Athis-Mons

Athis-Mons
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48° 42′ 27″ N 2° 23′ 20″ E / 48.707367, 2.388938

Athis-Mons
L’hôtel de ville.
L’hôtel de ville.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Canton Athis-Mons (chef-lieu)
Code commune 91027
Code postal 91200
Maire
Mandat en cours
François Garcia (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Les Portes de l'Essonne
Démographie
Population 30 647 hab. (2008)
Densité 3 580 hab./km²
Gentilé Athégien
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 27″ Nord
       2° 23′ 20″ Est
/ 48.707367, 2.388938
Altitudes mini. 32 m — maxi. 92 m
Superficie 8,56 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Athis-Mons (prononcé [ais mɔ̃s] Prononciation du titre dans sa version originale) est une commune française située à dix-sept kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton d'Athis-Mons et le siège du doyenné du Val de Seine-Juvisy.

À l’origine deux villages agricoles séparés sur les coteaux de la Seine et de l’Orge, seigneuries de personnages illustres, la fusion en 1817 créa Athis-Mons, une nouvelle commune qui avec l’arrivée du chemin de fer puis de l’aéroport se développa rapidement, d’abord urbanisée avec des pavillons de banlieue puis par des lotissements et des grands ensembles. Porte d’entrée nord du département par l’ancienne route nationale 7, la commune est aujourd’hui encore marquée par l’importance des transports dans son développement, dédicaçant ses églises aux cheminots et aux aviateurs et accueillant le musée de l’Aile Delta.

Ses habitants sont appelés les Athégiens[1].

Sommaire

Géographie

Situation

Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 69,1 % 592,71
Espace urbain non construit 10,6 % 90,65
Espace rural 20,3 % 174,50
Source : Iaurif[2]
Position d’Athis-Mons en Essonne.

Athis-Mons est située au nord du département de l’Essonne, totalement intégré à l’agglomération parisienne dans la région Île-de-France, à la frontière de la région naturelle du Hurepoix. La commune occupe un territoire ayant approximativement la forme d’un « L » inversé long de quatre kilomètres à l’est et large de deux kilomètres et sept-cent mètres à sud, pour un total de huit cent cinquante-six hectares. L’institut géographique national donne les coordonnées géographiques 48°42'09" Nord et 02°22'20" Est au point central de ce territoire[3]. Près de 70 % de l’espace communal est urbanisé et construit, moins de 20 % relève encore d’espaces dits ruraux, en réalité un massif forestier sur le coteau de l’Orge et une vaste plaine herbue sur le domaine de l’aéroport au nord. Toute la frontière est de la commune est matérialisée par le cours de la Seine, le fleuve est rejoint à proximité du quartier de Mons par la rivière l’Orge qui délimite la plaine du plateau. Ainsi, le relief de la commune varie fortement entre le nord et l’ouest placé sur un plateau atteignant approximativement quatre vingt-dix mètres d’altitude et les rives des cours d’eau à seulement trente-cinq mètres d’altitudes. Deux axes majeurs traversent le territoire, à l’est la ligne de Grande Ceinture est aujourd’hui empruntée par la ligne C du RER d'Île-de-France, à l’ouest, l’ancienne route nationale 7 marque une rupture entre les quartiers. Elle est croisée par la route départementale 25 et la route départementale 118 qui rejoignent la Seine, et complétée par la route départementale 29 qui emprunte les quais de la rive gauche. Ce relief et ce maillage ont donné lieu à la création de plusieurs quartiers, avec du nord-est au sud-ouest, la Plaine basse, Mons, le Centre-Ville, le Val d’Athis, le Plateau et le Noyer Renard, pour la plupart reprenant les anciennes appellations des lieux-dits ou villages.

Commune frontière, Athis-Mons est de fait relativement excentrée dans le département, elle est située à dix-sept kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, à dix kilomètres au nord-ouest d’Évry, onze kilomètres à l’est de Palaiseau, douze kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, trente-cinq kilomètres au nord-est d’Étampes, onze kilomètres au nord-est de Montlhéry, dix-sept kilomètres au nord-est d’Arpajon, vingt-cinq kilomètres au nord de La Ferté-Alais, trente-quatre kilomètres au nord-est de Dourdan et trente-quatre kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt. Elle est par ailleurs située à cent trente-deux kilomètres au sud-ouest d’Athis dans la Marne, à deux cent douze kilomètres à l’est d’Athis-de-l'Orne.

Hydrographie

La confluence de l’Orge et de la Seine.

Le territoire de la commune d’Athis-Mons est implanté sur la rive gauche de la Seine, là où le fleuve forme une large boucle vers le nord-est avant d’entrer dans le Val-de-Marne, il parcourt ainsi trois kilomètres et cinq cent mètres à la frontière est de la commune. Légèrement plus à l’ouest du cours du fleuve en contrebas du coteau coule le bras nord de la rivière l’Orge, entrant par le sud de la commune depuis Juvisy-sur-Orge et parcourant deux kilomètres et cinq cents mètres jusqu’à la confluence avec le fleuve. Au nord de la commune, sur l’emprise de l’aéroport Paris-Orly se trouve une importante station d’épuration des eaux et plus à l’est se trouve un bassin de rétention des eaux de pluie souillées par les cuves à carburant.

Relief et géologie

Vue aérienne du plateau, du stade Louis Thomas, du coteau de Mons et de la vallée de la Seine depuis un avion décollant de la piste 02/20 de l’aéroport.

