Elle est traversée par deux cours d’eau qui sont l’Yerres et la Barbançonne.
L'étymologie du nom de la commune est double. Brie vient du gaulois briga, le plateau, la hauteur. Le comte Robert est Robert de Dreux, frère du roi de France Louis VII, qui a fondé la ville et la possédait au XIIe siècle. Il fut le premier seigneur de Brie-Comte-Robert[5].
La ville présente un patrimoine environnemental de qualité, notamment grâce à ses espaces verts (environ 50 hectares d’espaces naturels), à son fleurissement, au chemin des roses et au label « 3 fleurs » avec une mention « prix de la Mise en Valeur du Patrimoine » obtenu au concours des villes et villages fleuris depuis 1984.
Sommaire
Géographie
Situation
Occupation des sols en 2003 Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)Espace urbain construit 22,11 % 441,71 Espace urbain non construit 3,82 % 76,29 Espace rural 74,07 % 1479,43 Source : Iaurif[6] Brie-Comte-Robert est située dans la région d'Île-de-France, au sud-est de Paris et à l'ouest du département français de Seine-et-Marne.
La commune de Brie-Comte-Robert est bordée par une rivière, l’Yerres, affluent de la Seine, et traversée par le ruisseau la Barbançonne[7]. La ville est située à l'ouest du département de Seine-et-Marne, à 17,1 kilomètres au nord de Melun, à 15,8 kilomètres au sud-est de Créteil[8] et à 27,1 kilomètres au sud-est de Paris[9].
La commune est bordée par deux autres départements de la grande couronne, le Val-de-Marne avec la commune de Périgny-sur-Yerres et avec l'Essonne avec la commune de Varennes-Jarcy.
La ville se situe aussi dans un lieu stratégique pour son économie avec la proximité de Paris et des deux aéroports grâce à la Francilienne. Le vieux centre ville de Brie-Comte-Robert était cerné par des remparts ; de nos jours il n'en reste qu'une toute petite partie, datant du Moyen Âge[10]. Elle est située dans le square de la Grenouillère, dans le quartier Gambetta.
Axes de communication
Communes limitrophes
La commune de Brie-Comte-Robert est limitrophe avec des villes de Seine-et-Marne du nord-ouest jusqu'au sud ouest. À l'ouest et au sud-ouest, la ville est bordée par les départements de l'Essonne et du Val-de-Marne.
La ville est aussi au centre de la communauté de communes de l'Orée de la Brie, bordée par les communes de Servon au nord-ouest et de Chevry-Cossigny au nord-est.
Quartiers et lieux-dits
Le territoire de Brie-Comte-Robert possède aussi deux lieux-dits. Le premier, Villemeneux, est situé entre Brie-Comte-Robert et Combs-la-Ville. Au début du XXe siècle, il comptait une quinzaine de maisons et une soixantaine d'habitants[11].
Le deuxième lieu-dit est celui de la Plaine du Bois. Il est situé au nord de la commune, en direction de Chevry-Cossigny et son seul usage est une aire d'accueil des gens du voyage[12]
Dans le hameau de Villemeneux, on trouvait des sources abondantes qui se déversaient dans l'Yerres et qui assuraient ainsi à ce cours d'eau un débit plus régulier dans son cours inférieur.
La qualité de l'eau de ces sources était remarquable. La source de Villiers fut la plus importante et assura pendant plus d'un siècle l'alimentation en eau de la ville de Brie-Comte-Robert. Mais de nos jours, elle est abandonnée. Au début du XXe siècle, il existait dans le hameau une distillerie qui produisait de l'alcool à partir de la betterave à sucre cultivée sur le territoire de la commune et de ses environs[13].
La commune est aussi divisée en quartiers ; ce sont en particulier ceux de Pasteur, du Moulin fleuri, du Petit val, des Fours à chaux, des chaperons, du centre-ville et d'autres encore.
La ville de Brie-Comte-Robert possède en tout 1028 logements sociaux (dont 20% sont sur le contingent mairie). Ces logements sont répartis dans plusieurs résidences constituées d'appartements et de maisons.
Parmi ces logements sociaux, ceux qui possèdent le plus d'habitations sont les Chaperons, les Fours à chaux, allée du Train des Roses, domaine Saint-Martin, rue des Écoles, Pasteur[14].
Climat
Températures en degrés Celsius[15] Températures en 2007 jan fev mar avr mai jun jul aoû sep oct nov dec Minimum -4,1 1,1 1,6 2,7 7,9 9,9 9,3 9,7 5,3 1,1 -2,5 -5,2 Maximum 14,3 16,8 18,5 27,6 25,3 31,3 32,9 32,5 25,8 21,2 13,9 13,8 Le climat de la ville de Brie-Comte-Robert est de type océanique, il est caractérisé par des étés généralement assez frais (30° à 35°) et par des hivers assez froids (0° à -3°).
La station météorologique la plus proche de Brie-Comte-Robert est localisée à 17 kilomètres, dans la ville de Montereau-sur-le-Jard[16].
Histoire
Héraldique
Le blason de Brie-Comte-Robert se blasonne ainsi : « D'azur à la tour crénelée de cinq pièces d'argent, maçonnée de sable, sommée de trois tourelles aussi d'argent et accostée de deux fleurs de lys d'or » La signification du blason : L'origine du château remonte à l'époque de Robert Ier de Dreux, le cadet des cinq fils de Louis VI, qui reçut en héritage la terre de Brie (en 1137).
Composition de l'écusson : l'écusson de Brie-Comte-Robert correspond exactement au blason de la ville, la seule différence est la couleur de celui-ci[17].
Toponymie
Le nom latin de la ville fut tout d'abord Bradeia, puis changea pour Braia, lorsque le roi Louis VI le Gros voulut acquérir la terre de Brie à l'évêque de Paris. Au XIVe siècle, la ville changea à nouveau de nom et s'appela désormais de Braya Comitis Roberti pour la différencier de Bray-sur-Seine, nom qui évolue en Brie Comte Robert.
Après la Révolution, la ville devient Brie-la-Ville, elle deviendra plus tard Brie-sur-Yerres. Le 10 juin 1814, la commune de Brie-sur-Yerres reprend le nom de Brie-Comte-Robert, banni depuis 1792[18].
Liste des noms historiques de Brie-Comte-Robert- Bradeia
- Braia
- Braye-Conte-Robert
- Bry-Conte-Robert
- Braya Comitis Roberti
- Brie-la-Ville (en 1792)
- Brie-sur-Yerres (en 1793)
et enfin…
- Brie-Comte-Robert (en 1814)
De la période celto-gauloise à la gallo-romaine
Pendant des travaux pour la construction d'une nouvelle zone industrielle, la zone d'activité du Midi de la Plaine[19], il fut découvert, sur une surface de 34 hectares, plusieurs sites et traces d'occupation datant de la préhistoire à la fin de l'Antiquité. Deux ensembles distincts ont été décrits ; il s'agit de deux établissements ruraux qui ont fait l'objet d'une fouille archéologique préventive menée de février à juin 2008. Les fouilles ont été divisées en deux zones, la première de 7000 m², qui est destinée à étudier sur un site protohistorique, et une seconde, de 28 000 m², englobant tout un ensemble de structures antiques, délimitées au sud par l'axe de circulation ancien.
