Rene-Nicolas Dufriche Desgenettes

Rene-Nicolas Dufriche Desgenettes

René-Nicolas Dufriche Desgenettes

René-Nicolas Dufriche-Desgenettes
Médecin NICOLAS-RENE DUFRICHE DESGENETTES (1762-1837).jpg

Naissance 23 mai 1762
Alençon
Décès 1837 (à 75 ans)
Paris
Nationalité France France
Profession(s) Médecin militaire

René-Nicolas Dufriche, baron Desgenettes, à Alençon le 23 mai 1762 et mort à Paris le 3 février 1837, est un médecin militaire français.

dun père avocat au Parlement de Rouen, il étudie au collège des jésuites dAlençon. Après avoir terminé ses études classiques à Sainte-Barbe et au collège du Plessis à Paris, dès 1776, il suivit les cours du Collège de France et sadonna ensuite avec ardeur à létude de la médecine. Il commence des études de médecine et se forme dans les services hospitaliers de Pelletan et de Vicq dAzyr. À Londres, il suit lenseignement de Hunter et de Moore et fréquente les services de Desbois de Rochefort et de Boyer en France. Ce fut dans le but de se perfectionner dans lexercice de cet art quil fit plusieurs voyages tant en Angleterre quen Italie, ses bonnes manières le mirent en rapport avec les savants les plus distingués. Il passe quatre ans à Florence et à Sienne puis à Rome et à Naples en Italie. Revenu en France dans le cours de 1789, il fut reçu docteur à Montpellier, à la suite dune thèse remarquable ayant pour titre : Essai physiologique sur les vaisseaux lymphatiques[1].

En 1791, il monte à Paris lagitation politique était à son comble et prend fait et cause pour les Girondins. Lors de leur élimination par les Montagnards sous la Terreur, il se réfugie à Rouen. Sur les conseils de son maître Vicq-dAzyr, il sengage dans larmée. Les événements de 1792 et du commencement de 1793 ayant soulevé lEurope contre la France, Desgenettes, animé dun désir de servir la patrie, de toutes parts menacée, sollicita et oblint au mois de février 1793 dêtre envoyé à larmée réunie sur les frontières dItalie et il y déploya une activité et un courage qui le placèrent dans la suite au premier rang des médecins militaires. En mars 1793, il est affecté à lhôpital ambulant de larmée de la Méditerranée en raison de sa connaissance de la langue italienne.

En effet, durant cette première campagne, toujours aux avant-postes, il soccupa dun travail important sur la réorganisation des hôpitaux. Dans larmée dItalie de 1793 à 1795, il faire la connaissance de Napoléon Bonaparte quil éblouit par son intelligence et létendue de sa culture. Quelques années plus tard, celui-ci se souviendra de lui et le fera nommer médecin en chef de lexpédition dÉgypte. Affecté à la division commandée par le général Masséna, il doit faire face à une épidémie de typhus, contre laquelle il lutte avec succès. Le 24 nivôse an II, il prit la direction de lhôpital dAntibes, sur lequel affluaient tous les malades, revint à larmée le 30 fructidor pour y diriger en chef le service de la division de droite, alors à Loano et les représentants le chargèrent, le 2 nivôse an III, dorganiser le service médical de lexpédition maritime destinée à reconquérir la Corse tombée au pouvoir des Anglais.

Après cette expédition il rejoignit larmée active à Albenga, il apprit que sur la demande de Barras et à la recommandation de Bonaparte, il avait été nommé, le 7 brumaire an IV, médecin ordinaire de lhôpital du Val-de-Grâce et de la 17e division militaire (Paris). Il est, un an plus tard, professeur de physiologie et de physique médicale. Lannée suivante, le général Bonaparte, qui avait apprécié son mérite, fit des démarches réitérées auprès du Directoire pour se lattacher ; mais par un esprit de mesquine jalousie, les directeurs retinrent Desgenettes à Paris, sous prétexte quil était plus utile à la République française dans une école quaux ambulances.

