- Oloron-Sainte-Marie
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Oloron-Sainte-Marie
Maisons le long du gave d'Aspe
DétailAdministration Pays France Région Aquitaine Département Pyrénées-Atlantiques Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
(chef-lieu)Canton chef-lieu de 2 cantons Code commune 64422 Code postal 64400 Maire
Mandat en coursBernard Uthurry
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Oloronais Démographie Population 11 200 hab. (2008[1]) Densité 164 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 194 m — maxi. 1280 m Superficie 68,31 km2 Oloron-Sainte-Marie est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Sommaire
Géographie
Situation
Située au contact de l'Aquitaine et des Pyrénées, à 50 km de l'Espagne par la route nationale 134, à 100 km de l'océan Atlantique par les départementales 936 et 28 reliant Oloron à Peyrehorade, et au confluent de deux gaves (torrents, dans les Pyrénées occidentales), les gaves d'Aspe et d'Ossau qui se réunissent pour former le gave d'Oloron. Capitale du Haut-Béarn, la ville se situe à la naissance des trois vallées du Haut-Béarn : la vallée d'Aspe, la vallée d'Ossau et la vallée de Barétous.
Accès
La commune est le terminus provisoire de la ligne Pau-Canfranc avec 8 rotations TER quotidiennes. Le service est assuré au-delà d'Oloron par autocar.
Elle dispose d'un aéroport : aérodrome d'Oloron-Herrère.
Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosées[3] par le gave d'Oloron (affluent du gave de Pau) formé dans la ville par la confluence du gave d'Aspe et du gave d'Ossau et par certains de ces affluents : le Vert (et ses tributaires, les ruisseaux le Littos, Coste-Darré et Bélandre), les ruisseaux l'Auronce, l'Escou, la Mielle, le Laberou, de Lamiellotte, l'Arrigastou, l'Ascle, de Rachette et du Termy.
Des affluents du gave d'Aspe, les ruisseaux l'Ourtau (et son tributaire, le ruisseau de Laguns), Branas traversent également la commune.
Le ruisseau la Lèze, tributaire du Luzoué[4] et son affluent, le ruisseau l'Artigaus sont en outre présents sur le territoire de la commune.Lieux-dits et hameaux
- Legugnon ;
- Oloron Saint-Pée (Saint-Pée-d'en-Haut ; Saint-Pée-d'en Bas ; Bédécarats) ;
- Sainte-Marie ;
- Soeix-Oloron.
Communes limitrophes
Esquiule, Moumour, Ledeuix, Estos, Cardesse, Monein, Goès, Précilhon, Escout, Herrère, Ogeu-les-Bains, Buziet, Arudy, Escot, Asasp-Arros, Lurbe-Saint-Christau, Eysus, Gurmençon, Bidos, Agnos, Ance, Féas et Géronce.
Toponymie
Le toponyme Oloron apparaît sous les formes Iluro (sur une borne miliaire[5]), civitas Lurunensium : Elarona et civitas Elloronensium : Elinia (notice des provinces[5]), Oloro civitas (506[5], concile d'Agde), Loron (1009[5], cartulaire de Saint-Sever), Elloreus (1073[5], inscription de Moissac), Holorna (vers 1080[5], cartulaire de Morlaàs), Eleron (XIe siècle[5], cartulaire de Bigorre[6]), Oleron (1208[5], titres de Barcelone[7]), Olero (1212[5], synode de Lavaur), Pagus Oloronensis (1235[5], réformation de Béarn[8]), Sent-Grotz d'Oloron (1271[5], notaires d'Oloron[9]), Oleiron (1286[5], registres de Bordeaux[10]), Olaro (XIIIe siècle[5], chronique des Albigeois), Diœcesis Oleronensis (1289[11]), Oloronium (1290[5], titres de Béarn[12]), Oloroo (1343[5], notaires de Pardies[13]), Oron (XIVe[5], Jean Froissart, livre III), le Loron (1442[5], contrats de Carresse[14]) et Oleron (1801[15], Bulletin des lois).
Son nom béarnais est Auloron-Senta-Maria.
