Bayeux

Bayeux
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49° 16′ 46″ N 0° 42′ 10″ W / 49.279445, -0.702778

Bayeux
La cathédrale Notre-Dame de Bayeux
La cathédrale Notre-Dame de Bayeux
Administration
Pays France
Région Basse-Normandie
Département Calvados
Arrondissement Bayeux
Canton Bayeux
Code commune 14047
Code postal 14400
Maire
Mandat en cours
Patrick Gomont
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de Bayeux Intercom
Démographie
Population 13 478 hab. (2008[1])
Densité 1 896 hab./km²
Aire urbaine 25 763 hab. (2008)
Gentilé Bajocasses ou Bayeusains
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 46″ Nord
       0° 42′ 10″ Ouest
/ 49.279445, -0.702778
Altitudes mini. 32 m — maxi. 67 m
Superficie 7,11 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Bayeux [bajø][2] est une commune française du département du Calvados et de la région Basse-Normandie.

Siège d'évêché depuis le IVe siècle et sous-préfecture du Calvados, Bayeux est célèbre pour sa tapisserie retraçant, sous forme de broderie, la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, exposée au Centre Guillaume-le-Conquérant et inscrite depuis 2007 au registre Mémoire du monde de l'UNESCO.

Capitale du Bessin, située à quelques kilomètres des plages du Débarquement, Bayeux a été la première ville que l'opération Overlord a libérée et une des rares en Normandie à être restée intacte après les combats de la Bataille de Normandie conservant ainsi un riche patrimoine architectural et culturel.

Les habitants sont appelés Bajocasses ou Bayeusains.

Sommaire

Géographie

Situation

Bayeux est distante de sept kilomètres des côtes de la Manche (plages du Débarquement) et à 30 kilomètres à l'ouest de Caen. La ville, située entre 32 et 67 mètres d'altitude et une moyenne de 46 mètres, est traversée par l'Aure. Bayeux est située sur les axes routiers (RN13) et ferroviaire Paris-Caen-Cherbourg. Elle est la capitale du pays du Bessin au nord-ouest du Calvados.

Climat

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Bayeux[3] 1 764 h/an 711 mm/an 14 j/an 17 j/an 54 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2007 (données de la station Caen-Carpiquet) :

Mois J F M A M J J A S O N D
Températures maximales moyennes (°C) 10,1 11,1 11,8 17 17,3 20,1 21,3 21 19,3 15,3 11,5 7,9
Températures minimales moyennes (°C) 4,7 5,5 3,5 6,3 9,4 11,5 12,9 12,6 10,3 7,3 5,2 1,9
Températures moyennes (°C) 7,4 8,3 7,6 11,6 13,3 15,8 17,1 16,8 14,8 11,3 8,3 4,9
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 45 83 90 23 91 83 135 49 56 39 44 81
Source: Météo France[4]

Le tableau ci-dessous indique les records de températures minimales et maximales :

Mois J F M A M J J A S O N D
Températures maximales records (°C) 16,1 20,8 24,4 26,4 30,4 34,1 36,6 38,9 33,5 27,6 19,9 17,2
\_ années des t°max.     1993 1960 1946 1984 1953 2001 1952 2003 1961 1985 1982 1989
Températures minimales records (°C) -19,6 -16,5 -7,4 -5,7 -0,8 1 4,7 4 1,8 -3,7 -6,8 -11
\_ années des t° min.     1985 1956 1965 1978 1955 1962 1962 1974 1948 1997 1989 1948
Source: Météo France et Lameteo.org[3]

Voies de communication et transports

La gare de Bayeux se trouve sur la ligne Paris-Saint-Lazare-Cherbourg et la ligne TER Caen-Rennes.

Le Bybus dessert la ville et les communes de Saint-Martin-des-Entrées et de Saint-Vigor-le-Grand avec la ligne principale, Chojnice / St-Martin-des-Entrées et trois dessertes vers les quartiers. Le réseau Bus verts mis en place par le Conseil général permet de se rendre dans les communes voisines (lignes 30, 70, 71, 72, 73, 74). 3000 places de parking en centre ville permettent de stationner facilement, la plupart des places étant gratuites. Le By-pass est le périphérique de Bayeux. Un premier tronçon a été construit suite au débarquement par les soldats britanniques car les rues du centre étaient trop étroites pour les chars. Le By-pass prolongeait la Route nationale 13 jusqu'à l'ouverture de la déviation de Bayeux aux normes autoroutières (voir : Autoroute française A13). Le réseau cyclable est encore très limité mais des aménagements sont prévus[5].

L'aéroport le plus proche se situe à Caen-Carpiquet (à 21 km) et la liaison maritime vers l'Angleterre, la ligne Ouistreham-Portsmouth (à 32 km).

Histoire

Héraldique

Blason Bayeux.svg Blason de Bayeux
  • De gueules aux léopards d'or, surmonté en dexte d'un B et au senestre d'un X du même.

Origines

L'Aure
Article détaillé : Augustodurum.

Fondée à l'époque gallo-romaine, au Ier siècle av. J.‑C. sous le nom d'Augustodurum, Bayeux est la capitale du Bessin autrefois territoire des Bajocasses, peuple de l'ancienne Gaule dont le nom apparaît dans Pline l'Ancien. Mais les preuves d'occupation humaine du territoire sont antérieures comme en témoigne le camp fortifié du cavalier d'Escures à Commes avec ses fortifications dominant la mer d'un côté et la vallée de l'Aure de l'autre. Un autre camp fortifié existait à Castillon d'une surface de 35 hectares. Les historiens n'ont pas de preuves de l'existence d'une ville celte antérieure à l'intégration du Bessin dans l'Empire romain. Bayeux se limitait sans doute à des cabanes disséminées sur les bords de l'Aure et de la Drôme à l'emplacement de Saint-Loup-Hors et aux habitations des druides sur le mont Phaunus où ils célébraient leur culte. César envahit les Gaules et un de ses lieutenants, Titus Sabinus, entra dans le Bessin et le soumit à la domination romaine.

