- Sceaux (Hauts-de-Seine)
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Pour les articles homonymes, voir Sceaux.
Sceaux
Vue de Sceaux des hauteurs de Robinson
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Hauts-de-Seine Arrondissement Antony Canton Sceaux (Chef-lieu) Code commune 92071 Code postal 92330 Maire
Mandat en coursPhilippe Laurent (DVD)
2008-2014Intercommunalité communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre, Paris Métropole Site web sceaux.fr Démographie Population 19 625 hab. (2008) Densité 5 451 hab./km² Gentilé Scéens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 53 m — maxi. 103 m Superficie 3,6 km2
Sceaux est une commune française, du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud de Paris, et fait partie de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre créée en 2002.Sommaire
Géographie
Localisation
Sceaux est une ville des Hauts de Seine de la banlieue sud de Paris située dans le Hurepoix, à 9,8 kilomètres au sud-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris[1].
Sceaux est traversée par la Coulée verte du sud parisien qui reprend une partie de la via Turonensis, l'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Géologie et relief
Climat
Le climat de Sceaux est de type océanique dégradé. Les stations d'observation les plus utilisées pour la météorologie à Sceaux sont celles d'Orly et de Paris-Montsouris[2],[3], communes situées près d'Antony. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations est de l'ordre de 650 millimètres par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4,7 °C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20 °C. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune d'Antony avec celui de quelques grandes villes françaises[4] :
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Brest 1 749 h/an 1 109 mm/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an Antony 1797 h/an 615,4 mm/an 16 j/an 20 j/an 31 j/an Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :
Mois J F M A M J J A S O N D année Températures maximales (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9 Températures minimales (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9 Températures moyennes (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1 10,9 Précipitations (hauteur moyenne en mm) 51,9 44,8 50,8 46,6 57,8 50,5 50,1 46,5 52 53,2 58,1 53,1 615,4 Source: Relevés Orly [5] Voies de communication et transports
Voies routières
Sceaux est traversé par un axe majeur est-ouest : l'axe D60 commence à l'est à la place de la Libération situé à la limite est de la ville avec Bourg-la-Reine. De là, il longe le Lycée Lakanal sous le nom d'avenue du Président Franklin Roosevelt jusqu'au carrefour avec la rue Lakanal (la moitié de la rue, côté nord, appartient à la commune de Bourg-la-Reine jusqu'au portail du Lycée Lakanal sous le nom de rue Victor Hugo). La rue passe également au-dessus de la ligne du RER B à moins de 500 mètres de la gare de Bourg-la-Reine. Au carrefour, cet axe continue en direction du centre ville sous le nom de boulevard Colbert jusqu'au rond-point avec l'avenue de Verdun ; ensuite il continue sous le nom d'avenue Camberwell jusqu'au rond-point Fontenay-Houdan, puis jusqu'à la gare RER de Robinson sous le nom de rue Houdan. Il se prolonge dans la commune du Plessis-Robinson sous le nom d'avenue Robinson.
Un autre axe D74 également est-ouest, commençant au carrefour de l'avenue Georges Clemenceau jusqu'au carrefour avec la rue de Fontenay passant par le rond-point des Blagis longe la limite nord de la commune sous les noms (d'est en ouest) d'avenue de Bourg-La-Reine puis avenue Jean Perrin.
Il n'existe qu'un seul axe nord-sud traversant totalement Sceaux, le côté nord-est étant bloqué par le RER B et le côté sud par le Parc de Sceaux : la D67 partant depuis le carrefour avec la D74 au nord jusqu'au rond-point le long du Parc du Sceaux à la hauteur de la Grande Voie des vignes au sud. Elle coupe Sceaux par le rond-point Fontenay-Houdan puis par la place du Général de Gaulle. Du nord au sud, elle se nomme rue de Fontenay (rond point Fontenay-Houdan), rue Voltaire, avenue Cauchy, avenue Alphonse Cherrier.