La première zone est caractérisée par plusieurs structures en creux. Il s'agissait principalement de structures pour le stockage. Quelques trous de poteaux ont été retrouvés dans la zone, mais dans leur état de conservation on ne peut pas connaître leur utilisation.
Sur tous les bâtiments, aucun n'a pu être identifié, mais la présence de nombreux fragments de torchis dans certains silos, laisse supposer l'existence de plusieurs édifices à proximité. Il fut aussi découvert des tessons de poterie, des monnaies, des fusaïoles, et des ossements d'animaux[20]. Le mobilier en céramique est plus particulièrement la poterie, qui est assez abondamment représentée, permet de dater le site du début du second âge du fer.
La deuxième zone présente de nombreuses structures antiques appartenant à l'extrémité sud d'un établissement rural, qui borde une ancienne voie romaine provenant de l'est de la commune de Chevry-Cossigny et Presles-en-Brie, et se dirigeant vers le nord de la commune de Brie-Comte-Robert.
Dans cette deuxième zone, il y a de grands bâtiments sur fondations en pierre, un petit édifice à abside avec des fondations et radier en pierre dont la fonction est restée indéterminée, et il y a au moins neuf bâtiments sur poteaux, dont les usages sont très variées : habitats, bâtiments pour l'artisanat, pour l'élevage, et le stockage.
Une de ces constructions, qui est faite en matériaux légers, est remarquable de par sa forme et son état de bonne conservation[21].
Du Xe siècle jusqu'à la guerre de Cent Ans
Brie-Comte-Robert est l'ancienne capitale de la Brie française.
Autrefois la ville de Brie-Comte-Robert se nommait Bradeia.
C'était un petit vicus (village), où il y avait un grand marché agricole, le village était concentré autour de son marché, de sa petite église et du cimetière, l'église était dédiée à Notre-Dame.
Vers le XIIe siècle, la ville se nommait Braia ; le roi Louis VI qui acheta la plus grande partie de la ville, avant de mourir donna ses terres à son fils Robert, qui reçut le Comté de Dreux. Robert Ier de Dreux participa à la deuxième croisade avec son fils aîné, Louis VII. Le village devint ville vers 1153[22] par Robert Ier, et Robert y fait construire le château[23] pour protéger ses terres, mais il décède en 1188.
En 1147, Robert II de Dreux, devient le second seigneur de Brie-Comte-Robert à la mort d'Agnès de Baudement, sa mère. Il commença à édifier l'[église Saint-Étienne et fonda aussi un hôtel-Dieu en 1207. Il meurt en 1218 et sa seconde épouse Yolande de Coucy en 1222.
Brie fut possédée ensuite par : Robert III de Dreux dit Gasteblé, né en 1185, mort en 1233 ; il succède à son frère et sa mère au trône. Pierre Ier de Bretagne est un comte de Bretagne, il accompagna Saint Louis à la septième croisade. Il mourut en mer, et ainsi les terres de Brie restèrent à la famille de Bretagne jusqu'à Marguerite d'Artois.
Marguerite d'Artois meurt en 1311, elle donna tout à sa fille Jeanne d'Évreux. Jeanne d'Évreux est l'une des principales personnalités de l'histoire de la commune ; nièce du Roi Philippe le Bel, elle épousa Charles IV le Bel le 11 mai 1326 et apporte le village en dot. Celui-ci mourut à l'âge de 34 ans, en 1328.
Durant son veuvage elle se retire dans le château de Brie[24] et elle y fait construire un hôtel seigneurial où elle décède le 4 mars 1349[25].
Durant la guerre de Cent Ans, le roi Philippe VI se marie dans l'église Saint-Étienne le 29 janvier 1349 avec Blanche de Navarre.
À la mort de Jeanne d'Évreux le 4 mars 1370, Blanche de France prend le dessus. Veuve sans enfant, et transmet son héritage à Charles V, son cousin, mais elle resta dans les lieux jusqu'à sa mort en 1393. Charles VI hérite des biens de son père et les donne en apanage à son frère Louis d'Orléans.
De la guerre de Cent Ans jusqu'à la Fronde
Après l'assassinat de Louis d'Orléans en 1407, une guerre civile éclate en France entre Armagnacs, tenants des Orléans, et Bourguignons.
Brie échoit à Charles d'Orléans qui est fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, en 1415, par le roi d'Angleterre Henri V ; Charles d'Orléans sera emmené en captivité outre-Manche, et il y restera pendant 25 ans.
Le château de Brie est donc occupé par les Bourguignons (Jean sans Peur y passera en 1418). En 1424 la ville de Brie est donnée à Isabelle de Bavière veuve de Charles VI.
La ville restera aux Anglais du 6 septembre 1430 jusqu'en 1434[26], la ville était confiée à la garde anglaise de Guillaume de Ferrière jusqu'en 1434 où elle fut quasi rachetée[précision nécessaire] par le duc de Bourbon. Charles d'Orléans est revenue de sa captivité en 1440, et rentre en possession de Brie-Comte-Robert et de son château. La ville restera à la famille d'Orléans jusqu'au roi Louis XII, son fils.
François Ier, qui monte sur le trône en 1515, donne la ville en apanage.
De la Fronde au XXe siècle
En 1649, la ville participa à la fronde, le soulèvement du peuple de Paris contre Mazarin.
Brie-Comte-Robert est occupée par des frondeurs parisiens afin d'assurer le ravitaillement de Paris bloqué par Condé et 15000 hommes. Le 27 février 50 maisons sont brûlées, et les frondeurs ont pris refuge au château. Après leur défaire, celui-ci est démantelé pour ne plus servir de refuge.
En 1766, Louis XV échange avec son cousin Louis Charles de Bourbon (comte d'Eu), le domaine de Brie contre des terres à Versailles. Le 17 juillet 1789, le baron de Besenval (colonel de Gardes Suisses et commandant militaire d'Île-de-France) est en fuite vers la Suisse mais il est arrêté par la milice de Villenauxe, puis incarcéré au château du 11 août au 7 novembre.
Le baron de Besenval décède en 1793, les domaines passent à sa fille, Louise Marie Adélaïde, ensuite elle épouse Philippe Égalité. Philippe Égalité fut le dernier seigneur de Brie-Comte-Robert, qui ne garda le château que quelques mois car il fut confisqué par la Nation, et mis en vente en 1793 comme bien national.
La ville achète le château en 1803, puis il a été revendu dix ans plus tard, en 1813[27].
Le 11 mars 1816, le maire de Brie-Comte-Robert (Valladon de la Grivelle) est instruit d'un crime, un homme dans un sac a été retrouvé dans les eaux des fossés, le corps séparé des jambes, la tête et les cuisses. Il s'agit du corps de Pierre Gillet[28]. L'assassin fut retrouvé, c'était Jean Ferrell, qui a été guillotiné dans la commune le 7 octobre 1816[29].
