- Goussainville (Val-d'Oise)
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Goussainville
L'hôtel de ville
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Val-d'Oise Arrondissement Sarcelles Canton Goussainville (Chef-lieu) Code commune 95280 Code postal 95190 Maire
Mandat en coursAlain Louis
2009-2014Site web www.ville-goussainville.fr Démographie Population 30 310 hab. (2007) Densité 2 631 hab./km² Gentilé Goussainvillois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 56 m — maxi. 109 m Superficie 11,52 km2 Goussainville est une commune française, située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France.
Située à deux pas de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, cette ville a la particularité d'avoir déplacé son centre de quelques kilomètres.
On y trouve un « vieux pays » qui est dans l'axe de l'une des pistes de l'aéroport, ce qui a provoqué un mouvement de population vers d'autres quartiers. La plupart des maisons, rachetées aux habitants qui le souhaitaient par Aéroports de Paris, ont été murées. Quelques irréductibles, toutefois, y vivent encore. Le Vieux Pays a été racheté par la ville à ADP pour un euro symbolique en 2009.
Le nouveau centre se trouve un peu plus loin, entre deux gares du RER D, la gare de Goussainville proprement dite et la halte des Noues.
Sommaire
Géographie
Localisation
Goussainville est une ville de la banlieue nord de Paris, à l'est du département du Val-d'Oise. Au cœur de la Plaine de France, elle est située à une vingtaine de kilomètres de la capitale. Avec plus de 30 000 habitants au dernier recensement, Goussainville est l'une des plus grandes villes du Val-d'Oise.
Goussainville a également reçu deux fleurs dans le cadre du Concours des villes et villages fleuris.
Transports
Bus et trains
Goussainville est desservie par deux gares du , Goussainville et Les Noues, ainsi que par les bus :
Route
La Francilienne contourne la ville au Nord et à l'Est, pour rejoindre Roissy. L'autoroute A1 est facile d'accès à quelques minutes de la commune.
La ville est également traversée par la RD47 et la RN17.
Avion
La commune de Goussainville se trouve à côté de l'Aéroport International Roissy Charles de Gaulle et l'aéroport du Bourget est à quelques minutes en voiture par la RN 17.
Histoire
Préhistoire
Dans les carrières de Goussainville et des environs (Fosses, Le Plessis-Gassot…) foisonne toute une faune de coquillages fossilisés, notamment des huîtres, dont les origines remontent à plusieurs millions d'années. D'autre part, trouvés en surface de terres cultivées, de nombreux silex taillés, outils et armes rudimentaires tels que grattoirs, haches et pointes de flèches, outillages agricoles du Paléolithique au Néolithique témoignent de la présence d'hommes préhistoriques dans la région depuis 100 000 ans.
Époque gallo-romaine
Des fouilles dans les plaines environnantes ont mis au jour des thermes, des cimetières, des fosses-dépotoirs de villas gallo-romaines du Ier au Ve siècle. Des monnaies romaines ont notamment été découvertes dans des jardins du village.
D'autres preuves matérielles, comme des fragments de poteries, de céramiques, de tuiles à rebord et d'amphores, confirment l'existence à cette époque d'une petite agglomération rurale et agricole, où se trouvaient probablement mélangés des hommes d'origine germanique, gallo-romaine, burgonde et celte.
Époque mérovingienne (448-751)
L'origine du nom de Goussainville remonte probablement à cette époque où les domaines ruraux prenaient généralement le nom de leurs propriétaires. Ce domaine qui s'appelait alors « Gunsanevilla », c'est-à-dire « villa de Gunsana » (ou Chusana ?), pourrait avoir appartenu à l'une des épouses de Clotaire Ier, fils de Clovis et roi des Francs de 511 à 561.
Époque carolingienne (751-987)
La plus ancienne charte où il est fait mention de Goussainville date du 22 janvier 831. Rédigée par les moines de l'abbaye de Saint-Denis, alors propriétaire des terres, elle concernait des redevances en nature à fournir par les paysans à cette abbaye. Une deuxième charte semblable est approuvée par le roi Charles le Chauve le 12 septembre 861.
XIIe siècle
Dans une charte de 1125, Gazon de Burote jouissait d'un fief sur l'église, qu'il tenait de Mathieu le Bel. Il s'agit de la partie romane de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul dont il ne reste aujourd’hui que les deux travées du collatéral sud sous le clocher.
