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Sisteron
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton Sisteron
(chef-lieu)Code commune 04209 Code postal 04200 Maire
Mandat en coursDaniel Spagnou
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais Démographie Population 7 288 hab. (2007) Densité 145 hab./km² Gentilé Sisteronais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 448 m — maxi. 1 145 m Superficie 50,25 km2 Sisteron est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Sisteronais[1].
Le nom de Sisteron se prononce [sistəʀɔ̃] avec un [ə] prononcé comme dans « venir ».
Sommaire
Géographie et généralités
Sisteron se situe à 485 m d'altitude, sur les rives de la Durance, à 45 km de Forcalquier, à 133 km de Marseille, à 145 km de Grenoble et à 180 km de Nice.
La ville occupe une position privilégiée, proche du confluent du Buëch et de la Durance, à l’endroit où cette dernière franchit la cluse de la Baume, sur un site facile à fortifier. Le site de Sisteron est un site-pont, le seul où un pont subsista de façon durable sur la Durance, de l’Antiquité au XIXe siècle.
Surnommée « la Porte de la Provence », elle confine au Dauphiné. Elle possède de nombreux monuments dont sa citadelle, face au rocher de la Baume dont les strates sont presque verticales, une cathédrale du XIIe siècle, Notre-Dame des Pommiers, cinq tours, plusieurs chapelles et les vestiges d'anciens couvents. C'est une ville qui accueille de nombreux touristes attirés par son climat méditerranéen, avec une moyenne annuelle de 300 jours de soleil, son patrimoine riche et varié, son plan d'eau ou son aérodrome.
Transports
La commune est dotée d'une gare ferroviaire desservie par les TER de la relation Marseille - Briançon, ainsi que d'une gare routière.
Traversée par la départementale 4085 (route Napoléon), Sisteron est aussi desservie par l'A51 (tronçon Marseille-Gap), avec deux gares de péages (Sisteron nord et Sisteron sud).
Un tunnel, ouvert à la circulation en 1957, a été percé sous la butte portant la citadelle. Tout en facilitant la traversée de cette ville de passage, il a permis de préserver tout son cachet ancien.
Communes voisines
Climat
Relevé météorologique de la région de Sisteron mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 0 0,5 3 5,4 9,1 12,7 15,4 15,3 12 8,2 3,7 1,1 7,2 Température moyenne (°C) 4,3 5,7 8,7 11,2 15,3 19,2 22,4 22,1 18 13,4 8,2 5,2 12,8 Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,9 14,4 16,9 21,4 25,7 29,3 28,9 24 18,5 12,6 9,3 18,4 Précipitations (mm) 26,9 24,3 23,8 44 40 27,9 20,9 32,7 45,9 53,5 52,4 30,7 423 Source : Relevé météo de Sisteron[2]Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 26.98.6024.310.90.523.814.434416.95.44021.49.127.925.712.720.929.315.432.728.915.345.9241253.518.58.252.412.63.730.79.31.1Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Histoire
Toponymie
Dans l’Antiquité, le nom de la ville est Segusterone ou Segusteronem ; il devient civitas Segesteriorum, puis Segisterico en 739 ; on trouve in comitatu... Sistericense au début du VIIIe siècle[3]. En provençal on écrit Sisteroun et prononce [sisteˈɾuⁿ].
Ce nom du village fait l’objet d’interprétations différentes :
- selon Charles Rostaing, il est construit sur la racine *Seg, désignant une colline[4] ;
- selon Ernest Nègre, il est construit avec le gaulois Sego-, fort, suivie d’un comparatif, ce qui lui donne le sens de plus fort (sans que cette interprétation soit assurée)[5]. Xavier Delamarre[6] qui compare avec les nombreux toponymes en Sego- (Sigonce, Suin, etc.) suit cette interprètation avec sego-, force, victoire (cf. vieil irlandais seg, force, vigueur).
La commune a longtemps été surnommée Rouocha Enchabanaïa, la roche embrumée[7]. Sur tout le territoire de la commune ont été faites de nombreuses découvertes archéologiques datant de la Préhistoire et de l’Antiquité.