Le toponyme Sainte-Marie apparaît sous les formes Maria in Eleron (XIe siècle[5], cartulaire de Bigorre[6]), Sancta-Maria de Olorno (1215[5], cartulaire d'Oloron[16]), Nostre-Done de Lasee de Sancta-Maria et Nostre-Done de Lassee à Sente-Marie (1466[5], notaires d'Oloron[9]) et Sainte-Marie-Legugnon (depuis la réunion de Legugnon, du 14 avril 1841 au 18 mai 1858).
Le toponyme Legugnon apparaît sous les formes Lugunhoo (1375[5], contrats de Luntz[17]), Lugunhon (XIVe siècle[5], censier de Béarn[18]), Sanctus-Johannes de Legunhon et Sanctus-Petrus de Legunhon (respectivement 1612[5] et 1619[5], insinuations du diocèse d'Oloron[19]).
Faget est une ancienne commune qui s'est unie avant 1806[20], de même que Soeix, à Oloron-Sainte-Marie.
Le toponyme Faget apparaît sous les formes Hospitale de Faget (1128[5], titres d'Aubertin[21]), Le Faget (1215[5], cartulaire d'Oloron[16]), Los Fagetz (1548[5], réformation de Béarn[8]) et Le Faget (1863[5], Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Le toponyme Soeix est mentionné en 980[5] (cartulaire de l'abbaye de Saint-Savin[22]), et apparaît sous les formes Soeixs (XIe siècle[5], for d'Oloron[23]), Eixoes (1376[5], montre militaire de Béarn[24]), Soexs (1380[5], contrats de Luntz[17]), Soex (XIVe siècle[5], censier de Béarn[18]), Soeis et Sente-Lucie de Soeix (respectivement 1439[5] et 1467[5], notaires d'Oloron[9]), Soeyxs (1538[5], réformation de Béarn[8]) et Soueix (1620, insinuations du diocèse d'Oloron[19]).
Histoire
Premières occupations humaines
Création romaine au Ier siècle de notre ère sur la voie du col du Somport, elle doit son nom, Iluro, aux peuples aquitains apparentés aux Ibères. Établie pour l'essentiel à Sainte-Marie sur la terrasse alluviale sur laquelle sera établie la future cathédrale, c'est aussi une citadelle dotée de remparts sur la butte de Sainte-Croix d'Oloron. Le promontoire de Sainte-Croix en est l'oppidum. En 506, Gratus, premier évêque connu assiste au Concile d'Agde et devient saint Grat, dont la fête est aujourd'hui encore célébrée à l'automne.
Moyen Âge
Les grandes invasions vont plonger l'histoire d'Iluro dans l'oubli. Mais vers 1058, il semblerait que quelques habitats aient subsisté car l'évêque Étienne de Lavedan s'installe sur la terrasse alluviale où se dresse encore une chapelle dédiée à la Vierge. En 1080, le vicomte Centulle V le Jeune vient bâtir la nouvelle ville d'Oloron (nom médiéval dérivé d'Iluro) sur l'ancien oppidum romain.
En ces temps médiévaux, aucun autre emplacement ne pouvait être plus sûr que ce promontoire bordé sur les côtés est-ouest par des cours d'eau. Ce vicomte incite les populations à venir résider et commercer à Oloron en instaurant des privilèges juridiques et économiques contenus dans l 'acte de « poblacion » (ou peuplement), privilèges qui seront repris et renforcés en 1220 créant ainsi le For d'Oloron, le plus ancien du Béarn.
Entre temps, l'ancienne cité d'Iluro renaît de ses cendres et porte désormais le nom de sa cathédrale, Sainte-Marie.
Les descendants du vicomte s'employèrent à la construction des monuments à leur retour de la Reconquista ou des Croisades. Cependant, en 1214, Gaston VI Moncade dut céder les terres de Sainte-Marie, puis plus tard, celles des villages environnants aux évêques, car il était compromis avec les Albigeois hérétiques.