Le territoire d’Athis-Mons est implanté pour ses trois quarts Ouest sur le plateau du Hurepoix et pour sa partie Est sur le coteau de la vallée de la Seine. Il s’étage entre une altitude maximale fixée à quatre-vingt-douze mètres à l’extrémité ouest du territoire près du quartier de la Voie Verte à Savigny-sur-Orge[4] et seulement trente-deux mètres à l’extrême nord-est, sur la rive du fleuve à la frontière avec Ablon-sur-Seine[5]. Au nord, le terrain s’élève rapidement depuis les berges puisque le quai n’est qu’à trente-cinq mètres d’altitude et la Grande Rue, distante de quatre cent mètres est à une altitude de quatre-vingt-un mètres[6] puis plus lentement pour atteindre quatre-vingt-huit mètres sur le terrain de l’aéroport, neuf cent mètres plus à l’ouest[7]. Au sud se trouve une vaste plaine alluviale occupée par les voies ferrées de la gare de triage, approximativement située à trente-cinq mètres d’altitude jusqu’au cours de l’Orge distante d’un kilomètres des berges du fleuve[8], avant une forte pente en centre-ville qui porte l’altitude à quatre-vingt-six mètres seulement six cent mètres plus au nord[9]. Implanté dans le bassin parisien, le sous-sol de la commune en est caractéristique avec une succession de couches de meulière, limon, argile et enfin calcaire, bien visibles sur les bords érodés du coteau.

Communes limitrophes

Le territoire d’Athis-Mons, constitué par deux communes distinctes auparavant est relativement torturé et limitrophe de plusieurs communes différentes, mais aussi du département du Val-de-Marne. Ainsi au nord se trouvent les terres de Villeneuve-le-Roi occupées par l’aéroport Paris-Orly et sur une petite portion de frontière la commune d’Ablon-sur-Seine, frontière matérialisée à la fois par la voie ferrée et l’avenue de l’Europe. À l’est et au sud-est, la Seine marque la limite avec Vigneux-sur-Seine et Draveil même si aucune de ces communes n’est physiquement reliée puisqu’aucun pont ne relie les deux berges sur le territoire communal. Au sud, la frontière avec Juvisy-sur-Orge traverse l’importante gare de triage puis suit la rue de la Paix, l’avenue Gabriel Péri puis la rue de la Voie Verte. Cette même rue marque ensuite la courte frontière sud-ouest avec Savigny-sur-Orge jusqu’à l’avenue Maryse Bastié, l’avenue de Morangis et l’ancienne route nationale 7 qui délimite le territoire avec Paray-Vieille-Poste à l’ouest et nord-ouest.

Climat

Article détaillé : Climat de l'Essonne.

Athis-Mons est située en Île-de-France, elle bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l’ensemble de l’année. En moyenne annuelle, la température s’établit à 10,8 °C, avec une maximale de 15,2 °C et une minimale à 6,4 °C. Les températures réelles relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de 38,2 °C le 1er juillet 1952 et -19,6 °C le 17 janvier 1985. Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L’ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les précipitations sont également réparties sur l’année, avec un total de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.

Données climatiques à Athis-Mons.
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[10],[11].


Transports

La gare d’Athis-Mons.

Même sans accès portuaire, la Seine représente depuis longtemps et encore aujourd’hui un axe de transport majeur pour la commune.

Suivant son cours, s’y ajoute depuis le XIXe siècle l’importante voie ferrée de la ligne de Grande Ceinture, la commune disposant sur son territoire de la gare d'Athis-Mons et de la majeure partie des voies de l’importante gare de triage de Juvisy toutes deux empruntées par la ligne C du RER d'Île-de-France. Un viaduc enjambant la Seine à hauteur de la commune la relie à la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis empruntée aujourd’hui par la ligne D du RER d'Île-de-France. S’ajoutera à l’horizon 2013 la ligne 7 du tramway d'Île-de-France qui devrait relier directement Athis-Mons à Villejuif et la Porte d'Italie à Paris[12].

Ce nouveau transport en commun empruntera le second axe majeur de la commune, l’ancienne route nationale 7, dénommée Avenue François Mitterrand ici qui parcourt deux kilomètres quatre cent mètres de parfaite ligne droite à l’ouest de la commune depuis le carrefour dit « de la Pyramide » à Juvisy-sur-Orge et jusqu’à la limite nord du département. Dans la commune, elle croise par les routes départementales 25 et 118 qui se rejoignent en centre-ville. Venant du sud et longeant la Seine circule aussi la route départementale 29, ces trois axes permettant de rallier le pont de Villeneuve-le-Roi.

Plusieurs lignes d’autobus empruntent les rues de la commune, dont les lignes N31[13], N131[14], N133[15] et N144[16] du réseau Noctilien assurant la continuité de service nocturne du RER, les lignes 285[17], 385[18], 399[19], 486[20] et 487[21] du réseau RATP, la ligne 191-100 du réseau de bus TransEssonne, la ligne DM8 du réseau de bus Daniel Meyer[22] et les lignes 3[23], 8[24] et 10[25] du réseau de bus Athis Cars.

Enfin, depuis les années 1960, 13,6 % de l’emprise au sol de l’aéroport Paris-Orly occupe le territoire d’Athis-Mons, notamment l’extrémité sud de la piste 02/20, la station d’épuration des eaux, les citernes à carburant, le centre de contrôle du trafic aérien pour la région Nord de la direction générale de l'Aviation civile[26], le musée Delta et la maison de l’Environnement et du Développement durable[27]. La commune est par ailleurs située à trente-six kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.

Lieux-dits, écarts et quartiers

Une des barres de la cité du Noyer-Renard.

Réunion de deux communes, Athis-sur-Orge et Mons-sur-Orge au XIXe siècle, Athis-Mons est aujourd’hui divisée en plusieurs quartiers. La municipalité a ainsi découpé la commune en cinq grandes parties, supports à la vie politique locale, le centre-ville au nord-ouest [28], le Val d’Athis au sud en bordure de la Seine et de l’Orge[29], le quartier de Mons - Plaine basse au nord-est à la frontière avec Ablon-sur-Seine[30], le quartier du Plateau - Pyramide, au centre-ouest à la frontière avec Juvisy-sur-Orge, encadrant l’ancienne route nationale 7[31], le quartier résidentiel du Noyer Renard à l’extrême ouest[32]. S’ajoutent quelques zones d’activités, les Guyards au nord, Édouard Vaillant au sud-est près de la gare. Plusieurs lieux-dits ont conservé leur appellation, notamment la Butte aux Bergers et la Fosse Prieux au nord à la limite avec l’aéroport, le Coteau des Vignes et le Parc d’Athis sur les berges de l’Orge, d’importants lotissements et résidences ont aussi donné leur noms à des quartiers, comme la Résidence Mozart et le Cottage à l’est, la Cité de l’Air au nord, la Belle Étoile, la base de Paris Terme Sud et les Gravilliers à l’ouest, les Clos Nollet. Aujourd’hui, le vaste grand ensemble du Noyer Renard est classé comme zone urbaine sensible[33], le Val d’Athis[34] et les Clos Nollet[35] sont prioritaires au titre de la politique de la ville du renouvellement urbain. L’Insee découpe la commune en quatorze îlots regroupés pour l'information statistique[36].

