Noctilien

Noctilien
Noctilien
Image illustrative de l'article Noctilien

Image illustrative de l'article Noctilien

Situation Île-de-France
Paris, petite et grande couronne
Type Autobus
Entrée en service 21 septembre 2005
Lignes 47
Arrêts 1 239[1]
Fréquentation 8,47 millions de voyageurs (2009)[1]
Exploitant RATP
SNCF (Transilien)
Lignes du réseau N01-N99, N100-N199
Réseaux connexes Autobus d'Île-de-France
(Réseau RATP (Centres bus) • Réseau NoctilienRéseau Optile)
BHNS d'Île-de-France
(RATP (Tvm, 393 TCSP) • T Zen (1, 2, 3, 4, 5) • Autres projets : TCSP Barreau de Gonesse, TCSP Massy - Saint-Quentin, Autres)

Noctilien est la dénomination du service de bus de nuit d’Île-de-France géré par le STIF (Syndicat des transports d'Île-de-France) et exploité par la RATP et la SNCF.

Sommaire

Histoire

Naissance du Noctilien

Le réseau de bus Noctilien est mis en service dans la nuit du 20 au 21 septembre 2005 suite à la fusion des offres nocturnes de la RATP (Noctambus) et de la SNCF (Bus de Nuit), permettant la création d'un nombre de lignes accru, sur des parcours répondant mieux aux attentes de transport urbain la nuit, afin d’assurer la continuité du service public entre h 30 et h 30 du matin, lorsque le réseau ferré et le réseau des bus ne fonctionnent plus[2].

À la place d'un réseau historiquement en étoile centré sur la place du Châtelet, où convergeaient auparavant toutes les lignes, Noctilien propose désormais un réseau reposant sur les cinq pôles : quatre grandes gares parisiennes (Gare de l'Est, Gare de Lyon, Gare Montparnasse et Gare Saint-Lazare) et la Place du Châtelet, située près de la gare de Châtelet - Les Halles. Ce nouveau réseau est composé d'une ligne circulaire à double sens qui relie les quatre gares parisiennes, des lignes diamétrales de banlieue à banlieue via Châtelet ainsi que des lignes au départ de chacun des cinq pôles vers la grande banlieue[2].

Ce nouveau réseau est composé de vingt-sept lignes, exploitées par la RATP, proposant un service par autobus avec des arrêts rapprochés, et de huit lignes, exploitées par la SNCF en sous-traitance avec Effia Transport et certains transporteurs du réseau Optile, assurant un service express par autocar[2] :

Lignes circulaires intra-muros reliant entre elles les principales gares de Paris :
  • N01 : Dans le sens des aiguilles d'une montre
  • N02 : Dans le sens inverse
Lignes « diamétrales » avec deux terminus en proche banlieue et traversant Paris (via Châtelet) :
  • N11 : Pont de Neuilly ↔ Château de Vincennes
  • N12 : Romainville Carnot ↔ Pont de Sèvres
  • N13 : Bobigny Pablo Picasso ↔ Mairie d'Issy
  • N14 : Bourg La Reine RER ↔ Mairie de Saint-Ouen
  • N15 : Villejuif Louis Aragon ↔ G.Péri Asnières Gennevilliers
  • N16 : Pont de Levallois ↔ Mairie de Montreuil
Lignes partant de Châtelet :
  • N21 : Châtelet ↔ Chilly-Mazarin RER
  • N22 : Châtelet ↔ MIN de Rungis
  • N23 : Châtelet ↔ Chelles—Gournay RER
  • N24 : Châtelet ↔ Bezons Grand Cerf
Lignes partant des grandes gares parisiennes :
  • N31 : Gare de Lyon ↔ Juvisy RER
  • N32 : Gare de Lyon ↔ Boissy-Saint-Léger RER
  • N33 : Gare de Lyon ↔ Villiers-sur-Marne RER
  • N34 : Gare de Lyon ↔ Torcy RER
  • N35 : Gare de Lyon ↔ Nogent—Le Perreux RER
  • N41 : Gare de l'Est ↔ Sevran—Livry RER
  • N42 : Gare de l'Est ↔ Aulnay-sous-Bois Garonor
  • N43 : Gare de l'Est ↔ Gare de Sarcelles—Saint-Brice
  • N44 : Gare de l'Est ↔ Pierrefitte Stains RER
  • N51 : Gare Saint-Lazare ↔ Gare d'Enghien-Les-Bains
  • N52 : Gare Saint-Lazare ↔ Argenteuil RER
  • N53 : Gare Saint-Lazare ↔ Nanterre—Université RER
  • N61 : Gare Montparnasse ↔ Vélizy-Villacoublay Hôtel de Ville
  • N62 : Gare Montparnasse ↔ Robinson RER
  • N63 : Gare Montparnasse ↔ Massy—Palaiseau RER
  • N153 : Gare Saint-Lazare ↔ Saint-Germain RER
Lignes express exploitées par les autocars Transilien SNCF (par conséquent s'étendant loin en Île-de-France) :
  • N130 : Gare de Lyon ↔ Marne-la-Vallée Chessy RER
  • N131 : Gare de Lyon ↔ Brétigny RER
  • N132 : Gare de Lyon ↔ Melun RER
  • N140 : Gare de l'Est ↔ Roissy CDG
  • N141 : Gare de l'Est ↔ Gare de Meaux
  • N145 : Gare de l'Est ↔ Gare de La Verrière
  • N150 : Gare Saint-Lazare ↔ Cergy-Le-Haut RER
  • N151 : Gare Saint-Lazare ↔ Gare de Mantes-la-Jolie
  • N154 : Gare Saint-Lazare ↔ Gare de Montigny - Beauchamp

