- Guillaume Dauture
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Guillaume Dauture Surnom Guillaume Dauture Naissance 28 juin 1770
Pontacq ( Béarn)Décès 12 avril 1820
Pau (Basses-Pyrénées)Origine France Allégeance Royaume des Français
République française
Empire français
Empire français (Cent-Jours)Arme Infanterie Grade Général de brigade Années de service 1791 - 1815 Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléonniennesDistinctions Baron de l'Empire
Légion d'honneur
(Commandant)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)modifier Guilhem d'Auture, né le 28 juin 1770, à Pontacq (Basses-Pyrénées), général français.
Sommaire
Biographie
Guerres révolutionnaires
Guillaume Dauture entra au service comme sergent-major le 17 octobre 1791 dans le 1er bataillon des Basses-Pyrénées, incorporé en l'an II dans la 39e demi-brigade de bataille, amalgamée dans l'infanterie de ligne à l'organisation de l'an IV.
Il fit les campagnes de 1792 en l'an III à l'armée des Pyrénées orientales, fut nommé sous-lieutenant le 26 frimaire an II, et se distingua, le 30 thermidor suivant, en mettant en déroute, avec une seule compagnie de grenadiers, tout le régiment de gardes wallonnes espagnoles; il ramena au quartier général quarante-deux officiers prisonniers de guerre. Ce fait d'armes lui valut l'épaulette de Lieutenant le 16 fructidor de la même année.
A la tête de sa compagnie, il enleva, le 27 brumaire an III, une redoute armée de huit pièces de canon et défendue par deux bataillons portugais sous les ordres du comte de Crillon, qui lui remit ses drapeaux.
Capitaine le 16 floréal suivant, il repoussa vigoureusement les charges d'un escadron des gardes du roi d'Espagne, et lui fit éprouver de grandes pertes.
Passé à l'armée d'Italie, il prit part aux guerres des ans IV et V et se signala aux affaires de Millesimo, du Pont de Barzanne. Au combat du faubourg de Saint-Georges, sous Mantoue, il entra un des premiers dans la redoute qui en défendait l'approche, et contribua à faire mettre bas les armes à un régiment de cuirassiers et à deux escadrons de hussards autrichiens qui se rendirent à discrétion. Dans ces différentes actions, il reçut trois coups de feu, au bras droit, à la poitrine et à la tête. À la bataille d'Arcole il eut la cuisse droite traversée d'un coup de feu.
Nommé sur le champ de bataille chef de bataillon à la 40e demi-brigade d'infanterie de ligne, le Directoire le confirma dans ce grade le 3 nivôse an V. Il servit à l' armée d'Angleterre pendant les ans VI et VII, et retourna en l'an VIII à l'armée d'Italie. Au passage du grand Saint-Bernard, il emporta d'assaut, avec son bataillon, la place d'Ivrée; à Romano, il soutint seul et repoussa plusieurs charges d'une nombreuse cavalerie ; à Casteggio, il montra tant de bravoure que le major général Berthier le rendit l'objet d'un rapport spécial ; à Marengo, il reçut un coup de feu à l'aine droite, et au passage du Mincio il mérita les éloges du général Lannes.
Guerres napoléoniennes
Le gouvernement consulaire l'employa à l'armée de l'Ouest pendant les ans X et XI, et à celles des côtes de Bretagne depuis l'an XII, jusqu'en 1806 ; major du 47e régiment de ligne le 30 frimaire an XII, membre de la Légion d'honneur le 4 germinal suivant, l'Empereur l'attacha, en 1807, au camp volant de Napoléonville.
Il fit les campagnes de 1808 à 1814 en Espagne et en Portugal. Le 29 mars 1809, à la prise d'Oporto, il enleva les batteries du centre avec quatre compagnies de voltigeurs du 47e, traversa la ville, s'empara du pont sur le Douro, et reçut un coup de sabre sur la figure dans une charge faite par un régiment de dragons britanniques.
Le 11 mai, il couvrit la retraite de l'avant-garde de l'armée vivement poursuivie par les troupes britanniques l'espace de dix lieues; l'Empereur le récompensa de ses bons services en le nommant colonel du 9e d'infanterie légère le 10 février 1810, officier de la Légion d'honneur le 6 août 1811, et baron de l'Empire en 1812 (lettres patentes du 3 février 1813).
Il reçut un coup de feu dans la cuisse gauche, le 30 juillet 1813, en avant de Pampelune où il fit des prodiges de valeur, et obtint le grade de général de brigade le 25 novembre de la même année.
Mis en non-activité après l'abdication de l'Empereur, il devint cependant chevalier de Saint-Louis le 19 juillet, et commandeur de la Légion d'honneur le 27 décembre 1814. Remis en activité lors du retour de l'Empereur, et en demi-solde à la rentrée des Bourbons, il fit partie du cadre de l'état-major à l'organisation du 30 décembre 1818.
Le baron Dauture est mort à Pau (Basses-Pyrénées), le 12 avril 1820.
Décorations
- Légion d'honneur :
- Chevalier de Saint-Louis (19 juillet 1814) ;
- Chevalier de l'Ordre de l'Épée de Suède.
Armoiries
Figure Blasonnement Armes du baron Dauture et de l'Empire D'azur à deux épées en sautoir d'argent ; au comble d'or chargé de trois étoile d'azur ; au franc-quartier des barons militaires.[1]
Annexes
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 4, Bureau de l'administration, 1844 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)] ;
- « Guillaume Dauture », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] ;
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ;
- Liste des membres de la noblesse d'Empire ;
- Armorial des barons de l'Empire ;
Liens externes
Catégories :- Naissance en 1770
- Naissance à Pontacq
- Général du Premier Empire promu en 1813
- Baron de l'Empire
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Décès en 1820
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