- Pantin
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Pour les articles homonymes, voir Pantin (homonymie).
Pantin
Hôtel de ville de Pantin
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Seine-Saint-Denis Arrondissement Bobigny Canton Pantin-Est et Pantin-Ouest Code commune 93055 Code postal 93500 Maire
Mandat en coursBertrand Kern
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Est Ensemble Site web http://www.ville-pantin.fr Démographie Population 52 698 hab. (2008) Densité 10 519 hab./km² Gentilé Pantinoise, Pantinois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 38 m — maxi. 108 m Superficie 5,01 km2 Pantin est une ville de France, du département de la Seine-Saint-Denis (93), située dans la banlieue nord-est de Paris, dont elle est limitrophe.
Géographie
Site
La ville est située en bordure de Paris et est principalement constituée par une plaine traversée par les routes nationales 2 et 3, la ligne de chemin de fer Paris - Strasbourg et le canal de l'Ourcq.
Une petite rivière, le ru de Montfort, qui prend sa source à Bobigny et se jette dans la Seine à Saint-Denis, passe à Pantin, mais cette rivière est busée de longue date et n'est plus visible.
Communes limitrophes
Commune de la Seine-Saint-Denis (93) Localisation du département en France La ville est limitrophe des communes de :
- Aubervilliers au nord-ouest
- Bobigny au nord-est
- Romainville et Noisy-le-Sec à l'est
- Les Lilas au sud
- Le Pré-Saint-Gervais au sud-ouest
- Paris à l'ouest
Pantin est situé administrativement dans
- l'unité urbaine (1999) de Paris
- l'aire urbaine (1999) de Paris
Les limites entre Pantin et les villes voisines ont évolué à plusieurs reprises :
- la limite entre les communes de Pantin et du Pré-Saint-Gervais est fixée en 1792.
- en 1859, Pantin cède à Aubervilliers une partie du territoire du fort d'Aubervilliers et à Romainville pour le fort de cette ville.
- la loi du 16 juin 1859 annexa à Paris plusieurs communes et parties de communes voisines, étendant ainsi les limites de la commune jusqu'à la ligne de fortifications qui entourait la ville et ses faubourgs. Pantin céda alors une partie de son territoire, et une modification de limites avec la capitale eut également lieu en 1930.
- en 1867 avec Les Lilas, lors de la création de cette commune.
- en 1928 avec Bobigny,
- en 1938 avec Le Pré-Saint-Gervais
- en 1949 avec Les Lilas.
Histoire
Les origines
Des traces archéologiques attestent de l'occupation du territoire de Pantin par des populations celtes à l'âge du bronze.
Les Romains ayant aménagé une voie entre Lutèce et Trèves (ancêtre de la nationale 3), une occupation permanente du site est attestée au IIe siècle.
La paroisse fut créée à la suite de la visite de l'évêque d'Auxerre, le futur Saint-Germain, à qui elle est dédiée.
Le premier acte connu où le nom de Penthinum apparaît est un acte du XIe siècle, accordant le domaine de Pantin au prieuré de Saint-Martin des Champs.
En 1197-1198, le prieur de Saint-Martin-des-Champs Robert accorde aux villageois une charte de franchise, en exemptant de toute imposition les terres précédemment données à champart.
En 1240, on parla de Pierre, curé de Pantin[1].
En 1411, le village est mis à sac par les Armagnacs, lors de la guerre de Cent Ans et, en 1499, le fief de Pantin est loué par le prieuré au contrôleur du grenier à sel de Melun.
L’abbaye de Saint-Denis possède un péage sur le chemin de Pantin qu’elle afferme à partir du XVIIe siècle.
La fin de l’Ancien Régime et la Révolution
Circonscriptions administratives d'Ancien Régime
Source[2]
- Circonscriptions religieuses :
- Circonscriptions administratives :
- Intendance : Paris ;
- Élections : Paris ;
- Subdélégation : Saint-Denis ;
- Grenier à sel : Paris ;
- Coutume : Paris ;
- Parlement : Paris ;
- Bailliage : Prévôté de Paris ;
- Gouvernement : Île-de-France.