Le 6 novembre 1870 le ballon monté Ballon non dénommé No 3 ou Piper No 2 s'envole de l'usine à gaz de La Villette [30] à Paris alors assiégé par les Prussiens et termine sa course, capturé par les Prussiens, à Brie-Comte-Robert après avoir parcouru 36 kilomètres[31]
Le 25 mai 1866, la première pierre fut posée pour la construction d'une usine à gaz dans la commune. De 1866 (sa création) jusqu'en mars 1893, elle fut la propriété d'une société mais après mars, elle fut donnée à la ville car la société ne pouvait plus assurer les grosses réparations de l'usine. Puis, de mars 1893 jusqu'à décembre 1917, ce fut la période où une régie municipale s'occupa de l'usine mais la ville la concéda à monsieur Lagarde, qui fit fonctionner l'usine à gaz jusqu'en fin décembre 1935. La ville fut alimentée ensuite par la compagnie continentale avec du gaz provenant de la ville de Corbeil.
L'usine à gaz de Brie-Comte-Robert n'avait duré que 69 ans, elle fut ensuite démolie pour laisser place à la place du Parc-des-Sports[32].
L'arrivée du chemin de fer, (la ligne de Vincennes), rapproche Brie-Comte-Robert de la capitale, et le XIXe siècle voit la prospérité de Brie-Comte-Robert. Depuis quelques années, de nouvelles entreprises s'y sont implantées[33].
En 1879, un propriétaire privé fit raser ce qui subsistait de la tour Saint-Jean, pour édifier une maison. La commune racheta le château en 1923 et le fit classer monument historique en 1925. Depuis 1982, la municipalité a entrepris un programme de remise en valeur du site, dans lequel s'insère le chantier archéologique.
Démographie
Évolution démographique
Brie-Comte-Robert connaît une évolution démographique importante mais avec une progression lente et stagnante de 1793 jusqu'en 1926. Partant de 2 600 habitants lors du premier recensement de 1793, la commune atteignait 3 179 en 1931. L'accroissement rapide commença à partir du début des années 1960, doublant entre 1962 et 1990, pour atteindre 14 943 Briards comptabilisés par le recensement de 2006.
Lors du recensement de 1999, 11,1 % des Briards étaient étrangers dont la majorité (35,8%) sont les Portugais, la seconde communauté étrangère sont les Algériens (15,2%), ensuite ce sont les Marocains qui occupent la troisième place (6,2%), il y a aussi une plus petite communauté d'Espagnols (4,6%) et d'Italiens (4,2). Les plus petites communautés sont les Tunisiens (3,5%) et les Turcs (3%). Les autres nationalités représentent les 22,3% restant[34].
Voici ci-dessous, un tableau démographique sur la ville de Brie-Comte-Robert classé par date de recensement.
Pyramide des âges
Urbanisation
Depuis quelques années, la commune de Brie-Comte-Robert connait une forte urbanisation. Jusqu'en 2005, il y avait encore des terrains cultivés près du centre-ville ; le long de la Francilienne il y a encore de nouvelles constructions.
Les années 2006, 2007 et 2008 ont connu une forte croissance, plusieurs résidences d'appartements et de pavillons ont été construites, notamment [39] :
- Rue des Tournelles
- Rue des Écoles
- Val de Brie (avenue Victor-Hugo)
- Hauts de Varennes
- Les Domaines Saint-Martin
- Les Portes de Brie
- Les Allées du Château
- Les Demeures du Val (rue du Grand Noyer)
- Florescence
- Résidence de la Planchette
La Résidence de la Planchette est un programme de 48 maisons individuelles, qui est engagé dans une démarche Qualité Environnementale ; tout y est fait pour être écologique et économique. Les maisons sont équipées de panneaux solaires, elles sont faites en briques de terre cuite, et exploitent la récupération des eaux de pluie[40].
Administration et politique
La ville est le chef-lieu du canton de Brie-Comte-Robert (Brie-Comte-Robert, Lésigny, Chevry-Cossigny, Servon, Évry-Grégy-sur-Yerres, Grisy-Suisnes, Soignolles-en-Brie, Coubert, Solers, Férolles-Attilly, Limoges-Fourches et Lissy), représenté par le conseiller général André Aubert (PS). Elle est rattachée à la neuvième circonscription de Seine-et-Marne, représentée par le député Guy Geoffroy (UMP). Le maire actuel est André Aubert (PS), qui est maire de la commune depuis 1979[41] ; il est assisté de neuf adjoints.
En 2009, la commune a voté un budget primitif de 24 818 355 euros dont 16 693 681 euros de fonctionnement et 8 124 674 euros d'investissement[42],[43]. En 2006, les taux d'imposition s'élevaient à 14,84 % pour la taxe d'habitation, 17,33% et 55,48% pour la taxe foncière (bâti et non bâti) et 13,05% pour la taxe professionnelle fixée par l'intercommunalité[44].
La commune est le siège de la communauté de communes de l'Orée de la Brie qui regroupe Brie-Comte-Robert, Servon et Chevry-Cossigny. Elle adhère en outre au Syndicat intercommunal du chemin des roses avec trois autres communes, au Syndicat intercommunal d'études et d'aménagement du bassin de la vallée de l'Yerres avec dix-sept autres communes pour la préservation de l'environnement de la rivière, et pour finir au Syndicat intercommunal de travaux et d'entretien de la Barbançonne avec quatre autres communes.
Conseil municipal de Brie-Comte-Robert Liste Tendance Président Effectif Statut « Vivre à Brie » PS André Aubert - Majorité « Ensemble pour Brie » SE Anne-Marie Dutertre 7 Opposition Maires de Brie-Comte-Robert
Liste des maires successifs[45] Période Identité Étiquette Qualité 1979 en cours André Aubert PS conseiller général 1971 1977 Claude Tournier - 1959 1965 Roger Galbrun - 1953 1959 Albert Lecomte - 1947 1953 Léon Willaumez - 1944 1945 Arthur Chaussy - 1941 1944 Édouard Picard inspecteur TRCP 1929 1941 Arthur Chaussy député 1922 1929 Paul Charles Anatole Savary propriétaire 1919 1922 Eugène Victor Jollot négociant Enseignement
Les établissements scolaires de Brie-Comte-Robert sont rattachés à l'académie de Créteil. La commune dispose sur son territoire de cinq écoles maternelles (Jules-Ferry, Pasteur, Gérard-Menot, Moulin Fleuri et Claude-Tournier), quatre écoles élémentaires (Jules-Ferry, Pasteur, Moulin Fleuri et Claude-Tournier)[46], deux collèges (Arthur Chaussy et Georges Brassens et deux lycées (général Blaise Pascal et agricole Bougainville[47]).
Auxquels s'ajoutent un établissement privé, l'institution privée Sainte-Colombe. Cette institution voit le jour en 1886, c'était à l'origine un pensionnat de jeunes filles. En 1903, le droit d'enseignement des religieuses fut interdit, la directrice, sœur Saint-Édouard confia le pensionnat à madame Coutry[48].
Depuis 1972, les garçons ont la possibilité d'entrer dans l'institution Sainte-Colombe[49].
Jumelages
De nos jours, la municipalité de Brie-Comte-Robert est jumelée avec deux villes allemandes et une ville italienne[50]. Stadtbergen est une ville allemande comptant environ 14 000 habitants, elle est située à 750 km de Brie-Comte-Robert en Bavière. Olbernhau est aussi une ville allemande, celle-ci possède une population approximative de 12 500 habitants, elle est localisée dans la région de Saxe. Bagnolo Mella est une commune italienne avec une population d'environ 12 000 habitants, située à environ 950 km de Brie-Comte-Robert, elle est localisée dans la province de Brescia[50].
