Pantin

Pantin
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48° 53′ 48″ N 2° 24′ 06″ E / 48.89658, 2.40168

Pantin
Hôtel de ville de Pantin
Hôtel de ville de Pantin
Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Bobigny
Canton Pantin-Est et Pantin-Ouest
Code commune 93055
Code postal 93500
Maire
Mandat en cours
Bertrand Kern
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Est Ensemble
Site web http://www.ville-pantin.fr
Démographie
Population 52 698 hab. (2008)
Densité 10 519 hab./km²
Gentilé Pantinoise, Pantinois
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 48″ Nord
       2° 24′ 06″ Est
/ 48.89658, 2.40168
Altitudes mini. 38 m — maxi. 108 m
Superficie 5,01 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Pantin est une ville de France, du département de la Seine-Saint-Denis (93), située dans la banlieue nord-est de Paris, dont elle est limitrophe.

Sommaire

Géographie

Site

La ville est située en bordure de Paris et est principalement constituée par une plaine traversée par les routes nationales 2 et 3, la ligne de chemin de fer Paris - Strasbourg et le canal de l'Ourcq.

Une petite rivière, le ru de Montfort, qui prend sa source à Bobigny et se jette dans la Seine à Saint-Denis, passe à Pantin, mais cette rivière est busée de longue date et n'est plus visible.

Communes limitrophes

Commune de la Seine-Saint-Denis (93)
Seine-Saint-Denis-Position.svg Localisation du département en France

La ville est limitrophe des communes de :

Pantin est situé administrativement dans

Les limites entre Pantin et les villes voisines ont évolué à plusieurs reprises :

  • la limite entre les communes de Pantin et du Pré-Saint-Gervais est fixée en 1792.
  • en 1859, Pantin cède à Aubervilliers une partie du territoire du fort d'Aubervilliers et à Romainville pour le fort de cette ville.
  • la loi du 16 juin 1859 annexa à Paris plusieurs communes et parties de communes voisines, étendant ainsi les limites de la commune jusqu'à la ligne de fortifications qui entourait la ville et ses faubourgs. Pantin céda alors une partie de son territoire, et une modification de limites avec la capitale eut également lieu en 1930.
  • en 1867 avec Les Lilas, lors de la création de cette commune.
  • en 1928 avec Bobigny,
  • en 1938 avec Le Pré-Saint-Gervais
  • en 1949 avec Les Lilas.

Histoire

Les origines

Des traces archéologiques attestent de l'occupation du territoire de Pantin par des populations celtes à l'âge du bronze.

Les Romains ayant aménagé une voie entre Lutèce et Trèves (ancêtre de la nationale 3), une occupation permanente du site est attestée au IIe siècle.

La paroisse fut créée à la suite de la visite de l'évêque d'Auxerre, le futur Saint-Germain, à qui elle est dédiée.

Le premier acte connu où le nom de Penthinum apparaît est un acte du XIe siècle, accordant le domaine de Pantin au prieuré de Saint-Martin des Champs.

En 1197-1198, le prieur de Saint-Martin-des-Champs Robert accorde aux villageois une charte de franchise, en exemptant de toute imposition les terres précédemment données à champart.

En 1240, on parla de Pierre, curé de Pantin[1].

En 1411, le village est mis à sac par les Armagnacs, lors de la guerre de Cent Ans et, en 1499, le fief de Pantin est loué par le prieuré au contrôleur du grenier à sel de Melun.

L’abbaye de Saint-Denis possède un péage sur le chemin de Pantin qu’elle afferme à partir du XVIIe siècle.

La fin de l’Ancien Régime et la Révolution

Circonscriptions administratives d'Ancien Régime

Source[2]

Hôtes de marque de Pantin au XVIIIe siècle

Sources[3]

À cette époque, le village de Pantin attire de nombreuses personnalités, séduites par son « bon air ».

