Jacques Brel

Jacques Brel
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Jacques Brel
Brel vu par Joelle Chen.jpg
Dessin par Joëlle Chen

Nom Jacques Romain Georges Brel
Naissance 8 avril 1929
Drapeau de la Belgique 138 av. du Diamant, Schaerbeek
Pays d’origine Drapeau de Belgique Belgique
Décès 9 octobre 1978 (à 49 ans)
Drapeau de la France Bobigny
Activité principale Auteur-compositeur-interprète Acteur Réalisateur
Années d'activité 1953 - 1977

Jacques Brel, né Jacques Romain Georges Brel le 8 avril 1929 à Schaerbeek, une commune de Bruxelles (Belgique), et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur, acteur, réalisateur et chanteur belge.

Sommaire

Biographie

Issu d'une famille catholique flamande d'industriels (son père, Romain Brel était francophone de souche flamande et sa mère Lisette Vanneste était bruxelloise), Jacques Brel a été un enfant peu intéressé par l'école, excepté par les cours de français. Avec son frère, Pierre, de 6 ans son aîné, Jacques connaît une éducation austère entre collège catholique et scoutisme. Il écrit à 15 ans de longs poèmes et des nouvelles après avoir dévoré Jules Verne et Jack London[1] puis, à 16 ans, il crée une troupe de théâtre avec quelques copains et écrit lui-même des pièces qu'il joue en amateur au sein de la Franche Cordée (mouvement de jeunesse catholique)[2]. Son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale « Vanneste & Brel » où il est affecté de 1947 à 1953 au service commercial, travail pour lequel il n'a aucun goût[3]. Il songe très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu'éleveur de poules, soit en tant que cordonnier, soit comme chanteur. Il choisit cette dernière voie et écrit n'importe où, n'importe quand. Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel et de Schubert)[réf. nécessaire], il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare sans jamais avoir pratiqué la musique auparavant.

Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », secrétaire dans une entreprise d'électricité, qu'il a rencontrée trois ans plus tôt dans la Franche Cordée. Le 6 décembre 1951 naît sa première fille, Chantal (car 1951 correspond à l'année où il commence à chanter).

À partir de 1952, il écrit et compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial, et à diverses soirées dans des cabarets bruxellois regroupés dans le quartier de l'« îlot sacré »[4]. Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation encore trop teintée de scoutisme) qui rebute sa famille. Elle tente de le dissuader de continuer dans cette voie.

Carrière

Les débuts

Il persévère. En 1953 il réalise un disque maquette, 78 tours[2] qu'il envoie à Jacques Canetti, découvreur de talents chez Philips et propriétaire du cabaret « Les Trois Baudets », puis le 1er juin 1953, il quitte la capitale belge pour se rendre seul à Paris appelé par Jacques Canetti. Sa famille ne lui coupe pas les vivres, mais le laisse se débrouiller seul en lui gardant une place dans l'entreprise familiale de cartonnerie. Son émigration est à l'origine du prénom de sa deuxième fille France, née le 12 juillet 1953. Il se retrouve dans une petite chambre inconfortable de l'hôtel Stevens à Pigalle. Jacques Canetti l'auditionne et lui conseille de participer au festival de Knokke-le-Zoute : il s'y classe avant-dernier... Pour gagner un peu d'argent, il enseigne la guitare au danseur-acrobate Francesco « Cocky » Frediani, un artiste italien paraissant alors à l'affiche du cabaret La nouvelle Eve. Ce dernier, témoin des premiers jours du débutant, l'accompagnera d'ailleurs lors de son premier passage à l'Olympia en « lever de rideau » (moment où les spectateurs entrent dans la salle et s'installent à leur place). Les conditions de travail sont difficiles pour Jacques : il n'avait pas de loge et devait se changer derrière le bar de l'Olympia. À la fin d'une représentation, Bruno Coquatrix qui l'a remarqué, le félicite de sa prestation, l'invitant à lui rendre visite pour discuter d'un prochain passage.

