- Puteaux
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Puteaux
L'hôtel de ville (1931-1933), dû à Jean Niermans.
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Hauts-de-Seine Arrondissement Nanterre Canton Puteaux
(chef-lieu)Code commune 92062 (ex 75) Code postal 92800 Maire
Mandat en coursJoëlle Ceccaldi-Raynaud
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Seine-Défense Site web mairie-puteaux.fr Démographie Population 44 548 hab. (2008) Densité 13 965 hab./km² Gentilé Putéoliens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 29 m — maxi. 78 m Superficie 3,19 km2 Puteaux est une commune française sur la rive gauche de la Seine, dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.
Sommaire
Géographie
Localisation
Située sur la rive gauche de la Seine, la ville de Puteaux est limitrophe de Neuilly-sur-Seine et de Paris (Bois de Boulogne) côté Seine, de Courbevoie au nord (la séparation se faisant sur le quartier d'affaires de La Défense, de Nanterre à l'ouest et de Suresnes au sud. Le territoire de cette commune comprend la plus grande partie de l'île de Puteaux, traversée par le pont de Puteaux et par le pont de Neuilly (pont emprunté par la ligne 1 du métro).
Géologie et relief
Climat
Voies de communication et transports
Voies routières
La ville de Puteaux est desservie par la route nationale 13, qui lui donne un accès direct à Paris (Porte Maillot), via Neuilly-sur-Seine. Sur les berges de la Seine, la route départementale 7 permet de connecter Puteaux aux communes du nord et du sud des Hauts-de-Seine. Le Pont de Puteaux, qui traverse la Seine permet un accès direct au bois de Boulogne.
Pistes cyclables
Peu de pistes cyclables sont disponibles dans la ville[1]. La ville compte trois stations du système de vélos en libre service Vélib'.
Transports en commun
La commune de Puteaux est desservie par :
- : stations La Défense et Esplanade de la Défense.
- : station La Défense
- : stations La Défense et Puteaux
- : gares de la Défense et de Puteaux
- RATP 73 93 141 144 157 158 159 174 175 176 258 276 360
Le permet de relier Puteaux au quartier des Champs-Élysées en un quart d'heure et au centre de Paris (Hôtel de ville) en une demi-heure. Il est accessible à partir du centre-ville de Puteaux :
- soit directement, à pied, en rejoigant le quartier d'affaires par une des passerelles ou passages qui relient Puteaux à La Défense (par exemple la passerelle des Terres Blanches ou la passerelle de l'Orme, par la rue Arago, la passerelle des Vignes, par la rue Roque de Fillol, ou l'escalier en haut de la rue Edouard Vaillant),
- soit en correspondance tram ou train depuis la Gare de Puteaux,
- soit en correspondance bus, notamment avec les bus 141 144 158 157 qui permettent de rejoindre soit la station La Défense soit la station Pont de Neuilly.
Le et le relient, eux, le quartier autour de la gare Saint-Lazare et d'Opéra.
La commune est également bien reliée à plusieurs grands pôles régionaux tels que Versailles-Chantiers et Saint-Quentin-en-Yvelines par le , Issy - Val de Seine par le ou Marne-la-Vallée et Cergy-Pontoise par le , et bien connectée à ses plus proches voisines :
- Neuilly-sur-Seine par les bus 73 93 157 158 174 176 et le
- Suresnes par les bus 93 141 144 157 175, le et le
- Nanterre par les bus 141 157 158 159 258 276 360 et le
- Courbevoie par le et les bus 73 175 176 (et, à partir de 2011, par le )
- Mantes-la-Jolie par la ligne express A14.
Enfin, la desserte locale est assurée par les bus gratuits (Buséolien 1(541a) et Buséolien 2(541b)) ainsi que par une petit train municipal pendant la saison d'été.
Depuis juillet 2009, la ville compte trois stations Vélib' dans le bas de Puteaux : une première à l'angle de la rue Jean Jaurès et du boulevard Richard Wallace, une deuxième en bas du boulevard Richard Wallace, et une troisième rue Soljenitsyne. Le conseil général des Hauts-de-Seine envisage la mise en place sur son territoire d'un système similaire.
