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Oslo
De haut en bas et de gauche à droite : quartier de Bjørvika, Hôtel de ville d'Oslo et Opéra d'Oslo.
Blason d'Oslo
Localisation d'Oslo, par rapport au comté d'AkershusAdministration Pays Norvège Région Østlandet Comté Oslo Centre administratrif Oslo Géographie Coordonnées Superficie 453,99 km² Altitude maximale 629 m (Kjerkeberget) Altitude minimale 0 m Démographie Population 590 041 hab. (2009) Densité 1 299,68 hab./km² Gentilé Osloïte, citoyen d'Oslo Langue officielle Norvégien Géolocalisation sur la carte : Norvège
modifier Oslo est la capitale d'État de la Norvège. Le toponyme se prononce ↓ʊʂˈlʊ dans le dialecte osloïte. La ville s'appelait Christiania de 1624 à 1924, selon l'ancienne graphie latine héritée du danois, ou communément Kristiania en dano-norvégien. Le 1er janvier 1925, elle a officiellement repris le nom d'un modeste faubourg, site historique de la première ville, fondée au fond de l'Oslofjord par Harald III Haardraadi et promue capitale royale sous Haakon V.
Alors que la ville d'Oslo compte une population de près de 600 000 habitants dont 27 % d'immigrants[1], la région d'Oslo compte 1 403 268 habitants en 2010. La ville étendue sur 450 km2 est restée en symbiose avec la nature par ses larges espaces verts et ses pistes de ski bien que cet important nœud de communication ferroviaire et portuaire soit desservi par un réseau routier et autoroutier et de nombreux trains de banlieues. La capitale regroupe 11,5 % de la population norvégienne et constitue un fylkeskommune (district communal), regroupant quinze bydeler (subdivisions), s'étendant largement autour du fjord d'Oslo et vers le nord-est. Il n'y a pas de gentilé d'usage générique pour les habitants et originaires d'Oslo (sur le modèle de Tōkyō, on parle parfois d'Osloïtes).
Sommaire
Toponymie
Après diverses spéculations, l’origine du nom de la ville semble s'être définitivement débarrassée des tergiversations et de certaines élucubrations romantiques ou plus anciennes, comme celle du géographe et historien Peder Claussøn Friis en 1613. Au Moyen Âge, le nom de la ville était transcrit Ásló, aussi bien qu'Ósló, soit : « la terre des dieux ». Le mot ló, en vieux norrois signifie « clairière » ou « bande de terre », le terme ás en vieux norrois ou ós en ancien høgnorsk fait référence à une des deux grandes familles de dieux nordiques[2].
Oslo a pour surnom Tigerstaden (la « Ville du tigre »), en référence à la critique que lui faisait l'auteur et polémiste Bjørnstjerne Bjørnson dans son poème de 1870 Siste Sang (Dernier Chant), reprochant à la ville de se parer de couleurs variables selon le contexte sociopolitique — le pays était alors sous le joug suédois et peinait à lancer sa révolution culturelle, identitaire et indépendantiste. Pourtant, les habitants d'Oslo contemporains jugent ce surnom flatteur, symbole de leur grande capacité d'accueil des immigrants et d'intégration de leur culture. Lors du Jubilé de l'an 2000, une statue représentant un tigre a été placée sur la Place Fridtjof Nansen (sur le côté nord de la mairie), un plus grand bronze du même symbole sur le Jernbanetorget (Place de la Gare), ainsi que d'autres, en divers endroits de la capitale, notamment à Furuset, quartier où vivent de nombreux immigrants, essentiellement du Pakistan, du Viêt Nam et du Maroc (par ordre décroissant d'importance des communautés).
Histoire
Fondation légendaire
D’après les sagaer nordiques, Oslo fut fondée aux alentours de l’an 1048 par le roi Harald III. Des fouilles archéologiques récentes ont mis au jour des tombes chrétiennes antérieures à l’an 1000, ce qui prouve qu’une communauté s’était déjà implantée précédemment sur le site. Ce qui tend à confirmer l'attribution traditionnelle de sa fondation à Olav Tryggvason à cette date et justifia la célébration du millénaire d’Oslo en 2000.
