- Grenoblois
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Grenoble
Pour les articles homonymes, voir Grenoble (homonymie).Grenoble
Détail
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Isère (préfecture) Arrondissement Grenoble (Chef-lieu) Canton Six cantons Code Insee abr. 38185 Code postal 38000, 38100 Maire
Mandat en coursMichel Destot (PS)
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Grenoble Alpes Métropole Site internet http://www.grenoble.fr/ Démographie Population 156 107 hab. (2006) Densité 8 466 hab./km² Aire urbaine 530 506 hab. Gentilé Grenoblois / Grenobloises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 204 m — maxi. 475 m Superficie 18,44 km² Localisation Carte nationaleModèle:Géolocdual/IsèreGrenoble est une ville du sud-est de la France, chef-lieu du département de l'Isère, ancienne capitale du Dauphiné, capitale des Alpes françaises. Elle est la ville-centre de la deuxième agglomération de la région Rhône-Alpes après celle de Lyon.
L’histoire de Grenoble recouvre une période de plus de deux mille ans. Au départ simple bourg gaulois, la ville a vu son importance accrue durant le XIe siècle lorsque les Comtes d’Albon la choisirent pour la capitale de leur Etat, le Dauphiné. Ce statut, consolidé par l’annexion à la France, lui permit de développer son économie. Grenoble devint alors une ville parlementaire et militaire, à la frontière de la Savoie.
Ses habitants se distinguèrent lors des différents évènements que connut le pays, que ce soit lors des Guerres d'Italie, de la Révolution Française ou encore durant la Seconde Guerre Mondiale.
Grenoble vit son importance s’accroître par son développement industriel. Il commença véritablement au XVIIIe siècle avec la ganterie et s’accentua dans la deuxième partie du XIXe siècle, avec la découverte de la Houille Blanche. Mais sa croissance la plus forte, Grenoble l'a connu durant les Trente Glorieuses. La tenue des Jeux Olympiques d’hiver symbolisa cette période de grands bouleversements pour la ville. Son développement continuant, Grenoble s'affirme aujourd’hui comme un grand centre scientifique européen[1].
En termes de population, Grenoble est la 16e ville intra-muros de France et son agglomération la 11e juste après celle de Strasbourg et devant celle de Montpellier. Son aire urbaine concentrait 530 506 habitants en 2006 (en prenant les limites de 1999)[2] et 560 222 habitants en 2008[3]. Ce qui en fait la douzième aire urbaine du pays juste après celle de Toulon et devant l'aire urbaine de Montpellier.
Ses habitants sont les Grenoblois(es)[4].
Sommaire
Géographie
Situation
Localisation
La commune de Grenoble est située entre les massifs du Vercors (au Sud-Ouest), de la Chartreuse (au Nord) et la chaîne de Belledonne (à l'Est). Elle est approximativement au centre de la partie française des Alpes. Cette position géographique lui vaut le surnom de « capitale des Alpes ».
La ville est principalement bâtie au confluent de l'Isère avec le Drac. Située sur la plaine alluviale de l'Isère, jadis zone glaciaire, Grenoble est une commune disposée sur un large plateau avec un très faible relief. Son altitude moyenne (avec très peu de différence d'un quartier à l'autre) est de 214 mètres, ce qui la rend propice au déplacement à vélo. La ville entourée de montagnes très proches faisait dire à Stendhal « Au bout de chaque rue, une montagne… ». Les sports de montagne et en particulier le ski donnent à Grenoble un attrait touristique certain : une vingtaine de stations de ski entourent la ville dont les plus proches ne sont qu'à trente minutes par la route.
Elle ne fut pas bâtie à l'origine au confluent de ce que l'on appelle symboliquement le serpent et le dragon, du Drac (le dragon) et de l'Isère (le serpent), mais contre la Bastille, au seul endroit de la vallée du Grésivaudan permettant d'accueillir un pont : l'Isère vient alors buter contre la Bastille et ne se perd pas dans des méandres qui bougent sans cesse.
Elle est dominée par la Bastille, une ancienne forteresse défensive construite sur une hauteur culminant à près de 475 mètres, accessible depuis le centre-ville par le téléphérique de Grenoble Bastille, dont les cabines appelées communément « les bulles », sont devenues depuis, un des symboles marquants de la ville. Derrière la Bastille commence le parc naturel régional de Chartreuse.
Climat
Grenoble et son agglomération bénéficient d'un climat un peu atypique, avec une amplitude des plus élevées en France. Alors qu'en hiver, la température peut descendre très bas (-10°c toutes les années voire encore plus bas), en été la ville subit les chaleurs les plus fortes du pays (plus de 35°c parfois plusieurs jours de suite comme en 2003, 2005, 2006, 2009). Les montagnes environnantes forment une cuvette géante, dans laquelle la chaleur devient parfois lourde, à cause du manque d'air.
Le climat est semi-continental, mais avec diverses influences (méditerranéennes, montagnardes (beaucoup d'orages, et une météo "capricieuse")).
Le temps d'ensoleillement annuel est toutefois proche de Toulouse. En effet, on peut avoir de longues périodes d'ensoleillement sur le bassin grenoblois, mais ces périodes sont compensées par de fortes précipitations qui peinent à se déplacer.
À Grenoble le Versoud a été enregistré le 23 juillet 2009 une minimale de 26,5° C [5] lors d'un exceptionnel effet de foehn.
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1961 - 1990:Relevé météorologique de Grenoble mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température moyenne (°C) 1,8 3,6 5,9 8,8 13,2 16,6 19,5 18,9 15,8 11,6 5,9 2,7 10,4 Précipitations (mm) 66,0 72,6 82,8 81,9 107,2 94,1 63,4 74,9 91,4 94,1 80,3 70,7 979,5 Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.Le tableau ci-dessous indique les records de températures minimales et maximales :
Mois J F M A M J J A S O N D Températures maximales records (°C) 16,5 20,7 25,3 28 35,5 37 38,3 39,5 33,6 28,1 24,8 19,5 Années des températures maximales 1995 1991 1990 1949 2009 2003 1983 2003 1949 1977 1968 1989 Températures minimales records (°C) -27,1 -17,1 -18,2 -7,9 -2,3 2,4 4,8 3,8 -1,2 -5,3 -10,9 -17,3 Années des températures minimales 1971 1952 1949 2003 1976 1949 1970 1986 1972 1950 1971 1968 Source: INSEE, Lameteo.org[6] et Météo-Grenoble (record de chaleur de mai 2009)[7] Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an Grenoble 2 031 h/an 979 mm/an 28 j/an 32 j/an 28 j/an Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an Voies de communication et transports
Article détaillé : Transport à Grenoble.Voies routières
Article détaillé : Périphérie routière de Grenoble.- La Rocade et le réseau autoroutier
Grenoble est reliée au Nord-Ouest à Lyon par l'intermédiaire de l'A48, au Nord-Est à Chambéry par l'A41, au Sud-Ouest à Valence par l'A49 et enfin au Sud l'A51, qui si elle était prolongée, relierait Grenoble à Aix-en-Provence en passant par Gap.
La ville est entourée par deux rocades.
- la rocade Sud, qui part du Sud-Ouest (Échirolles-Ouest) jusqu'au Nord-Est (Meylan)
- l'A480 à l'Ouest (Rocade Ouest).
Ce périphérique est donc inachevé, comme c'est d'ailleurs le cas dans la plupart des villes françaises de taille comparable à Grenoble.
- Projet de Rocade Nord
Depuis des années (au moins 1973), un projet de bouclement de la rocade par le Nord associé à un tunnel sous la Bastille est à l'étude à Grenoble. Cela permettrait de se rendre du Grésivaudan (Nord-Est) au voironnais (Nord-Ouest) sans emprunter la rocade Sud. De plus cela permettrait d'avoir une périphérie routière achevée à Grenoble. Ce projet a été soumis à une consultation (très critiquée [8]) organisée par le Conseil Général de l'Isère. Ce projet continue à faire l'objet de critiques et de plusieurs recours juridiques.
Pistes cyclables
- "Métro Vélo gare", la vélostation en gare de Grenoble, et aussi la Station "Métro Vélo Campus" situé sur le campus, permet de combiner train et vélo pour les déplacements inter-urbains, soit en louant un vélo, soit en déposant son propre vélo à la consigne pour les trajets réguliers.
Lors de l’assemblée générale du 25 avril 2009, la FUBicy a attribué son Guidon d’or à la ville de Grenoble pour la généralisation des double-sens cyclables.
Transport ferroviaire
Grenoble intra-muros n'abrite qu'une seule gare. Mais l'agglomération grenobloise en comprend six au total :
- la gare de Grenoble dispose de lignes à destination de Lyon/Dijon, Paris/Lille (TGV), Nantes, Valence (Ville et gare TGV), Chambéry/Annecy/Genève, de Gap/Briançon ;
- la gare de Grenoble-Universités-Gières ;
- la gare d'Échirolles ;
- la gare de Saint-Egrève ;
- la gare de Pont-de-Claix.
Une gare supplémentaire se joindra probablement à cette liste d'ici 2012 :
- la gare de Domène, aujourd'hui ouverte pour la vente de billets uniquement, devrait rouvrir à moyen terme ;
L'agglomération à mis en place des voies supplémentaires à Grenoble-Universités-Gières (réalisé en 2007), pour disposer à l'avenir d'un réseau de trains de banlieue. Ces trains circulant à intervalles très réguliers (déjà toutes les 20 minutes en heure de pointe les jours ouvrables entre Rives et Gières en 2008), devraient allèger une partie du problème de trafic routier qui règne aux heures de pointe. En effet, l'on pourrait atteindre Grenoble en quelques minutes, depuis la banlieue. Ce réseau serait une alternative au métro, qui est impossible à mettre en place à Grenoble à cause des nappes phréatiques et à cause du manque de quai en gare de Grenoble.
Transports en commun
Article détaillé : Tramway de Grenoble.Transport urbain, via le réseau TAG (transport de l'agglomération grenobloise) :
- Réseau de tramway :
- Quatre lignes de tramway sont en service. Ce sont les lignes A, B, C et D qui seront prolongées en 2011 pour la ligne B vers le polygone scientifique, et en 2013 pour la ligne A des deux côtés de la ligne (vers le terminus de la ligne 16 à Pont de Claix pour le prolongement Sud, et vers Sassenage pour le prolongement Nord) ;
- La ligne E, d'une dizaine de kilomètres, devrait voir le jour en 2012, en remplacement de l'actuelle ligne de bus 3. Elle reliera le Fontanil-Cornillon aux grands boulevards de Grenoble en se raccordant à la ligne C. À l'horizon 2014, cette ligne doit se poursuivre jusqu'à Meylan.
- Réseau de bus : vingt-cinq lignes de bus.
- Réseau de nuit Noctibus : trois lignes de bus en soirée (de 21 h à minuit) et quatre lignes de tram (circulant jusqu'à 1 h du matin).
- Réseau de trolleybus : projet à l'étude pour les lignes 1, 31 et 32 par le SMTC Grenoble
Transport interurbain, via le réseau Transisère dépendant du Conseil général de l'Isère et rassemblant tous les transporteurs comprenant :
- cent lignes de bus (dont une ligne reliant directement l'aéroport de St-Étienne-de-St-Geoirs (dit aéroport de Grenoble - Isère) à Grenoble) ;
- trois lignes Express (Voiron-Crolles, Voreppe-Vizille et Express Tencin).