Urbanisme
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en 4 « grands quartiers » soit Défense, Bergères, Mairie, Centre, eux-mêmes découpés en 18 îlots regroupés pour l'information statistique[2].
On peut distinguer plusieurs grandes zones géographiques à Puteaux :
Le Bas de Puteaux, compris entre la ligne de chemin de fer et la Seine, est le quartier le plus anciennement urbanisé. Dans le quartier populaire du Vieux Puteaux, autour la vieille église et du Théâtre des Hauts-de-Seine (rue Henri Martin), plusieurs immeubles anciens privés et HLM ont fait l'objet d'opérations de rénovation particulièrement remarquable (rue Benoît Malon, rue Voltaire et rue Gerhard notamment). Dans le Bas de Puteaux se trouve également l'hôtel de ville et une zone très commerçante aux alentours des rues Jean Jaurès, Eichenberger et Chantecoq. L'hôtel de ville a été construit en 1934, et présente une architecture typique de cette époque (voir photo). Le boulevard Richard Wallace se veut quant à lui une sorte de « Champs-Élysées » putéolien.
Le Haut de Puteaux se situe à l'ouest de la ligne de chemin de fer, sur un plateau qui a accueilli, dès le XIXe siècle siècle, un certain nombre d'usines et de manufactures. Ces dernières ayant été démantelées suite au déclin industriel de la commune, le quartier a été massivement urbanisé au XXe siècle. Ainsi se côtoient des formes architecturales variées composant un paysage urbain contrasté : maisons de ville (en régression), parc social composé de bâtiments de brique typique des années 1950, résidences des années 1960-1970 et enfin copropriétés de standing édifiées après les années 1990 en lieu et place d'anciens pavillons. Les immeubles remplacent peu à peu les pavillons de banlieue et le visage de la ville a radicalement changé depuis ces quinze dernières années.
La résidence HLM Lorilleux illustre bien l'histoire de ce quartier, ayant ainsi été construite à l'emplacement des anciennes usines de fabrication d'encre éponymes. Il est possible de citer également les résidences HLM des rosiers, Cartault, Marcellin Berthelot, Bernard Palissy qui ont été édifiées suivant un schéma similaire.
Le quartier de La Défense se situe au nord, séparé de Puteaux par le boulevard circulaire. Ce quartier qui constitue l'un des principaux quartiers d'affaires d'Europe, s'étend quasiment aux deux tiers sur le territoire de Puteaux (le reste étant partagé entre Courbevoie et Nanterre). Il s'est développé depuis la fin des années 1950, un peu à l'écart du reste de la ville. Il comprend des bureaux, mais aussi des habitations (Tour Défense 2000, résidence Boieldieu, Tour Ève…). Le CNIT, l'Arche de la Défense et le centre commercial des Quatre Temps se trouvent à Puteaux.
Enfin, l'île de Puteaux, sur laquelle il n'y a pas d'habitation, à part quelques péniches, abrite de nombreuses structures sportives (terrains de tennis, de football, gymnase, piscine intérieure et extérieure chauffée). Sur cette île se situe aussi le parc Lebaudy, connu pour sa roseraie.
Anciens noms de rues
Nom actuel Ancien nom rue Bernard-Palissy rue Charles X rue du Bicentenaire rue du Centenaire quai de Dion-Bouton quai National rue Jean-Jaurès rue de Paris rue Roque de Fillol rue des Coutures place Stalingrad place du Marché rue Lucien Voilin rue des Damattes rue de Verdun rue de Neuilly avenue du général de Gaulle avenue du président Wilson Logement
La ville dispose d'un habitat très disparate tant en taille qu'en qualité. On y trouve aussi bien des maisons ou des petits immeubles que de grands ensembles. L'habitat dégradé a tendance à regresser pour laisser place à des immeubles neufs généralement assez soignés. Le logement social représente 30% du total.
Projets d'aménagements
Les projets sont nombreux.
Outre un important programme de rénovation de son centre ancien (OPAH), la ville est engagée dans l'aménagement de plusieurs zones :
- ZAC du théâtre
- ZAC Cœur de ville
- ZAC Pressensé
- ZAC Charcot
- ZAC des Bergères.