Ces jumelages permettent aux jeunes de faire des séjours linguistiques, mais aussi des rencontres sportives, de culture et familiales[50].
La ville de Brie-Comte-Robert s'est aussi beaucoup rapprochée de la ville de Litvínov en République Tchèque. Depuis les années 1980, elle cherche une commune portugaise pour un jumelage[51]. Depuis ces années le projet de jumelage avec le Portugal n'a pas abouti, mais depuis 2008, il est de nouveau d'actualité.
Économie
Les infrastructures routières desservant le parc d'entreprises lui confèrent une vocation économique forte :
- Point de passage privilégié entre le nord et le sud de l'Île-de-France par la Francilienne.
- Accès rapide et direct à Paris et aux aéroports franciliens le Paris-Charles-de-Gaulle et celui d'Orly.
- Porte d'entrée Est de l'Île-de-France par la route nationale 19 (RD 319).
- Liaison à la Francilienne par l'échangeur du Tubœuf.
Aujourd'hui, une trentaine de nouvelles sociétés vivent et se développent sur le site, au cœur d'un pôle économique de plus de 300 entreprises. Réalisé sur 60 ha, dans le prolongement du tissu urbain de Brie-Comte-Robert, le parc se caractérise par la qualité architecturale de ses implantations.
Industrialisation
C'est à la fin des années 1950, que les champs situés au nord de la commune vont laisser place à la première zone industrielle, en 1958, la Pierre Blanche, qui s'étend sur 8 hectares. Puis dans les années 1980, la commune réalise la zone de la Haie Passart, celle-ci regroupe une zone industrielle et une zone commerciale avec le principal centre commercial de la ville, Hyper U et les commerces secondaires (alimentaires...).
La zone de la Haie Passart avait permis dans les années 80 de créer environ 800 emplois ; cette industrialisation, dont la taxe professionnelle qui chaque année voit son chiffre augmenter, a permis à la commune de se développer, de créer de nouveaux services et ainsi d'avoir de nouveaux équipements.
La ville eut du succès avec cette nouvelle zone industrielle : en 1988, elle voit l'arrivée du TGV, qui donna l'idée de créer une nouvelle zone, Le Tubœuf.
Le tracé du réseau TGV passant à Brie-Comte-Robert délimite une zone triangulaire de 40 hectares, qui ne peut être ni urbanisée ni cultivée, car cet espace est difficilement exploitable pour l'agriculture.
1994, les premières entreprises s'installent bien qu'à l'origine cet emplacement soit défavorable économiquement même pour les industries ; mais avec l'arrivée de la Francilienne, cette zone est revalorisée en 1997[52].
Au début du XXIe siècle, une nouvelle zone industrielle s'implante dans la commune, c'est la zone du Midi de la Plaine du Bois. Elle s'étend sur 37 hectares. Mais avant le début de la construction, il fut découvert des bâtiments datant de l'époque celto-gauloise et de la gallo-romaine[53].
Cette nouvelle zone va permettre une protection entre les habitations et la future déviation de la RN 19 - RD 319 ; elle aura surtout un rôle économique grâce à un apport conséquent de la taxe professionnelle et la création d'emplois.
Transports
Transports en commun
La ville de Brie-Comte-Robert possède un seul mode de transport en commun, c'est le bus. Sept lignes de bus sont à la disposition des briards. Il y a d'autres lignes de bus, comme le Brie Bus, qui est un service entièrement gratuit, ses arrêts sont repérés par des poteaux spécifiques sur lesquels sont affichés les horaires de passage. Le véhicule est accessible aux personnes à mobilité réduite. Il y a aussi depuis le 1er octobre 2008 un nouveau service de transport en commun permettant d'aller de Brie-Comte-Robert à Servon ou Chevry-Cossigny, c'est le Proxi'Bus, service géré par la communauté de communes de l'Orée de la Brie ; le service est payant, au même prix qu'un ticket T.
La société qui gère le réseau de bus est la Setra[54].
▼ Réseau d'autobus[55] Nom de la ligne Parcours de la ligne 6 Chevry-Cossigny - Brie-Comte-Robert - Évry-Grégy-sur-Yerres - Melun 7 Brie-Comte-Robert - Combs-la-Ville 10 Brie-Comte-Robert - Lésigny - Noisiel 14 Brie-Comte-Robert - Servon - Férolles-Attilly - Lésigny - Ozoir-la-Ferrière 16 Lieusaint - Brie-Comte-Robert - Chevry-Cossigny - Ozoir-la-Ferrière - Serris 21 Guignes - Soignolles-en-Brie - Solers - Coubert - Grisy-Suisnes - Brie-Comte-Robert - Servon - Villecresnes - Boissy-Saint-Léger 23 Brie-Comte-Robert - Périgny-sur-Yerres - Mandres-les-Roses - Villecresnes - Limeil-Brévannes - Boissy-Saint-Léger - Bonneuil-sur-Marne - Créteil Brie Bus Brie-Comte-Robert - Villemeneux (centre-ville de Brie, zones commercial, zones résidentielles, lieu-dit, écoles) Proxi'Bus Servon - Brie-Comte-Robert (Villemeneux) - Chevry-Cossigny Brie-Comte-Robert a longtemps été desservie par la ligne de Vincennes, par le biais de la gare de Brie-Comte-Robert qui reliait la gare de la Bastille à Verneuil-l'Étang. Aujourd'hui, celle-ci a été reprise jusqu'à Boissy-Saint-Léger par le RER A, et la plate-forme qui supportait la ligne de Limeil-Brévannes à Brie-Comte-Robert a été partiellement prise par la LGV Sud-Est. Lors de l'ouverture de cette ligne, on avait envisagé de créer une gare TGV à Brie-Comte-Robert, mais ce projet a été abandonné. Actuellement désaffectée, l’ancienne gare de Brie-Comte-Robert est l'objet d'un programme expérimental de restauration lié au développement durable et aux économies d'énergies[56].
Depuis que la ligne de Vincennes a été stoppée, la ville n'est plus desservie par un réseau ferré, mais la commune a su faire un réseau de transport en commun (réseau bus) adapté, et la commune est ainsi reliée à plusieurs lignes ferroviaires. La ville est reliée à plusieurs gares par la ligne A avec les gares de Boissy-Saint-Léger, Serris et Noisiel, par la ligne D avec les gares de Melun, Combs-la-Ville et Lieusaint et aussi par la ligne E avec la gare d'Ozoir-la-Ferrière. Il faut savoir aussi que grâce à la liaison des bus entre Brie et Créteil, la ville est reliée à la ligne 8 du Métro de Paris.
À noter également que bien que demandé par de nombreux usagers[57], le reclassement de la ligne de Vincennes jusqu'à Brie-Comte-Robert ou Verneuil-l'Étang en prolongement du RER A n'est pas à l'ordre du jour, la volonté politique actuelle étant de préserver le caractère agricole et naturel du sud-est du Val-de-Marne et une gare favorisant l'urbanisation[58].
Cependant, le projet de ligne dite « tangentielle est » ou « méridienne », soutenu par l'association ACTIV77 et la Seine-et-Marne prévoit une station à Brie-Comte-Robert[59].
Transports routiers
La commune est traversée par plusieurs voies routières, les principales sont la Francilienne et la route nationale 19.
