Mantes-La-Jolie

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Mantes-la-Jolie

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Mantes-la-Jolie

La place de la République et l'hôtel de ville
La place de la République et l'hôtel de ville

Armoiries logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
(sous-préfecture)
Arrondissement Mantes-la-Jolie
(chef-lieu)
Canton Mantes-la-Jolie
(chef-lieu)
Code Insee abr. 78361
Code postal 78200
Maire
Mandat en cours
Michel Vialay
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines
Site internet Mantes-la-Jolie.fr
Démographie
Population 42 365 hab. (2006[1])
Densité 4 517 hab./km²
Gentilé Mantais
Mantaises
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 27″ Nord
       1° 43′ 02″ Est
/ 48.9908333333, 1.71722222222
Altitudes mini. 17 m m — maxi. 41 m m
Superficie 9,38 km²

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Voir la carte administrative

Mantes-la-Jolie est une commune française du département des Yvelines et de la région Île-de-France, chef-lieu de l'arrondissement éponyme. C'est une ville moyenne industrielle, située sur la rive gauche de la Seine, à 53 km à l'ouest de Paris.

Les habitants de Mantes-la-Jolie sont appelés les Mantais et les Mantaises.

Sommaire

Géographie

Position de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines
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Mantes-la-Jolie se trouve dans le nord des Yvelines, à 53 kilomètres à l'ouest de Paris, à 47 kilomètres au nord-ouest de Versailles, préfecture du département, et à 85 kilomètres au sud-est de Rouen. La ville est au centre d’une agglomération qui compte près de 90 000 habitants. Mantes-la-Jolie est implantée au cœur de la vallée de la Seine, dans un méandre de la rive gauche du fleuve. Les communes limitrophes sont Rosny-sur-Seine à l'ouest, Buchelay au sud et Mantes-la-Ville au sud-est. Elle est séparée par la Seine de Guernes au nord-ouest, Follainville-Dennemont au nord et Limay au nord-est. Sa superficie est de 938 hectares. Le territoire communal s’étend sur environ 5,5 kilomètres en longueur d’est en ouest et sur environ 1,5 kilomètre en largeur du nord au sud.

Hydrographie

Deux cours d'eau sont à remarquer : la Seine, qui longe la ville sur sa partie nord, et la Vaucouleurs qui, si elle ne passe plus dans la commune, avait un bras détourné, le « Mauru », qui alimentait les tanneries jusqu'au début du XXe siècle. Le territoire communal englobe l’île l'Aumône et une partie de l’île aux Dames, également appelée l’île de Limay, qui est traversé par le pont reliant Mantes-la-Jolie et Limay.

La ville comprend également deux lacs situés au bord de la Seine : le « lac des Pêcheurs » et le « lac de Gassicourt ». Le stade nautique international de Mantes-en-Yvelines est composé d'un bassin artificiel longeant la Seine. Il est connecté au fleuve par l’intermédiaire d’un bassin issu de l’exploitation des sablières.

Par sa situation, la commune est très exposée aux risques d'inondation. Certaines parties de la commune ont déjà été inondées, notamment lors de la grande crue de 1910. Ce risque a motivé la mise en place d'un plan de prévention des risques d'inondation (PPRI), entré en vigueur par arrêté préfectoral du 30 juin 2007 [2]. Il concerne 57 communes yvelinoises riveraines de la Seine et de l'Oise. Ce plan définit plusieurs zones auxquelles sont associées des règlementations particulières. Le long de la Seine, une bande de 25 mètres est classée en zone marron, ce qui signifie que toute construction y est proscrite afin de préserver les zones de grand écoulement du fleuve. À Mantes-la-Jolie, de vastes espaces situés dans les secteurs des lacs, du stade nautique et des berges de la Seine sont classés en zone verte, ce qui signifie que, dans ces espaces naturels non bâtis, toute urbanisation nouvelle est interdite, à l’exception de la création d’équipements publics et d'aménagements d’intérêt général indispensables. À l’est du « lac des Pêcheurs », un ancien secteur industriel en cours de renouvellement urbain est classé en zone bleue, ce qui signifie que, dans ce secteur déjà urbanisé, malgré les risques d’inondation, les constructions nouvelles sont autorisées si des dispositifs de prévention sont mis en place[3],[4].

Toponymie et étymologie

Blason : Mi-parti, au premier d'azur à la fleur de lys d'or, au second d'or au chêne arraché de sinople englanté du champ.

Le nom de « Mantes » viendrait d'un mot gaulois, medunta, le chêne, encore que d'autres étymologies soient proposées. De nombreuses variantes du nom sont également attestées : Medanta, Medonta, Medenta, plus des relatinisations tardives. Ce nom évolua en français sous la forme Mante (avec nombre de variantes au Moyen Âge, dont Maante, avec une diphtongue issue de la disparition du d intervocalique du nom latin), puis progressivement Mantes à partir de la fin du XVIIe siècle. Son nom devint sporadiquement Mantes-sur-Seine dès le XVIIe siècle, à l'époque du développement des services postaux, afin éviter toute confusion avec Nantes.

En 1930, suite à la fusion de la ville avec le village de Gassicourt situé à l'ouest, son nom devint Mantes-Gassicourt. La conservation du nom de Gassicourt dans le nom de la nouvelle ville fut l’une des conditions de la fusion. Elle a pris son nom actuel en 1953, en reprenant le qualificatif « la jolie », déjà officieusement donné depuis longtemps. Ce qualificatif est souvent - plaisamment - attribué à Henri IV. Dans une lettre adressée à Gabrielle d'Estrées, sa maîtresse, qui résidait à Mantes, le roi lui aurait écrit : « je viens à Mantes, ma jolie ». Mais une autre hypothèse est que ce qualificatif viendrait du site exceptionnel où la ville a été bâtie : le cadre naturel de la vallée de la Seine.

Aujourd’hui, il n'y a plus de lieux-dits à proprement parler, ceux-ci ayant été absorbés par le tissu urbain. Cependant, on les retrouve encore généralement dans la toponymie : les Bords de Seine, la Butte Verte, Chantecoq , les Hautes-Coquilles, les Basses-Coquilles, les Cordeliers, la Croix Ferrée, Les Garennes[5], les Martraits, Saint-Nicolas, le Val-Fourré.

Histoire

Origines

Sur le site de Mantes, existait un port de pêche vers la fin du haut Moyen Âge, mais le nom de la ville, plutôt gallo-romain, pourrait lui prêter une fondation plus ancienne encore. Vers la fin de l'époque carolingienne, une motte castrale fut établie sur ce site, afin de défendre l'accès à la Seine et la frontière avec le Vexin normand. C’est autour de ce noyau que la ville se développa.