Pantin fut l'un des sites de la Bataille de Paris des 30 et 31 mars 1814, qui vit les alliés (armées autrichienne, prussienne et russe) envahir Paris, ce qui entraîna la première abdication de Napoléon Ier
On distingue à l'arrière plan l'église Saint-Germain

On connaît la présence de la société de Morville qui possédait un théâtre à Pantin dans les années 1730 : « Nous avions loué une maison et un théâtre à Pantin… M. de Caylus le dirigeait, M. d'Armenonville y jouait les premiers rôles. Nous y avons joué plusieurs comédies de M. de Coypel, qui n'ont pas vu le jour ».

Si aucun document ne permet pour le moment d’établir la présence de la danseuse Camargo, celle de Beaumarchais est en revanche bien attestée. Son mariage en 1768 avec une riche veuve lui procure des biens considérables sur Pantin : une douzaine de maisons louées aux villageois, de nombreux terrains ainsi qu’une splendide résidence de campagne revendue en mars 1774, située à la hauteur du 123 avenue Jean-Lolive.

Mais la plus célèbre de ces « stars » reste bien évidemment la danseuse Guimard, dont la maison occupait l’actuelle école Charles-Auray. La ville de Pantin vient d’ailleurs de donner son nom à une petite rue près du canal. À quelques encablures, son éternelle rivale Anne Victoire Dervieux achète aussi une maison en 1776, d’ailleurs vite revendue et qui échoira ensuite à la femme du célèbre danseur Maximilien Gardel.

Le rôle de taille de 1783 dévoile la présence dans le village du musicien Rodolphe, l’ami de Mozart.

Quant à Étienne Méhul, il avait acheté en 1809 - sous le nom de sa tante - une petite propriété située près de l’église où il se livre à sa grande passion des fleurs (en particulier les tulipes).

En 1790, la commune perd la paroisse du Pré-Saint-Gervais qui obtient son autonomie.

Le temps des transformations : le XIXe siècle

En 1806, la garde impériale de Napoléon, à son retour d'Austerlitz, campa dans la plaine de Pantin.

En 1808, le canal de l'Ourcq rompit une des berges et inonda la plaine[1].

Pantin fut un des villages qui, dans la campagne de 1814, se signala pour défendre Paris. Le corps d'armée française commandé par le général Compans, s'arrêta et se fortifia à Pantin contre le général russe Ragefski et le prince de Wurtemberg, qu'il combattit avec tant d'opiniâtreté et de succès, que Ragefski fut obligé de renouveler ses tirailleurs détruits par l'artillerie française. Le 30 mars 1814, une lutte sanglante s'engagea, et après plus de deux heures d'une horrible mêlée, Pantin, pris et repris plusieurs fois, resta au pouvoir des troupes françaises.
De son côté, le maréchal Marmont avait également repoussé de Belleville les troupes russes, mais ce succès fût de courte durée, de nouvelles troupes Russes, Prussiennes et Wurtembergeoises se préparant à contre-attaquer. Barclay de Tolly, général en chef, s'avança avec 180 000 hommes contre pas plus de 25 000 français. Le général Compans soutint courageusement l’attaque et après une forte résistance, désespérant de triompher du nombre toujours croissant d'ennemis, fit sonner la retraite et laissa à l'ennemi le village de Pantin.
Retiré avec les débris de ses soldats sur les hauteurs de Pantin, il soutint encore avec intrépidité le feu de l'ennemi, lorsque la nouvelle de l'arrêt des combats stoppa le carnage. La capitulation fut signée le 31 mars. Pantin fut occupé pendant trois mois par les troupes anglo-écossaises, qui la pillèrent et la dévastèrent[1].

La gare de Pantin fut construite en 1864, favorisant les déplacements des habitants et le développement économique de la commune. La ville connaît fin 1869 une notoriété passagère à l'occasion d'un sinistre fait divers, l'Affaire Troppmann.

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En 1875, le canal de l'Ourcq et la ligne de chemin de fer divisent la ville en deux quartiers: le Village et les Quatre-Chemins. Ce dernier quartier est excentré, et les Pantinois de la Petite Prusse (nom que l'on donnait au quartier neuf, car il abritait une population majoritairement originaire d'Alsace-Lorraine) demandent la sécession. La demande d'érection en commune indépendante est refusée. Mais le maire écoute les demandes et tient ses engagements : un lieu de culte est construit au bord de la route de Flandre et un hôtel de ville est bâti près du canal, inauguré en 1886.