Toponymie

Le nom actuel de la commune est issu de la fusion le 6 août 1817 d’Athis et Mons[37]. Le nom d’Athis provient du mot gaulois attegia signifiant « cabane, hutte »[38],[39],[40] et du mot latin Mons signifiant « colline, mont »[41].

Histoire

Les origines

Des pierres taillées et des pointes de javelot du néolithique attestent d’une occupation humaine dès cette époque. Un sarcophage mérovingien fut découvert lors de fouilles, confirmant la présence d’une seigneurie[42]. La première mention du lieu nommé Athegiam intervint au IXe siècle lors des invasions Viking. Au Xe siècle, le nom de Mons fut cité dans l’acte confirmant la donation par Hugues Capet du domaine à l’abbaye Saint-Magloire.

Deux villages, plusieurs domaines

Carte de la région d’Athis au XVIIe siècle par Cassini.

En 1140, l’évêque de Paris Étienne de Senlis confia la paroisse d’Athis à l’ordre des Augustins. De cette époque daterait la construction de l’église Saint-Denis. En mars 1230, le roi Saint-Louis séjourna chez son grand panetier de France, Hugues d’Athis[42]. Le 12 juin 1305 Philippe le Bel adressa une ordonnance au prévôt de Paris. Le 23 juin 1305 fut signé à Athis-sur-Orge le traité d'Athis-sur-Orge, traité de paix entre la France et la Flandre. Sur la fin du règne de Charles VI, la seigneurie d’Athis appartenait au chevalier de Montenay. Le roi d'Angleterre, en 1423, la donna à Guillaume de Felletemps qui, trahissant à la fois son roi et sa patrie, avait favorisé l’occupation de Paris par les gens du duc de Bourgogne, allié du roi d’Angleterre. Au XVe siècle fut édifié un château seigneurial à Athis, détruit depuis. En 1610, Pierre Viole, président au parlement de Paris, possédait cette terre. Au XVIIe siècle, la famille La Brousse, propriétaire du domaine, construisirent le château d’Athis. En 1743, il fut vendu à Anne Louise Bénédicte de Bourbon, fille du prince de Condé[43]. À cette époque, deux cultures dominaient les terroirs, la vigne sur le coteau de Mons et les céréales sur le plateau d’Athis.

Fusion et développement

En 1815, les troupes alliées firent beaucoup de dégâts à Athis. En 1817, les deux communes d’Athis-sur-Orge et Mons-sur-Orge fusionnèrent pour devenir Athis-Mons. En 1825 s’installa au Val une importante usine de forge. En 1841 fut construite la ligne Paris - Bordeaux sur les bords de Seine puis entre 1864 et 1884 la grande gare de triage de Juvisy-sur-Orge qui ouvrit des débouchés à la production locale. En 1865, les jésuites acquirent le château d’Athis pour y installer une école préparatoire à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et l’école polytechnique. En 1880 fut construite une première mairie-école. En 1890 fut construit le château d’Avaucourt. En 1891 fut créé un nouveau quartier, le Cottage pour accueillir les nouveaux arrivants. En 1902 y fut installé une école.

Dès les années 1920, des hangars à dirigeables furent installés sur le plateau à proximité de l’actuel aéroport. En 1929, la municipalité acheta le château d’Avaucourt pour y installer la mairie[44]. Durant la Seconde Guerre mondiale, la mairie fut transformée en kommandantur. Au cours de cette période, le couple André et Renée Charpentier se distinguèrent par leur humanité au point d'être reconnu en 2010 comme Juste parmi les nations[45]. Le 18 avril 1944, le bombardement du quartier du Val et de la gare de triage fit trois cent morts et quatre mille sinistrés[46]. En 1947 fut transféré depuis Juvisy-sur-Orge le lycée Saint-Charles.

En 1960 fut achevée la grande cité FFF avec mille quatre cent cinquante logements. Construite entre 1958 et 1962, au cœur du tissu pavillonnaire d’Athis-Mons, la cité HLM du Noyer Renard abrite à l’origine une majorité de fonctionnaires, de rapatriés d’Algérie française et d’habitants des communes voisines venus s’installer après l’agrandissement de l’aéroport Paris-Orly. À la même époque fut construite la Cité de l’Air réservée au personnel aérien[47]. Le 1er mai 1961 fut inaugurée l’église Notre-Dame-de-la-Voie[48].

Démographie

Évolution démographique

Auparavant distincts, Athis-sur-Orge et Mons-sur-Orge étaient à leurs créations en 1793 des villages comparables démographiquement avec approximativement trois cent habitants chacun, ils connurent une évolution linéaire semblable jusqu’à la fusion intervenue en 1817. Le premier recensement commun fut celui de 1821, il montre une première baisse de la population comparativement à la somme virtuelle des deux entités précédentes. La reprise de la progression n’intervint qu’à partir de 1836 avant une période de variation chaotique du nombre d’habitants jusqu’à la date de 1872 qui marqua le dépassement des neuf cent résidents puis 1881 celui des mille habitants. Dès lors la progression se fit constante et relativement rapide avec le début des lotissements ouvriers puis des premiers grands ensembles dès le début du XXe siècle. Le cap des dix mille habitants fut ainsi franchi en 1931 avant que la commune ne subisse de lourde perte consécutive au conflit et aux bombardements de 1944, lui faisant perdre près de deux mille cinq cent personnes au cours de la Seconde Guerre mondiale. La forte poussée démographique de l’après-guerre et le développement rapide de l’aéroport de Paris-Orly voisin fit exploser le nombre d’habitants, la commune passant en l’espace de seize ans de huit mille habitants à plus de vingt-quatre mille. Le développement se poursuivit jusqu’à la fin des années 1970 avant une nouvelle baisse sous la barre des trente mille résidents en 1982 et une progression plus mesurée pour dépasser à nouveau ce cap en 2006. Avec 12,5 % de la population municipale de nationalité étrangère en 1999[49], l’immigration compte pour une part relativement importante dans cette croissance démographique. Ainsi, 3,3 % de la population était de nationalité Portugaise, 2,3 % Algérienne, 1,7 % Marocaine, 0,9 % Turque, 0,6 % Tunisienne et Italienne et 0,3 % Espagnole[50].