Moyen Âge

Carrefour de voies fluviales et terrestres de première importance, aux frontières de l’Île de France et de la Normandie, Mantes apparut très tôt comme un lieu de commerce et d’échanges, mais également comme un place forte stratégique. La ville subit d'importants dommages en 1087 lors de l'attaque de Guillaume le Conquérant pendant sa campagne de représailles dans le Vexin français. Depuis le Xe siècle, la ville comporte un château situé sur la motte castrale. Un édifice fortifié massif, la « tour de Ganne », lui fut adjointe. Avec les fortifications, la ville possédait alors un excellent dispositif de défense contre les envahisseurs. Conscients de l’intérêt stratégique de Mantes, plusieurs rois capétiens résidèrent à Mantes, comme Louis VI qui concéda ensuite à la ville le statut de commune par sa charte de 1110. Le roi Philippe Auguste y mourut le 14 juillet 1223. A la fin de l’époque médiévale, les fortifications primitives ont été renforcées et doublées progressivement par une enceinte plus étendue. La construction de la collégiale Notre-Dame, entamée vers 1150, s’acheva vers 1510.

XVIe siècle

En raison de son emplacement stratégique sur la Seine et à la frontière de la Normandie, Mantes représenta un enjeu majeur de la Guerre de Cent Ans et fut très convoitée par les Anglais, mais aussi par Charles II de Navarre. La ville changea de maîtres à de nombreuses reprises. Après la Guerre de Cent Ans, Mantes retrouva une période de tranquillité. La construction au XVIe siècle de quelques ravelins (bastions fortifiés de forme triangulaire) rappelle que les guerres de religion faisaient rage à cette époque. À la mort d'Henri III et pendant les guerres de religion, Mantes fut partisane de la Ligue catholique, mais fut prise par Henri IV, qui y installa son quartier général en vue de la conquête de Paris, qui eut lieu le 22 mars 1594. Par la suite, il vint régulièrement à Mantes passer d'agréables moments avec Gabrielle d'Estrées. La ville s’étendait alors au cœur d’une région de prieurés, de champs et de vignes, propriétés des seigneurs locaux.

XVIIe siècle

Vue de Mantes en 1650.

En 1610, le vieux pont fortifié, auquel étaient accolés moulins et pêcheries, reliait encore Limay à la grande « porte aux images » de la ville de Mantes. Plusieurs édifices, aujourd’hui remaniés ou disparus, témoignent de l’importance de la ville à cette époque, comme la citadelle ou « porte de Rosny », la tour de l’horloge, l’église Saint-Maclou et le couvent des Cordeliers.

XVIIIe siècle

Plan de Mantes au XVIIIe siècle.

La ville de Mantes déclina au XVIIIe siècle, en raison d'un dépeuplement progressif du à la proximité de Versailles, aux charges toujours plus lourdes représentées par le logement des troupes de passage, à la perte de la plupart des privilèges qui avaient été donnés à la ville par la charte de 1110, au désintérêt du roi pour une ville qui a perdu son importance stratégique et à la baisse des ventes du vin, première ressource de la ville. La plus grande partie des fortifications est démolie en 1739 sur l’ordre de Louis XV. Les maisons médiévales des bords de Seine sont remplacées progressivement par de riches hôtels particuliers, dont on peut trouver quelques vestiges dans l’actuelle rue Baudin. Les premières fondations du nouveau pont, conçu par Jean-Rodolphe Perronet, ingénieur des Ponts et Chaussées, pour améliorer la circulation vers Rouen font leur apparition en aval du vieux pont qui reste praticable pendant les travaux.

XIXe siècle

Gare de Mantes-sur-Seine.

À partir du XIXe siècle, la ville connut une expansion importante vers l'ouest, par l'annexion de territoires appartenant autrefois à Mantes-la-Ville. L’ouverture en 1843 de la ligne de chemin de fer entre Paris et Rouen et l’installation de nouvelles industries dans la région relance l’attractivité de Mantes. Des résidences cossues commencèrent à être bâties dans les nouveaux quartiers. La ville se développe alors largement au-delà des limites du centre historique et de ses anciennes fortifications.

XXe siècle

La croissance de la ville s’accélère en 1930 avec l’annexion de l’ancien village voisin de Gassicourt. La Seconde Guerre mondiale laissera de nombreuses traces à Mantes. En août 1944, les combats de la Libération s’accompagnent plusieurs vagues de bombardements qui firent plus de 450 morts. Celui du 30 mai 1944, particulièrement violent, détruisit le pont ainsi qu’une grande partie du cœur historique de la ville et ses hôtels du XVIe siècle. La ville a pour cela eu l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil. L’après-guerre est marqué par la reconstruction des zones détruites dans le centre-ville. Suite à la mise en place d’un nouvelle politique d’urbanisation, une zone à urbaniser en priorité (ZUP) est créée à Mantes-la-Jolie au début dans les années 1960. C’est alors le début de la construction du quartier moderne du Val-Fourré, sous la direction de l’architecte-urbaniste Raymond Lopez, en lieu et place de l’aérodrome.

Politique et administration

Sous-préfecture

Mantes a été l'une des sous-préfectures de l'ancien département de Seine-et-Oise à partir de 1800 et jusqu'à la création du département des Yvelines en 1968, sauf entre 1926 et 1943. Aujourd'hui, la ville est toujours l'une des trois sous-préfectures des Yvelines avec Saint-Germain-en-Laye et Rambouillet. Elle comporte un tribunal d'instance dont dépendent une grande partie des communes de l'arrondissement de Mantes-la-Jolie.

Mantes-la-Jolie est également son propre canton. Elle appartient à la huitième circonscription des Yvelines qui comprend également les communes des cantons de Mantes-la-Ville et de Limay.

Mantes-la-Jolie est la ville-centre de la communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY) : une structure intercommunale qui regroupe aujourd'hui douze communes et qui compte près de 100.000 habitants.

L'hôtel de ville de Mantes-la-Jolie se situe dans le centre-ville historique. Dans le cadre d'une politique de proximité, la ville comprend également deux mairies-annexes qui sont implantées au cœur des quartiers de Gassicourt et du Val-Fourré.

Tendances politiques

Affichage électoral lors des élections européennes de 2009

Politiquement, Mantes-la-Jolie est orienté à droite depuis 1995. Après cinq mandats du maire centriste Jean-Paul David entre 1947 et 1977, puis trois mandats du maire socialiste Paul Picard entre 1977 et 1995, Pierre Bédier (UMP) a été élu maire successivement en 1995, puis au premier tour en 2001. Après son départ en 2002 pour exercer d’autres fonctions, l’ancien 1er maire-adjoint Michel Sevin exerce la fonction de maire jusqu’au retour de Pierre Bédier en 2004. Un an plus tard, c’est Michel Vialay, ancien maire-adjoint qui reprend la succession de Pierre Bédier. En 2008, Michel Vialay affronte le suffrage universel pour la première fois en prenant la tête de la liste de la majorité présidentielle. Il est élu au premier tour.