Antiquité
La ville, appartenant probablement au peuple gaulois des Sogiontii[8], dépendant des Voconces, tire depuis toujours son importance de la traversée de la Durance : les Romains font passer la voie domitienne (Via Domitia) qui reliait l'Italie à l'Espagne par le col du Montgenèvre à Sisteron.
Un tombeau monumental de la fin du Ier siècle a été découvert en 1946, lors de la reconstruction de la ville, orné de sculptures (masques des quatre vents, statue d’une muse en marbre, et urnes funéraires)[9].
La ville est élevée au rang de civitas de la province des Alpes-Maritimes entre le IIe siècle et la fin du IVe siècle[8] et devient siège du diocèse de Sisteron au VIe siècle.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, la ville est une place forte des comtes de Forcalquier au XIe siècle, puis propriété des comtes de Provence, elle est pour ces derniers la frontière du nord. Elle reste cependant un lieu de passage important sur la Durance : c’est ainsi à Sisteron que l’on signale les premiers Roms en France, en 1425.
C'est à Sisteron, au couvent des cordeliers, que Raimond-Bérenger V, comte de Provence, signe au XIIIe siècle le testament par lequel il attribue le comté de Provence à l'une de ses quatre filles, Béatrice, future femme de Charles d'Anjou, frère de saint Louis. De là datent les droits des rois de France sur la Provence[10].
La charte communale, attribuée à une date inconnue, est confirmée par les comtes en 1212[11].
Les frères pontifes possédaient une maison à Sisteron, et se chargeaient de l’entretien du pont sur le Buëch[12]. Après le milieu du XIIe siècle, les frères pontifes de Sisteron demandent leur rattachement aux Templiers, et leur maison passe sous la dépendance d’une commanderie[13]. Les comtes de Provence, puis ceux de Forcalquier, envisagèrent un temps de leur confier la garde du château[14].
La communauté de La Baume, qui comptait 35 feux au dénombrement de 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par la commune de Sisteron au XVe siècle[11].
Léguée en 1483 à Louis XI, la Provence rejoint le royaume de France.
Temps modernes
De 1562 à 1594 les guerres de religion voient les protestants et les catholiques se disputer la ville et sa forteresse. La ville est assiégée par les catholiques de Sommerive, lieutenant général du roi, en 1562[15], défendue par son père le comte de Tende, Paulon de Mauvans et 5000 hommes. Les chefs protestants s’enfuient de nuit, et la ville est prise le 6 septembre : la garnison est massacrée et les protestants expulsés[16] : ils se réfugient à Lyon. Après l’édit de pacification d’Amboise (mars 1563), ils sont reconduits sous escorte armée[17] par le comte de Tende, gouverneur de Provence, et Paulon de Mauvans, capitaine protestant.
En 1567, la ville est à nouveau assiégée et prise, par les protestants, qui la rendent peu après aux catholiques[16].
Au printemps 1585, les Ligueurs tentent un coup de main contre la ville, sans succès[18].
C'est alors que Jehan Sarrazin est chargé de renforcer la place, et construit la citadelle actuelle de 1589 à 1612[11]. La Réforme avait connu un certain succès à Sisteron, et malgré les guerres de religion, une communauté protestante s’était maintenue. Au XVIIe siècle, elle continue de célébrer le culte dans son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais les pressions de toutes sortes, venues du Parlement et de l’évêque, entraînèrent sa disparition avant le début du règne personnel de Louis XIV (1660)[19].
Sur l'ordre de Richelieu, le prince Jean Casimir de Pologne est accusé de complot contre la France et est enfermé en 1639 dans le donjon de la citadelle.
La ville est le siège d’une viguerie jusqu’à la Révolution[20].