Les informations que nous possédons sur le Bayeux antique restent succinctes. La ville est citée par Ptolémée, qui vivait sous Antonin le Pieux, sous le nom de Noemagus Biducassium (pour *Noviomagos Badiocasso: le nouveau marché des Badiocassi) et a gardé ce nom jusqu'à la domination romaine. Elle a été ensuite désignée sous le nom de Bajocassum. La grande rue actuelle en constituait déjà l'axe principal. Deux bâtiments thermaux, l'un sous l'actuelle église Saint-Laurent, l'autre sous l'ancienne poste, rue Laitière, sont attestés témoignant de l'adoption des coutumes et croyances romaines car on y a trouvé une tête sculptée de Minerve, conservée au musée Baron Gérard. La mise au jour au XIXe siècle d'énormes blocs sculptés sous la cathédrale faisait pressentir l'existence d'un important édifice romain, ce qu'une campagne de fouilles menée en 1990 sur le bas-côté nord a confirmé. La ville a été bâtie à un carrefour important entre Noviomagus (Lisieux) et Aulauna (Valognes), axe que suit la decumanus maximus, l'actuelle Grand-rue. La ville s'est d'abord développée sur la rive ouest du fleuve, est devenue un centre commercial et artisanal important en Normandie. Sur le mont Phaunus, partagé entre Bayeux et Saint-Vigor-le-Grand, des fouilles archéologiques ont mis au jour des restes de nécropoles. Le mont Phaunus, ancien centre druidique, a fortement contribué à la construction de l'identité religieuse de la ville.

La cité s'entoure à la fin du IIIe siècle d'une enceinte pour se protéger des invasions qui subsistera jusqu'au XVIIIe siècle. Vaste quadrilatère, on peut encore en suivre le tracé approximatif. La cathédrale occupait l'angle sud-est. Le château médiéval, à l'emplacement de la place De Gaulle, était à l'angle sud-ouest. Au fond des jardins des rues Bourbesneur au sud et Saint-Malo au nord, subsistent quelques pans de la fortification. Bayeux était alors une des cités les plus importantes de la Seconde Lyonnaise qui deviendra la Normandie. Elle était un des points forts du litus saxonicum, le système de défense côtier de l'empire romain contre les pirates saxons et frisons, et une garnison romaine de lètes bataves y est attestée dans la notitia dignitatum. Les historiens situent le martyr de saint Floxel sous Maximin le Thrace vers 235-238 sur le mont Phaunus. Saint Exupère y aurait impulsé le premier élan de l'évangélisation. Saint Vigor, évêque de Bayeux y terrassa un dragon et créa un monastère. Au Ve siècle, c'est l'installation de groupes de saxons originaires de Basse-Saxe et la région est appelée Otlinga saxonia. À la fin du VIe siècle, la population est christianisée et la ville prospère et devient un centre religieux, siège d'un épiscopat. Au Ve siècle, avec la chute de l'empire Romain d'Occident, Bayeux est rattachée à la Neustrie, les évêques augmentent leur pouvoir et sont parfois issus de la famille royale comme Hugues, le neveu de Charles Martel.

Période normande et guerre de Cent-Ans

Les Vikings détruisent la ville en 890 mais elle est reconstruite sous le règne de Bothon, au début du Xe siècle. Au XIe siècle cinq bourgs se créent à l'extérieur de l'enceinte, essentiellement au nord et à l'est, traduisant le développement de la ville pendant la période ducale. Sous l'impulsion de l'évêque Hugues II et de son successeur, Odon de Conteville, demi-frère de Guillaume le Conquérant, la ville s'enrichit d'une nouvelle cathédrale, dédicacée en 1077. C'est pourtant à cette période que la ville perd de l'influence. Guillaume le Conquérant décidant en 1050 d'installer la capitale de son duché à Caen.

En 1105, alors que le duché de Robert Courteheuse est envahi par son frère le roi d'Angleterre Henri Beauclerc, la ville est défendue par Gounier d'Aunay mais prise et incendiée pour montrer l'exemple aux autres villes de Normandie[6]. L'annexion de la Normandie au domaine royal capétien en 1204 renforce l'importance politique et économique de cette dernière. Bayeux compte alors une vingtaine d'églises paroissiales ou chapelles ; elle est assez riche pour acheter une charte communale à Richard Cœur de Lion[7].

Entre le début du XIIe siècle et la fin de la guerre de Cent Ans, Bayeux souffre à plusieurs reprises de pillages même si elle reste intacte jusqu'en 1417 contrairement à des villes normandes comme Avranches ou Caen. Puis les Anglais s'emparent de la ville et la saccagent pendant de longues années en la forçant à se soumettre au roi d'Angleterre Henri V. Le roi de France Charles VII engage la reconquête de la Normandie avec la bataille de Formigny le 14 avril 1450 et le siège de Bayeux où sont réfugiés les anglais du 4 au 16 mai. Le comte de Dunois reprend la ville et Charles VII amnistie ses habitants. 1450 marque le début d'une période de prospérité, de nouvelles familles accèdent au pouvoir, les anciennes ayant été décimées par la guerre et les épidémies. On construit des maisons et manoirs à tours dont il en reste une soixantaine disséminée dans la ville. Désormais, la pierre supplante progressivement le bois.

La Renaissance a laissé peu de traces. Parmi les plus belles créations de l'époque, on trouve l'église Saint-Patrice construite entre 1544 et 1548 et l'architecture intérieure de la chapelle de l'ancien palais épiscopal.

Bayeux, ville religieuse

La tour lanterne de la Cathédrale Notre-Dame.