Noctilien permet aux voyageurs occasionnels d'utiliser des tickets t+, à condition d’en valider autant que le trajet le nécessite, alors que Noctambus nécessitait un billet spécial. Noctilien est toujours accessible, comme Noctambus, avec tous les abonnements habituels (Mobilis, Carte Orange, Intégrale, Imagine R, Ticket Jeunes,...)[2].

La première phase de renforcement

Le nouveau réseau rencontra le succès : en effet, selon le STIF et la RATP, la fréquentation a augmenté de 43 %, pour atteindre environ 560 000 voyageurs au mois de mai (65 % de plus qu’en mai 2005, avec Noctambus). Pendant les six premiers mois, les trente-cinq lignes du nouveau réseau Noctilien ont assuré quelque 2,6 millions de voyages[2].

Encouragé par ce succès, le STIF décida, lors de son Conseil d’administration du 5 avril 2006, de renforcer le déploiement du réseau à travers le prolongement d'une ligne (N130) et la création de sept nouvelles lignes dont trois exploitées par la SNCF et quatre par la RATP. Déjà à l’étude en septembre 2005, le prolongement d’une heure du service du métro et de ses correspondances bus les samedis et veilles de fêtes accéléra la décision de mettre en service cette deuxième phase. Cette première phase de renforcement fut mis en place dans la nuit du 9 au 10 décembre 2006[2].

Ainsi, la ligne N130, qui reliait Paris-Gare de Lyon à la gare de Torcy, fut prolongée jusqu’à la gare de Marne-la-Vallée - Chessy, desservant désormais au passage la ville de Collégien ainsi que les gares de Bussy-Saint-Georges et du Val d’Europe[2].

De plus, la RATP exploite alors de nouvelles lignes dont les lignes offrant des services express par autocar, N122 et N153, sous-traitées, pour des raisons de maintenance :

Enfin, trois nouvelles lignes SNCF offrant un service express par autocar, sont mises en service grâce à leur sous-traitance par les transporteurs routiers d’Optile, sous la maîtrise d’ouvrage d’Effia Transport (groupe SNCF Participations), qui conçoit les grilles horaires et contrôle la qualité de la prestation :

Grâce à ces nouvelles lignes, ce sont désormais treize lignes supplémentaires qui circulent alors entre Paris et la grande banlieue[2]. Cette phase sera complétée depuis le 9 décembre 2007 par la desserte de la gare d'Ermont-Eaubonne.

La seconde phase

Afin de consolider le réseau existant, le STIF mit en place dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 juin 2009, la troisième phase de déploiement du réseau Noctilien depuis son lancement. Elle se traduisit, entre autres, par des renforcements de charge, par la suppression de doublons pour desservir de nouveaux quartiers à nombre de lignes constant et par la simplification de certaines lignes SNCF en créant une ligne par branche[3]:

Les lignes N01 à N99

La ligne N12 est prolongée de Marcel Sembat à Pont de Sèvres, desservant au passage la station Billancourt, en commun avec la ligne N61, permettant le renforcement de cette section.

La ligne N14 est modifiée entre les gares de Port Royal et Denfert-Rochereau (évitant l'avenue Denfert-Rochereau et abandonnant ainsi les arrêts Hôpital St-Vincent-de-Paul et Denfert-Rochereau - Arago, toujours desservies par les lignes N21 et N122) et déviée sur une partie des boulevards du Montparnasse et Raspail, pour un allongement négligeable du temps de parcours. Elle reprend alors exactement l'itinéraire de l’ancien Noctambus J entre Châtelet et Porte d’Orléans.

