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Sartrouville
L'hôtel de ville de Sartrouville
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Yvelines Arrondissement Saint-Germain-en-Laye Canton Sartrouville Code commune 78586 Code postal 78500 Maire
Mandat en coursPierre Fond
1995-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Boucle de la Seine Site web www.sartrouville.fr Démographie Population 51 447 hab. (2008) Densité 6 081 hab./km² Gentilé Sartrouvillois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 22 m — maxi. 62 m Superficie 8,46 km2 Sartrouville est une commune de France, dans la région Île-de-France, dans la banlieue nord-ouest de Paris, chef-lieu de canton, sur la Seine. Sartrouville est, par sa population, la deuxième commune des Yvelines, avec 52 084 habitants (recensement 2009), après Versailles.
Sartrouville fait partie de la communauté de communes de la Boucle de la Seine (CCBS), qui regroupe également Houilles, Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Montesson et Le Vésinet. La CCBS, présidée par Christian Murrez, ancien maire de Chatou, regroupe 166 000 habitants environ.
La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède trois fleurs en 2007[1].
Les habitants sont appelés les Sartrouvillois(es).
Sommaire
Géographie
Situation
La commune de Sartrouville se trouve dans le nord-est du département des Yvelines, à la limite du Val-d'Oise, à quinze kilomètres au nord-ouest de Paris (porte Maillot), à dix kilomètres environ au nord-est de Saint-Germain-en-Laye, sous-préfecture, et à vingt kilomètres environ au nord de Versailles, préfecture du département.
C'est une commune riveraine de la Seine, située sur la rive droite du fleuve qu'elle longe sur trois kilomètres dans la partie nord de la boucle de Montesson.
Les communes limitrophes sont Cormeilles-en-Parisis au nord, Argenteuil au nord-est, Bezons à l'est (ces trois communes appartenant au Val-d'Oise), Houilles au sud-est et Carrières-sur-Seine et Montesson au sud. Vers l'ouest, la Seine la sépare de Maisons-Laffitte.
La ville s'étend sur 846 hectares dont 38 d'espaces verts publics. Elle se situe à proximité d'importants pôles d'emplois de la région parisienne : Paris bien sûr, mais également La Défense et Cergy-Pontoise.
Hydrographie
Sartrouville appartient au bassin versant de la Seine. Le territoire communal longe la rive droite du fleuve sur environ trois kilomètres.
De ce fait la commune est concernée par les risques d'inondations liés aux crues de la Seine dans la frange ouest du territoire, le long de la Seine, sur une largeur de 200 à 300 mètres, zone qui est majoritairement construite. Dans le cadre du « plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la vallée de la Seine et de l'Oise, les zones inondables ont été classées en zone marron, rouge clair, bleue et verte, selon l'importance de l'exposition aux risques d'inondation. La zone marron concerne les berges de la Seine sur une largeur d'environ 25 mètres, où il s'agit de préserver la capacité d'écoulement des eaux. Toute occupation du sol y est interdite. Dans la zone rouge clair, déjà urbanisée mais très exposée au risque d'inondation, toute nouvelle urbanisation est interdite, mais l'entretien et le renouvellement des installations existantes sont autorisés. Les zones bleues moins exposées mais également urbanisées sont soumises à des restrictions d'urbanisation, de nouvelles constructions pouvant être autorisées sous conditions. La zone verte concerne la partie nord-ouest, limitrophe de Cormeilles-en-Parisis, qui n'est pas construite et où l'urbanisation est interdite pour préserver le champ d’expansion de crue de la Seine[2].
Relief et géologie
Utilisation du territoire
Occupation des sols en 2008. Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)Espace urbain construit 77,9 % 659,20 Espace urbain non construit 14,2 % 120,52 Espace rural 7,8 % 66,05 Source : Iaurif Le territoire communal est très fortement urbanisé, l'espace urbain occupant plus de 92 % de la superficie totale de la commune et l'espace rural moins de 8 %[3].
L'espace rural est constitué principalement de 30 hectares de cultures appartenant pour l'essentiel à la plaine de Montesson (dans le sud de la commune) et de 5 hectares de bois situés dans le nord de la commune. Il inclut aussi 20 hectares de plan d'eau (la Seine).
L'espace urbain construit (659 hectares) est affecté principalement à l'habitat, qui occupe 455 hectares, dont 378 pour l'habitat individuel et 77 pour l'habitat collectif. Le reste est dédié aux activités économiques pour 85 hectares, les zones industrielles (Le Prunay, Les Perriers, Les Trembleaux) étant concentrées dans le nord de la commune, en limite de Cormeilles-en-Parisis, et aux infrastructures (équipements, transport, chantiers) pour 120 hectares.