En 1385, Oloron comptait 366 feux, Legugnon 11 et Sainte-Marie 85. Paul Raymond[5] note que Legugnon comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
On assiste alors à une séparation des deux parties : Oloron, ville vicomtale et Sainte-Marie, ville épiscopale, qui deviennent rivales durant huit siècles environ, Sainte-Marie demeurant économiquement dépendante d'Oloron. Au XIIIe siècle, profitant de la croisade des Albigeois, l'évêque obtient la seigneurie sur Sainte-Marie et son hameau de Saint-Pée ; Oloron fait élargir ses privilèges avec son for, puis se voit dotée d'une enceinte et de deux ponts. Aux XIVe siècle et XVe siècle, elle obtient droit de marché et de foires et sa croissance aboutit à la création de faubourgs. C'est bientôt la capitale économique du Béarn, grâce à son commerce de transit avec l'Espagne et à l'essor de son artisanat textile.
Époques modernes et contemporaines
Les guerres de religion puis la Révolution suspendent à deux reprises cette prospérité. La rivalité entre les deux villes ne prend fin qu'avec la réunion de Sainte-Marie à Oloron, imposée en 1858 par le Second Empire, favorisant l'arrivée du chemin de fer en 1883 et la substitution de l'industrie à l'artisanat.
Du 11 octobre 1795 au 5 mars 1796, Oloron eut le statut de chef-lieu du département des Basses-Pyrénées que détenait Pau qui avait succédé à Navarrenx.
Sainte-Marie-Legugnon a existé de 1841 à 1858. La commune est créée en 1841 par la fusion des communes de Legugnon et de Sainte-Marie. En 1858, elle fusionne avec la commune d'Oloron pour former la nouvelle commune d'Oloron-Sainte-Marie.
Héraldique
Blasonnement D'argent à la vache de gueules, accornée, colletée et clarinée d'azur, surmontée d'une croisette tréflée du même.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1902 1904 Michel Cazaux 1904 1908 Emile Casamayor-Dufaur 1912 1919 Michel Cazaux 1919 1932 Amédée Gabe 1932 1935 Joseph Vignau Conseiller général 1935 1940 Jean Mendiondou Gauche indépendante Député 1941 1944 Paul Dabadie 1944 1949 Jean Mendiondou 1949 1956 Paul Dabadie 1956 1959 François Patie 1959 1965 Albert Rioux 1965 1977 Guy Ebrard Parti radical-socialiste Député Conseiller général 1977 1983 Henri Laclau PS conseiller général 1983 2001 Raymond Dieste PS conseiller général Canton Est 1983-1992 2001 2008 Hervé Lucbéreilh UMP conseiller général Canton Ouest depuis 1988 2008 2014 Bernard Uthurry PS Vice Président du Conseil Régional d'Aquitaine délégué aux infrastructures Toutes les données ne sont pas encore connues. La commune est l'une des aires urbaines françaises, ensemble continu de communes constitué par un pôle urbain (agglomération offrant au moins 5 000 emplois) et par des communes adjacentes (la couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente active travaille dans le pôle urbain ou cette couronne.
La commune dispose d'un conseil des prud'hommes.
Un peloton de gendarmerie de haute montagne y est stationné.Intercommunalité
La commune fait partie de six structures intercommunales :
- communauté de communes du Piémont Oloronais
- SIVU de l'écrêteur des crues d'Agnos
- syndicat AEP d'Ogeu-les-Bains
- syndicat de télévision d'Oloron-Vallée d'Aspe
- syndicat départemental d'électrification
- syndicat intercommunal d'études et d'aménagements du bassin versant du Vert et de ses affluents
Jumelage
Jaca (Espagne) depuis 1986[25] , située dans la Communauté autonome d'Aragon de l'autre côté des Pyrénées. Les liens historiques entre les deux cités sont très forts et aujourd'hui encore ils se manifestent en de multiples occasions tout au long de l'année. Jusqu'en 2005, les deux cités accueillaient à tour de rôle le festival international de folklore des Pyrénées.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Oloron-Sainte-Marie depuis la création de la commune :
La commune fait partie de l'aire urbaine d'Oloron-Sainte-Marie.
Économie
L'économie oloronaise repose principalement sur deux entreprises prestigieuses :
- Lindt & Sprüngli: fabrication de chocolat, en particulier des célèbres Pyrénéens.
- Messier-Dowty : cette entreprise, implantée à Bidos, fabrique des trains d'atterrissage.