Ce fut pendant cette période de repos que Desgenettes rédigea son mémoire sur lutilité des pièces anatomiques artificielles, dans lequel, après en avoir tracé lhistoire et donné des détails sur la magnifique collection de Florence, il engagea le gouvernement français à fonder à Paris un établissement analogue. Peu après la Révolution française, il fréquente le salon dAnne-Catherine Helvétius. Cependant, pour Charles Mullié, il est pénible de dire que, dans ses fonctions de professeur, le savant nétait récompensé de ses sacrifices de fortune et de santé que par lindifférence et lingratitude ; quatre fois il donna sa démission dans le cours du mois de floréal an V et quatre fois le ministre refusa de laccepter.

Bonaparte, de retour à Paris après la paix de Campo-Formio, revit Desgenettes et obtint cette fois du Directoire que son protégé fût attaché à larmée d'Angleterre le 23 nivôse an VI ; on sait que lorganisation de cette armée sur les côtes de lOcéan navait, pour but, que de cacher les préparatifs de lexpédition de la Méditerranée ; aussi, dès le 1er pluviôse, Desgenettes reçut-il lordre de se rendre à Toulon pour y remplir, dans larmée du général Bonaparte, les fonctions de médecin en chef. En 1798, il est nommé médecin chef de larmée dOrient. Bonaparte linvitera à bord du navire amiral lOrient. À peine arrivé en Égypte, Desgenettes eut à lutter avec les maladies nombreuses que faisaient naître dans larmée un climat brûlant, des bivouacs continuels et le manque deau potable. Il y instaure des mesures dhygiène et de prophylaxie rigoureuses : toilette, nettoyage des vêtements, désinfection des locaux, surveillance de lalimentation. Des cas de variole, de scorbut, de fièvre de Damiette, de conjonctivite aiguë contagieuse et de dysenterie sont observés qui lui donnent une bonne expérience de la médecine militaire.

Lexpédition de Syrie fut résolue. En tant que médecin-chef de larmée dOrient, Desgenettes doit faire face à une épidémie de peste[2] au cours de sa marche à travers le désert de Syrie. Afin de soutenir le moral des troupes, il nie lexistence de la maladie et interdit que ce nom soit prononcé[3]. Lorsque Napoléon se vit obligé de lever le siège de la forteresse de Saint-Jean-d'Acre, le 28 avril 1798, il demanda au personnel du Service de Santé dévacuer les blessés et les malades et dabréger la vie des pestiférés par de fortes doses dopium. Desgenettes refusa avec détermination de sacrifier les soldats décimés par la peste et Napoléon acceptera que les mourants soient transportés jusquà Jaffa[4]. Les deux hommes saffronteront à nouveau lors de la question de lévacuation des pestiférés de Jaffa qui les laissera en froid.

À son retour en France, vers la fin de fructidor an IX, Desgenettes fut désigné pour être médecin en chef à lhôpital militaire dinstruction de Strasbourg ; mais sa nouvelle qualité de professeur adjoint à lÉcole de médecine de Paris et le besoin de stabilité après une campagne pénible, lui firent demander la faveur de continuer ses fonctions de médecin à lhôpital du Val-de-Grâce et le premier Consul approuva la proposition qui lui en fut faite le 8 nivôse an X. La même année, nommé membre de lInstitut et membre associé des Sociétés de médecine de Marseille et de Montpellier, il publia, vers le commencement de lan XI, son Histoire médicale de larmée dOrient, qui produisit une grande sensation dans le monde savant.

Membre de la Légion dhonneur le 25 prairial an XII, il est, au lendemain de la proclamation de lEmpire, nommé inspecteur général du Service de Santé des Armées. Membre, en lan XIII, de la commission envoyée, par lEmpereur, en Toscane, pour étudier le caractère de lépidémie qui régnait alors, il fut en lan XIV en Espagne avec dautres médecins français pour y faire des recherches sur la fièvre jaune et reprit ses fonctions au Val-de-Grâce en janvier 1806. Depuis la reprise des hostilités, les fatigues de trois campagnes consécutives avaient introduit dans larmée de nombreuses maladies.