Hôtes de marque de Pantin au XVIIIe siècle
Sources[3]
À cette époque, le village de Pantin attire de nombreuses personnalités, séduites par son « bon air ».
On connaît la présence de la société de Morville qui possédait un théâtre à Pantin dans les années 1730 : « Nous avions loué une maison et un théâtre à Pantin… M. de Caylus le dirigeait, M. d'Armenonville y jouait les premiers rôles. Nous y avons joué plusieurs comédies de M. de Coypel, qui n'ont pas vu le jour ».
Si aucun document ne permet pour le moment d’établir la présence de la danseuse Camargo, celle de Beaumarchais est en revanche bien attestée. Son mariage en 1768 avec une riche veuve lui procure des biens considérables sur Pantin : une douzaine de maisons louées aux villageois, de nombreux terrains ainsi qu’une splendide résidence de campagne revendue en mars 1774, située à la hauteur du 123 avenue Jean-Lolive.
Mais la plus célèbre de ces « stars » reste bien évidemment la danseuse Guimard, dont la maison occupait l’actuelle école Charles-Auray. La ville de Pantin vient d’ailleurs de donner son nom à une petite rue près du canal. À quelques encablures, son éternelle rivale Anne Victoire Dervieux achète aussi une maison en 1776, d’ailleurs vite revendue et qui échoira ensuite à la femme du célèbre danseur Maximilien Gardel.
Le rôle de taille de 1783 dévoile la présence dans le village du musicien Rodolphe, l’ami de Mozart.
Quant à Étienne Méhul, il avait acheté en 1809 - sous le nom de sa tante - une petite propriété située près de l’église où il se livre à sa grande passion des fleurs (en particulier les tulipes).
En 1790, la commune perd la paroisse du Pré-Saint-Gervais qui obtient son autonomie.
Le temps des transformations : le XIXe siècle
En 1806, la garde impériale de Napoléon, à son retour d'Austerlitz, campa dans la plaine de Pantin.
En 1808, le canal de l'Ourcq rompit une des berges et inonda la plaine[1].
Pantin fut un des villages qui, dans la campagne de 1814, se signala pour défendre Paris. Le corps d'armée française commandé par le général Compans, s'arrêta et se fortifia à Pantin contre le général russe Ragefski et le prince de Wurtemberg, qu'il combattit avec tant d'opiniâtreté et de succès, que Ragefski fut obligé de renouveler ses tirailleurs détruits par l'artillerie française. Le 30 mars 1814, une lutte sanglante s'engagea, et après plus de deux heures d'une horrible mêlée, Pantin, pris et repris plusieurs fois, resta au pouvoir des troupes françaises.
De son côté, le maréchal Marmont avait également repoussé de Belleville les troupes russes, mais ce succès fût de courte durée, de nouvelles troupes Russes, Prussiennes et Wurtembergeoises se préparant à contre-attaquer. Barclay de Tolly, général en chef, s'avança avec 180 000 hommes contre pas plus de 25 000 français. Le général Compans soutint courageusement l’attaque et après une forte résistance, désespérant de triompher du nombre toujours croissant d'ennemis, fit sonner la retraite et laissa à l'ennemi le village de Pantin.
Retiré avec les débris de ses soldats sur les hauteurs de Pantin, il soutint encore avec intrépidité le feu de l'ennemi, lorsque la nouvelle de l'arrêt des combats stoppa le carnage. La capitulation fut signée le 31 mars. Pantin fut occupé pendant trois mois par les troupes anglo-écossaises, qui la pillèrent et la dévastèrent[1].La gare de Pantin fut construite en 1864, favorisant les déplacements des habitants et le développement économique de la commune. La ville connaît fin 1869 une notoriété passagère à l'occasion d'un sinistre fait divers, l'Affaire Troppmann.