Bayeux est le siège d'un évêché depuis le IVe siècle (il a fusionné en 1801 avec le diocèse de Lisieux pour former le diocèse de Bayeux-Lisieux) et d'un vicomté de l'époque du duché de Normandie jusqu'en 1749. Le XVIIe siècle est celui du développement des institutions religieuses sous l'impulsion de Mgr de Nesmond. Bayeux est alors un grand chantier avec la construction du séminaire, de l'hôtel-Dieu, du couvent des bénédictines, du couvent des ursulines, de la charité Notre-Dame et de plus d'une dizaine d'hôtels particuliers. Il faut dire que Bayeux cristallise les affrontements entre calvinistes et catholiques, les insurgés protestants deviennent maîtres de la ville en 1562 et détruisent une grande partie du patrimoine religieux (statues, vitraux…). Suite au concile de Trente, Bayeux est un centre de la contre réforme et, entre 1615 et 1650, on compte l'installation de cinq institutions religieuses dans la cadre de la Contre-Réforme sous l'épiscopat de François de Nesmond. La ville compte un religieux pour dix habitants. Cette période laisse de nombreuses constructions caractéristiques du XVIIe siècle comme l'hôtel de Nesmond qui abrite aujourd'hui la tapisserie ou l'hôpital. C'est également l'époque de l'installation des premières manufactures de dentelle. Le développement du travail du textile renforce alors le caractère industrieux de la cité.

Il faut attendre le début du XVIIIe siècle pour que la ville connaisse de profondes modifications avec la destruction massive des remparts, le comblement des fossés et la construction d'hôtels particuliers témoignant du luxe de l'époque. Les années 1770 sont marquées par deux événements politiques important : l’installation à Bayeux du Grand conseil de Normandie et la mise en place dans le cadre de la Guerre d'indépendance des États-Unis du champ de manœuvre militaire, dit camp de Vaussieux, à ses portes. Pour quelque temps, la cité accueille les plus hautes autorités judiciaires et militaires du royaume.

Dentelle et porcelaine

En 1793, Joachim Langlois ouvre une manufacture de porcelaine à Valognes mais elle doit fermer en 1812 pour des raisons financières. Il décide de transférer son activité à Bayeux dans l'ancien couvent des bénédictines vacant après la Révolution. On compte trois étapes dans l'histoire de la manufacture qui coïncident avec les trois familles dirigeantes : l'époque Langlois (1812-1849), l'époque Gosse (1849-1878) et l'époque Morlent (1878-1951). La manufacture se ravitaille en kaolin dans la commune des Pieux. Cette matière première est réputée pour sa solidité et sa résistance aux hautes températures et aux chocs thermiques. A l'époque Morlent, la production se spécialise dans les pièces destinées aux laboratoires et acquiert une réputation internationale.

La dentelle de Bayeux est aussi célèbre. François de Nesmond confie aux sœurs de l'hôpital le soin de s'occuper des enfants assistés en 1676. Elles se lancent dans la confection dentellière mais celle-ci est modeste jusqu'au XVIIIe siècle avant un important essor. En 1784, plus de mille personnes travaillent dans les manufactures de la ville. À la suite de la Révolution, l'activité se sépare de l' Eglise, en 1824, vingt-cinq entreprises se consacrent à la fabrication de dentelle dont les plus célèbres sont les maisons Tardif et Carpentier-Delamare. La fabrication artisanale de dentelle au fuseau a beaucoup souffert de la mécanisation et le dernier atelier, la maison Lefébure a fermé en 1973. Un Conservatoire de dentelle existe à Bayeux et est spécialisé dans la création de luxe, il a travaillé pour Hermès, Dior et Christian Lacroix.

Période moderne

Bayeux, au XIXe siècle, célèbre pour son terroir agricole, ses dentelles et sa porcelaine ne subit pas de profondes modifications. Elle garde toujours son tracé médiéval et s'enrichit de demeures bourgeoises. Dès l'époque, on peut découvrir la célèbre tapisserie de la reine Mathilde, qui en est l'emblème. Une bibliothèque-musée ouvre ses portes en 1835.

En 1940, Bayeux est occupée par les troupes allemandes et sa proximité des côtes permet de protéger celles-ci.

Les réseaux de résistance sont démantelés mais des noms restent, comme celui de Guillaume Mercader, coureur cycliste qui se servait de ses entraînements sur les routes du Bessin pour transporter des messages.

Le 7 juin 1944, au lendemain de l'opération Neptune, les troupes britanniques débarquées sur la plage Gold libèrent Bayeux, qui devient, pour la France continentale, la première ville (titre également revendiqué par Sainte-Mère-Église, alors peuplée de plus de 1 100 habitants, libérée dans la nuit du 5 au 6 juin[8]) et sous-préfecture libérée[9]. Cette libération intervient 19 mois après celle d'Alger et huit mois après celle d'Ajaccio.

Bayeux, épargnée lors des combats de juin 1944, a servi de refuge pour les blessés victimes des bombardements de la bataille de Normandie et est une des rares villes du Calvados restée intacte.

Le 14 juin, dès son arrivée sur le sol français à Courseulles-sur-Mer, le général de Gaulle se rend à Bayeux qu'il traverse à pied, entouré d'une foule enthousiaste, avant de prononcer un discours dans lequel il affirme l'appartenance de la France aux pays alliés. Il installe François Coulet, commissaire de la République institué par le Gouvernement provisoire de la République française dans l'actuelle sous-préfecture et désigne Raymond Triboulet sous-préfet après la révocation de Pierre Rochat, nommé par Vichy en 1942[10].