Le vote à droite de la commune est confirmé par les résultats des autres élections locales. La députée de la huitième circonscription des Yvelines est Cécile Dumoulin, suppléante de Pierre Bédier qui avait été réélu en 2007. Le conseiller général du canton de Mantes-la-Jolie est Michel Vialay, élu lors d’une élection partielle en 2009, pour succéder à Pierre Bédier.

Lors du référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005[6], les mantais ont majoritairement voté contre le texte, avec 56,46 % de Non et 43,54 % de Oui, avec un taux d’abstention de 40,95 %. Ce résultat est proche de la moyenne nationale qui fut de 54,67 % de Non et 45,33 % de Oui.

Lors du premier tour de l’élection présidentielle française de 2007[7], les mantais ont placé en tête Ségolène Royal avec 38,74 % des suffrages, suivie de Nicolas Sarkozy avec 25,83 %, puis de François Bayrou avec 16,71 % et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 7,78 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs mantais ont voté à 59,58 % pour Ségolène Royal contre 40,42 % pour Nicolas Sarkozy. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été assez élevé puisque 83,88 % des inscrits se sont exprimés. Ces résultats montrent qu’au niveau national, la ville de Mantes-la-Jolie semble plutôt ancrée à gauche.

Il faut noter que les électeurs de Mantes-la-Jolie ne votent pas de manière uniforme sur tout le territoire. Une analyse des résultats des élections passées montre que le centre-ville a tendance à être favorable aux partis de droite. Au Val-Fourré, plus populaire, les résultats de la gauche sont bien meilleurs que dans les deux autres quartiers, notamment aux élections nationales. Le cas du quartier résidentiel de Gassicourt est variable en fonction des scrutins.

Pour illustrer ce propos, on peut évoquer le second tour de l’élection présidentielle de 2007[8], où Ségolène Royal (PS) a obtenu 82,06 % des suffrages au Val-Fourré, 51,68 % à Gassicourt et 39,97 % au centre-ville. Cette tendance se retrouve dans les résultats de l’élection municipale de 2008[9], où la liste de Michel Vialay (UMP) a rassemblé 38,75 % des suffrages au Val-Fourré, 53,13 % à Gassicourt et 64.71 % au centre-ville.

Administration municipale

Hôtel de ville

Lors des élections municipales de 2008, le taux de participation pour le premier et unique tour, fut faible avec seulement 52,51 % de votants[10]. Sur les 19 729 inscrits sur listes électorales, 10 360 mantais se sont exprimés. Michel Vialay, à la tête d'une liste de la majorité présidentielle nommée Ensemble pour Mantes-la-Jolie, a été élu avec une majorité absolue de 51,78 %. Il fut suivi par la liste de gauche Pour réussir ensemble, rassemblant le PS, PRG et Décil avec à sa tête Guillaume Quévarec, qui a recueilli 37,26 % des suffrages. La liste communiste menée par Marc Jammet et nommée Pour changer vraiment se place troisième en ayant rassemblé 8,60 % des suffrages. Pour finir, la liste Lutte ouvrière, avec à sa tête Thierry Gonnot, n'a rassemblé que 2,36 % des suffrages, ce qui ne lui permet pas d'avoir d'élus au conseil municipal.

Conseil municipal

Le conseil municipal de Mantes-la-Jolie[11] est composé de quarante-trois membres, répartis de la manière suivante, à l'issue des élections municipales de 2008 :

Groupe Parti Effectif Statut
Ensemble pour Mantes-la-Jolie UMP - MoDem 34 Majorité
Pour réussir ensemble PS - PRG - DECIL 8 Opposition
Pour changer vraiment PC - PT - LCR 1 Opposition

Bureau municipal

Le bureau municipal de Mantes-la-Jolie[12]est composé du maire, de douze maires-adjoints et de trois conseillers municipaux délégués :

Fonction Attributions Nom Notes
Maire Michel Vialay Conseiller général (UMP) des Yvelines
1er vice-président de la CAMY
1e adjointe au maire Relations universitaires - Culture - Patrimoine
Hôpital - Tourisme
Cécile Dumoulin Députée (UMP) des Yvelines
Membre du bureau de la CAMY
2e adjoint au maire Habitat - Urbanisme - Foncier - Immobilier
Occupation du domaine public - Projet urbain - Fonds européens
Jean-Luc Santini Membre du bureau de la CAMY
3e adjointe au maire Administration générale - Assurances
État-civil - Élections - Cimetières
Accueil - Qualité de service
Mireille Merlin
4e adjoint au maire Jeunesse - Sport Daniel Pereau
5e adjointe au maire Fleurissement - Espaces verts - Propreté
Hygiène publique - Animaux dans la ville
Blandine Tholance
6e adjoint au maire Action sociale - Prévention Sidi El Haimer
7e adjointe au maire Vie scolaire - Petite enfance Fadoua Ghazouani Déléguée titulaire de la CAMY
8e adjoint au maire Environnement - Lutte contre les pollutions
Commerce - Artisanat
Arnaud Dalbis
9e adjointe au maire Relations internationales - Jumelage
Évènementiel - Animations - Action civique
Maïmouna Talla
10e adjointe au maire Transports Clotilde Kraus
11e adjoint au maire Sécurité - Prévention des risques
Mémoire - Commémorations patriotiques
Voirie - Éclairage public - Travaux dans les bâtiments
Bernard Moscodier
12e adjointe au maire Handicaps - Urgence sociale - Droits des femmes Atika Morillon
Conseiller municipal délégué Santé - Déplacements - Stationnement - Circulation El Arbi Abbi
Conseillère municipale déléguée Finances Micheline Aime
Conseillère municipale déléguée Séniors Lilyane Philippe
Conseillère municipale déléguée Logement Nadine Wadoux

Liste des maires

Cette liste recense les maires de la ville ayant exercé sous la cinquième République :

Début du mandat Fin du mandat Nom Parti
1947 1977 Jean-Paul David PLE
1977 1995 Paul Picard PS
1995 2002 Pierre Bédier UMP
2002 2004 Michel Sevin UMP
2004 2005 Pierre Bédier UMP
2005 - Michel Vialay UMP

Relations internationales

En 2009, la ville de Mantes-la-Jolie est jumelée avec trois villes européennes :

Chaque année, une rencontre sur le thème du développement durable est organisée à tour de rôle par l’une des villes jumelles. La municipalité favorise la mise en relation des associations, notamment sportives et culturelles, des villes jumelées.

La ville réalise des projets de coopération décentralisée avec plusieurs collectivités des pays d’origine des habitants, notamment le Maroc et le Sénégal. Le but des ces opérations est d’accompagner le développement de ces pays en mobilisant leurs ressortissants afin de conjuguer le développement du pays d’origine et celui du territoire.

La ville de Mantes-la-Jolie est pressentie pour accueillir prochainement un consulat du Maroc.