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La porte de Pantin au tout début du XXe siècle, avec ses fortifications et un tramway à impériale
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Le Canal de l'Ourcq a contribué fortement à l'industrialisation de Pantin
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Le canal de l'Ourcq, au pont de la Mairie, avec les Grands Moulins de Pantin
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Comme de nombreuses autres entreprises, Félix Potin disposait au début du XXe siècle d'importants entrepôts à Pantin, embranchés sur le chemin de fer
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Tramway Aubervilliers - Église de Pantin de la TPDS
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La Gare de Pantin, au début du XXe siècle
En 1875, le canal de l'Ourcq et la ligne de chemin de fer divisent la ville en deux quartiers: le Village et les Quatre-Chemins. Ce dernier quartier est excentré, et les Pantinois de la Petite Prusse (nom que l'on donnait au quartier neuf, car il abritait une population majoritairement originaire d'Alsace-Lorraine) demandent la sécession. La demande d'érection en commune indépendante est refusée. Mais le maire écoute les demandes et tient ses engagements : un lieu de culte est construit au bord de la route de Flandre et un hôtel de ville est bâti près du canal, inauguré en 1886.
C'est dans l'ancienne usine d'allumettes que fut découverte la pâte inoffensive au sesquisulfure de phosphore qui remplaça le dangereux phosphore blanc.
De la Première à la Seconde Guerre mondiale
Le 5 septembre 1914, des taxis parisiens réquisitionnés prennent en charge les unités d'infanterie à la gare de Pantin au fur et à mesure de leur débarquement des trains pour les transporter sur le front lors de la première bataille de la Marne.
La Coupe de France de football 1917-1918 est la première édition de la Coupe de France de football. La finale a opposé le 6 mai 1918 l'équipe du FC Lyon à celle de l'Olympique de Pantin au stade Olivier De Serres à Paris. Le match fut remporté par Pantin avec un score de trois buts à zéro.
La commune subit de graves destructions au cours de bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'industrie à Pantin au XXe siècle
Après avoir remporté la course de la côte d'Argenteuil sur une bicyclette à moteur en avril 1921, Charles Benoît crée en 1923, avec Abel Bardin, les ateliers de la Motobécane, qui créent leur usine rue Beaurepaire. Leur premier modèle, la 175, atteint 50 km/h et son succès est tel qu'on imagine une version « dame » et une version « ecclésiastique ». Leur gamme s'étoffera avec la commercialisation de la 308 cm³ Motoconfort.
En 1923 également, Eugène Haug reconstruit les Grands Moulins de Pantin, une minoterie industrielle bâtie dans un style alsacien sur le même modèle que les Grands moulins de Paris et ceux de Corbeil.
L’après-guerre
La ligne 5 du métro a été prolongée de la gare du Nord à l'église de Pantin en 1942. Cette station resta le terminus de la ligne jusqu'en 1985. De ce fait, une importante gare routière était installée devant l'église, où de nombreux bus de la banlieue est avaient et ont encore leur terminus.
En 1959 commence la construction des Courtillières, conçues par Émile Aillaud. Composé de 1500 logements répartis en un long immeuble et en deux plus petits qui « serpentent » autour d'un parc de 4 ha, c'est l'un des premiers « grands ensembles » de la région parisienne. Au moment de sa construction, il était considéré comme le plus long bâtiment d'Europe[réf. nécessaire].
Des édifices publics sont venus compléter ce qui n'était au début qu'une cité d'habitation : mairie annexe, crèches, établissements d'enseignement, gymnases, maison de quartier, bibliothèque, centre de santé ont été construits.
Quarante ans après son inauguration, la cité est très dégradée, longtemps laissée à l'abandon par son gestionnaire et propriétaire la SEMIDEP société d'économie mixte propriété de la ville de Paris[4].Après que l'OPHLM de Pantin soit devenue propriétaire de la cité, la municipalité put lancer en 2001 un grand projet de réhabilitation du quartier. D'un montant estimé à 200 millions d'euros[5] (en partie financés par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine), le projet consiste principalement en une requalification urbaine du quartier, requalification qui prévoit la destruction d'une partie des bâtiments et la rénovation des parties restantes.