Un important moulin à papier est construit en 1638, sur le Jabron ; modernisé plusieurs fois, il est doté d’une haute cheminée de briques au XIXe siècle et fonctionne jusqu’après la Seconde Guerre mondiale[21]. À la fin du XVIIIe siècle, Pierre Claude Nicollas construit ce qui aurait pu être un important établissement industriel, la papeterie de Servoules : le bâtiment fait 120 m de long sur 30 de large, et bénéficie des techniques les plus en pointe. Mais, ouvert en 1788, il fait faillite et ferme ses portes en 1802[22].
Révolution française
Alors que des émeutes avaient éclaté en mars 1789 à Sisteron, la nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France, par peur du complot des aristocrates désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur son passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d’armes, l’organisation de milices et des violences anti-nobiliaires. Cette Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Sisteron et sa région le 30 juillet 1789 avant de se propager vers Digne[23].
L’évêché est supprimé en 1790. La création d’une société patriotique est proposée en avril 1791, puis rapidement dissoute sur l’intervention des réactionnaires (22 mai)[24], avant d’être recréée un an plus tard[25]. Des émeutes sont provoquées par les royalistes le 17 mai 1792[26]. Cependant, une part importante de la population soutient la Révolution : il y avait 137 adhérents à la Société révolutionnaire en 1793[27] (affiliée au club des Jacobins de Paris le 10 octobre 1794[28]) et un cercle d’opposition, Deus probidebit. Environ 40 % de la population masculine fréquente la société populaire[29].
En 1792-1793, la section de Sisteron est contrôlée par les fédéralistes. En relations avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu’à leur proscription le 31 mai 1793 et l’écrasement de l’insurrection fédéraliste en juillet[30].
Le 5 frimaire an III, la société patriotique est épurée par le représentant en mission Gauthier[31].
De 1790 à 1800, la ville est le siège du District de Sisteron.
XIXe siècle
En 1884, la commune est touchée par une épidémie de choléra : elle cause 18 morts du 23 août au 5 septembre[32].
La citadelle est déclassée en 1889[33].
XXe siècle
Le 15 août 1944, premier jour du Débarquement de Provence, les B-26 Marauder français et des forteresses volantes américaines du 42th Bomber Wing tentent de couper le pont ferroviaire et les ponts routiers qui enjambent le Buëch et la Durance. La météo n'est pas très favorable. Les accès sont atteints, mais les ponts ne sont pas détruits. Le Wing de l’USAAF, forcé à une manœuvre d'évitement après son premier passage, se libère des bombes non larguées et plusieurs tombent sur la ville. Le 17 août, une formation de B-26 français revient sur les lieux et réussit cette fois à détruire les objectifs. Le résultat de ces bombardements alliés : une grande partie de la ville fut détruite et la citadelle gravement endommagée, cent personnes tuées et deux cent blessées. La ville est libérée deux jours plus tard par la Task force Butler.
Symboles
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
De gueules, à un grand S couronné, accompagné de deux fleurs de lis posées une à chaque flanc, et en pointe de deux annelets, tous d'or[34]Voir ici une autre représentation du blason de Sisteron
Devise
Tuta montibus et fluviis (Protégée par les montagnes et les fleuves)[35]
Économie
Agriculture
L'élevage ovin aux alentours de Sisteron est distingué par le Label rouge Agneau de Sisteron[36].
Industrie
- Au nord de la ville se situe une usine de production pharmaceutique de Sanofi-Aventis.
- L'usine hydroélectrique et le barrage de St-Lazare sont une partie des aménagements fait sur la Durance par EDF.
- La ville possède un aérodrome géré par la Chambre de commerce et d'industrie des Alpes de Haute-Provence sur la commune de Vaumeilh.
Tourisme
Important lieu de passage entre le bassin méditerranéen et les Alpes, Sisteron a une activité touristique principalement estivale. La présence d'un plan d'eau sur les bord de la Durance renforce son attrait.