Voies de communication et transports

Déplacements doux

VéliMantes

En mai 2009, la municipalité donne le coup d’envoi d’un service de vélos en libre-service appelé « VéliMantes »[13] qui comprend, dans un premier temps, six stations réparties sur le territoire mantais. Des vélos taxis sont également disponibles.

Réseau routier

Mantes-la-Jolie est traversée dans la direction est-ouest par la route N13. Il s'agit de l'axe principal de la commune. L'autoroute A13 passe à proximité immédiate, ce qui met Mantes-la-Jolie à 55 km de Paris (vers l'est) et à 83 km de Rouen (vers l'ouest). Trois sorties desservent l'agglomération mantaise :

  • sortie 11 au kilomètre 47 : Mantes-Est
  • sortie 12 au kilomètre 49 : Mantes-Sud
  • sortie 13 au kilomètre 50 : Mantes-Ouest

Réseaux de bus et de cars

La communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines exploite le réseau Tam en Yvelines qui comprend une vingtaine de lignes de bus desservant l'ensemble de l'agglomération mantaise :

  • (BUS) ? A B C D F G N P

La ville est également desservie par le réseau Rive Droite, géré par la ville voisine de Limay :

  • (BUS) ? 50 51 52 53 54

Le réseau Noctilien dessert les gares de Mantes-la-Jolie et Mantes-Station :

Plusieurs lignes de cars relient Mantes-la-Jolie à d'autres pôles importants de l'Île-de-France :


Réseaux ferroviaires

Gare de Mantes-la-Jolie
Gare de Mantes-la-Jolie

Mantes-la-Jolie est un important carrefour ferroviaire et dispose de deux gares situées dans la zone 6 des transports en commun d'Île-de-France :

Transilien

Les gares de Mantes-la-Jolie et de Mantes-Station sont desservies par la ligne [T][J] du Transilien :

Mantes-la-Jolie bénéficie ainsi de deux liaisons omnibus avec Paris-Saint-Lazare en 55 minutes via Poissy et en 1 heure et 15 minutes via Conflans-Sainte-Honorine.

Les gares de Mantes-la-Jolie et de Mantes-Station sont desservies par la ligne [T][N] du Transilien :

Mantes-la-Jolie bénéficie ainsi d'une liaison omnibus avec Paris-Montparnasse en 1 heure et 15 minutes.

TER et Corail Intercités

La gare de Mantes-la-Jolie est desservie par plusieurs lignes Corail Intercités et TER qui relient Paris-Saint-Lazare à la Haute et à la Basse-Normandie :

Mantes-la-Jolie bénéficie ainsi d'une liaison directe avec Paris-Saint-Lazare en 35 minutes.

TGV

TGV en gare de Mantes-la-Jolie

La gare de Mantes-la-Jolie est desservie quotidiennement par trois lignes TGV transversales contournant Paris :

Projets

Transport en commun en site propre

Dans le cadre de la convention signée entre les villes de Mantes-la-Jolie et de Rosny-sur-Seine afin d’urbaniser le territoire des Garennes, un transport en commun en site propre (de type tramway ou bus à haut niveau de service) devrait relier la gare de Mantes-la-Jolie à celle de Rosny-sur-Seine.

RER E

En juillet 2009, l'État confirme que la ligne du (RER)(E) sera prolongée jusqu'à la gare de Mantes-la-Jolie à l'horizon 2017, dans le cadre du projet du Grand Paris et de l'amélioration du réseau de transport francilien. Un tunnel sera construit entre l'actuel terminus Haussmann Saint-Lazare et La Défense. Le futur prolongement de la ligne (RER)(E) sera ensuite à l'air libre de Nanterre à Mantes-la-Jolie, en reprenant les infrastructures ferroviaires existantes. Cette ligne devrait permettre aux Mantais de rejoindre La Défense en 35 minutes.

TGV Paris - Le Havre

Au cours d'un déplacement au Havre le 16 juillet 2009, le président de la république Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de construire une ligne TGV entre Paris et Le Havre, via Mantes-la-Jolie et Rouen[14]. Ce projet permettra de mettre Le Havre à seulement 1 heure et 15 minutes de Paris, contre 2 heures actuellement. C'est l'option du tracé sud, via Mantes-la-Jolie, qui est finalement retenu face au tracé nord, envisagé en d'avril à juin 2009[15], qui aurait fait passer cette ligne à grande vitesse (LGV) via Cergy-Pontoise.

Urbanisme

On distingue généralement quatre secteurs, ayant chacun une forme urbaine caractéristique. Ils sont le reflet de l'urbanisation de la ville d'est en ouest :

  • Le centre-ville: un quartier dense et commercial.
  • Gassicourt : un quartier résidentiel pavillonnaire.
  • Le Val-Fourré : un grand ensemble de logements.
  • Les Garennes : un secteur non urbanisé.

Occupation du territoire

Le territoire de Mantes-la-Jolie est occupé de la manière suivante[16] :

Type d'occupation Pourcentage Superficie
Espaces naturels 35 % 331 hectares
Zones urbaines 54 % 518 hectares
Zones d’urbanisation future 11 % 112 hectares

Les espaces naturels représentent environ un tiers du territoire et sont localisés en périphérie des zones urbaines, essentiellement autour de la Seine et des deux lacs, ainsi que sur les deux îles. L'espace urbain occupe aujourd'hui plus de la moitié de la superficie totale de la ville. Contraint par le fleuve au nord et par les voies ferrées au sud, la ville s’est développée d’est en ouest, depuis le centre-ville jusqu’au Val-Fourré, sur près de 4 kilomètres.

Centre-ville

Rue Nationale

Les premières opérations d'urbanisme à grande échelle se firent lors du percement de la rue Royale au XVIIIe siècle qui était le tronçon intra muros de la grande route de Paris à Rouen. Le chantier fut considérable et nécessita la démolition de nombreuses maisons, car la route traversait en droite ligne la ville, depuis la porte de Rosny jusqu'à la Seine, donnant sur le pont Perronet.

L'urbanisme connut un renouveau après la seconde guerre mondiale. En effet, les bombardements de 1944 causèrent des dégâts considérables à une grande partie du centre historique. L'architecte Raymond Lopez, nommé architecte de la ville par Jean-Paul David (maire de 1947 à 1977), fut chargé de la phase de reconstruction. Après le déblaiement des ruines, il proposa un nouveau plan pour le centre-ville, basé sur ses conceptions de l'urbanisme.

Au début des années 1960, on procéda à l'assainissement des îlots insalubres situés en bord de Seine, dans le centre historique. Cet assainissement était envisagé déjà depuis les années 1920, mais n'avais jamais été mis à exécution. Le projet, réalisé en plusieurs tranches, amena la démolition totale du secteur connu sous le nom de « bas-quartiers », et le remplacement des îlots par des immeubles de plus grande taille disposés régulièrement et ayant la forme de barres et de plots.

Gassicourt

Gassicourt (en latin Wasi Cortis) était un village rural dont le territoire s'étendait à l'ouest du centre historique de Mantes. Il s’est développé autour de l’Eglise Sainte-Anne. En 1930, Gassicourt est annexée à Mantes.