▼ Accès par route ou autoroute[60]
Nom Europe Directions Sortie RN 104 E 54 A4, A10, Noisiel - Marcoussis 21 Brie-Comte-Robert - Centre
22 Brie-Comte-Robert - ZARN 19 E 54 Paris - Delle (Suisse) Brie-Comte-Robert (km 24) D 319 Route départementale 619, Brie-Comte-Robert - Guignes - Troyes Brie-Comte-Robert (km 0) D 50 Pringy/Seine-Port - Brie-Comte-Robert Brie-Comte-Robert D 216 Périgny-sur-Yerres - Mouroux Brie-Comte-Robert Culture
La commune possède une médiathèque L'Île aux Trésors, qui est située en plein centre-ville à l'emplacement de l'ancienne caserne des pompiers et de l'hôtel de ville. La ville dispose depuis 2006 d'une nouvelle salle des fêtes, plus grande et plus pratique que l'ancienne, qui fut détruite par un incendie criminel en 2003.
Le 15 décembre 2006, la commune inaugura la nouvelle Salle de musique, composée d'une grande salle de 120m², d'une salle de réunion de 30m², de deux bureaux et des sanitaires. La salle est située devant le lycée Blaise Pascal et assez éloignée des habitations même si elle est traitée acoustiquement[61].
Cinéma
La commune de Brie-Comte-Robert possède un cinéma municipal, localisé dans le centre commercial des 4 Vents. Il y a environ 20 000 entrées annuelles, et le cinéma a une capacité de 168 places. Le cinéma propose 75 films qui cartonnent au box-office par an. Les tarifs reste quasi imbattables (tarifs plein : 5,40 euros ; tarif réduit : 4,40 euros ; groupes scolaires et centres de loisirs et mercredi après-midi pour - 18 ans : 3 euros). Depuis sa création, en 2001, le cinéma municipal a su se faire une place reconnue parmi les salles obscures de Seine-et-Marne[62].
Musée
Depuis septembre 2005[63], la commune de Brie-Comte-Robert possède un musée, plus précisément un Centre d'interprétation du patrimoine, situé dans l'enceinte du château de Brie. Il permet à l’association des Amis du Vieux Château de faire des expositions permanentes et d'y mener des activités pédagogiques.
Il expose des objets archéologiques et des documents d’archives qui permettent de retracer l’histoire du château et celle de la commune.
Plusieurs objets ont été retrouvés, parmi eux de nombreuses pièces ; depuis 1982 cela représente plus de 130 pièces[64] qui ont été découvertes dans l'enceinte du château. Il y a aussi de nombreuses céramiques qui y ont été découvertes, en outre des coquemars, des coupelles, des sinots normands[65], des gourdes et encore plusieurs d'autres céramiques[66].
Des objets trouvés dans la commune et dans l'enceinte du château sont aussi exposés, comme l'enseigne du pèlerinage de Notre-Dame de Montserrat, un gravoir, des cuillères du XVIe siècle et même des boulets de canon du XVe siècle.
Salle des fêtes
Un drame toucha la ville le 29 octobre 2003, un feu s'est déclaré à l'ancienne salle des fêtes. Il est dû à un jeu stupide, il a été volontairement mis aux poubelles stockées derrière ses portes grillagées. L'incendie s’est rapidement propagé à l’ensemble du bâtiment.
La ville de Brie-Comte-Robert n'avait donc plus de salle des fêtes. La démolition a été effectuée le plus rapidement possible[67].
Aujourd'hui, c'est un parking qui est située à l'emplacement de l'ancienne place de la salle des fêtes ; nommé Parking des Bienfaîtes, il est situé juste à côté de la place de Stadtbergen et du Jardin des Bienfaîtes.
Le 12 décembre 2006, la commune de Brie-Comte-Robert a inauguré la nouvelle salle des fêtes[68]. Cette nouvelle salle des fêtes a été nommée Le Safran, elle est composée de[69] :
- Une grande salle de 990 m² avec une scène, pour recevoir des banquets, des dîners.
- Une salle de 490 m² qui possède aussi une scène, accessible directement par l'extérieur, d'une capacité de 500 personnes et adaptée aux colloques, aux spectacles et aussi aux concerts.
- Une petite salle de 246 m², soit 250 places, pour des manifestations moins importantes.
- Un grand espace vitré de 519 m² avec ou sans podium, pour accueillir repas, cocktails, expositions et des spectacles scolaires.
Fêtes
Fête des Roses
Le Syndicat d'initiative de Brie-Comte-Robert crée en 1949 la Grande Fête Régionale. En 1950, la fête fut renommée les Grandes Fêtes Briardes. L'appellation Fête des Roses est donnée en 1952, cette fête était un défilé de chars et de fanfares et au fil des ans l'apparition de majorettes.
C'est dans l'année 1985 que la fête est renommée le Festival du Canton. Au début les roses en papier étaient accrochés à un fil de fer sur les armatures en grillages, mais de nos jours la colle a remplacé le fil de fer.
L'origine du nom Fête des Roses vient de l'hommage rendu à la culture de la rose dans le canton de Brie-Comte-Robert, grâce à l'Amiral de Bougainville.
Pour les 60 ans de cette fête, en 2009, le programme consistait en un défilé des fanfares, des majorettes, de la philharmonique portugaise de Paris, le groupe folklorique portugais de la commune (Alegria do Minho), des défilés de chars de personnages de dessins animés et le char de la Reine et de ses dauphines.
Fête médiévale
Les 24 heures du cerf volant
Patrimoine
L'église Saint-Étienne
Article détaillé : Église Saint-Étienne (Brie-Comte-Robert).L'église Saint-Étienne fut construite au XIIIe siècle[70] sous la demande de Robert II de Dreux, elle est dédiée à saint Étienne, le premier martyr de la chrétienté.
De style gothique et romantique, elle comporte une rosace du XIIIe siècle au-dessus du chœur, de superbes sculptures et boiseries du XVe siècle ; à l'extérieur ses arcs-boutants sont ornés de gargouilles, et une tour complète sa façade. Sa flèche, qui domine la ville, peut être aperçue à des kilomètres sur le plateau de la Brie.
L'église Saint-Étienne a été classée Monument Historique le 15 août 1840. En 1886, le clergé prit la décision de vendre le grand buffet d'orgue des XVII et XVIII siècles.
Au début du XXe siècle, quelques parties de l'édifice étaient en mauvais état. On répara, entre autres, la toiture en 1905. Après la Première Guerre mondiale, un comité franco-américain se constitua pour participer à la restauration de l'église Saint-Étienne. Le 30 mai 1927, il a été célébré le premier office à la mémoire des combattants américains, morts pour la France. Cette cérémonie eut lieu en présence du maréchal Joffre, qui scella une plaque commémorative sur un des piliers de l'église, près de l'autel[71].
Le château
Article détaillé : Château de Brie-Comte-Robert.Le château de Brie-Comte-Robert fut construit à la fin du XIIe siècle[72], alors que Robert Ier de Dreux, frère du roi Louis VII, était seigneur de Brie. Des indices archéologiques, des éléments de décor et le choix de techniques de construction, font opter pour une architecture de cette période charnière.
Le château resta dans la famille de Dreux jusqu'en 1254, puis passa dans la famille de Châtillon. Par dots et héritages successifs, il échut à Marguerite d'Artois puis à sa fille Jeanne d'Évreux[73].