Mais Oloron est aussi connue comme étant la capitale du béret basque, qui comme son nom ne l'indique pas est d'origine béarnaise. Autrefois florissante, cette activité a subi de plein fouet la crise de l'industrie textile. Aujourd'hui, il ne reste qu'une seule société, Béatex, employant environ 80 personnes, sous la marque Pierre Laulhère.
La commune a également une activité fortement agricole (élevage, polyculture, maïs) et fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.- Centre d’activités économiques d’Oloron-Sainte-Marie de la chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn.
Culture et patrimoine
La ville a obtenu le label Ville d'art et d'histoire en novembre 2006.
Le festival du film web amateur a lieu chaque année au printemps à Oloron-Sainte-Marie. Son objectif est de montrer sur grand écran les meilleurs courts-métrages amateurs diffusés sur Internet et de récompenser le talent et l'inventivité de leurs jeunes réalisateurs.Le festival d'Oloron, « Confluence des musiques et danses du monde », avait lieu tous les deux ans pour accueillir des artistes venus des quatre coins du monde afin de mélanger cultures et traditions. Hélas, il ne subsiste plus que les années impaires, en juillet à Jaca en Espagne. La structure oloronnaise a fait faillite.
Le second Week-end de juin, le salon du livre sans frontières accueille les nouveautés littéraires. En 2010, on notera la parution des "Nouveaux mystères et légendes du Béarn", préfacés par Marcel Amont et pilotés par Jean-Marc Croquin
La commune dispose d'un théâtre (espace culturel Pierre Jéliote).
La médiathèque intercommunale a reçu l'équerre d'argent des prix d'architecture du Moniteur (architecte : Pascale Guédot)[30].
Patrimoine civil
- l'ancien hôtel de ville et prison[33], classé aux monuments historiques depuis 1987 ;
- les remparts
- le château de Legugnon[34] date du XVIe siècle.
- l'immeuble[35] de la rue Pomone date du XVIIe siècle et est classé monument historique depuis 1943.
- le parc Pommé
- la maison du Patrimoine
- le symposium de sculptures contemporaines
Patrimoine religieux
- la cathédrale Sainte-Marie[36]
- l'église Sainte-Croix d'Oloron[37]
- l'église Notre-Dame[38] date de la fin du XIXe siècle.
- l'église Saint-Pierre[39] date du XIXe siècle.
- l'ancien séminaire Sainte-Marie[40] date du XVIIIe siècle et est inscrit aux monuments historiques depuis 1976.
- La commune se situe sur la via Tolosane (ou voie toulousaine), nom latin d'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
- La légende de saint Grat
- L'évêque d'Oloron mourut à Jaca au VIe siècle. Les Aragonais et les Béarnais se disputèrent sa dépouille. Pour trancher, on proposa de confier, depuis le col du Somport, le choix de la destination finale du corps à la mule aveugle de l'évêque. Celle-ci ramena Grat bien ficelé sur son dos jusqu'à Sainte Marie.
- Une sculpture de Pierre Castillou vient d'être érigée près de la cathédrale Sainte Marie.
Patrimoine environnemental
La commune a été récompensée de trois fleurs au concours des villes et villages fleuris 2006.
Équipements
- clubs et équipements sportifs
- En rugby, le Football club oloronais évolue en Fédérale 1 pour la saison 2007-2008.
- Structure artificielle d'escalade de niveau national (1600 m² de voies du 4 au 8C et une hauteur développée de 21 mètres). L'association "Le Mur" (escalade) est avec ses 500 adhérents[41], la plus importante association sportive de la ville. Son équipe de compétition est classée au 1e rang national féminin par la FFME en 2008[42].
- F.C.O football (couleur, bleu et blanc)
- F.C.O cyclisme (couleur, bleu et blanc)
- H.B.C.O handball (couleur orange et noir)
- F.C.O escrime
- F.C.O Tennis
- Oloron Natation 64
- J.A.O basketball (couleur, bleu et blanc)
- Le Mur Centre Regional escalade : Manu Lopez est champion de France junior et vice-champion d'Europe junior (résultat compétition site internet : www.lemuroloron.com)
- F.C.O karaté
- F.C.O gymnastique
- Club Alpin Français d'Oloron (activités cf. site : www.clubalpinoloron.fr)
- SCOVA (Ski Club Oloron Vallée d'Aspe)
Chaque année, la ville élit le meilleur sportif oloronais de l'année.