Il existe également deux autres axes nord-sud, mais ne traversant pas totalement la commune : la D77 partant depuis le carrefour avec l'avenue Franklin Roosevelt partant vers le sud, coincée entre le côté est du Parc et le Lycée Lakanal (avenue Claude Perrault) et partant en direction d'Antony (avenue Le Nôtre) traversant une zone résidentielle très calme jusqu'à la gare RER de la Croix de Berny située à Antony, et l'avenue Georges Clemenceau partant du coin nord-est de la commune puis passant par la gare RER de Sceaux (avenue Raymond Poincarré au nord et avenue de Verdun au sud) jusqu'au rond-point avec la D60 au niveau de l'église de Sceaux située à proximité.
Pistes cyclables
Sceaux possède des pistes cyclables, surtout dans sa partie ouest, dont la réalisation a été vraisemblablement motivée par la Coulée verte (zone piétonne et cycliste). En revanche, la partie est n'en possède pas, probablement en raison du manque de place[réf. nécessaire]. Les zones 30 sont accessibles dans les deux sens aux cyclistes comme l'exige la réglementation[6].
Transports en commun
Sceaux est reliée au réseau RER par l'intermédiaire de 2 stations du RER B : Sceaux et Robinson, terminus de la ligne. La station Parc de Sceaux est toute proche de Sceaux, mais se trouve à l'intérieur de la commune d'Antony.
15 lignes de bus relient Sceaux à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
- 12 lignes du réseau RATP RATP 128 179 192 194 195 188 294 388 390 391 394 395
- 3 lignes du réseau de bus Paladin : Paladin 6 12 13
Urbanisme
Morphologie urbaine
L'alignement du cardo de Lutèce qu'est l'actuel boulevard Saint Michel (calé sur les thermes de Cluny) devenant la rue Saint Denis passe par le château de Sceaux. L'alignement qui lie l'ancien village de Sceaux au château (castrum) de Châtenay Malabry est parallèle aux cardos de Lutèce.
L’Insee découpe la commune en huit îlots regroupés pour l'information statistique : Robinson, Cheneaux Sablons, Vieux Sceaux – Curie, Parc de Sceaux, Desgranges – Fontenay, Centre, Blagis, Musiciens - Roosevelt[7].
Logement
Présentation générale
On trouve plusieurs types d'habitat à Sceaux : maisons en meulière, immeubles anciens, mais aussi maisons neuves, immeubles récents, etc.
Sceaux possède également quelques maisons d'architectes : la villa Alquier, la villa Snégaroff, la maison Trapenard, la villa Granet, ou encore la villa Baltard.
"Sceaux Habitat"
Sceaux Habitat est l'office public de l'habitat de Sceaux. Il travaille à créer une offre nouvelle de logement et s'engage également dans des opérations de construction de logements sociaux. Son objectif est de produire ou d'acquérir 20 logements par an, répartis en petites unités, dans différents quartiers de la ville. Sceaux Habitat est géré par un conseil d'administration constitué de 17 membres : représentants de la ville de Sceaux, personnes qualifiées parmi lesquelles un représentant de la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre, représentants élus des locataires, représentants des organismes sociaux professionnels (Caisse d'allocations familiales, Union départementale des associations familiales, 1% logement, syndicats), et un représentant d'une association d'insertion[8].
Incitation à la rénovation de l'habitat privé
Depuis janvier 2008, une opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH) est engagée à l'intiative de la ville sur le centre ancien de Sceaux. L'OPAH s'organise dans le cadre d'une convention entre la ville, l'Etat et l'agence nationale de l'habitat (ANAH) pour une durée de trois ans et vise à aider par un dispositif incitatif les propriétaires du quartier Sceaux centre ancien à réhabiliter leur immeuble ou leur logement[9].
Résidence des Bas-Coudrais
En 2010, avec l'acquisition par l'Office public départemental de l'habitat (OPDH 92) de la résidence des Bas-Coudrais, la ville de Sceaux a atteint le seuil de 20 % de logements sociaux imposé par la loi SRU[10].
Projets d'aménagements
Plan d'occupation des sols
La ville de Sceaux est soumise à un plan d'occupation des sols (POS), en vigueur depuis 1995 et modifié à sept reprises de 2002 à 2008 [11]. Le 26 juin 2010, le conseil municipal a décidé de prescrire l'élaboration d'un plan local d'urbanisme (PLU), qui sera soumis à approbation définitive du conseil municipal du 6 octobre 2010[12].