En outre, plusieurs projets concerne la zone de La Défense située sur le territoire de Puteaux, en particulier des opérations liées au recalibrage du boulevard circulaire sud.
Toponymie
Histoire
Articles détaillés : Histoire des Hauts-de-Seine et Histoire de l'Île-de-France.La création de la ville date de 1148, par l'abbé Suger et qui lui a donné le nom de Putiauz.
La fondation de Puteaux s'inscrit dans celle de plusieurs autres villes dans la région par l'abbé Suger, comme Carrières-sur-Seine, Vaucresson ou encore Villeneuve-la-Garenne et avait pour objectif d'attirer la population dans la région. Cet attrait était renforcé par certains privilèges accordés par l'abbé Suger[3].
Le nom de Putiauz viendrait du vieux français putel, qui désigne un « bourbier » ou un « marécage » et faisant certainement référence à l'état de la zone ou se trouve Puteaux avant son assainissement. Mais une autre étymologie existe, où le nom de Puteaux viendrait que latin puteoli, pluriel de puteolus qui désigne un « petit puits » ou un « point d'eau », ce qui explique la quantité de puits décoratifs installés un peu partout comme symbole de la ville . Le nom de Puteaux quant à lui apparaît vers le XVIe siècle ou XVIIe siècle[4].
Le territoire appartenait à l'abbaye de Saint Denis qui, en 1248, en affranchit les serfs.
En 1698, le duc de Gramont y créa une propriété princière appelée Faventine, qui passa au duc de Penthièvre[5].
Au XIXe siècle, on cultivait les roses, et dans l'Ile de Puteaux il y avait une ferme modèle appartenant à M. de Rothschild[5].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
La ville a été dirigée de 1948 à 1969 par Georges Dardel (SFIO), puis de 1969 à 2004 par Charles Ceccaldi-Raynaud (SFIO, RPR, UMP). En 2004, ce dernier a démissionné pour raisons de santé. Sa fille, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP), première adjointe, a été désignée à sa place par le conseil municipal. Après avoir été la députée suppléante de Nicolas Sarkozy sur la 6e circonscription des Hauts-de-Seine (Puteaux / Neuilly-sur-Seine), Joëlle Ceccaldi-Raynaud en est devenue la titulaire aux élections législatives de juin 2007.
La gestion de la ville par Charles, puis par Joëlle Ceccaldi-Raynaud est considérée par certains (l'opposition et parfois certaines personnes de leur propre camp politique dans les Hauts-de-Seine) comme autoritaire. Cette critique a régulièrement des échos dans les médias[6].
En septembre 2005, Charles Ceccaldi-Raynaud a annoncé son intention de redevenir maire à la place de sa fille, mais celle-ci a refusé de démissionner, ce qui a donné lieu à plusieurs « accrochages » lors d'un conseil municipal[7]. Charles Ceccaldi-Raynaud s'est présenté sans succès contre sa fille à l'élection municipale de mars 2008 : élu conseiller municipal, il a démissionné depuis car il y avait alors trois conseillers municipaux en lien de famille direct simultanément ce qui est illégal (Vincent Franchi, fils de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, est en effet conseiller municipal depuis les élections de 2008).
Affaire de la « fusillade de Puteaux »
En 1971 à Puteaux pendant la campagne municipale, un colleur d'affiches socialiste, Salah Kaced, 31 ans, est tué par un ou des partisans de Charles Ceccaldi-Raynaud, alors maire. Un procès a lieu en 1974, qui fait la une des journaux (Le Figaro, L'Aurore, Le Monde). Comme des employés de la mairie se trouvaient impliqués, Charles Ceccaldi-Raynaud est jugé au civil responsable de la fusillade et est condamné à verser plus de 200 000 francs de dommages et intérêts à la partie civile[8].
Ce fait-divers a inspiré le cinéaste Pierre Granier-Deferre pour son film Adieu poulet (1975) avec Lino Ventura et Patrick Dewaere et André Cayatte pour Il n'y a pas de fumée sans feu (1973) avec Annie Girardot.