Transports aériens
Un ancien site d'aviation, l'aéroport de Grenoble-Mermoz a été supprimé en 1967 pour laisser place aux installations olympiques, et a été remplacé par deux plate-formes :
- l'aéroport de Grenoble - Isère situé à quarante kilomètres de Grenoble, actuellement en plein développement, est une plate-forme permettant des liaisons vers de nombreuses villes européennes et pouvant accueillir tout type d'appareil (jusqu'au Boeing 747-400).
- l'aérodrome de Grenoble - Le Versoud propose une autre plate-forme proche de Grenoble (13 km) pour le trafic léger avec une piste en dur de 900 mètres.
Urbanisme
Article détaillé : Morphologie urbaine de Grenoble.Agglomération grenobloise
Au 1er janvier 2005, la communauté d'agglomération Grenoble Alpes Métropole s'étend sur les communes suivantes : Claix, Corenc, Domène, Échirolles, Eybens, Fontaine, Fontanil-Cornillon, Gières, Grenoble, La Tronche, Le Gua, Meylan, Murianette, Noyarey, Poisat, Pont-de-Claix, Saint-Égrève, Saint-Martin-d'Hères, Saint-Martin-le-Vinoux, Saint-Paul-de-Varces, Sassenage, Seyssinet-Pariset, Seyssins, Varces-Allières-et-Risset, Veurey-Voroize et Vif.
Le territoire actuel de cette communauté d'agglomération comptait 389 560 habitants en 1999 (estimé à 398 906 habitants au 1er janvier 2007). L'unité urbaine de Grenoble comptait 419 334 habitants en 1999 et son aire urbaine 514 559 habitants.
Quartiers grenoblois
Grenoble comprend au total vingt-deux quartiers, parmi lesquels, on peut citer :
- L’Île Verte situé au nord est de la ville.
- Chorrier-Berriat : également appelé Saint-Bruno situé à l'ouest de la ville, l'ancien quartier ouvrier.
- Europole : situé à l'Ouest du centre-ville, derrière la gare SNCF et routière, considéré comme le quartier des affaires.
- Le Polygone scientifique : situé sur la presqu'île, au confluent du Drac et de l'Isère au Nord-Ouest d'Europole.
- Alpexpo - Grand'place : grand complexe au Sud de Grenoble.
- Les Quartiers Sud (dont la villeneuve de Grenoble) : les quartiers populaires de la ville s'étendent sur toute sa partie Sud, formant une couronne qui jouxte les quartiers populaires des communes du Sud de la périphérie.
- Notre-Dame : le centre historique de la ville. Il comprend de nombreuses rues et places piétonnes, et une ambiance nocturne très vivante.
- L’Hyper-centre : il réunit les places Verdun, Vaucanson, Victor Hugo et Grenette. Couplé au vieux-centre, ils forment les deux points les plus agités de la ville.
- Le parc Paul Mistral : Ce parc abrite aujourd'hui l'Hôtel de Ville, la tour Perret.
- Les Grands boulevards : il s'agit d'une des plus grandes artères urbaines de Grenoble.
Toponymie
Dans l'antiquité les premières mentions de la ville sont faites sous le nom de Cularo (littéralement, le village acculé à la montagne), d'origine celtique. Puis la ville deviendra Gratianopolis sous le règne de l'empereur Gratien (voir histoire de Grenoble).
Actuellement la commune de Grenoble est surnommée la Capitale des Alpes. La ville fut rebaptisée Grelibre à la révolution et ne reprendra son nom actuel que sous Napoléon.
Histoire
Articles détaillés : Histoire de Grenoble et Chronologie de Grenoble.Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de l'Isère.Les armes de Grenoble sont d'or aux trois roses de gueules. L'origine de ce blason varie selon les historiens, pour Auguste Bouchayer (1874-1943), un des pionniers de la Houille Blanche, les trois roses rouges seraient l’emblème des saints martyrs : saint Vincent, patron du diocèse de Grenoble ; saint André, patron des Dauphins ; saint Jean-Baptiste, patron des citadins. Les trois roses seraient la représentation symbolique des trois autorités qui, au Moyen Âge, gouvernaient la cité.
Trois roses pour trois saints représentant trois tutelles
Grenoble était placée sous l’autorité de deux pouvoirs rivaux, celui de l’évêque et celui du Dauphin. Au XIVe siècle, apparaît une troisième tutelle, les consuls élus par les habitants et défenseurs des libertés et des franchises qui leur avaient été accordées par les deux co-seigneurs.
Cette hypothèse vraisemblable contredit la version du père Ménestrier (1631-1705), jésuite et savant en sciences héraldiques, qui estimait que les trois roses évoquaient les roses d’or que le Pape avait coutume de bénir à la messe du quatrième dimanche de Carême.
« Officielles » depuis trois siècles
Au XVe siècle, le sceau de la ville de Grenoble, un des plus anciens de France, ne reprend pas la symbolique des roses mais représente la cathédrale avec la mitre épiscopale (l’évêque), l’église Saint-André un dauphin (le Dauphin) et enfin la Tour de l’Isle, construite en 1381 qui fut le premier Hôtel de Ville (les consuls). Les trois roses en sont certes absentes mais ceux qu’elles sont censées représenter apparaissent de façon figurative.
Grenoble ne s’ornera d’armoiries aux trois roses qu’au XVIe siècle. Une gravure de la ville, éditée en 1575 par François de Belleforest, reprend cette symbolique. Toutefois, il faudra attendre le 13 juin 1698 pour que les armoiries aux trois roses soient enregistrées à l’Armorial général de France suite à un ordre de Louis XIV. La ville de Grenoble les enregistra selon l’intitulé : « Armoiries peintes et figurées d’or à trois roses de gueules posées 2 et 1, surmontées d’une couronne murale d’or ».
De la Révolution à la Libération
À la Révolution, la Convention nationale décida en 1792 la suppression des armoiries et leur remplacement par un sceau représentant une femme appuyée sur un faisceau et tenant une lance surmontée du bonnet de la liberté. Les trois roses avaient vécu.
Avec l’Empire, les armoiries réapparurent. Grenoble récupéra ses trois roses en 1811 agrémentées de trois abeilles, d’un caducée et de l’aigle de l’Empereur.
Après la chute de l’Empire, Louis XVIII décida en 1814 que toutes les villes de France reprendraient les armoiries attribuées par les rois. Au milieu du XIXe siècle, les armoiries de Grenoble animèrent des batailles d’experts sur la couleur du fond : or ou argent. À terme, l’or original s’imposera.
La dernière des évolutions date de la Libération. Par décret du 4 mai 1944, le général de Gaulle décerna à Grenoble la Croix de la Libération. Comme l’attribution de cette distinction comporte également celle de la croix de guerre 1939-1945, Grenoble pouvait joindre à ses armoiries ces deux décorations.
Il faut souligner que les armoiries municipales font partie du patrimoine incorporel et moral de la cité.
Histoire chronologique
Antiquité
La première référence à Grenoble date de -43. Le bourg s'appellait alors Cularo et fut fondé par des peuples gaulois appelés Allobroges. Ce n'était alors qu'une petite bourgade gallo-romaine par rapport à des villes telles que Vienne ou Valence. Un pont en bois à l'emplacement de l'actuelle passerelle Saint-Laurent permettait de passer de la Savoie à la Gaule.
En 286 fut construite une enceinte entourant neuf hectares et dont certains éléments persistent encore aujourd'hui en plusieurs points de la ville (des pastilles métalliques sont disposées sur le tracé de cette enceinte avec l'inscription Cularo IIIe siècle).
Touché par l'accueil que lui réservèrent les habitants de Cularo, l'empereur Gratien élèva le bourg au rang de « Cité ». La ville fut renommée Gratianopolis en 381 en l'honneur de cet empereur. Son nom se transforma par la suite en Graignovol puis Grenoble après que l'on y eut associé le mot noble en référence au roi de France, propriétaire du Dauphiné. Il reste aujourd'hui de la période gallo-romaine et du IVe siècle la crypte Saint-Laurent et le baptistère de Grenoble, utilisé jusqu'au IXe siècle, puis redécouvert en 1989 lors de la construction du tramway et fouillé jusqu'en 1996. Plusieurs portions du mur d'enceinte gallo-romain sont aussi visibles dans la vieille ville notamment rue Lafayette.
Le Christianisme se diffusa dans la région au IV siècle. L’évêché de Grenoble fut fondé en 377. Les évêques détinrent alors une autorité considérable sur la cité et procédèrent à de nombreuses transformations. Jusqu’à la Révolution, ils s’intitulèrent « évêques et princes de Grenoble » [9].
Suite à la chute de l’Empire romain d'Occident, la région subit les invasions barbares. Grenoble eut particulièrement à souffrir des incursions des Sarrasins au VIIIème siècle.
Moyen Âge
L’importance de la petite ville de Grenoble s’accrut considérablement lorsque les Comtes d’Albon choisirent la cité comme capitale de leur comté[10]. En effet, ces différents seigneurs réunirent durant leur règne les différents fiefs de la région et formèrent un Etat qui prit au XIIème siècle le nom de Dauphiné. Grenoble se trouva désormais capitale d’un Etat indépendant au sein de l’Empire Romain Germanique.
Cependant, l’autorité de la cité restait partagée entre les dauphins de Viennois et les évêques de la ville. L’un des plus illustres d’entre eux fut Saint Hugues. Il fit reconstruire l’ancien pont Romain sur l’Isère, fonda un hôpital pour les pauvres et une léproserie. Ce fut également lui qui indiqua à Saint Bruno en 1086 le lieu d’implantation où il fonda le monastère de la Grande-Chartreuse et son ordre religieux.
Dans la nuit du 14 au 15 septembre 1219, Grenoble fut ravagée par une crue sans précédent. Le 10 août 1191, le lit de la Romanche était barré par un éboulement qui créa un barrage naturel au niveau des gorges de l'Infernet à Livet-et-Gavet. Un lac, appelé Saint-Laurent, se forma alors sur des kilomètres en amont dans la plaine du Bourg d'Oisans jusqu’à atteindre pratiquement le village, rebaptisé « Saint-Laurent-du-Lac ». Le 14 septembre 1219, un violent orage apporta un surplus d'eau qui causa la rupture du barrage à 22 heures et la vidange du lac. Une vague descendit la Romanche puis le Drac et se jetta dans l'Isère. Grenoble fut plutôt épargnée par cette première crue car la ville ne s'étendait pas jusqu'au Drac. Mais la hausse du niveau des cours d'eau provoqua un reflux de l'Isère qui coula à contre-sens pendant quelques heures et forma un lac dans le Grésivaudan à la hauteur de Meylan. Lorsque la décrue du Drac survint, c'est le lac de l'Isère qui se vida à son tour. Le niveau de l'eau monta alors dans la ville et les habitants sortirent dans les rues pour fuir. La nuit étant tombée, les portes de la ville étaient fermées et les habitants se retrouvèrent pris au piège sur les quais et furent emportés par les flots. Des milliers de personnes périrent.
Le bilan catastrophique fut en partie expliqué par la tenue d'une foire marchande à cette période à Grenoble. Les marchands connaissant mal les heures de fermeture des portes et les marchandises encombrant les rues, le nombre des victimes s'en fut alourdi. Grenoble mis des années à s'en remettre car beaucoup d'habitants étaient morts et le pont emporté. Le Dauphin Guigues-André exempta d'impôts tous ceux qui souffrirent de la crue[11].