Évolution démographique conjointe d'Athis-Mons.
Année 1793 1800 1806
Athis 338 423 435
Mons 278 293 335
Année 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
Athis-Mons 690 690 724 705 803 771 788 780
Année 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
Athis-Mons 854 910 976 1 038 1 333 1 591 2 027 2 612
Année 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Athis-Mons 3 494 4 627 6 116 7 969 10 033 10 962 8 414 14 120
Année 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
Athis-Mons 24 004 27 638 30 735 28 494 29 121 29 400 30 615 30 647
Note : Absorba en 1817 l’ancienne commune de Mons.
Sources : Nombres retenus jusqu'en 1962 : base Cassini de l'EHESS[37] puis à partir de 1968 : Insee[51],[52],[53].
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

L’analyse de la pyramide des âges d’Athis-Mons comparée à celle du département montre une relative similarité dans la répartition de population avec cependant une présence un peu supérieure dans la commune de résidents âgés de quinze à vingt-neuf ans et légèrement moindre d’habitants entre quarante-cinq et cinquante-neuf ans, particulièrement dans la population masculine. À l’inverse, les personnes comprises dans la tranche d’âge des soixante-quinze à quatre-vingt-neuf ans sont sensiblement plus nombreuse à Athis-Mons que dans le reste du département. En 1999, 32,9 % de la population avait moins de vingt-cinq ans et jusqu’à 43,5 % dans la zone urbaine sensible du Noyer Renard, 15,1 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[54].

Pyramide des âges à Athis-Mons en 2007 en pourcentage[55].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,5 
4,4 
75 à 89 ans
7,2 
10,7 
60 à 74 ans
10,8 
18,6 
45 à 59 ans
20,4 
21,7 
30 à 44 ans
21,4 
22,7 
15 à 29 ans
20,5 
21,7 
0 à 14 ans
19,2 
Pyramide des âges en Essonne en 2007 en pourcentage[56].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
0,8 
4,0 
75 à 89 ans
6,4 
10,8 
60 à 74 ans
11,3 
20,0 
45 à 59 ans
20,1 
22,5 
30 à 44 ans
22,0 
20,9 
15 à 29 ans
19,5 
21,6 
0 à 14 ans
19,9 

Administration et politique

Politique locale

La commune d’Athis-Mons est aussi le chef-lieu de son canton représenté par le conseiller général Patrice Sac (PS) et intégré à la septième circonscription de l'Essonne représentée elle par le député Françoise Briand (UMP). Le maire actuel de la commune est François Garcia (PS), il préside un conseil municipal composé de trente-cinq membres dont vingt-sept pour la majorité socialiste, six pour l’opposition du mouvement populaire et deux pour l’opposition MoDem. Il est assisté dans ses fonctions par dix adjoints au maire[57] et six conseillers municipaux délégués[58]. La commune a en outre mis en place cinq comités de quartier[59]. L’Insee attribue à la commune le code 91 3 02 027[60]. La commune d’Athis-Mons est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 100 278. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[61].

En 2009, la commune disposait d’un budget de 49 303 000 € dont 38 558 000 € de fonctionnement et 10 745 000 € d’investissement[62], financés pour 37,11 % par les impôts locaux[63] avec des taux de taxes fixés à 18,64 % pour la taxe d'habitation, 19,74 % et 54,50 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 15,87 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité[64]. La même année, la dette cumulée s’élevait à 39 609 000 €[65]. En 2009, la commune comptait sur son territoire 4 202 logements sociaux HLM répartis entre neuf bailleurs sociaux[66], soit 35 % du parc total de logements, bien au-delà des préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

La commune est membre fondateur de la communauté de communes Les Portes de l’Essonne, devenue en 2009 communauté d’agglomération, elle lui a transféré les compétences de développement économique, d’aménagement du territoire, d’équilibre social de l’habitat, de politique de la ville, de protection de l’environnement, d’entretien de la voirie, de collecte et de tri des ordures ménagères, de gestion de l’éclairage public, d’organisation du transport en commun, de gestion des équipements culturels, sportifs et scolaires, les politiques de l'emploi et de l’insertion professionnelle et de développement du tourisme[67]. Elle adhère par ailleurs au syndicat mixte de Transport Essonne Centre[68], au syndicat mixte Orge-Yvette-Seine, au syndicat mixte de la Vallée de l'Orge Aval[69] et au syndicat mixte pour la revalorisation et l'élimination des déchets et ordures ménagères[70]. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables Athégiens au tribunal d’instance et au conseil de prud’hommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris[71].

Conseil municipal d’Athis-Mons (mandature 2008-2014)[72].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Athis-Mons avance avec François Garcia » PS François Garcia 27 Majorité
« Tous pour Athis » UMP Christine Rodier 6 Opposition
« Le nouvel élan pour Athis-Mons » DVD Christine Depret 2 Opposition

Maires d’Athis-Mons

Dix maires se sont succédé à la tête de l’administration d’Athis-sur-Orge depuis l’élection du premier en 1790. Sept maires se sont succédé à la tête de l’administration de Mons-sur-Orge depuis l’élection du premier en 1790. Trente maires se sont succédé à la tête de l’administration d’Athis-Mons depuis la fusion en 1817.