Rénovation de la piscine des Blagis (mars 2010 - fin 2011)
La communauté d'agglomération des hauts-de-Bièvre réhabilite actuellement l'une des deux piscines présentes sur le territoire de Sceaux, la piscine des Blagis. La piscine va bénéficier d'une rénovation complète avec une pensée nouvelle de circulation pour répondre à l'ensemble des exigences actuelles d'hygiène et de sécurité, avec un changement des pratiques d'accueil et la création d'un bassin d'apprentissage pour répondre au manque de surface de plan d'eau dans le sud des Hauts-de-Seine. Il servira aussi bien à la natation qu'aux activités nautiques[13].
Autres projets
D'autres projets d'aménagement ont été effectués ou sont en cours, comme l'amélioration des conditions de circulation pour les cyclistes, ou encore l'expérimentation de nouveaux sens de circulation dans le quartier de Robinson[14].
Toponymie
Histoire
Articles détaillés : Histoire des Hauts-de-Seine et Histoire de l'Île-de-France.De 1203 à 1790
L'existence de la paroisse de Sceaux est attestée pour la première fois par un acte de 1203, qui indique que la paroisse de Ceaux a été détachée de celle de Châtenay[15] dont elle dépendait auparavant, cette dernière relevant elle-même du chapitre de Notre-Dame de Paris[16]. La première église de Sceaux fut bâtie en 1214[17].
Plusieurs fiefs constituaient le territoire de Sceaux, et ce jusqu'au XVe siècle où ils ont été réunis entre les mains de la famille Baillet : Sceaux-le-Petit (le petit Ceaux), au voisinage de l'église ; Sceaux-le-Grand (le grand Ceaux), autour de l'hôtel des Baillet, dans le parc actuel ; l'Infirmerie de Saint-Germain des Prés (l'Enffermerie), à proximité de l'église mais dont la situation n'est pas connue avec précision[18]. Alix de Vaubouillon, veuve de Bérault Buisson, conseiller du roi vend sa seigneurie de Sceaux à Pierre Baillet, maître des requêtes ordinaire de l'Hôtel des rois Charles VI de France et Charles VII et à son épouse Marie de Vitry.
En 1470, son fils, Jean II Baillet, Conseiller au Parlement de Paris, maître des requêtes ordinaire de l'hôtel du roi sous Charles VII et Louis XI, Conseiller de Louis XI, rapporteur de la Chancellerie et époux de Nicole de Fresnes (alias Gillette ou Colette) de Fresnes reçut à dîner le roi Louis XI en son hôtel de Seaulx le Grand, au cours d'un voyage d'Amboise à Paris que celui-ci effectuait en compagnie de la reine et de sa suite[19].
C'est de cette époque que date l'église actuelle, construite en 1476 en remplacement de celle du XIIIe siècle à l'initiative de René Baillet [20]. Parmi les arrière-fiefs de Sceaux le Grand figure, avec ses dépendances, celui appartenant en 1540 à Charles de Joussier, écuyer seigneur de Carneaux auquel il était rattaché et qui le tenait de sa bisaïeulle Catherine de Neufville.
La seigneurie de Sceaux passa ensuite au fils de Jean II : Thibault Baillet, dit « Le Bon Président » et au fils de ce dernier René Baillet, (?-1579) époux de Isabeau Guillard et à leur unique fils André Baillet ; sans héritier de Catherine L(h)uillier son épouse, à sa mort la seigneurie passa par succession à ses sœurs Renée Baillet épouse de Jean de Thou, Isabeau Baillet épouse de Nicolas III Potier et Charlotte Baillet épouse de Louis Potier ; ce dernier racheta l'ensemble de domaine en 1597.
Louis Potier était marquis de Gesvres comte de Tresviers, baron de Montjay et du Fresnoy, seigneur de Bourg-la-Reine, du Plessis-Picquet (Plessis-Robinson) et de Sceaux où il fit construire vers 1597 une grande maison à l'emplacement de l'ancien hôtel des Baillet ; c'est cette maison qui fut achetée et transformée plus tard par Colbert[21]. Sur les terres que René Potier ajouta vers 1640 au domaine, se situait l'étang appelé la mer morte qui, avec le vallon où il se trouvait, servit à André Le Nôtre pour établir le bassin de l'octogone et le grand canal du domaine de Colbert[22].