La ligne N21 est rallongée sur la commune de Massy, en abandonnant les avenues de Saint-Marc et du Maréchal Koenig, empruntées sans être desservies. Ainsi, entre les arrêts Avenue de Saint-Marc et La Bonde, reliés auparavant sans arrêt intermédiaire, la ligne est déviée par l’itinéraire des lignes (BUS) RATP 119 et 319 puis par celui de la ligne 399, desservant sept nouveaux arrêts, rallongeant le parcours d'une dizaine de minutes.

La ligne N23, pour faire face à l'affluence le week-end, bénéficie d’un service conducteur supplémentaire les nuits du vendredi au samedi et du samedi au dimanche, permettant la création d'un aller-retour supplémentaire, limitant à 45-60 minutes le temps d'attente entre deux passages, au lieu de 65 minutes auparavant. Les fréquences de la semaine sont maintenues (65 minutes).

La ligne N24, aussi sujette à des problèmes de surcharge chronique le week-end, notamment entre les Champs-Élysées et Châtelet malgré le prolongement de la ligne durant une heure supplémentaire, bénéficie d’un service conducteur supplémentaire les nuits du vendredi au samedi, et du samedi au dimanche, permettant l'ajout d'un aller-retour. Ils permettent d’abaisser l’intervalle entre deux passages à une demi-heure, au lieu d’une heure, entre h et h. De plus, des services partiels furent également rajoutés autour des Champs-Élysées. Toutefois, en semaine, les horaires sont inchangés, avec un départ toutes les heures.

La ligne N31 voit ses fréquences diminuer le week-end, car elle perd un service conducteur le week-end, synonyme d'une augmentation du temps d'attente (un départ désormais assuré toutes les heures chaque nuit contre un départ toutes les 40 minutes jusqu'à alors le week-end).

La ligne N33 dessert désormais douze arrêts supplémentaires permettant la desserte des nouveaux quartiers autour de la mairie du 12e, de la Porte Dorée et de la mairie de Saint-Mandé.

La ligne N35, comme la ligne N32, perd un service conducteur le week-end avec les mêmes conséquences. De plus, entre la gare de Bercy et le Pont de Charenton, l’itinéraire est modifié, ne desservant plus la rue Baron-le-Roy ainsi que les quais de Seine à Charenton, mais la porte de Charenton ainsi que le centre-ville de Charenton.

La ligne N45 est déviée sur la commune de Clichy-sous-Bois, abandonnant l’allée Maurice-Audin et ses arrêts Vallée des Anges, Les Genettes et Frédéric Ladrette, au profit du boulevard Gagarine ainsi que de l'allée de Gagny, pour desservir en remplacement de la ligne 146, les arrêts Collège Louise Michel, Avenue Ladrette et Gagarine. Elle voit par la même occasion son temps de parcours réduit malgré la déviation qui allonge légèrement le trajet, permettant ainsi l'augmentation de l’offre de transport à moyens constants (tout au long de la nuit, un intervalle, de 33 à 55 minutes (en moyenne 40 à 45 minutes), est désormais assuré entre deux bus, contre 50 minutes auparavant).

La ligne N53, est aussi modifiée, cette fois-ci, sur la commune de Nanterre puisqu'elle effectue désormais un crochet par la gare de Nanterre - Préfecture, au lieu de suivre l’itinéraire du 304, direct entre les arrêts Préfecture des Hauts-de-Seine et Soufflot.

La ligne N63 dessert désormais sur l’avenue Pierre-Brossolette, en limite des communes de Montrouge et Malakoff, tous les arrêts du parcours, Pierre Brossolette — Gabriel Péri et Étienne Dolet n'étant plus ignorés. Il en est de même, au-delà de Châtillon – Montrouge, sur l’avenue de la République à Châtillon où les arrêts Perrotin (direction Massy) ou République — Liberté (direction Paris) sont désormais desservis.

Les lignes N100 à N199

L'accent est mis sur l'amélioration de la lisibilité de l'offre.