Gastronomie
Administration
Municipalité
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1789 Joseph Latil député aux États généraux de 1789 1805 1823 Jean Joseph de Gombert 1900 1924 Félix Thélène Conseiller général mars 1924 mars 1941 Emile Paret SFIO Conseiller général mars 1944 mai 1956 Emile Paret SFIO mai 1956 mars 1977 Elie Fauque SFIO puis PS Conseiller général mars 1977 mars 1979 Pierre Lanza PS mars 1979 mars 1983 André Roman PS mars 1983 réélu en 2008 Daniel Spagnou[37] RPR puis UMP Député des Alpes-de-Haute-Provence; ancien conseiller général et régional Daniel Spagnou est un élu RPR[38].
Conseil municipal
Conseil municipal de Sisteron (mandature 2008-2014)[39] Liste Tendance Président Effectif Statut « Union pour faire gagner Sisteron » UMP Daniel Spagnou 24 Majorité « Bougeons la ville ensemble » DVG Jean-Louis Clément 5 Opposition Enseignement
La commune est dotée de neuf établissements d’enseignement :
- huit écoles, cinq primaires et trois maternelles[40] ;
- le collège et lycée polyvalent Paul-Arène[41],[42].
La ville est également siège de deux circonscriptions d’enseignement, Sisteron (jusqu’à la vallée de l’Ubaye) et Sisteron-Sud.
Politique environnementale
Sisteron est classé trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Jumelages
Sisteron est jumelée à trois villes d'Europe :
Démographie
Courbe d'évolution démographique de Sisteron depuis 1716
Superficie et population
La ville de Sisteron a une superficie de 50,25 km2 et une population de 7 288 habitants.
Rang Population Superficie Densité France 1363e 1041e 5666e Provence-Alpes-Côte-d'Azur 114e 151e 230e Alpes-de-Haute-Provence 3e 31e 8e Arrondissement de Forcalquier 2e 5e 5e Canton de Sisteron 1e 1e 1e Santé
Il existe à Sisteron un hôpital dépendant du centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud dont le siège est à Gap[47].
Concours des villes et villages fleuris
La commune est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[48]
Culture
Institutions culturelles
- La bibliothèque municipale
- Le musée municipal Terre et Temps
- L'écomusée du pays de Sisteron
Les Nuits de la citadelle
Le festival les Nuits de la Citadelle est l'événement important du paysage culturel sisteronais. Depuis plus de cinquante ans, le théâtre de verdure de la Citadelle accueille des spectacles de théâtre, danse ou musique.
Architecture militaire
La citadelle de Sisteron, classée monument historique[49] est l'œuvre d'un précurseur de Vauban, Jean Érrard, ingénieur d’Henri IV. De sa position élevée on découvre un superbe panorama sur la ville et la vallée de la Durance. La tour de l'Horloge servit de prison. La vue plonge sur la ville basse et se porte, au Nord, jusqu'aux montagnes de Laup et d'Aujour qui ferment le bassin de Laragne.
Sauvées de la destruction par Prosper Mérimée, cinq tours subsistent de l'enceinte construite en 1372-1373, arrondies vers l’extérieur et ouvertes face intérieur de la ville[50], avec des portions de muraille, éléments classés monuments historiques[51]. Ces cinq tours portent chacune un nom :
- "La tour du Fort" au pied de la Citadelle.
- "La tour des Gents d’Arme" à proximité de la Poste , la seule ayant été habitée et possédant un toit.
- "La tour de La Médisance" à proximité de la Cathédrale, qui a conservé l'escalier intérieur qui donnait accès aux galeries de bois (hourds) prenant appui sur les corbeaux qui les couronnent et les brodent aujourd'hui.
- "la tour Notre-Dame"
- "La tour de la porte Sauve" car cette tour juxtaposait la porte par laquelle s’enfuirent 1 millier de protestants en 1591.
Architecture civile
La vieille ville compte plusieurs vieilles maisons[52] :
- rue Mercerie, une maison aux baies géminées et dotée d’arches brisées, et dont les chapiteaux sont sculptés de motifs végétaux (XIVe siècle) ; quelques-uns de ces éléments sont inscrits[53] ;
- hôtel de la Baume, reconstruit en 1946, conserve du début du XIVe une baie géminée et un chapiteau ;
- quelques maisons des XVe et XVIe siècles rue de la Pousterle ;
- rue Droite, une maison du début du XVIIe à la belle porte sculptée.
