- Albert Michallon
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Albert Michallon (1912-1975) était un chirurgien et homme politique français qui fut maire (UNR) de Grenoble de 1959 à 1965.
Engagé dans la résistance sous le pseudonyme de "Buridan", il organise l'antenne chirurgicale du maquis du Grésivaudan, ce qui lui vaut d'être Officier de la Légion d'honneur et d'obtenir la Médaille de la Résistance et la Croix de Guerre.
Après la guerre, il devient Gaulliste par souvenir des années de guerre et entre au RPF ainsi qu'au conseil municipal de Grenoble de 1947 à 1953. Élu maire de la ville, une première déception vient du gouvernement Debré, qui malgré son appartenance à la même famille politique, n'apporte pas l'aide financière escomptée à la ville. Conscient du retard des équipements de sa ville, il obtient deux décisions majeures de de son conseil. La candidature de Grenoble à l'organisation des jeux olympiques d'hiver de 1968 et surtout la mise à l'étude d'un plan d'urbanisme pour la ville[1]. Ce plan aura toutefois des conséquences fâcheuses sur le patrimoine municipal, avec notamment la destruction complète d'une importante section du rempart romain mis au jour lors d'importants travaux dans le secteur de la rue de la République en 1962.
En 1964, il est nommé Président du Comité d'Organisation des Jeux olympiques d'hiver de 1968 devant se dérouler à Grenoble. En 1966, il démissionne de l'UNR, après la grâce présidentielle accordée à Jean Barbier, collaborateur de la police allemande à Grenoble pendant la guerre. Au cours de son mandat, Albert Michallon réalise quelques réalisations nécessaires à la ville comme le remodelage de la circulation ferroviaire et routière au sud de la ville entrainant la construction de l'estacade, la création du marché de gros, d'un bowling, du centre social Teisseire.
En mars 1965, malgré ces réalisations, une surprise survient au premier tour de l'élection municipale où la liste SFIO/PSU/GAM arrive en seconde position devant le parti communiste[2]. Finalement, après le déplacement de Jacques Duclos à Grenoble, le parti communiste se désiste sans consigne de vote, et c'est son adversaire Hubert Dubedout qui est élu maire de la ville avec 51,8% des suffrages.
Albert michallon a été inhumé au cimetière Saint-Roch de Grenoble.
Le centre hospitalier universitaire de Grenoble situé sur la commune de La Tronche ainsi qu'un parc près du Musée de Grenoble portent son nom.
Notes et références
- Vital Chomel, Histoire de Grenoble, Éditions Privat, Toulouse,1976,
- Liste RPF/UNR/UDR conduite par Albert Michallon : 45,2% , Liste SFIO/GAM/PSU conduite par Hubert Dubedout : 32,4% , Liste PC : 22,5%
Voir aussi
- Portail Grenoble Métropole
Catégories :- Résistant français
- Ancien maire de l'Isère
- Maire de Grenoble
- Personnalité du Rassemblement du peuple français
- Personnalité de l'Union pour la nouvelle République
- Naissance en 1912
- Décès en 1975
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