En 1137 apparaît le nom de Rocius, seigneur de « Gunsanevilla », qui fit don d'une partie des terres de son fief à l'abbaye du Val, près de Mériel. Ce don est celui du lieu-dit « La Grange des Noues » où les moines cisterciens construiront une ferme avec grange (charte de Louis VII). La grange actuelle et le bâtiment d'habitation datent des XVIIe et XVIIIe siècles.
XIIIe siècle
Au XIIIe siècle, les seigneurs locaux portent le nom de Goussainville, comme l’attestent leurs sceaux ou leurs blasons (Guyard de Gonseilla en 1247, Gachon de Gunseinvilla en 1221, Renaud de Gunsonville en 1238…).
Certains blasons, se présentant sous la forme d'un écu triangulaire orné d'une croix signalent leur participation aux croisades sous saint Louis.
XIVe et XVe siècles
En 1331, pendant la guerre de Cent Ans, Guy de Goussainville perd la moitié de ses terres au profit du roi Philippe VI de Valois qui les donne à Charles de Montmorency. Les descendants de Guy s'allieront avec la famille d'Aunoy et la seigneurie ne sera de nouveau réunie qu'en 1468, lorsque Catherine de Montmorency épousa Philippe d'Aunoy.
Du XVIe siècle à la Révolution
En 1520, Anne Baillet, petite-fille des seigneurs précédents, épouse Aimar de Nicolay, premier président de la Cour des comptes. À partir de 1550, les Nicolay, grâce à leur importante fortune, entreprirent l'agrandissement de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, dans le style Renaissance.
L’influence du château d'Écouen, construit à la même époque, se fait sentir, notamment dans l'ordonnance du retable, pièce maîtresse de l'église. Les travaux se poursuivirent jusqu'au XVIIe siècle. Les tombes les plus remarquables sont celles des seigneurs de Goussainville et des fermiers de la Grange des Noues. Sous l'édifice, se trouvent d'anciennes caves du château dont l'une est voûtée d'ogives.
Louis XIV, fait ériger Goussainville en marquisat en faveur de Nicolas de Nicolay, en 1645, qui nommé marquis fit construire un pigeonnier, fondre une cloche pour l'église du nom de sa fille Nicole-Élisabeth. Son petit-fils Aîmar Jean projeta d'édifier un nouveau château, mais le déclin de sa fortune ne lui permit pas de le réaliser à l'exception des écuries. Le blason des marquis de Nicolaï fut adopté plus tard comme emblème de la commune.
Pendant la Révolution, le « cahier de doléances » de Goussainville fut soumis aux états généraux de 1789. Les Goussainvillois se plaignaient des lapins qui dévastaient leurs cultures, des impôts, des corvées et du problème du transport des récoltes.
Sous la Terreur, les cercueils en plomb des seigneurs furent sortis de l'église et fondus, les emblèmes religieux et seigneuriaux détruits, les cloches fondues à l'exception d'une seule, l'église transformée en temple de la Raison, les biens de l'église vendus ainsi que ceux des émigrés, le curé obligé de prêter serment. Aymard Chrétien de Nicolaï et Aymard Charles François de Nicolaï moururent sur l'échafaud le 9 Floréal An II et leurs biens furent confisqués au profit de la Nation.
XIXe et XXe siècles
Aymard-François de Nicolaï, comte d'Empire, chambellan de Napoléon Ier et dernier seigneur de Goussainville fut le maire de la commune de 1807 à 1812. Le domaine seigneurial fut vendu par ses héritiers à M. Théodore Frapart qui fit bâtir vers 1860 une maison bourgeoise dans le parc de l'ancien château. Ses héritiers sont toujours en possession des écuries. En 1866 l'abbé Morel, curé de Goussainville créa une confrérie des dames de sainte Geneviève. En 1870, les Prussiens occupèrent Goussainville, détruisirent une partie des archives de la commune, incendièrent des maisons et la distillerie. Rappelons que jusqu'au milieu du XIXe siècle Goussainville se limitait au village et à la Grange des Noues. La création de la ligne de chemin de fer amena des activités artisanales et industrielles près de la gare. En 1905 une sucrerie, du groupe Beghin-Say fut ouverte qui fonctionna pendant 80 ans et marqua fortement l'histoire de la ville et son peuplement par l'apport de main-d'œuvre saisonnière. Vers 1913, avec la création d'un premier lotissement au lieu-dit « La Chapellerie » débute la transformation progressive d'un village rural de 600 habitants en une ville de 30 000 habitants un siècle plus tard. Durant la Première Guerre mondiale, un cantonnement est établi dans le village pour des soldats au repos et à l'entraînement. Trente-deux garçons de Goussainville sont morts dans les tranchées dont quatre d'une même famille. Après la guerre un monument aux morts fut inauguré par le maire et conseiller général Ernest Harmand.