Profitant des divisions entre l’évêque et le Dauphin, les grenoblois parvinrent à faire adopter une charte de coutume leurs garantissant les droits auxquels ils avaient droit[12]. En 1310 ; l’évêque Guillaume tenta de passer outre ces privilèges mais une sédition fut faite contre lui. Cette Charte fut confirmée par Louis XI en 1447 puis par François Ier en 1541.
Le dernier dauphin Humbert II fut un excellent administrateur. Il créa en 1336 le Conseil delphinal, qui s’installa tout d’abord à Saint-Marcellin avant de migrer à Grenoble en 1340. Il fonda également l’Université de Grenoble en 1339. Cependant, menant une vie dispendieuse et de plus sans héritier, il vendit sa province au royaume de France le 30 mars 1349 avec le traité de Romans. Dorénavant, le fils cadet du Roi de France prit le titre de Dauphin et avait de fait autorité sur la province. Le premier d’entre eux, Charles V, séjourna neuf mois à Grenoble et en profita pour visiter son nouveau territoire. Suite à ce rattachement se créèrent les Etats du Dauphiné qui séjournèrent la plupart du temps à Grenoble.
Le véritable dauphin à gouverner fut Louis XI. Il « régna » sur le Dauphiné de 1447 à 1456 et fit de cette époque son école du pouvoir. Il transforma en 1453 le vieux Conseil Delphinal en Parlement (le troisième du royaume après ceux de Paris et Toulouse), faisant passer la cité au statut de capitale provinciale. Il fit également débuter la construction du palais des Dauphins, achevé sous François Ier. Il obtint également que l’évêque de la ville lui prêta hommage.
À cette époque, Grenoble est le centre industriel et agricole de la province ainsi qu’un carrefour important d’où l’on atteint Lyon, Valence, la Savoie ou encore l’Italie. La ville est très peuplée et les artisans y sont nombreux[13].
Renaissance
Sa situation géographique fit de Grenoble un point de passage vers les Guerres d'Italie. La ville reçut à de nombreuses reprises, pour de plus ou moins longs séjours, les rois Charles VIII, Louis XII et François Ier. Mais sa région eut à souffrir du passage des armées françaises, qui commirent de nombreux pillages. La noblesse dauphinoise participa aux événements d'Italie. Son plus illustre représentant fut Pierre Terrail, seigneur de Bayard, né à Pontcharra en 1476. Sa statue trône au centre de la place Saint-André de Grenoble et son corps repose dans la Collégiale Saint-André.
La Réforme déclencha de violents affrontements entre catholiques et protestants de Grenoble. En 1562, Mongiron, capitaine catholique, s’empara de la ville. Les huguenots furent jetés dans l’Isère. La ville fut reprise sans combats par le baron des Adrets, leader des huguenots, qui vengea les morts[14]. Il pilla également la cathédrale et fit détruire les tombeaux des Dauphins dans la collégiale.
Le connétable de Lesdiguières, suite à l’accession au trône d’Henri IV, parvint à affirmer son autorité sur la province. Cependant, la Ligue, une organisation catholique, refusa de reconnaître son autorité et s’empara de Grenoble en 1590. Après quelques mois de siège, Lesdiguières parvint à reprendre la cité en passant par la Bastille et décida de fortifier la rive droite de l'Isère en construisant une muraille rejoignant la Porte de France (à l'ouest) à la porte Saint-Laurent (à l'Est). Il transforma la ville en construisant l'Hôtel de Lesdiguières et le Jardin de Ville qui devinrent publics en 1719[15], ainsi que des égouts, ponts et fontaines. Il agrandit également l’enceinte de la ville, augmentant considérablement sa taille. Il fit enfin construire un nouveau lit pour le Drac et fit édifier le Pont de Claix plus au sud.
XVIIe siècle
Après les années mouvementées des guerres de Religion, le renouveau catholique de la Contre-réforme permit la construction de plusieurs édifices religieux[16]. Ce fut le cas du couvent Sainte-Marie-d'en-Haut en 1622 (l'actuel musée dauphinois), de son extension rue Très-Cloître, Sainte-Marie-d'en-Bas (l'actuel Théâtre Sainte-marie-d'en-Bas).
Les Minimes construisirent un couvent transformé de nos jours en salle de musique Olivier Messiaen, les Jésuites leur collège qui devint par la suite le lycée Stendhal et enfin en 1624, un couvent de femmes, le monastère Sainte-Cécile de Grenoble.
La révocation de l’édit de Nantes en par Louis XIV en 1685 eut des conséquences désastreuse pour la ville. Suite aux persécutions, 3000 protestants quittèrent Grenoble, affaiblissant lourdement l’économie de la cité[17]. Cette révocation avait déjà été précédée de mesures coercitives dans le passé. C’est ainsi que le temple protestant fut détruit en 1671 (l’actuelle rue du Vieux-Temple indique son emplacement). Cependant, les mesures de répressions se renforcèrent. De nombreux protestants furent arrêtés et emprisonnés. Leurs biens, confisqués, furent donnés aux hôpitaux de la ville. L’évêque tenta de s’interposer face à cette violence. Malgré cela, jusqu’en 1746, le Parlement de Grenoble procéda à des condamnations.
XVIIIe siècle
Cependant, en déstabilisant la ganterie rivale de Grasse, la révocation de l’édit permit à la ganterie grenobloise de devenir la seule maitresse du marché[18]. Ce XVIIIe siècle symbolisa alors une grande prospérité économique pour la ville.
Au début du siècle, on comptait 12 maîtres gantiers fabriquant chaque année 15 000 douzaines de gants; en 1787, il y en avait 64 produisant 160 000 douzaines de gants annuellement[19]. Le commerce fut également actif dans la ville où des foires importantes se tenaient régulièrement.
Au milieu du XVIIIe siècle sévit Louis Mandrin qui vola les riches et redistribua ses larcins aux pauvres. Il dirigea jusqu’à 300 hommes ; il fut roué vif à Valence en 1755.
Henry Beyle, plus connu sous le nom de Stendhal, naquit en 1783, rue des Vieux Jésuites (aujourd'hui rue Jean-Jacques Rousseau).
Le 7 juin 1788 fut une date clé dans l'histoire de Grenoble, de la France et de la Révolution française. À cette date eut lieu la « Journée des Tuiles » : les protestations se multipliaient depuis mai suite à l'annonce de la dissolution du Parlement dauphinois par Louis XVI et le 7 juin ces agitations poussèrent la garnison à intervenir. Celle-ci fut reçue par des jets de tuiles lancées par les habitants de Grenoble montés sur les toits. Il s'agit là des préludes de la Révolution française. Suite à ces évènements, Louis XVI autorisa la réunion des États de la Province à Vizille, à l'origine des États généraux à Paris. Une représentation de cette journée se trouve au musée de la Révolution française de Vizille (on y distingue très nettement l'ancien couvent qui deviendra par la suite la cité scolaire Stendhal). La Fontaine des trois ordres sur la place Notre-Dame rend hommage aux Dauphinois qui ont porté les prémices de la Révolution française. Elle fut réalisée par le sculpteur Henri Ding pour célébrer le centenaire des évènements de 1788 mais n'est inaugurée qu'en 1897.
Grenoble n'a pas été le seul foyer d'agitation mais ses élus ont été le plus loin dans les revendications politiques et ont donné au mouvement un retentissement national. D'ailleurs, Grenoble fut représentée à Paris par les illustres Jean-Joseph Mounier et Antoine Barnave. En hommage à son rôle, le fort surplombant la ville fut baptisé La Bastille.
La ville fut rebaptisée Grelibre à la révolution et ne reprendra son nom actuel que sous Napoléon. Seule la commune de la Tronche, autrefois appelée Saint-Ferjus, conserva son appellation révolutionnaire jusqu'à nos jours.
La Terreur ne sévit pas particulièrement à Grenoble. Il n’y eut que deux exécutions, celles des abbés Revenaz et Guillabert. Le clergé avait été chassé des églises. La cathédrale Notre-Dame devint le temple de l’Être Suprême, l’église Saint-André devint le siège des Sociétés Populaires, affiliées au Club des Jacobins.
En juillet 1799, le pape Pie VI, prisonnier d’État, passa par Grenoble où il resta trois jours. Il mourut peu après à Valence.
XIXe siècle
La première société de secours mutuels de France fut créée en 1803 entre les ouvriers grenoblois. Elle fut suivie par deux autres sociétés.
L’approbation du sénatus-consulte pour le passage du Consulat à l’Empire fut massive dans la région. Seulement 12 non furent relevés dans l’arrondissement de Grenoble[20]. Le maire de la ville assista au couronnement de l’Empereur en tant que maire de l’une des "trente-six bonnes villes de France". Il assista encore en 1810 au mariage du Napoléon avec Marie-Louise d’Autriche.
En 1809, Grenoble reçut une nouvelle fois la visite d’un Pape. Pie VII, prisonnier de Napoléon, séjourna dix jours dans la cité sur la route pour Fontainebleau.
En 1813, la ville se trouva sous la menace des Autrichiens qui avaient auparavant envahi la Suisse et la Savoie. Après une résistance à Fort Barraux, les troupes impériales se replièrent sur Grenoble. La ville, bien défendue sous l’impulsion du général marchand, parvint à repousser les Autrichiens. Cependant, l’invasion du pays par le Nord entraine une nouvelle invasion par Voreppe des forces autrichiennes. Le 6 avril, une capitulation de Grenoble fut signée et 20 000 Autrichiens occupèrent la ville.
Le préfet de l’Isère Joseph Fourier créa en 1815 le musée de Grenoble.
Le 7 mars 1815, Grenoble accueillit triomphalement Napoléon de retour d'exil de l'île d'Elbe. Il dit plus tard : « De Cannes à Grenoble j’étais encore un aventurier ; dans cette dernière ville, je redevins un souverain ». Le tracé de sa remontée vers la capitale au départ de Golfe-Juan est aujourd'hui appelé Route Napoléon ; elle passe et se termine à Grenoble avenue Jean Perrot. L’occupation d’une place militaire importante comme Grenoble avec cinq régiments rendit tout son prestige à l’Empereur.
Cependant, la défaite de Waterloo emmena une nouvelle invasion dans la région. Une armée austro-sarde arriva sans résistance jusqu’à Grenoble, où la population se défendit par elle-même. Mais suite à l’abdication de l’Empereur, une capitulation honorable fut accordée.
La Bastille fut transformée entre 1824 et 1848 par le général Haxo et prit son aspect actuel. Cette période marqua également l’établissement de la grande industrie dans la ville. La ganterie entra dans son âge d’or suite à une invention de Xavier Jouvin. La production s’exporta dans le monde entier. Suite à la promulgation de la Deuxième République, Grenoble eut ses ateliers nationaux.
Le Second Empire fut marqué par l’arrivée du chemin de fer en 1858 à Grenoble. L’invention de la Houille Blanche (énergie hydraulique par conduites forcées) par Aristide Berges en 1869 et le développement de la papèterie dans la région renforcèrent la croissance économique.
La dernière enceinte urbaine est remaniée à l'occasion de la guerre de 1870 contre l'Allemagne.
XXe et XXIe siècle
La Première Guerre Mondiale accéléra ce développement. De nouvelles usines s’installèrent pour soutenir l’effort de guerre. D’autre part, les premiers complexes chimiques se formèrent au Pont-de-Claix. Ce développement favorisa une très forte immigration italienne provenant de quelques villages comme Corato. Ces immigrés italiens s'installèrent principalement sur la rive droite de l'Isère dans le quartier Saint-Laurent.