Oslo a affirmé son rôle de capitale à partir du règne de Håkon V Magnusson (1299-1319), lequel y a établi sa résidence permanente et a entamé la construction de la citadelle d’Akershus. Un siècle plus tard, la Norvège passa sous domination danoise, et Oslo fut réduite au rang de simple chef-lieu de province, tandis que le roi en titre résidait à Copenhague. Le fait que l’université d'Oslo, à l'époque dénommée université de Christiania n’ait vu le jour qu’en 1811 montre à quel point la ville s’est ensuite effacée de la marche de l’histoire.
Christiania
Oslo fut détruit par un incendie en 1624, et fut reconstruit par le roi Christian IV de l’autre côté de l'anse de Bjørvika, près de la citadelle d'Akershus. En l’honneur du roi, la ville est rebaptisée Christiania et orthographiée Kristiania selon les anciennes normes dano-norvégiennes. Elle ne retrouvera son ancien nom que par décision de la commune le 1er janvier 1925.
La ville rebâtie après l'incendie de 1624 est déplacée à l'ouest près de la forteresse d'Akershus, résidence du gouverneur danois. Le roi Christian IV supervise avec soin cette reconstruction : il y voit un site défensif de premier choix car les courants et la longueur du fjord d'accès, cent kilomètres depuis la mer ouverte du détroit du Skagerrak, limitent la facilité d'accès aux gros navires à voiles, privés de rames. Des comptoirs et des banques sont installés à nouveau, mais si la sécurité maritime reste bien assurée, la sécurité terrestre l'est peu ou prou à cause des menaces des voisins suédois. Pire, l'essor économique escompté ne survient pas et ce sont les marchands de bois hollandais qui drainent comme auparavant l'essentiel du trafic commercial, le bois flotté, dans ce petit centre régional. À partir de 1710, les Anglais prennent la place des Hollandais : ils préfèrent petit à petit le bois travaillé et Christiania se dote après 1790 d'une industrie du bois. En 1811, les Danois conscients d'un regain de prospérité local depuis deux décennies créent une petite université, appelée à être un centre intellectuel du pays à la fin du siècle.
En 1814, après les épisodes mouvementés et hauts en couleurs de la constitution d'Eidsvoll, Christiania devient siège du gouvernement et du parlement du royaume de Norvège. Le souverain est également roi de Suède, ce qui entraîne, outre la pleine sécurité terrestre, la suppression des lourdes dépenses de forteresses qui s'échelonnent entre les deux pays, anciens rivaux scandinaves, réunifiés sous la même égide royale. Les commerçants de Christiania, ville de plus en plus dynamique malgré son retard sur Bergen, qui dépasse déjà 50 000 habitants, trouvent plus de débouchés même s'ils se plaignent du tatillon contrôle douanier sous tutelle royale et suédoise.
La population passe de 10 000 habitants en 1805 à 225 000 habitants en 1900. L'essor maritime survient avec la navigation à vapeur. Puis le chemin de fer rompt l'enclavement de l'hinterland et accentue l'importance des manufactures, devenues fabriques et usines. Avant la grande guerre mondiale, Christiania, siège administratif de l'État indépendant depuis 1905, est désormais un vrai port marchand qui exporte du bois sous toutes ses formes ouvragées, de la cellulose et du papier et un nœud ferroviaire d'importance nationale. Il importe des tissus, des nourritures de base, en particulier la farine, des denrées exotiques, du charbon et du pétrole. Le travail du métal y supplée celui du bois, des chantiers navals y sont installés. Les industries textiles, alimentaires, électriques, mécaniques et électromécaniques, les groupes d'édition et de presse comme les entreprises d'arts graphiques produisent pour une grande partie du pays.
Au cours de ce siècle industriel, Christiania regagne son statut de centre commercial et culturel de la Norvège. Elle redevient déjà une capitale en 1814 lorsque l’union avec le Danemark prend fin. Le XIXe siècle voit la construction de nombreux édifices symboliques, comme le Palais Royal (Det Kongelige Slott, 1848), le Parlement (ou Stortinget, 1866), l’université d'Oslo (UiO : Universitetet i Oslo), le Théâtre national (Nationaltheatret) et la Bourse (Oslo Børs). Enfin, après 1904 et la séparation définitive avec la couronne de Suède, Christiania est la capitale d'une nation souveraine et indépendante.