En 1923, les terres de la Grange des Noues sont divisées en parcelles de 400 m² et vendues à des ouvriers et petits épargnants. Il s'agit d'une grosse opération immobilière puisque 5 000 lots trouvent acquéreurs. En vingt ans, dans l'entre-deux-guerres, le village s'est transformé en ville de 7 000 habitants. En 1927, l'abbé Mercier construisît lui-même la chapelle Saint-Michel, grâce à une souscription et l'aide de ses paroissiens. L’église actuelle, située sur le même emplacement, fut érigée en 1956. Elle est remarquable par ses vitraux, son chemin de croix en ardoise et son baptistère. La Seconde Guerre mondiale fut également meurtrière avec dix-neuf déportés ou fusillés, dont une famille. Après la guerre des grands ensembles se construisirent pour faire face aux nombreuses demandes de logements, d'abord les HLM de la gare (1959), puis la Cité Ampère (1966), les Grandes Bornes (1968). Cette urbanisation s'accompagne de la construction de la salle Paul Éluard, du théâtre, de gymnases et de nouvelles écoles.
La mairie du village fut transférée en 1964 au centre de la nouvelle ville, place de la Charmeuse dans une ancienne maison, puis en 1995 un nouvel hôtel de ville fut bâti pour mieux répondre aux besoins d'une ville importante. La création de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle provoqua le déclin du village ancien, celui-ci se trouvant soudain dans l'axe d'une piste et d'une zone de nuisances sonores très élevées. Les habitants ont déserté les lieux, par décret, Aéroports de Paris a dû obligatoirement acheter les maisons mises en vente et les conserver (il ne s'agissait donc pas à proprement parler d'expropriations), la proximité d'une église classée Monument historique interdisant leur démolition.
Le 3 juin 1973, pendant le Salon du Bourget un Tupolev 144 s'écrase sur la ville, détruisant une quinzaine de maisons, une école — heureusement fermée ce jour-là — tuant les six membres d'équipage et huit personnes au sol.
La vie économique goussainvilloise a d'ailleurs évolué pour partie, une grande part des entreprises implantées dans la localité depuis le milieu des années 70 ayant occupé des emplacements qui ne pouvaient plus être utilisés pour le développement urbain.
Plus de 5 200 emplois privés sont répertoriés sur Goussainville, au sein d'un tissu de nombreuses petites entreprises, la plus importante ne comptant en effet qu'un peu plus de 200 salariés.
La proximité de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle se traduit par l'implantation d'entreprises de service dont l'activité dépend pour partie de celle de la plate forme, notamment dans le domaine du gardiennage, principal pourvoyeur d'emplois locaux avec les différents segments de l'hôtellerie et de la restauration.
L'activité commerciale de Goussainville est toutefois réelle, de par l'importance de la population résidente, comme par le fait que la ville est aux limites de l'agglomération parisienne et que la zone de chalandise des commerces locaux couvre certaines des communes rurales ou en voie d'urbanisation du pays de France.
XXIe siècle
Après de nombreuses années de discussions et de projets inaboutis, le vieux village de Goussainville - dit Vieux-Pays - est sur le point de renaître tout en se métamorphosant. Le cœur historique de Goussainville resté à l'écart de la ville moderne est devenu en trente ans un village fantôme : la plupart des maisons sont murées et plus ou moins dégradées, des toitures effondrées, l'église elle-même (classée monument historique) est dans un état préoccupant. Seuls quelques habitants occupent encore les lieux, un agriculteur, un menuisier, une entreprise industrielle, ou encore un garage. La dangerosité de la situation, certaines constructions étant très fissurées et des murs s'écroulant, a poussé l'architecte des monuments historiques à autoriser début 2005 le préfet du Val-d'Oise, Christian Leyrit, à signer des permis de démolition, l'ancien château étant, lui aussi, dans un état de délabrement indéniable. C'est un rare exemple de village fantôme en Île-de-France où rien n'a changé depuis le milieu du XXe siècle.
