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Pour les articles homonymes, voir Gex (homonymie).
Gex
L'hôtel de ville de Gex est situé à côté de la place des Trois-Ormeaux et de la sous-préfecture
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ain Arrondissement Gex
(sous-préfecture)Canton Gex
(chef-lieu)Code commune 01173 Code postal 01170 Maire
Mandat en coursGérard Paoli
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du pays de Gex Site web http://www.gex.fr/ Démographie Population 9 694 hab. (2008[1]) Densité 303 hab./km² Gentilé Gexois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 532 m — maxi. 1 614 m Superficie 32,02 km2 Gex est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Gexois et les Gexoises [2]. Les habitants du pays de Gex sont appelés les Gessiens et les Gessiennes.
Sommaire
Géographie
Situation
Localisation
Capitale régionale du pays de Gex, proche de la Suisse, elle fait partie de l'aire urbaine de Genève et profite des activités lacustres de la ville romande, ainsi que de l'accroissement sans cesse plus important de la population.
Gex est située sur les contreforts orientaux du Massif du Jura, elle est notamment dominée à l'ouest par le Florimont, situé à l'avant des monts Jura. Elle est reliée au département du Jura par le col de la Faucille. C'est une « ville porte » du Parc naturel régional du Haut-Jura.
Gex se trouve sur la rivière du Journans, et possède plusieurs hameaux : La Faucille, Les Maladières, Pitegny et Tougin.
Climat
Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été.
Voies de communication et transports
Voies routières
Gex est traversé par la D1005 qui fût, avant son déclassement en 2006, la route nationale 5. Ce grand axe qui relie Dijon à Saint-Gingolph via Genève, descend du col de la Faucille et repart vers Ferney Voltaire. Son autre grand axe est la D984c, qui arrive de la direction de Bellegarde-sur-Valserine pour conduire à Divonne-les-bains.
Pistes cyclables
Transport ferroviaire
La ligne Collonges-Fort-l'Écluse - Divonne-les-Bains (frontière) desservait Gex mais est actuellement désaffectée. En mai 2009 est créée une association pour la promotion du rail dans le pays de Gex association pour la promotion du rail dans le pays de Gex le but est la réouverture de la ligne et son intégration dans le système RER Franco-Valdo-Genevois
Transports en commun
La ligne F des Transports publics genevois dessert la ville. Les horaires peuvent être consultés sur le site des TPG. Les arrêts situés sur la commune sont: Gex-ZAC, Gex-le-Turet, Gex-Poste, Vertes-Campagnes et Tougin-Hôpital. Un bus toutes les 20 minutes aux heures de pointe, et d'un bus toutes les 40 minutes à un bus toutes les heures en heures creuses.
La SNCF assure une desserte régulière grâce à la ligne de bus Divonne-Bellegarde avec une cadence quasi horaire. Cette ligne comporte deux arrêts, Gex-Centre et Gex Vertes Campagnes.
Transports aériens
L' aéroport de Genève Cointrin est à 15 km de Gex.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Logement
L'habitat gexois est constitué d'un tiers de maisons indvidiuelles et de deux tiers d'appartements, 90% sont des résidences principales[3].
Projets d'aménagements
Histoire
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de l'Ain.La commune de Gex porte des armes officielles D'azur à trois morailles d'or, liées d'argent l'une sur l'autre, au chef d'e même, chargé d'un lion issant de gueules[4], surmontées de la couronne de baron. Ces armoiries étaient initialement celles de la famille de Joinville, originaire de Champagne, apportées par Simon de Joinville devenu seigneur de Gex vers 1250 en épousant Lionette de Gex. Les armes originelles de Gex, qui ont coexisté avec celles des Joinville jusqu'au milieu du XIXe siècle étaient : Coupé d'argent et de gueules à un geai naturel couronné d'une couronne de côté d'or[5]. Le geai figurait par homonymie avec le nom de la commune qui s'écrivait Geai à l'époque. Certains historiens font enfin état d'un troisième blason à deux bars adossés des anciens sires de Gex.
Toponymie
Faits historiques
Gex fut habitée dès 1800 avant J.-C. Environ 220 ans avant l'ère chrétienne, Gex et ses environs furent adoptés par une horde de guerriers courageux, "les Gésates" (appelés ainsi parce qu'ils étaient armées d'un gaesium, sorte de lance en fer). La ville fut par la suite sous occupation romaine.
Au XIIIe siècle, les seigneurs de Joinville installent un châtelain et un juge dans la ville [6]. Le 7 novembre 1292 furent signées les franchises de Gex, qui permirent de définir des droits et devoirs aux citoyens. En 1343 Hugues de Joinville institue un couvent de Carmélites, qui avec l’église Saint-Georges était accolé aux remparts[6].