Affaire MonPuteaux.com
En 2004, la mairie de Puteaux a porté plainte pour diffamation contre Christophe Grébert, un Putéolien auteur d'un blog[9] critique sur la gestion municipale. En mars 2006, après deux ans de procédure, le blogueur a été relaxé par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui juge les affaires de presse. La mairie a fait appel et un nouveau procès a eu lieu le 25 avril 2007 devant la 11e chambre de la cour d'appel de Paris. L'arrêt du 6 juin 2007 a confirmé la relaxe en se fondant sur la bonne foi du blogueur[10]. Cette affaire a été très commentée sur la blogosphère, ainsi que par les médias traditionnels, popularisant en France le phénomène des blogs locaux ou blogs dits citoyens.
En septembre 2006, Joëlle Ceccaldi-Raynaud et Charles Ceccaldi-Raynaud ont par ailleurs été condamnés par la 14e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre pour diffamation contre Christophe Grébert, pour avoir insinué sur le site officiel de la municipalité que le blogueur avait des « penchants pédophiles ». Joëlle et Charles Ceccaldi-Raynaud devront payer chacun 2 500 euros d'amende et solidairement 3 000 euros de dommages et intérêts au blogueur. Ils ont par ailleurs été condamnés à faire paraître un communiqué judiciaire sur le site municipal, ainsi que dans Le Parisien. Cette condamnation a été confirmée par un arrêt de la Cour d'appel de Versailles, le 26 avril 2007. Enfin, le 26 mars 2008, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi de Charles et Joëlle Ceccaldi-Raynaud[11].
Administration municipale
En 2006, Puteaux a reçu le label « Ville Internet @@ » [12].
Liste des maires
Article détaillé : Liste des maires de Puteaux.Depuis mars 1965, trois maires se sont succédé à Puteaux :
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1948 1969 Georges Dardel SFIO Homme politique 1969 2004 Charles Ceccaldi-Raynaud SFIO, PSD, RPR, puis UMP Avocat, homme politique 2004 en cours Joëlle Ceccaldi-Raynaud UMP Clerc de notaire, femme politique Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelages
Au 1er janvier 2010, Puteaux est jumelée avec :
- Tower Hamlets (Royaume-Uni) depuis 1956[13]
- Saint-Gilles (Belgique) depuis 1956[13]
- Tilburg (Pays-Bas) depuis 1956[13]
- Esch-sur-Alzette (Luxembourg) depuis 1960[13]
- Velletri (Italie) depuis 1960[13]
- Mödling (Autriche) depuis 1966[13]
- Zemun (Serbie) depuis 1969[13]
- Offenbach am Main (Allemagne) depuis 1977[13]
- Kati (Mali) depuis 1985[13]
- Gan Yavné (Israël) depuis 1995[13]
- Braga (Portugal) depuis 1995[13]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Puteaux compte 44 548[14] habitants (soit une augmentation de 9 % par rapport à 1999). La commune occupait le 145e rang au niveau national, alors qu'elle était au 158e en 1999, et le 16e au niveau départemental sur 36 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Puteaux depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec 43 994 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 22,9 %, 30 à 44 ans = 27,6 %, 45 à 59 ans = 17,1 %, plus de 60 ans = 13,4 %) ;
- 51,3 % de femmes (0 à 14 ans = 17,6 %, 15 à 29 ans = 21,8 %, 30 à 44 ans = 24,4 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 17,8 %).
Enseignement
Puteaux est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires
La ville administre dix écoles maternelles :
- École Ancien Couvent
- Marius Jacotot
- République
- Benoit Malon
- Parmentier
- Felix Pyat
- Défense 2000
- Les deux Coupoles
- La Rotonde
- Pyramide
et huit écoles élémentaires communales :
- Marius Jacotot
- République
- Benoit Malon
- Jean Jaurès
- Eugène Petitot
- La Rotonde
- Pyramide
- Saint Joseph(établissement privée)
Le département gère 2 collèges :
- Maréchal Leclerc qui fut édifié en 2001, remplace le collège Anatole France autrefois situé dans le même quartier dans le bas de Puteaux, dispose d'un taux de réussite au brevet de 82,1 %
- Les Bouvets, dans le haut de Puteaux, dispose d'un taux de réussite au brevet de 90%.
et la région Île-de-France 2 lycées :
- Le Lycée Professionnel Lucien Voilin, dans le centre ville. L'établissement rend hommage à un ancien maire de Puteaux du mêm nom.