L'espace urbain ouvert, constitué par les espaces verts, parcs et jardins, occupe aussi 120 hectares, principalement dans le nord de la commune. Le principal espace vert public, le parc Youri Gagarine, s'étend sur 22 hectares.
Voies de communications
Transports en commun
La commune est desservie par la gare de Sartrouville et la ligne Transilien Paris Saint-Lazare. Sartrouville est ainsi reliée à Paris Saint-Lazare et à Paris Gare de Lyon d'un côté, et à Poissy ou les gares de Cergy de l'autre.
Des lignes de bus sont assurées vers les villes du Vésinet, Houilles, Saint-Germain-en-Laye, Argenteuil ou Cormeilles-en-Parisis, mais également vers la Défense (lignes RATP 262 et 272).
Il est prévu la réouverture en 2017 de la Tangentielle Nord, avec un système Tram-Train. Cette ligne doit contourner Paris par le nord, en partant de Sartrouville vers Noisy-le-Sec, en passant par Argenteuil, Epinay-sur-Seine ou Le Bourget. À cette occasion devrait se construire une nouvelle gare sur le Plateau de Sartrouville, non loin du théâtre.
Il est également prévu le prolongement du T2 jusqu'à la gare de Sartrouville horizon 2018-2020, ce qui permettra d'aller jusqu'à la porte de Versailles via la Défense sans changement.
Routes
À Sartrouville passent la D308 (Paris - Poissy), la D121 (Saint-Germain-en-Laye - Cormeilles en Parisis) et la N192 (Paris - Cergy-Pontoise). Une déviation de la RD 121 sera mise en service fin 2012 afin de soulager le centre-ville. Elle partira de l'avenue Maurice-Berteaux, sera semi enterrée avec une section couverte sous la voie ferrée et rejoindra le rond point de l'Espérance à Montesson.
Toponymie
Attesté sous les formes latinisées Satorvilla 1007, Sartovilla XIIIe siècle, Sartrovilla vers 1205[4],[5].
Nom de domaine rural mérovingien ou carolingien comme tous les noms en -ville, précédé, comme c'est le plus souvent le cas, d'un nom de personne germanique, probablement Saduru (Gröhler)[6].
Une métathèse de /r/ s'est produite vers le XIIIe siècle : Sator- > Sarto-, puis l'adjonction d'un second /r/ : Sartro- certainement motivée en partie par l'ancien français sarteur « celui qui défriche »[7] (cf. essart).
Héraldique
Les armes de Sartrouville se blasonnent ainsi :
d'azur au sautoir formé d'une crosse d'argent à la volute d'or et d'une épée d'argent à la garde d'or en chef, à la bêche renversée d'argent au manche d'or posée en pal brochant sur le tout.
Histoire
L'église date des XIIe siècle et XIIIe siècle.
Le fief de la Vaudoire était à l'origine un hameau situé au sud-ouest du village. Au XIVe siècle, il appartient à Guillaume d'Aulnoy, conseiller de Charles VI, puis à ses héritiers et ensuite successivement aux familles de Baudricourt, de Montmiral, de Longueil, de Champront, de la Trémoille pour finir dans le patrimoine Fontaine, puis Foulon. La famille, à la mort de monsieur Foulon, vendit le « château ».
Le 14 juillet 1924, il devint la quatrième et actuelle mairie. Les 300 hectares du domaine furent, quant à eux, rattachés au village, dès 1789, pour constituer les limites actuelles de la commune[8].
Le pont ferroviaire reliant Sartrouville à Maisons-Laffitte est bombardé à plusieurs reprises par les alliés le 27 mai 1944 et le 24 juin 1944[9],[10].
Dans le cadre de la transformation de la ville, le 6 juin 2010, trois tours de la cité des Indes, représentant 251 logements, ont été démolies à l'explosif.
La culture de la vigne
Sartrouville a longtemps été un lieu de culture de la vigne. On y cultivait notamment les cépages suivants : gamay noir, gois, meunier, morillon comme en attestent certains noms de rue tels que : la rue des Morillons, la rue Gamay, etc.
La culture de la vigne disparut au début du XXe siècle sous l'effet conjoint de deux facteurs : d'une part, le développement du chemin de fer fit entrer en concurrence la production locale avec les vins du midi, d'autre part le phylloxéra détruisit une grande partie des cépages en 1902.