De nombreux monuments commémorent cette période, dont le plus grand cimetière britannique de la Seconde Guerre mondiale en France. Il accueille 4 648 tombes de soldats des deux camps, dont 3 935 Britanniques, 17 Australiens, 8 Néo-Zélandais, 1 Sud-Africain, 25 Polonais, 3 Français, 2 Tchèques, 2 Italiens, 7 Russes, 466 Allemands et 1 non-identifié. Sur un mémorial sont inscrits les noms de 2 808 soldats disparus : 1 537 Britanniques, 270 Canadiens et 1 Sud-Africain. Le musée mémorial de la bataille de Normandie à Bayeux présente la plus riche collection d'uniformes du jour J.[réf. nécessaire]

Charles de Gaulle revient à Bayeux le 16 juin 1946 pour inaugurer une stèle sur la place qui porte aujourd'hui son nom. Il prononce alors le discours de Bayeux dans lequel il présente les bases de ce qui deviendra la Constitution de 1958.

Administration

Maires de la ville

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Gauquelin-Despallières[11]    
1875  ???? Louis-Eugène Niobey - -
1983 1995 Jean Lecarpentier - -
1995 mars 2001 Jean-Léonce Dupont UDF -
mars 2001 actuel Patrick Gomont UDF, puis DVD -

Divisions administratives et politiques

Chef-lieu d'arrondissement du Bessin, Bayeux est en juin 1944 la première sous-préfecture de France continentale libérée. À sa tête, le général de Gaulle nomme alors Raymond Triboulet. Depuis octobre 2008, le sous-préfet de Bayeux est Jacques Ranchère qui a succédé à Yann Gourio (2006-2008), nommé directeur de cabinet du préfet des Pyrénées-Atlantiques. En septembre 2008, les médias évoquent une menace de suppression de la sous-préfecture[12], ou la nomination à sa tête d'un conseiller d’administration n’appartenant pas au corps préfectoral[13].

Anciennement centre de la quatrième circonscription, Bayeux est la principale ville de la cinquième circonscription législative du Calvados dite « Bessin - Côte de Nacre » dont le député est Jean-Marc Lefranc (UMP).

Le canton de Bayeux est composé des communes d'Agy, Arganchy, Barbeville, Cottun, Cussy, Guéron, Monceaux-en-Bessin, Nonant, Ranchy, Saint-Loup-Hors, Saint-Martin-des-Entrées, Saint-Vigor-le-Grand, Subles, Sully, Vaucelles. Son conseiller général est Jean-Léonce Dupont (Nouveau Centre), ancien maire de Bayeux et sénateur du Calvados.

Trente-quatre communes forment la communauté de communes de Bayeux Intercom. Créée par Jean-Léonce Dupont, alors maire-adjoint de Bayeux en 1993, l'intercommunalité comprend l'ensemble du canton de Bayeux et certaines communes des cantons de Balleroy, Creully et Ryes.

Jumelage et villes amies

Démographie

Évolution démographique

Selon le recensement Insee de 2007, Bayeux compte 13 911 habitants (en diminution de 7 % par rapport à 1999). La commune occupe le 662e rang au niveau national, alors qu'elle était au 601e en 1999, et le 5e au niveau départemental sur 706 communes.

L'évolution de la population est connue avec les recensements effectués depuis 1793. Le maximum de population a été atteint en 1999 avec 14 961 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 10 578 9 600 10 419 10 280 10 303 10 242 9 840 9 765 9 360
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 9 667 9 483 9 138 8 536 8 614 8 357 8 347 8 102 7 912
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 7 806 7 736 7 638 7 206 7 525 7 351 7 637 10 246 10 077
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 9 678 11 451 13 457 14 721 14 704 14 961 14 466 13 911 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[14], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[15],[16]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,2 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 45,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 20,8 %, 30 à 44 ans = 19,8 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 19,2 %) ;
  • 54,2 % de femmes (0 à 14 ans = 13,2 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 16,9 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 31,3 %).
Pyramide des âges à Bayeux en 2007 en pourcentage[17]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,5 
90  ans ou +
2,1 
7,4 
75 à 89 ans
13,5 
11,3 
60 à 74 ans
15,7 
21,1 
45 à 59 ans
20,3 
19,8 
30 à 44 ans
16,9 
20,8 
15 à 29 ans
18,3 
19,1 
0 à 14 ans
13,2 
Pyramide des âges du département du Calvados en 2007 en pourcentage[18]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,1 
5,9 
75 à 89 ans
9,4 
12,3 
60 à 74 ans
13,7 
21,0 
45 à 59 ans
20,4 
20,5 
30 à 44 ans
19,2 
20,3 
15 à 29 ans
19,0 
19,7 
0 à 14 ans
17,3 

Culture

Monuments et musées

Gastronomie

Bayeux et le Bessin sont une terre traditionnellement vouée à l'agriculture et plus particulièrement à la production laitière. Bayeux, comme le Pays basque, la Corse, la Gascogne et le Limousin, a son nom associé à une des six races locales porcines de France (porc de Bayeux). L'animal est blanc tacheté de noir, en octobre chaque année, un marché gourmand se tient en leur honneur. Les produits du Bessin se retrouvent au marché du samedi matin, place Saint-Patrice, coquillages et poissons des ports de Port-en-Bessin et Grandcamp-Maisy, animaux vivants de basse-cour, produits laitiers et issus de la pomme… Il y a également un marché rue Saint-Jean le mercredi matin.

La cidrerie Viard implantée à Guéron, à trois kilomètres de la ville commercialise la gamme cidre, pommeau, calvados de Bayeux mais ne produit elle-même que le cidre[19]. Sur l'étiquette figure un extrait de la tapisserie de Bayeux.

Un fromage de chèvre frais et demi-sec fabriqué à Nonant s'appelle le Bajocasse.

La Chocolaterie du Drakkar est implantée dans la zone artisanale Bayeux Intercom, elle confectionne de façon artisanales quelques spécialités chocolatières, comme le drakkar, le can-cans, des spécialités à base de calvados et des chocolats dédiés à la ville de Bayeux, comme le chocolat de Bayeux et le petit cochon du Bessin[20]. Un musée du chocolat est implanté dans l'usine.