C'est dans l'ancienne usine d'allumettes que fut découverte la pâte inoffensive au sesquisulfure de phosphore qui remplaça le dangereux phosphore blanc.

De la Première à la Seconde Guerre mondiale

Le 5 septembre 1914, des taxis parisiens réquisitionnés prennent en charge les unités d'infanterie à la gare de Pantin au fur et à mesure de leur débarquement des trains pour les transporter sur le front lors de la première bataille de la Marne.

La Coupe de France de football 1917-1918 est la première édition de la Coupe de France de football. La finale a opposé le 6 mai 1918 l'équipe du FC Lyon à celle de l'Olympique de Pantin au stade Olivier De Serres à Paris. Le match fut remporté par Pantin avec un score de trois buts à zéro.


La commune subit de graves destructions au cours de bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'industrie à Pantin au XXe siècle

Après avoir remporté la course de la côte d'Argenteuil sur une bicyclette à moteur en avril 1921, Charles Benoît crée en 1923, avec Abel Bardin, les ateliers de la Motobécane, qui créent leur usine rue Beaurepaire. Leur premier modèle, la 175, atteint 50 km/h et son succès est tel qu'on imagine une version « dame » et une version « ecclésiastique ». Leur gamme s'étoffera avec la commercialisation de la 308 cm³ Motoconfort.

En 1923 également, Eugène Haug reconstruit les Grands Moulins de Pantin, une minoterie industrielle bâtie dans un style alsacien sur le même modèle que les Grands moulins de Paris et ceux de Corbeil.

L’après-guerre

La ligne 5 du métro a été prolongée de la gare du Nord à l'église de Pantin en 1942. Cette station resta le terminus de la ligne jusqu'en 1985. De ce fait, une importante gare routière était installée devant l'église, où de nombreux bus de la banlieue est avaient et ont encore leur terminus.

En 1959 commence la construction des Courtillières, conçues par Émile Aillaud. Composé de 1500 logements répartis en un long immeuble et en deux plus petits qui « serpentent » autour d'un parc de 4 ha, c'est l'un des premiers « grands ensembles » de la région parisienne. Au moment de sa construction, il était considéré comme le plus long bâtiment d'Europe[réf. nécessaire].

Des édifices publics sont venus compléter ce qui n'était au début qu'une cité d'habitation : mairie annexe, crèches, établissements d'enseignement, gymnases, maison de quartier, bibliothèque, centre de santé ont été construits.
Quarante ans après son inauguration, la cité est très dégradée, longtemps laissée à l'abandon par son gestionnaire et propriétaire la SEMIDEP société d'économie mixte propriété de la ville de Paris[4].

Après que l'OPHLM de Pantin soit devenue propriétaire de la cité, la municipalité put lancer en 2001 un grand projet de réhabilitation du quartier. D'un montant estimé à 200 millions d'euros[5] (en partie financés par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine), le projet consiste principalement en une requalification urbaine du quartier, requalification qui prévoit la destruction d'une partie des bâtiments et la rénovation des parties restantes.

Le chantier, déjà engagé, a été gelé en mai 2006 par le ministère de la Culture et le ministère du Logement et de la Ville du fait d'une demande de classement aux monuments historiques. Les inspecteurs des Monuments historiques ayant préconisé en avril 2007 la sauvegarde des bâtiments, le projet est actuellement bloqué et reste dans l'attente d'une décision définitive sur la nature du classement, décision rendue difficile de par l'état d'avancement des travaux et l'opposition de la municipalité soutenue par la population[6],[7].

Démographie

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 172 926 1 154 1 020 1 871 1 906 2 323 3 047 2 657
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 3 909 4 842 8 563 12 337 13 665 17 857 19 170 21 847 25 586
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 29 716 32 696 36 359 38 975 39 189 37 260 37 716 36 242 36 963
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 46 292 47 607 42 739 43 553 47 303 49 919 53 577[8] 52 698[9] -
Notes, sources, ... De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale.
Sources : Ldh/EHESS/Cassini [10] jusqu'en 1962 puis Insee [11] de 1968 à 1999.