Fréquentée par des artistes de renommée internationale comme le peintre Edvard Munch, les écrivains Henrik Ibsen, Knut Hamsun et Sigrid Undset, les deux derniers Prix Nobel de littérature), Christiania connait également un âge d’or culturel de 1875 à 1914.
Passage de Christiania à Oslo au nouvel an 1925
Le changement de nom était prévisible en analysant la politique culturelle et linguistique de l'État norvégien. Le faubourg d'Oslo, lieu de la primitive fondation du roi norvégien Harald III, à l'apogée médiévale du onzième siècle, donne son nom à la capitale, effaçant les traces de la longue hégémonie hanséatique ou danoise depuis l'Union de 1397 de la même façon que les réformes de l'orthographe officielle s'efforcent de « norvégianiser » progressivement la langue.
Oslo
Oslo a accueilli les VIe Jeux olympiques d'hiver en 1952, consacrant ainsi son statut de grande ville du monde occidental. En mai 1995, les Accords d'Oslo (Osloavtalen) ont été signés par Shimon Peres (alors ministre des Affaires étrangères d'Israël et l'OLP menée par Yasser Arafat, sous l'égide des États-Unis, ainsi que l'entremise et le regard attentif du Norske Nobelkomité (Comité Nobel norvégien).
Il faut cependant attendre la fin du XXe siècle pour que le pays se dote d'une véritable bibliothèque nationale (Nasjonalbiblioteket), dont les centres administratifs sont Oslo et Mo i Rana.
Géographie
Oslo occupe le territoire se situant à la limite septentrionale du fjord portant son nom. Dans toutes les autres directions, la ville est entourée de collines verdoyantes. Les environs comptent une quarantaine d’îles, dont la plus importante est Malmøya (« L'Île du fer ») (0,56 km2), ainsi que pas moins de 343 lacs. Ces derniers constituent une source importante d’eau potable pour tout l’ouest de la ville. Le taux de variation de la population est de 0,76%.
Le point le plus élevé est la colline Kjerkeberget (« La Montagne de l'église »), à 629 mètres. Bien que la surface couverte par la ville soit remarquablement vaste par rapport aux autres métropoles européennes, la population osloïte reste faible : le territoire municipal comprend de nombreux parcs et espaces ouverts, lui donnant un aspect aéré et vert.
Bien que la plupart des forêts et des lacs entourant Oslo soient détenus par des propriétaires privés (sans préjudice au principe de droit ancien du allmennsrett, c'est-à-dire l'accès libre aux terres pour tous, quel que soit leur propriétaire, à condition de respecter faune et flore), il existe un large consensus populaire visant à leur conservation, quitte à aller à l'encontre du développement de la ville. De nombreux quartiers d’Oslo souffrent par conséquent de congestion, de rareté relative et de coûts généralement élevés de location ou d'achat des logements (selon les statistiques de 2006, Oslo est la troisième ville la plus chère au monde, après Tōkyō et Ōsaka), ce qui est compensé par le cadre de vie unique offert aux citadins, avec un accès quasi-immédiat à la nature sauvage, notamment au nord à Nordmarka (la forêt du nord), une forêt dont les lacs les plus grands sont Bogstadvannet, Sognsvann et Maridalsvannet : aucun espace vert ou forêt n'est distant de plus de dix minutes à pied de sa porte, et Frognerseteren, proche de la station de sports d'hiver de Tryvann est à 30 minutes en métro de Majorstua (près du Parc Vigeland) et à 40 minutes du Storting (en plein centre-ville), changement de ligne compris.
La presqu'île de Bygdøy (sud-ouest d'Oslo), très résidentielle, est très appréciée des habitants de l'agglomération d'Oslo, notamment pour son calme, ses petites rues, l'une des trois principales nautiques de la ville et la richesse de ses divers musées. S'y trouve aussi la ferme du roi.
Climat
Le climat d'Oslo est de type continental humide tempéré par la proximité de l'océan Atlantique et du Gulf Stream. Les hivers sont froids, avec des températures au-dessous de zéro de novembre à mars. Janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de -4,3 °C, et on atteint des températures minimales d'environ -7 °C en janvier et février.