- Le Lycée Général et Technologique Agora, situé dans le bas de Puteaux, rue Verdun, est connu pour avoir un des faibles taux de réussite au bac de France et classé plusieurs fois dernier des Hauts de Seine. Cependant ce taux est depuis 3 ans en constante augmentation ce qui est encourageant pour ce lycée à difficultés sociales.
Vie universitaire
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Médias
Direct 8, Direct Star
Cultes
Les Putéoliens disposent de lieux de culte catholique, israélite et musulman.
Culte catholique
Article détaillé : Paroisse des Hauts-de-Seine.Depuis janvier 2010, la commune de Gennevilliers fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[20].
Au sein de ce doyenné, les cinq lieux de culte catholique sont la « maison d'église » Notre-Dame de Pentecôte et les quatre lieux de culte qui relèvent de la paroisse de Puteaux[21],[22] : l'église Notre-Dame de Pitié, la chapelle L’Œuvre du Sacré Cœur, l'église Notre-Dame du Perpétuel Secours et l'église Sainte Mathilde.
Culte israélite
L'association cultuelle et culturelle israélite de Puteaux administre la synagogue Beth AAron[23].
Culte musulman
L'association solidarité islamique de Puteaux administre la mosquée Er-Rahma[24].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 334 €, ce qui plaçait Puteaux au 1 660e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[25].
Emploi
Entreprises et commerces
La ville de Puteaux a un long passé industriel, en particulier dans les domaines de l'automobile (De Dion-Bouton, mais aussi Unic, Saurer et Daimler-Benz), de l'aéronautique (Zodiac), de l'armement (les Ateliers de Puteaux étaient désignés par les initiales APX), des encres (Charles Lorilleux), des parfums (Coty), etc.
Mais la ville s'est aujourd'hui reconvertie et son économie dépend essentiellement du secteur des services, en particulier avec le quartier d'affaires de La Défense situé pour les 2/3 sur le territoire de la commune. Aux bureaux (dont un nombre important de sièges sociaux) s'ajoute notamment l'activité commerciale générée par Les Quatre Temps et par les commerces du CNIT, tous deux situés sur le territoire de Puteaux.
Cette activité, et les rentrées de taxe professionnelle qu'elle suscite (la taxe professionnelle provenant des entreprises du quartier d'affaires de La Défense et situées sur le territoire communal lui rapporte une trentaine de millions d'euros par an[26]), contribuent à faire de Puteaux une des communes les plus riches de France en termes de budget municipal rapporté au nombre d'habitants : le budget de la ville prévu pour 2008[27] s'élève à 155 millions d'euros (budget de fonctionnement) pour seulement 42 000 habitants. En cela, la situation de la commune est proche de celle d'autres communes telles que Courbevoie, Gennevilliers, Roissy-en-France ou Rungis qui perçoivent également d'importantes rentrées de taxe professionnelle. Cette manne a permis à la ville de ne pas s'endetter, et même de constituer des réserves dont le montant est estimé à plus de 100 millions d'euros (elles avaient même atteint jusqu'à 228 millions d'euros). Faisant partie des 83 communes les plus favorisées fiscalement de la Région, la commune contribue au FSRIF (le Fonds de solidarité de la région Ile-de-France), créé en 1991. En 2007, ces communes ont versé 185 millions d'euros aux 147 communes dont le niveau de vie de la population est le plus faible. Puteaux a versé 17 millions. À titre de comparaison, Paris a versé 103 millions d'euros et Courbevoie 14 millions.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Patrimoine culturel
Théâtre
Puteaux et le cinéma
- Puteaux a servi de modèle dans un tableau de Maurice de Vlaminck de 1915
- Des scènes du film La Belle Américaine ont été tournées à Puteaux (on y reconnait entre autres un immeuble de la rue Monge)
- Certaines scènes du film OSS 117 : Le Caire, nid d'espions avec Jean Dujardin ont été tournées dans la Salle des colonnes de la mairie
- La mairie de Puteaux est le décor de l'hôtel particulier d'Hélène, interprété par Claudia Cardinale, dans le film Hiver 54, l'abbé Pierre
- Des scènes du film Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet ont été tournées rue Charles-Lorilleux où le fleuriste Perce-Neige a été transformé en un vidéo-club portant le nom de Matador Vidéo.