Jacques Brel en 1955

Pour Jacques Brel, les difficultés continuent, encombré qu'il est de ses longs bras, de son grand corps maladroit. En janvier 1955, Brel fait ses débuts à l'« Ancienne Belgique », célèbre salle de concert bruxelloise, dans l'avant-programme de Bobbejaan Schoepen[5],[6] et Jacques Canetti continue de l'envoyer dans des tournées où il se produit notamment en vedette américaine de Philippe Clay, Dario Moreno et Catherine Sauvage qui devient son amante[7].

En 1955, il fait venir sa femme et ses deux fillettes à Paris. Ils s'installent à Montreuil. Ce sera l'année de son premier 33 tours. Imprégné encore de l'influence du scoutisme (il chante souvent pour des organisations chrétiennes) et de son éducation catholique (bien que sa vie sentimentale soit chaotique), Georges Brassens le surnomme gentiment « l'abbé Brel »[2].

La consécration

En 1956, il rencontre François Rauber, un pianiste, qui devient son accompagnateur. Cette même année paraît son premier grand succès public, Quand on n'a que l'amour[8]. En 1957, pressé d'achever ses études musicales au conservatoire, Rauber renonce aux tournées à travers le pays. Il est alors remplacé par un autre étudiant du conservatoire : c'est la rencontre avec Gérard Jouannest, qui deviendra son accompagnateur exclusif sur scène, Rauber revenant vers Brel une fois son diplôme en poche pour devenir l'orchestrateur privilégié. Les deux musiciens resteront fidèles à Brel et à son œuvre, au-delà même de sa mort, luttant vainement contre la publication de cinq inédits en 2008 que Brel jugeait lui-même inaboutis.

Petit à petit, Brel trouve son style, donc son public et connaît enfin le succès lors de ses spectacles, et ce malgré la vague des yéyé. Entre autres particularités, Brel ne cèdera jamais à la tradition du rappel, qu'il juge démagogique[9]. En 1957, le second 33 tours reçoit le grand prix de l'Académie Charles-Cros et, fin 1958, année de naissance de sa troisième fille, Isabelle, c'est le succès à l'Olympia, en première partie ; puis il est tête d'affiche, créant Ne me quitte pas et La valse à mille temps à Bobino, fin 1959. Dès lors, les tournées s'enchainent à un rythme infernal, Brel faisant parfois plus de concerts qu'il n'y a de jours dans l'année. En mars 1962, Brel quitte la maison de disques Philips pour Barclay (avec qui il signera un contrat exceptionnel de trente ans en 1972[10]). Le 6 de ce mois, il enregistre un de ses titres les plus célèbres, Le Plat Pays, hommage à son pays natal. En octobre 1962, il crée sa maison d'éditions musicales « Arlequin », qui deviendra six mois plus tard, les éditions « Pouchenel » (Polichinelle en bruxellois). Son épouse en est la directrice. En 1963, il interprète Les Vieux en référence à ses parents. La mort de son père, suivie de très près par celle de sa mère, amène Brel à évoluer vers des chansons de plus en plus dramatiques, telle qu'Amsterdam en 1964.[réf. nécessaire] En 1966, il est au sommet de son art, avec un album de dix titres s'ouvrant sur Ces gens-là, Jef et La Chanson de Jacky. Le quatrième titre, Les Bergers, plus léger, offre une courte respiration. La première face s'achève sur Le Tango funèbre. Les cinq chansons de la face B sont elles aussi ce que Brel appelait des « monstres », chansons maîtresses : Fernand, Mathilde, Grand-Mère, L'âge idiot, Les Désespérés. Cette même année, il décide d'abandonner la chanson. Pour autant il honore ses contrats pendant encore plus d'un an et fait ses adieux à l'Olympia. Le 16 mai 1967, il donne son dernier récital à Roubaix.