Selon les Chiffres clés de Pantin publiés par l'INSEE en juin 2006, la ville comptait en 2004 24 636 (soit 1,3 % de plus qu'en 1999) logements, dont 22 475 occupés comme résidence principale. 32 % des logements étaient occupés par leurs propriétaires (contre 27 % en 1999). Le parc immobilier de la commune est principalement constitué d'immeubles, puisque 95 % des logements sont des appartements en 2004.

Le taux de motorisation augmente légèrement, puisque 52 % des ménages avaient une voiture (ou plus d'une voiture) en 1999, alors qu'ils sont 53 % dans cette situation en 2004.

Administration

Situation administrative

La ville est divisée en deux cantons :

Liste des maires successifs

Pour le mandat 2008-2014, le maire est Bertrand Kern (PS), suppléant du député Claude Bartolone.

Liste des maires successifs de Pantin[12]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Charles François Tiphaine    
1792 1793 Cozette    
1793 1794 Nicolas André Deroy    
1794  ? François Rouiller    
1800 1806 Nicolas André (?) Deroy    
1806 1812 François Rouiller    
1812 1825 François Joseph Gorneau    
1826 1830 Ferdinand Lefevre    
1830 1831 Duchesne    
1831 1835 Benoit Antoine Bonnefons De La Vialle    
1835 1836 Ferdinand Lefevre    
1836 1850 Jean Claude Henri Narjot    
1850 1850 Intérim (Maire-Adjoint) Ourselle    
1852 1859 Charles Etienne Auger    
1859 1870 Charles Etienne Courtois    
1870 1875 Simon Clovis Delizy    
1876 1881 Eugène Jean Baptiste Varenne    
1881 1885 Ovide Appolinaire Petigny    
1885 1896 Joseph Albert Pellat    
1896 1919 Charles Marie Victorien David Radical  
1919 1938 Charles Auray SFIO  
1938 1944 Henri Labeyrie SFIO  
1944 1944 Charles Bertrand Sans étiquette  
1944 1947 Paulin Jean Prosper Cornet Front national de la Résistance  
1947 1949 André Jean Faizas SFIO  
1949 1953 Marcel Eugène Leclerc RPF  
1953 1959 Ezio Louis Collaveri SFIO  
1959 1968 Jean Lolive PCF  
1968 1977 Fernand Lainat PCF  
1977 2001 Jacques Isabet PCF Conseiller général (1979-1985)
2001 en cours Bertrand Kern PS  

Intercommunalité

Suite aux élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé les réflexions nécessaires à la création d'une communauté d'agglomération.

Ces réflexions ont abouti à une conférence de presse commune aux neuf Maires, à l'hôtel de ville de Romainville le 10 avril 2009, et à la création, au 1er juin suivant, de l'Association de préfiguration de l'Intercommunalité de l'Est Parisien (APIEP 93)[13]. Suite a la concertation et aux délibérations positives des neuf conseils municipaux, Est Ensemble, la plus ample intercommunalité d'Île-de-France avec près de 400 000 habitants, a été créée le 1er janvier 2010 par arrêté du Préfet de Seine-Saint-Denis.

Jumelages

Héraldique

Armes de Pantin

Les armes de la commune de Pantin se blasonnent ainsi :
D'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre molettes du même

Économie

Pantin compte près de 2000 entreprises, dont 21 de plus de 100 salariés. De grands groupes sont implantés sur la commune, comme Hermès (580 emplois - sellerie et bagages de luxe), Bourjois-Chanel, Gucci, Agnès b., Sergent-Major, Elis (500 emplois - location de linge), Forclum, UTB (400 emplois - travaux publics), Photovista, Legrand, Fabio Lucci… mais aussi des éditeurs informatique comme Arkeia Software et MT Software.

La SNCF exploite à Pantin et Bobigny son chantier de l'Ourcq, qui accueille les ateliers de maintenance des TGV Est, soit 400 emplois.