Liste des maires successifs.
Période Identité Étiquette Qualité
2001 en cours François Garcia PS Inspecteur au ministère de la Culture[74]
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Tendances et résultats politiques

Athis-Mons, commune historiquement incorporée à la Ceinture Rouge est aujourd’hui encore caractérisée par son électorat à tendance de gauche et une forte abstention comme en témoignent les derniers résultats de scrutins. En 2000, le référendum relatif au quinquennat présidentiel fut très largement approuvé mais avec une participation historiquement basse à seulement 28,68 %. En 2001, le maire sortant Marie-Noëlle Lienemann fut réélue avec difficulté à seulement 48,36 % des suffrages, son successeur dépassa lui les 50 % mais avec une participation en baisse. En 2002, la participation à l’élection présidentielle fut relativement élevée mais le candidat Jean-Marie Le Pen fit dans la commune un score supérieur au reste du département[75]. Dans la commune, la victoire aux élections législatives revint au candidat socialiste, contrairement au reste de la circonscription qui élu le candidat sortant UMP. En 2004, les élections cantonales et régionales furent dans la commune largement remportées par les candidats socialistes, de la même façon, le scrutin européen fut très largement en faveur du candidat socialiste avec seize points d’écarts devant son adversaire. En 2005, le référendum sur le traité constitutionnel européen fut largement désapprouvé alors même que les Athégiens avaient approuvé à une courte majorité le traité de Maastricht en 1992[76]. En 2007, ce sont une nouvelle fois les candidats socialistes qui arrivèrent en tête dans la commune, contrairement aux résultats nationaux et de la circonscription. Exception, en 2009, c’est le candidat de l’UMP qui arriva en tête du scrutin européen, les électeurs plaçant le candidat socialiste en seconde position. En 2010, le président socialiste du conseil régional sortant Jean-Paul Huchon fut une fois encore largement réélu avec une participation presque correcte. Des sections de l’Union pour un mouvement populaire[77], du MoDem[78] sont présentes dans la commune.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours 
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours 
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores 
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores 
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours 
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours 
Élections référendaires 

Enseignement

L’établissement privé Saint-Charles.

Les établissements scolaires d’Athis-Mons dépendent de l’académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles maternelles Pauline Kergomard, Jean de La Fontaine, Charles Perrault, Albert Calmette, La Rougette et Jacques Prévert, des écoles élémentaires Édouard Branly, Camille Flammarion, Jean Jaurès, Louis Pasteur, Pierre et Marie Curie des écoles primaires Jules Ferry et Antoine de Saint-Exupéry[93]. La poursuite d’études s’effectue ensuite dans les établissements secondaires de la commune, les collèges Wolfgang Amadeus Mozart et Michel-Richard de Lalande et les lycées Marcel Pagnol et Clément Ader[94]. S’ajoute le groupe scolaire Saint-Charles privé catholique sous contrat avec l’État et sous tutelle diocésaine[95] qui dispense les cours du primaire et secondaire. Un second établissement privé supérieur en rapport direct avec les activités aéroportuaires voisines est constitué par le centre Interlines des Guyards chargé de former les futurs personnels navigants commerciaux[96]. Hors périodes scolaires, les jeunes enfants sont accueillis dans les crèches collectives La Farandole et La Prairie[97], dans les crèches familiales La Sarabande et Robert Doisneau[98], dans la crèche parentale Tricotin et Barbotine[99] et dans la crèche interentreprises des P’tits Loup’ings[100] réservées aux parents travaillant en horaires décalés, trois haltes garderies complètent l’offre, Henri Matisse, les Lutins et L’Aquarelle[101]. Les écoles servent aussi de centres de loisirs, ils sont complétés par l’espace enfants René Goscinny et les ludothèques du Val et La Marelle. La fédération des conseils de parents d'élèves[102] et la fédération des parents d’élèves de l’enseignement public sont représentées dans les conseils d’écoles de la commune.

Santé

Le site Jules-Valles de l’hôpital privé.

Athis-Mons dispose sur son territoire d’un hôpital privé disposant d’un pôle chirurgical et d’une maternité et de centres spécialisés en imagerie médicale et hémodialyse[103]. S’ajoutent la maison de retraite des frères des écoles chrétiennes, l’établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Sainte-Geneviève du Moulin vert, les résidences pour personnes âgées Arpage et Jean Rostand. La commune accueille aussi l’établissement ou service d'aide par le travail des Guyards destiné à la réinsertion d’un public handicapé. Elle dispose aussi de deux centres de protection maternelle et infantile à Ozonville[104] et en centre-ville[105]. Quarante-neuf médecin libéraux exercent dans la commune[106], quatorze chirurgiens-dentistes[107] et douze pharmacies[108] complètent l’offre médicale.

Services publics

L’agence postale du centre-ville.

Outre les services municipaux, trois agences postales sont installées dans la commune, une en centre-ville[109], et deux dans les quartiers du Val[110] et du Noyer Renard[111]. La commune dispose en outre d’un centre d’information jeunesse[112], d’une maison de justice et du droit[113] et d’une permanence du délégué du médiateur de la République[114], le centre Nord de la direction générale de l'Aviation civile[115] et le centre en route de la navigation aérienne Nord[116], une antenne de la Caisse d’allocations familiales[117], une antenne de la Caisse primaire d'assurance maladie[118], une antenne du Pôle emploi[119] et une trésorerie principale[120]. La sécurité des lieux est assurée par le centre de secours mixte communal[121] et le commissariat de police local[122].

Jumelages

Athis-Mons a développé des associations de jumelage avec[123] :

Vie quotidienne à Athis-Mons

Culture

Concorde 102 ([F-WTSA]) au Musée Delta.

Athis-Mons dispose de plusieurs installations permettant la pratique culturelle, dont la salle de cinéma Lino Ventura classée Art et Essai[129], le théâtre de verdure d’Avaucourt, la médiathèque Simone de Beauvoir et ses annexes René Goscinny et du Val, le conservatoire intercommunal de musique, de danse et de théâtre et plusieurs salles polyvalentes dont les espaces Edmond Michelet, Jean Monnet, des Clos et Coluche, le kiosque d’Ozonville. La commune accueille aussi sur son territoire la Maison de banlieue et de l’architecture[130] retraçant l’histoire du pavillon de banlieue et sur l’espace de l’aéroport le musée Delta[131] consacré à l’histoire de l’aile Delta.