L’hôpital remonte à la création de l’hospice de charité en 1705 par Guillaume de Saint-Donat. Agrandi plusieurs fois, ses façades ont été refaites et ne présentent plus d’éléments d’origine[54]. Ses façades et ses toitures sont néanmoins inscrites[55].
Deux bâtiments témoignent de la prospérité de la Belle Époque :
- la caisse d’Épargne : l’avant-corps est orné d’un fronton brisé à ailerons brisés, entre lesquels est placé le blason de la ville. Il est surmonté d’une couronne et de cornes d'abondance ;
- l’immeuble Civatte, Place du Général de Gaulle,comporte de nombreux détails ornementaux soignés : moulures, sculptures, ferronnerie[56].
Le pont de la Baume est long de 40 m, et large de 6 ; il repose sur une arche de 28 m de portée. Sa dernière reconstruction date de 1945, après que le précédent a été détruit par les bombardements alliés[57]. Ce pont précédent datait de 1365[57],[58] (réparé en 1501[58], arche reconstruite en 1882), et remplaçait un pont plus ancien dont des traces subsistent[57],[58].
Le pont sur le Buëch, proche du confluent avec la Durance, date de 1727. Il est élargi en 1865 par des arcs en cornes de vaches sur les avant et arrière-becs, puis en 1975 par une dalle posée en encorbellement. Il repose sur trois arches en plein cintre, de 22,8, 12 et 12 m, pour une longueur totale de 56 m, une largeur de 4,3 m à l’origine, 7,4 m en 1865 et 9 m actuellement. Ce pont remplace un ancien pont construit en 1202, et réparé en 1399[59].
Le château de la Cazette, à proximité de ce pont, au plan en U, date de la fin du XVIIe, et succède à un ancien rendez-vous de chasse[60]. Tout autour de la ville, on trouve d’autres résidences seigneuriales :
- le château de Sainte-Euphémie (XVIIe) ;
- le château de Beaulieu ;
- le château de Servoules ;
- le château de Haute-Rive ;
- le château de Sainte-Ursule ;
- d’autres châteaux à Valernes, Noyers-sur-Jabron et Valbelle[61].
Art religieux
Les ruines de l'ancienne chapelle (XIIIe siècle), dans la partie la plus ancienne de la citadelle, détruite par le bombardement allié du 15 août 1944 (jour du débarquement de Provence), sont encore visibles.
Place Général de Gaulle, l’église Notre-Dame des Pommiers, ancienne cathédrale, qui se rattache à l’art roman provençal, est remarquable pour son beau vaisseau très sombre, dépourvu de transept. Comme c’est fréquent dans les édifices provençaux, une coupole sur trompes s'élève à l'entrée du chœur. C’est un édifice classé monument historique[62]
Outre son ancienne cathédrale, Sisteron conserve plusieurs chapelles sur sa commune, ainsi que les vestiges d'anciens couvents désaffectés sous la Révolution.
Chapelles (servant au culte ou ayant une autre fonction) :
- chapelle Saint-Marcel, à la Baume, dont les parties les plus anciennes datent du XIIe siècle, classée monument historique[63] ;
- chapelle Saint-Domnin (XIIIe siècle) : la nef est voûtée en berceau, le chœur voûté d’arêtes, avec une travée romane qui ouvre dans le chœur, à gauche (ce dernier élément est plus ancien, et date de la fin du XIe ou du XIIe siècle)[64] ;
- chapelle de l'ancien hospice de la Charité, dont le chœur est orné de fausses ogives, à but décoratif (1713-1720[65]) et de boiseries fin XVIIe ou début XVIIIe siècles, finement et richement sculptées[66] ;
- chapelle de l'ancienne résidence des évêques de Sisteron (occupée actuellement par deux commerces).