L'avenir du village passe par la création à l'initiative de la municipalité d'une ZAC vouée à l'artisanat d'art, avec des potiers, des sculpteurs ou encore des ébénistes. Parallèlement, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, désaffectée depuis plusieurs décennies, est en cours de restauration depuis fin 2005[1].
Par ailleurs, à l'heure actuelle, certains quartiers de la ville (Ampère, Grandes Bornes, Butte aux Oies) font l'objet d'une profonde rénovation urbaine dans le cadre d'une convention avec l'ANRU.
Les projets de ville
Pour l'avenir, Goussainville entretient de nombreux projets dont certains sont déjà commencés, notamment la construction de la nouvelle piscine municipale qui s'est achevée en 2010 mais aussi un projet d'une gare de fret TGV internationale dans le cadre du projet européen Euro Carex.
Héraldique
Les armes de Goussainville se blasonnent ainsi : D'azur au lévrier courant d'argent colleté de gueules et bouclé d'or. Ce sont celles de la maison de Nicolay.
Administration
Goussainville est le chef-lieu du canton du même nom, composé de deux communes : Goussainville et Louvres, soit en tout 36 153 habitants. Ce canton est représenté au Conseil général par le socialiste Luc Broussy.
La ville fait également partie de la neuvième circonscription du Val-d'Oise dont le député est Yanick Paternotte de l'UMP.
Par ailleurs, Goussainville est la plus importante commune du Val-d'Oise à ne faire partie d'aucune intercommunalité.
Maires de Goussainville
Liste des maires successifs de Goussainville de 1783 à nos jours Période Identité Étiquette Qualité 1783 1790 Denis Frapart 1790 1793 Jean Dallet 1793 1795 Jean-Michel Bonnevie 1795 1798 Pierre-Honoré Sellier 1798 1800 Honoré Delarue 1800 1802 Pierre-Michel Froment 1802 1807 Nicolas Brunard 1807 1812 Aymard-François de Nicolaï 1812 1814 Pierre Bejot 1814 1816 Louis-Hippolyte Lecourt 1816 1826 François-Théodore Frapart 1826 1832 Ferdinand Mutel 1832 1832 François Nicolas 1832 1849 Ferdinand Mutel 1849 1852 Auguste Vuattebled 1852 1878 Victor-Alphonse Frapart 1878 1882 Ernest Rigaudeau 1882 1914 Louis-Constant Decauville 1914 1919 Eugène David 1919 1934 Ernest Harmand 1934 1939 Jean-Gaston Rousseau Apparenté PCF 1939 1940 Clovis Gantois 1941 1944 René Braux 1944 1953 Jean-Gaston Rousseau 1953 1983 Roger Gaston PCF Conseiller général (1976-1982) mars 1983 juin 1995 Élisabeth Hermanville RPR puis DvD juin 1995 mars 2001 Michel Toumazet PCF Conseiller général (1988-2001) mars 2001 septembre 2005[2] Élisabeth Hermanville DvD 26 septembre 2005 mai 2006[3] Antoine Casula UMP 30 juin 2006[4] mai 2009[5] Antoine Casula UMP 27 juin 2009 en cours Alain Louis [6] PS Justice
Depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[7], la commune fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[8],[9].
Sécurité
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Gonesse (incluant Goussainville, Arnouville et Bonneuil-en-France[10]) est de 89,46 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui le situe au-delà de la moyenne nationale (83/1000) et très légèrement supérieur à la moyenne départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police n'est en revanche que de 28,02%, légèrement inférieur à la moyenne du département de 28,83%[11].
Population et société
Démographie
Enseignement
Goussainville est rattachée au bassin d'enseignement de Gonesse et à l'Académie de Versailles.
Écoles maternelles et primaires
- École Anatole France
- École Paul Eluard
- École Gabriel Péri
- École Yvonne de Gaulle
- École Jean Jaurès
- École Jean Moulin
- École Paul Langevin
- École Sévigné
- École Paul Eluard
- École Jules Ferry
- École Saint-Exupéry
- École Jacques Prévert
- École Germaine Vié
- École Louis Pasteur
Collèges
- Collège Georges-Charpak
- Collège Pierre Curie
- Collège Michel de Montaigne
- Collège Maximilien de Robespierre
Lycées
- Lycée Romain Roland
La commune compte quatorze[14] écoles maternelles, treize écoles élémentaires, quatre collèges et un lycée polyvalent. Le collège Georges-Charpak, ouvert en septembre 2008, grâce à son équipement des plus récents (tableaux numériques interactifs, vastes salles informatiques, manuels scolaires au format numérique…) est considéré comme le plus moderne de France. Il s'agit d'un établissement pilote unique en France.
