- Innsbruck
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Innsbruck Blason de Innsbruck
Panorama sur InnsbruckDonnées administratives Pays Autriche Land Tyrol Statut Ville à statut District
(Bezirk)9 unités administratives cadastrales Immatriculation I
Données générales Superficie 10 491 ha = 104,91 km² Recensement de la population 118 051 hab. (2009) Densité de population 1 125,3 hab/km² Code postal A-6010 - A-6080 Indicatif tél. 43+ (0) 512 Code Commune 7 01 01 Site web www.innsbruck.at Politique Maire Christine Oppitz-Plörer (Für Innsbruck) Conseillers municipaux 40 conseillers
11 Für Innsbruck, 8 SPÖ, 8 Grüne,
6 ÖVP, 4 Rudi Federspiel, 2 FPÖ,
1 Tiroler SeniorenbundGéographie Altitude 574 m
mini. 565 m - maxi. 2 641 mCoordonnées Innsbruck ['ɪnsbrʊkʰ] est une ville autrichienne située dans l'ouest du pays, dans une vallée au cœur des Alpes ; elle est la deuxième plus grande ville d'Europe dans cette situation, après sa jumelle alpine Grenoble. Elle est la capitale du Land du Tyrol, et est traversée par la rivière l'Inn.
Son nom vient du nom de la rivière l'Inn et du mot Brücke (le pont en allemand) et signifie Le pont sur l'Inn.
Elle est la cinquième ville d'Autriche du point de vue de la population, après Vienne, Graz, Linz et Salzburg. La ville compte environ 120 000 habitants, 190 000 avec l'agglomération.
Le dynamisme et le pouvoir d'attractivité d'Innsbruck dans la région sont en partie dus au tourisme (notamment de sports d'hiver), renforçant encore son rôle économique et culturel régional (Université, ville de congrès).
En 1964, la ville a reçu le prix de l'Europe.
Sommaire
Géographie
Situation et relief
La ville est située entre le massif Karwendel au nord et les premiers contreforts de la chaîne centrale des Alpes (Patscherkofel) au sud.
Climat
- Précipitations annuelles : 875 mm
- Moyenne annuelle de température : 9,4 °C (janvier : -3 °C ; juillet : 19,6 °C)
- Humidité moyenne de l'air : 74 %
- Ensoleillement moyen annuel : 1 764 h.
- Nombre de jours d'orages par an : 15
Hydrographie
Le territoire de la commune d'Innsbruck est parcouru par les cours d'eau suivants :
- Des affluents de la rivière Inn, qui traverse également la commune d'Innsbruck :
- Les cours d'eau du massif Karwendel :
- Gleirschbach, qui se jette dans l'Isar.
- Angerbach
- Gleirschbach, qui se jette dans l'Isar.
Villes voisines
Ceci est une liste des communes qui partagent une frontière avec la commune d'Innsbruck. Toutes ces communes font partie du District d'Innsbruck-Land.
Zirl Scharnitz Absam, Thaur, Rum Völs Ampass, Aldrans Götzens, Natters, Mutters Schönberg im Stubaital, Patsch Lans Histoire de la ville
On trouve dans la région d'Innsbruck des traces de l'activité humaine du Néolithique. Les noms des lieux dont l'origine est antérieure à l'époque romaine ainsi que la présence d'urnes funéraires à Wilten, Amras, Hötting et Mühlau remontent à 3 000 ans.
Dès 15 avant notre ère, une route est construite sur le Brenner par les beaux-fils d’Auguste, Tibère et Drusus. C’est la plus importante voie nord-sud de la région durant tout le Moyen Age.
Au VIIe siècle, la région est conquise par la Bavière et l’évêché est transféré du monastère de Säben à Bressanone : il faudra attendre 1964 pour que la ville d’Innsbruck soit élevée au rang de diocèse.
En 1187, le premier pont sur l’Inn est construit et un marché se développe grâce aux échanges avec l’abbaye de Wilten (confiée aux Prémontrés en 1128).
La première mention en tant que ville remontre à 1237. Elle se nomme alors Innsprugg.
En 1363, la dernière comtesse du Tyrol, Marguerite Maultasch, transmet la région au Habsbourg Rodolphe IV, l’Ingénieux. Son descendant le duc Frédéric (1402 à 1439) déplace sa résidence de Merano à Innsbruck en 1420. Puis en 1486 le palais impérial est mis en chantier.
Entre 1490 et 1519, Maximilien (ie)r (1459-1519), empereur du Saint Empire, prend le contrôle du Tyrol et Innsbruck devient sa résidence préférée : il y installe la chambre des finances et le gouvernement d’Autriche occidentale. A sa mort il se fera enterrer dans la chapelle du château construite entre 1553 et 1563 (son tombeau occupe les artistes de 1502 à 1586).