Les 3000 salariés de BNP Paribas Securities Services se sont installés dans le bâtiment historique des Grands Moulins de Pantin fin octobre 2009.

Hermès mène un projet d'extension en centre-ville.

La ville a créé un pôle artisanal aux 4 Chemins.

Au total, Pantin comptabilisait 18 343 emplois du secteur privé, selon le GARP en 2002.

Les grands ensembles

  • Les Courtillières
  • la cité Bleu-Diderot à Quatre-Chemins
  • La cité des pommiers au Haut-Pantin

Transports

Autrefois

Aujourd'hui

La Ville de pantin est desservie par :

Rail

Route

Les projets

Dans le cadre du prolongement de la ligne T3,cette ligne desservira le secteur des Grands Moulins de Pantin afin d'effectuer une correspondance avec la Ligne E du RER à la gare de Pantin. Depuis la porte de Pantin, la ligne T3 du tram empruntera la route des Petits Ponts et franchira le canal de l'Ourcq grâce à un nouveau Pont qui accueillera le tram et les cheminements piétons et vélo.

Patrimoine

Patrimoine religieux

Eglise Saint-Germain-l'Auxerrois
  • L'église Saint-Germain-l'Auxerrois, dont la construction fut commencée vers 1664, à l'emplacement d'une église datant probablement du XIIe siècle. Elle a été fréquemment remaniée, notamment avec la construction du clocher par Joachim Beausire en 1736-37. En 1826, à l'occasion de travaux de consolidation, est rajouté un porche surmonté d'un fronton triangulaire. L'église contient des fonts baptismaux du XVIIIe siècle, une tapisserie représentant la crucifixion de 1959 de Plasse Le Gisne sur un carton de Léon Zack, et une peinture du XVIIe siècle attribuée à Franck le Vieux (décédé en 1616), représentant le Christ et Sainte-Madeleine. L'église est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 29 décembre 1978[14]

Patrimoine civil

  • La Folie de Pantin, maison de plaisance construite vraisemblablement par l'architecte néo-classique Perrard de Montreuil devrait être restaurée dans le cadre de la future base de loisirs de la Corniche des Forts. Située à l'emplacement d'une exploitation de gypse, elle date du Directoire et fut transformée en maison de rapport au XIXe siècle. Devant la maison, on voit aussi la margelle d'un puits de 1782, ovale, qui abrite un amandier, inventorié comme arbre remarquable. La façade et la toiture de la maison sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1984[15].
  • L'école de Plein-Air, conçue en 1935 par Florent Nanquette est construite dans le parc de la Seigneurie. Elle était destinée aux enfants souffrant de maladies respiratoires. Depuis la rentrée 2001, elle accueille une classe-relais « hors les murs » et constitue l'une des actions du Contrat local de sécurité de Pantin de 2000. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 18 novembre 1997[16].
  • La piscine municipale, construite en 1937 par l'architecte Charles Auray, fils de Charles Auray, maire de la ville depuis 1919, (en l'honneur duquel une rue, un stade et une école de la ville portent le nom), est édifiée en liaison avec la mairie et le groupe scolaire. Elle fut l'une des premières construites en région parisienne. Le captage qui alimente cet édifice se fait dans la nappe phréatique profonde, ce qui est remarquable pour l'époque. De par son architecture particulière elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 21 janvier 1997[17].
  • Ensemble Emille Aillaud aux Courtillières.
  • La Cité de la danse dans un des plus beaux exemples de l'architecture fer et béton bordant le canal, et son café panoramique.
  • Les exemples d'architecture faubourg et ses multiples recoins autour du quartier Hoche.
  • Le dernier tronçon du canal de l'Ourcq devenant canal Saint-Martin en entrant dans Paris.