Vestiges d'anciens couvents (les éléments subsistant sont mentionnés entre parenthèses) :
- couvent des Clarisses (ou abbaye Sainte-Claire) (chapelle toujours liée au culte) ;
- couvent des cordeliers : il n’en reste que le chevet plat du chœur, percé de trois hautes baies, une travée voûtée d’ogives, et deux arches ogivales, intégrés dans divers bâtiments (XIIIe et XIVe siècles[67]) ;
- Place Général de Gaullle : couvent de la Visitation (ou des visitandines) : il reste la chapelle du XVIIe siècle[65] abritant le musée Terre et Temps et anciens bâtiments conventuels reconvertis en maison de retraite. Ce bâtiment en U, à deux étages, est construit derrière la cathédrale en 1631 ; il possède un cloître entouré d’arcades[68]. L’ensemble est un monument historique inscrit[69] ;
- couvent des capucins (rares vestiges) ;
- couvent des ursulines (maison d'habitation) ;
- couvent des missionnaires de la Croix (abritant l'école de musique).
Couvent des dominicains
Rue du Couvent : du couvent des Dominicains, il reste l’église et les vestiges du cloître servant de cadre au festival des Nuits de la Citadelle. Fondé par la comtesse de Provence Béatrix de Savoie, sa première pierre est posée en décembre 1248 et la première messe dite en 1252. L’église est en très mauvais état après le siège de Sisteron par Sommerive, mais le service reprend en 1581, avant que l’église soit complètement réparée en 1684[70]. Un bas-côté de deux travées est ajouté à la fin XVIIe siècle. D’importantes réparations ont eu lieu dans les années 1960[71].
L’église, monument classé[72], est l’une des plus grandes églises gothiques du département, construite au XIIIe siècle[70] : elle mesurait 15,5 m de large pour 45 ou 47 m de long. La nef, longue de 36 m et placée entre deux bas-côtés, débouchait dans le chœur long de 11 m[73]. Actuellement, seuls subsistent le chœur, la dernière travée de la nef, deux travées du bas-côté nord, la façade occidentale et une partie des murs, ainsi que le clocher, de style roman[71].
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Chœur de l'église -
Mur gouttereau et clocher -
Enfeux dans l'ancien cloître
Musée
Un musée archéologique a été fondé en 1949[74]. Le musée Terre et temps possède une collection de cadrans solaires de poche, dont certains appartenaient à des bergers[75].
Urbanisme
Une particularité architecturale de Sisteron est de regrouper plusieurs andrones, passages étroits et couverts[76].
Personnalités liées à la ville
- Albertet de Sisteron, (1194-1221) troubadour natif de Gap et mort à Sisteron.
- Jean-Baptiste d'Ornano (1581-1626), maréchal de France, gouverneur de Gaston d'Orléans (frère de Louis XIII) eut une vie politique assez agitée et mourut très probablement empoisonné alors qu'il était emprisonné au donjon de Vincennes. Il était le fils du maréchal Alphonse d'Ornano et petit-fils du fameux capitaine corse San-Piétro. Lors de la naissance de son fils, Jean-Baptiste, le colonel Alphonse d'Ornano tenait garnison au château de Sisteron.
- Jean Charles François de Burle (1746-1823), député aux États généraux de 1789
- Joseph Latil (1752-1817), député aux États généraux de 1789
- Joseph Philippe François Deleuze (1753-1835), naturaliste, il fut le créateur du Muséum royal de Paris (qui devint, par la suite, le Muséum d'histoire naturelle) et dont il écrivit l'histoire. Il écrivit plusieurs ouvrages sur le magnétisme animal et la philosophie.
- Claude Louis Réguis (1755-1832), de multiples fois député de 1792 à 1815
- Jean Antoine Pierre Mévolhon (1757-1836), député aux États généraux de 1789
- Joseph François Mieulle (1769-1849), député au Conseil des Cinq-Cents, puis de 1820 à 1827.