Colbert fit l'acquisition du domaine le 11 avril 1670, fit rebâtir l'ancienne église en ruine datant de 1476, puis l'agrandit par l'achat d'autres terres voisines, réunissant ainsi un vaste territoire dépassant largement les limites du parc actuel[23]. Il fit agrandir l'hôtel existant et chargea Le Nôtre de dessiner un parc à la française. Jusqu'à la Révolution et à la confiscation du domaine comme bien national en 1793, l'histoire du village de Sceaux demeura indissociable de celle du domaine et de ses propriétaires successifs : après Colbert son fils aîné le marquis de Seignelay, puis le duc et la duchesse du Maine, et le duc de Penthièvre, pour les plus notables.
Article détaillé : Parc de Sceaux.La période révolutionnaire
L'élection du premier maire de Sceaux s'est tenue le 7 février 1790 dans l'église paroissiale. Les 125 « citoyens actifs » qui y prirent part élurent le maire, le procureur et les cinq membres de la municipalité. Richard Glot, entrepreneur et propriétaire de la manufacture de faïence et de porcelaine de Sceaux, fut élu maire au premier tour de scrutin[24].
En 1793, Sceaux, qui s'appelait alors Sceaux-Penthièvre, prit, à l'initiative de la Société populaire de Sceaux et par décret de la Convention nationale, le nom de Sceaux-l'Unité. Les noms des rues furent également modifiés, et l'église transformée en Temple de la Raison[25].
Le domaine de Sceaux, transformé quelque temps en école d'agriculture, fut acheté en 1798 par un négociant de Saint-Malo, Jean François Hippolyte Lecomte. Le mauvais état du château amena bientôt ce dernier à le détruire ; il assura cependant la conservation de divers bâtiments, dont le Pavillon de l'Aurore et l'Orangerie. Le parc fut transformé en terres agricoles, sort que l'annexe de la Ménagerie se vit épargner grâce à son rachat par une association d'habitants de Sceaux[26]. C'est dans ce jardin public que se tiendra pendant des décennies le célèbre Bal de Sceaux, où Honoré de Balzac situe certaines scènes de son roman Le Bal de Sceaux et qu'il décrit comme : « une fête hebdomadaire, qui, par son importance, menaçait alors de devenir une institution »[27].
D'abord recouvert d'une tente à la manière des pavillons chinois et éclairé par des lanternes à la quinque, le bal s'ouvrit le 20 mai 1799 (prairial, an VII). Mais en l'an X de la république, la Société du jardin et des eaux dut reconnaître que la tente était ruinée et l'on décida à l'unanimité de construire une immense rotonde de bois, un toit léger recouvert d'ardoises, porté par quatre piliers, avec un pilier central autour duquel l'orchestre devait prendre place. Ce qui fut fait. Le public accourut toujours plus nombreux car la rotonde pouvait abriter deux mille danseurs[28].
Sceaux devint chef-lieu d'arrondissement du département de la Seine en 1800[29].
Depuis le XIXe siècle
Le premier chemin de fer reliant la gare parisienne de Denfert-Rochereau au centre de Sceaux (à proximité de l'église) a été inauguré en 1846.
Article détaillé : Ligne de Sceaux.Le château actuel a été édifié de 1856 à 1858 par le 2e duc de Trévise, à l'emplacement du corps central du château de Colbert, détruit pendant la Révolution[30].
Le lycée Lakanal, dont l'emplacement a été choisi par Jules Ferry lui-même[31], a été ouvert en 1885.
Le XXe siècle voit simultanément l'arrivée d'une nouvelle population plus aisée dans la ville ancienne et au voisinage du parc, racheté en 1923 par le département de la Seine et partiellement loti sur son pourtour, et la création de lotissements plus populaires.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Élections municipales de 2001
Élections municipales de 2008
Résultats du 1er tour[32]
Inscrits 14274 100% Votants 8655 60,6% Exprimés 8525 59,7% Abstention 5749 40,3% Tête de liste Liste Votes (Nombre) Votes (%) Christian LANCRENON UMP 2631 30,9% Philippe LAURENT DVD 3474 40,8% Pascale QUIVY-RACHID PS 2420 28,4% Résultats du 2ème tour [33]
Inscrits 14274 100% Votants 8077 56,6% Exprimés 7534 52,8% Abstention 6740 43,4% Liste Votes (Nombre) Votes (%) Elus (33 sièges à pourvoir) Liste Christian LANCRENON (UMP) 2894 38,4% 6 Liste Philippe LAURENT (DVD) 4640 61,6% 27 A noter : La liste PS n'a pas pris part au deuxième tour de l'election, cette liste ayant "oublié" de s'inscrire à la sous-préfecture[34].