Sous le règne du successeur de Maximilien, Ferdinand Ier, fut fondée une école jésuite en 1562, l'Akademisches Gymnasium. Celui est donc le Gymnasium le plus ancien de l'ouest de l'Autriche et une des écoles les plus vieilles du monde germanophone.
À la mort de Sigismond-François, la dynastie des Habsbourg du Tyrol s’éteint. Léopold Ier dissout la cour d’Innsbruck, met des gouverneurs en place pour gérer la province et lui donne ainsi une large autonomie.
Après les invasions napoléoniennes, il faut attendre 1815 pour que le Tyrol soit rendu à l’Autriche qui redonne à Innsbruck le statut de capitale du land en 1849 (à la place de Merano). Entre 1858 et 1884 la ville est raccordée au réseau ferré européen. Les premières constructions d’installation de ski alpin sont mises en chantiers en 1929. La ville organisera ensuite deux fois les jeux olympiques : en 1964 et en 1976.
Démographie
Innsbruck est la 5e ville d'Autriche par la population, après Vienne, Graz, Linz, et Salzburg : la ville regroupe environ 120 000 habitants tandis que son agglomération abrite 165 000 personnes.
Évolution de la population Année Population 2005 117 180 2003 114 888 2001 113 392 1991 118 112 1981 117 287 1971 116 010 1961 100 695 1951 95 055 1939 81 710 Année Population 1934 78 797 1923 70 240 1910 65 221 1900 49 727 1890 38 463 1880 32 157 1869 26 573 1500 ca. 5000 Politique
À Innsbruck, le maire n'est pas élu au suffrage universel direct : il est élu par le conseil municipal.
Le conseil municipal
Le conseil municipal de la commune d'Innsbruck comporte 40 membres. Les dernières élections ont eu lieu le 23 avril 2006.
Le Sénat de la ville
Le Sénat de la ville comporte 7 membres.
Jumelage
- Grenoble (France) depuis 1963.
- Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) depuis 1963. Innsbruck partage avec cette ville une partie de son histoire. Les deux villes possèdent un funiculaire.
- Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) depuis 1980.
- Aalborg (Danemark) depuis 1982.
- Tbilissi (Géorgie) depuis 1982.
- La Nouvelle-Orléans (États-Unis) depuis 1995.
- Cracovie (Pologne) depuis 1998.
Infrastructure
Transports
La ville est relié à l'Allemagne via l'autoroute A12 qui permet aussi de rejoindre le reste de l'Autriche en passant par Rosenheim. Cette autoroute permet aussi de traverser le massif de l'Arlberg (S16) pour gagner le Vorarlberg et par la suite le Liechtenstein et la Suisse. L'autoroute A13 se dirige vers le sud, traversant la chaine alpine principale et reliant la ville à l'Italie et notamment le Südtirol. Le corridor A12-A13 entre la frontière austro-allemande et italo-autrichienne, en passant par Innsbruck, représente un corridor transalpin d'importance majeure qui connait, en conséquent, une affluence importante, causant des problèmes de pollutions aérienne et sonore.
La gare centrale d'Innsbruck (en allemand: Innsbruck Hauptbahnhof) est l'une des gares les plus fréquentées d'Autriche [réf. nécessaire]. Il existe par ailleurs une seconde gare (Westbahnhof) pour le trafic régional.
La ville dispose d'un réseau de tramway et d'un réseau d'autobus. Les trolleybus ont été supprimés en 2007.
L'aéroport de la ville, dont les origines peuvent être retracées jusque dans les années 1930, constitue aujourd'hui une infrastructure importante pour l'accueil des touristes, surtout pendant la saison hivernale. Existent des relations régulières avec Vienne, Frankfurt/Main, Londres et Berlin, ainsi que des relations saisonnières (charter) avec d'autres villes en Angleterre, Russie et, pendant l'été, plusieurs pays de la Méditerranée.
Éducation
Éducation secondaire
La première école qui préparait ses élèves aux études supérieures est le Akademisches Gymnasium Innsbruck qui fut fondée en 1562 par les Jésuites. S'ajoutent aujourd'hui d'autres lycées et collèges qui font de la ville le point central de l'éducation régionale.
Éducation supérieure
Innsbruck est une ville universitaire depuis le XVIIe siècle et abrite aujourd'hui les institutions suivantes :
Religion
La ville est le siège d'un diocèse, qui englobe l'ouest et le centre du Tyrol, jusqu'à la rivière Ziller, ainsi que le District de Lienz. Jusqu'en 1964, ce territoire faisait partie du diocèse de Brixen, dans le Trentin-Tyrol du Sud, aujourd'hui en Italie.