Événements

  • La Fête médiévale et le Salon du livre médiéval réunissent artistes de rue et écrivains chaque premier week-end de juillet autour de la cathédrale.
  • Le prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre récompense les meilleurs reportages sur les conflits du monde. En 2007 a été inauguré un jardin blanc dédié aux journalistes tués au cours de l'exercice de leur profession depuis 1944, réalisé par Reporters sans frontières et la ville de Bayeux.
  • Le Festival international du cirque, créé en 2005, a lieu tous les deux ans début mars.
  • La ville de Bayeux organise le festival Calvadose de Rock à Sully chaque année au début du mois d'août.
  • Le Festival des jeux.
  • Graine de mots organisé tous les deux ans en février met en valeur les mots, sous toutes les formes, théâtre, conte, chanson.

Bayeux dans la littérature

Les écrivains nés dans la ville de Bayeux (Alain Chartier, Gustave Desnoiresterres, Pierre Halley ou plus récemment Roger Bésus) l'ont souvent vite quittée et leur cité d'origine n'est pas présente dans leur œuvre. Mais au XIXè siècle, alors que la Normandie est une terre étroitement liée à la littérature et aux écrivains, la ville accueille de nombreux auteurs de passage qui situeront certains de leurs ouvrages à Bayeux ou dans le Bessin, on peut citer Marcel Proust, Gustave Flaubert en 1874 et 1877 (Bouvard et Pécuchet), Balzac qui y résida même quelques mois (1822), Émile Zola (La Joie de vivre, Voyage circulaire), Victor Hugo (1836), Prosper Mérimée dans le cadre de son poste d'inspecteur général des Monuments historiques, Stendhal en 1838 ou encore Théophile Gautier en 1858. Gérard Pouchain, natif de Bayeux est l'un des spécialistes des séjours des grands écrivains en Normandie.

« Oh le bon pays à exploiter que ce Bayeux plein de dévotes. »

— Honoré de Balzac[21].

« Si ma santé s’affermissait et que mes parents me permissent, sinon d’aller séjourner à Balbec, du moins de prendre une fois, pour faire connaissance avec l’architecture et les paysages de la Normandie ou de la Bretagne, ce train d’une heure vingt-deux dans lequel j’étais monté tant de fois en imagination, j’aurais voulu m’arrêter dans les villes les plus belles ; mais j’avais beau les comparer, comment choisir plus qu’entre des êtres individuels, qui ne sont pas interchangeables, entre Bayeux si haute dans sa noble dentelle rougeâtre et dont le faîte était illuminé par le vieil or de sa dernière syllabe […]. »

— Marcel Proust, Du côté de chez Swann.

« À dix heures et demie, nous trouvâmes enfin place dans un wagon, que nous abandonnâmes à Bayeux, dont la silhouette, vue du débarcadère, nous plaisait fort. Une magnifique cathédrale [...] s'y découpait, au-dessus des toits, d'une façon superbe, pavoisée de drapeaux et de bannières. Résister à une cathédrale est au-dessus de nos forces, et nous passâmes la journée à examiner celle-ci. Nous voilà donc errant par les rues de Bayeux et laissant le train filer vers Cherbourg. L'aspect de la ville, même dans ce moment d'animation insolite, avait quelque chose de tranquille, de reposé, d'ecclésiastique, tranchons le mot. L'ombre de la cathédrale s'étend sur les maisons; les rues sont propres, silencieuses, presque désertes, et sous le sable répandu pour la fête pointe l'herbe, encadrement des pavés. Peu de boutiques, de longs murs de jardins, une promenade solitaire qui suffirait à une grande ville. Des prêtres vont et viennent comme à Rome, et sur une enseigne nous lisons : Manuel, coupeur de soutanes. L'Église a là un grand centre. Dans notre époque d'anhélation industrielle, c'est une chose rare que de voir une ville paisiblement groupée autour de sa cathédrale, sans cheminées d'usine mêlées aux clochetons et s'étirant les bras dans ce doux ennui provincial qui n'est pas sans charme, et laisse du moins de longues heures à la rêverie. Tordu comme une paille par le tourbillon parisien, nous avons dit souvent que le Temps n'existait plus qu'en bronze doré sur les vieilles pendules. Le Temps existe; nous l'avons retrouvé à Bayeux, très-bien conservé pour son âge . »

— Théophile Gautier, paru dans Le Moniteur en 1858[22].

« Je sais très bien qu'on peut passer sa vie entière à Saint-Etienne, à Château-Thierry ou bien à Bayeux - et c'est le cas des Stéphanois, des Castel-Théodoriciens et des Bajocasses - mais faut-il encore qu'on y soit né, ou bien qu'on ait choisi ces villes pour y vivre. »

— Sacha Guitry, Mémoires d'un tricheur, 1935

« Dans notre Normandie, glorieuse et mutilée, Bayeux et ses environs furent témoins d'un des plus grands événements de l'Histoire. Nous attestons qu'ils en furent dignes. C'est ici que, quatre années après le désastre initial de la France et des Alliés, débuta la victoire finale des Alliés et de la France. C'est ici que l'effort de ceux qui n'avaient jamais cédé et autour desquels s'étaient, à partir du 18 juin 1940, rassemblé l'instinct national et reformée la puissance française tira des événements sa décisive justification. »

— Charles de Gaulle, Discours de Bayeux

« Moi je suis fou de cette ville, j'ai eu le coup de foudre. Tu as vu le nombre de petits antiquaires. […] Ta ville de Bayeux, c'est une merveille : ces maisons du Bessin, c'est tellement plus beau que tous ces colombages, que cette épouvantable Normandie pour Parisiens […]. Ici regarde ces belles pierres, ces portails accueillants, ces sculptures couvertes de lichens, ces arbres et la mer toute proche qui ne se voit pas mais qu'on sent. »

— Le thriller d'Adrien Goetz, Intrigue à l'anglaise, se déroule en partie à Bayeux.