Jeanne d'Évreux, qui tenait la châtellenie de Brie-Comte-Robert par héritage, devint l'épouse du dernier roi capétien direct, Charles IV le Bel. À la mort de celui-ci (1328), elle bénéficia de confortables revenus (douaire royal assis sur de nombreux fiefs en Brie et en Champagne), qui lui permirent de consacrer des sommes importantes à l'entretien et à l'amélioration de ses possessions propres, dont Brie-Comte-Robert.
Elle fit faire d'importants travaux au château, comme l'attestent ses comptes conservés aux Archives nationales.
Le château devint une résidence de prestige où tous les grands seigneurs du royaume, notamment les ducs de Bourgogne, n'hésitèrent pas à séjourner. On y vit aussi, en 1349, le mariage de Philippe VI de Valois et de Blanche d'Évreux-Navarre, nièce de la reine Jeanne.
La dame de Brie fit, en particulier, aménager luxueusement la demeure seigneuriale située contre les courtines sud-ouest, sud-est et surtout nord-est. Elle fit construire une chapelle dédiée à saint Denis, accolée à la tour Saint-Jean, et dessiner de vastes jardins d'agrément. Jeanne d’Évreux mourut au château en 1371, à l'âge de 69 ans.
À la fin du XIVe siècle, le château revint au domaine royal, puis à la famille d'Orléans. La commune achète le château en 1803 et le revend dix ans plus tard. La municipalité finira par le racheter en 1923.
L'Hôtel-Dieu
Comme tous les hôtels-Dieu, c'était un lien de repos pour les marchands et voyageurs traversant la ville ; il a probablement été construit au XIIIe siècle par Robert II de Dreux. Le bâtiment perdit ses voûtes en 1831[74]. Un deuxième étage a été reconstruit en respectant la façade de style gothique.
Originellement, le lieu servit d'hôtellerie, fondé en 1208[75], pour accueillir pour une ou deux nuits les voyageurs et non de soigner les malades[76], puis en chapelle de Saint-Éloi[77],[78]. En 1840, le bâtiment est transformé en école de filles, mais dix en plus tard, en 1850, le bâtiment c'est vu transformé en une chapelle dédiée à sainte Justine[79] .
Il y a deux pierres tombales dans cette édifice, la première est celle d'Anthoinette du Tertre, elle fut sœur à l'hôtel-Dieu de Brie de 1515 à 1557 et la seconde est celle d'Agnès de Lozanne, elle fut aussi une sœur de 1557 à 1566[80]. Un deuxième Hôtel-Dieu ouvrit, il est situé dans l'actuel hôpital local de Brie-Comte-Robert. De nos jours, il est utilisé par l'association de lutte contre le cancer de Seine-et-Marne.
L'Hôtel-Dieu fondé par Robert II de Dreux fut de nouveau utilisé comme hôpital pendant la Première Guerre mondiale. Le bâtiment est utilisé comme salle d'exposition depuis 1995[81]. Il s'agrémente aussi petit jardin de type médiéval, où ont été plantées des herbes aromatiques et médicinales.
Parc François-Mitterrand
Le parc François-Mitterrand est un vaste parc qui est situé à cinq minutes du centre-ville, il se situe aussi juste derrière le lycée Blaise-Pascal.
Il possède une surface de 25 hectares de verdure, il possède un plan d'eau, un bois, un terrain de football et un terrain de pétanque. Il est un des lieux de promenade des habitants de Brie-Comte-Robert qui peuvent y pratiquer du VTT, jogging et des balades.
Tous les ans, pendant un week-end, la ville accueille le Festival européen, Les 24 heures du cerf-volant ; en 2008, le festival a présenté une édition spéciale North Shore Radical, pour découvrir le cerf-volant mythique américain !
Le programme du week-end est la présentation et les démonstrations des délégations étrangères, démonstrations des Teams, les combats de Rokkakus, des cerfs-volants indiens, et même un stand de fabrication de cerfs-volants pour les enfants ; il se termine par un lâcher de bonbons. Et encore plus[82]!
Chemin des Roses
Le chemin des Roses (autrefois chemin Vert) est un chemin de terre long de plus de 16 km et reliant la commune de Servon à celle de Yèbles, en passant par Brie-Comte-Robert, Grisy-Suisnes, Coubert, Solers et Soignolles-en-Brie. Il a été créé sur l'ancienne voie ferrée qui reliait la gare de la Bastille à Verneuil-l'Étang, la ligne de Vincennes. Le service destiné au voyageur s'est arrêté en 1953 et celui des marchandises fut arrêté en 1970[83].
Il fut inauguré en 1993[84] pour la section Brie-comte-Robert et Coubert. En septembre 2010, la liaison entre Servon et Yèbles est inaugurée[85]. Sur l'ensemble du chemin, on trouve plusieurs variétés d'arbres (chêne, mimosa, tilleul entre autres). Enfin, le chemin des Roses, exclusivement réservé aux piétons et aux cyclistes, offre un axe sécurisé de 16 kilomètres permettant de se déplacer aux abords de Brie sans utiliser la voiture (liaison douce).
La gare
La ville de Brie-Comte-Robert fut longtemps desservie par la ligne de Vincennes, qui reliait la gare de la Bastille à la gare de Verneuil-l'Étang.
Aujourd'hui, celle-ci a été reprise jusqu'à Boissy-Saint-Léger par le RER A, et la plate-forme qui supportait la ligne de Limeil-Brévannes à Brie-Comte-Robert a été partiellement reprise par la LGV Sud-Est. Lors de l'ouverture de cette ligne, on avait envisagé de créer une gare TGV à Brie-Comte-Robert, mais ce projet a été abandonné.
Actuellement la gare est désaffectée, l’ancienne gare de Brie-Comte-Robert fait l'objet d'un programme expérimental de restauration lié au développement durable et aux économies d'énergies[86]. Les travaux ont commencé en janvier 2009[87] et s'achèveront en 2010[88].
La gare de Brie-Comte-Robert était entourée des gares de Grisy-Suisnes et celle de Santeny - Servon.
Le couvent des Minimes
L'ancien couvent des Minimes est située dans le centre-ville de la commune plus précisément sur la place Stadtbergen et le boulevard des Bienfaites. Il possède le même plan qu'une église. (croix latine)
Le bâtiment fut remanié et reconverti en une maison bourgeoise. Une partie de l'édifice fut rachetée par la commune en 1960. Le premier étage de cette propriété fut transformé en salle d'exposition, de nos jours, une partie de l'édifice est habité et l'autre est à l'abandon. Dans l'ancien parc des Minimes fut construite en 1970 une salle des fêtes[89].
Celle-ci fut détruite dans un incendie criminel en 2003. De nos jours c'est un grand parking et l'entrée du jardin des Bienfaîtes qui sont sur l'emplacement de l'ancienne salle.
Le château de Vaudoy
Ce château était situé dans l'ancienne rue Corbeilloise (aujourd'hui, rue Paul-Savary), il comportait de grands jardins, un grand potager, le château et plusieurs maisons faisant partie des communs du château. Les jardins occupaient toute l'actuelle place des Fêtes[90].
Juste avant la Révolution, le château fut la résidence d'Anne de Balbi qui fut traitée d'émigrée le 4 mars 1793 par la municipalité de Brie-Comte-Robert.