Le record de froid à Oslo a été atteint en février 1871 avec une température de -27,9 °C.[réf. nécessaire]
Les chutes de neige sont réparties équitablement sur les mois d'hiver et on compte en moyenne plus de 25 cm de neige 30 jours par an. Les précipitations annuelles sont de 763 mm, avec des hivers plus secs que les étés.
Relevé météorologique – station météorologique de Blindern (altitude 94 m) mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -6,8 -6,8 -3,3 0,8 6,5 10,6 12,2 11,3 7,5 3,8 -1,5 -5,6 2,4 Température maximale moyenne (°C) -1,8 -0,9 3,5 9,1 15,8 20,4 21,5 20,1 15,1 9,3 3,2 0,5 9,7 Précipitations (mm) 49 36 47 41 53 65 81 89 90 84 73 55 763 dont neige (cm) 14,1 21,8 21,4 3,5 0 0 0 0 0 0,4 4,3 11,7 77,2 Record de froid (°C) -26 -25 -21 -16 -4 1 4 2 -4 -11 -16 -24 -26 Record de chaleur (°C) 13 15 18 26 30 34 35 34 27 23 14 13 35 Source : World Weather Information ServiceAdministration
Système politique
La ville d’Oslo constitue un comté norvégien (fylke) doté d’un fonctionnement qui lui est propre, avec un statut différents des autres fylker du pays : le gouvernement de la ville (Byråd en norvégien), fondé sur le parlementarisme depuis 1986, est confié à six commissaires (les byråder) nommés par le conseil municipal.
Ce dernier, composé de 59 membres élus par les habitants pour quatre ans, reste néanmoins l’autorité suprême de la ville et contrôle l’activité des commissaires. Il compte cinq commissions permanentes dédiées respectivement à la santé et aux affaires sociales, à l'éducation et aux affaires culturelles, au développement urbain, aux transports et aux affaires environnementales et, enfin, aux finances.
Depuis 2003, le gouvernement de la ville est composé d'une coalition entre les conservateurs de Høyre et du parti d'extrême droite Parti du progrès (Fremskrittspartiet). Ils bénéficient du soutien, au Conseil municipal, des libéraux de Venstre et des démocrates-chrétiens.
De 1995 à 2007, le président de la Communauté d'Oslo (le maire) était Per Ditlev-Simonsen (du parti conservateur H), la charge exécutive de la mairie étant assurée par le bourgmestre Erling Lae, du même parti. Contraint de démissionner à la suite d'un scandale financier en août 2007, Ditlev-Simonsen est remplacé par Svenn Kristiansen, du Fremskrittspartiet.
L'hôtel de ville d'Oslo, le Rådhus, se trouve sur le port et a été bâti au début du XXe siècle, pour les 900 ans de la ville.
Élections municipales de 2007
Parti Proportion Voix Sièges au Conseil municipal Membres du gouvernement % ± total ± total ± Parti du Travail 29,9 -1,6 81265 4,7 18 3 Parti socialiste de gauche 10,6 -2,9 28701 -9,7 6 -6 Rouge 5,2 2,2 14131 2,1 3 1 Parti des Chrétiens 3,1 -0,5 999 0,1 2 0 Venstre (libéraux) 8,7 -0,6 23703 4,6 5 2 Høyre (conservateurs) 25,2 5,4 68475 0,2 16 1 Erling Lae
Torger Ødegaard
André Støylen
Merete Agerbak-JensenParti du progrès 14,3 -3 38873 -2,2 9 -1 Anette Wiig Bryn
Peter N. Myhre
Sylvi ListhaugAutres 2,1 0,4 6130 -0,5 0 0 Total 61,5% 271835 Quartiers
Depuis la dernière réforme entrée en vigueur le 1er janvier 2004, la ville est par ailleurs divisée en 15 districts (bydeler), dotés d’un haut degré d’autonomie, à l'image de la forte décentralisation qui caractérise la Norvège. Depuis 2007, l'ensemble des conseils de quartiers sont élus directement par la population. Ils sont notamment responsables des services sociaux, des services sanitaires de base et des jardins d'enfants.