Le 6 avril 1807, Desgenettes reçut de lEmpereur lordre de rejoindre le grand quartier général ; son fils unique était mourant; il cessa de lui donner des soins et partit dans les vingt-quatre heures. En 1807, il est nommé médecin-chef de la Grande Armée et assistera, à ce titre, aux batailles dEylau, de Friedland et de Wagram. Après la paix de Tilsitt, il demanda à rentrer dans la vie privée pour se consacrer tout entier à sa famille ; mais Napoléon Ier refusa de consentir à un tel sacrifice. Desgenettes quitta Berlin avec un congé, au mois de mai 1808 et revint à Paris, d il repartit au mois doctobre pour accompagner lEmpereur en Espagne, ce dernier avait jugé sa présence nécessaire.

Comblé de faveurs par lEmpereur en dépit la liberté de ses propos et son indépendance desprit, il est fait chevalier en 1809 puis baron de lEmpire en 1810. Il fera partie de la campagne de Russie il organisera les soins de son mieux. Fait prisonnier à Vilna durant la retraite de Russie le 10 décembre 1812, le seul énoncé de son nom lui vaudra la liberté. Le tsar Alexandre III le libérera en reconnaissance ses soins quil a prodigués aux soldats russes et le fera raccompagner par sa garde de Cosaques jusquaux avant-postes français, à Magdebourg, le 20 mars 1813. Il en partit pour Paris, chargé dune mission secrète du Vice-Roi auprès de Napoléon, sen acquitta et repartit dans le courant davril pour aller reprendre ses fonctions de médecin-en-chef de la Grande Armée.

Durant la campagne dAllemagne, il fut bloqué, après la défaite de Leipzig, dans la citadelle de Torgau, il enraya une épidémie de typhus. Il était enfermé dans Torgau, quand un décret impérial du 5 octobre 1813 le nomma médecin en chef de la Garde impériale; mais les circonstances ne lui permirent pas dentrer dans lexercice de ses nouvelles fonctions. Après la capitulation de la place, le 2 janvier 1814, il se disposait à revenir en France, quand, au mépris des traités, il fut de nouveau retenu prisonnier dans Dresde. Ce ne fut quà la fin de mai quil put rentrer à Paris, il apprit que le ministre Dupont de lÉtang lui avait retiré son titre de médecin de la Garde.

Tandis quil était en butte à ces persécutions de la part de ladministration militaire, on tentait dun autre côté de le dépouiller de sa chaire dhygiène à la Faculté de médecine de Paris, dont le Consulat lavait doté en récompense de sa conduite devant Saint-Jean-d'Acre. Pour pallier ces iniquités, on le nommait commandeur de la Légion d'honneur. À son avènement au ministère, le maréchal duc de Dalmatie le rendit à ses fonctions de médecin en chef et de professeur à lhôpital du Val-de-Grâce et Napoléon, à son retour, le remit en possession de ses titres dinspecteur en chef du Service de santé et de médecin en chef de la Garde et le nomma le 20 mai médecin en chef de larmée du Nord.

Pendant les Cent-Jours, il retrouve sa place de médecin en chef de la Garde impériale et assiste à la bataille de Waterloo. Il revient à Paris avec larmée, Louis XVIII le maintient dans ses fonctions au Val-de-Grâce le 1er juillet et à la Faculté de Médecine de Paris il est chargé de lenseignement de lHygiène et réintégré au Conseil général de Santé des armées en 1819 (ancienne Inspection générale). Il ne cessa ses fonctions dinspecteur général quen janvier 1816, à la suppression de ce titre.

En 1820, il fut reçu membre de lAcadémie Royale de Médecine. Révoqué en 1822 à la suite de manifestations étudiantes, il fut réintégré en 1830 et élu membre de lAcadémie des sciences sous la monarchie de Juillet. Après la Révolution de 1830, le baron Desgenettes fut nommé, le 14 novembre, maire du Xe arrondissement de Paris et en remplit les fonctions jusquaux élections municipales de 1834. Nommé, le 2 mars 1832, médecin en chef des Invalides, il y est mort le 3 février 1837.