Mais aujourd'hui, quelques plants sont cultivés à proximité de l'église Saint-Martin. La fête des Vendanges, durant laquelle le raisin est pressé, a lieu chaque automne au parc du Dispensaire.
Sartrouville, un des berceaux de l'aéronautique
Dirigeables
Sartrouville disposait au début du XXe siècle d'un aérodrome qui permettait l'accueil des ballons dirigeables.
Le dirigeable Ville de Paris y était, en effet, entreposé en 1904 dans un gigantesque hangar. D'autres dirigeables prirent leur envol de Sartrouville tels que le Clément Bayard et le Ville de Nancy destiné au gouvernement russe.
Chantiers aéro-maritimes de la Seine
Sartrouville fut aussi choisie dans les années 1920 par les Chantiers aéro maritimes de la Seine (CAMS) pour y développer ses activités.
Les chantiers développent des hydravions de reconnaissance maritime (comme les CAMS 37 ou 55) et un hydravion à coque (le CAMS 53) qui, à partir de 1929, est largement utilisé pour les lignes civiles à travers la Méditerranée.
Le groupe CAMS, puis CNCAN deviendra en 1958 Nord Aviation et fusionnera avec Sud Aviation en 1970 pour devenir l'Aérospatiale.
Émeutes urbaines de 1991
Le 26 mars 1991, un jeune de 18 ans, Djamel Chettouh, est abattu dans la cafétéria d'Euromarché par un vigile armé qui prend la fuite. Il s'ensuit une nuit d'émeutes contre les forces policières déployées massivement (CRS) et perçues par la jeunesse du plateau de Sartrouville comme la protection d'une bavure[11]. Laurent Wetzel, maire à cette date de Sartrouville, mit en cause le gouvernement pour « non assistance à banlieue en danger ». L'attaque du magasin de meubles du centre-ville fut le fait de jeunes de communes voisines qui profitèrent de l'occasion pour aller casser.
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Sartrouville comptait 51 447 habitants (soit une augmentation de 2 % par rapport à 1999). La commune occupait le 114e rang au niveau national, alors qu'elle était au 110e en 1999, et le 2e au niveau départemental sur 262 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Sartrouville depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[12], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec 51 601 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 19,9 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 16,3 %) ;
- 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 19,6 %, 15 à 29 ans = 20,1 %, 30 à 44 ans = 21,5 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 19 %).
Politique et administration
Sartrouville se trouve dans la 5e circonscription des Yvelines, dont le député est depuis 1993 Jacques Myard (UMP), également Maire de Maisons-Laffitte. Sa suppléante est Mme Dominique Aknine, 1re adjointe au Maire de Sartrouville. La circonscription comprend les cantons de Sartrouville, de Maisons-Laffitte et du Vésinet.
En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[18].
Les maires de Sartrouville
Le maire de Satrouville est Pierre Fond (UMP), élu pour la 1re fois en 1995, et réélu en 2001 et 2008. Il est également conseiller général depuis 1998 et depuis 2008 vice-président du Conseil général des Yvelines.
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 12/08/1787-? Louis Lefevre (syndic) 07/02/1790-? Louis Lefevre (maire) 06/03-27/09/1792 Gendre-Marie Porcher 16/10/1792 Philippe Lefevre 1792-1804 Louis Lefevre 1804-1810 Charles, Louis Dufresnay 1810-1825 Laurent, Pierre Chassaigne 1825-1826 Jean, Louis Bertin 1826-1831 Théodore, Abel Vosseur 1831-1833 Pierre, Léon Cheriez 1833-1838 Jacques, Pierre Guillon 1838-1846 Louis, Joseph Lefevre 1846-1848 Pierre, Denis Gougerot 1848-1851 Michel, Hildebert Ancelin 01-05/1851 Louis, Julien Péchin 1851-1852 Jean, Joachim Lefevre 1852-1856 Pierre Guillon 1856-1863 Charles, Antoine, Guy du Fresnay 1863-1865 François, Marie Dallemagne 1865-1870 Charles Ronce 1870-1871 Alexandre Piquet 1871-1881 Charles Ronce 1881-1884 Céleste Lamauve 1884-1892 Alexis Nicolle 1892-1907 Louis Foulon 1907-1908 Louis Dehors 1908-1912 Aimable Lecavele 1912-1914 Jacques Chaussat 1914-1919 Paul Guériot 1919-1921 Henri Routier 1921-1925 Arsène Tréard 1925-1929 Henri Routier 1929-1935 Hilaire Gilbert 1935-1941 André Aubin 1941-1944 Marcel Bouley 1944-1949 Maurice Péronnet 1950-1952 Henri Rougelot 1952-1956 Jean David 1956-1957 Gustave Crocq PCF 1957-1959 Eugène Gruel PCF 1959-1989 Auguste Chrétienne PCF 1989-1995 Laurent Wetzel CDS puis Divers droite 1995- Pierre Fond RPR puis UMP Source : « Sartrouville évolution d'un village en banlieue parisienne » - Adolphe Roca - 2è éd. 1991, complété après cette date. - Pierre Fond fut réélu au premier tour aux élections municipales de 2001 (54 %, liste d'union RPR-UDF) et de 2008 (58 %, liste UMP - Nouveau Centre - MODEM)
Urbanisme
La ville est constituée d'un vaste ensemble pavillonnaire (le plus important des Yvelines) qui s'étend de Montesson jusqu'à Houilles (quartier de l'Union) et Maisons-Laffitte et qui borde la Seine. Cet ensemble regroupe les quartiers des Dix-Arpents, de la Plaine, de la Vaudoire, du Vieux-Pays, de la Croix Blanche, des Richebourgs et de l'Union.