Le chantier, déjà engagé, a été gelé en mai 2006 par le ministère de la Culture et le ministère du Logement et de la Ville du fait d'une demande de classement aux monuments historiques. Les inspecteurs des Monuments historiques ayant préconisé en avril 2007 la sauvegarde des bâtiments, le projet est actuellement bloqué et reste dans l'attente d'une décision définitive sur la nature du classement, décision rendue difficile de par l'état d'avancement des travaux et l'opposition de la municipalité soutenue par la population[6],[7].
Démographie
Selon les Chiffres clés de Pantin publiés par l'INSEE en juin 2006, la ville comptait en 2004 24 636 (soit 1,3 % de plus qu'en 1999) logements, dont 22 475 occupés comme résidence principale. 32 % des logements étaient occupés par leurs propriétaires (contre 27 % en 1999). Le parc immobilier de la commune est principalement constitué d'immeubles, puisque 95 % des logements sont des appartements en 2004.
Le taux de motorisation augmente légèrement, puisque 52 % des ménages avaient une voiture (ou plus d'une voiture) en 1999, alors qu'ils sont 53 % dans cette situation en 2004.
Administration
Situation administrative
La ville est divisée en deux cantons :
- le canton de Pantin-Est compte 29 510 habitants ;
- le canton de Pantin-Ouest compte 23 188 habitants.
Liste des maires successifs
Pour le mandat 2008-2014, le maire est Bertrand Kern (PS), suppléant du député Claude Bartolone.
Liste des maires successifs de Pantin[12] Période Identité Étiquette Qualité 1790 1791 Charles François Tiphaine 1792 1793 Cozette 1793 1794 Nicolas André Deroy 1794 ? François Rouiller 1800 1806 Nicolas André (?) Deroy 1806 1812 François Rouiller 1812 1825 François Joseph Gorneau 1826 1830 Ferdinand Lefevre 1830 1831 Duchesne 1831 1835 Benoit Antoine Bonnefons De La Vialle 1835 1836 Ferdinand Lefevre 1836 1850 Jean Claude Henri Narjot 1850 1850 Intérim (Maire-Adjoint) Ourselle 1852 1859 Charles Etienne Auger 1859 1870 Charles Etienne Courtois 1870 1875 Simon Clovis Delizy 1876 1881 Eugène Jean Baptiste Varenne 1881 1885 Ovide Appolinaire Petigny 1885 1896 Joseph Albert Pellat 1896 1919 Charles Marie Victorien David Radical 1919 1938 Charles Auray SFIO 1938 1944 Henri Labeyrie SFIO 1944 1944 Charles Bertrand Sans étiquette 1944 1947 Paulin Jean Prosper Cornet Front national de la Résistance 1947 1949 André Jean Faizas SFIO 1949 1953 Marcel Eugène Leclerc RPF 1953 1959 Ezio Louis Collaveri SFIO 1959 1968 Jean Lolive PCF 1968 1977 Fernand Lainat PCF 1977 2001 Jacques Isabet PCF Conseiller général (1979-1985) 2001 en cours Bertrand Kern PS Intercommunalité
Suite aux élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé les réflexions nécessaires à la création d'une communauté d'agglomération.
Ces réflexions ont abouti à une conférence de presse commune aux neuf Maires, à l'hôtel de ville de Romainville le 10 avril 2009, et à la création, au 1er juin suivant, de l'Association de préfiguration de l'Intercommunalité de l'Est Parisien (APIEP 93)[13]. Suite a la concertation et aux délibérations positives des neuf conseils municipaux, Est Ensemble, la plus ample intercommunalité d'Île-de-France avec près de 400 000 habitants, a été créée le 1er janvier 2010 par arrêté du Préfet de Seine-Saint-Denis.