Sport
Équipements sportifs
Il existe plusieurs complexes sportifs d'importance sur la ville.
- Le complexe sportif Maurice Bacquet, qui est le plus notable, comprend un terrain d'honneur de football avec tribune sur lequel de nombreuses équipes internationales de football telles la Côte d'Ivoire, le Gabon, l'Algérie, ou bien des clubs de rugby comme l'USA Perpignan ont évolué. Ce complexe propose également un second terrain d'honneur, un terrain stabilisé, un terrain de rugby, des courts de tennis, un plateau multisports ainsi qu'une « plaine de jeux » composé de quatre terrains de football à 7. Depuis quelques mois, un terrain de football en synthétique nouvelle génération a été créé. Enfin un gymnase, dans lequel évolue l'équipe de handball, vient compléter l'offre du site.
- L'espace omnisports Pierre de Coubertin, vaste salle de 4000 m² dans laquelle peuvent se dérouler de nombreuses manifestations sportives, du futsal en passant par le karaté et la gymnastique. Cet endroit, ancien silo à sucre à l'architecture originale, est actuellement l'une des plus grandes salles de sport du Val-d'Oise.
- Le gymnase Lucien et Clément Matheron, aux Grandes Bornes, possède une salle de judo, une salle de basket et de tennis de table, une salle de boxe et une salle polyvalente à l'étage.
- Le stade Auguste Delaune, qui est le second stade de football de la commune, et le plus ancien.
- Le gymnase Angelo Parisi, à proximité du collège Pierre Curie, est composé d'une salle multisports ainsi que d'une tribune. Cet équipement a été ouvert en 2006.
- La piscine, qui a ouvert en avril 2009, est un équipement moderne en remplacement de l'ancienne qui fut fermée en 2004 en raison de fissures. Celle-ci est gérée par la société Vert-Marine et comporte une pataugeoire, un bassin ludique, un bassin sportif de 25*12,5m ainsi qu'un centre de remise en forme (sauna, hammam) et un solarium de 2000m².
Clubs
Il existe de nombreuses associations sportives sur la commune, les plus connues étant :
- L'Association des Portugais de Goussainville (Football), évoluant en PH (promotion d'honneur régionale)
- L'ASM Goussainville (Football), qui évolue en 1ere division (district du Val-d'Oise)
- Le Handball Club Goussainville, de niveau régional.
- L'Etoile Goussainvilloise (Gymnastique), organise de nombreux championnats régionaux voire nationaux.
Médias
VOTV, la télévision du Val-d'Oise, réalise certains reportages dans la ville.
En plus des radios nationales, Goussainville est également couverte par France Bleu Ile de France (Fréquence 107,1 MHz).
Au niveau de la presse, la commune est couverte par l'édition du Val-d'Oise du Parisien. Le journal Bénéfice Net, qui paraît sur le pôle de Roissy, relaie parfois certaines informations, économiques notamment, concernant la commune.
La municipalité édite chaque mois un bulletin d'informations mensuel sur la commune, Goussainville ma ville.
Par ailleurs la ville est concernée par le projet interdépartemental d'Internet à très haut débit pour le nord et l'est de la banlieue parisienne, DEBITEX[15].