Le pays de Gex est envahi par les Bernois en 1536, qui créent un bailliage à Gex, dirigé par un bailli. En 1550 la ville était encerclée de murailles mais fut détruite en 1590 par les Savoyards, aidés des Espagnols. L’actuel hôtel de ville se trouve à l’emplacement de la porte de Bonmont ou de l’Horloge.
En 1601, le pays de Gex est annexé à la France sous Henri IV. Le Roi de France maintient le bailli, compétent pour l’administration, la police, les impôts, les affaires militaires et la justice. Sa fonction sera ensuite partagée entre un lieutenant civil et criminel (pour les affaires de justice) et un subdélégué de l’intendant de Bourgogne (pour l’administration)[6].
À partir de 1814, Gex devient une sous-préfecture. Le 20 novembre 1815 un traité entre la France et les puissances coalisées fixe, entre autres, les frontières définitives avec la Suisse (six communes ont été enlevées à l'arrondissement de Gex et rattachées au canton de Genève : Collex-Bossy, Meyrin, Vernier, Le Grand-Saconnex, Pregny-Chambésy et Versoix).
Au XVIIIe siècle, la ville dépasse les 2 000 habitants. Son développement continuera au XIXe siècle grâce à une activité agricole soutenue, avec des foires et des marchés. Un tramway existait[6].
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Gex voit le passage de Klaus Barbie nommé alors chef de la sécurité. Pendant quelques mois, il se sert de Gex comme base arrière pour mener une mission d'espionnage en Suisse. Gex est libéré par la 5ème DB arrivant de Provence.
À partir de 1952 Gex développe son tourisme d'hiver grâce à la station de Mijoux-La Faucille, accessible par le col de la Faucille. L’arrivée de nombreux travailleurs frontaliers et du CERN transforme la ville, provoquant avec la création de nouveaux quartiers. Un centre historique, avec des maisons des XVe et XVIe siècles, et une église, rénovée au XIXe siècle, ont été conservés.
Aujourd'hui, une partie importante de sa population est frontalière et travaille en Suisse, notamment dans le secteur tertiaire.
Village de Tougin
Dans les textes:
- en 1211 Castrum Tugenum;
- en 1236 Tougins;
- vers 1344 Cura de Thougin;
- en 1441 Apud Thougins;
- au XVIIIe siècle Tougen;
Siège d'une seigneurie sur laquelle se trouvait la maison forte de Tougins[7]. En 1558, Pierre de Livron en fait reconnaissance et décrit la réserve (domaine retenu du seigneur) comme: premièrement une maison haulte située à Thougin avec la grange et verdier joignans ensemble les chosaulx places et curtines d'icelle maison et grange, le chenevrier[8].
Politique et administration
Tendances politiques
Administration municipale
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de la commune[9]:
Groupe Président Effectif Statut Divers droite Gex demain Gérard Paoli 24 majorité Divers gauche Solidaires pour l'avenir Jacques Tirreford 3 opposition PS Humanisme Participation Henri Redier de la Villatte 2 opposition Liste des maires
Liste des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1693 Amed Emery Joseph Emery Fils du précédent Joseph Marie Balleydier Camille Vincent Balleydier Fils du précédent 1744 Joseph Philibert Fabry 1744 1747 Louis Gaspard Fabry Fils du précédent 1747 1780 Jean-Louis Girod Beau-fils du précédent ... ... 1855 1861 Charles Harent Architecte ... ... 1866 1870 Charles Harent Architecte ... ... mai 1945 mars 1976 Marius Cadoz mars 1976 mars 1983 M. André Ancien percepteur mars 1983 juin 1995 Michel Nicod Professeur de collège juin 1995 réélu mars 2008 Gérard Paoli[10] DVD Ancien pharmacien Toutes les données ne sont pas encore connues. - Joseph Marie Balleydier, né le 23 décembre 1727 à Cruseilles, mort le 13 octobre 1794 à Gex, homme d'affaires de Voltaire, procureur au bailliage de Gex, procureur d'office de la seigneurie de Ferney et syndic de l'Hôtel de Ville de Gex.
- Camille Vincent Balleydier, fils du précédent, né le 7 octobre 1766 à Gex, procureur du Roi à Nantua, président du tribunal civil de Nantua et maire de Gex.
- Louis Gaspard Fabry (1720-1791), subdélégué de l’intendant de Bourgogne sous l’Ancien Régime, puis premier syndic du Tiers-État, chevalier de Saint-Michel et enfin maire de Gex, jusqu'en 1780 où lui succède son gendre Jean-Louis Girod. À un visiteur, Voltaire le décrit comme s’étant illustré « dans l’art de… » puis il allongea les doigts pour les recourber plusieurs fois.