Administration municipale
Le conseil municipal est composé du maire, de neuf adjoints au maire, et de 23 conseillers municipaux, soit un total de 33 membres. Les sièges sont répartis comme suit[35],[36]:
Liste Nombre de sièges Liste majoritaire - Vivre à Sceaux 27 Liste minoritaire - Sceaux avenir/La voix des scéens 6 Liste des maires
Depuis 1945, quatre maires se sont succédé à Sceaux :
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1945 mars 1959 Edouard Depreux SFIO mars 1959 mars 1983 Erwin Guldner Centre-droit mars 1983 mars 2001 Pierre Ringenbach UDF Député suppléant mars 2001 mars 2008 Philippe Laurent UDF Conseiller général mars 2008 en cours Philippe Laurent Centre-droit Ancien conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelages
Au 1er janvier 2010, Sceaux est jumelée avec :
- Brühl (Allemagne) depuis 1964[37]
- Royal Leamington Spa (Grande-Bretagne) depuis 1969[37]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Sceaux comptait 19 625[38] habitants (soit une quasi-stagnation par rapport à 1999). La commune occupait le 456e rang au niveau national, alors qu'elle était au 443e en 1999, et le 31e au niveau départemental sur 36 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Sceaux depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1968 avec 19 913 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,9 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 20,9 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 21,4 %) ;
- 53,9 % de femmes (0 à 14 ans = 16,6 %, 15 à 29 ans = 19,1 %, 30 à 44 ans = 18,1 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 27,9 %).
Enseignement
Sceaux est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires
La ville administre quatre écoles maternelles et quatre écoles élémentaires communales.
Le département gère deux collèges et la région Île-de-France trois lycées :
- le Lycée et collège Lakanal[44]
- la cité scolaire Marie Curie[45]
- le lycée professionnel Florian, en cours de réhabilitation[46].
Vie universitaire
Sceaux abrite deux pôles d'enseignement de l'Université de Paris XI (Orsay) :
ainsi que l'EPF, école d'ingénieurs[49].
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année, un festival de musique classique est organisé à Sceaux, le Festival de l'Orangerie de Sceaux. Le festival a fêté sa 40ème édition en 2009.
En outre, chaque mois de juin voit l'apparition dans les rues de la ville du marché de Provence ainsi que des fêtes méridionales et félibréennes. En décembre, c'est la traditionnelle foire aux santons qui anime le centre-ville.
Santé
Sports
Médias
Depuis octobre 2010, un Châtenaisien et une Fontenaisienne diffusent sur Internet le Journal de Robinson, journal local d'actualité du Plessis-Robinson, de Châtenay-Malabry, de Sceaux et de Fontenay-aux-Roses[50].
Cultes
Article détaillé : Paroisse des Hauts-de-Seine.Les Scéens disposent d'un lieu de culte catholique : l'église Saint-Jean-Baptiste. Cette église est la seule église de Sceaux qui, par conséquent, ne possède qu'une seule paroisse, recouvrant la partie ancienne de la ville[51]. Depuis le 1er janvier 2010, cette paroisse est rattachée au doyenné « La pointe sud »[52] du diocèse de Nanterre[53]. Le quartier plus récent des Blagis, à la limite de Fontenay-aux-Roses et de Bagneux, est rattaché pour partie à l'une des deux paroisses environnantes : paroisse Sainte-Bathilde à Châtenay-Malabry ou paroisse Saint-Stanislas des Blagis à Fontenay-aux-Roses.
Sceaux ne dispose pas de lieu de culte israélite, ni musulman, ni protestant.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 32 793 €, ce qui plaçait Sceaux au 40e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[54].