Jumelages
Héraldique
Les armes de la commune de Pantin se blasonnent ainsi :
D'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre molettes du mêmeÉconomie
Pantin compte près de 2000 entreprises, dont 21 de plus de 100 salariés. De grands groupes sont implantés sur la commune, comme Hermès (580 emplois - sellerie et bagages de luxe), Bourjois-Chanel, Gucci, Agnès b., Sergent-Major, Elis (500 emplois - location de linge), Forclum, UTB (400 emplois - travaux publics), Photovista, Legrand, Fabio Lucci… mais aussi des éditeurs informatique comme Arkeia Software et MT Software.
La SNCF exploite à Pantin et Bobigny son chantier de l'Ourcq, qui accueille les ateliers de maintenance des TGV Est, soit 400 emplois.
Les 3000 salariés de BNP Paribas Securities Services se sont installés dans le bâtiment historique des Grands Moulins de Pantin fin octobre 2009.
Hermès mène un projet d'extension en centre-ville.
La ville a créé un pôle artisanal aux 4 Chemins.
Au total, Pantin comptabilisait 18 343 emplois du secteur privé, selon le GARP en 2002.
Les grands ensembles
- Les Courtillières
- la cité Bleu-Diderot à Quatre-Chemins
- La cité des pommiers au Haut-Pantin
Transports
Autrefois
Aujourd'hui
La Ville de pantin est desservie par :
Rail
- le RER E à la Gare de Pantin
- la ligne 5 du métro avec les stations Hoche, église de Pantin, Raymond Queneau
- la ligne 7 du métro avec les stations Aubervilliers-Pantin-4 chemins et Fort d'Aubervilliers. Bien que desservant un quartier excentré de Pantin (Les Courtillières) la station Fort d'Aubervilliers n'est pas sur le territoire de la commune.
Route
- Une dizaine de stations de vélib' depuis Mai 2009
- La Nationale 3, plusieurs routes départementales
- 2 Portes du Périphérique : Porte de Pantin et Porte de la Villette
Les projets
Dans le cadre du prolongement de la ligne T3,cette ligne desservira le secteur des Grands Moulins de Pantin afin d'effectuer une correspondance avec la Ligne E du RER à la gare de Pantin. Depuis la porte de Pantin, la ligne T3 du tram empruntera la route des Petits Ponts et franchira le canal de l'Ourcq grâce à un nouveau Pont qui accueillera le tram et les cheminements piétons et vélo.
Patrimoine
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Germain-l'Auxerrois, dont la construction fut commencée vers 1664, à l'emplacement d'une église datant probablement du XIIe siècle. Elle a été fréquemment remaniée, notamment avec la construction du clocher par Joachim Beausire en 1736-37. En 1826, à l'occasion de travaux de consolidation, est rajouté un porche surmonté d'un fronton triangulaire. L'église contient des fonts baptismaux du XVIIIe siècle, une tapisserie représentant la crucifixion de 1959 de Plasse Le Gisne sur un carton de Léon Zack, et une peinture du XVIIe siècle attribuée à Franck le Vieux (décédé en 1616), représentant le Christ et Sainte-Madeleine. L'église est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 29 décembre 1978[14]
Patrimoine civil
- La Folie de Pantin, maison de plaisance construite vraisemblablement par l'architecte néo-classique Perrard de Montreuil devrait être restaurée dans le cadre de la future base de loisirs de la Corniche des Forts. Située à l'emplacement d'une exploitation de gypse, elle date du Directoire et fut transformée en maison de rapport au XIXe siècle. Devant la maison, on voit aussi la margelle d'un puits de 1782, ovale, qui abrite un amandier, inventorié comme arbre remarquable. La façade et la toiture de la maison sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1984[15].