Les lignes N120 (Aéroport CDG — Corbeil) et N121 (Aéroport CDG — La Verrière), directement héritées de l’ancien réseau Bus de Nuit SNCF, ont été scindées en trois (N143 N144 N145) pour raccourcir les trajets, du fait de la longueur très importante des lignes. Le nouveau terminus parisien n’a pas été fixé à Châtelet, où passent encore beaucoup de lignes malgré la réorganisation du réseau, mais à gare de l’Est, l’un des quatre pôles de correspondance décentralisés apparus en 2005. Ainsi la ligne N143 récupère les dessertes du tronc commun aux deux lignes N120 et N121 entre Gare de l’Est et Aéroport Charles-de-Gaulle Roissypôle RER ; la ligne N144 récupère la desserte du reste de la ligne N120 entre Gare de l’Est et Corbeil-Essonnes RER ; la ligne N145 récupère la desserte du reste de la ligne N121 entre Gare de l’Est et la gare de La Verrière. De plus, des arrêts sont supprimés dans Paris dont les arrêts Gare d’Austerlitz et Porte d’Italie bien que les temps de parcours soient revus à la hausse.

La ligne N131, ligne très complexe comme la ligne RER C qu'elle remplace, a été restructurée, se traduisant par la scission de cette ligne en deux lignes distinctes : N131 (Gare de Lyon — Brétigny RER) et N133 (Gare de Lyon — Juvisy RER). De plus, la ligne ne va plus au-delà de Brétigny, probablement pour des raisons de fréquentation (les tronçons Brétigny - Étampes et Brétigny - Dourdan sont abandonnés), sans aucun moyen de remplacement. La branche entre Juvisy et le Marché international de Rungis est elle aussi supprimée, mais les voyageurs peuvent toujours se reporter sur la ligne N31. En quelques années, on sera donc passé des trains circulant presque toute la nuit pour Étampes au Noctilien peu attractif, puis à l’absence totale d’offre. Sur le parcours, sont ajoutés les arrêts Orly - Sud, Orly - Ouest, Athis-Mons - Aristide Briand, Pyramide de Juvisy et Mairie de Juvisy occasionnant une légère perte de temps, compensée par la suppression du stationnement (de 1 à 24 minutes selon les courses) en gare de Juvisy. De plus, les départs sont désormais strictement cadencés, là encore, toutes les heures de h 35 à h 35 au départ de Paris, et de h à h au départ de Brétigny, permettant la création d'une course supplémentaire, avec un cadencement des horaires mais également la fin des renforts directs entre Juvisy et Brétigny (courses Juvisy — Étampes/Dourdan/Arpajon, en correspondance à Juvisy avec les autres Noctilien).

La ligne N132, aussi très complexe, regroupait une mission Paris — Melun omnibus jusqu’à Villeneuve-Saint-Georges, puis directe jusqu’à Lieusaint - Moissy, et enfin omnibus jusqu’à Melun, une mission Paris — Combs-la-Ville directe jusqu’à Villeneuve-Saint-Georges, puis omnibus jusqu’à Combs-la-Ville, une mission hybride Paris — Melun, identique à la mission Combs mais prolongée à Melun (direct), uniquement en direction de Melun et une navette Villeneuve-Saint-Georges — Corbeil-Essonnes. Elle est désormais scindée en trois lignes distinctes : N132, entre Paris et Melun ; N134 entre Paris et Combs ; N135, entre Villeneuve et Corbeil. L’ancienne mission omnibus Paris — Melun reste assurée par la ligne N132, débarrassée de ses autres branches. La mission semi-directe Paris — Melun n’existe plus, remplacées par des missions Paris — Combs transférées à la ligne N134.

La ligne N133, nouvellement créée à partir du N131, reprend la desserte omnibus de Paris à Juvisy, permettant à la ligne N131 de se concentrer sur la desserte de Brétigny, avec un trajet rapide entre Paris et Juvisy (39 à 42 minutes, contre h 5 par la ligne N131) puis une desserte de toutes les gares jusqu’à Brétigny.

La ligne N134, issue de la ligne N132, récupère toutes les relations Paris — Combs (anciennes courses Paris — Combs et tronçon Paris — Combs des anciennes missions Paris — Melun via Combs). Elle dessert désormais les gares de Maisons-Alfort - Alfortville, Le Vert de Maisons, Villeneuve - Prairie et Villeneuve - Triage, en commun avec la ligne N132.

La ligne N135 conserve les mêmes temps de parcours que la navette de Villeneuve-Saint-Georges à Corbeil-Essonnes de la ligne N132 qu'elle remplace. De plus, l'indice de ligne est incohérent car intégré à la tranche (1)30 alors qu’elle désigne une ligne terminus Gare de Lyon alors qu'elle aurait dû intégré la tranche (1)70 car la ligne N71 ne dessert pas Paris.

La ligne N143 est issue de la scission de la ligne N120, directement héritée de l’ancien réseau Bus de Nuit SNCF, devenue ingérable du fait de sa longueur.

La ligne N150, dernière ligne complexe, était composé de deux missions différentes : une mission omnibus Paris — Montigny, et une mission Paris, direct Montigny, omnibus Cergy. Ces deux missions sont officiellement séparées, la première devenant la nouvelle ligne N154.