Lieux et monuments
Monument historique
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, rue Brûlée / place Hyacinthe-Drujeon, au Vieux-Pays (classée Monument historique par arrêté du 21 février 1914[16]) : Église Renaissance reconstruite au milieu du XVIe siècle sous l'impulsion du seigneur local, Antoine de Nicolaï, et terminée probablement en 1559. L'édifice comporte une nef aveugle et des bas-côtés à six travées, sans transept et sans chœur proprement dit : il se termine par un chevet plat, qui a la particularité de reproduire presque à l'identique la façade occidentale. Comme cette dernière donne sur l'étroit passage desservant le cimetière, directement au nord de l'église, elle ne comporte pas de portail. Le portail principal se situe au milieu de la façade sud ; de style Renaissance, il comporte une porte rectangulaire à double battant, encadrée par deux pilastres et surmontée d'un fronton surbaissé. À droite de ce portail, les vestiges d'un portail roman vraisemblablement reconstruit, puis bouché, sont encore visibles. Le clocher est supporté par la deuxième travée du bas-côté sud, dernier élément majeur de l'église précédente, bâti vers 1140-1160. Des beaux chapiteaux caractéristique de cette époque se sont conservés. Deux étages du clocher s'élèvent au-dessus du bas-côté ; le premier comporte une baie plein cintre et le second deux baies gemellées abat-son par face. Chaque angle présente une tourelle carrée coiffé par un pinacle ; hormis la tourelle de l'angle nord-est qui est plus épaisse et abrite l'escalier, ces tourelles sont factices et constituent un déguisement des contreforts. - À l'intérieur, l'angle très ouvert des arcs-doubleaux en arc brisé n'est pas favorable à la stabilité de l'édifice et nécessite des tirants. Par contre, les colonnes doriques sont particulièrement massives. Elles se poursuivent verticalement par des pilastres ioniques qui recoivent les retombées des doubleaux et des croisées d'ogives des vôutes du plafond, aux clés pendants[17]. - L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul n'est plus utilisée pour le culte en raison de son mauvais état et de la présence de l'église Saint-Michel au centre des nouveaux quartiers de Goussainville. Après des années d'abandon, un chantier de consolidation et de restauration a été commencé en 2010.
- Les caves de l'ancien château dites crypte ou souterrains, classées Monument historique par arrêté du 25 novembre 1940[16] : Deux longues caves étroites voûtées en arc brisé sous le parc, reliées par un escalier à une cave d'un plan cruciforme sous l'église, voûtée en croisée d'ogives, encore plus profond. L'entrée se situe à l'extrémité ouest du pavillon de garde à l'entrée du parc du château. Ces caves datent probablement du XIVe siècle et sont antérieures à l'église. Leur grande profondeur fait paraître peu probable une utilisation comme lieu de culte, et il ne s'est pas agi non plus d'un lieu de sépulture. Au contraire, les caves ont toujours appartenu au propriétaire du château et utilisé comme celliers. Ce ne sont pas les seules caves de ce type à Goussainville ; leur classement avait comme but d'empêcher le propriétaire d'effectuer des travaux pouvant déstabiliser l'église[18].
Autres éléments du patrimoine
- La ferme de Feuillant ou grange des Noues (vestiges), rue Victor-Basch : La ferme appelée initialement ferme de Goussainville est attestée en ce lieu depuis 1412, ou selon d'autres sources depuis 1125, et appartenait à l'abbaye Notre-Dame du Val de Mériel. C'était une grange monastique, c'est-à-dire une exploitation agricole sur laquelle travaillèrent des frères lais. En 1611, la ferme passea dans le giron du couvent des Feuillants de Paris, avec les autres possessions de l'abbaye du Val. À l'emplacement de l'ancienne ferme, les Feuillants firent construire un prieuré en 1740, comprenant chapelle, logis et grange. L'ensemble est vendu comme bien national en 1791, suite à la Révolution, et transformé en manufacture de salpètre en 1794. Ensuite, l'activité agricole reprit jusqu'au début du XXe siècle. Le percement de la rue Victor-Basch divisa alors le domaine en deux parties. - Le logis en pierre de taille a abrité jusqu'au début du XXIe siècle un logis d'accueil paroissial, mais est actuellement vacant en raison de son mauvais état[19]. Perpendiculaire à la rue, seulement l'une des extrémités est bien visible depuis le domaine public. Quant à l'ancienne grange, elle a été démolie pour moitié, et est englobé dans le site d'une entreprise. Elle aussi est en mauvais état et n'a bénéficiée d'aucune mise en valeur.
- Le groupe scolaire Jules Ferry de 1927, 17-19 rue Charles-Baudelaire : Cette école était la première construite par la commune à l'intention des habitants des nouveaux lotissements, en l'occurrence celui des Noues au lieu-dit le Cottage Montparnasse. Le bâtiment suit un plan symétrique en U, et s'organise autour d'un corps central à étage, abritant un logement. Les autres parties du bâtiment sont de plain pied. D'un côté, c'était l'école de filles, et de l'autre côté, l'école de garçons. Chacune comportait trois salles de classe, dont une dans l'une des deux ailes latérales en retour d'équerre. L'architecte parisien Auguste Balayer a employé la meulière, élément déjà traditionnel dans le grand bassin parisien, mais aussi le béton (peint en blanc), pour permettre les grandes baies vitrées. Avec les tuiles mécaniques des toitures, les trois matières présentent créent une façade animée malgré la simplicité du langage architectural, qui est proche des écoles traditionnelles du dernier quart du XIXe siècle[20].