- L'école de Plein-Air, conçue en 1935 par Florent Nanquette est construite dans le parc de la Seigneurie. Elle était destinée aux enfants souffrant de maladies respiratoires. Depuis la rentrée 2001, elle accueille une classe-relais « hors les murs » et constitue l'une des actions du Contrat local de sécurité de Pantin de 2000. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 18 novembre 1997[16].
- La piscine municipale, construite en 1937 par l'architecte Charles Auray, fils de Charles Auray, maire de la ville depuis 1919, (en l'honneur duquel une rue, un stade et une école de la ville portent le nom), est édifiée en liaison avec la mairie et le groupe scolaire. Elle fut l'une des premières construites en région parisienne. Le captage qui alimente cet édifice se fait dans la nappe phréatique profonde, ce qui est remarquable pour l'époque. De par son architecture particulière elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 21 janvier 1997[17].
- Ensemble Emille Aillaud aux Courtillières.
- La Cité de la danse dans un des plus beaux exemples de l'architecture fer et béton bordant le canal, et son café panoramique.
- Les exemples d'architecture faubourg et ses multiples recoins autour du quartier Hoche.
- Le dernier tronçon du canal de l'Ourcq devenant canal Saint-Martin en entrant dans Paris.
Patrimoine industriel
- L'usine élévatrice des eaux, dessinée par Charles Auray est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 21 janvier 1997[18].
- Les Grands Moulins de Pantin
- La Manufacture des tabacs fut l'une des plus importantes usines de Pantin. Implantée en 1876 à l'emplacement de l'ancienne tannerie Courtois, les bâtiments de production de la manufacture ont été reconstruits par l'État en 1978, et 721 ouvriers (dont 644 femmes) y étaient employés en 1898. En 1980, le gouvernement décide de fermer la manufacture, trop exposée à la concurrence. Malgré une très forte mobilisation avec une occupation de l'usine pendant 19 mois et une proposition de plan de remise en route, son histoire s'achève en 1983 avec la fabrication d'un dernier paquet de cigarettes les Gauloises « rouges », vendues notamment à la fête de l'Humanité ou lors de galas de soutien. Les locaux abandonnés revivent parfois à l'occasion de tournages de films, comme La Lectrice de Michel Deville ou Delicatessen de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet. Paul Chemetov a construit à l'intérieur de la parcelle trois immeubles de bureaux en béton, verre et parement à base d'aluminium (structure poteaux-poutres et murs-rideaux), parallèles à la rue Courtois et un quatrième vaisseau similaire placé perpendiculairement aux autres, donnant sur la rue Nicot[19].
Cet ensemble abrite aujourd'hui plusieurs importantes directions nationales de la DGFiP. L'ancienne maison de l'ingénieur de la Manufacture des Tabacs est aujourd'hui occupée par le Comité départemental du Tourisme de la Seine-Saint-Denis.
Projet de base de loisirs
- La Corniche des forts : cette base de loisirs régionale, prévoit l'aménagement d'un parc urbain de 62 hectares située sur les communes de Pantin, Les Lilas, Noisy-le-Sec et principalement de Romainville, notamment sur d'anciennes carrières de gypse. Ce projet proposera à la population des activités de loisirs culturels et sportifs, un cheminement de 2,8 km destiné aux piétons et aux vélos, reliant Pantin à Noisy le Sec, un belvédère offrant un panorama sur Paris.... Les travaux de la Corniche des Forts ont débuté en 2008. Les abords du château de Romainville réaménagés et les jardins familiaux seront livrés au public fin 2009, dans un second temps, la la Folie de Pantin serait restaurée. Cette base de loisirs est gérée par un syndicat mixte regroupant le Département et les villes concernées[20].
Personnalités liées à la commune
- Beaumarchais, écrivain, possédait des terres à Pantin.
- Le comte de Sanois (1723-1799), dernier seigneur de Pantin, a fait imprimer le cahier de doléances de Pantin avec ses commentaires.
- La Guimard (1743-1816), danseuse de l'Opéra.