Sport

Le centre aquatique.

La commune dispose sur son territoire de diverses installations sportives permettant la pratique, par ordre d’importance on trouve le centre aquatique intercommunal avec trois bassins de respectivement cinq cent vingt-cinq, deux cent et cent soixante-quinze mètres carrés[132], le stade Auguste Delaune équipé d’un terrain de football, d’un terrain de basket ball, d’un plateau d’évolution, de courts de tennis, d’une piste d'athlétisme, d’un boulodrome et d’une salle polyvalente, le stade de la Cité de l’Air avec deux terrains de football, un terrain de basket-ball et un stand de tir à l'arc, le stade Robert Barran équipé de deux terrains de rugby à XV, le centre tennistique Louis Thomas avec dix courts dont deux couverts, le yacht club[133], les gymnases Pierre de Coubertin, Georges Hébert, Georges Carpentier et Georges Argant, les boulodromes Jean Morand et d’Ozonville, les terrains de football Carpentier et du Noyer Renard, les terrains de basket-ball Delalande, du Noyer Renard et d’Avaucourt[134].

Lieux de culte

La paroisse catholique d’Athis-Mons dépend du secteur pastoral du Val de Seine-Juvisy et du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose sur son territoire des églises Saint-Denis, Sainte-Geneviève, Notre-Dame-de-la-Voie et Notre-Dame-de-l’Air[135]. Deux lieux de culte musulman sont implantés, une salle de prière dans le foyer Sonacotra et une mosquée gérée par l’association socio-culturelle maghrébine[136], une église apostolique[137] et l’église des compagnons de Jésus[138] représentent le culte protestant, la synagogue Beth Gabriel[139] rassemble la communauté juive.

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Médias

La commune est située dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif. L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales dans son édition Nord-Essonne comme la station de radio EFM.

Économie

Le centre commercial Carrefour.

Hormis la partie occupée par les installations aéroportuaires, le territoire d’Athis-Mons est majoritairement résidentiel. La commune est intégrée par l’Insee à la zone d’emploi d’Orly qui comptait en 2006 trente communes et 469 279 habitants, les athégiens représentant 6,52 % du total. Dans ce bassin d’emploi, 211 488 personnes occupaient un emploi et 7,2 % de la population était au chômage[140]. Dans la commune seule, ce taux était fixé à 9,9 %, la population active était évaluée à 15 543 personnes mais la commune ne disposait sur son territoire que de 9 072 emplois et 963 entreprises, conduisant 79,3 % des actifs à travailler en dehors de la commune. Elle a développé au nord la zone d'activité des Guyards et en bordure de Seine la zone Édouard Vaillant et la zone industrielle des Bords de Seine. En outre, les abords de l’ancienne route nationale 7 sont traditionnellement occupés par de grandes enseignes commerciales, dont un grand centre commercial Carrefour aux abords de l’aéroport[141]. Implanté sur le territoire de l’aéroport se trouve le dépôt de carburant à usage des avions, classé au titre de la directive Seveso[142] S’ajoute l’entreprise de conditionnement Suprex inscrite au registre français des émissions polluantes pour ses prélèvements en eau potable du réseau[143] et le centre de traitement des déchets Revival[144]. Placée à proximité immédiate de l’aéroport, trois hôtels sont implantés dans la commune et totalisent cent soixante-treize chambres. Un marché se tient chaque jeudis et dimanches matins dans le quartier de Gravilliers.

Emplois, revenus et niveau de vie

Commune francilienne, urbanisée et à majorité résidentielle, elle se distingue par sa sociologie avec une quasi absence d’agriculteurs, un relatif déficit d’artisans, commerçants ou chefs d’entreprise et une plus forte proportion de cadres et employés que dans le reste de la zone d’emploi, contrastant avec une moindre présence d’ouvriers et de professions intermédiaires. Logiquement, l’agriculture, l’industrie et la construction sont quasiment absente du paysage économique local, dominé par le commerce. Seulement 68,3 % de la population était active et occupait un emploi avec un statut de salarié dans 91,4 % des cas, 82,1 % des employés de plus de quinze ans disposait d’un contrat à durée indéterminée ou était titulaires de la fonction publique. Ainsi, peu de différences existent entre les habitants, seulement 71,3 % des foyers étaient imposés, le revenu net imposable moyen était fixé à 23 232 euros et seulement 46,5 % de la population était propriétaire de son logement, un appartement dans 59,9 % des cas. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 18 296 euros, ce qui plaçait Athis-Mons au 6 680 ème rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent soixante-seizième départemental[145]. En 2008, le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal était de 23 996 euros et la médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation était de 19 265 euros[146].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Athis-Mons 0,1 % 4,3 % 20,0 % 26,0 % 31,9 % 17,7 %
Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Athis-Mons 0,2 % 4,1 % 3,6 % 14,5 % 10,8 % 8,4 %
Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[147]

Culture locale et patrimoine

Patrimoine environnemental

Le parc d’Avaucourt.

Sur le territoire communal, un total de soixante-quatre hectares étaient occupés par des parcs et jardins, dont le plus important est constitué par le parc d’Avaucourt, ancien parc du château seigneurial en centre-ville, prolongé au nord par la résidence du Parc et à l’ouest par le parc d’Ozonville. Ils constituent avec le coteau des Vignes plus au sud un espace naturel sensible protégé par le conseil général[148]. Dans le cadre de sa politique environnemental, Aéroport de Paris, société gestionnaire de l’aéroport de Paris-Orly voisin a installé sur le territoire commun une maison de l’environnement et du développement durable[149].

Patrimoine architectural

Le château d'Athis, occupé par l’établissement scolaire Saint-Charles, construit en 1756 est inscrit aux monuments historiques depuis le 19 octobre 1928[150]. L’église Saint-Denis construite au XIIe siècle a elle été classée en 1840[151]. L’actuel hôtel de ville occupe l’ancien château d’Avaucourt construit à la fin du XIXe siècle[44]. L’ancien château d’Ozonville est actuellement occupé par une maison de retraite[152].