Paul Mistral organisa en 1925 l'Exposition Internationale de la Houille Blanche et du tourisme, pour mettre en lumière se développement de la ville. Un million de personnes du monde entier vinrent à Grenoble.
Le maire profita de l'occasion pour ouvrir la ville vers le sud ; les remparts furent détruits et des grands boulevards aménagés à leur place.
En 1934 est construit le téléphérique de la Bastille qui permet d'accéder très facilement à un point de vue étonnant sur Grenoble.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, lors de l’invasion allemande, la défense de la ville fut assurée par le général Cartier lors de la bataille de Voreppe. Mais l’armistice signé par Pétain entraina la capitulation des troupes. Grenoble fit alors partie de la « Zone Libre », avant de connaître une occupation italienne entre 1942 et 1943. Leur clémence à l’égard des populations juives entraina une immigration massive.
La ville prit une part active à la Résistance. Fin 1941, des antennes locales de mouvements tels Combat ou Franc-tireur s’enracinèrent à Grenoble grâce à des figures comme Eugène Chavant, Léon Martin ou encore Marie Reynoard[21]. L’Université de la ville appuya, à travers ses professeurs, les actions clandestines. Elle fournit des faux papiers aux réfractaires du STO.
Après septembre 1943, les Allemands occupèrent la région. De violents conflits secouèrent la ville à partir de cette période. Le 11 novembre, une grève quasi générale et des manifestations eurent lieu devant les offices de collaboration, entrainant une forte répression. Pour supprimer les armements allemands, Aimé Requet fit sauter le parc d’artillerie du Polygone. En représailles, l’occupant intensifia sa répression sous forme d’arrestations et d’assassinats. Ce violent épisode fut surnommé la « Saint-Barthélemy grenobloise ». Mais malgré cet épisode, la caserne de Bonne, nouvel arsenal des allemands, fut détruit par les groupes francs. Quant aux sabotages industriels et ferroviaires, ils se multiplièrent[22].
Début 1944, le Comité de libération de l’Isère fut institué. Le débarquement de Normandie accentua les actions de la Résistance, bloquant considérablement les troupes allemandes et les axes de circulation autour de la ville. Le 26 mai 1944, la ville est bombardée par les Alliés, et libérée le 22 août. La même année, Grenoble est nommée « Compagnon de la Libération » par le gouvernement provisoire du Général de Gaulle, pour récompenser cette « ville héroïque à la pointe de la résistance française et du combat pour la libération »[23].
Le 10 juin 1961, Grenoble ouvrit le premier planning familial de France, ce qui représenta alors une étape essentielle dans le combat mené par les défenseurs d'une maternité libre et choisie.
Grenoble fut sélectionnée en 1964 pour organiser les Jeux Olympiques d'hiver de 1968. Cet évènement majeur, mené à bien par Hubert Dubedout (maire de 1965 à 1983), modifia considérablement l'aspect de la ville :
- construction du village olympique sur l'emplacement de l'aérodrome Jean Mermoz ;
- construction du palais des sports et du stade Charles Berty dans le parc Paul Mistral (aujourd'hui détruit pour laisser place au nouveau stade des Alpes) ;
- construction du nouvel Hôtel de Ville et de la Maison de la Culture (rebaptisée MC2 après son agrandissement en 2004) ;
- construction de la nouvelle gare et du nouveau tracé de la voie SNCF plus au Sud ;
- construction des autoponts des grands boulevards (aujourd'hui détruit suite à la création de la ligne C du tramway) et de Gières (sur la route de Saint-Martin-d'Uriage qui permet d'accéder à la station de ski de Chamrousse) ;
- transfert des universités sur un campus unique, à l'américaine (partagé entre les communes de Saint-Martin-d'Hères et de Gières), ce qui était inédit en France.
La ville se développa énormément vers le sud à partir de cette date : l'urbanisation devint continue entre toutes les communes de l'agglomération, la villeneuve et le centre commercial Grand'Place furent construits dans les années 1970, le parc des expositions Alpexpo installé à la limite avec Eybens, les autoroutes (A48, A41, A49, A51 et A480) arrivèrent à Grenoble et la Rocade sud fut construite.
Le polygone devint le symbole du développement scientifique et technologique que la ville connu à partir des années 1950 sous l'impulsion de Louis Néel. De grands centres français (CEA, CNRS…) et internationaux (ILL, Synchrotron…), s’y installèrent au cours du siècle.
En 1987, Grenoble fut la deuxième ville française après Nantes à réintroduire le tramway en ville. Enfin dans les années 1990 fut créé un centre d'affaires à l'image du quartier de la Défense, Europole. Ce quartier est aujourd'hui un centre rassemblant les implantations de plusieurs sociétés emblématiques de la ville telle Schneider Electric (ex- Merlin Gerin).
L'ensemble finit par constituer un tout peu homogène, intégrant beaucoup d'éléments caractéristiques de l'architecture des années 1950-1960. Le centre historique, petit pour une agglomération de cette taille est de nos jours de plus en plus mis en valeur mais ne fut pas exempt d'insertions malheureuses comme l'Office du Tourisme. Il fait actuellement l'objet d'une valorisation grâce au classement en 2005 du centre ancien en Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP).
Le gris des façades dû au "ciment moulé" donne à la ville un chromatisme particulier renforcé par une assez forte densité des constructions. Des quartiers entiers nés ex-nihilo dans les années 1960 ou 1970 comme Mistral, Teisseire ou La Villeneuve à l'architecture typique des ZUP sont autant de témoins d'une ville qui a grandi trop vite.
Les autres villes de l'agglomération, quasi inexistantes il y a cinquante ans, sont la plupart du temps d'anciens villages composés aujourd'hui d'immeubles des années 1960-1970. Grenoble est une ville champignon qui, favorisée par son développement économique, a poussé à la plus mauvaise période de l'histoire architecturale. Elle n'en demeure pas moins une ville très dynamique et au cadre de vie très appréciable.
Politique et administration
Grenoble est divisée en deux circonscriptions (qu'elle partage avec les cantons de Meylan et de Fontaine-Sassenage), six cantons, six secteurs, vingt-deux quartiers.
Les six cantons de Grenoble sont :
- le 1er canton (Mutualité, St Laurent, l'Île Verte, Abbaye-Jouhaux, Teisseire) compte 32 986 habitants ;
- le 2e canton (Hyper-centre, Parc Paul Mistral) compte 24 836 habitants ;
- le 3e canton (Alliés-Alpins, l'Alliance, Malherbe, Vigny-Musset, Baladins, Géants) compte 21 853 habitants ;
- le 4e canton (l'Aigle, la Capuche) compte 20 029 habitants ;
- le 5e canton (Polygone scientifique, Europole, Berriat-St Bruno, les Eaux Claires) compte 30 012 habitants ;
- le 6e canton (Mistral, le Rondeau, Beauvert, Village Olympique, Arlequin) compte 23 601 habitants.
Tendances politiques
Politiquement, Grenoble est une ville de Gauche, ayant eu seulement deux maires de Droite depuis l’après-guerre. La figure symbolique de ce progressisme grenoblois reste Hubert Dubedout, modèle du socialisme municipal. Sous son administration, la ville fut un véritable laboratoire social, avec des réalisations utopiques telles que la Villeneuve. On parlait alors de « mythe grenoblois »[24]. Le maire actuel, Michel Destot, reconduit pour un troisième mandat, appartient au Parti Socialiste, de même que Didier Migaud, président de la Métro ou André Vallini, président du Conseil général. Aujourd'hui, la ville affiche la plus forte densité associative de France[25].
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Ségolène Royale avec 36,31 % (soit 26 004 voix), suivi de Nicolas Sarkozy avec 26,77 % (soit 19 177 voix), suivi de François Bayrou avec 19,65 % (soit 14 079 voix), et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,58 % (soit 4002 voix), aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %[26].
Au second tour, les électeurs ont voté à 58,04 % (soit 40 093 voix) pour Ségolène Royal contre seulement 41,95 % (soit 28 976 voix) pour Nicolas Sarkozy, résultats radicalement opposés à la moyenne nationale qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 84 686 inscrits sur les listes électorales, 85,32 % ont participé au 1er tour, le taux d’abstention fut de 14,68 %[26]. La participation fut légèrement inférieure au second tour.
Ces dernières années, Grenoble s’affiche de plus en plus comme un centre important de l’écologisme politique en France. Aux dernières municipales, les Verts ont obtenu un score de 22,49 % au deuxième tour[27] tandis qu’aux dernières européennes, la liste Europe Ecologie termina en 1ère position, avec plus de 29 % des voix[28].
Grenoble est également de tradition pro-européenne. Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les grenoblois ont majoritairement voté pour la Constitution, avec 55,7 % de Oui contre 44,29 % de Non avec un taux d’abstention de 33 %[29] (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Encore une fois, la ville se trouva en opposition à la tendance nationale.
Administration municipale
Grenoble est divisée en six secteurs qui divisent la ville en zones dirigées par des antennes de la mairie. Ce ne sont donc pas des arrondissements municipaux, comme à Paris, Lyon ou Marseille.
- Secteur 1 : Polygone scientifique, Europole, Berriat-St Bruno, Centre-Gare et Eaux Claires Nord ;
- Secteur 2 : Hyper-centre, Championnet, Mutualité, Île Verte, Saint-Laurent, Bastille ;
- Secteur 3 : Aigle, Rondeau, Eaux-Claires, Mistral ;
- Secteur 4 : Capuche, Alliés-Alpins, Bajatière ;
- Secteur 5 : Parc Paul Mistral, Abbaye-Jouhaux, Teissère, Malherbe ;
- Secteur 6 : Arlequin, Baladins-Géants, Village Olympique.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Grenoble :
Groupe Président Effectif Statut Gauche plurielle-Modem Michel Destot 44 majorité UMP-NC Fabien de Sans Nicolas 9 opposition Les Verts-ADES-Alternatifs Maryvonne Boileau 6 opposition Liste des maires
Article détaillé : Liste des maires de Grenoble.Maires de Grenoble Période Identité Parti Qualité 1835 1842 Hugues Berriat ... ... 1881 1888 Édouard Rey ... ... 1896 1896 Félix Poulat ... ... 1908 1910 Félix Viallet ... ... 1919 1932 Paul Mistral SFIO ... 1932 1935 Léon Martin SFIO ... 1935 1944 Paul Cocat ... ... 1945 1947 Léon Martin SFIO ... 1948 1949 Raymond Perinetti PCF ... 1949 1959 Léon Martin SFIO ... 1959 1965 Albert Michallon UNR ... 1965 1983 Hubert Dubedout GAM/PS ... 1983 1995 Alain Carignon RPR ... 1995 → en cours Michel Destot PS ... Toutes les données ne sont pas encore connues. Instances judiciaires et administratives
Grenoble est le siège d’une Cours d’Appel qui regroupe les départements de l’ancien Dauphiné, à savoir l’Isère, la Drôme et les Hautes-Alpes. La ville comprend également un tribunal d’instance et de commerce ainsi qu'un Conseil des prud’hommes.
La commune de Grenoble est membre de la communauté d'agglomération Grenoble Alpes Métropole communément appelée La Métro.
Grenoble abrite également la préfecture de l’Isère et un rectorat couvrant les départements de l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, la Haute-Savoie et la Savoie.
L'agglomération est enfin le siège du Centre d'études de la neige, une unité de recherche de Météo France.
Politique environnementale
AD Isère Drac Romanche : l'actualité des digues du bassin grenoblois.