Emploi
Entreprises et commerces
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Le château-musée
Sceaux est célèbre pour son immense parc (parc départemental de Sceaux, dessiné par André Le Nôtre, comptant 181 ha dont 120 sur la commune de Sceaux), vestige du domaine personnel de Colbert dont l'imposant château fut détruit sous le Consulat.
Ce château fut la résidence de la duchesse du Maine, bru de Louis XIV.
Le château de Sceaux actuel, beaucoup plus petit, édifié par le deuxième duc de Trévise, fils du maréchal Mortier, sous le Second Empire, est de style néo - Louis XIII.
Le Musée
Le château actuel abrite le musée de la région Île-de-France. Ce musée possède l'une des plus importantes collections d'œuvres de peintres français figuratifs de l'Ecole de Paris et notamment de Maurice Boitel (quatre œuvres) et de Charles Forget.
Le musée est complété par un centre de documentation spécialisé sur l'histoire, l'architecture et le patrimoine de la région.
L'église
Située au no 1 de la rue du Docteur Berger, c'est l'évêque de Paris, Eudes de Sully, qui en assure la fondation sous le vocable de saint Mammès, en 1203. Brulée en 1530, elle a été reconstruite très rapidement après, au XVIe siècle[55]. Agrandie en 1738 sous le nouveau vocable de saint Jean Baptiste, elle a été considérablement remaniée en 1897. Le clocher est du XIIIe siècle[55], avec une flèche due à Lassus (XIXe siècle) payée par le Duc de Trévise. À l'intérieur se trouve le buffet d'orgues Louis XIV[55]. Le chœur est du XVIe siècle, la deuxième clef de voûte porte la couleuvre héraldique de Colbert, la nef et les bas-côtés sont du XVIIIe siècle. Le maître-autel en marbre blanc a été donné par le duc de Penthièvre en 1788[55]. Derrière, se trouve un groupe de marbre réalisé par Jean-Baptiste Tuby, La Baptême du Christ, (1680), qui provient de la chapelle du château [55]. Près de la chaire, il y a la dalle funéraire du duc et de la duchesse du Maine. La façade conserve une Gloire entourée de rayons du XVIIIe siècle. Cette église est sans transept, à chevet plat. Sur le flanc nord de l'église, à l'emplacement de l'ancien cimetière, subsiste la tombe du fabuliste Florian, qui était attaché au duc de Penthièvre et qui mourut à Sceaux en 1794[55].
Le buffet d'orgues Louis XIV était précédemment à l'église Sainte-Catherine du Val des Écoliers à Paris et démolie à la fin du XVIIIe siècle. René Bürg, organiste Lauréat de la Schola Cantorum en fut le titulaire, ainsi que de St-Gilles de Bourg-la-Reine, dans les années 1950.
Le jardin des Félibres
Le jardin des Félibres s'élève non loin de la demeure du fabuliste occitan Florian. Le jardin possède la statue de Frédéric Mistral et de neuf autres félibres. Le jardin a été réaménagé en 2004[56]. Florian est enterré dans le jardin et sa tombe a été érigée en sanctuaire des Félibres, association culturelle et littéraire occitane fondée par Frédéric Mistral au milieu du XIXe siècle. Chaque année, à la fin du printemps s'y déroule une manifestation commémorative : les Fêtes Félibréennes de Sceaux. Tous les sept ans, Sceaux accueille des Jeux floraux. L'influence méridionale, dérivée de la présence de Florian à Sceaux, est toujours sensible à travers ces manifestations auxquelles s'ajoutent le Marché Provençal et la Foire aux Santons de Sceaux (début décembre)[57].
Patrimoine culturel
Sceaux accueille depuis 1994 une importante Scène nationale avec Les Gémeaux, une salle de 600 places dédiée aux créations théâtrales, chorégraphiques, et musicales.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), principal ministre de Louis XIV et seigneur de Sceaux.
- Louis Auguste de Bourbon (1670-1736), fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, mort à Sceaux. Son épouse, la duchesse du Maine, organisait des fêtes somptueuses au château de Sceaux.
- Vincent Taillandier (1736-1790 ), baptisé à Sceaux, peintre de fleurs sur porcelaine à la manufacture de Vincennes, puis à la manufacture nationale de Sèvres].
- Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) - Fabuliste français, mort à Sceaux.