Une des enquêtes du Commissaire Maigret de Georges Simenon, La Vieille Dame de Bayeux (1938) se passe dans la ville et à Caen. Le roman fut adapté à la télévision en 1988 avec Jean Richard dans le rôle du commissaire, puis repris dans la nouvelle série avec Bruno Cremer en 2004 (Maigret et la demoiselle de compagnie).

La nouvelle d'Honoré de Balzac, La Femme abandonnée parue en 1832 se déroule à Bayeux et dans sa région. Une de ses sœurs, Laure Surville habitait à Bayeux depuis 1820 avec son mari archéologue qui rédigea un mémoire sur les vestiges des thermes de la ville, Balzac y résida du 23 mai au 9 août 1822, une plaque est apposée sur la maison où il passa ce temps, rue des Teinturiers.

Cultes

Bayeux fut le siège d'un diocèse catholique dès le IVe siècle, le premier évêque fut saint Exupère. En 1855, est créé le Diocèse de Bayeux et Lisieux qui comte huit doyennés et cinquante et une paroisses, le diocèse appartient à la province ecclésiastique de Rouen. L'évêque actuel est Jean-Claude Boulanger depuis 2010 et l'évéché est situé rue Lambert-Leforestier à Bayeux. Le séminaire n'existe plus depuis 1969, il abrite désormais le musée de la tapisserie. Aujourd'hui, Bayeux appartient au doyenné du pays du Bessin et à la paroisse Notre-Dame du Bessin qui regroupe 30 communes et 26 000 habitants[23]. La cathédrale et l'église Saint-Patrice accueillent encore des messes régulières. Il existe un couvent de bénédictines depuis 1648, le monastère Sainte Trinité.

Il existe un temple protestant, impasse Prud’homme.

Une église évangélique, l'Église biblique baptiste de Bayeux est située rue Nesmond.

Parcs et espaces verts

La commune est une ville fleurie ayant obtenu deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[24].

  • Le jardin botanique d'une surface de 2,6 hectares, il a ouvert en 1864. Le terrain fut donné à la ville par Charlemagne Jean-Delamare (1772-1858) pour y créer un jardin destiné à l'enseignement horticole, mais il fut aménagé en jardin public par Eugène Bühler (1822-1907), à qui l'on doit également l'aménagement du parc de la Tête d'Or de Lyon. Le jardin botanique a peu changé depuis ce temps. Le parc, l'avenue d'accès sud et les deux pavillons d'entrée sont inscrits, depuis décembre 2007, à l'inventaire des monuments historiques. L'arbre le plus célèbre est le hêtre pleureur, classé monument naturel en 1932 et récipiendaire du label "Arbre remarquable de France" depuis l'an 2000. Ses branches couvrent une surface de 1 250 mètres carrés et sont soutenues par des armatures métalliques.
  • La place Charles de Gaulle au cœur de la cité est plantée de cent cinquante tilleuls, classés monuments naturels en 1932, entourant une vaste pelouse où se déroulent de nombreux événements culturels.
  • Le platane de la Liberté, place de la Liberté a été planté le 29 mars 1797, par des révolutionnaires (X germinal an V). Il est lui aussi classé monument naturel et bénéficie du label "Arbre remarquable de France".
  • Le Mémorial des reporters, boulevard Fabian Ware, a été inauguré en 2006, dans le prolongement du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. Il fut conçu par Samuel Craquelin et rend hommage aux journalistes tués dans l'exercice de leur fonction depuis 1944, une nouvelle stèle est donc dévoilée chaque année. Ce jardin blanc est une réalisation conjointe de Reporters sans frontières et de la municipalité de Bayeux.
  • Un parcours aménagé permet de suivre les bords de l'Aure sur toute la traversée de la ville, du sud au nord et jusqu'à Vaux-sur-Aure

Équipements

Éducation

La commune de Bayeux est rattachée à l'académie de Caen. Bayeux compte dix écoles de la maternelle au cours moyen, une école spécialisée pour enfants handicapés, trois collèges, deux lycées d'enseignement général et un lycée technique et professionnel Caumont. Bayeux compte plus de 2000 enfants scolarisés en écoles maternelles et élémentaires, ainsi que 3500 collégiens et lycéens[25].

Établissements scolaires :
Écoles maternelles
  • École d'Argouges
  • École Louise Laurent
  • École Reine Mathilde
  • École de la Place aux Pommes
  • Groupe scolaire Letot-La Poterie
  • Groupe scolaire Bellevue
Écoles publiques
  • École d'Argouges
  • École Alain Chartier
  • École Louise Laurent
  • École Reine Mathilde
  • Groupe scolaire Letot-La Poterie
  • Groupe scolaire Bellevue
Écoles privées
  • École Notre-Dame/Saint-Joseph
  • École Saint-Patrice
  • École du Sacré-Cœur
École spécialisée
  • École du Manoir d'Aprigny
Collèges public
  • Collège Alain Chartier
  • Collège Letot
Collège privé
  • Collège Jeanne d'Arc
Lycée publics d'enseignement général
  • Lycée Alain Chartier
Lycée privé d'enseignement général
  • Lycée Jeanne d'Arc
Lycée professionnel et technique public
  • Lycée Arcisse de Caumont

Le lycée Arcisse de Caumont permet de préparer trois BTS (BTS Assistance technique d'ingénieurs, BTS Transport, BTS Comptabilité et gestion des organisations).

Santé

La ville de Bayeux compte deux hôpitaux :

  • Centre hospitalier de Bayeux, 13 rue de Nesmond.
  • Clinique de la Croix-Rouge, 2 rue d'Aprigny.