Patrimoine industriel

  • L'usine élévatrice des eaux, dessinée par Charles Auray est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 21 janvier 1997[18].
  • Les Grands Moulins de Pantin
  • La Manufacture des tabacs fut l'une des plus importantes usines de Pantin. Implantée en 1876 à l'emplacement de l'ancienne tannerie Courtois, les bâtiments de production de la manufacture ont été reconstruits par l'État en 1978, et 721 ouvriers (dont 644 femmes) y étaient employés en 1898. En 1980, le gouvernement décide de fermer la manufacture, trop exposée à la concurrence. Malgré une très forte mobilisation avec une occupation de l'usine pendant 19 mois et une proposition de plan de remise en route, son histoire s'achève en 1983 avec la fabrication d'un dernier paquet de cigarettes les Gauloises « rouges », vendues notamment à la fête de l'Humanité ou lors de galas de soutien. Les locaux abandonnés revivent parfois à l'occasion de tournages de films, comme La Lectrice de Michel Deville ou Delicatessen de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet. Paul Chemetov a construit à l'intérieur de la parcelle trois immeubles de bureaux en béton, verre et parement à base d'aluminium (structure poteaux-poutres et murs-rideaux), parallèles à la rue Courtois et un quatrième vaisseau similaire placé perpendiculairement aux autres, donnant sur la rue Nicot[19].
    Cet ensemble abrite aujourd'hui plusieurs importantes directions nationales de la DGFiP. L'ancienne maison de l'ingénieur de la Manufacture des Tabacs est aujourd'hui occupée par le Comité départemental du Tourisme de la Seine-Saint-Denis.

Projet de base de loisirs

Les falaises de Pantin seront réaménagées pour devenir la Corniche des Forts
  • La Corniche des forts : cette base de loisirs régionale, prévoit l'aménagement d'un parc urbain de 62 hectares située sur les communes de Pantin, Les Lilas, Noisy-le-Sec et principalement de Romainville, notamment sur d'anciennes carrières de gypse. Ce projet proposera à la population des activités de loisirs culturels et sportifs, un cheminement de 2,8 km destiné aux piétons et aux vélos, reliant Pantin à Noisy le Sec, un belvédère offrant un panorama sur Paris.... Les travaux de la Corniche des Forts ont débuté en 2008. Les abords du château de Romainville réaménagés et les jardins familiaux seront livrés au public fin 2009, dans un second temps, la la Folie de Pantin serait restaurée. Cette base de loisirs est gérée par un syndicat mixte regroupant le Département et les villes concernées[20].
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Personnalités liées à la commune

Associations

  • Association Quatre Chemins Evolution - Accompagne et aide les jeunes à s’insérer socialement et professionnellement. A travers la citoyenneté, le soutien scolaire et l'orientation, le coaching professionnel et l’organisation d’activités sportives et artistiques.
  • Association de Quartier Tipeu Tinpan - Ateliers artistiques : arts plastiques, marionnnettes, peintures, dessin. Ateliers thématiques : rencontres d'habitants, travail sur la mémoire et la découverte du quartier et de la ville, jeux de société.
  • Cercle Pierre Mendes France.
  • Événement-Ciel - Diffusion du savoir scientifique et technique au travers de la pratique de l'astronomie. Organiser des manifestations publiques de sensibilisation et de découverte à vocation scientifique et culturelle.
  • Maison des Arts et des Sciences informatiques - Apprendre l'informatique en s'amusant : origami, travaux manuels, jeux et magie, mythologie. Aide à tout projet multimédia : diaporama photos, montage vidéo, développement de logiciels, interface de navigation, site web, etc.
  • Orchestre Divertimento, orchestre composé de jeunes musiciens.
  • Orchestre d'harmonie de Pantin Orchestre d'harmonie classé en division d´honneur de la CMF, fondé en 1881.