- Étienne Nicolas Méhul (1763-1817), compositeur notamment du Chant du départ, qui pratiqua à Pantin son passe-temps, l'horticulture.
- Léon Jouhaux (1879-1954), syndicaliste et prix Nobel de la paix.
- Hélène Brion (1882 - 1962) , féministe et pacifiste, institutrice à l'école de la rue Candale à Pantin.
- Maurice Foulon (1886- 1968), homme politique français, né à Pantin.
- Fréhel (1891-1951), chanteuse et comédienne, est inhumée au cimetière de Pantin.
- André Breton (1896-1966), écrivain, a passé son enfance à Pantin.
- Robert Lazurick (1896-1968), homme politique et journaliste.
- Jean-Pierre Melville (1917-1973), réalisateur, est inhumé au cimetière de Pantin.
- Freddy Bario (1922-1988), clown.
- Sergio Ortega (1938-2003), compositeur, pianiste.
- Pierre Desproges (1939-1988), humoriste.
- Jacques Higelin (né en 1940) habite Pantin.
- Philippe Delorme (né en 1960), historien et journaliste.
- Jean-Marc Mormeck (né en 1972), champion de boxe.
- Dembo Goumane (né en 1978), romancier et comédien, habite pantin
- Faïza Guène (née en 1985), romancière.
- Gabriel Obertan (né en 1989), footballeur (Joue a Manchester United)
- Fabrice Fernandes a vécu à Pantin (Ilot 27)
- François Berléand , comédien, y réside
- Lolita M'Gouni , plasticienne, y réside
- Patrice Focone, guitariste de Superbus y est né.
- Valérie Karsenti, comédienne, y est née également.
- Dominique Lacout (né en 1949), philosophe et écrivain.
- Isabelle Mergault, comédienne et réalisatrice, y réside.
- Calixthe Beyala, née en 1961, écrivain, y réside.
- Colonel Reyel, chanteur, y réside.
Associations
- Association Quatre Chemins Evolution - Accompagne et aide les jeunes à s’insérer socialement et professionnellement. A travers la citoyenneté, le soutien scolaire et l'orientation, le coaching professionnel et l’organisation d’activités sportives et artistiques.
- Association de Quartier Tipeu Tinpan - Ateliers artistiques : arts plastiques, marionnnettes, peintures, dessin. Ateliers thématiques : rencontres d'habitants, travail sur la mémoire et la découverte du quartier et de la ville, jeux de société.
- Cercle Pierre Mendes France.
- Événement-Ciel - Diffusion du savoir scientifique et technique au travers de la pratique de l'astronomie. Organiser des manifestations publiques de sensibilisation et de découverte à vocation scientifique et culturelle.
- Maison des Arts et des Sciences informatiques - Apprendre l'informatique en s'amusant : origami, travaux manuels, jeux et magie, mythologie. Aide à tout projet multimédia : diaporama photos, montage vidéo, développement de logiciels, interface de navigation, site web, etc.
- Orchestre Divertimento, orchestre composé de jeunes musiciens.
- Orchestre d'harmonie de Pantin Orchestre d'harmonie classé en division d´honneur de la CMF, fondé en 1881.
Culture et enseignement
Équipements scolaires
- lycée Marcelin-Berthelot
- lycée professionnel Simone-Weil
- lycée professionnel Félix-Faure
- collège Jean-Jaurès
- collège Jean-Lolive
- collège Irène-et-Frédéric-Joliot-Curie
- collège Lavoisier
- collège privé Saint-Joseph
- école élémentaire Joséphine-Baker
- école élémentaire Charles-Auray
- école élémentaire Édouard-Vaillant
- école élémentaire Henri-Wallon
- école élémentaire Jean-Jaurès
- école élémentaire Jean-Lolive
- école élémentaire Joliot-Curie
- école élémentaire Saint-Joseph
- école élémentaire Louis-Aragon
- école élémentaire Marcel-Cachin
- école élémentaire Paul-Langevin
- école élémentaire Sadi-Carnot
- école élémentaire Plein-Air (école spécialisée)
- école Antoine de Saint-Exupéry (septembre 2010)
Équipements culturels
- Ciné 104, cinéma municipal récemment agrandi à 3 salles.