En juillet 2005, sous la conduite de la Métro, l’agglomération grenobloise a signé le premier plan climat local de France[30].
Jumelages et coopération
Jumelages
Depuis les années soixante, la Ville de Grenoble s’est engagée dans des accords de jumelage afin de concrétiser son attachement à ses populations d’origine étrangère et favoriser les échanges culturels, scolaires et sportifs[31]...
- Catane (Italie) depuis 1961
- Innsbruck (Autriche) depuis 1964
- Sfax (Tunisie) depuis 1968[32]
- Essen (Allemagne) depuis 1976
- Halle (Allemagne) depuis 1976
- Chişinău (Moldavie) depuis 1977
- Corato (Italie) depuis 1982
- Rehovot (Israël) depuis 1984
- Oxford (Royaume-Uni) depuis 1988
- Phoenix (États-Unis) depuis 1990
- Kaunas (Lituanie) depuis 1997
- Suzhou (Chine) depuis 1998
- Constantine (Algérie) depuis 1999
Coopération
Plusieurs accords de coopération sont engagés, fondés sur l’échange de savoir-faire et d’expériences entre collectivités françaises et étrangères.
- Pécs (Hongrie) depuis 1992
- Bethléem (Palestine) depuis 1996
- Ouagadougou (Burkina Faso) depuis 1999
Population et société
Démographie
La population de la ville de Grenoble, après avoir atteint un pic en 1975 à 166 037 habitants, n'a cessée de diminuer jusque dans les années 1990, où elle est repartie à la hausse, hausse qui se confirme aujourd'hui puisque la population de la ville est estimée selon l'INSEE à 156 107 habitants en 2006. Grenoble est aujourd'hui la troisième ville-centre la plus dense de France, après Paris et Lyon avec 8 610 hab/km². Ceci est dû essentiellement à la relative petite taille de la commune (18,13 km²) en comparaison avec les villes de même importance (à l'exception de Nancy) ; à part la colline de la Bastille, tout le territoire est urbanisé. C'est également une ville cosmopolite; 40 communautés étrangères sont présentes dans la ville[33] (chercheurs internationaux, étudiants étrangers...).
Histogramme de l'évolution démographique de le population de Grenoble
(élaboration graphique par Wikipédia)
Pyramide des âges de la ville de Grenoble en 2006[35] :
La population de l'agglomération grenobloise connaît une très forte augmentation durant le XXe siècle, liée au développement industriel de la ville. Longtemps Grenoble est restée une petite ville de province, avec une population plutôt stable.Puis la ville poursuit son essor grâce à la ganterie et ensuite la houille blanche, au début du XXe siècle, entraînant une arrivée importante d'immigrés étrangers, notamment d'Italiens (Grenoble et son agglomération présentent une importante communauté italienne), et une augmentation de la population.
Mais c'est surtout après la Seconde Guerre mondiale, durant les années 1960 et 70 que Grenoble va connaître sa véritable expansion, se caractérisant par une très forte augmentation de la population (accentué par l'exode rural de l'époque). Grenoble connaît alors une des croissances les plus importantes parmi les villes de France.
Elle s'est ensuite fortement ralentie à partir de la fin des années 1970, pour arriver à une croissance plutôt faible aujourd'hui, même si le rythme tend à s'accélérer légèrement. La population n'en est pas moins fortement mobile, en raison de son statut de grand centre scientifique et universitaire. Actuellement, 80% des grenoblois ne sont pas dauphinois d'origine[36]. D'autre part, la population de l'agglomération se renouvelle par tiers tous les dix ans[37].
Evolution population agglomération 1851 1891 1911 1936 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 31 000 60 000 85 000 154 211 190 502 265 121 335 265 392 085 395 901 405 108 419 334 427 658 Evolution population aire urbaine 1936 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 197 322 237 407 314 516 383 935 445 058 461 459 485 369 514 559 530 506 Enseignement
L'académie de Grenoble regroupe les départements de l'Ardèche, la Drôme, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie.
L'agglomération de Grenoble est un des grands centres d'enseignement supérieur en France (plus de 60 000 étudiants[38]), en particulier dans le domaine scientifique.
On y compte trois universités et plusieurs grandes écoles :
- l'université Joseph Fourier-Grenoble I (UJF) : sciences, techniques, géographie, médecine et pharmacie ; s'y trouve rattachée l'École polytechnique de l'université Grenoble I, plus communément appelée Polytech'Grenoble et appartenant au réseau Polytech.
- l'université Pierre Mendès-France-Grenoble II (UPMF) : sciences sociales et humaines ; s'y trouve rattaché l'Institut d'études politiques de Grenoble ainsi que l'IAE de Grenoble (Institut d'Administration des Entreprises), l'un des meilleurs de France avec Paris et Aix-en-provence ;
- l'université Stendhal-Grenoble III : langues, lettres, langage et communications ;
- l'institut polytechnique de Grenoble (INP Grenoble, ou Grenoble INP depuis 2008), établissement d'enseignement supérieur à rang de Grand établissement dans lequel sont regroupés six écoles d'ingénieurs (ceci depuis 2008, suite à une réforme répartissant autrement les filières de formation autrefois au nombre de dix[39]) ;
- l'institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) ;
- l'école nationale supérieure d'architecture de Grenoble ;
- l'école pour l'informatique et les nouvelles technologies (EPITECH) ;
- l'antenne locale de l'école privée Supinfo (école supérieure d'informatique)
- l'école supérieure d'art de Grenoble.
Grenoble compte également deux écoles de commerce, l'école privée ESC Wesford (située dans l'ancienne chambre de commerce) ainsi que le groupe Grenoble École de management (GEM) qui proposent des cursus de formation après classe préparatoire et bac+2/+3. GEM, fort de ses vingt-et-une années d'ancienneté s'affiche comme la septième ESC de France[40].
L'UIAD (l'Université-Inter Ages du Dauphiné) propose des cours aux seniors.
La ville possède également un lycée hôtelier qui a la particularité de posséder son propre hôtel d'apprentissage.
Enfin plusieurs lycées disposent de classes préparatoires aux grandes écoles, comme le lycée Champollion ou encore le lycée Vaucanson.
La cité scolaire internationale située dans le quartier Europole comporte un collège et un lycée publics. Elle permet aux enfants de chercheurs et travailleurs étrangers de continuer leur scolarité et de la valider par l'OIB, un diplôme international équivalent au baccalauréat, en anglais, allemand, espagnol, italien, arabe ou portugais. Le cursus McLuhan propose aux élèves venant des États-Unis de poursuivre leur scolarité américaine. L'admission à la cité scolaire s'effectue en sixième ou en seconde, sur tests de langue. Chaque année une pièce de théâtre en anglais est jouée par les lycéens au théâtre de Sainte Marie d'en bas. De plus, les collégiens de la section allemande présentent deux soirées de théâtre chaque année. Le CDI partage sa salle de lecture avec la bibliothèque municipale internationale.
Manifestations culturelles et festivités
Plusieurs festivals se déroulent à Grenoble. Les plus importants sont :
- le Grenoble Jazz festival qui a lieu chaque année en mars ;
- le festival du court métrage en plein air qui a lieu début juillet ;
- le Cabaret Frappé qui a lieu fin juillet ;
- le festival Rocktambulle qui a lieu chaque année en octobre ;
- les 38èmes Rugissants, festival des nouvelles musiques à Grenoble en novembre ;
- les rencontres du cinéma de montagne début novembre ;
- le festival international du cirque de Grenoble fin novembre.
Le forum Libération de Grenoble sur le devenir de notre société se déroule en septembre.
Autre thème, chaque année en avril a lieu une fête foraine très attendue des petits et des grands, la Foire des Rameaux.
Santé
Grenoble comprend plusieurs établissements hospitaliers au sein de son agglomération : le CHU Albert Michallon situé sur la commune de la Tronche, l'Hôpital Sud à Echirolles.
De nombreuses cliniques se répartissent également sur le territoire : le Groupe Hospitalier Mutualiste de Grenoble (clinique d'Alembert, clinique des Eaux-Claires, institut de cancérologie Daniel Hollard), la clinique des Alpes, la clinique du Mail à Grenoble ainsi que la clinique Belledonne à Saint-Martin-d'Hères et la clinique Médicèdre à Echirolles (anciennement clinique des Cèdres à Grenoble).
La ville de Grenoble a obtenu la première place du 3e Palmarès santé, publié par la revue Impact médecine en 2008. Le CHU Albert Michallon a été désigné comme le plus sûr de province par L'Express et 5e au niveau national[41] en 2009.
Sports
Située dans les Alpes, Grenoble a accueilli les Jeux olympiques d'hiver de 1968 dont de nombreux équipement sportifs subsistent encore aujourd'hui :
- le Palais des Sports situé dans le parc Paul-Mistral. Grenoble n'a eu de cesse, depuis les jeux de 1968, d'accueillir de grands événements sportifs prouvant ainsi sa capacité d'organisation et d'adhésion de sa population aux grandes « messes » du sport : championnats d'Europe indoor d'athlétisme, Coupe Davis, Masters de la perche, championnats du monde de boxe, matches internationaux de basket-ball, de volley-ball, de handball ou de hockey sur glace, compétitions internationales de gymnastique ou de patinage sur glace, critérium cycliste du Dauphiné Libéré, six jours cyclistes, jumpings internationaux, etc. Il est aussi utilisé comme salle de spectacles. Selon la configuration du plateau, il peut accueillir près de 12 000 spectateurs ;
- l'anneau de vitesse situé dans le parc Paul-Mistral et servant aujourd'hui de piste de roller ;
- la Halle Clémenceau, ancienne patinoire pouvant atteindre 2 042 places en configuration (basket, hand, volley). Reconfigurée en salle omnisports, elle est située dans le parc Paul Mistral à proximité du palais des Sports et du stade des Alpes ;
- les pistes olympiques hommes et femmes à la station de Chamrousse ;
- le tremplin de saut à ski de Saint-Nizier-du-Moucherotte aujourd'hui désaffecté ;
- la vasque olympique située dans le parc Paul Mistral. Elle fut réallumée à l'occasion des passages des flammes olympiques des Jeux olympiques d'hiver de 1992 et 2006, ainsi que pour la célébration des 40 ans des JO en février 2008.
- la Salle d'escalade Espace Vertical sur le site Bouchayer-Viallet représente une activité de montagne en plein essor, ainsi que la Via ferrata de Grenoble sur la colline de la Bastille. De plus, de nombreux sites naturels d'escalade sont répartis dans les trois massifs entourant la ville, représentant des milliers de voies tous niveaux confondus.
Toutefois l'image du sport grenoblois ne se limite pas aux sports d'hiver. La capitale des Alpes est riche de trois-cent-cinquante clubs exerçant dans soixante-cinq disciplines différentes représentant 33 000 athlètes licenciés et 1 800 cadres dirigeants. Un Grenoblois sur trois pratique une activité sportive de compétition ou de loisir.