- Les trois groupes scolaires du début des années 1930 : Groupe Sévigné de 1932, rue Brûlée[21]; groupe Pierre Curie (désaffecté en 1975), 90 rue du Général-de-Gaulle[22]; groupe Pasteur de 1930, 4-6 avenue du Docteur Roux[23]; tous les trois conçus par l'architecte parisien Auguste Balayer. Les façades vivent d'un jeu de simples formes géométriques empruntées au cubisme et frappent par leur blancheur, nuancée par un effet d'ombres et lumières. Ici, les matières traditionnelles reculent en faveur du béton armé, qui n'est toutefois jamais employé à nu. Les salles sont également bien éclairées de deux côtés. Comme d'usage à l'époque, les noms des groupes scolaires sont portées en grandes lettres sur la façade principale, accompagnés selon les cas de « ville de Goussainville » et de la devise republicaine[24].
- Le colombier de la ferme de Montmorency, rue Brûlée, au Vieux pays : Il possède la particularité de ne pas être divisé par un plafond intermédiaire, et les boulins en terre cuite vont donc sur toute la hauteur des murs, atteignant de ce fait le nombre exceptionnel de 3 500. L'échelle pivotante qui permettait d'accéder aux boulins a disparu, et le toit est partiellement découvert depuis longtemps, si bien que le délabrement du bâtiment se poursuit[25].
- La salle des fêtes, place Hyacinthe-Drujeon, au Vieux pays : Elle était pendant longtemps le dernier bâtiment correctement entretenu du centre du Vieux pays, qui pendant les années 1990 et 2000 s'appârentait à un village-phantome. Construite en 1924 par l'architecte Auguste Balayer[26] qui signera plus tard les différents groupes scolaires, elle présente les caractéristiques de l'architecture industrielle de l'époque. Les trois travées strictement identiques comportent chacune une porte à deux vantaux sur la façade ouest, et trois fenêtres hautes par côté, au-dessus du linteau de la porte. Cette disposition évoque la fabrication en série. La structure repose sur une ossature de profils d'acier, et le toit est couvert de tuiles mécaniques. Le drapeau français sur la porte du milieu rappelle la fonction semi-officielle de la salle.
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Maison de maître de 1860 à l'emplacement du château.
- Le monument aux morts, place Hyacinthe-Drujeon, au Vieux pays[27].
- Les écuries, la grille d'entrée et les pavillons de garde du château de Goussainville, place Hyacinthe-Drujeon, au Vieux pays : Un acte de 1347 mentionne un manoir, et une donation de 1527 mentionne un château. Un dessin de la fin du XVIIe siècle montre qu'il touchait à la façade ouest de l'église, si bien que les caves dites crypte (voir ci-dessus) pourraient être un vestige du château médiéval. Décrit comme étant vétuste lors du mariage du seigneur Aymar Jean de Nicolaï en 1705, il est partiellement démoli par la suite. En 1719, l'architecte Robert de Cotte présente des suggestions pour sa reconstruction. Pour des raisons qui restent à l'ombre, uniquement le pavillon de garde à l'entrée du parc a finalement été construit. En très mauvais état, il flanque toujours l'entrée de ce qui est devenu le parc municipal, à côté de l'église. La grille du parc sur la place Hyacinthe-Drujeon se rapporte également au château ; ce fut la grille de la cour des communs. - Ce qui restait du château proprement dit a été démoli en 1791, peu après la Révolution française. Les anciens communs du château subsistent seuls à l'heure actuelle, reconvertis en habitation. On peut les apercevoir depuis la rue du Pont, long bâtiment massif avec un pavillon central rehaussé, avec peu d'ouvertures et une façade en pierre brute. Les façades donnant sur la cour intérieures présentent davantage d'intérêt, mais ne sont pas visibles depuis le domaine public. Il y reste également le poulailler, la glacière, etc. - À l'intérieur, les anciennes écuries présentent un plafond voûté d'arêtes de cinq travées. Le reste a été reconverti en habitation, sauf l'aile de droite récemment démolie : elle a servi de mairie de 1846 jusqu'au milieu du XXe siècle. - La maison de notable construite au parc vers 1860 et aujourd'hui ruinée n'a aucun rapport avec l'ancien château de Goussainville[18],[28].
