- Saint-Palais (Pyrenees-Atlantiques)
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Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques)
Pour les articles homonymes, voir Saint-Palais.Saint-Palais Pays France Région Aquitaine Département Pyrénées-Atlantiques Arrondissement Bayonne Canton Saint-Palais
(chef-lieu)Code Insee 64493 Code postal 64120 Maire
Mandat en coursJean-Jacques Loustaudaudine
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes d'Amikuze Latitude
LongitudeAltitude 52 m (mini) – 263 m (maxi) Superficie 7,44 km² Population sans
doubles comptes1 874 hab.
(2006)Densité 251,9 hab./km² Localisation sur la carte départementaleSaint-Palais (Donapaleu ou Don-Aphaleu[1] en basque) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Le nom de la ville vient de San Palay en souvenir de Pelayo, un jeune adolescent martyrisé à Cordoue en 926[2].
Le gentilé est Saint-Palaisin[3].
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est la capitale du pays de Mixe dans la province basque de Basse-Navarre.
Accès
La sortie 4 de autoroute A64 dessert Saint-Palais, point de confluence des routes départementales D8, D11, D302, D511 D933 et D2933.
Des services de cars (autocars Hiruak-Bat, SNCF et Bidegain) relient Saint-Palais à Saint-Jean-Pied-de-Port (et Bayonne), Dax et Orthez.
Hydrographie
Ses terres sont arrosées[4] par la Bidouze, née dans les monts calcaires des Arbailles, et par ses affluents la Joyeuse et le ruisseau d'Eyherachar.
Lieux-dits et hameaux
- Agotéta
Communes limitrophes
- Aïcirits-Camou-Suhast au nord-est
- Amendeuix-Oneix au nord-ouest
- Béhasque-Lapiste à l'est
- Beyrie-sur-Joyeuse à l'ouest
- Larribar-Sorhapuru au sud-est
- Orsanco et Uhart-Mixe au sud.
Toponymie
Le toponyme Saint-Palais apparaît sous les formes Sanctus Pelagius (1160[2]), Sant Peray (1249[2]), Sant Pelay (1264, 1350 et 1413[2]), Sent-Palay (1385[1], notaires de Navarrenx[5]), Sent-Palays (1474[1], titres de Lahonce[6]), Sant-Pelay (1513[1], titres de Pampelune[7]), Donapalaio (1643[2]), S-Palais (1650) et Mont-Bidouze (1793).
Agotéta, hameau de Saint-Palais, provient, selon Paul Raymond, des Agots ou cagots[1].
Histoire
C’est une fondation royale navarraise, une ville neuve ou iriberri, vraisemblablement du début du XIIIe siècle. Elle s'alignait de chaque côté de la rue du palais de justice et s'entourait de remparts et de fossés (à l'emplacement de l’actuelle rue Gambetta). Elle était dotée des armes de Navarre surmontées de la couronne royale. Charles II de Navarre, en 1351, autorisa la ville à battre monnaie. L’atelier monétaire cessa son activité en 1672. Jean d'Albret la dota en 1472 de foires qui demeurent : marché du vendredi, marché aux agneaux les mercredis d'hiver, foire aux chevaux le lundi de Pâques. Au XVIe siècle, après l'annexion de Pampelune par les Espagnols, Henri II y fonda la chancellerie et les premiers états généraux de Navarre que Louis XIII devait transporter à Pau. La Maison du roi servait de maison commune ; la sénéchaussée en fit son siège en 1639. Saint-Palais s'est développée grâce aux pèlerinages. Un édit de Louis XVI en novembre 1784 mit fin aux activités des hospices d'Utziat à Arros, d'Harambelts à Ostabat, et de Saint-Palais, pour former un hôpital à Saint-Palais, «étant la Capitale de notre Royaume de Navarre».
La loi du 4 mars 1790, qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Par abus de pouvoir des dirigeants locaux, le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Saint-Palais s'appela Mont-Bidouze, Ustaritz devint Marat-sur-Nive, Itxassou Union, Arbonne Constante, Saint-Étienne-de-Baïgorry Thermopyles, Saint-Jean-Pied-de-Port Nive-Franche, Louhossoa Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-de-Luz Chauvin-Dragon, Ainhoa Mendiarte et Souraïde Mendialde.
Le district[1] de Saint-Palais comprenait les cantons de Bidache, Came, Garris, Iholdy, Larceveau, Ossès, Saint-Étienne-de-Baïgorry, Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint-Martin-d'Arberoue et Saint-Palais.
Le canton de Saint-Palais était alors composé des communes d'Aïcirits, Amendeuix-Oneix, Arbérats-Sillègue, Arbouet-Sussaute, Béhasque-Lapiste, Camou-Mixe-Suhast, Gabat, Ilharre, Larribar-Sorhapuru, Orsanco, Saint-Palais et Uhart-Mixe.