Le château fut vendu comme bien d'émigré. Il fut ensuite démoli et le grand parc vendu en plusieurs parcelles. Des rues y furent construites. Dans l'actuelle rue Paul-Savary on peut encore voir les pilastres de briques qui montrent l'entrée des communs de l'ancien domaine. Sous l'actuelle place des Fêtes, on pourrait découvrir les caves et les fondations de l'ancien château de Vaudoy[91].
Santé
Brie-Comte-Robert possède deux hôtels-Dieu ; le premier, localisée dans le centre ville a été fondé au XIIIe siècle par Robert II de Dreux. Autrefois il était composé d'un vaste bâtiment intérieur où dès le Moyen Âge il logeait le personnel, et d'un bâtiment abritant la salle d'accueil des malades. Aujourd'hui ce bâtiment est une salle d'exposition.
Le deuxième est situé dans l'enceinte de l'hôpital local de Brie-Comte-Robert ; il a été fondé au XVIIe siècle et accueille aujourd'hui l'association de lutte contre le cancer de Seine-et-Marne ainsi qu'un centre médico-psychologique dépendant du centre hospitalier de Melun[92].
La municipalité possède un hôpital local, c'est un établissement public de santé, d’une capacité de 288 lits et places. Il est situé en centre ville dans un parc paysager de quatre hectares. Il accueille plus particulièrement les personnes âgées. Il y a aussi une maison de retraite avec une capacité de 185 résidents.
Cet hôpital regroupe trois types d’activité, l'hospitalisation en médecine, les soins infirmiers à domicile et l'hébergement des personnes âgées dépendantes.
La ville de Brie-Comte-Robert a aussi fait construire une Unité Alzheimer[93], qui ouvrira ses portes en 2010, et qui proposera un service de gériatrie complet pour l’hôpital local de Brie-Comte-Robert[94],[95].
Sports
Le Sporting Club Briard voit le jour le 17 février 1912[96]. Le club compte au total 26 sections sportives[97].
Les sports pratiqués sont les arts martiaux, l'athlétisme, le badminton, le basket-ball, le billard, la boxe, le cyclotourisme, la danse, le football, les galoches, la gymnastique sportive, la gymnastique volontaire, les loisirs aquatiques, la moto, la musculation, la natation, le patinage à roulettes, la pétanque, la plongée, le skateboard, le tennis, le tennis de table, le tir, le Laser game, le tir à l'arc, le volley-ball, le yoga et l'équitation.
La ville possède de nombreuses installations sportives : le stade Arthur Chaussy, le complexe Lucien Destal, sept gymnases et une piscine intercommunale.
La ville possède un club de football, faisant partie du Sporting Club Briard (SCB). Il existe depuis la création du SCB.
En juillet 2008 le club de Laser Game, Brie laser sport, a obtenu le titre de champion de France.
Le 6 juin 2009, une piste d'athlétisme est inaugurée au Stade Lucien Destal.
Communauté portugaise
Une communauté portugaise vit sur la commune de Brie-Comte-Robert[98]. La commune possède deux associations portugaises (Cantos de Portugal et Club des Portugais de Brie-Comte-Robert)[99], qui organise tout au long de l'année des fêtes portugaises.
Les messes sont parfois dites en portugais dans l'église Saint-Étienne. Chaque année, le 13 mai (o Treze de Maio), la ville de Brie-Comte-Robert rend un hommage à Notre-Dame de Fátima, une grande messe est célébré dans l'église Saint-Étienne, dite à la fois en français et en portugais, puis une procession (Procissão) est faite autour de l'église. Pour finir, le dernier rendez-vous est dans le parc du presbytère de l'église, où se réalise une fête avec un groupe de folklore portugais et un bal.
De par cette communauté portugaise et lusophone, deux établissements publics enseignent la langue portugaise, le collège Georges-Brassens et le lycée Blaise-Pascal [100].
Faits d'actualités
- Le 25 avril 1814, Marie-Louise d'Autriche et Napoléon II passent à Brie pour quitter la France[101].
- Le 5 décembre 1902, un arrêté municipal limite la vitesse des automobilistes à 8km/h en agglomération et à 12km/h sur le reste du territoire de Brie-Comte-Robert[102].
- Le 20 mai 1927, le maréchal Joffre rend mémoire aux combattants américains morts pour la France ; la plaque commémorative est posée à l'église.
- Dans les années 1980, l'équipe de l'émission de télévision Coco Boy créa un pastiche burlesque de Dallas intitulé Brie-Comte-Robert.
- Dans sa chanson Les temps sont durs, Thierry Hazard mentionne "Gilbert, mon cousin de Brie-Comte-Robert"
- Le 31 janvier 2008, une perquisition dans un restaurant asiatique situé dans la commune est réalisée pour tenter de retrouver les restes de la petite Estelle Mouzin, le 2 février 2009. L'affaire est classée, les ossements n'étant pas d'origine humaine mais animale.
Catastrophes naturelles
La ville de Brie-Comte-Robert est parfois frappée par des catastrophes naturelles. Les plus importantes sont les inondations et des mouvements de terrains. Les phénomènes les plus récents datent de 2005. Comme du 1er juillet 2005 au 30 septembre 2005, il y eu des mouvements de terrains dus à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Ces mouvements de terrains se sont aussi produits du 1er janvier au 31 mars 2005, du 1er juillet au 30 septembre 2003, 1er juillet 1997 au 31 août 1998, 1er octobre 1993 au 30 juin 1997, 1er janvier au 30 septembre 1993 et le 1er mai 1989 au 31 décembre 1992.
Mais il y eu aussi d'autres sinistres, comme les inondations et les coulées de boue. La plus récente date du 25 au 29 décembre 1999, lors de la tempête de 1999. Il y a eu aussi plusieurs catastrophes de ce type avant entre le 5 et le 7 août 1997, du 6 au 7 juillet 1987, le 17 juin 1986, du 8 au 10 avril 1983, du 8 au 31 décembre 1982[103]
Personnalités liées à la commune
- Eudes Rigaud, né à Brie-Comte-Robert
- Jean Nicot, qui introduisit le tabac en France, fut curé de Brie-Comte-Robert. Le seigneur de Villemain ne vivait pas parmi ses ouailles, mais possédait la cure de Brie et en percevait les revenus.
- Pierre Lacau (1873-1963) égyptologue né à Brie-Comte-Robert.
- Arthur Chaussy naît en 1880 dans le sud du département dans une famille de petits paysans.
Il mène un combat politique pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.
Il fut élu député de Seine-et-Marne, conseiller général et maire de Brie-Comte-Robert.
En 1940, il fut l’un des quatre-vingts parlementaires à refuser d’accorder les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Arthur Chaussy meurt en 1945 et repose depuis à Château-Landon. - Roger Lantenois, militaire français, compagnon de la Libération, puis directeur de Péchiney.
- Gabriel Gobin, décède à Brie en 1998
- Jeanne d'Évreux, dame de Brie-Comte-Robert, elle décède en 1371 à Brie
- Sergueï Vinogradski, décède en 1953 à Brie-Comte-Robert
- Clara Toussaint, décédée dans la commune, le 12 avril 1899.
- Anne Nompar de Caumont, vécut dans la commune.