Culture et enseignement

Équipements scolaires

  • lycée Marcelin-Berthelot
  • lycée professionnel Simone-Weil
  • lycée professionnel Félix-Faure
  • collège Jean-Jaurès
  • collège Jean-Lolive
  • collège Irène-et-Frédéric-Joliot-Curie
  • collège Lavoisier
  • collège privé Saint-Joseph
  • école élémentaire Joséphine-Baker
  • école élémentaire Charles-Auray
  • école élémentaire Édouard-Vaillant
  • école élémentaire Henri-Wallon
  • école élémentaire Jean-Jaurès
  • école élémentaire Jean-Lolive
  • école élémentaire Joliot-Curie
  • école élémentaire Saint-Joseph
  • école élémentaire Louis-Aragon
  • école élémentaire Marcel-Cachin
  • école élémentaire Paul-Langevin
  • école élémentaire Sadi-Carnot
  • école élémentaire Plein-Air (école spécialisée)
  • école Antoine de Saint-Exupéry (septembre 2010)

Équipements culturels

  • Ciné 104, cinéma municipal récemment agrandi à 3 salles.
  • Centre national de la danse[21].
  • École nationale de musique.
  • Le Centre international de l'automobile dans l'ancienne manufacture Motobécane en 1989 est aujourd'hui fermé.
  • Théâtre du Fil de l'eau
  • Bibliothèques Elsa-Triolet, Jules-Verne, Romain-Rolland
  • La Dynamo de Banlieues Bleues (salle de jazz)
  • Festival des arbres de Noel (direction artistique Jean-Luc François)
  • La cité de la danse ou centre international de la danse, dans un des plus beau exemple de l'architecture fer et béton boradant le canal

Paroisses

Notes et références

  1. a, b et c Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  2. Atlas du patrimoine de la Seine-Saint-Denis.
  3. *Morville : Théâtres de société, qui cite le témoignage d’un contemporain rapporté dans Dominique Quéro, « Autour de la société de Morville et de trois prologues de Caylus (1731-1733) », in Le Comte de Caylus, les arts et les lettres, actes du colloque d’Oxford, 2004, p. 137.
    • Camargo : son nom est juste cité dans Fernand Bournon, État des communes, Pantin, 1901, mais aucune source n’est mentionnée.
    • Beaumarchais : Archives nationales, Z/1j/961 (estimation maison), AN ET/LIII/472 (inventaire après décès de la femme de Beaumarchais), AN Y/11089 (plainte).
    • Guimard : AN ET/XXXVIII/509 (achat maison), AN Z/2/2758 (plainte du curé), AN ET/LXII/559 (vente maison). Nombreux passages sur la Guimard à Pantin dans les Mémoires secrets dits de Bachaumont.
    • Dervieux puis Gardel : AN ET/XXXI/210 (achat maison), Z/1j/1113 (estimation maison).
    • Rodolphe : AN Z/1g/404 (rôle de taille).
    • Méhul : AN ET/CXV/1140 (inventaire après décès de Méhul).
  4. Questions aux gouvernement, séance du 28 octobre 1997, Sénat français. Consulté le 28 octobre 2007
  5. Matin Plus, 20 septembre 2007. Lire en ligne
  6. Le journal du dimanche, 2 septembre 2007.
  7. lemonde.fr, 15 septembre 2007
  8. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 22 juillet 2011.
  9. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 22 juillet 2011.
  10. Notice communale de Pantin sur Ldh/EHESS/Cassini. Consulté le 22 juillet 2011.
  11. Pantin - Évolution et structure de la population sur Insee. Consulté le 22 juillet 2011.
  12. Liste des maires de Pantin.
  13. http://apiep93.org/network/apiep
  14. Notice no PA00079943, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  15. Notice no PA00079944, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  16. Notice no PA93000005, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  17. Notice no PA93000006, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  18. Notice no PA93000007, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  19. Atlas du Patrimoine de Seine-Saint-Denis.
  20. SOURCE : Le Syndicat de la Corniche des Forts.
  21. La restructuration de l'ancien centre administratif de Pantin en Centre national de la Danse à valu aux architectes Antoinette Robain et Claire Guieysse le prix de l'Équerre d'argent 2004.