Instances judiciaires et administratives
Gex a été un tribunal de première instance, cette juridication est maintenant située à Nantua. Gex comprenait aussi une prison. La prison a été fermée en 1926, bien qu'elle est resservi pendant et un peu après la Seconde Guerre Mondiale.
Politique environnementale
Jumelage
Population et société
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Gex compte 9 505 habitants (soit une augmentation de 22 % par rapport à 1999). La commune occupe le 985e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 152e en 1999, et le 5e au niveau départemental sur 418 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Gex depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 9 505 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 21,4 %, 30 à 44 ans = 27,3 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 11,4 %) ;
- 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 21,3 %, 30 à 44 ans = 25,5 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 14,1 %).
Enseignement
L'enseignement public à Gex est organisé par des groupes scolaires abritant des maternelles et des primaires, un collège public et un collège privee, plus un lycee prive.
Manifestations culturelles et festivités
La Fête de l'Oiseau, dont l'origine remonte au Moyen-Âge, se déroule pendant le dimanche de la Trinité[16] (mois de mai ou de juin).
Santé
Le centre hospitalier du pays de Gex est situé à Gex. C'est un établissement public de 297 places[17] de type Hôpital local.
Sports
Médias
Personnalités liées à la commune
(par ordre chronologique de naissance)
- Jacques-André Émery (Gex 1732 - Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine 1811) : prêtre, supérieur de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice (1782) ; pendant la Révolution, il prit la tête des prêtres réfractaires, puis défendit les droits du pape contre Napoléon Ier.
- Jean-Louis Girod de l'Ain [Jean-Louis Girod] (Cessy, Ain 1753 - Versoix, Suisse 1839) : magistrat et homme politique ; fut, entre autres, juge au bailliage de Gex, maire de Gex (1780-1791) et député de l'Ain (1796).
- Francis Blanchard (Paris 1916 - Morges, Suisse 2009), directeur général du BIT (Organisation internationale du travail) de 1974 à 1989, demeurait à Gex, dont il fut élu maire-adjoint en 1995 et où il a été inhumé.
- Georges Charpak (Dabrowica, Pologne 1924 - Paris 2010), prix Nobel de physique 1992, a vécu 14 ans à Gex, de la fin des années 1970 au début des années 1990, alors qu'il menait ses travaux au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire); le collège de la ville porte son nom.
Économie
Sciences et techniques
Le Centre Européen de Recherche Nucléaire (CERN) et son LHC sont installés dans la région.
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
L'économie gessienne est fortement influencée par celle de la Suisse voisine (Genève et canton de Vaud), où de nombreux frontaliers et fonctionnaires internationaux ont un emploi leur donnant un pouvoir d'achat trois à quatre fois supérieur aux autochtones.
Entreprises de l'agglomération
Commerce
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Monuments laïques
- Une fontaine du XVIIIe siècle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1929[18].
- Un lavoir du XVIIe siècle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1929[19].
- Hôtel de ville de 1869.
- Ruines du château médiéval de Florimont.
- Vestiges du château des sires de Gex.
Monuments religieux
Patrimoine naturel
- Le col de la Faucille (site classé).
- Sites du Pailly et de Montrond (tous deux inscrits), table d'orientation.
- Parc naturel régional du Haut-Jura.
Gastronomie
Patrimoine culturel
- Le musée des sapeurs pompiers.
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Gex sur le site de l'Insee
- Gentilé de la commune, sur habitants.fr
- http://www.monimmobilier.com/statistiques-616.htm
- Victor Adolphe Malte-Brun, "La France illustrée", 1855
- Pierre Augustin Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, "Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial", 1844
- Panneaux d’informations historiques, place de la mairie.
- XIIe au début du XVIe, Editions Picard, 2007 (ISBN 978-2-7084-0770-1), p. 83. Élisabeth Sirot, Noble et forte maison - L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du
- Archives départementales de Côte-d'Or, B 1221;f° 552v et 553rv.
- http://www.linternaute.com/ville/ville/elections-municipales/16533/gex.shtml
- Liste des maires de l'Ain au 16 avril 2008 sur le site internet de la préfecture de l'Ain [PDF]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 3 novembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Évolution et structure de la population à Gex en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population de l'Ain en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- http://www.ville-gex.fr/index.php?rubrique=29
- http://etablissements.hopital.fr/annuaire_structure.php?id=15
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00116406 » sur www.culture.gouv.fr.
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00116407 » sur www.culture.gouv.fr.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
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- Commune du Pays de Gex
- Villes et villages fleuris de l'Ain
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