Aujourd’hui, c’est un quartier résidentiel, composé essentiellement de maisons bourgeoises (près du centre-ville) et de pavillons. Actuellement ce quartier subit ponctuellement des opérations de densification, à proximité des axes importants. Il s’agit en général de bâtir un immeuble d’environ 4 étages qui vient remplacer un bâti peu dense.

Au début des années 2000 a commencé un vaste chantier sur l'ancienne zone d'activités commerciales Henri IV visant à démolir la totalité des entrepôts industriels, afin de construire un complexe immobilier de standing. Le projet, connu sous le nom du Domaine des Bords de Seine, prévoyant à l'origine un certain nombre d'équipements et de logements, a rencontré un certain nombre de problèmes et de changements d'orientation, notamment la réduction du nombre d'équipements et l'augmentation du nombre de logements prévus. Le concept du projet est dévier la voie sur berges vers au sud, afin d’y implanter des immeubles de part et d’autre et de libérer un large espace pour créer une promenade en bord de Seine. En 2009, le projet n’est pas terminé. De nombreux immeubles de logements restent à construire. Ce projet est sujet à controverse, les opposants invoquant le trop grand nombre de logements en construction, le caractère répétitif des immeubles, la qualité des constructions, mais aussi l'absence de logements sociaux.

Val-Fourré

Le Val-Fourré

Au début des années 1960, se pose le problème de l'accueil des populations ouvrières et il fut décidé d'utiliser les terrains de l'ancien aéroclub de Gassicourt au lieu-dit du Val-Fourré, à l'ouest de la ville pour construire un important complexe de logements. Le 3 août 1959 est signé le décret portant la création de la ZUP du Val-Fourré. Le projet est confié aux architectes-urbanistes Raymond Lopez et Henri Longepierre qui décident d'y appliquer les principes de la Charte d'Athènes. Construit à partir des années 1960, le Val-Fourré est l'un des grands ensembles français les plus représentatifs de la pensée urbaine et architecturale de cette époque.

Le Val-Fourré est divisé en plusieurs secteurs dont les noms rendent hommage à des personnes illustres de différents domaines : les Peintres, les Médecins, les Explorateurs, les Aviateurs, les Musiciens, les Inventeurs, les Ecrivains et les Physiciens. Un grand centre commercial est implanté au cœur du quartier. Conçu à l'origine pour être « Mantes 2 », ce projet ne vit pas le jour sous sa forme initialement prévue.

Une densification trop importante de logements dans sa partie nord (quartiers des Peintres et des Médecins), un quartier excentré et mal connecté au centre-ville, le manque d'équipements publics en raison du dérapage financier de l'opération, le manque de moyens pour l’entretien des vastes espaces publics du quartier , la ghettoïsation de populations pauvres dans un parc constitué presque uniquement de logements sociaux, sont autant de raisons ayant abouti à la dérive de ce quartier à partir de la fin des années 1970. Pauvreté économique, difficultés sociales et erreurs urbanistiques eurent comme conséquence les émeutes urbaines de 1991. Le quartier du Val-Fourré a concentré jusqu'à 25.000 habitants avant les premières démolitions de tours entamées dès 1992, sous le mandat Paul Picard (maire de 1977 à 1995).

  • 26 septembre 1992 : démolition des quatre tours des Écrivains, remplacées par une pépinière d'entreprise.
  • le 1er octobre 2000 : démolition des deux tours Millet, remplacées par le square des Peintres.
  • le 1er juillet 2001 : démolition des deux tours Sully, remplacées par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), le centre des finances (en construction), ainsi qu’un immeuble comprenant des logements et un hôtel (en construction).
  • le 20 novembre 2005 : démolition des deux tours Ramon. Des logements sont en projet sur l'emplacement des deux tours.
  • le 2 juillet 2006 : démolition des trois tours Degas, remplacées par le Pôle nautique de Mantes-en-Yvelines (en construction) qui devrait ouvrir ses portes en 2010.

Le quartier du Val-Fourré souffre de sa position « au bout de la ville ». Ce quartier n’est pas traversé, il est contourné. Dès 1992, Mantes-la-Jolie devient un site pilote de la politique de la ville. Dès lors, le Val-Fourré va bénéficier de fonds importants de l'État, puis de l'Europe avec la mise en place du Programme d'Initiative Communautaire Urban (PIC Urban). Ce programme vise, par diverses mesures, à favoriser le développement économique et social. Ainsi depuis 1992, les programmes successifs aboutirent à la démolition de treize tours d'habitation et de plusieurs barres de logements, soit environ 2.000 logements, afin de pouvoir remodeler les espaces publics et créer de nouvelles rues traversant les très grands îlots du Val-Fourré. L’objectif est d’ouvrir le quartier sur la Seine au nord et sur le quartier de Gassicourt à l’est.

En 2009, la ville célèbre les cinquante ans de l'acte de naissance du Val-Fourré en organisant une table ronde, en présence d'Henri Longepierre, ainsi que des ballades urbaines dans le quartier. La chapelle Saint-Jacques accueille une exposition intitulée « Mantes : 80 ans d'histoire urbaine » qui retrace l'évolution de la ville à travers des photographies d'époque et des documents graphiques issus des archives de la ville.

Garennes

Les Garennes

Situé à l'ouest du quartier du Val-Fourré, le site des Garennes s'étend jusqu'à Rosny-sur-Seine. Il s'agit du dernier territoire non urbanisé de Mantes-la-Jolie. Sur ce terrain de plus d'une centaine d'hectares, se trouvait une activité d’extraction de sable, aujourd’hui terminée.

A la fin des années 1990, la ville manque de place pour construire de nouveaux équipements. C'est pourquoi le nouvel hôpital sera construit aux Garennes, à proximité du Val-Fourré. Au début des années 2000, l’urbanisation de ce territoire continue avec l’implantation d’activités autour de l’hôpital, dans le cadre de la ZAC Sully et de la création d'une zone franche. Quelques annexes du centre-hospitalier ont été également construits, comme un service de psychiatrie et un service pour les personnes âgées.

En mars 2009, les villes de Mantes-la-Jolie et de Rosny-sur-Seine signent une convention avec le préfet de région afin de lancer l’urbanisation de ce site, à cheval sur les deux communes, avec la création d’un écoquartier sur ce territoire bordé au sud par le bois de la Butte-Verte et au nord par la Seine et le Stade nautique international.

La réalisation de ce nouveau quartier à l’ouest du Val-Fourré permettrait d’intégrer l'ancienne ZUP dans le tissu urbain de l’agglomération.

Grands projets

Avec cinquante autres communes, la ville de Mantes-la-Jolie fait partie de l'Opération d'intérêt national Seine-Aval, gérée par l'EPAMSA (Etablissement Public d'Aménagement Seine-Aval), dont le siège se trouve à Mantes-la-Jolie.

