- Georges Bellenger (aviateur)
-
Colonel Georges Bellenger Naissance 19 septembre 1878
ÉvreuxDécès 22 décembre 1977 (à 99 ans) Nationalité France Profession Pilote pionnier de l'aviation Georges Bellenger, né à Évreux le 19 septembre 1878 - décédé le 22 décembre 1977 fut un pilote pionnier de l'aviation française.
Soldat par vocation, artilleur de formation après avoir été reçu à Polytechnique en 1898, Georges Bellenger s'est très vite passionné pour le vol en France au début du vingtième siècle.
À ne pas confondre avec le peintre Georges Bellenger.
Biographie
Georges Bellenger sort sous-lieutenant en 1902 de l'École d'application d'artillerie de Fontainebleau pour être envoyé à Saint-Mihiel. Lisant un article d'un autre pionnier français, le Capitaine Ferdinand Ferber, dans la Revue d'Artillerie, il entreprend l'expérimentation de cerf-volants.
Il bénéficie de l'opportunité offerte à des artilleurs d'effectuer un stage au bataillon d'aérostiers de Versailles du 1er avril 1906 au 30 juin 1906. Sa première ascension se déroule le 21 avril 1906 dans un ballon en coton de 980 mètres cubes gonflé au gaz d'éclairage. Il obtient le brevet de pilote de ballons libres n° 95 de l'Aéro-Club le 3 octobre 1907 après avoir effectué sa dixième ascension.
Pilote de ballon libre au début de l'aérostation, il participe brillamment à de nombreux concours. Il obtient en particulier la deuxième place du Concours international de Photographie aérienne de l'Aéro-Club en 1907. Il bat le record de distance pour petits cubes le 8 décembre 1908 en effectuant un périple qui le conduit du parc de l'Aéro-Club à Saint-Cloud, au bord de la mer Baltique à bord d'un ballon de 600 m3. Il obtient le brevet d'aérostier militaire n°43 le 30 janvier 1909.
Membre de l'Aéro-Club de France naissant, en contact avec les pionniers de l'aviation tels que Ferdinand Ferber, Hubert Latham ou Louis Blériot, il obtient le brevet de pilote civil n° 45 le 25 avril 1910[1], et se fait remarquer aux Grandes manœuvres de 1910 par la qualité de ses observations : présent, le général Gallieni, le fait immédiatement nommer capitaine.
En 1910, il se classe second dans le Grand Prix des Ballons de l'Aéro-Club de France ; parti de Saint-Cloud, il atterrit dans le Tyrol autrichien.
En 1912, le capitaine Bellenger est chargé de former l'escadrille n° 3 qui est devenue pendant la guerre, la fameuse escadrille des Cigognes.
Le 1er septembre 1914, il prend le commandement de l'Aviation de la 6e Armée dont l'intervention à la bataille de l'Ourcq est des plus efficaces et où il a l'occasion d'organiser l'observation d'artillerie par avion, puis la photo aérienne du front, avant que d'être mis à la disposition du ministère, direction de l'aéronautique.
Ne voulant pas rester à l'intérieur, il passe sur sa demande dans l'artillerie de mai 1915 à fin août 1918 où il est sérieusement blessé. Il termine la guerre avec six citations.
Son nom a été donné à l'un des aérodromes d'Évreux, ville dont est originaire le colonel Bellenger. Un des promoteurs de la photographie aérienne, ses renseignements contribuèrent à la victoire de la Marne (1914).
Voir aussi
- Georges Bellenger, Pilote d'essais : du cerf-volant à l'aéroplane, Paris : L'Harmattan, 1995 (ISBN 2-7384-3219-0)
Lien externe
Catégories :- Aviateur français
- Histoire de l'aéronautique
- Naissance en 1878
- Naissance à Évreux
- Décès en 1977
- Artilleur
Wikimedia Foundation. 2010.