Mais il ne reste pas inactif pour autant : durant l'été 1967, il joue dans son premier long métrage, Les Risques du métier du réalisateur André Cayatte ; le film est un succès public. Puis il se met à voyager sur son voilier. Deux albums paraissent, l'un, Brel 67, où figurent La Chanson des vieux amants et quelques titres créés sur scène l'année de ses adieux dont Mon enfance et Le Cheval ; l'autre, en 1968, s'ouvrant sur J'arrive et dont certaines chansons seront filmées en studio ou sur plateaux de télévision : Vesoul, L'Éclusier, Je suis un soir d'été, Regarde bien petit. Ce dernier titre annonce la thématique de son prochain spectacle consacré à don Quichotte tout en reprenant le thème du Désert des Tartares de Dino Buzzati que Brel avait déjà utilisé dans Zangra et dont La ville s'endormait sera un nouvel écho en 1977.

En octobre 1968, à Bruxelles, il crée la version francophone de L'Homme de la Mancha, interprétant le rôle titre de don Quichotte au côté de Dario Moreno dans le rôle de Sancho Pança. Le spectacle devait être repris à Paris en décembre, mais, le 1er décembre 1968, Dario Moreno meurt à 47 ans d'une hémorragie cérébrale à l'aéroport d'Istanbul, avant le décollage de son avion, (ou, selon d'autres sources, d'un infarctus du myocarde, dans un taxi en route pour l'aéroport). Après la mort de Dario, Robert Manuel reprend le rôle lorsque le spectacle est présenté en décembre à Paris.

Au début de l'été 1969, Brel interprète le rôle de Mon oncle Benjamin, dans le film d'Édouard Molinaro, dont il compose également la musique avec François Rauber. Claude Jade, qui a 20 ans à cette époque, racontera : « Ma rencontre avec Jacques Brel a lieu à Vézelay […] il se montre d'emblée d'une grande sympathie […] Il sort des longues et fatigantes représentations de l'Homme de la Mancha qui a été un beau succès et il a gardé pour le film les cheveux longs de don Quichotte […] Il est cordial, sympathique, ouvert et attentionné aux autres et l'atmosphère gaie et chaleureuse du tournage lui doit beaucoup. […] Jacques est passionné d'aviation […] à l'aérodrome de Toussus-le-Noble, le dernier jour […] il était heureux à l'idée de s'envoler vers le Midi et nous a parlé de cette passion, des ciels, des paysages, des voyages… »[11]

Il tourne ensuite dans un certain nombre de films, et en réalise un lui-même en 1971, Franz, dont Barbara (qui interprète le rôle féminin auprès de lui) écrit une partie de la musique, puis un deuxième, Le Far West, qui sortira en 1973 et sera un échec. À l'occasion de cette sortie, Brel répond à Cannes à l'une de ses plus belles interviews, au micro de Jacques Chancel pour son émission « Radioscopie ».

Son dernier rôle reste mythique : il campe le dépressif François Pignon, le personnage récurrent de Francis Veber, face au tueur à gages « monsieur Milan », alias Lino Ventura, dans L'Emmerdeur, à nouveau réalisé par Édouard Molinaro.

Avion de Brel, Jojo

Le succès l'attend aux États-Unis d'Amérique et au Royaume-Uni. Des traductions en anglais de ses chansons sont accueillies avec succès et enregistrées par David Bowie (Amsterdam), Scott Walker (Amsterdam, Mathilde), Marc Almond, le groupe Goodbye Mr. Mackenzie (Amsterdam), Terry Jacks et Alex Harvey. Jacques Brel is alive and well and living in Paris est une comédie musicale américaine qui sera jouée dans le monde entier pendant plusieurs années. Elle comprend des traductions à rimes, assemblées par un ami de Jacques Brel, Mort Shuman, en 1968. En 1974, le spectacle est adapté au cinéma[12].

Le bimoteur de Jacques Brel exposé devant la « maison du jouir » de Paul Gauguin, à Atuona.