Les clubs grenoblois les plus connus sont :
Sport Club Division Enceinte sportive Football Grenoble Foot 38 (GF38) Ligue 1 Stade des Alpes Hockey sur glace Brûleurs de Loups Ligue Magnus Patinoire Pôle Sud Rugby FC Grenoble Pro D2 Stade Lesdiguières Les clubs grenoblois moins connus présents sur la ville sont :
- l'Aviron Grenoblois, un des plus important club d'aviron de France ;
- le Grenoble Basket 38 pour le basket-ball (GB38[42]) dont le siège se trouve au centre sportif Hoche, il joue en Prénationale de la ligue des ALPES;
- le GVUC pour le volley-ball (Grenoble Volley Université Club). Il évolue actuellement en Nationale 2 et joue au gymnase Malherbe ;
- le GMC38 pour le cyclisme (Grenoble Cyclisme 38), qui regroupe les meilleurs coureurs des huit clubs de l'agglomération grenobloise. L'équipe première évolue actuellement en deuxième division nationale et comporte dans ses rangs des coureurs de niveau national et international ainsi que l' ex-champion du monde sur piste Jérome Neuville.
- le Trampoline club du Dauphiné pour le trampoline, le tumbling et la gym acrobatique. Le club a été champion de France de 1re division nationale en 2006 et possède plusieurs internationaux.
- Les Centaures de Grenoble, Football Américain, deux fois vainqueurs du casque d'argent en 1988 et 2004. Actuellement en 2e division. Club formateur de Philippe Gardent et Thibault Giroud tous deux anciens joueurs NFL Europe et NFL pour Philippe Gardent (Carolina Panthers et Washington Redskins).
- Le Hockey Club de Grenoble (HCG), crée en 1985, Hockey sur gazon et Hockey en Salle. Il évolue en Régionale en gazon et en Nationale 2 Homme et Femme en Hockey en salle.
- Le GSMHGUC pour le HandBall . Le club a 2 salles d'entraînement .
Médias
Le bassin grenoblois bénéficie de la présence de nombreuses télévisions locales, parmi lesquelles on peut citer TéléGrenoble, France 3 Grenoble et France 3 Alpes.
Début 2008, l'ancien rédacteur en chef du 6 minutes édition Grenoble a lancé Grenews.com, une webTV d'information locale. Les grenoblois ont également la possibilité d'écouter plusieurs radios locales telles que, Alpes 1, Radio Malherbe Grenoble Radio Campus Grenoble, Max FM, Hot Radio, France Bleu Isère, New's FM, Radio Grésivaudan, Radio Kaléidoscope et Radio Kol Hachalom.
Au niveau de la presse écrite, là aussi, un large choix de journaux locaux et de magazines est diffusé sur Grenoble. Les lecteurs peuvent, entre autres chose, lire Le Dauphiné libéré, Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, l'hebdomaire du mercredi Grenews.com, Grenoble & moi, Métroscope, Le Petit Bulletin, Les Antennes le gratuit citoyen de la région grenobloise,Guide du Dahu, Tramy, Les nouvelles de Grenoble, Minizou et Isère Magazine.
En ce qui concerne les médias locaux sur la toile, on retrouve le site du Dauphiné libéré ainsi que GreBlog MonGrenoble. Grenoble a été l'une des quatorze villes récompensées par le label Ville Internet en 2008 avec la mention maximale @@@@@[43].
Personnalités liées à la commune
Article détaillé : Personnalités grenobloises.Économie
Au cours du XIXe siècle, Grenoble s'est progressivement industrialisée. Grenoble et sa région sont pionnières en matière d'hydro-électricité : quelques carrières, de l'industrie de transformation mais surtout la houille blanche. Grenoble organisa ainsi l'exposition internationale de la houille blanche en 1925. Toutefois, dans le courant du milieu du XXe siècle, la ville connaît un certain déclin industriel, bien que son industrie du gant soit réputée dans le monde entier (Gant Perrin, etc.).
Depuis plusieurs décennies, la ville s'est réorientée et elle est réputée aujourd'hui pour être un important pôle de recherche scientifique (universités, Synchrotron, etc.). Elle possède, en outre, plusieurs entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies (STMicroelectronics, Sun Microsystems, Hewlett-Packard, Schneider Electric, R&D France Télécom, etc.). D'autres grandes sociétés y ont leur siège comme Teisseire et les Éditions Glénat. Le tourisme représente aussi une part non négligeable de l'économie locale avec les nombreuses stations de sports d'hiver implantées dans la région.
Grenoble est le siège d'une Chambre de commerce et d'industrie qui gère l’aérodrome du Versoud, Grex et Euromart. Elle gère aussi Grenoble École de management.
Revenus de la population et fiscalité
Revenus fiscaux de l'Unité Urbaine en 2006:
Revenu net imposable moyen par foyer fiscal en euros[44] 24 014 Foyers fiscaux imposés en % 59,8 Médiane du revenu fiscal des ménages par UC en euros 18 466
Redevables de l'ISF dans la ville de Grenoble[45]:Nombre de redevables de l'ISF Impôt moyen sur la fortune Patrimoine moyen des redevables de l'ISF Grenoble 867 5 589 € / an 1 469 306 € / an Moyenne nationale 5 683 € / an 1 493 167 € / an Emploi
Emplois dans l'Unité Urbaine de Grenoble en 2006
Emploi[46] 2006 Emploi total 222 425 Dont part de l'emploi salarié 91,3% Variation de l'emploi total (1999-2006) + 1,6 %/an Nombre de demandeurs d'emploi 15 516 Au sein de la ville de Grenoble, les emplois sont répartis de la manière suivante:
Répartition par domaine d'activité
Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers Grenoble 0 % 4,9 % 21,4 % 26,3 % 29,2 % 18,2 % Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 % Sources des données : INSEE[47] Entreprises de l'agglomération
Le tissu économique grenoblois est caractérisé par une place prépondérante donnée à l’industrie et aux services aux entreprises (représentant 4 901 établissements fin 2003, soit 39 % des établissements implantés sur l’agglomération de Grenoble[48]).
Les entreprises de l'Unité Urbaine se répartissent de la manière suivante fin 2006[49]:
Nombre d'établissements actifs 27 080 Part de l'industrie, en % 7,4 Part de la construction, en % 8,3 Part du commerce et des réparations, en % 18,6 Part des services, en % 65,7 Part des établissements de 1 à 9 salariés, en % 37,7 Part de ceux de 10 salariés ou plus, en % 11,2
Grenoble bénéficie, de part son statut de technopôle européenne, de la présence importante sur son territoire de grands groupes industriels, fleurons de l’économie locale et nationale, implantés à l’international et souvent leaders sur leurs marchés.Les plus grandes entreprises de la région grenobloise sont (en 2007), par ordre d'importance[50]:
Employeurs Nombre d’employés Domaine STMicroelectronics, Grenoble et Crolles 5 947 Fabrication de circuits intégrés, R&D Schneider Electric, agglomération grenobloise 5 140 Appareillage et équipements électriques, centre de recherche Caterpillar France, Grenoble et Echirolles 2 640 Fabrication d’engins de travaux publics Hewlett Packard France, Eybens 2 000 Micro-ordinateurs, réseaux informatiques, matériel médical BD, Pont-de-Claix 1 667 Conception et production de systèmes avancés d’administration de médicaments Sémitag, Eybens 1 450 Transport public Crédit agricole Sud Rhône-Alpes, Grenoble 978 Banque Groupe Casino, agglomération grenobloise 929 Hypermarchés Soitec, Bernin 915 Matériaux pour la microélectronique - technologie SOI Siemens Transmission & Distribution, Grenoble 800 Fabrication matériels électriques grande puissance ou haute tension Groupe Go Sport, agglomération grenobloise 746 Vente articles de sport loisirs vêtements équipements A. Raymond, Grenoble 731 Etude et fabrication de pièces de fixation techniques Atos Origin Intégration, Fontaine 680 Fournisseur services et solutions informatiques Dauphiné Libéré, Grenoble et Veurey-Voroize 622 Presse quotidienne régionale Clinique Belledonne, Saint-Martin-d'Hères 601 Clinique Samse, agglomération grenobloise 594 Négoce de matériaux de construction SEM VFD, Grenoble 564 Transport de voyageurs par autocars Société Générale, Grenoble 542 Banque E2V Semiconductors, Saint-Egrève 525 Conception de composants électroniques Roche Diagnostics, Meylan 500 Commercialisation de systèmes pour les laboratoires de biologie et l'auto surveillance diabétique Recherche et technologies de pointe
La recherche scientifique tient une place primordiale dans l'agglomération grenobloise. Le Polygone scientifique ainsi que d'autres lieux de l'agglomération regroupent huit organismes de recherche nationaux (CEA, CNRS, CEMAGREF, CEN, CRSSA, INRA, INRIA, INSERM), quatre centres de recherche internationaux (l'EMBL l'ESRF, l'ILL, l'IRAM) et trois centres techniques industriels (CETIM, CSTB, CTP). De plus les universités et l'INP Grenoble possèdent aussi de nombreux laboratoires de recherche. Cette recherche de haut niveau s'appuie sur la présence à Grenoble d'équipements de renommée mondiale, à l'image de l'ESRF, l'un des trois plus importants synchrotrons de la planète, ou du réacteur de recherche de l'institut Laue-Langevin qui constitue la source de neutrons la plus intense du monde.
L’expertise de Grenoble en matière de hautes technologies s’organise principalement autour de trois domaines[51] :
- un pôle numérique et logiciel qui comprend le domaine des micro- et nanotechnologies, ainsi que l’informatique et l’électronique : Grenoble bénéficie d’un écosystème riche dans les nanotechnologies, avec la présence de grands groupes industriels, un grand nombre de PME/PMI et de nombreux laboratoires de recherches (LETI, INRIA, etc.).
Ceci s’est traduit en 2002 par l’Alliance-Crolles 2, collaboration entre Freescale Semiconductor (ex-Motorola), NXP Semiconductors (spin-off de Philips Semiconductors) et STMicroelectronics, qui fut le plus gros investissement industriel réalisé en France depuis dix ans (avec 2,8 milliards d’euros investis). Cette alliance a pris fin en 2007 et c'est un accord entre STMicroelectronics, le CEA et IBM qui lui a succédé.
Également, le Pôle d'Innovation Minatec, lancé à l'initiative du CEA-Leti et de l'INP Grenoble, est un centre majeur en Europe pour les micro et les nanotechnologies. Grenoble fait ainsi partie des quelques sites qui, dans le monde, possèdent les bases scientifiques, technologiques et industrielles suffisantes pour atteindre une reconnaissance internationale dans ce domaine[52].
Enfin en septembre 2005, le gouvernement français nomme Minalogic comme pôle de compétitivité. Ce pôle Minalogic (MIcro NAnotechnologies et LOgiciel Grenoble-Isère Compétitivité) a pour ambition de construire un centre de dimension internationale pour les puces miniaturisées intelligentes, grâce à la mise en commun de moyens issus à la fois de l’industrie, de la recherche et de la formation en micro-nanotechnologies et technologies du logiciel.
Grenoble est également un grand pôle en informatique et en électronique avec la présence de grandes entreprises (Hewlett-Packard, Bull, Yahoo!, etc.) et une recherche active. L’industrie du logiciel est très développée dans l’agglomération : le multimédia et les développements de logiciels, positionnent Grenoble, tant en industrie qu'en recherche, dans les premiers rangs au niveau européen.
Le pôle numérique avec la microélectronique et les nanotechnologies, en passant par le logiciel et les systèmes embarqués, compte 30 000 emplois dans le Grand Grenoble dont 9 000 en électronique professionnelle, 11 000 dans l'informatique, 7 000 en micro-électronique et 3 000 pour le développement logiciel. En plus de la présence de leaders mondiaux du secteur, Grenoble offre un tissu dense de PMI-PME et de start-ups. Ce foisonnement est soutenu par une formation et une recherche académique de qualité, notamment par le biais de l'école nationale supérieure d'informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble, considérée comme l'une des meilleures écoles d'ingénieurs de France pour la qualité de son recrutement et de sa recherche[53].