- Gamle Oslo
- Grünerløkka
- Sagene
- St. Hanshaugen
- Frogner
- Ullern
- Vestre Aker
- Nordre Aker
- Bjerke
- Grorud
- Stovner
- Alna
- Østensjø
- Nordstrand
- Søndre Nordstrand
- Sentrum
- Marka
Sentrum et Marka sont des entités géographiques distinctes, mais n'ont pas de statut administratif propre. Sentrum est dirigé par le Conseil du quartier de St. Hanshaugen, tandis que Marka est partagé entre les quartiers voisins.
Transports[3]
Les aéroports
L'aéroport principal d'Oslo Gardermoen est à 45 km au nord d'Oslo. Deux autres aéroports sont également très bien reliés à la ville : l'aéroport de Rygge qui se trouve à 60 km au sud et l'aéroport de Torp Sandefjord qui se trouve à 110 km au sud-ouest.
Oslo se trouve à environ 2 h 30 de Paris.
Trains
Les trains en provenance d'autres régions ou pays desservent la Gare centrale d'Oslo (souvent nommée Oslo S). Cette gare se trouve en plein centre-ville et c'est la clef de voute du réseau ferré du pays.
Ferry
Oslo est également reliée toute l'année à la mer et possède un port important aussi bien pour la circulation des marchandises que des passagers. Les grandes compagnies de Ferrys assurent la liaison avec Kiel, Fredrikshavn et Copenhague.
Tourisme
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Vue d'ensemble de l'Hôtel de Ville et de la Citadelle d'Akershus.
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Dans la citadelle d'Akershus.
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L'est de Pipervika, petite partie du port d'Oslo, entre la mairie et la citadelle d'Akershus.
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Pipervika vue depuis la citadelle d'Akershus ; au fond, la très vivante Aker Brygge.
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Le Palais royal (Det Kongelige Slott).
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Partie centrale de l'université d'Oslo (UiO), sur Karl Johans gate.
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Tapisserie du Jubilé de la ville en 2000.
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Construction la plus connue de Norvège, le tremplin de Holmenkollen domine un domaine de ski nordique où se sont illustrés nombre d'athlètes comme Adam Małysz, Janne Ahonen ou Jakub Janda en saut à ski, Ole Einar Bjørndalen, Raphaël Poirée ou son épouse Liv Grete Skjelbreid en biathlon.
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Le Nouvel Opéra d'Oslo inauguré en avril 2008.
Monuments célèbres
- Rådhuset, l'Hôtel de Ville, où se tient annuellement la cérémonie publique du Prix Nobel de la paix ;
- Nobels Fredssenter, « Centre Nobel pour la paix », à la mémoire de plus de cent ans de prix Nobel de la Paix et des conflits dans le monde ;
- Akershus festning, la « Citadelle d'Akershus » : centre de commandement militaire, mais surtout ensemble architectural et espace ouverts au public, enchâssés entre deux des baies d'Oslo (Pipervika et Bjørvika) ;
- Det Kongelige Slottet, « le Palais royal » ;
- Stortinget, « le Parlement » ;
- Frognerparken, domaine de 40 hectares abritant un parc qui est l'une des attractions préférées des touristes, avec l'ensemble sculpté et dessiné par Gustav Vigeland ;
- Holmenkollbakken, le tremplin de saut à ski de Holmenkollen, son « arène » et le musée du ski où est montré le plus ancien ski intact au monde (environ 4 000 ans), une superbe chapelle (Holmenkollen kapell) et, un peu plus haut (à Voksenkollen), Kongsseteren (« La cabane du roi ») se dressent à proximité ;
- Tryvannstårnet, la « Tour de Tryvann », dont le sommet culmine à 529 m au-dessus de la mer, couronne un lieu de villégiature dominant Oslo et la naissance de son fjord et d'où partent pistes de ski alpin et nordique ;
- Operaen, le nouvel opéra d'Oslo inauguré en avril 2008 dans le quartier de Bjørvika ;
- Nationaltheatret, le Théâtre national d'Oslo ;
- Oslo Domkirke, la Cathédrale d'Oslo.