Dans le cadre des réflexions sur le Grand Paris, Mantes-la-Jolie pourrait tirer des bénéfices d'un éventuel développement de la vallée de la Seine sur l'axe Paris-Le Havre.

Population et société

Démographie

La ville de Mantes-la-Jolie étant issue de la fusion en 1930 de la commune de Mantes et du village de Gassicourt, les statistiques concernant la population sont présentées pour chacune de ces deux entités.

Mantes-la-Jolie

Évolution démographique
(Source : Cassini[17] et INSEE[18])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 803 3 800 3 976 3 811 4 148 3 818 4 280 4 400 4 374
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 046 5 372 5 345 5 697 5 649 6 056 6 607 7 032 8 015
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 034 8 329 8 821 9 329 9 944 13 865 13 978 13 181 15 155
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
18 905 26 062 42 465 43 564 45 087 43 672 42 365 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Certains évènements expliquent les fortes augmentations de la population mantaise :

  • En 1930, Mantes a fusionné avec le village de Gassicourt.
  • Vers 1960, le Val-Fourré commence à sortir de terre.

Gassicourt (avant fusion)

Évolution démographique
(Source : Cassini[17])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
343 318 291 299 297 299 293 290 272
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
294 335 377 341 347 397 497 607 985
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 361 1 728 2 145 2 814 3 149 - - - -


Pyramide des âges

Pyramide des âges en 2006[19]

(en nombre d'individus)
Hommes Classe d'âge Femmes
16  90 à plus  120
671  75 à 89  1 240
2 358  60 à 74  1 765
3 444  45 à 59  3 747
4 074  30 à 44  3 915
5 502  15 à 29  5 447
4 944  0 à 14  4 687

Ménages

La ville est composée de 14 755 ménages[19], composés de la manière suivante :

Composition des ménages en 2006 :
Ménages de : Ménage
d'une personne
Couple
sans enfant
Couple
avec enfant(s)
Famille
monoparentale
Autres ménages
sans famille
Mantes-la-Jolie[19] 32,3 % 18,7 % 35 % 11 % 3 %
France[20] 33 % 27,1 % 28,9 % 8,3 % 2,8 %

Enseignement

Ecole Albert Uderzo

La ville comprend dix-neuf écoles maternelles, dix-huit écoles primaires, sept collèges, trois lycées et plusieurs établissements d’enseignement supérieur.

Primaire

  • Écoles maternelles : les Anémones, les Bleuets, les Campanules, les Capucines, les Clématites, les Gentianes, les Glycines, les Jonquilles, les Lavandes, les Mimosas, les Myosotis, Notre-Dame (établissement privé), les Pensées, les Pervenches, les Primevères, les Roses, les Tulipes, Albert Uderzo, les Violettes.
  • Écoles élémentaires : Hélène Boucher, Ferdinand Buisson, Gabrielle Colette, Pierre de Coubertin, Jacques Cousteau, Marie Curie, Louis Lachenal, Louis et Auguste Lumière, Henri Matisse, Jean Mermoz, Claude Monet, Jean Moulin, Notre-Dame (établissement privé), Jean-Jacques Rousseau, Madame de Sévigné, Albert Uderzo, Jules Verne, Louise de Vilmorin.

Secondaire

  • Collèges : Paul Cézanne, André Chenier, Georges Clemenceau, Jules Ferry, Gassicourt, Notre-Dame (établissement privé), Louis Pasteur.
  • Lycées : Saint-Exupéry, Notre-Dame (établissement privé), Jean Rostand.

Supérieur

Sports

Chantier du Pôle nautique de Mantes-en-Yvelines

L'Association Sportive Mantaise (ASM), créée en 1951, propose de multiples activités sportives. La ville comprend divers gymnases, terrains de football, de rugby, de tennis, piste d’athlétisme, judo, gymnastique et tennis de table. La Seine et le stade nautique font de Mantes-la-Jolie un lieu idéal pour la pratique de l'aviron et du canoë-kayak.

Il existe également d’autres équipements plus importants :

  • Patinoire de Mantes-en-Yvelines ;
  • Pôle Nautique de Mantes-en-Yvelines (en construction) ;
  • Circuit de karting de la Butte Verte ;
  • Stade nautique international Didier Simond, où sont régulièrement organisés de nombreux championnats de zone, de France et internationaux.

La ville organise de nombreuses manifestations sportives :

  • Paris-Mantes pédestre (74e édition en janvier 2009) ;
  • Paris-Mantes cycliste (64e édition en avril 2009) ;
  • Open de tennis de Mantes-la-Jolie (en juin).

Le Football Club Mantois 78 est basé sur la commune de Mantes-la-Jolie. Le club évolue en championnat de France amateur (CFA) au cours de la saison 2009-2010.

L'association de pêcheurs Le Goujoun Mantais, née en 1901, est très réputée dans la commune. Elle permet la pratique de la pêche dans les différents plans d'eau mantais.

Le centre-ville de Mantes-la-Jolie est traversé du nord au sud par le sentier de grande randonnée GR 11 dont le parcours forme une grande boucle autour de Paris, en Île-de-France et dans l'Oise. Ce sentier relie les villes de Chevreuse, Milly-la-Forêt, Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne, Provins, Coulommiers, Lizy-sur-Ourcq, Chantilly et Magny-en-Vexin. À Mantes-la-Jolie, le sentier arrive de Limay, puis emprunte le Pont-Neuf, la rue Thiers, la rue Porte-aux-Saints, le boulevard Victor Duhamel, puis continue vers Mantes-la-Ville.

Santé

Centre hospitalier François Quesnay
  • Clinique du Val-Fourré
  • Polyclinique de la région mantaise
  • Centre hospitalier François Quesnay, historiquement situé au centre-ville, le bâtiment a été démoli au début des années 2000, un nouvel édifice ayant été construit près du Val-Fourré.
  • Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Léopold Bellan (en construction)

Sécurité

Depuis mai 2009, un système de vidéosurveillance est mis en place sur le territoire communal.

Cultes

Eglise Sainte-Anne de Gassicourt

Cimetières

La ville comporte deux cimetières :

  • Cimetière Duhamel, au centre-ville ;
  • Cimetière de Gassicourt, à Gassicourt.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2006, le revenu moyen par ménage mantais est de 12 727 € par an, mais il existe de fortes disparités entre les quartiers. Ce chiffre est inférieur à celui de la moyenne nationale qui s'élève à 15 027 € par an[21]. Au niveau de la fiscalité, on dénombre, en 1999, 109 mantais redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Mantes-la-Jolie est de 5 568 € par an. Le patrimoine moyen des redevables mantais de l'ISF est estimé à environ 1 491 461 € par an[21].