Églises
- Église des Jésuites d'Innsbruck, chef d'œuvre baroque.
Cathédrale Saint-Jacques
La cathédrale Saint-Jacques d'Innsbruck (en allemand: Dom zu St. Jakob), d'architecture gothique jusqu'en 1717, elle fut modifiée entre 1717 et 1724 dans un style baroque remarquable.
Basilique Notre-Dame des Quatre-Colonnes
Notre-Dame des Quatre-Colonnes, basilique de Wilten, Basilika zu Unserer Lieben Frau "Unter den vier Säulen" en autrichien, ou encore Wilten Basilica en anglais.
L'actuelle église à la remarquable façade baroque date de 1751 - 1755. Construite dans le style rococo à l'emplacement de l'ancienne église, elle est l'œuvre de l'architecte et curé tyrolien Franz de Paula Penz. A l'intérieur, les fresques qui datent de 1754, sont du maître augsbourgeois Matthaeus Günther. Les décors aux couleurs douces, sont mêlées à des dorures solennelles et de délicats stucs voués aux femmes, à la Vierge dans le chœur, à Esther et Judith dans la nef.
L'image de la Vierge des Quatre colonnes a fait la réputation de l'édifice religieux qui aujourd'hui fait partie des joyaux de la ville d'Innsbruck. Église paroissiale, elle était le lieu d'un ancien pèlerinage. Comme le rapporte la légende, l'endroit était déjà fréquenté par les légionnaires romains qui y vénéraient une madone.
En 1957 le Pape Pie XII a élevé l'église au rang de Basilique mineure.
Sur une plaque apposée sur la façade antérieure, il est écrit : "Basilika zu Unserer Lieben Frau "Unter den vier Säulen" Der Bau der heutigen Rokoko-Kirche datiert von 1751/55 und ist das bedeutendste Werk des Tiroler Priesters und Architekten Franz de Paula Penz. Die Deckengemälde im Inneren (1754) stammen vom berühmten Augsburger Meister Matthäus Günther. Das Gnadenbild Mariens "unter den vier Säulen" verlieh dieser Kirche und ihren Bauvorgängern seit dem Mitteltalter den Ruf einer noch heute gerne aufgesuchten Wallfahrststätte. Als älteste Pfarre der Gegend war Wilten somit auch die Mutterpfarre der Stadt Innsbruck. Papst Pius XII. Erhob die Kirche 1957 in den Rang einer "Baslica minor".
Personnalités
Article détaillé : Liste des personnalités d'Innsbruck.La ville doit beaucoup à Maximilien Ier de Habsbourg et à l'impératrice Marie-Thérèse mais aussi les Jeux olympiques d'hiver de 1964 et 1976 lui ont ouvert de nouveaux horizons en la dotant de pistes de luge, de patinoires et de pistes de ski.
Culture, architecture
Le musée d'art populaire tyrolien
Le musée ethnographique « Tiroler Volkskunstmuseum » est situé dans un ancien couvent du XIIe siècle, juste à côté de la Hofkirche. Il présente au rez de chaussée une importante collection de crèches de Noël ; au premier étage, des meubles, pièces à vivre reconstituées, collection de cloches de vaches, peigne à carder, maquettes des différentes fermes tyroliennes... et au deuxième étage, une précieuse collection d'art religieux populaire, des armoires et lits peints, costumes traditionnels et folkloriques.
Hofkirche
Cet église fut édifiée sous Ferdinand Ier pour abriter le mausolée de Maximilien Ier.
Le mausolée de l'empereur Maximilien
Juste à côté du musée, se trouve le tombeau de l'empereur Maximilien Ier, qu'il fit construire de son vivant ; il est entouré d'une haie d'honneur de vingt-huit (il en était prévu quarante) statues de bronze de plus de deux mètres de haut, appelées par les habitants d'Innsbrück : Les bonshommes noirs, représentant les ancêtres des Habsbourg au sens large puisqu'on peut y voir Clovis, Charlemagne et Godefroy de Bouillon.