En 1974, il abandonne le spectacle et part en voilier (l'Askoy) avec Maddly Bamy qu'il a rencontrée lors du tournage du film L'Aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch. Mais il est déjà malade. On l'opère d'un cancer au poumon. Il décide de se retirer aux Marquises. Pilote privé depuis le 28 juin 1965 (brevet TT 16060) et utilisateur d'un bimoteur Beechcraft Twin-Bonanza baptisé Jojo, en souvenir de son vieil ami disparu en 1974 Georges Pasquier, immatriculé F-ODBU acheté par Maddly Bamy le 30 novembre 1976, il y fait l'avion-taxi pour rendre service aux habitants en les transportant entre Hiva-Oa (Marquises) et Tahiti sur un trajet maritime de mille quatre cent trente kilomètres, soit un vol de quatre heures trente à cinq heures.

Tombe de Jacques Brel à Atuona.

En 1977, malgré la maladie, il revient à Paris pour enregistrer son dernier 33 tours qui paraît le 17 novembre, avec un record d'un million de précommandes. Il s'en écoule trois cent mille dans l'heure qui suit la mise en vente. La chanson Les Marquises, qui clôt l'album, s'achève sur ces paroles « Veux-tu que je te dise / Gémir n'est pas de mise / Aux Marquises ». Il retourne aux Marquises après cet enregistrement, avant que, en juillet 1978, son cancer du poumon ne s'aggrave.

Mort de Jacques Brel

Il est ramené en France métropolitaine où il meurt[13] le 9 octobre 1978 à l'hôpital Avicenne de Bobigny[14].

En 1981, sa fille France crée la Fondation Jacques-Brel destinée à faire connaître à un large public l'œuvre de l'artiste, à soutenir la recherche contre le cancer et l'aide à l'enfance hospitalisée.

Jacques Brel repose au cimetière d'Atuona (commune d’Hiva Oa), aux îles Marquises, non loin de la tombe de Paul Gauguin. Sa plaque mortuaire est à l'origine d'un différend entre la famille Brel et Maddly Bamy en 1999. Sa dernière compagne gagne le procès en justice et obtient le droit de mettre sur la pierre tombale l'effigie de leurs deux visages tournés vers le soleil couchant.

En décembre 2005, il est élu au rang du plus grand Belge de tous les temps par le public de la RTBF. En 2008, les cinq inédits de 1977 paraissent finalement.

Discographie

Assembler une discographie complète de Jacques Brel est relativement compliqué. En effet, ses enregistrements ont été publiés dans plusieurs pays, sous différents formats, et ils sont répertoriés sous différents titres.

  • 1953 : Premier simple enregistré à Bruxelles : La foire / Il y a
  • 1958 : Disque pour le magazine Marie-Claire comprenant L'introduction à la Nativité et L'évangile selon Saint-Luc
  • L'ensemble de ses albums originaux a été édité le 23 septembre 2003 dans le coffret de 16 CD Boîte à bonbons qui inclut l'album Chansons ou versions inédites de jeunesse édité pour la première fois avec ce coffret.

Les albums

Albums en public

Sorties posthumes

  • 1988 : L'intégrale « Quand on a que l'amour » (coffret 10 CD)
  • 1993 : Knokke, interview, concert de Knokke-le-Zoute donné en 1963
  • 2003 : Coffret intégral 2003
  • 2003 : Infiniment, compilation contenant 5 inédits (La Cathédrale, L’amour est mort, Mai 40, Avec élégance, Sans exigences)[15]
  • 2008 : Enregistrements Philips 1954-1961 (coffret 5 CD)
  • 2008 : Les 100 Plus Belles Chansons (coffret 5 CD)

Interviews

  • Radioscopie, entretien avec Jacques Chancel à propos du film Le far West présenté à Cannes pour représenter la Belgique. Collection Paroles, Radio France. France Inter/INA 21 mai 1973 - CD Mai 2001 - Durée 1 heure.
  • Festival de Cannes - La Grande bouffe et Far West sur ina.fr. Consulté le 27 mai 2010 [vidéo]

Quelques chansons célèbres

Article détaillé : Liste des chansons de Jacques Brel.