La ligne N154 est créée à partir de la mission omnibus Paris — Montigny issue de la ligne N150.

Puis, depuis le 13 décembre 2009, la ligne N141 a perdu un aller-retour suite au remplacement par des trains de cette rotation et est passé au cadencement strict.

Noctilien

Un totem Noctilien

Présentation

En 2010, Noctilien est un réseau qui fonctionne entre h 30 et h 30 du matin et qui est exploité par la RATP et la SNCF. Comme Transilien et Mobilien, Noctilien rappelle que l'adjectif nommant tout ce qui à trait à l'Île-de-France est francilien, d'où le gentilé des habitants de la région. Il est composé de quarante-sept lignes de nuit, circulant dans Paris intra-muros et dans presque toute l'Île-de-France (grande et petite banlieue), énumérées dans les articles :

Les lignes

Ce réseau se compose de deux lignes dites circulaires (N01 et N02) faisant une ceinture entre toutes les grandes gares parisiennes, de trente-sept lignes dites radiales (N2X, N3X, N4X, N5X, N6X, N12X, N13X – sauf N135 –, N14X, N15X) partant d'une gare parisienne (et de la place du Châtelet, près de la gare de Châtelet - Les Halles) pour la banlieue, de six lignes dites traversantes (N11 à N16) reliant une banlieue à une autre en passant par Paris et de deux lignes de rocade en banlieue (N71 et N135) ne desservant pas Paris.

Ces lignes sont numérotées ainsi : chaque numéro de ligne est précédé de la lettre N pour Noctilien puis d'un numéro propre à deux ou trois chiffres :

  • Le "0" des dizaines correspond à une ligne circulaire
  • Le "1" des dizaines correspond à une ligne traversante de Paris
  • Le "2" des dizaines correspond au terminus "Paris Châtelet"
  • Le "3" des dizaines correspond au terminus "Paris Gare de Lyon" (sauf pour le N135)
  • Le "4" des dizaines correspond au terminus "Paris Gare de l'Est"
  • Le "5" des dizaines correspond au terminus "Paris Gare St-Lazare"
  • Le "6" des dizaines correspond au terminus "Paris Gare Montparnasse"
  • Le "1" des centaines marque une longue distance (grande banlieue)
  • L'unité est aléatoire (de 0 à 6 à ce jour)

Centres bus

Les lignes de bus Noctilien, qui sont exploitées par la RATP, sont remisées dans les centres bus RATP répartis à Paris et dans la banlieue. Ils ont pour mission d'assurer l'entretien préventif et curatif du matériel.

Tarification et financement

Validateur Navigo présent dans les bus et tramway

La tarification des lignes Noctilien est particulière. Il faut valider un ticket t+ pour les deux premières zones tarifaires empruntées, puis un ticket t+ par zone supplémentaire. Ainsi pour un trajet de banlieue à banlieue en traversant Paris (sans correspondance), il faut valider autant de tickets t+ que de zones empruntées sans les compter deux fois.

Les exemples suivants illustrent cette tarification :

  • sur la ligne N01, aller de Gare Montparnasse (zone 1) à Invalides (zone 1) nécessite l'utilisation d'un ticket t+ ;
  • sur la ligne N35, aller d'Église de Créteil (zone 3) à Gare de Lyon (zone 1) nécessite deux tickets t+ ;
  • sur la ligne N14, aller de Mairie de Saint-Ouen (zone 2) à Bourg-la-Reine RER (zone 3) nécessite trois tickets t+[4].

Un ticket t+ validé dans un bus ne permet pas d'emprunter le métro ni le RER. Les lignes Orlybus et Roissybus, assurant les dessertes aéroportuaires, disposent d'une tarification spécifique mais sont accessibles avec les abonnements habituels.

Le financement du fonctionnement des lignes (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la RATP. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, le STIF, présidé depuis 2005 par le président du Conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques[5].

Trafic

En 2009, 8,430 millions de voyages ont eu lieu sur le réseau Noctilien. La fréquentation moyenne quotidienne varie de 19 000 voyageurs une nuit de semaine à 31 000 voyageurs une nuit de week-end, les nuits « festives » (fête de la musique et nuit du nouvel an) provoquant un pic de fréquentation à 40 000 voyageurs. Le trafic, en hausse constante depuis 2006, est réparti de façon assez homogène selon les tranches horaires, avec une légère diminution constatée entre 3 et 4 heures du matin[6].

Annexes

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Articles connexes

Lien externe

Notes et références



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