Celle de Rodolphe Ier brille à l'entrejambe à force d'être touchée par des milliers de visiteurs. Les statues peuvent toutes recevoir un flambeau. Ce sont en remontant vers l'autel :
à gauche à droite Albert II du Saint-Empire (empereur) Clovis Ier (roi des Francs) Frédéric III du Saint-Empire(empereur de 1440 à 1493 et archiduc d'Autriche sous le nom de Frédéric IV de 1453 à 1493) Philippe Ier de Castille dit le Beau (1478-1506), roi de Castille et fils de Maximilien Ier) Saint Léopold III de Babenberg (margrave d'Autriche) Rodolphe Ier du Saint-Empire (empereur de 1273 à 1291 et archiduc d'Autriche de 1278 à 1282) Albert IV le Sage (landgrave de Haute-Alsace) Albert II le Sage (landgrave d'Alsace et duc d'Autriche) Léopold III dit le Preux, duc d'Autriche Théodoric le Grand (v455-526) (roi des Ostrogoths) Frédéric IV "à la bourse vide" (1382-1439) (duc d'Autriche) Ernest Ier de Fer (duc d'Autriche, comte de Tyrol) Albert Ier du Saint-Empire (1255-1308) (duc d'Autriche) Ferdinand Ier (1345-1383) (roi du Portugal) Godefroy de Bouillon (1058-1100) Le roi Arthur (personnage de légende de la Table Ronde) Élisabeth de Luxembourg (1409-1442) (épouse d'Albert II du Saint-Empire) Sigismond le Riche (fils de Frédéric IV "à la bourse vide") Marie de Bourgogne (1457-1482) (première épouse de Maximilien) Bianca Maria Sforza (1472-1510) (seconde épouse de Maximilien) Élisabeth de Carinthie (v1262-1313) (première épouse d'Albert Ier) Marguerite d'Autriche (1480-1530) (archiduchesse d'Autriche et fille de Maximilien Ier) Cunégonde de Bavière (1465-1520) (sœur de Maximilien Ier) Cymburge de Masovie (épouse d'Ernest Ier de Fer) Ferdinand V le Catholique(1452-1516) (roi d'Aragon) Charles le Téméraire (père de Marie de Bourgogne) Jeanne la Folle (épouse de Philippe Ier le Beau) Philippe III le Bon (1396-1467) (duc de Bourgogne) Le tombeau lui-même est entouré d'une grille Renaissance combinant le fer forgé et la tôle repoussée, et surmonté de la statue en bronze de Maximilien agenouillé.
Ce mausolée n'a jamais servi car le tombeau est vide, Maximilien étant enterré au château de Wiener Neustadt.La chapelle d'argent
On y accède par un escalier, c'est ici que se trouvent les tombeaux de l'Archiduc Ferdinand II et de sa femme Philipine Welser qui était une riche roturière et n'avait donc pas le droit de reposer dans la crypte des Habsbourg à l'abbaye de Stams
Le monument d'Andreas Hofer
Le tombeau d'Andreas Hofer (1767-1810) héros de la résistance tyrolienne contre l'invasion napoléonienne en 1809, se trouve dans cette église.
Le Petit toit d'or
Le Goldenes Dach est sans doute la façade la plus photographiée d'Autriche, elle est parée d'une loge d'honneur construite en 1494 par Maximilien Ier pour son mariage avec Blanche Marie Sforza. Elle est surmontée d'une deuxième loggia recouverte d'un toit fait de 2 657 plaques de cuivre doré.
La maison Helbling
Maison de style gothique qui fut transformée en style rococo en 1732. La disposition des fenêtres dans des avant-corps renflés - remède au médiocre ensoleillement des rues étroites des vieilles cités - s'observe encore fréquemment en Allemagne du Sud.
Sports
- Tivoli (Innsbruck), stade de football (sélectionné pour l'Euro 2008).
- FC Wacker Tirol, club de football (10 titres de championnats).
- Raiders du Tyrol, club de football américain (2 titre de championnat).
La ville a accueilli à deux reprises les Jeux Olympiques d'hiver :
- Jeux olympiques d'hiver de 1964.
- Jeux olympiques d'hiver de 1976.
- Jeux olympiques de la jeunesse d'hiver 2012.
Les Jeux Olympiques d'hiver de 1964 ont marqué une étape décisive du développement touristique d'Innsbruck avec l'aménagement d'un nouveau tremplin de saut à Bergisel, d'un stade de glace (patinoire couverte) et d'un aéroport. La qualité de cet équipement a permis à la ville d'être de nouveau promue cité olympique pour les Jeux d'hiver de 1976 : les installations existantes ont été améliorées, de nouvelles construites, telle la piste de patinage de vitesse.
Économie et médias
Médias
- ORF-Landesstudio Tirol
- Tiroler Tageszeitung, journal quotidien local.
- Telesystem Tirol, télévision locale.
- Tirol TV, télévision locale.
- Antenne Tirol
- Welle 1 Stadtradio
- 6020 Stadtmagazin
- 6020ONLINE.at eMagazin
- Die Neue Zeitung für Tirol
- Tiroler Kronenzeitung
- Stadtblatt Innsbruck
- Innsbruck informiert
- Life Radio
- Freies Radio Innsbruck[1]
Quelques photos
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La statue de bronze de Rodolphe Ier (Hofkirche).
Notes et références
Voir aussi
Liens internes
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