Chansons traduites, adaptées en néerlandais

Bruxellois, Brel se disait chanteur flamand de langue française ; ainsi chanta-t-il quelques-unes de ses chansons en néerlandais, dont la plupart ont été traduites par Ernst van Altena :

  • De apen (Les singes) (1961)
  • Men vergeet niets (On n'oublie rien) (1961)
  • Marieke (1961)
  • Laat me niet alleen (Ne me quitte pas) (1961)
  • Mijn vlakke land (Le plat pays) (1962)
  • De burgerij (Les bourgeois) (1962)
  • Rosa (1962)
  • De nuttelozen van de nacht (Les paumés du petit matin) (1962)

Filmographie

Divers

  • Dans la bande dessinée Astérix, Brel apparaît dans l'album Astérix chez les Belges. Quand Astérix, Obélix et le chef de clan Abraracourcix marchent à travers « le Plat Pays », Abraracourcix fait un commentaire sur le paysage. Le chef belge répond : « Dans ce plat pays qui est le nôtre, nous n'avons que des oppidums pour uniques montagnes. » C'est une référence à la chanson Le Plat Pays dans laquelle Brel chante « Avec des cathédrales pour uniques montagnes... ». Cela n'apparaît pas dans les traductions de l'album en langues étrangères.
  • Jacques Brel a été numéro un aux États-Unis. En effet, Terry Jacks, chanteur canadien, a repris deux chansons en anglais avec des réussites diverses.
    • Seasons in the Sun en 1974, reprise du Moribond, a été classée numéro un aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne.
    • If You Go Away également en 1974, reprise de Ne me quitte pas.
  • En 1973, le groupe Ange reprend Ces gens-là sur l'album Le Cimetière des Arlequins, dans une version très personnelle à laquelle fut supprimée le dernier couplet, (et où sur le livret de l'album ils annotèrent : « À Jacques Brel, nous n'avons pas voulu te prendre Frida ») ; puis, en 1982, sur l'album À propos de... les chansons le Moribond et À jeun sont reprises par le groupe.
  • En 1973 également, la chanson Au suivant fut reprise par le Sensational Alex Harvey Band sous le titre Next. Ce morceau donna d'ailleurs son nom à un de leurs albums. En 2003 à la sortie de son album The Golden Age of Grotesque, à un journaliste l'interrogeant sur l'obscénité de ses chansons, Marilyn Manson déclarera qu'aucun de ses textes n'est aussi obscène, subversif ou choquant que celui de Next.
  • Sa chanson Amsterdam a été reprise dans une traduction anglaise par David Bowie.
  • De nombreuses chansons ont été reprises dans des versions anglaises par Scott Walker sur ses différents albums. Ces différentes reprises ont été compilées sur l'Album Scott Walker Sings Jacques Brel.
  • Sa chanson Amsterdam a été adaptée en version critique par le groupe Parabellum.
  • La mélodie d'Amsterdam est une reprise d'un chant populaire anglais du XVe siècle, Greensleeves.