- Centre national de la danse[21].
- École nationale de musique.
- Le Centre international de l'automobile dans l'ancienne manufacture Motobécane en 1989 est aujourd'hui fermé.
- Théâtre du Fil de l'eau
- Bibliothèques Elsa-Triolet, Jules-Verne, Romain-Rolland
- La Dynamo de Banlieues Bleues (salle de jazz)
- Festival des arbres de Noel (direction artistique Jean-Luc François)
- La cité de la danse ou centre international de la danse, dans un des plus beau exemple de l'architecture fer et béton boradant le canal
Paroisses
- Paroisse Saint-Germain, paroisse catholique.
- Paroisse réformée, paroisse de l'Église réformée de France, appartenant à la Fédération protestante de France.
- Paroisse orthodoxe macédonienne, paroisse de l'Église orthodoxe macédonienne.
Notes et références
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- Atlas du patrimoine de la Seine-Saint-Denis.
- Théâtres de société, qui cite le témoignage d’un contemporain rapporté dans Dominique Quéro, « Autour de la société de Morville et de trois prologues de Caylus (1731-1733) », in Le Comte de Caylus, les arts et les lettres, actes du colloque d’Oxford, 2004, p. 137.
- Camargo : son nom est juste cité dans Fernand Bournon, État des communes, Pantin, 1901, mais aucune source n’est mentionnée.
- Beaumarchais : Archives nationales, Z/1j/961 (estimation maison), AN ET/LIII/472 (inventaire après décès de la femme de Beaumarchais), AN Y/11089 (plainte).
- Guimard : AN ET/XXXVIII/509 (achat maison), AN Z/2/2758 (plainte du curé), AN ET/LXII/559 (vente maison). Nombreux passages sur la Guimard à Pantin dans les Mémoires secrets dits de Bachaumont.
- Dervieux puis Gardel : AN ET/XXXI/210 (achat maison), Z/1j/1113 (estimation maison).
- Rodolphe : AN Z/1g/404 (rôle de taille).
- Méhul : AN ET/CXV/1140 (inventaire après décès de Méhul).
*Morville : - Questions aux gouvernement, séance du 28 octobre 1997, Sénat français. Consulté le 28 octobre 2007
- Lire en ligne Matin Plus, 20 septembre 2007.
- Le journal du dimanche, 2 septembre 2007.
- lemonde.fr, 15 septembre 2007
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 22 juillet 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 22 juillet 2011.
- Notice communale de Pantin sur Ldh/EHESS/Cassini. Consulté le 22 juillet 2011.
- Pantin - Évolution et structure de la population sur Insee. Consulté le 22 juillet 2011.
- Liste des maires de Pantin.
- http://apiep93.org/network/apiep
- Notice no PA00079943, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00079944, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA93000005, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA93000006, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA93000007, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Atlas du Patrimoine de Seine-Saint-Denis.
- SOURCE : Le Syndicat de la Corniche des Forts.
- prix de l'Équerre d'argent 2004. La restructuration de l'ancien centre administratif de Pantin en Centre national de la Danse à valu aux architectes Antoinette Robain et Claire Guieysse le
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
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- Frédéric Bertrand, Gisèle Croq, Cimetières et environnement urbain : les limites dans la ville (Parcours d'architecture, 10 juin 2007, AM Pantin, cote PAT 26)
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- CD Une histoire de la Seine-Saint-Denis au XXe siècle - Éditions du Conseil général 2004 (ISBN 2-906525-18-9).
- H.C. Richard, A. Caroff, Le comte de Sanois, (le dernier seigneur de Pantin), Editions Paradigme, 2006.
Wikimedia Foundation. 2010.