Oloron a été élue « ville la plus sportive de France 2002 ».
- éducation
La commune dispose de cinq écoles primaires, d'une école élémentaire confessionnelle, de trois collèges (collèges Tristan Derême[43], des Cordeliers[44] et de Saint Joseph), d'un lycée (lycée Supervielle[45]), d'un lycée confessionnel, de deux lycées professionnels (lycées Guynemer[46] et du IV septembre 1870) et d'un lycée d'enseignement professionnel agricole[47].
La commune possède une école Calandreta (Calandreta Auloronesa). La Calandreta, école laïque et gratuite où on parle béarnais, existe depuis 1981 à Oloron-Sainte-Marie. Elle accueille les enfants de la TPS (toute petite section à partir de 2 ans) jusqu'au CM2. Calandreta signifie alouette.
Personnalités liées à la commune
- nées au XVIe siècle
- M. de Tréville, de son vrai nom Jean-Armand du Peyrer, comte de Tréville (ou de Troisville), officier français né à Oloron en 1598, lieutenant-commandant de la compagnie des Mousquetaires sous Louis XIII.
- nées au XVIIIe siècle
- Barthélemy-Jean-Baptiste Sanadon, évêque et député à la Convention, né le 5 février 1729 à Évreux (Eure) et décédé le 9 février 1795 à Oloron-Sainte-Marie.
- Paul-Marie Leroy, ingénieur français, né vers 1733 à Guyancourt (Yvelines) et décédé le 2 janvier 1795 à Oloron-Sainte-Marie. Son œuvre majeure est l’aménagement du chemin de la Mâture du Pact, en face du fort du Portalet, extraordinaire exploit technique pour l’époque, qui permit l’exploitation de la forêt du Pact de 1774 à 1778.
- Antoine Germain Labarraque (1777-1850), pharmacien, inventeur de la liqueur de Labarraque, un antiseptique, qui est l'eau de javel.
- nées au XIXe siècle
- Vastin Lespy (1817-1897), auteur d'une cinquantaine d'ouvrages (Grammaire et dictionnaire béarnais, Dictons et proverbes...). Il est enterré au vieux cimetière de Sainte-Croix dans la tombe de la famille "de Dufourcq/Galtier d'Auriac"
- Louis Barthou (1862-1934) homme politique et académicien, né à Oloron, fut assassiné à Marseille.
- Xavier Navarrot, poète chansonnier républicain, janvier 1799-décembre 1862.
- Anna Larroucau Laborde de Lucero (1864-1956), philanthrope d'Argentine, née au quartier Sainte-Croix, dame fondatrice de la Première société de bienfaisance de San Martín, Mendoza. Elle introduit les premiers pieds de vigne d'origine française dans la région de San Martín, à Mendoza, en Argentine.
- Jacques Dyssord (1880-1952), poète et écrivain. Une rue de la ville porte son nom.
- Jules Supervielle (1884-1960), poète, romancier et dramaturge, né à Montevideo en Uruguay, inhumé au cimetière d’Oloron[48].
- Tristan Derème né à Marmande en 1889 et mort à Oloron-Sainte-Marie en 1941 est un poète français.
- Jean Mendiondou, homme politique français né le 25 juin 1885 à Oloron-Sainte-Marie et mort le 26 octobre 1961 à Biarritz.
- nées au XXe siècle
- René Guy Cadou, poète français, séjourna à Oloron-Sainte-Marie lors de la bataille de France en 1940 pour y être soigné.
- André S. Labarthe, critique, producteur, réalisateur et scénariste français né le 18 décembre 1931 à Oloron-Sainte-Marie.
- Alain Maleig, né le 10 juillet 1952 à Oloron-Sainte-Marie, joueur de rugby à XV, sélectionné en équipe de France et jouant au Stadoceste tarbais ;
- Bernard Becaas, ancien coureur cycliste français, né le 23 mai 1955 à Oloron-Sainte-Marie et décédé le 25 août 2000 à Lasseube.