Emploi

Mantes-la-Jolie est la ville principale de la zone d'emploi éponyme[22]. En 2006, la population active totale de la commune s'élève à 18 037[19]. Le taux d'activité entre 25 et 54 ans est de 81,1 %[19], sachant que la moyenne nationale est de 88,9 %[20]. La même année, on dénombre 3 336 chômeurs mantais, soit un taux de chômage s'élevant à 18,5 %[19], contre 11,6 %[20] au niveau national à la même époque.

Répartition de la population de 15 ans ou plus par catégorie socioprofessionnelle en 2006

 
Agriculteurs
exploitants
Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers Retraités Autres personnes sans
activité professionnelle
Mantes-la-Jolie[19] 0 % 1,7 % 5,3 % 11,2 % 18,6 % 17,8 % 17,9 % 27,4 %
France[20] 1,1 % 3,2 % 8,1 % 13,5 % 16,8 % 13,9 % 25 % 18,3 %

La ville de Mantes-la-Jolie dispose d'une agence du pôle emploi.

Commerces

Le marché du centre-ville, ancienne tradition mantaise, se tient le mercredi et le samedi matin sur la place du Marché au Blé, la place Saint-Maclou et les rues d'Alsace, de Chanzy et du Vieux-Pilori. Le marché couvert du Vieux-Pilori, situé au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitations, vient le compléter. Ce dernier devrait être restructuré dans les années à venir, dans le cadre de la ZAC Dunant d’Estrées, qui prévoit de concevoir une véritable place du marché, à proximité du marché couvert.

Le marché du Val-Fourré se tient le mardi et le vendredi après-midi, autour du centre commercial Mantes 2. C’est une véritable institution de la vie commerçante de la ville, inaugurée le 4 mars 1977 par le maire de l'époque, Jean-Paul David.

Les commerces sont très concentrés dans le centre-ville. On y trouve de nombreuses rues piétonnes avec de nombreuses boutiques, mais aussi quelques supermarchés et épiceries. En revanche, ils sont plus rares dans les zones urbanisées au XIXe siècle et au XXe siècle, à l'exception du Val-Fourré et de son grand centre commercial, situé au cœur du quartier et qui est le pendant des commerces du centre-ville.

Médias

La Feuille de Mantes et JTM

La ville de Mantes-la-Jolie édite depuis 1995 un magazine municipal mensuel intitulé « La Feuille de Mantes » et qui informe les habitants de l'actualité des quartiers.

Depuis 2007, les mantais peuvent se procurer toutes les semaines le magazine de la communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines intitulé « JTM » dans des distributeurs répartis dans la ville.

La presse locale est représentée par le journal Le Parisien qui possède une antenne à Mantes-la-Jolie et qui publie quotidiennement une édition des Yvelines. Le Courrier de Mantes est un journal hebdomadaire local dont le siège se trouve à Mantes-la-Jolie.

Depuis 2009, il existe une WebTV locale qui diffuse des émissions et un journal télévisé hebdomadaire tout en images.

La télévision numérique terrestre est accessible sur le territoire mantais depuis son déploiement le 30 mars 2005 sur l'emmetteur de Mantes-Maudétour. Depuis le lancement de la TNT-Île de France le 13 septembre 2007, les foyers de Mantes-la-Jolie peuvent recevoir des chaînes supplémentaires qui ont été selectionnées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) : Demain IDF - BDM TV - Cinaps TV - Télé Bocal en temps partagé sur le canal 21, IDF1 sur le canal 22, NRJ Paris sur le canal 23 et Cap 24 sur le canal 24. Depuis le 24 septembre 2007, la commune peut également recevoir, grâce à la TNT, la chaîne France Ô sur le canal 20[23].

Culture et patrimoine

Collégiale Notre-Dame

Patrimoine architectural

De par son histoire riche, Mantes possède un certain nombre de vestiges et édifices intéressants, même si la plus grande partie de ceux-ci ont disparu avec le temps.

Patrimoine religieux

Patrimoine civil

  • Fontaine dite « Renaissance »
  • Tour Saint-Martin, vestige des fortifications
  • Porte au Prêtre, vestige des fortifications
  • Porte Chant à l'Oie, ou plutôt un vestige faisant partie des anciennes fortifications
  • Quelques hôtels particuliers
  • Trois portails de la rue Baudin dans le centre-historique
  • Le Vieux Pont, dont l'origine remonte au XIIe. Il reliait la ville de Limay à Mantes, mais une partie fut démolie pour construire le pont Peronnet au XVIIIe. Aujourd'hui, il n'en reste que quelques arches. Ce pont, classé monument historique depuis 1923, figure sur un tableau de Jean-Baptiste Camille Corot (Le pont de Mantes, Musée du Louvre).

Patrimoine naturel

Quai de la Tour
Stade nautique international

La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède trois fleurs Ville fleurie.svg Ville fleurie.svg Ville fleurie.svg en 2008[24].

Ceinture verte

Inaugurée début 2009, la ceinture verte est un ensemble de circulations douces traversant l’agglomération mantaise. Son parcours permet un cheminement continu depuis le bois de la Butte-Verte (Mantes-la-Jolie) jusqu'au parc de la Vallée (Mantes-la-Ville), en passant par le stade nautique international, l'étang Pierre Bréan, le lac des Pêcheurs, le lac de Gassicourt, le quai de la Tour, le quai des Cordeliers, puis les rives de la Vaucouleurs. Sur ce parcours balisé, la priorité est donnée aux circulations piétonnes et cyclistes.

Parcs, jardins et plans d'eau

Mantes-la-Jolie compte de nombreux parcs et squares au cœur de la ville et de vastes espaces naturels sur les berges de la Seine :

  • Square Brieussel-Bourgeois ;
  • Square Gabrielle d'Estrées ;
  • Square du Château ;
  • Square des Peintres ;
  • Clos des Vieilles Murailles (vignes) ;
  • Île aux Dames ;
  • Île l'Aumône ;
  • Réserve ornithologique de l'île l'Aumône ;
  • Bois de la Butte-Verte ;
  • Lac des Pêcheurs ;
  • Lac de Gassicourt ;
  • Étang Pierre Bréan ;
  • Stade nautique international Didier Simond.

Patrimoine artistique

Le Pont de Mantes, par Jean-Baptiste Corot

Œuvres diverses

Artistes ayant représenté Mantes

Equipements culturels

Musée de l’Hôtel-Dieu
Médiathèque Georges Duhamel

La ville de Mantes-la-Jolie dispose d'un grand nombre de lieux culturels tels que des espaces d'exposition, des salles de cinéma ou de concert, des médiathèques et des centres culturels :

  • Musée de l'Hôtel-Dieu (dépôt lapidaire, exposition de peintures) ;
  • Chapelle Saint-Jacques ;
  • Pavillon Duhamel ;
  • Médiathèque Georges Duhamel ;
  • Médiathèque Louis Aragon ;
  • Multiplexe Méga-CGR (9 salles) ;
  • Espace culturel multimédia Le Chaplin ;
  • Ecole nationale de musique, de danse et de théâtre de Mantes-en-Yvelines ;
  • Centre d’arts Abel Lauvray ;
  • Atelier Chopin ;
  • Collectif 12 ;
  • Centre d’action culturelle Georges Brassens ;
  • Théâtre de verdure de l'Ile aux Dames ;
  • Parc des exposition de l'Ile l'Aumône.