- Joseph Breissand (2 avril 1770 - Sisteron † 2 décembre 1813 - à la suite de ses blessures reçues à Dantzig), militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
- Jean Aimé Édouard de Laplane (1774-1870), membre de l'Institut et de plusieurs Sociétés savantes françaises et étrangères, écrivit plusieurs ouvrages sur la société et l'époque, ainsi que l’"Histoire de Sisteron", de l'époque romaine à la Révolution.
- Émile Roux-Parassac, né à Sisteron le 23 avril 1874 et décédé à Bagneux (Hauts-de-Seine), le 6 août 1940, écrivain, poète, romancier, auteur de pièces de théâtre. Surnommé le barde alpin.
- Louis-Antoine Jullien (1812-1860) fut un chef d'orchestre (et compositeur de musique de danse) parmi les plus médiatiques, excentriques et populaires des années 1840. La première biographie le concernant (Louis Jullien, musique, spectacle et folie au XIXe siècle), écrite par Michel Faul, est parue en 2006[77].
- Paul Arène (1843-1896), poète et écrivain provençal, auteur de Jean des Figues et de La Chèvre d'or est né à Sisteron et mort à Antibes. Il repose au cimetière de Sisteron, dans le tombeau familial, entre un amandier et un olivier.
- Les recueils les plus connus sont :
- Contes de Paris et de Provence, Le midi bouge, Au bon soleil, Paris ingénu, Vingt jours en Tunisie, Contes de Noël, Les ogresses, Friquettes et Friquets, La veine d'argile, Vers la calanque, La Gueuse parfumée (dans cet ouvrage, on trouve son roman autobiographique Jean des Figues), Domnine, La chêvre d'or.
- Il écrivit aussi, en collaboration avec Alphonse Daudet, une partie des Lettres de mon moulin et un opéra comique, Le char.
- Grand ami de Frédéric Mistral, félibre de la première heure, ses poésies provençales lui valurent la « Cigale d'or ». Malheureusement éparpillées dans diverses revues (l'Armana prouvençau, l'Aïoli, la Revue Félibréenne, la Cigale, la Farandole, le Viro-Souléou, le Mois Cigalier, etc.), elles n'ont jamais été rassemblées, à part Li Souléiado.
- Gustave Tardieu (1851-1932), pharmacien, physicien, géologue, archéologue et historiographe local, se passionna pour l'étude géologique, géographique et historique de la région sur laquelle il écrivit plusieurs ouvrages.
Voir aussi
Articles connexes
- Huile d'olive de Provence AOC
- Agneau de Sisteron
- Liste des évêques de Sisteron
- Gare de Sisteron
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
Lire
Les pages 458 à 476 de la Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence sont consacrées à Sisteron. Voir Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
- Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 118-119
- Vauban en Haute-Provence (Colmars-les-Alpes, Entrevaux, Saint-Vincent-les-Forts, Seyne-les-Alpes, Sistéron), Dignes, Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, 1984, 56 p.
Annales de Haute-Provence, Bulletin n°296. Sistéron : pp. 47 à 52
Notes
- dictionnaires Larousse et Petit Robert
- (fr) Relevé météo de Sisteron, MSN Météo
- Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 459
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 249-250
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, § 2420
- Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003.
- ISBN 2-906162-73-6, p 24 Irène Magnaudeix, Pierres assisses, pierres mouvantes : Usages et représentations de la pierre par les habitants du Haut-Vançon, Mane, Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2004.
- Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p 459
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 29
- Une plaque commémorative de cet événement est fixée sur le mur arrière du bâtiment de l'ancien couvent, avenue du Gand.