- un pôle biotechnologies : dans le domaine des biotechnologies et de la bio-informatique, Grenoble est reconnu comme pôle d'excellence dans plusieurs disciplines qui se situent dans le champ scientifique, à la croisée de la chimie et de la biologie : ingénierie de la santé, imagerie médicale, neurosciences et cancérologie.
La ville est également reconnue pour son expertise dans le domaine des biopuces. L’entreprise bioMerieux a implanté son centre de recherche en biologie moléculaire à Grenoble.
Grenoble abrite aussi des projets de recherche fédérateurs comme Nanobio, le génopôle Rhône-Alpes et le cancéropôle Rhône-Alpes ainsi que le programme européen Nano2Life et participe au pôle de compétitivité mondial Lyonbiopole.
- un pôle lié aux nouvelles technologies de l'énergie : Grenoble occupe aujourd’hui une place importante pour le développement et l’expérimentation de l’énergie solaire photovoltaïque et de la pile à combustible.
Le pôle de compétitivité Tenerrdis, dans lequel l’agglomération grenobloise est impliquée, a pour ambition de développer les nouvelles technologies de l’énergie, composante majeure du développement durable et répond à un enjeu majeur : améliorer le rendement des panneaux solaires.
Grenoble fut aussi une des premières villes de France à posséder un technopole, Inovallée (ex-ZIRST), en 1971.
D'autre part, l'aire urbaine de Grenoble est un fleuron national pour son taux d'emplois métropolitains supérieurs (12,7% de l'emploi total, soit 28 202 emplois[54]). Elle se situe au premier rang des grandes aires urbaines de province, devant toutes les métropoles régionales. Ils sont principalement spécialisés dans la recherche et l'informatique.
Tous ces domaines font de Grenoble, avec 21 000 chercheurs (14 500 dans la recherche publique, 6 500 dans la recherche privée[55]), le 2e centre de recherche en France après Paris, et un pôle de recherche scientifique majeur en Europe ce qui lui vaut parfois le surnom de « Sillicon Valley française ».
Culture et patrimoine
Grenoble est classée ville d'art et d'histoire.
Monuments et lieux touristiques
Monuments et lieux remarquables
- la Bastille, les casemates, le fort du Rabot, le téléphérique de Grenoble d'un dénivelé de 260 mètres ;
- l'ancien couvent des Visitandines de Sainte-Marie-d'en-Haut (fondé en 1618) - rue Maurice Gignoux - aujourd'hui Musée dauphinois. À l'intérieur, la Chapelle de la Visitation, véritable joyau de l'art baroque français, a reçu en 1662 un grand retable en bois doré et un superbe décor de fresques dû au peintre Toussaint Largeot ;
- le quartier Saint Laurent et les quais de la rive droite, la porte Saint-Laurent (reconstruite en 1615 sur l'ordre de Lesdiguières) et la porte de France. La passerelle Saint-Laurent suspendue au-dessus de l'Isère date de 1837, elle se trouve approximativement à l'emplacement où était le premier pont sur l'Isère construit par les romains ;
- Au 97 rue Saint-Laurent, ancien Hôtel des monnaies, bel immeuble du début du XVIe siècle. Les Dauphins y frappaient des pièces d'or et d'argent de même valeur que les monnaies du royaume, mais à leurs armes. Le bâtiment a conservé son couloir Renaissance aux belles voûtes nervurées. Dans la cour, on accède à un bel escalier à vis par un portail surmonté d'un fronton triangulaire et encadrée de deux colonnes et chaque étage possède des coursives à la mode italienne.
- l'ancienne église Saint-Laurent (XIe siècle) et la crypte Saint-Oyand (VIe siècle), devenues musée archéologique Saint-Laurent, l'un des très précieux et rares témoins de l'art du haut Moyen Âge en France ;
- la Tour de l’Isle (XIVe siècle), premier hôtel de ville de Grenoble et aujourd'hui annexe du musée de Grenoble abritant la collection des dessins ;
- Le Palais du parlement du Dauphiné dont la partie la plus ancienne remonte au XVe siècle - place Saint-André. Il abrita le palais de justice jusqu'en 2002 ;
- la vieille-ville avec ses places Grenette, aux Herbes, et la place Saint-André avec la statue du chevalier Bayard, la Collégiale Saint-André (début XIIIe siècle) abritant le mausolée élevé au chevalier Bayard et au n°7 le Café la table ronde, établissement fondé en 1793, ce qui en fait le deuxième plus vieux café de France.
- place Notre-Dame : la cathédrale Notre-Dame (XIIe et XIIIe siècles) avec dans le chœur un des plus imposants ciboriums de France (de style gothique flamboyant du XVe siècle, atteignant quinze mètres de hauteur) et ses vestiges (dont un baptistère du IVe siècle) et aussi l'ancienne église Saint-Hugues du XIIIe siècle. De la place Notre-Dame on aperçoit la Tour de Clérieux datant du IXe siècle .
- l'ancien évêché (du XVIIIe siècle) aujourd'hui musée de l'histoire de Grenoble et de l'Isère. Beau portail d'entrée, escalier et rampe. Le bâtiment date du XVIIIe siècle , mais le sous-sol comporte des vestiges d'époque nettement plus anciennes : des remparts du IIIe siècle et un baptistère utilisé entre le IVe et le Xe siècle.
- l'ancien couvent des Minimes de Grenoble — rue du Vieux Temple — fondé en 1646. Aujourd'hui, l'ancienne chapelle est transformée en salle de concert (salle Olivier Messiaen) et accueille l'orchestre Les Musiciens du Louvre ;
- l'ancienne chapelle de Sainte-Marie-d'en-Bas — rue Très Cloîtres — datant de 1652 est aujourd'hui transformée en théâtre. La façade possède un beau portail encadré de colonnes jumelées portant un entablement et des pots-à-feu, rehaussé d'un motif de nuées rayonnantes ;
- l'ancienne poudrière construite par Vauban - rue du commandant Lherminier - datant de fin XVIIe siècle ;
- l'hôtel de François Marc (conseiller au Parlement de Grenoble) — rue Barnave — de 1490. Beau portail en arc brisé rehaussé d'un écu sculpté d'un lion (symbolisant l'évangéliste Marc), porche voûté d'ogive et anciennes fenêtres gothiques sur cour carrée ;
- l'hôtel d'Ornacieux, dit maison de Vaucanson — rue Chenoise — construit après 1620. Un beau portail en pierres bicolores permet l'accès à la cour et à son escalier d'honneur, l'un des plus beaux de la région Rhône-Alpes. Dans cet hôtel vécut Jacques de Vaucanson, célèbre mécanicien et inventeur d'automates ;
- au 10 rue Chenoise, très bel hôtel du XVe siècle de style gothique tardif avec belle façade et cour intérieure bien restaurée ;
- l'hôtel de Pierre Bucher (procureur général du roi et doyen de l'université de Grenoble) — rue Brocherie — qui comporte deux parties. La plus ancienne date de 1560. Édifiée sur trois niveaux aux baies géminées rehaussées de médaillons, elle témoigne du profond changement de l'architecture de cette époque qui passe du gothique à la renaissance. La partie sur rue, avec sa belle porte cochère et sa majestueuse façade avec entresol est représentative du XVIIIe siècle ;
- le centre-ville avec la place Victor Hugo (où se trouve une statue d'Hector Berlioz), la place de Verdun et les bâtiments qui l'encadrent (préfecture, ancienne université, ancien musée-bibliothèque, etc.), les rues et les immeubles du XIXe siècle ;
- au 16 rue Jean-Jacques Rousseau : Hôtel Coupier de Maille datant du XVIIème siècle avec une magnifique porte monumentale en bois
- le lycée Stendhal, ancien collège des Jésuites (XVIIe siècle) — rue Raoul Blanchard. En 1673, le père Bonfa y peint la célèbre horloge solaire, aidé de ses élèves. C'est une fresque couvrant 100 m² de murs et de plafonds dans l'escalier principal. Ce cadran solaire à réflexion fonctionne encore parfaitement : à l'aide d'un miroir placé sur la fenêtre le soleil se reflète et donne une tache lumineuse qui, passant sur les lignes du plafond et des murs, indique l'heure solaire, le mois et le signe du zodiaque. Ses dimensions et son intérêt astronomique en font une œuvre unique au monde ;
- les Halles - place Sainte-Claire - de 1874, construites dans le style des anciennes halles de Paris ;
- l'église Saint-Louis (XVIIe siècle) — rue Félix Poulat — ;
- le jardin de ville (dont une partie serait due à Le Nôtre) avec la Tour du Trésor (XIVe siècle) et l'ancien hôtel de Lesdiguières de 1602 dû à l'architecte Pierre La Cuisse, (naguère hôtel de ville et actuellement maison de l'international) ;
- le jardin des Dauphins et le parc Guy Pape ;
- la Casamaures bâtie de 1855 à 1878 en or gris (du ciment) de style orientaliste près des fortifications en limite de Saint-Martin-le-Vinoux ;
- L'esplanade Alain Le Ray, ancienne cour d'honneur et ses bâtiments de la caserne militaire De Bonne, inaugurée en 1883.
- la ferme de Vaulnaveys (ou Tour Prémol) — Village Olympique — date[56] du XIIe siècle ;
- le parc Paul Mistral avec la tour Perret, l'Hôtel de Ville, le Palais des Sports, la vasque olympique, le Stade des Alpes (2008) et les grands boulevards et leur architecture.
Espaces verts
Grenoble a obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris au palmarès 2008.
La ville compte plus d'une cinquantaine de parcs de taille très variable, du petit square au grand parc urbain, d'une dizaine d'hectares ou plus. D'autre part, on compte environ 40 000 arbres à Grenoble.
Les principaux parcs et jardins de Grenoble sont les suivants[57] [58]:
- Parc Paul Mistral (21 hectares, au nord du secteur 5).
- Parc Jean Verlhac (14 hectares, secteur 6).
- Parc Georges Pompidou (6 hectares, secteur 4).
- Parc Bachelard (au sud du secteur 3).
- Jardin des dauphins (2 hectares, au nord du secteur 2 au pied de la Bastille).
- Jardin des Plantes (17 000 m², secteur 2)
- Parc Albert Michallon (16 000 m², secteur 2).
Gastronomie
Le patrimoine gastronomique de Grenoble est symbolisé par ses célèbres noix ou son Gratin Dauphinois.
La ville fut également le lieu de création des usines de sirop Teisseire en 1720[59], de la fabrique de pâtes Lustucru en 1824[60], de la biscuiterie Brun[61]ou encore de la chocolaterie Cémoi[62] en 1920.
La grenobloise est également un variété de salade produite dans la région.
La ville de Grenoble ne possède aucun restaurant étoilé du Guide Michelin. Toutefois, le restaurant Grand Hôtel d'Uriage-les-Bains à proximité de la ville est récompensé par 2 étoiles[63].
Patrimoine culturel
Musées et lieux culturels
- Musée de Grenoble : l'un des grands musées de Beaux-Arts français[64], collections couvrant les principales périodes de l'histoire de l'art de l'Antiquité à nos jours ;
- Musée dauphinois ;
- Muséum d'histoire naturelle de Grenoble ;
- Musée archéologique Saint-Laurent ;
- Musée de l'Ancien Évêché ;
- Musée des troupes de montagne ;
- Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère ;
- Musée grenoblois des sciences médicales ;
- Musée des automates ;
- CCSTI - La Casemate : centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble ;
- Le Centre national d'Art contemporain dit Le Magasin ;
- Le Centre d'art Bastille ;
- La bibliothèque municipale de Grenoble et ses collections patrimoniales.
