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Jules Grévy
Jules Grévy 4e président de la République française Portrait officiel du président Grévy Actuellement en fonction Mandats 30 janvier 1879 - 30 janvier 1886 Depuis le 30 janvier 1879 31 janvier 1886 - 2 décembre 1887 {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le 30 janvier 1879 Réélu(e) le 28 décembre 1885 Parti politique Républicain modéré (gauche) République IIIe République Constitution Lois constitutionnelles de 1875 Président(s) du
ConseilJules Dufaure
William Henry Waddington
Charles de Freycinet
Jules Ferry
Léon Gambetta
Charles de Freycinet
Charles Duclerc
Armand Fallières
Jules Ferry
Henri Brisson
Charles de Freycinet
René Goblet
Maurice RouvierPrédécesseur Patrice de Mac Mahon Successeur Sadi Carnot Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions Président de la Chambre des députés Mandat
13 mars 1876 - 30 janvier 1879Président {{{président1}}} Président de la République {{{président de la république1}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat1}}} Monarque {{{monarque1}}} Gouverneur général {{{gouverneur1}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil1}}} Premier ministre {{{premier ministre1}}} Chancelier {{{chancelier1}}} Gouvernement {{{gouvernement1}}} Prédécesseur Gaston d'Audiffret-Pasquier Successeur Léon Gambetta Président de l'Assemblée nationale Mandat
16 février 1871 - 2 avril 1873Président {{{président2}}} Président de la République {{{président de la république2}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat2}}} Monarque {{{monarque2}}} Gouverneur général {{{gouverneur2}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil2}}} Premier ministre {{{premier ministre2}}} Chancelier {{{chancelier2}}} Gouvernement {{{gouvernement2}}} Prédécesseur Eugène Schneider (dernier président du Corps législatif du Second Empire) Successeur Louis Buffet {{{fonction3}}} Mandat
{{{début fonction3}}} - {{{fin fonction3}}}Président {{{président3}}} Président de la République {{{président de la république3}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat3}}} Monarque {{{monarque3}}} Gouverneur général {{{gouverneur3}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil3}}} Premier ministre {{{premier ministre3}}} Chancelier {{{chancelier3}}} Gouvernement {{{gouvernement3}}} {{{fonction4}}} Mandat
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{{{début fonction5}}} - {{{fin fonction5}}}Président {{{président5}}} Président de la République {{{président de la république5}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat5}}} Monarque {{{monarque5}}} Gouverneur général {{{gouverneur5}}} Président(s) du
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance François Jules Paul Grévy Naissance 15 août 1807 Mont-sous-Vaudrey, Jura Décès 9 septembre 1891 (à 84 ans) Mont-sous-Vaudrey, Jura Nature du décès Congestion pulmonaire Nationalité {{{nationalité}}} Conjoint(s) Coralie Fraisse Enfant(s) Alice Grévy, épouse Wilson Diplômé Faculté de droit de l'université de Paris Profession Avocat Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) {{{résidence}}} Religion Déiste Signature {{{signature}}} Présidents de la République française Jules Grévy, né le 15 août 1807 à Mont-sous-Vaudrey (Jura) et mort le 9 septembre 1891 dans la même commune, est un homme d'État français, président de la République de 1879 à 1887. Il était franc-maçon.
Sommaire
Origines
Il est né dans une famille aux convictions républicaines. Son idéal républicain repose sur un pouvoir impersonnel, exercé par une assemblée.
Ses débuts
Il suit de brillantes études au collège de l'Arc à Dole. Mais lorsqu'en 1823 celui-ci est repris par les Jésuites, son père le retire et l'inscrit au collège de Poligny. Il obtient une licence de droit à Paris et devient avocat. Il publie, en 1836, un recueil général de formules pour tous les actes judiciaires, Le Procédurier. Sous la monarchie de juillet, il plaide lors de procès politiques contre les monarchistes.
Il se marie à Paris le 29 août 1848 avec Coralie Fraisse, fille d'un tanneur de Narbonne, dont il a eu une fille, Alice (1849-1938). Jules Ferry sera le témoin du mariage de sa fille avec Daniel Wilson, en 1881.