Héraldique
Blasonnement De gueules aux chaînes d’or posées en pal, en sautoir et orle, chargées en cœur d’une émeraude au naturel.Commentaires : Les armes de Saint-Palais sont également celles du royaume de Navarre.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1995 2001 Jean-Jacques Loustaudaudine 2001 2008 Jean-Jacques Loustaudaudine 2008 2014 Jean-Jacques Loustaudaudine Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
La commune appartient à six structures intercommunales :
- communauté de communes d'Amikuze
- syndicat AEP du pays de Mixe
- syndicat d'assainissement de Saint-Palais - Luxe-Sumberraute
- syndicat départemental d'électrification
- syndicat intercommunal pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze
- syndicat pour le soutien à la culture basque
Jumelages
Sangüesa (Espagne) depuis 1993[8]
Démographie
Économie
Culture et patrimoine
- Fin mars: Foire de la quinzaine commerciale
- Fin juillet : fêtes de Saint-Palais
- Août : festival de force basque, l'un des plus importants.
Patrimoine civil
- La Maison des Têtes
On donne couramment ce surnom à la maison noble Derdoy-Oyhenart où vécut au XVIe siècle l'historien basque Oyhenart.
Face à l'église Saint-Paul, elle présente en médaillons les derniers rois de Navarre de la dynastie d'Albret. Henri II, sa fille Jeanne d'Albret et de son petit-fils Henri III de Navarre, futur Henri IV de France, entourés de figures allégoriques représentant une femme et un diable.- Le Musée de Basse Navarre
Il est installé à la mairie, présente l'époque des pèlerinages ainsi que des meubles et des sculptures basques, des stèles discoïdales, des outils préhistoriques et des moulages.
La maison du Roi, perchée sur la Bidouze, abrita la sénéchaussée, puis la gendarmerie.
L'ancien hôtel des Monnaies était rue du palais de justice.
Du pont sur la Bidouze, vue sur l'ancien moulin royal de Béhotéguy.
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Paul[9]
- Désaffectée, elle abrita les états généraux de Navarre en 1522 puis, un siècle durant, la chancellerie.
- L'église néo-gothique conserve trois pièces de l'ancienne Saint-Paul : un tableau de l'apôtre, une Vierge dorée et un sarcophage. Elle possède un orgue d'Aristide Cavaillé-Coll[10] datant du XIXe siècle.
- L'église Sainte-Marie-Madeleine[11] date de 1866 ;
- Le Pèlerinage de Compostelle
Saint-Palais est située sur la via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et recèle la chapelle Saint-Nicolas, le hameau d'Harambeltz et son prieuré-hôpital dédiée à saint Nicolas.
Au temps d'Aimery Picaud, le détour était impensable, Saint-Palais n'existant pas. Il n'y avait que Garris, à 3 km à l'ouest, au sommet de la crête (qui pourrait avoir été Carassa, sur la voie romaine Bordeaux - Astorga).
On quitte Saint-Palais par le quartier Sant Jayme (Jacques, à comparer avec Jaume et Jaime en pays d’Oc) et le couvent des franciscains.
Patrimoine environnemental
Équipements
- éducation
La commune dispose de deux écoles primaires, l'une publique et l'autre privée (école Etchecopar), d'un collège (collège Léon Bérard[12]) et d'un lycée d'enseignement agricole privé (lycée Jean Errecart[13]).
Personnalités liées à la commune
- nées au XIXe siècle
- Louis d'Iriart d'Etchepare, né en 1859 à Pau et décédé en 1945 à Saint-Palais, est un homme politique français.
- nées au XXe siècle
- Jean Urruty, né en 1912 à Saint-Palais, champion de France de pelote basque à main nue junior à 17 ans, puis champion de France sénior à joko garbi, rebot, main nue et pasaka. Il remporte la coupe Wendel en 1930 ;
- Pascal Idieder, né en 1982 à Saint-Palais, est un joueur de rugby à XV français qui évolue au poste de pilier au sein de l'effectif du FC Auch ;
- Thierry Berhabé, né en 1982 à Saint-Palais, est un joueur de rugby à XV français qui évolue au poste de pilier au sein de l'effectif du Stade aurillacois ;
- Adrien Figueiredo, né en 1984 à Saint-Palais, est un joueur de rugby à XV et à sept français qui évolue au poste d'ailier au sein de l'effectif du Stade rochelais ;
- Simon Ternisien, né en 1987 à Saint-Palais, est un joueur de rugby à XV français qui évolue au poste de centre au sein de l'effectif de l'Aviron bayonnais.
Notes
- ↑ a , b , c , d , e et f Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- ↑ a , b , c , d et e Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque, Presses universitaires de Bordeaux 2006 (ISBN 2 86781 396 4)
- ↑ Gentilé sur habitants.fr
- ↑ Notice du Sandre sur Saint-Palais
- ↑ Titres de l'abbaye de Lahonce - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
- ↑ Annuaire des villes jumelées
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Paul
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'orgue de l'église Saint-Paul
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Sainte-Marie-Madeleine
- ↑ Site du collège Léon Bérard
- ↑ Site du lycée Jean Errecart
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
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