- La famille Sanson, une lignée de bourreaux, et notamment Charles-Henri Sanson, s'installa à Brie-Comte-Robert dès 1754, dans une demeure encore appelée aujourd’hui « la maison du bourreau », située en bordure de l’actuelle RD319, à l’entrée de la commune.
Annexes
Galerie de photos
Bibliographie
- Syndicat d'initiative Brie-Comte-Robert, une ville à la campagne.
- Les Amis du Vieux Château, L'hôtel-Dieu de Brie-Comte-Robert, Histoire et Évolution, 1987
- Aristide Matthieu Guilbert et Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, 1848 (Disponible en entier sur Google Books)
- René-Charles Plancke, Brie-Comte-Robert et le val d'Yerres à la Belle Époque, 1993 (ISBN 2868491243)
- Jean Rousseau, Le Crime de la Rue des Halles, 1987 (ISBN INDISPO)
- Jean Savary, L'Église Saint-Étienne de Brie-Comte-Robert, 2005 (ISBN INDISPO)
- Jean Rousseau, Brie-Comte-Robert ; De l'Ancien Régime à 1871, 1985 (ASIN B0014N5T6C)
Sources, notes et références
- Ancienne capitale de la Brie Française, page visitée le 1er février 2009
- Les habitants de Brie sont les Briards, page visitée le 1er février 2009
- Plateau de la Brie et le méandre de l'Yerres, page visitée le 9 mai 2009.
- Distance entre Paris et Brie-Comte-Robert, page visitée le 1er février 2009.
- Liste des Seigneurs de Brie-Comte-Robert, page visitée le 1 février 2009
- [hhttp://sigr.iau-idf.fr/amfphp/services/visiaurif/scripts/lite.php?idx=847&layer=ficheCommunale&function=drawMos11_2003 Données d'occupation des sols des communes d'Île-de-France en 2003 sur le site du l'Iaurif.] Consulté le 06/09/2008.
- Les cours d'eau, Yerres et La Barbançonne : Annuaire municipal 2009
- Distance entre Brie et les communes de Melun et Créteil, page visitée le 11 juin 2009.
- Distance orthodromique entre Brie-Comte-Robert et Paris, page consultée le 11 juin 2009.
- Vestiges de remparts dans le centre-ville, page consultée le 2 juillet 2009.
- Brie-Comte-Robert et le val d'Yerres à la Belle Époque, 1993, page 311
- Aire d'accueil des gens du voyage, consultée le 15 février 2009
- Histoire de Villemeneux, page consultée le 14 juin 2009.
- Logements sociaux de Brie, page consultée le 25 septembre 2009.
- Site non officiel de la météo de Brie-Comte-Robert
- Station météorologique, Consulté le 1 février 2009
- Signification du blason de la commune, consultée le 6 février 2009
- Brie Comte Robert ; De l'Ancien Régime à 1871 ; page 135
- Zone du Midi de la Plaine du Bois à Brie-Comte-Robert, consultée le 7 février 2009
- Le Briard, n°155 ; Du fond de cette plaine, 25 siècles nous contemplent.
- Brie-Comte-Robert (77) – ZAC du Midi de la Plaine, visitée le 7 février 2009
- Histoire des villes de France, 1848, page 792
- Château à Braia, Consultée le 12 février 2009
- Jeanne d'Évreux se retire à Brie-Comte-Robert, consultée le 12 février 2009
- Jeanne d'Évreux décède à Brie-Comte-Robert (château), Visitée le 12 février 2009
- Histoire des villes de France, 1848, page 793
- Vente du château, consultée en 2008
- Brie Comte Robert ; De l'Ancien Régime à 1871 ; page 157
- Le Crime de la rue des Halles, 1987 (tout le livre)
- Gonflement du ballon
- Ballon N° 28 : « Ballon non dénommé No 3 ou le Piper No 2 »
- Brie-Comte-Robert et le val d'Yerres à la Belle Époque, 1993, page 95
- Histoire de Brie-Comte-Robert Consultée le 7 février 2009
- Le pourcentages d'étrangers à Brie, consultée le 14 février 2009
- Recensement partiels de Brie sur le site de l'INSEE. Consulté le 14/02/2009.
- Fiche démographique de Brie-Comte-Robert sur la base de données Cassini., consulté le 14/02/2009.
- Pyramide des âges à Brie-Comte-Robert en 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 07/03/2010.
- Pyramide des âges de Seine-et-Marne en 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 07/03/2010.
- Quelques exemples de nouvelles constructions dans la commune
- Le Briard n°148 ; Maison écologiques à Brie
- André Aubert Maire et conseiller général de Seine-et-Marne, Visitée le 14 février 2009
- Budget du conseil municipal en 2009, Consulté le 14/25/2009.
- Présentation du budget 2009 de Brie, Visitée le 14 février 2009
- Taux de taxes à Brie-Comte-Robert sur le site taxe.com Consulté le 14/02/2009.
- Liste des maires de Brie-Comte-Robert, Liste complète sur le site ; Visitée le 14/02/2009
- Groupe scolaire à Brie, consultée le 14 février 2009
- Lycée agricole de Brie, consultée le 14 février 2009
- Brie-Comte-Robert et le val d'Yerres à la Belle Époque, 1993, page 96
- Institution privée Sainte-Colombe, visitée le 14 février 2009
- [1], page visitée le 25 septembre 2009 Brie et ses jumelages
- Journal municipal, archive médiathèque de Brie Comte Robert. Années 1980
- Le Briard n°150 ; Les pôles de réussite économique Briards (toute la section Industrialisation)
- Fouilles à Brie, dans la nouvelle zone industrielle, visitée le 13 février 2008
- Réseau de Bus, consultée le 12 février 2009
- Réseau de bus à Brie, consultée le 6 février 2009
- Gare de Brie désaffectée et en projet, Visitée le 6 février 2009
- https://www.vous-et-la-ratp.net, puis recherche « Brie comte robert »
- https://www.vous-et-la-ratp.net/ligne/rer/A/suggestion/384,prolonger-rer-a-pour-desenclaver-le-sud-est-du-val-de-marne/
- partie 1 et partie 2. Plaquettes de présentation du projet « La Méridienne » :
- Routes de Brie, Consultée le 13 février 2009
- Le Briard n°143 ; salle de musique de Brie-Comte-Robert
- Cinéma de la Commune, visitée le 17 février 2009
- Ouverture du musée CIP, Consultée le 12 février 2009
- Pièces de monnaies dans le Château, visitée le 12 février 2009
- Revue archéologique de Picardie vol 13 1997, page 257 Récipients en grès pour l'emballage du beurre, voir
- Les céramiques retrouvées, Visitée le 12 février 2009
- À Brie-Comte-Robert, la salle des fêtes incendiée, consulté le 5 février 2009
- Le Briard n° 144 ; Le Safran... du projet à l'inauguration.
- Composition su Safran, Consultée le 15 février 2009
- Église Saint Étienne (eglisedebrie.org)
- L'église Saint-Étienne, Visitée le 6 février 2009
- Construction du Château de Brie, Consultée le 5 février 2009
- Les Amis du Vieux Châteaux, consultée en 2008
- L'Hôtel-Dieu de Brie-Comte-Robert, Histoire et Évolution, page 30
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- Sinistres à Brie, page consultée le 26 septembre 2009.
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