- L'église Saint-Michel, rue Simon-Bolivar, près de la place de la Charmeuse : L'église remplace une première chapelle provisoire en bois, construite autour de 1930 au milieu des nouveaux lotissements de ses propres mains par l'abbé Mercier. L'église actuelle a été édifiée en 1955-60 selon les plans de l'architecte Nedonchelle, et sa façade est parée de pierres bleues de Huelgoat. L'orientation de l'église est inverse à l'usage, le portail donnant sur l'est et le chœur sur l'ouest[29].
Personnalités liées à la commune
- La famille de Nicolaï, seigneurs de Goussainville depuis le XVIe siècle jusqu'à la Révolution, hauts magistrats à Paris
- Éric Chevallier débute sa carrière comme bénévole au théâtre municipal. Devenant ensuite au sein de la société de production « Inter 3 Animation » présentateur de gala de variétés, il assume pendant quelque temps le titre de plus jeune présentateur de France. Aux côtés de Serge Lama, Jeane Manson, Daniel Guichard et tant d'autres, il anime les premières parties de concert à Paris et en province. Sa route durera trois ans, au fil des contrats. Il s'expatrie ensuite en Tunisie pendant dix années comme programmateur artistique et chanteur comédien.
- C'est là-bas, qu'il rencontre à nouveau nombre de vedettes dont certaines qu'il propulsera comme Gérald Dahan ou Dany Mauro. Rangé des spectacles et des événements de soirées, après 25 ans de carrière, il gère désormais des villages de vacances d'une chaîne nationale. Ses parents étaient artisans encadreurs boulevard Paul-Vaillant-Couturier.
Voir aussi
Liens internes
Lien externe
Notes, sources et références
- Magazine vivre en Val-d'Oise, N° 93, septembre-octobre 2005, p.20-23
- http://www.liberation.fr/politiques/010153726-a-goussainville-chassez-l-equipe-municipale-et-elle-revient-au-galop Déclarée inéligible après sa condamnation en justice pour « prise illégale d'intérêts », elle démissionne.
- Annulation de l'élection du maire.
- Élections anticipées des 18 et 25 juin 2006.
- http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090622.OBS1371/municipales_annulees__goussainville_bascule_a_gauche.html Réélu en mars 2008, ces élections sont annulées par le Conseil d'État le 15 mai 2009.
- http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090622.OBS1371/municipales_annulees__goussainville_bascule_a_gauche.html Tête de la liste victorieuse lors du scrutin du 21 juin 2009.
- Journal officiel du 17 février 2008 Décret du 15 février 2008 publié au
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil départemental de l'accès au droit du Val-d'Oise
- Préfecture et services de l'État dans le Val-d'Oise
- Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 du Val-d'Oise
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au Journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- http://www.ville-goussainville.fr/content/heading422/content11714.html
- http://debitex-epcid.org/Leprojet.aspx
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul, dossier de protection, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Catherine Crnokrak, Isabelle Lhomel, Christian Olivereau, Agnès Somers et Jean-Yves Lacôte (photographies), En pays de France : Cantons de Luzarches, Gonesse et Goussainville. Images du patrimoine, Cergy-Pontoise, Association pour le patrimoine d'Ile-de-France et Conseil général du Val d'Oise, 1998, 104 p. (ISBN 2-905913-23-1) ; p. 25 ; et Yves Breton et Charles Huet, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Goussainville », dans Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, octobre 1999, p. 339-345 (ISBN 2-84234-056-6) ; p. 339-341 ; Église Saint-Pierre-Saint-Paul, dossier d'inventaire, sur la base Mérimée, ministère de la Culture pour une documentation en ligne très complète. Cf.
- Vestiges du château de Goussainville, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Grange des Noues, sur la base Mérimée, ministère de la Culture ; et En pays de France, op. cit., p. 58.
- Groupe Jules Ferry, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Groupe Sévigné, sur la base Mérimée, ministère de la Culture ; et En pays de France, op. cit., p. 85.
- Groupe Pierre Curie, sur la base Mérimée, ministère de la Culture ; et En pays de France, op. cit., p. 85.
- Groupe Pasteur, sur la base Mérimée, ministère de la Culture ; et En pays de France, op. cit., p. 85.
- En pays de France, op. cit., p. 85.
- Ferme de Montmorency, sur la base Mérimée, ministère de la Culture ; et En pays de France, op. cit., p. 62.
- Salle des fêtes, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Monument aux morts, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Cf. En pays de France, op. cit., p. 75.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Goussainville, op. cit., p. 345.
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