Personnalités

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Athis-Mons :

Marie-Noëlle Lienemann.

Héraldique et logotype

Blason d’Athis-Mons

Les armes d’Athis-Mons se blasonnent : Parti, au premier d’azur à trois fleurs de lis d’or au bâton de gueules péri en bande, au deuxième de sable à trois chevrons rompus d’or, au chef d’azur chargé d’une escarboucle pommetée et fleurdelisée d’or.[153]

Le blason apparaît sur la motrice no Z5633 au titre du parrainage des matériels SNCF[154].

La commune s’est en outre dotée d’un logotype.

Logotype d’Athis-Mons

Mythes, légendes et anecdotes

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Brigitte Blanc et Philippe Ayrault, Athis-Mons, Paray-Vieille-Poste, t. 1, Paris, APPIF (Association pour le patrimoine Île-de-France), coll. « Images du patrimoine (Paris) / Les portes de l’Essonne », 2004 (ISBN 9782905913428).
    Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France
     
  • Blanc Le Bas, La reconstruction 1944-1960 : Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Paray-Vieille-Poste, Lieux-Dits, 2008 (ISBN 9782905313379) 
  • Brigitte Blanc, Athis-Mons, Paray-Vieille-Poste, Lieux-Dits, 2008 (ISBN 9782905913425) 