  • Le groupe Starflam a enregistré une chanson sous le nom Ce Plat Pays II.
  • L'interprète russe Vadim Piankov a chanté Brel dans les albums Brel... Autrement (1995) et Vadim Piankov chante Jacques Brel (1998).
  • En 1993, la chanteuse Robert consacre la septième plage de son album Sine à une reprise de La chanson des vieux amants. Mais, personnalité décalée oblige, la jeune femme ne reprend que quelques vers de la célèbre chanson : « J'en chantais juste une phrase tous les soirs quand je m'allongeais. Si je n'en chante toujours que cette phrase, c'est en souvenir de ces moments-là. »
  • En 1993, le CD Brel Québec célèbre le vingt-cinquième anniversaire de la mort de Brel. On y retrouve Nanette Workman, Paparazzi, Gildor Roy, Sylvie Legault, Les Pois z'ont rouges, Dédé Traké, French B., Jean-Louis Millette, Sylvie Tremblay et France Castel.
  • 1984-1985, sur la scène du Zénith Johnny Hallyday reprend Ne me quitte pas, (Johnny Hallyday au Zénith). Il chante Brel une seconde fois en 2006, avec la reprise de La quête, avec laquelle il conclut son tour de chant, (Flashback Tour).
  • En 1998, le chanteur colombien Yuri Buenaventura interprète une version salsa de Ne me quitte pas, sur l'album Herencia africana
  • En 1998 toujours, sort la compilation Aux suivants qui regroupe douze chansons de Brel interprétées par des chanteurs ou des groupes français (Arthur H, Noir Désir, Bashung, Arno, Eicher...), une seconde version verra le jour en 2003 où viennent s'ajouter deux nouvelles reprises (Benabar et Eiffel).
  • En 2001, M (alias Matthieu Chedid) reprend "Au suivant" lors de sa tournée le Tour de M.
  • En 2008, les Chœurs de France présentent leur nouveau spectacle La grande symphonie de Brel avec deux cents chanteurs et dix musiciens sur scène.
  • En octobre 2008, la comédie musicale hommage De Bruxelles aux Marquises retraçant la vie de Brel à travers plus de trente chansons, sera présentée à Bruxelles par Baltéma, après treize séances à succès.
  • La chanteuse de jazz Nina Simone a interprété une version personnelle de Ne me quitte pas.
  • Le chanteur britannique Sting a également interprété Ne me quitte pas et Je ne sais pas[16] en public.
  • La chanteuse Lara Fabian a repris à plusieurs reprises, notamment sur son album live acoustique En toute intimité sa chanson Voir un ami pleurer.
  • En mars et avril 2009, après une trentaine de représentations à travers toute la France, les Chœurs de France étaient sur la scène du Zénith de Paris avec La Grande Symphonie de Brel avec quatre cents chanteurs et dix musiciens sur scène. En juin 2009, le spectacle a été donné à l'Arena de Genève.
  • Dalida a interprété une chanson (Il pleut sur Bruxelles) qui lui rend hommage . Cette chanson relate l'ensemble des grandes chansons de Brel.