- Le film Tout ce qui brille (2010) se déroule à Puteaux et à Paris.
- Quelques scènes du film Ma part du gâteau de Cédric Klapisch ont été tournées dans le quartier Boïeldieu.
Personnalités liées à la commune
- Vincenzo Bellini (1801-1835), compositeur italien de musique romantique, mort à Puteaux.
- Charles Lorilleux (1827-1893), industriel, ancien maire de Puteaux.
- Léon Levavasseur (1863-1922), pionnier de l'aviation, fondateur avec Jules Gastambide en 1906 de la Société des moteurs Antoinette, 10 de la rue des Bas-Rogers.
- František Kupka (1871-1957), peintre tchèque, mort à Puteaux.
- Jacques Villon (1875-1963), peintre et graveur cubiste, mort à Puteaux
- Georges Milton (1886-1970), chanteur et acteur, né 32 rue Arago.
- Helenio Herrera (1910-1997), footballeur, a entraîné le club de Puteaux en 1944-1945.
- Jean Davy (1911-2001), comédien, né à Puteaux.
- Henri Sannier (1947), homme de télévision, né à Puteaux.
- Nathalie Baye (1948), actrice, a vécu rue Saulnier.
- Nicolas Sarkozy (1955), député de la 6ème circonscription avant son accession à la présidence de la République française.
- Gérard Cousin (1961-2005), animateur de radio, né à Puteaux.
- Emmanuelle Devos (1964), actrice, née à Puteaux.
- Alexandre Brasseur (1971), acteur, habite Puteaux.
- Chimène Badi (1982), chanteuse, a vécu rue de la République.
Héraldique, logotype et devise
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd'hui :
D'azur à trois fleurs de lis d'or, à l'écusson de gueules en abîme chargé de trois besants d'argent
Pour approfondir
Bibliographie
Iconographie
Articles connexes
Lien externe
Notes et références
- Carte des aménagements existants et prévus à court et moyen terme (juillet 2008)
- Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Puteaux sur le site de l'Insee. Consulté le 28 février 2011
- (fr) J.P. Brut, « Limites territoriales de la commune de Puteaux », Société Historique Artistique et Littéraire de Puteaux. Consulté le 30 décembre 2007
- (fr) J.P. Brut, « Limites territoriales de la commune de Puteaux », Société Historique Artistique et Littéraire de Puteaux. Consulté le 30 décembre 2007
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- Libération, Le Monde, Le Parisien (édition des Hauts-de-Seine) et la magazine d'actualité L'Express, qui en a fait sa couverture le 20 octobre 2005. Comme les quotidiens
- AFP du 21 novembre 2005. Relatés dans une dépêche de l'
- (fr) "Revue de Presse de l'affaire de la fusillade", sur le site du Parti socialiste
- (fr) MonPuteaux.com
- (fr) Cour d'appel de Paris 11ème chambre, section A Arrêt du 6 juin 2007 - Mairie de Puteaux / Christophe G., 6 juin 2007. Consulté le 30 décembre 2007
- http://www.monputeaux.com/2008/04/justice-charles.html
- LES VILLES \ INITIATIVES PAR RÉGIONS \ ILE-DE-FRANCE sur www.villes-internet.net. Consulté le 1er octobre 2009
- Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 13 janvier 2010
- Populations légales 2008 sur Insee. Consulté le 4 janvier 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 7 septembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Évolution et structure de la population à Puteaux en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Carte des doyennés janvier 2010 sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
- Liste des paroisses des Hauts-de-Seine sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
- Page d'accueil sur le site de la paroisse de Puteaux. Consulté le 18 septembre 2011
- Page d'accueil sur le site de la synagogue Beth Aaron de Puteaux. Consulté le 18 septembre 2011
- Page d'accueil sur le site du guide musulman. Consulté le 18 septembre 2011
- CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 4 mai 2010
- http://www.senat.fr/bulletin/20080715/finc.html
- Conseil municipal du 8 avril 2008
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