Sources

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 30/03/2009.
  2. Fiche d’occupation des sols en 2008 sur le site de l’Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
  3. Données géographiques communales sur le site lion1906.com Consulté le 18/04/2010.
  4. Fiche de la borne géodésique n° P.A.F3-212 sur le site de l’Ign. Consulté le 11/04/2010.
  5. Fiche de la borne géodésique n° P.1.F3-75 sur le site de l’Ign. Consulté le 11/04/2010.
  6. Fiche de la borne géodésique n°P.A.F3-165 sur le site de l’Ign. Consulté le 11/04/2010.
  7. Fiche de la borne géodésique n°P.A.F3-219 sur le site de l’Ign. Consulté le 11/04/2010.
  8. Fiche de la borne géodésique n°P.A.F3-132bis sur le site de l’Ign. Consulté le 11/04/2010.
  9. Fiche de la borne géodésique n°P.A.F3-162 sur le site de l’Ign. Consulté le 11/04/2010.
  10. Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur le site de lameteo.org. Consulté le 9 août 2009.
  11. Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur infoclimat.fr. Consulté le 18 août 2009
  12. Présentation du projet de la ligne 7 du tramway sur le site officiel du Stif. Consulté le 11/04/2010.
  13. Fiche de la ligne N31 du réseau Noctilien sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  14. Fiche de la ligne N131 su réseau Noctilien sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  15. Fiche de la ligne N133 sur réseau Noctilien sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  16. Fiche de la ligne N144 du réseau Noctilien sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  17. Plan de la ligne 285 du réseau RATP sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  18. Plan de la ligne 385 du réseau RATP sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  19. Plan de la ligne 399 du réseau RATP sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  20. Plan de la ligne 486 du réseau RATP sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  21. Plan de la ligne 487 du réseau RATP sur le site officiel de la commune. Consulté le 11/04/2010.
  22. Plan des lignes de bus du réseau Daniel Meyer sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  23. Plan de la ligne 3 du réseau Athis Cars sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  24. Plan de la ligne 8 du réseau Athis Cars sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  25. Plan de la ligne 10 du réseau Athis Cars sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 11/04/2010.
  26. Fiche du centre de contrôle de la DGAC sur le site officiel de la commune. Consulté le 11/04/2010.
  27. Fiche de la maison de l’environnement sur le site officiel de la commune. Consulté le 11/04/2010.
  28. Présentation du quartier Centre-Ville sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/04/2010.
  29. Présentation du quartier Val d’Athis sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/04/2010.
  30. Présentation du quartier Mons - Plaine basse sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/04/2010.
  31. Présentation du quartier Plateau - Pyramide sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/04/2010.
  32. Présentation du quartier Noyer Renard sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/04/2010.
  33. Fiche de la ZUS Noyer Renard sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 18/04/2010.
  34. Fiche du quartier du Val d’Athis sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 18/04/2010.
  35. Fiche du quartier des Clos Nollet sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 18/04/2010.
  36. Carte de zonage de la commune d'Athis-Mons sur le site de l'Insee. Consulté le 26/02/2011.
  37. a et b Notice communale sur la base de données en ligne Cassini. Consulté le 17/02/2009.
  38. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 59.
  39. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz 2e Partie : habitation. p. 284.
  40. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 32.
  41. Toponymie des noms d’Île-de-France sur le site crehangec. Consulté le 01/02/2010.
  42. a et b Essonne, le guide complet de ses 196 communes, Michel de La Torre, Éd. Deslogis-Lacoste, juin 1992, (ISBN 9782739950918).
  43. Fiche du château d’Athis sur le site topic-topos.com Consulté le 02/05/2010.
  44. a et b Fiche du château d’Avaucourt sur le site topic-topos.com Consulté le 02/05/2010.
  45. Fiche d'André et Renée Charpentier sur le site du comité français pour Yad Vashem. Consulté le 23/11/2010.
  46. Histoire d’Athis-Mons sur le site topic-topos.com Consulté le 02/05/2010.
  47. Fiche de la Cité de l’Air sur le site topic-topos.com Consulté le 02/05/2010.
  48. Fiche de l’église Notre-Dame-de-la-Voie sur le site topic-topos.com Consulté le 02/05/2010.
  49. Tableau statistique communal sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 18/04/2010.
  50. Répartition de la population par nationalité sur le site de l’Insee. Consulté le 18/04/2010.
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  53. Population municipale 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 02/01/2011.
  54. Fiche statistique communale sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 18/04/2010.
  55. Pyramide des âges à Athis-Mons en 2007 sur le site de l’Insee. Consulté le 03/07/2010.
  56. Pyramide des âges de l'Essonne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 03/07/2010.
  57. Présentation des adjoints au maire sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/04/2010.
  58. Présentation des élus sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/04/2010.
  59. Présentation des comités de quartier sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/04/2010.
  60. Fiche communale sur le site de l’Insee. Consulté le 07/01/2010.
  61. Fiche entreprise de la commune d'Athis-Mons sur le site verif.com Consulté le 11/03/2011.
  62. Budget communal sur le site du ministère de l’Économie et des Finances. Consulté le 14/12/2010.
  63. Budget communal détaillé sur le site du ministère de l’Économie et des Finances. Consulté le 14/12/2010.
  64. Taux de taxes communales sur le site taxe.com Consulté le 14/12/2010.
  65. Endettement communal sur le site du ministère de l’Économie et des Finances. Consulté le 14/12/2010.
  66. Répartition des logements sociaux par commune et par bailleur sur le site de l’Aorif. Consulté le 18/04/2010.
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  68. Site officiel du Smitec. Consulté le 18/04/2010.
  69. Site officiel du Sivoa. Consulté le 18/04/2010.
  70. Site officiel du Siredom. Consulté le 18/04/2010.
  71. Organisation juridictionnelle sur le site du ministère de la Justice. Consulté le 18/04/2010.
  72. Composition du conseil municipal après les élections de 2008 sur le site linternaute.com Consulté le 28/01/2010.
  73. a, b et c Liste des maires successifs sur la base mairesgenweb.org Consulté le 25/05/2009.
  74. Fiche de la commune sur le site du conseil général de l’Essonne. Consulté le 05/05/2010.
  75. Résultats de l’élection présidentielle 2002 en Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/04/2010.
  76. Résultats du référendum 1992 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/04/2010.
  77. Site officiel de la section UMP locale. Consulté le 22/04/2010.
  78. Site officiel de la section MoDem locale. Consulté le 22/04/2010.
  79. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/06/2009.
  80. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/06/2009.
  81. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/06/2009.
  82. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/06/2009.
  83. Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/06/2009.
  84. Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/06/2009.
  85. Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/06/2009.
  86. Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 23/03/2010.
  87. Résultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/03/2008.
  88. Résultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 01/04/2011.
  89. Résultats de l’élection municipale 2001 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/06/2009.
  90. Résultats de l’élection municipale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 17/03/2008.
  91. Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 16/06/2009.
  92. Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/06/2009.
  93. Liste des écoles publiques sur le site de l’Inspection académique de l’Essonne. Consulté le 01/09/2010.
  94. Liste des établissements du second degré de l’Essonne sur le site de l’Académie de Versailles. Consulté le 04/10/2010.
  95. Liste des établissements scolaires sur le site de la DDEC91. Consulté le 14/03/2009.
  96. Site officiel du centre interlignes des Guyards. Consulté le 23/04/2010.
  97. Présentation des crèches collectives sur le site officiel de la commune. Consulté le 23/04/2010.
  98. Présentation des crèches familiales sur le site officiel de la commune. Consulté le 23/04/2010.
  99. Présentation de la crèche parentale sur le site officiel de la commune. Consulté le 23/04/2010.
  100. Présentation de la crèche interentreprise sur le site officiel de la commune. Consulté le 23/04/2010.
  101. Présentation des haltes garderies sur le site officiel de la commune. Consulté le 23/04/2010.
  102. Page de la FCPE d’Athis-Mons sur le site officiel départemental. Consulté le 23/04/2010.
  103. Site officiel de l’hôpital privé d’Athis-Mons. Consulté le 25/04/2010.
  104. Fiche du centre de PMI d’Ozonville sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 25/04/2010.
  105. Fiche du centre de PMI centre-ville sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 24/04/2010.
  106. Annuaire des médecins sur le site du conseil national de l’Ordre. Consulté le 25/04/2010.
  107. [nom=&tx_oncdpraticien_pi1[prenom]=&tx_oncdpraticien_pi1[rue]=&tx_oncdpraticien_pi1[ville]=Athis+Mons&tx_oncdpraticien_pi1[cp]=&tx_oncdpraticien_pi1[departement]=0&tx_oncdpraticien_pi1[recherche]=rechercher Annuaire des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre national.] Consulté le 25/04/2010.
  108. Annuaire des pharmacies sur le site de l’Ordre national. Consulté le 25/04/2010.
  109. Coordonnées de l'agence postale d'Athis-Mons Centre sur le site officiel de La Poste. Consulté le 14/11/2010.
  110. Coordonnées de l'agence postale d'Athis-Mons Val sur le site officiel de La Poste. Consulté le 14/11/2010.
  111. Coordonnées de l'agence postale d'Athis-Mons Noyer Renard sur le site officiel de La Poste. Consulté le 14/11/2010.
  112. Coordonnées du CIDJ d’Athis-Mons sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 25/04/2010.
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  114. Coordonnées du délégué du médiateur de la République sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 25/04/2010.
  115. Coordonnées du centre Nord de la DGAC sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 25/04/2010.
  116. Coordonnées du CRNA Nord sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 25/04/2010.
  117. Coordonnées de la CAF d’Athis-Mons sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 25/04/2010.
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  120. Coordonnées de la Trésorerie principale d'Athis-Mons sur le site de la Drire d'Île-de-France. Consulté le 20/06/2010.
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  123. Jumelages d’Athis-Mons sur son site officiel. Consulté le 01/10/2009.
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  128. Fiche du jumelage avec Sora sur le site du ministère des Affaires étrangères. Consulté le 12/12/2009.
  129. Annuaire des salles de cinéma classée Art et Essai sur le site officiel de l’association. Consulté le 25/04/2010.
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  145. Résumé statistique national des communes sur le site de l’Insee. Consulté le 26/10/2009.
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  148. Carte des espaces naturels sensibles d’Athis-Mons sur le site officiel du conseil général de l’Essonne. Consulté le 01/05/2010.
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  150. Notice no IA91000460, sur la base Mérimée, ministère de la Culture et Notice no PA00087806, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. Consulté le 01/02/2010.
  151. Notice no PA00087807, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, Notice no IA91000457, sur la base Mérimée, ministère de la Culture et Notice no IA91000459, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. Consulté le 01/05/2010.
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Athis-Mons de Wikipédia en français (auteurs)

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