Bande dessinée

Plusieurs de ses chansons ont été adaptées en bande dessinée par plusieurs dessinateurs (chaque chanson a son dessinateur).

  • Aux éditions Brain Factory :
    • Une version luxe (couverture toilée) en 4 volumes (88 planches par album) : Le Plat Pays (dépôt légal : 09/1987), Les Prénoms (dépôt légal : 11/1987), Ces Gens-là (dépôt légal : 03/1988), J'arrive (dépôt légal : 05/1988).
    • Une version « classique » regroupant les albums « 2 en 1 » (176 planches par album) : Jacques Brel - Le Plat Pays / Les Prénoms (dépôt légal : 01/1988), Jacques Brel - Ces Gens-là / J'arrive (dépôt légal : 01/1988).
  • Aux éditions Vents d'Ouest :

Notes et références

  1. Eddy Przybylski, Jacques Brel, la valse à mille rêves, Archipel, 768 p. 
  2. a, b et c (fr) Biographie de Jacques Brel sur http://www.rfimusique.com/. Consulté le 22 novembre 2009
  3. « Mon père m'a encartonné » dit-il
  4. Certaines de ces chansons (Les blés, À deux, etc.) seront enregistrées dans les studios de la radio-télévision belge et diffusées, au début des années 1980, par Philippe Caloni sur les antennes de France Inter. Il chante pour la première fois devant un public dans une maison de jeunes se situant à Schaerbeek (MJ André Vermeulen, 17 Rue Goossens).
  5. (nl) The Bobbejaan Schoepen Archives
  6. Les cow-boys ne meurent jamais Le Vif/L'Express (Focus Vif), pp. 18-21 - 27 juin 2008.
  7. Philippe Crocq, Jean Mareska, Jacques Brel, Albin Michel, septembre 2008 (ISBN 978-2-226-18692-8) 
  8. La chanteuse Mannick disait de Quand on n'a que l’amour que c’est « ...la chanson utopique par excellence! C’est pour cela, entre autres, qu’elle ne vieillit pas. Elle a toutes ses chances d’être encore de circonstance dans l’actualité d’aujourd’hui. Comme une espérance folle, face à toutes les raisons de broyer du noir et de baisser les bras... Tant qu’il y aura des chansons comme celle-ci, dans les mots des gens, dans les chansons, dans les discours même, le cœur du monde continuera de battre. »
  9. Seule exception à Moscou avec Amsterdam', où on lui fait comprendre que le public prendrait son refus comme un affront:Amsterdam la chanson que Jacques Brel n'aimait pas », Le Figaro, 31 juillet 2007.
  10. (fr) Biographie sur le site d'Universal. Consulté le 16 octobre 2010.
  11. Baisers envolés Claude Jade. Édition Milan 2004.
  12. (fr+en) Jacques Brel Is Alive and Well and Living in Paris sur http://french.imdb.com/. Consulté le 22 novembre 2009
  13. La version officielle de sa mort est contestée depuis la révélation du professeur Israël de l'hôpital Avicenne qui indique que pour échapper aux paparazzis, il aurait arraché son baxter (pochette de perfusion intraveineuse), quitté l'hôpital et interrompu son traitement, provoquant une embolie pulmonaire mortelle (notes d'Eddy Przybylski, dans La valse à mille rêves).
  14. L'année même où cet hôpital change de nom : il se nommait hôpital franco-musulman depuis sa création en 1935
  15. (fr) Jean-Marc Grosdemouge, « Jacques Brel "Infiniment" » sur http://www.m-la-music.net/. Mis en ligne le 2 novembre 2003, consulté le 22 novembre 2009
  16. Sting reprend la chanson Je ne sais pas lors de l'émission Taratata, présentée par Naguy, accompagné par François Rauber, le pianiste de Brel, le 28/10/1994

Voir aussi

Bibliographie

  • Fondation internationale Jacques Brel, Jacques Brel, œuvre intégrale, Robert Laffont, 1982, ISBN 2-221-01068-X, une édition de toutes les chansons et tous les textes de l'auteur.
  • Fondation internationale Jacques Brel, L'homme de la Mancha, ASBL, 1986.
  • Olivier Todd, Jacques Brel, une vie, Robert Laffont, Paris, 1984, 452 pages, ISBN 2-221-01192-9.
  • Marc Robine, Grand Jacques, le roman de Jacques Brel, biographie, préface de Pierre Perret.
  • Tout Brel, éditions 10/18
  • Patrick Baton, Brel, l'imagination de l'impossible, Éd. Labor, 2003, 224 pages. Aborde l'œuvre de Brel, rien que l'œuvre. Kaléidoscope d'analyse d'un monde poétique et rhétorique fascinant, des lois qui le régissent; le refrain et le couplet dans les chansons de Brel; une thématique dynamique: l'espace; la Flandre, espace récupéré; le rapport texte/musique, la création musicale et poétique.
  • Michel J. Cuny - Françoise Petitdemange Brassens, Brel, Ferré : trois voix pour chanter l'amour, Éditions Paroles Vives, 2003, 280 pages.
  • Bonjour Brel - Paul Ide 1975 - textes de J. Brel illustrés par Folon, Carcan, Octave Landuyt (nl), Mara, Rondas et Somville, participation de André Delvaux, Arthur Gélin. Éditions de la Palme, Bruxelles.
  • Ne me quitte pas - 2008 - chansons de J. Brel, illustrées par Dominique Van Der Veken. Les Bibliophiles de France, Paris.
  • Tout Brel, Jean-Claude Zylberstein, éd. Robert Laffont, coll. Musiques & Cie 10/18, 1998, ISBN 978-2-264-03371-0, 411 pages.

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