Un Centre de rééducation fonctionnelle (C.R.F.) existe rue Louviére.

Foyers pour personnes âgées

  • Foyer Georges Clemenceau
  • Foyer Saint Floxel

Maisons de retraite :

  • Résidence « Le Champ Fleury »
  • Résidence « Bellevue »
  • Résidence « Reine-Mathilde »

Sports

  • 8 stades (Henri Jeanne, Baron Gérard, Argouges, Laquerbe, Nihault, Saint-Julien, Route de Littry, Stade de l'Ouest)
  • 5 salles omnisports (Laquerbe, COSEC Saint-Julien, Pierre de Coubertin, Eindhoven, Aire couverte)
  • 4 espaces multisports (Square du Bois de Boulogne, Quartier Argouges, Quartier St Jean, Avenue de la Vallée des Prés)
  • 1 skate-park
  • 1 practice de golf (3,5 hectares)
  • 1 piscine municipale de 3 bassins

L'équipe première du Bayeux football club évolue pour la saion 2011/2012 en Division d'honneur.

Des associations proposent la pratique de nombreux sports (boxe, gymnastique, escrime, aïkido, athlétisme, badminton, basket-ball, croquet, cyclisme, handball, judo, karaté (kyokushin et shotokan), lutte, musculation, natation, pêche, pétanque, plongée, Qwan Ki Do, taekwondo, tai-chi-chuan, rugby, flag, tennis, tennis de table, tir sportif, tir à l'arc, volley-ball).

La ville de Bayeux accueille et/ou organise quelques évènements sportifs comme les Foulées LCL-Ville de Bayeux, tous les ans en mars ou la course à la bayeusaine en septembre (VTT-course à pieds).

Médiathèque

La bibliothèque fut crée par l'administration révolutionnaire le 12 avril 1794 pour gérer les milliers de documents saisis au clergé[26].

La médiathèque municipale occupe depuis 1983 une partie du Centre Guillaume le Conquérant où est exposée la tapisserie. La médiathèque est divisée en quatre secteurs : enfants, adultes, le fonds ancien et le secteur multimédia. Le fonds ancien regroupe environ 40000 documents, dont six incunables[27]. La bibliothèque posséde aussi un fonds J.-H. Rosny offert par son petit-fils.

Salles de spectacle

  • La Halle aux Grains (325 places)
  • L'Auditorium (140 places)
  • La salle Saint-Laurent (200 places)
  • La Halle Saint-Patrice (100 places)

Cinéma

Il ne subsiste aujourd'hui qu'un établissement à Bayeux, le cinéma le Méliès, trois salles, 12 rue Genas-Duhomme. La ville a pourtant compté deux autres cinémas désormais fermés (Le Modern, rue des Bouchers et le Normandy impasse Prudhomme).

La ville de Bayeux a accueilli quelques tournages de films, dont quelques scènes du Jour le plus long et La Petite Voleuse de Claude Miller, long métrage se déroulant dans les années 50 sorti en 1988 pour lequel se prêtaient bien les anciennes rues du centre-ville. En 2003 y est tourné Virus au paradis d'Olivier Langlois avec Richard Bohringer.

Logement

Sur les 6900 logements que compte la commune, il y a 2800 logements individuels[28].

Bayeux a une proportion de logements sociaux de 42% sur son territoire[29], dont 80% sont des appartements.

Environnement

  • Deux chaufferies à bois alimentent des logements du parc public, le lycée Arcisse de Caumont et prochainement la piscine municipale.
  • Les déchetteries les plus proches de Bayeux se trouvent à Esquay-sur-Seulles et Vaucelles.

Personnalités liées à la commune

Religieux

Écrivains et philosophes

Peintres, graveurs

Musiciens

Théâtre et cinéma

Scientifiques

Sportifs

Politiciens

Divers

Personnages homonymes

  • Mathieu Bayeux, dit Bayeux ainé, (1692-1777), inspecteur général des ponts et chaussées
  • Guillaume Bayeux (mort en 1762), son frère, inspecteur général des ponts et chaussées

Économie

Le territoire de l'agglomération comprend six zones d'activités. Trois sont implantées sur la commune : Zone de la Résistance (37 hectares); zone de la route de Caen (10 ha), Parc Ouest (5,3 ha), ce dernier est réservé aux entreprises du secteur tertiaire. Le parc de Nonant (8 ha) et la ZAC des Lonchamps (35ha) sont situés à proximité de la ville.

Les secteurs d'activité principaux sont :

  • Agro-alimentaire.
    • Frial, (plats surgelés) à Saint-Martin-des-Entrées, 400 employés.
    • Lactalis, 280 employés.
    • Prodis Boissons (commerce de gros de boissons), 180 employés.
    • Cidrerie Viard.
  • Santé (Hôpitaux) : 1 000 employés.
  • Banque (LCL Le Crédit Lyonnais, 480 employés).
  • Industrie.
    • Etamic, 125 employés.
    • SNEC, 115 employés.
  • Piercan, 90 employés.
  • Tourisme : Bayeux est dénommée « commune touristique » depuis mai 2011[31].

L'usine Moulinex a fermé en octobre 2001, elle employait 441 personnes.

Le premier supermarché de l'enseigne Champion a ouvert en 1969 à Bayeux.