Annexes

Articles connexes

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Bibliographie

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  • André Crespel, Bernard Ropa, La caserne des pompiers (Un lieu et son architecte, 18 juin 2000, AM Pantin, cote PAT 5)
  • Denis Lavalle, Cinq chefs d'œuvre dans les collections municipales (Conférence du mercredi, 25 avril 2001, AM Pantin, cote PAT 8)
  • Rémi Rouyer, Du travail au loisir : les mutations du canal de l'Ourcq (Parcours d'architecture, 20 mai 2001, AM Pantin, cote PAT 9)
  • Rémi Rouyer, La brique à Pantin : un matériau emblématique (Parcours d'architecture, 21 octobre 2001, AM Pantin, cote PAT 10)
  • Rémi Rouyer, Architecture et urbanisme des années trente à Pantin : une manière de penser la ville (Parcours d'architecture, 10 février 2002, AM Pantin, cote PAT 12)
  • Yves Le Béchennec, Le site de la Vache à l'Aise : une bourgade protohistorique en banlieue (Conférence du mercredi, 10 avril 2002, AM Pantin, cote PAT 13)
  • Rémi Rouyer, Eole : des réseaux de chemins de fer de l'Est au réseau express régional souterrain (Parcours d'architecture, 25 mai 2002, AM Pantin, cote PAT 14)
  • Laurent Bonnifaci, Du site industriel aux ateliers d'artistes : réhabilitation d'une friche industrielle (Un lieu un architecte, 16 novembre 2002, AM Pantin, cote PAT 14)
  • Denis Lavelle, Les fresques de Mériel-Bussy dans l'église Sainte-Marthe : la redécouverte de l'art sacré du XXe siècle (Conférence du mercredi, 12 février 2003, AM Pantin, cote PAT 16)
  • Rémi Rouyer, Sortie d'usines : architecture et industrie (Parcours d'architecture, 29 mars 2003, AM Pantin, cote PAT 17)
  • Pierre-Jacques Derainne, L'exploitation des carrières à Pantin au XIXe siècle : ouvriers et patrons (Conférences du mercredi, 23 avril 2003, AM Pantin, cote PAT 18)
  • Rémi Rouyer, L'architecture scolaire à Pantin : reflet d'une politique d'éducation (Parcours d'architecture, 5 octobre 2003, AM Pantin, cote PAT 19)
  • Pierre Chican, Un nouveau ciné au 104 : mutation réussie d'une salle des fêtes du XIXe siècle en complexe cinématographique' (Un lieu un architecte, 2 mai 2004, AM Pantin, cote PAT 20)
  • Benoît Pouvreau, Un siècle de logement social à Pantin : des bonnes œuvres aux acquis sociaux' (Parcours d'architecture, 6 novembre 2005, AM Pantin, cote PAT 21)
  • Benoît Pouvreau, L'AUA à Pantin, une architecture militante : des bonnes œuvres aux acquis sociaux (Parcours d'architecture, 29 janvier 2006, AM Pantin, cote PAT 22)
  • Rémi Rouyer, L'architecture et les politiques hygiénistes : des bonnes œuvres aux acquis sociaux (Parcours d'architecture, 14 mai 2006, AM Pantin, cote PAT 23)
  • Rémi Rouyer, Territoires industriels et ferroviaires : les limites dans la ville (Parcours d'architecture, 15 octobre 2006, AM Pantin, cote PAT 24)
  • Frédéric Bertrand, Gisèle Croq, Cimetières et environnement urbain : les limites dans la ville (Parcours d'architecture, 10 juin 2007, AM Pantin, cote PAT 26)
  • Geneviève Michel, Pierre-Jacques Derainne, Aux Courtillières : histoires singulières et exemplaires, Créaphis, 2005
  • Emmanuel Bellanger, Geneviève Michel, Pantin, mémoire de ville, mémoires de communaux : XIXe ‑ XXe siècles, archives municipales de Pantin, 2001.
  • Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, ouvrage collectif, Flohic éditions, Paris 1994, (ISBN 2-908958-77-5)
  • Cécile Katz, Territoire d'usines, éditions Créaphis, Paris 2003, (ISBN 2-913610-30-7)
  • Contribution au diagnostic patrimonial de la commune de Pantin, [PDF] de 130 pages.
  • CD Une histoire de la Seine-Saint-Denis au XXe siècle - Éditions du Conseil général 2004 (ISBN 2-906525-18-9).
  • H.C. Richard, A. Caroff, Le comte de Sanois, (le dernier seigneur de Pantin), Editions Paradigme, 2006.



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