Le centre ville historique (autour de l'église Saint-Martin) s'est déplacé avec la ligne de chemin de fer Paris - Le Havre, de la place Nationale, dans le quartier du Vieux-Pays et qui était le centre du village historique de Sartrouville, vers la place des Fusillés située devant la gare. Cette place a d'ailleurs fait l'objet d'une importante rénovation, achevée en 2007.
Le Plateau (quartiers des Indes, de la Marinière, des Champs-Tibout, des Quatre Chemins et des Trembleaux) comprend, outre des pavillons, plusieurs groupes d'immeubles aux statuts variés (HLM et résidences privées).
Le quartier de la Cité des Indes a compté jusqu'à huit mille habitants en 1970, après une période d'immigration importante.
Ces quartiers du Plateau font l'objet d'un vaste programme de rénovation urbaine depuis quelques années, notamment dans le cadre de l'ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) : destruction de 3 tours aux Indes le 6 juin 2010 après relogement des habitants, ré-aménagement de la promenade Maxime Gorki, projet de rénovation de la place Alexandre Dumas, réhabilitation et rénovation du quartier dit du « 84 »…
Aménagements en cours et projetés
Le 6 juin 2010 a eu lieu la destruction de 3 tours dans le quartier des Indes. Cette opération s'est déroulée dans le cadre du programme ANRU. A la place seront mis en place des espaces verts, des jeux pour les enfants ainsi que des passages facilitant la circulation des bus. Le quartier des Indes sera ainsi profondément transformé et aéré.
Cet été est prévu l'habillage du pont SNCF dans le centre ville. Ce qui est considéré comme une « verrue » en pleine ville sera enfin réaménagé et fera honneur à l'avenue de la République rénovée l'an dernier et la place des Fusillés.
En 2011 débuteront les travaux de construction du nouveau centre aquatique, projet porté par la CCBS.
En août 2010 débutent les travaux de réhabilitation du stade de Tobrouk, avec un terrain de football en gazon synthétique, une piste d'athlétisme et une tribune de 500 places.
Le théâtre de Sartrouville sera agrandi d'une nouvelle salle supplémentaire.
L'avenue Maurice Berteaux en centre ville est en nette amélioration et profond réaménagement(construction d'immeubles de standing de part et d'autre, création de contres allées, nouveau mobilier urbain...)
Culture
Patrimoine architectural
L'église Saint-Martin, construite en 1009 sous le règne de Robert le Pieux, possède une flèche en pierre qui date du Moyen Âge. Elle a fêté en 2009 son millénaire après d'importants travaux qui ont dévoilé de magnifiques fresques et des peintures d'une grande beauté. L'église Saint-Martin est inscrite à l'inventaire des monuments historiques.
Le château de la Vaudoire : à l'origine, il s'agissait d'un hameau situé au sud-ouest du village. Au XIVe siècle, il appartient à Guillaume d'Aulnoy, conseiller de Charles VI, puis à ses héritiers et ensuite successivement aux familles de Baudricourt, de Montmiral, de Longueil, de Champront, de la Trémoille pour finir dans le patrimoine Fontaine, puis Foulon. La famille, à la mort de Monsieur Foulon, vendit le « château ». Le 14 juillet 1924, il devint la quatrième et actuelle mairie. Les 300 hectares du domaine furent, quant à eux, rattachés au village dès 1789 pour constituer les limites actuelles de la commune[19].