Son nom figure finalement sur lArc de Triomphe de lÉtoile. Il a aussi été membre de lAcadémie des sciences, arts et belles-lettres de Caen. Lhôpital militaire de Lyon porte son nom. Alexandre Dumas a décrit Desgenettes comme « un vieux paillard très spirituel et très cynique. »

Réglement d'armoiries

Figure Blasonnement
Blason René-Nicolas Dufriche Desgenettes (1762-1837).svg Armes de René-Nicolas Dufriche Desgenettes, Baron de l'Empire :

D'azur, à la massue en pal d'or, accostée d'un serpent d'argent, à la fasce d'or chargée de trois étoiles du champ, brochant sur le tout ; au canton des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées brochant.[5][6]

Notes

  1. Ce nétait pas son premier ouvrage, il avait déjà publié plusieurs écrits parmi lesquels on citait son Analyse du système absorbant ou lymphatique et avait été reçu membre de la Académie des sciences de Montpellier et correspondant de lAcadémie royale de médecine.
  2. Un jour Berthollet venait de lui exposer ses idées sur les voies que prend le miasme pestilentiel pour pénétrer dans léconomie. Selon Berthollet, la salive en est le premier véhicule. Ce même jour, un pestiféré que traitait Desgenettes, et qui allait mourir, le conjura de partager avec lui un reste de potion qui lui avait été prescrite ; sans sémouvoir et sans hésiter, Desgenettes prend le verre du malade, le remplit et le vide : action qui donna une lueur despoir au pestiféré, mais qui fit pâlir et reculer dhorreur tous les assistants : seconde inoculation plus redoutable que la première, de laquelle Desgenettes semblait lui-même tenir si peu de compte.
  3. Desgenettes parcourt avec calme des quartiers et des hôpitaux qua peuplés la peste ; il connaît tout le danger, il le brave, il le déguise ; il donne le change aux esprits par de faux noms; la sérénité de ses traits et de ses paroles passe dans le cœur des malades et, pour achever de raffermir les imaginations ébranlées, il prend une lancette, la trempe dans le pus dun bubon et sen fait une double piqûre dans laine et au voisinage de laisselle : deux légères inflammations se succèdent. Ce fait est consigné par Desgenettes lui-même dans son Histoire médicale de larmée dOrient. On le retrouve en termes explicites dans la relation publiée par Berthier : quoi de plus authentique ; et cependant, quoi de plus équivoque? Dans des conversations particulières, dans des solennités publiques, Desgenettes dit-on, la hautement désavoué.
  4. Mullié affirme quun des premiers soins de Bonaparte en Égypte est de créer des lazarets et dimposer des quarantaines ; on en vint jusquà détruire, par le feu et les effets des pestiférés et même les baraques quavaient habitées un moment des corps darmée, quelque ombre de peste avait paru. Était-ce raison, était-ce préjugé ? Préjugé, qui loserait dire de Napoléon ; qui loserait dire de Desgenettes ? Et dans tous les cas, nest-ce pas pour nous une raison nouvelle dadmirer la mâle résolution qui les porta lun et lautre, Napoléon à visiter lhôpital de Jaffa, à sy mêler avec les infirmiers, à se faire infirmier lui-même pour soutenir, pour relever comme il convenait dans leur lit des pestiférés moribonds ; Desgenettes, à descendre faute dauxiliaires, ou plutôt à sélever jusquà leurs fonctions les plus humbles, jusquà fouiller dans un souterrain fangeux, jusquà remuer et déplacer des amas dimmondices, de haillons, de lambeaux en pourriture, dont il importait que le voisinage du camp fût délivré : travail fatigant quil fallait le faire à genoux et si infect que Desgenettes était contraint de linterrompre à chaque instant pour saller mettre à quelques pas de dans un courant dair pur, afin dy respirer un peu et dy reprendre la connaissance prête à lui échapper.
  5. Source : www.heraldique-europeenne.org
  6. http://www.euraldic.com/txt_bs1869_medec.html Armorial de l'Empire français par M. Alcide Georgel - 1869. Médecins et chirurgiens. Un texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.

Liste partielle des publications

  • Histoire médicale de larmée dOrient, 1812 ;
  • Essais de Biographie médicale, 1835.
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