- Carlos Alvarado Larroucau, écrivain francophone argentin, descendant d'une famille oloronaise.
- Michel Clémente, né le 3 novembre 1955 à Oloron-Sainte-Marie, ancien joueur de rugby à XV, sélectionné en équipe de France et jouant au FC Oloron.
- David Laperne, joueur français de rugby à XV, né le 13 septembre 1972 à Oloron-Sainte-Marie.
- Antoine Vignau-Tuquet né le 27 juillet 1981 à Oloron-Sainte-Marie, joueur de rugby à XV et à sept français qui évolue au poste d'arrière, centre ou demi d'ouverture au sein de l'effectif du Stade montois.
- Guillaume Bergos, né à Oloron-Sainte-Marie le 2 octobre 1983, joueur de rugby à XV évoluant au poste de pilier.
- Stéphan Vitalla, né le 23 mars 1984 à Oloron-Sainte-Marie, joueur de rugby à XV évoluant au poste de talonneur.
- Sébastien Tillous-Borde, né le 29 avril 1985 à Oloron-Sainte-Marie, joueur international de rugby à XV évoluant au poste de demi de mêlée au Castres olympique.
- Jena Lee, née au Chili en 1987, de son vrai nom Sylvia Garçia, a grandi à Oloron-Sainte-Marie après son adoption. C'est une chanteuse française.
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Oloron-Sainte-Marie sur le site de l'Insee
- Gentilé sur habitants.fr
- Notice du Sandre sur Oloron-Sainte-Marie
- Luzouré par le Sandre Noté
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Cartulaire de Bigorre - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Pierre de Marca Titres publiés dans les preuves de l'Histoire de Béarn de
- Manuscrit du XVIe au XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Bordeaux, publiés dans l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca Extrait des registres de
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque Histoire de France, volume XXI, page 544 - Citée par
- vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Titres de la
- Pardies - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Notaires de
- Contrats retenus par Carresse, notaire de Béarn - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Fiche d'Oloron sur le site du projet Cassini de l'EHESS
- Pierre de Marca Titres publiés dans l'Histoire de Béarn de
- Béarn - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Contrats retenus par Luntz, notaire de
- Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- XVIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Manuscrits du
- Fiche de Faget sur le site du projet Cassini de l'EHESS
- Aubertin, publiés dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca, page 421. Titres de la commanderie d'
- Saint-Savin, d'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn Cartulaire de l'abbaye de
- XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Manuscrit du
- Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Annuaire des villes jumelées
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 18 août 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 18 août 2010
- Populations légales 2006 de la commune sur Insee. Consulté le 18 août 2010
- Populations légales 2007 de la commune sur Insee. Consulté le 18 août 2010
- Le Moniteur, Médiathèque intercommunale du piémont oloronais. Un vaisseau de lumière à la confluence des graves. 28 janvier 2011
- (fr)Tour de Grède à Oloron-Sainte-Marie (64) sur www.patrimoine-de-france.org. Consulté le 10 septembre 2010.
- La tour de Grède, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- L'ancien hôtel de ville, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le château de Legugnon
- L'immeuble de la rue Pomone, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Sainte-Marie
- Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Sainte-Croix
- Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Notre-Dame
- Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Pierre
- Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le séminaire Sainte-Marie
- Source : association LemUr
- Classement par club féminin FFME 2008
- Site du collège Tristan Derême
- Site du collège des Cordeliers
- Site du lycée Jules Supervielle
- Site du lycée Guynemer
- Site du lycée d'enseignement professionnel agricole
- Le Monde, 29 avril 2009, p 2
Pour approfondir
Articles connexes
- Cathédrale Sainte-Marie d'Oloron
- Église Sainte-Croix d'Oloron
- Festival du film web amateur
- Liste des évêques d'Oloron
- Route nationale 618a
- Route nationale 134
- Route nationale 636
- Autoroute française A650
- Ligne Pau - Canfranc
- Ligne Toulouse-Bayonne
- TER Aquitaine
Liens externes
Catégories :- Oloron-Sainte-Marie
- Commune des Pyrénées-Atlantiques
- Sous-préfecture française
- Via Tolosane
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