Les croix.
Patrimoine environnemental
Exceptés les bords de Seine, la commune ne compte pas de zones naturelles, mais bénéfice de la proximité de l'étang de l'Épinoche et de la forêt de Saint-Germain-en-Laye.
Équipements culturels
La ville de Sartrouville comprend divers équipements culturels :
- l'École municipale des Arts, regroupant 1 100 élèves au sein des trois établissements qui la composent : l'école d'arts plastiques, le conservatoire de danse et le conservatoire de musique ;
- le théâtre de Sartrouville, qui est Centre dramatique national, avec chaque saison près de 30 spectacles, le festival « Odyssées 78 » tous les deux ans[20] ;
- le réseau des bibliothèques de Sartrouville, composé de la médiathèque (place des Fusillés) et de bibliothèque Stendhal (quartier de la Marinière) [21] ;
- le Centre de loisirs Jacqueline Auriol, au bord du parc Youri Gagarine, inauguré en 2009.
Événements
Le salon du livre pour la jeunesse
Chaque année au mois de juin sont rassemblés à Sartrouville des auteurs et illustrateurs de livres jeunesse sur un thème précis. Cet événement est également l'occasion de présenter le travail et les réalisations des structures petite enfance de la ville.
Jumelages
- Kallithea (Grèce) depuis 1988
- Paços de Ferreira (Portugal) depuis 1996
- Waldkraiburg (Allemagne) depuis 1997
Sport
Triathlon
Chaque année depuis 1994, se déroule le Triathlon de Sartrouville, crée par Pierre Véron avec l'aide de la municipalité. Vincent Bavay, en 54’58’’ est le premier vainqueur de l’épreuve. La compétition tiendra régulièrement lieu de finale du Championnat d'Île-de-France. L'ECS (Espérance Cycliste de Sartrouville) devient une équipe de Triathlon de premier plan : Isabelle et Béatrice Mouthon participeront aux Jeux olympiques de Sydney ainsi que Jan Rehula pour la délégation tchèque. Ce dernier décrochera la médaille de bronze. Le club sera présent à chaque olympiade avec en 2004 le français Frédéric Belaubre qui terminera 5e, et connaîtra l'apothéose en 2008 aux jeux de Pékin, grâce à l'allemand Yan Frodeno qui décrochera l'or olympique. A noter également que l'ECS est devenue en 2010, pour la deuxième année consécutive, championne de france des clubs, après les titres de 2001 et 2006.
Cross
Chaque année depuis 1984, se déroule le Cross International de Sartrouville. Long de 8,390 km, le Cross se déroule au mois de décembre au Parc Youri Gagarine. Il est créé par Léon-Yves Bohain et organisé par Michel Seris. En 2003, Zahla Dahmani (3e Française au Championnat du Monde de marathon) devance Zohra Grasani (5e des Championnats de France de Cross). Chez les hommes, le Marocain Abdel Fakhreddine est devancé par Mahladdine Bemgherda. En 2006, Said Béroui est vainqueur de l'épreuve (6e au Jeux olympiques de Sydney sur 2000m). Depuis cette date, les Kenyans survolent la compétition avec la victoire de Kiilu Simon en 2007.
Judo
Le Club Olympique de Sartrouville (COS), fondé en 1925, est la plus vieille association de Sartrouville. En 1984, Michel Nowak est nommé entraîneur (médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Los Angeles, 5 fois champion d'Europe et 12 fois champion de France). Il structure le club et lui fait acquérir une dimension nationale.
Rallye
Une association à la fois sartrouvilloise et mansonienne fait partir chaque année un ou deux équipages pour le 4L Trophy, le rallye des 4L traversant le désert marocain. En 2006, l'équipage Frédéric de Lacoste Lareymondie (pilote - Sartrouville) et Christophe de Sansal (co-pilote - Maisons-Laffitte) se classent 3e de la course.
Cultes
Églises catholiques :
- Église Saint-Martin, construite en 1009 sous le règne de Robert le Pieux,
- Église Jean-XXIII construite en 2008 sur le Plateau de Sartrouville
- Église Notre-Dame-du-Val, avenue Pierre-Brossolette
- Chapelle (Communauté polonaise), avenue Pierre-Brossolette
- Église Saint-Joseph
Temple protestant :
- Église évangélique prostestante
Othodoxe :
- Église orthodoxe grecque de Sartrouville (avenue Maurice-Berteaux)
Culte Israélite :
- Synagogue ACIP de Sartrouville, 11, rue de Stalingrad
Mosquée :
- Association culturelle des musulmans de Sartrouville (ACMS), rue Jean Pierre-Timbaud.