- Jean-Baptiste Marino (1767-1794), personnalité de la révolution française, né à Sceaux.
- Siméon Denis Poisson (1781-1840), mathématicien, géomètre et physicien, mort à Sceaux.
- Augustin Cauchy (1789-1857), mathématicien, mort à Sceaux.
- Jules Étienne Edme Renaudin (1843-1907) dit Valentin le désossé, danseur et contorsionniste, mort à Sceaux.
- Émile Baudot (1845-1903), ingénieur en télégraphie, mort à Sceaux.
- Pierre Curie (1859-1906) et Marie Curie (1867-1934) se marièrent à Sceaux en 1895, et y vécurent.
- Édouard Depreux (1898-1981), fondateur du Parti socialiste autonome, maire de Sceaux à la Libération.
- Frédéric (1900-1958) et Irène Joliot-Curie (1897-1956) ont vécu à Sceaux où ils sont enterrés.
- Louis Arretche (1905-1991), architecte de la reconstruction de Saint-Malo et de sa maison de Sceaux.
- Alfred Loewenguth (1911-1983), violoniste, créateur en 1969 du festival de musique de l'Orangerie, habitait Sceaux.
- Michel Voisin (1920-1945), héros de la résistance intérieure française, mort pour la France à Sceaux.
- Georges Poisson (1923), historien de l'Art français, conservateur du Musée de l'Ile-de-France au château de Sceaux.
- Joseph Archepel (1925), peintre verrier, habite Sceaux.
- Alain Delon (1935), acteur, né à Sceaux.
- Jean-Pierre Bardet (1937), historien, né à Sceaux.
- Marie-George Buffet (1949), femme politique, née à Sceaux.
- Jean Glavany (1949), homme politique, né à Sceaux.
Littérature
- Le Bal de Sceaux, première œuvre de la Comédie humaine d'Honoré de Balzac, a pour trame de fond le bal champêtre de Sceaux.
Héraldique
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : Parti : au premier d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au bâton péri de gueules posé en barre, au second d'or à la couleuvre ondoyante d'azur posée en pal. Ces armes sont l'association de celles de Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine et de Jean-Baptiste Colbert, les deux principales personnalités liées au château de Sceaux, emblème de la ville.
Pour approfondir
Bibliographie
- François-Alexandre de La Chenaye-Aubert Des Bois, Dictionnaire de la noblesse , Tome I, seconde édition Paris 1770.
- Abbé Genty: " Histoire de La Norville , Société Générale de Librairie Catholique 1885, chapitre XI.
- Louis Barron, Autour de Paris, dessins de G. Fraipont, éditions P. Boizard, 1855, réédition du Bastion, 1993
- Victor Advielle, Histoire de la ville de Sceaux depuis son origine jusqu'à nos jours, Sceaux, Charaire et fils, 1883
- Georges Poisson, Sceaux, histoire et visite, le château, le parc, la ville, les environs, guide officiel, Paris, Éditions l'Indispensable, 1958
- Georges Poisson, Évocation du Grand Paris. La banlieue Sud, Paris, Éditions de Minuit, 1956
- Georges Poisson, conservateur-adjoint du Musée de l'Ile de France à Sceaux, Histoire et histoires de Sceaux, Sceaux, Les Amis du musée de l'Île-de-France, 1959 ; 1981
- Émile Roux-Parassac, Souvenirs et leçons du passé: le domaine et le château de Sceaux. Paris, s. n, 1932. 24 p. in-8°.