Dans le cadre de la ZAC « Dunant d’Estrées », une « numérithèque » devrait être créée entre la place Henri-Dunant et le palais de justice. Le projet devrait consister en la reconversion et l'extension de l'ancienne résidence du sous-préfet. Depuis plusieurs années, l'idée de la création d'un palais des congrès dans l'agglomération mantaise fait souvent son apparition. Il devrait finalement être implanté au cœur de la ZAC « Mantes-Université », sur le territoire de Mantes-la-Ville.

Vie associative

De nombreuses associations forment le paysage associatif mantais. La Compagnie du « Théâtre du Mantois » et le « Collectif 12 » sont deux groupes d’artistes de la ville de Mantes-la-Jolie. On peut également évoquer le « Collectif des aînés », association de promotion du troisième âge, qui sort les personnes âgées de leur isolement en les faisant participer à la vie sociale de la ville.

L’association « Diam's Music », créée en 2002, propose aux jeunes de la ville une offre de loisirs axée sur les cultures urbaines : danse hip hop, chant rap, slam, théâtre et organisation de spectacles en lien avec des jeunes artistes de la scène locale.

L'association « Le Clos des Vieilles Murailles » réunit des bénévoles qui s'occupent d'une parcelle comprenant environ 160 pieds de vigne d'un cépage alsacien, situés en contrebas de la collégiale. Chaque année, plus de 200 kilogrammes de raisin sont ramassés au mois d'octobre, ce qui permet la production d'une centaine de litres de vin destinés aux adhérents de l'association.

Personnalités liées à la commune

Qui y naquirent

Faudel

Qui y résidèrent

Henri IV
Gabrielle d'Estrées

Qui y moururent

Philippe Auguste

Qui y combattirent

Qui furent influencées

Galerie de photos

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Notes et références

  1. Population de Mantes-la-Jolie, à l'issue du recensement 2006 sur INSEE. Consulté le 6 septembre 2009
  2. http://www.yvelines.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/arrete_PPRI_cle68f28c.pdf PPRI de la vallée de la Seine et de l'Oise, arrêté préfectoral du 30 juin 2007] [pdf]
  3. http://www.yvelines.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/brochure_ppri_cle055aaf.pdf PPRI de la vallée de la Seine et de l'Oise, brochure d’information] [pdf]
  4. http://cartelie.application.equipement.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=PPRI_Seine_d78_arrete30_06_2007&service=DDEA_78 PPRI de la vallée de la Seine et de l'Oise, carte interactive] [pdf]
  5. Cadastre napoléonien
  6. Fiche statistique sur Mantes-la-Jolie sur L'Internaute. Consulté le 6 septembre 2009
  7. Résultats de l'élection présidentielle de 2007 à Mantes-la-Jolie sur L'Internaute. Consulté le 6 septembre 2009
  8. Royal à 82,1 % au Val-Fourré sur Le Courrier de Mantes. Consulté le 6 septembre 2009
  9. Résultats des élections municipales de mars 2008 à Mantes-la-Jolie sur DECIL. Consulté le 6 septembre 2009
  10. Résultats des élections municipales de mars 2008 à Mantes-la-Jolie sur L'Internaute. Consulté le 6 septembre 2009
  11. Les conseillers municipaux sur Site officiel de la ville de Mantes-la-Jolie. Consulté le 6 septembre 2009
  12. Les élus sur Site officiel de la ville de Mantes-la-Jolie. Consulté le 6 septembre 2009
  13. Découvrez les VéliMantes sur Site officiel de la ville de Mantes-la-Jolie. Consulté le 6 septembre 2009
  14. Sarkozy confirme le TGV normand sur Paris Normandie. Consulté le 6 septembre 2009
  15. Un TGV Paris - Le Havre en 2020 sur Europe 1. Consulté le 6 septembre 2009
  16. Diagnostic territorial, Rapport de présentation, Plan local d’urbanisme de Mantes-la-Jolie
  17. a  et b Population par commune avant 1962 sur Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui. Consulté le 6 septembre 2009
  18. Population depuis le recensement de 1962 sur INSEE. Consulté le 6 septembre 2009
  19. a , b , c , d , e , f  et g Chiffres clés de Mantes-la-Jolie, à l'issue du recensement 2006 sur INSEE. Consulté le 6 septembre 2009
  20. a , b , c  et d Chiffres clés de la France, à l'issue du recensement 2006 sur INSEE. Consulté le 6 septembre 2009
  21. a  et b Fiche emploi sur Mantes-la-Jolie sur L'Internaute, données INSEE. Consulté le 6 septembre 2009
  22. La zone d'emploi de Mantes-la-Jolie sur INSEE. Consulté le 6 septembre 2009
  23. Interview du directeur délégué de la chaîne, Walles Kotra : « France Ô débarque sur la TNT Île-de-France », 24 septembre 2007. Consulté le 23 novembre 2008
  24. Palmarès du concours national des villes et villages fleuris dans les Yvelines sur Concours des villes et villages fleuris. Consulté le 6 septembre 2009

Bibliographie

  • Sylvie Bergougnoux, Hèlène François, Véronique Icole, Stéphanie Maquart, Gassicourt, identité d'un village des origines à 1930, Mantes-la-Jolie, 2002.
  • Alain Erlande-Brandenburg (sous la direction de), Mantes médiévale, la collégiale au cœur de la ville, Mantes-la-Jolie, 2000.
  • G.R.E.M., Mantes et Mantes-la-Ville de 1789 à nos jours, s.l., 1993.
  • Jean-François Holvas, Véronique Icole, Antoinette Le Lièvre, Mantes-sur-Seine, une histoire d’eau du Moyen Âge à nos jours, Mantes-la-Jolie, 2005.
  • Jean-François Holvas, Véronique Icole, Mantes au temps de Madame Campan, Ancien Régime, Révolution, Empire, Restauration, Mantes-la-Jolie, 2006.
  • Véronique Icole, Hommage à Pierre Goujon, Mantes-la-Jolie, 2003.
  • Marcel Lachiver, Histoire de Mantes et du Mantois à travers chroniques et mémoires des origines à 1792, Meulan, 1971.
  • Eugène Saintier, Les fortifications de Mantes depuis l’origine jusqu’au XVIe siècle, Montligeon, 1925.
  • La collégiale Notre Dame de Mantes la Jolie, Robert Bailly, édition financée par le conseil général des Yvelines et la ville de Mantes-la-Jolie, 1980.
  • Notre Dame de Mantes la Jolie, Thomas Schwob et Cédric Sidobre, éditions Italique, 2007.

Annexes

Articles connexes

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