Personnalité liées à la commune
- Pierre Saka (Pierre Sakalakis), né en 1921, auteur, mélodiste, homme de radio,
- Nicolas Le Riche, danseur étoile à l'Opéra de Paris est né le 29 janvier 1972 à Sartrouville,
- Angélique Ionatos, compositrice, chanteuse d'origine grecque. Vit à Sartrouville et a été artiste associée au théâtre de Sartrouville de 1989 à 2000,
- Louis Paulhan, pilote d'avion, pilote de chasse, constructeur d'hydravions,
- Le commissaire Orsi, résistant,
- Guy de Maupassant passa quelques étés à Sartrouville pour y écrire, dit-on, le roman Une vie,
- Michel-Étienne Turgot, prévôt des marchands de Paris de 1729 à 1740, qui y possédait une résidence, à l'emplacement de l'actuelle école primaire Turgot,
- Louis-Ferdinand Céline, écrivain, de son vrai nom le docteur Destouches, est nommé médecin en chef du dispensaire de la ville en 1940,
- Tristan Gommendy, pilote automobile, est Sartrouvillois[réf. nécessaire],
- Philippe Jaroussky, chanteur lyrique, formé au conservatoire de Sartrouville
- Sartrouville est la ville du triathlon, organisé chaque année, et le champion Frédéric Belaubre est Sartrouvillois comme les sœurs Mouthon[réf. nécessaire].
- Le coureur cycliste Pascal Lino, professionnel dans les années 1990 et 5e du Tour de France 1992, est né à Sartrouville.
- Roger Knobelspiess, né en 1947, écrivain, comédien, a vécu quelques années à Sartrouville.
- Youssoupha, rappeur français, a passé son adolescence à Sartrouville.
- Patrick Grainville, professeur au Lycée Evariste Galois de Sartrouville
- Benjamin Stora, historien spécialiste de l'Algérie, a vécu une partie de sa jeunesse à Sartrouville[22].
- Maxime Barthelme (né en 1988 à Sartrouville), footballeur professionnel du FC Lorient.
Notes et références
- Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
- Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Seine et de l'Oise - Département des Yvelines -Notice de présentation, Préfecture des Yvelines, 2007. Consulté le 31 mai 2011.
- Occupation du sol détaillée en 2008 - Sartrouville, Iaurif. Consulté le 31 mai 2011.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 644.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume II, Librairie Droz 1991. p. 1001.
- A. Dauzat et Ch. Rostaing, Op. cité.
- Ernest Nègre, Op. cité.
- Adolphe Roca, Sartrouville, récit et anecdotes sur l'évolution d'un village en banlieue parisienne à travers les siècles, les Amis de l'Histoire de Sartrouville et ses environs.
- http://www.xn--armes-dsa.com/bombardement-sartrouville-24-juin-1944.htm
- http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article982
- Le Monde Diplomatique
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 2 mai 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 2 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 2 mai 2011
- Évolution et structure de la population à Sartrouville en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 2 mai 2011
- Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 2 mai 2011
- Palmarès 2005 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
- Adolphe Roca, Sartrouville, récit et anecdotes sur l'évolution d'un village en banlieue parisienne à travers les siècles, les Amis de l'Histoire de Sartrouville et ses environs
- Le site du théâtre de Sartrouville
- Le site de la médiathèque
- [1]
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Paul Guériot, Souvenirs historiques sur Sartrouville et les environs, Mairie de Sartrouville, 1970, 262 p..
- Adolphe Roca, Sartrouville, récits et anecdotes sur l'évolution d'un village en banlieue parisienne à travers les siècles, Les Amis de l'histoire de Sartrouville et ses environs, 1992, 182 p. (ISBN 2-9506477-0-7).
- Collectif (Les Amis de l'histoire de Sartrouville et ses environs), Sartrouville - Mémoire en images, Alan Sutton, 2005, 127 p. (ISBN 2842531124).
- Akane Teriku, Mémoires d'un Service, qu'elle a écrit à Sartrouville durant sa jeunesse.
Liens externes
Catégories :- Commune des Yvelines
- Ville française de plus de 50 000 habitants
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