Sa carrière politique débute à la suite de la révolution de 1848 : il est alors nommé commissaire de la République dans le Jura par le gouvernement issu de la révolution puis il est élu député du Jura en avril de la même année, à l'assemblée constituante. Lors des débats relatifs à l'élaboration de la Constitution, il propose « l'amendement Grévy », contre l'élection du président de la République au suffrage universel, qui est repoussé. Cet amendement montrait son refus de légitimer le pouvoir d'une seule personne au-dessus de tout, dans l'exécutif. En 1849, Jules Grévy est élu à l'assemblée législative, puis vice-président de celle-ci. Le 2 décembre 1851, lors du coup d'État, il est arrêté, puis finalement libéré, et retourne au barreau. Il est élu membre du conseil de l'ordre des avocats du Barreau de Paris en 1862, puis, en 1868, bâtonnier de l'ordre des avocats.
Vers la IIIe République
Il revient à la politique à la fin du Second Empire : élu député du Jura en 1868, il siège dans l'opposition. Il est hostile, avec Gambetta et Thiers, à la déclaration de guerre contre l'Allemagne en 1870. En février 1871, il est élu président de la Chambre des députés jusqu’à sa démission en avril 1873. Il confiera le pouvoir à Thiers lors de l'insurrection de la commune, qu'il condamne. Il est président de la Chambre des députés à partir de 1876. Républicain modéré, il deviendra chargé de la direction du parti républicain à la mort de Thiers, en 1877. Il est une première fois candidat à l'élection présidentielle de 1873.
Président de la République
Le 30 janvier 1879, le président Mac Mahon démissionne. Le jour-même, les parlementaires élisent Jules Grévy à la présidence de la République. Il annonce qu'il n'ira jamais à l'encontre de la volonté populaire, et de fait, abandonne l'exercice du droit de dissolution. Les prérogatives constitutionnelles, compromises par Mac-Mahon, sont mises à l'écart, pour préserver la séparation de la fonction de l'exécutif et du législatif. On parle alors de « constitution Grévy », pour l'affaiblissement de l'exécutif (présidents de la république et du conseil), au profit d'une république parlementaire.
Durant son mandat, sa rivalité avec Gambetta se manifeste dans la mesure où il s'efforce de l'écarter de la présidence du conseil, celui-ci ne siégea que 73 jours au « Grand ministère ». En politique extérieure, il se montre très attaché à la paix, ce qui lui a valu un conflit avec le boulangisme naissant, revanchard contre l'Allemagne. Il s'oppose également à l'expansion coloniale. En politique intérieure, il soutient les mesures anticléricales de ses ministres (Jules Ferry contre l'enseignement des congrégations, politique anticléricale du président du Conseil Charles de Freycinet)
Jules Grévy est facilement réélu à la présidence de la République, en 1885.
C'est à l'occasion du décès de Victor Hugo, le 22 mai 1885, qu'il décide de rendre au Panthéon de Paris le statut de temple républicain, statut qu'il a conservé depuis lors. Des funérailles y seront organisées le 1er juin 1885.
En 1887 éclate le scandale des décorations : le gendre du président, Daniel Wilson a été convaincu de trafic d'influence. Il vendait des nominations dans l'Ordre de la Légion d'honneur. Les chambres contraignent alors Grévy à la démission le 2 décembre. Cette affaire a contribué à l'agitation nationaliste.
Par aversion à l'égard de Gambetta, Jules Grévy a faussé le jeu parlementaire en écartant le chef de la majorité de la chambre des députés et en confiant la Présidence du Conseil à des personnalités plus proches de lui. Il est responsable de l'absence d'un pouvoir exécutif fort et donc de l'instabilité des gouvernements successifs de la Troisième République[1].
Décès
Jules Grévy meurt le 9 septembre 1891 à Mont-sous-Vaudrey des suites d'une congestion pulmonaire[2]. Il reste le symbole de la mise en place des idées républicaines dans les institutions politiques. Il a imposé un style dans la manière d'exercer la fonction de président de la République.
Anecdote
Ayant reçu un spécimen d'une nouvelle espèce de zèbre, en 1882, il en fit don au Jardin des plantes. On nomma alors cette espèce Zèbre de Grévy.
Notes et références
- ↑ Benoît Yvert, Premiers ministres et présidents du Conseil depuis 1815, Éditions Perrin 2002, p.222
- ↑ La Presse, édition du 11 septembre 1891
Voir aussi
Articles connexes
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