- Marie Aycard, Adolphe Joanne, Victor Malte-Brun, Sceaux et son histoire, Éditions du Bastion, tirage numéroté, 1988
- Étienne Pattou, Généalogie de la Famille Baillet
Iconographie
Galerie : Voir la galerie sur CommonsArticles connexes
Liens externes
- Site officiel de la ville de Sceaux
- [1] Étienne Pattou, Histoire de la famille Baillet
- [2] Abbé Genty, Histoire de La Norville
Notes et références
- Calcul de l'orthodromie entre Sceaux et Paris. Consulté le 5 février 2009
- Fiche sur Sceaux sur Météo France. Consulté le 5 février 2009
- Rapport du Ministère de l'équipement sur Gouvernement français, 23 août 2005. Consulté le 22 novembre 2008
- Données sur le climat d'Orly, les données pour Antony n'existant pas sur ce site, celles d'Orly sont présentées par défaut, sauf pour l'ensoleillement qui est la donnée de Paris-Montsouris. sur journaldunet.com. Consulté le 9 décembre 2008
- Relevés Orly 1961-1990. Consulté le 22 novembre 2008
- Décret n° 2008-754 du 30 juillet 2008 portant diverses dispositions de sécurité routière sur le site Légifrance. Consulté le 5 février 2011
- Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Sceaux sur le site de l'Insee. Consulté le 28 février 2011
- Présentation de Sceaux Habitat. Consulté le 16 septembre 2010
- Un OPAH sur le centre ancien. Consulté le 16 septembre 2010
- Sceaux Magazine de septembre 2010. Consulté le 16 septembre 2010
- Rapport de présentation du POS. Consulté le 16 septembre 2010
- Habitat et Urbanisme à Sceaux. Consulté le 16 septembre 2010
- http://www.sceaux.fr/fr/sports/les-equipements/piscine-municipale/index.html consulté le 16 septembre 2010
- http://www.sceaux.fr/fr/espace-public-amenagement/index.html consulté le 16 septembre 2010
- Châtenay-Malabry aujourd'hui
- Histoire de la ville de Sceaux, p. 36
- Histoire de la ville de Sceaux, p. 509
- Histoire de la ville de Sceaux, pp. 147-150
- Histoire de la ville de Sceaux, pp. 159
- Histoire de la ville de Sceaux, p. 510
- Histoire de la ville de Sceaux, pp. 171-172
- Histoire de la ville de Sceaux, p. 174
- Histoire de la ville de Sceaux, pp. 182-183
- Histoire de la ville de Sceaux, pp. 404-405
- Histoire de la ville de Sceaux, pp. 437-438
- Histoire de la ville de Sceaux, pp. 445-446
- Honoré de Balzac, Le Bal de Sceaux, édition Flammarion GF, 1985, p.120
- La Maison du chat-qui-pelote, Le Bal de Sceaux, La Vendetta, La Bourse, Flammarion G.F, 1985, ISBN non précisée, p.275 Catalogue de l'exposition Histoire du Bal de Sceaux, 1799-1896, du 11 au 28 juin 1981, publié en 1981 par l'association les Amis de Sceaux, cité par Anne-Marie Baron dans un volume où sont réunis
- Histoire de la ville de Sceaux, p. 457
- Histoire de la ville de Sceaux, p. 540
- Histoire de la ville de Sceaux, p. 477
- Résultats du premier tour - Sceaux 92330. Consulté le 17 septembre 2010
- Résultats du deuxième tour - Sceaux 92330. Consulté le 17 septembre 2010
- La bourde qui prive la gauche de second tour. Consulté le 17 septembre 2010
- Le groupe majoritaire. Consulté le 17 septembre 2010
- Le groupe minoritaire. Consulté le 17 septembre 2010
- Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 17 septembre 2010
- Populations légales 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 4 janvier 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 7 septembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Évolution et structure de la population à Sceaux en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Lycée et collège Lakanal sur académie de Versailles. Consulté le 2 février 2009
- La cité scolaire Marie Curie sur académie de Versailles. Consulté le 2 février 2009
- Réhabilitation du lycée Florian de Sceaux sur Beton Ingénierie. Consulté le 2 février 2009
- Faculté Jean Monnet sur le site de l'université Paris-Sud 11. Consulté le 2 février 2009
- IUT de Sceaux sur le site de l'université Paris-Sud 11. Consulté le 2 février 2009
- le site de l'EPF, école d'ingénieurs généraliste. Consulté le 2 février 2009
- Rédaction sur le site du journal de Robinson. Consulté le 4 juin 2011
- page d'accueil sur le site de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux. Consulté le 5 avril 2010
- Pointe sud sur le site de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, 2 février 2010. Consulté le 5 avril 2010
- ABC des paroisses sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 5 avril 2010
- CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 4 mai 2010
- Île de France, éditions Hachette, Paris, 1988, p.461(ISBN 2-01-012331-X) Guide bleu
- le jardin sur le site municipal
- Site La Coupo Santo de Paris
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