- La MC2 ;
- le Théâtre Municipal de Grenoble ;
- le Théâtre 145 ;
- Le 102 : lieu autogéré et sans subvention, occupant depuis vingt-quatre ans des locaux en convention avec la Ville de Grenoble. Le 102 est connu pour ses concerts de musiques improvisés ainsi que ses séances de cinéma expérimental et documentaire.
Filmographie
- Le Vieil Homme et l'Enfant de Claude Berri (1966) (tourné près de Grenoble) ;
- Le Silencieux de Claude Pinoteau (1973) (action en partie à Grenoble) ;
- L'Amour violé de Yannick Bellon (1978) (tourné à Grenoble et Fontaine)
- Buffet froid de Bertrand Blier (1979) (tourné près de Grenoble) ;
- Clara et les chics types de Jacques Monnet (1981) (action en très grande partie à Grenoble. On y découvre la foire des rameaux) ;
- Les Filles de Grenoble de Joël Le Moigné (1981) ;
- La Femme d'à côté de François Truffaut (1981) (scène entre Gérard Depardieu et Fanny Ardant tournée dans le parking de Grand-Place) ;
- Mauvaises fréquentations de Jean-Pierre Améris (1999) ;
- Les Rivières pourpres (1999), dont une partie se déroule à Grenoble même, près de Grenoble (Livet-et-Gavet, Apprieu) et dans le Mont-Blanc ;
- Une hirondelle a fait le printemps (2001), de Christian Carion, qui se déroule dans le massif du Vercors, dont une scène au Clavaux (Livet-et-Gavet) ;
- La Trilogie (Un couple épatant / Cavale / Après la vie) de Lucas Belvaux (2002) ;
- Rois et Reine d'Arnaud Desplechin (2004) ;
- Peindre ou faire l'amour (2005) ;
- La Petite Chartreuse (2005), dont l'histoire se déroule en partie à Grenoble, en Chartreuse et dans Belledonne (notamment dans le village de Revel) ;
- Le Grand Silence (2006), film documentaire réalisé par Philip Gröning sur le monastère de la Grande Chartreuse ;
- Affaire de famille (2008), film de Claus Drexel avec André Dussollier, Miou-Miou, etc.
- Par suite d'un arrêt de travail... (2008), film de Frédéric Andrei avec Charles Berling, Patrick Timsit, Dominique Blanc, etc. dont une partie se déroule à Grenoble ;
- Un crime au paradis avec Jacques Villeret, Josiane Balasko, etc. Le tribunal est celui de Grenoble.
Grenoble et humour
- Fernand Raynaud est l’auteur d’un sketch resté célèbre (Ne me parle pas de Grenoble) que l'on pourrait prendre comme une critique envers Grenoble. En fait, il est question d’un truand assez minable qui espère se refaire en s'installant dans cette ville. Malheureusement on se méprend sur ses intentions et on lui propose un travail. Le personnage particulièrement choqué décide de quitter Grenoble. Il est difficile de ressentir un grief particulier contre la capitale des Alpes mais le choix n'est pas innocent.
- Boris Vian de passage à Grenoble en 1952 note la particularité architecturale des pissotières du cours Jean Jaurès qui donnent une position très digne à celui qui l'utilise.
- Un sketch dénommé Koumak de Patrick Timsit évoque, lui aussi, la ville de Grenoble pour se moquer des vols à escales trop fréquentes pour se rendre dans un lieu de villégiature (pour aller à Koumak, tu fais Paris - Abidjan, Abidjan- Moscou, Moscou - Los Angeles, Los-Angeles - Grenoble et Grenoble -Koumak)
- Grenoble est évoqué dans Le Schpountz, pièce et film de Marcel Pagnol, mais pas de façon très sympathique (dialogue de Charpin)
- Serge Papagalli est l'auteur et l'acteur contemporain dont l'humour est le plus apprécié par les grenoblois
Lieux de culte
Églises catholiques
- Diocèse de Grenoble-Vienne
- Paroisse catholique Notre-Dame de l'Espérance : églises Saint-Luc, Saint Vincent de Paul, Saint-Joseph, Saint-Louis et Saint-André ;
- Paroisse du Christ Roi : églises Saint Jacques & Saint François de Sales ;
- Paroisse Jean-XXIII : églises St Jean, Sacré-Cœur, St Bruno et St Pierre du Rondeau ;
- Paroisse La Sainte Trinité : Centre œcuménique St Marc ;
- Le Passage : rue champollion, maison des jeunes catholiques ;
- Le Centre Catholique Universitaire.
Églises protestantes
- Association de l'Église anglicane de Grenoble ;
- Diaconat protestant ;
- Église réformée de Grenoble ;
- Église évangélique mouvement missionnaire mondial ;
- Église protestante évangélique de Grenoble ;
- Assemblée de Dieu de Grenoble ;
- Église chrétienne évangélique ;
- Église évangélique ;
- Église évangélique de Pentecôte ;
- Foyer évangélique universitaire de Grenoble ;
- Église évangélique baptiste de Grenoble ;
Mosquées
- Mosquée Al Kawthar, 15 rue des Trembles ;
- Mosquée Al Fath, 50 rue Très-Cloître ;
- Centre Culturel Musulman de Grenoble, 8 rue Lazare Carnot ;
- Association Culturelle des Musulmans de Grenoble, 7 place Edmond Arnaud.
Synagogues
- Associations Cultuelle Zekhout Abot et Consistoriale Juive de Grenoble.
Temple bouddhiste
- Association culturelle bouddhiste laïque, pagode Hoa Nghiem en Isère ;
- Sangha Loka de Grenoble (18 chemin des Marronniers), cercle de pratique affilié à l'institut Karma Ling ;
- Centre d'études bouddhiques (rue Thiers).
Église mormone Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours
- Paroisse de Grenoble Vercors
- Paroisse de Grenoble Belledonne
NB : les lieux de cultes sont classés par confession et par nombre sur la commune de Grenoble.
Galerie
Minatec : le centre des micro-nano technologies
École supérieure de commerce de Grenoble à Europole
Notes
- ↑ "Capitales secrètes de l'Europe", article du Time (en anglais)
- ↑ Populations légales 2006 des communes du département de l'Isère
- ↑ Populationdata.net
- ↑ Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 21/07/2008.
- ↑ http://www.meteociel.fr/climatologie/villes.php?code=7487&mois=7&annee=2009
- ↑ Données INSEE compuslées par linternaute - Données climatiques de Grenoble
- ↑ Météo-Grenoble, bulletin du 24 mai 2009 à 17:40
- ↑ [1] Lettre du cadre territorial, Rocade de Grenoble : quand le rapport s'effeuille !]
- ↑ Petite histoire du Dauphiné , Félix Vernay, 1933, p40
- ↑ Petite histoire du Dauphiné , Félix Vernay, 1933, p9
- ↑ Un an après la catastrophe, le 14 septembre 1220, l'évêque de Grenoble, Jean de Sassenage, organisa un pèlerinage d'action de grâce à Notre-Dame de Parménie. Cette manifestation se renouvelant chaque année fut à l'origine de la célèbre foire de Beaucroissant
- ↑ Petite histoire du Dauphiné , Félix Vernay, 1933, p32
- ↑ Petite histoire du Dauphiné , Félix Vernay, 1933, p67
- ↑ Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 2-7242-0785-8 ), p 233
- ↑ Histoire de Grenoble, Vidal Chaumel, Editions Privat, p.68,123,126,223
- ↑ Grenoble le patrimoine au cœur, édité par la ville de Grenoble p. 51
- ↑ Petite histoire du Dauphiné , Félix Vernay, 1933, p97
- ↑ Petite histoire du Dauphiné , Félix Vernay, 1933, p98
- ↑ Petite histoire du Dauphiné , Félix Vernay, 1933, p98
- ↑ Petite histoire du Dauphiné , Félix Vernay, 1933, p115
- ↑ http://www.ordredelaliberation.fr/fr_ville/grenoble.html
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- ↑ http://www.ordredelaliberation.fr/fr_ville/grenoble.html
- ↑ Nadir Boumaza, « Grenoble, un mythe urbain moderne », dans Revue de géographie alpine, vol. 85, no 85-4, 1997, p. 175-185 [texte intégral]
- ↑ Sabine Germain, « Toujours plus haut », dans L'Express, 25 janvier 2007 [texte intégral]
- ↑ a et b Résultats de l'élection présidentielle de 2007, ville de Grenobe. Consulté le 2 octobre 2009
- ↑ Grenoble, Les résultats des élections municipales 2008, 2008, Le Figaro, Source : Ministère de l'Intérieur. Consulté le 2 octobre 2009
- ↑ Résultats de les élections européennes de 2009, ville de Grenobe. Consulté le 2 octobre 2009
- ↑ Résultats du Référendum sur la Constitution européenne 2005, ville de Grenobe. Consulté le 2 octobre 2009
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- ↑ Grenoble sur le site de Cassini
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- ↑ Atlas 2006 des centres d'enseignement supérieur
- ↑ Newsletter #3 - Amicale de Génie Industriel (A-INPG)
- ↑ - Classement du Point 2009
- ↑ http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/default.asp Palmarès de l'Express des hôpitaux les plus sûrs de France
- ↑ Site officiel du GB38
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- ↑ http://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/435/grenoble/
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- ↑ http://territoires.rhonealpes.fr/IMG/pdf/CCIgrenoble.pdf
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- ↑ http://www.grenoble.cci.fr/cgi-bin/charge_ccig.pl
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- ↑ http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Plan_Nano_innov/31/8/Pole_Nano_Grenoble_52318.pdf
- ↑ Classement L'Express/L'Étudiant 2007 des écoles d'ingénieurs
- ↑ http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP840.pdf
- ↑ http://www.grenoble-isere.com/46-recherche-technologique.htm
- ↑ Source : Conservation départementale du patrimoine de l'Isère.
- ↑ http://www.grenoble.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=540
- ↑ http://www.gralon.net/tourisme/parcs-et-jardins/info-jardin-des-dauphins-842.htm
- ↑ http://www.teisseire.com/societe/historique.html
- ↑ http://www.lustucru.fr/saga/saga.htm
- ↑ http://www.grenoblecmieux.com/Brun.html
- ↑ http://www.grenoblecmieux.com/Cemoi.html
- ↑ http://www.businesstravel.fr/200903041931/art-de-vivre/restaurants-bonnes-tables/guide-michelin-2009-liste-des-restaurants-etoiles.html
- ↑ http://www.framemuseums.org/jsp/fiche_musee.jsp?STNAV=&RUBNAV=&CODE=M114311147790617&LANGUE=0&RH=
Voir aussi
Bibliographie
- René Bourgeois, Stephan Corporon et Vincent de Taillandier, Promenades dans Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2004.
- Grenoble, Capitale alpine, Arthaud.
- Fantastique Grenoble - JO/68, Arthaud, 1968.
- Jean-Marie Guétat, William Lachenal et Georges Muller, Du Tram au TAG, éditions La Vie du Rail, 1987
- Marc Fénoli et Béatrice Méténier, La bastille et son téléphérique, éditions les affiches de Grenoble et du Dauphiné, 2006.
Liens externes
Articles connexes
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