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 201 Sous la direction d’
- Baratier, Duby & Hildesheimer, « Les établissements des ordres militaires et hospitaliers en Provence (XIIIe-XIVe siècles) »op. cit., carte 68
- ISBN 2-7089-9503-0, p 73 Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France,
- Joseph-Antoine Durbec (préf. Jacques Juillet), Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, 2001 (ISBN 2-913826-13-X) , p 106-107
- Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, ISBN : 2-7449-0139-3, p 196 Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, co-édition
- « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence no 308, 2e trimestre 1989, p 17
- Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p 250
- Jacques Cru, op. cit., p 202
- Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 107
- Raymond Collier, op. cit., p 414
- Raymond Collier, op. cit., p 413
- Michel Vovelle, « Les troubles de Provence en 1789 », carte 154 et commentaire, in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 291
- Alphand, p 303
- La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 15
- Pierre Girardot, « Diversité, unité et prolongement de la Révolution dans les Basses-Alpes », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 148
- Alphand, p 301
- Alphand, p 320
- Michel Vovelle, « Diffusion et répression du mouvement fédéraliste en 1793 », carte 157 et commentaire, in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Alphand, p 333
- Pierre Colomb, « L'épidémie de choléra de 1884 », Annales de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire de Haute-Provence, no 320, 3e trimestre 1992, p 207-208
- ISBN 2-7171-0917-X, p 107 Jean Vandenhove. Les Alpes du Sud autrefois. Editions Horvath, Lyon, 1994.
- Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
- ISBN 9782067138667) Provence - Édition Michelin (
- Label rouge : Agneau de Sisteron
- Site de la préfecture des AHP
- Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 2002, voir Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002 Il est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de
- Liste des élus au conseil municipal en 2008 sur le site linternaute.com Consulté le 08/04/2010.
- Liste des écoles de la circonscription de Sisteron, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- Liste des lycées publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- Annuaire des villes jumelées
- ISBN 978-2-9530563-1-0 Robert Niel, Le Roman des brigands dans les Basses-Alpes de 1789 à 1802, Impr. B. Vial (Digne-les-Bains), 2007. - 190 p,
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- notice communale de Sisteron sur la base de données Cassini, consultée le 31 juillet 2009 EHESS,
- CHICAS, site du Centre Hospitalier des Alpes du Sud Gap-Sisteron
- villes et villages fleuris Source
- La citadelle de Sisteron, sur la base Mérimée, ministère de la Culture par arrêté du 11 février 1925, consultée le 18 octobre 2010
- Raymond Collier, op. cit., p 308-309
- Enceintes (restes de l'ancienne), sur la base Mérimée, ministère de la Culture,classement par liste de 1875, consultée le 18 octobre 2010
- Raymond Collier, op. cit., p 355, 359, 368
- Maison, sur la base Mérimée, ministère de la Culture ,classement par arrêté du 29 novembre 1948, consultée le 18 octobre 2010
- Raymond Collier, op. cit., p 435-436
- Hôpital, sur la base Mérimée, ministère de la Culture classement par arrêté du 21 février 1989, consultée le 18 octobre 2010
- Raymond Collier, op. cit., p 395
- Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 118-119
- Raymond Collier, op. cit., p 422
- Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 120
- Raymond Collier, op. cit., p 264
- Raymond Collier, op. cit., p 272
- Ancienne cathédrale Notre-Dame, sur la base Mérimée, ministère de la Culture classement par liste de 1840,consultée le 18 octobre 2010
- Chapelle Saint-Marcel, sur la base Mérimée, ministère de la Culture classement par arrêté du 27 juin 1984, consultée le 18 octobre 2010
- Raymond Collier, op. cit., p 146-147
- Raymond Collier, op. cit., p 189
- Raymond Collier, op. cit., p 518
- Raymond Collier, op. cit., p 178
- Raymond Collier, op. cit., p 235
- Couvent de la Visitation (ancien), sur la base Mérimée, ministère de la Culture inscription par arrêté du 21 décembre 1984, consultée le 18 octobre 2010
- Raymond Collier, op. cit., p 161
- Raymond Collier, op. cit., p 162
- Couvent des dominicains (église), sur la base Mérimée, ministère de la Culture classement par arrêté du 4 avril 1963, , consultée le 18 0ctobre 2010
- Raymond Collier, op. cit., p 156
- Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 58
- ISBN 2-7449-0309-4 , p 102 Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Édisud, Aix-en-Provence, 2002,
- Raymond Collier, op. cit., p 348
- ISBN 2-35165-038-7), livre présenté sur le site Jullien. Éditions Atlantica, (
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