- Traite de Paris (1783)
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Traité de Paris (1783)
Pour les articles homonymes, voir Traité de Paris.Le traité de Paris de 1783, signé le 3 septembre, met un terme à la guerre d'indépendance des États-Unis. Il est signé entre les représentants des treize colonies américaines et les représentants britanniques. La Grande-Bretagne reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique. Le traité de Versailles fut signé en 1783 entre la France, l'Espagne et la Grande-Bretagne et complète le Traité de Paris. Le Canada est maintenue en possession Britannique.
Sommaire
Négociations
Les négociations de paix sont menées par cinq Américains désignés par le Congrès parmi lesquels figurent Benjamin Franklin et John Jay. Richard Oswald représente la Grande-Bretagne. Les négociations s’engagent sérieusement à l’automne 1782 et aboutissent au traité préliminaire du 30 novembre 1782[1].
Résumé du contenu
Ce traité met fin à la guerre d'indépendance américaine en 1783. Par ce traité, la Grande-Bretagne reconnaît l'indépendance de ses Treize Colonies et leur accorde le territoire jusqu'au Mississippi. La province de Québec perd donc la partie sud des Grands Lacs qu'elle avait obtenue par l'Acte de Québec de 1774. Les marchands de Montréal qui avaient des comptoirs de traite dans cette région devaient les évacuer dans les deux ans suivant le traité. La question des frontières n'était pas complètement réglée. On s'était entendu pour faire passer la frontière comme on peut la voir aujourd'hui, soit au milieu des Grands Lacs, le lac Michigan étant entièrement en territoire américain. Cependant, à l'ouest du lac Supérieur et entre le Québec, le Nouveau-Brunswick et le Maine, la question sera réglée plus tard.
- Reconnaissance par la Grande Bretagne des États-Unis d'Amérique.
- Établissement des frontières entre les États-Unis et les colonies britanniques d'Amérique du nord : Grands Lacs au nord, Mississippi à l'ouest, 31e parallèle au sud.
- Garanties britanniques sur les droits des pêcheurs américains au large de Terre-Neuve et du golfe du Saint-Laurent[2].
- Reconnaissance des dettes britanniques.
- Restitution des prisonniers, des prises de guerre et des biens spoliés[3].
- Ratification du traité dans les six mois.
Signataires
Le traité a été signé dans un immeuble du 56 rue Jacob par :
- David Hartley, membre du Parlement britannique et représentant le roi George III.
- John Adams, Benjamin Franklin et John Jay, représentant les États-Unis.
- Le traité arriva à Philadelphie en novembre 1783[4]. Le congrès américain ratifia le traité de Paris le 14 janvier 1784. La ratification britannique fut faite le 9 avril 1784. Il reçut le sceau des États-Unis et fut porté à Paris en mai 1784[5].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
Notes et références
- ↑ Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (ISBN 2-262-01821-9), p.267
- ↑ Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (ISBN 2-262-01821-9), p.274
- ↑ Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (ISBN 2-262-01821-9), p.274
- ↑ Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (ISBN 2-262-01821-9), p.273
- ↑ Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (ISBN 2-262-01821-9), p.274
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