Musées
- Munch-museet, le musée consacré à l'œuvre du plus célèbre peintre norvégien, Edvard Munch ;
- Nasjonalmuseet for kunst, arkitektur og design, « Musée national d'art, d'architecture et de design », qui coordonne quatre lieux : Nasjonalmuseet for arkitektur (« Musée national d'architecture »), Kunstindustrimuseet (« Musée de l'industrie artistique »), Museet for samtidskunst (« Musée d'art contemporain »), Nasjonalgalleriet (la « Galerie nationale ») et Kunsthallen på Tullinløkka (« Salle d'exposition de Tullinløkka »), à proximité immédiate de Nisseberget, que domine le Palais Royal ;
- Norges Hjemmefrontmuseum, « Musée de la résistance norvégienne », dans l'un des bâtiments du fort d'Akershus ;
À Bygdøy :
- Norsk Folkemuseum (« Musée populaire norvégien ») : culture et histoire du pays, chalets norvégiens anciens et la véritable église en bois debout de Gol (bokmål Gol stavkirke, nynorsk Gol stavkyrkje, il en existe quatre copies en Norvège et aux États-Unis) ;
- Frammuseet, le « musée du Fram », navire d'expédition polaire de Fridtjof Nansen, Otto Sverdrup et Roald Amundsen (le musée s'attache moins aux anecdotes qu'aux résultats des recherches polaires) ;
- Kon-Tiki Museum, « Musée du Kon-Tiki », consacré à l'équipée controversée de Thor Heyerdahl dans le Pacifique, racontée dans son célèbre récit L'Expédition du Kon-Tiki, ed. Albin Michel, Paris, 1951.
- Vikingskipshuset, « la Maison du bateau viking », comprenant le superbe bateau d'Oseberg.
Divers
- L’écrivain Bjørnstjerne Bjørnson, vers 1870, surnomma Oslo Tigerstaden (voir Origine du nom et surnom plus haut). Depuis, ce surnom est devenu populaire, au point que la célébration du millénaire de la ville a été marquée, notamment, par l’édification d’une série de sculptures de tigres autour de l’hôtel de ville.
- Un tableau très sombre d’Oslo fut dressé par Knut Hamsun dans un roman intitulé Sult (Faim) et datant de 1890 (adapté au cinéma en 1966)
- De nombreux groupes de black metal sont originaires d'Oslo. On peut citer comme exemple 1349, Arcturus, Dimmu Borgir, Mayhem, Ulver. Dans d'autres domaines musicaux, on peut citer Je Suis Animal (groupe anglo-norvégien chantant en anglais) ou Unionen (des Suédois qui ont adopté la ville et chantent en bokmål). La musique, sous toutes ses formes, est largement soutenue par l'État et les communes. La radio nationale, NRK, participe au soutien actif du rock, de la pop, du rap, etc., sans oublier le jazz.
- Actuellement, environ 2 000 résidents français se trouvent à Oslo.
- La ville d'Oslo est aussi considérée comme étant la plus chère au monde en termes de biens et de services[4].
- Le 22 juillet 2011, deux attentats causent au total au moins 76 morts.
Événements sportifs accueillis
- Jeux olympiques d'hiver de 1952.
- Championnat du monde de hockey sur glace 1958.
- Championnats du monde de ski nordique 1982.
Notes et références
- Immigration and immigrants : Key figures per 01.01.2010, Statistics Norway, 2010.
- syllabe du nom Oslo comme un qualificatif divin du lieu décrit : beau, lumineux, grand, clair, populeux, plein de vie… La racine indo-européenne loukos a laissé le latin lūcus, lieu ou bois sacré, le sanskrit lokas, terre habité, monde, le lituanien laukas, champ, campagne. Les vieux toponymes germaniques désignaient souvent un espace ouvert, une clairière, voire une pâture, un champ, une habitation avec cette racine commune, écrite loo en vieux néerlandais (Waterloo), loh en vieux haut-allemand (Hohenloh), lēah en vieil anglais (Rayleigh, Bentley). On peut aussi considérer la première
- http://www.visitoslo.com/fr/trafikanten-service-center.49112.181729rcdb.tlp.html
- Irish Examiner | Irish News | News from Ireland
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Georges Chabot, L'Europe du Nord et du Nord-Ouest, Tome 2, Finlande et pays scandinaves, 1958.
Liens externes
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