Taux de chômage (2006) : 9,6%

Photos

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Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Bayeux sur le site de l'Insee
  2. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1994, p. 104 
  3. a et b Données de l'INSEE et du site Lameteo.org concernant la ville de Caen
  4. Base de données météo et observations en temps réel par Météo France
  5. Ville de Bayeux
  6. Source: Bernard Gineste, « Gounier d’Aunay gouverneur de Bayeux en 1105 (témoignage d’Orderic Vital) », in Corpus Étampois
  7. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe ‑ XVIIIe siècle) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 23
  8. Damien Fantauzzo, Sainte-Mère-Église : première ville libérée de France, Esprit du livre, 2009, (ISBN 2915960542)
  9. Philippe Simon, « Bayeux n'est plus première ville libérée », Ouest-France, 6 mai 2008
  10. Fondation Charles de Gaulle, De Gaulle et la Libération, éditions Complexe, 2004, (ISBN 9782804800161), p. 130
  11. (fr)Annuaire de calvados, année 1850, p 366
  12. Philippe Simon, « Menaces sur la sous-préfecture de Bayeux », Ouest France, 3 septembre 2008
  13. Louis Laroque, « Réforme de l'Etat - Des sous-préfets menacés », Le Point no 1880, 24 septembre 2008
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 21 novembre 2010
  15. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  16. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  17. Évolution et structure de la population à Bayeux en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  18. Résultats du recensement de la population du Calvados en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  19. Cidrerie Viard
  20. [1]
  21. [2]
  22. Histoire normande
  23. Source : notredamedubessin.org
  24. Source : Villes et Villages Fleuris
  25. Ville de Bayeux
  26. [3] Site ville de Bayeux
  27. [4] Site ville de Bayeux
  28. [5] Etude INSEE
  29. [6] Ville de Bayeux
  30. Selon certaines sources, Muriel Barbery serait née à Bayeux, il est cependant certain qu'elle a vécu dans le Bessin
  31. [PDF] Préfecture du Calvados - Recueil des actes administratifs n° 37 - 26 mai 2011 : page 22.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Simone Bertrand et Marc Le Carpentier, Bayeux Médiéval, Bayeux, Heimdal, 1976
  • Collectif, Bayeux. Art de Basse-Normandie, numéro spécial, n°54, 1969
  • Collectif, Bayeux et son histoire, textes de 1844, 1859, 1878, 1886, 1887, ed. du Bastion, 1995
  • Collectif, Bayeux et le Bessin 1940-1944. Vie quotidienne. Résistance. Déportation. Libération, Evrecy-Bayeux, 1996
  • Françoise Decaumont et al., Le Discours de Bayeux, hier et aujourd'hui. Colloque de Bayeux 15 juin 1990, Paris, Economica ed., 1991
  • Florence Delacampagne en collaboration avec Didier Paillard, Bayeux : document d'évaluation du patrimoine archéologique urbain, A.F.A.N., Tours, 1992
  • Abbé Joseph Desmares, Honoré de Balzac à Bayeux, 1822, Imprimerie Colas, Bayeux, 1940
  • Mohamed El Kordi, Bayeux au XVIIe-XVIIIe siècles, contribution à l'histoire urbaine de la France, La Haye-Paris, Mouton & co.-Ecole pratique des hautes études, 1970
  • Mick Fouriscot et Mylène Salvador, La dentelle de Bayeux, Paris, ed. Didier Carpentier
  • J. Hermant, Histoire du Diocèse de Bayeux, Caen, 1705
  • (en)Olwen H. Hufton, Bayeux in the late eighteen century, a social study, Oxford, The Clarendon Press ed., 1967
  • Christiane Huet, Bayeux au siècle des Lumières. Embellissements, urbanisme et architecture, Paris, La Mandragore, 2001
  • Jean Lejeune, Les Anciennes Manufactures de porcelaine de Basse-Normandie. Valognes, Bayeux, Isigny, Caen, Cherbourg, La Dépêche, 1985
  • Didier Louradour, À la découverte de Bayeux, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, 1992
  • Abbé Jean Marie, Bayeux ville d'art, 2 volumes, Bayeux, 1969
  • François Neveux, Bayeux et Lisieux villes épiscopales de Normandie à la fin du Moyen-Age,Caen, Editions du Lys, 1996
  • Frédéric Pluquet, Contes populaires, traditions, proverbes et dictons de l’arrondissement de Bayeux, Caen, Chalopin, 1825
  • Frédéric Pluquet, Essai historique sur la ville de Bayeux et son arrondissement, T. Chalopin, Caen, 1829, lire sur Google Livres
  • Antoine Verney, Dominique Herouard, Valérie Matoïan, Le Musée baron Gérard ou l'histoire d'une collection, Art de Basse-Normandie, n°123, 1985
  • Antoine Verney, Les Collections préhistoriques du Musée de Bayeux, Bayeux, Musée Baron Gérard ed., 1994
  • Antoine Verney, 25 ans de gravure contemporaine à Bayeux, Bayeux, Musée Baron gérard ed., 1995
  • Antoine Verney, Bayeux, coll. La ville est belle, Cully,Ed. Orep, 2002
Sur le canton de Bayeux
  • Alain Busquet, Les Églises romanes de la région du sud-ouest de Bayeux, Caen, Université de Caen, 1975
  • Annie Fettu, Canton de Bayeux, coll. Belle-Epoque, Cully, Orep
  • Edmond Michel, Monographie d'un canton type (Bayeux), Paris-Nancy, Berger-Levrault Editeurs, 1911



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  • Bayeux — (spr. bajöh), das alte Augustomagus, Stadt in der Normandie (Dep. Calvados), an der Aure, (1901) 7806 E., Kathedrale. In der Bibliothek die Tapisserie de B. (70 m lg.) aus dem 11. Jahrh., Wilhelms des Eroberers Taten in England darstellend …   Kleines Konversations-Lexikon

  • Bayeux — (frz. Bajöh), Hauptstadt des franz. Departements Calvados, in der Nähe der Küste, 10000 E., Bischofssitz, Handelskammer, Porzellan und Spitzenfabriken, lebhafter Handel. Im Stadthause ist die berühmte Tapete von B., eine Schlacht Wilhelms des… …   Herders Conversations-Lexikon

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