- Chronologie de Caen
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Cette page tend à recenser les grands évènements qui ont marqué l'histoire de la ville de Caen, capitale de la Basse-Normandie, et sa proche couronne. Il s'agit aussi de montrer comment la ville s'est développée autour d'équipements divers pour devenir une agglomération moderne.
Article connexe : Histoire de Caen.Sommaire
Antiquité et Haut Moyen Âge
- Occupation protohistorique du site de Caen et de ses alentours
- Sépultures : squelette de femme daté d'environ du IIe millénaire av. J.-C. vers l'Abbaye aux Hommes[1], site de Lazzaro à Colombelles (grand village du VIe millénaire av. J.-C.), Delle Saint-Martin à Mondeville (vestiges du Bronze final, de La Tène et du Hallstatt), site de la Dronnière à Ifs (cimetière du Hallstatt final)[2], site de Bitot à Saint-Contest (Tène III et occupation gallo-romaine)
- Noms de lieux, notamment Catumagos (« champs de bataille ») qui est à l'origine du nom de Caen et cambo (« courbe » ou « virage ») qui a donné Cambes-en-Plaine
- Ier siècle : occupation gallo-romaine
- Des artisans, des agriculteurs et peut-être des commerçants se regroupent autour d'une fanum (temple)[3] dans un vicus (place de commerce ou grosse agglomération rurale) entre l'Abbaye aux Hommes et le quartier Saint-Martin.
- D'autres villages d'origine gauloise se développent dans la vallée marécageuse de l'Orne et de l'Odon : Calix, Villers, Vaucelles, Darnetal, Calibourg
- VIIe siècle : développement de plusieurs lieux de culte chrétien (sépultures et fondations d'église) le long de l'ancienne voie romaine : Saint-Martin[4] (à proximité de l'ancien vicus), Saint-Julien (Calibourg), Saint-Pierre (Darnetal) et Saint-Jean
Le Moyen Âge
Naissance de la ville de Caen (XIe siècle)
- Entre 950 et 1040 : nouvel essor urbain ; fondation des paroisses Saint-Étienne-le-Vieux, Saint-Sauveur (actuel Vieux Saint-Sauveur), Saint-Georges, Saint-Gilles et probablement Saint-Michel-de-Vaucelles
- 1006 : première référence à la ville de Caen dans la charte de l’Abbaye de Fécamp
« La ville qui s'appelle Cathim (Caen), sur la rivière Orne, de part et d'autres, avec ses églises, ses vignes, ses prés, ses moulins, avec le marché, le tonlieu et le port, et toutes ses dépendances »
- Vers 1015 : la Duchesse Gonnor, femme de Richard Ier de Normandie, fait don de la Baronnie de Bretteville à l'Abbaye du Mont Saint-Michel
- 1047 : Guillaume le Conquérant organise le Concile de la Trêve de Dieu et fait construire en 1061 l’église Sainte-Paix (alors sur le territoire de Mondeville) pour recueillir des reliques de saints amenées pour cette occasion[5]
- Vers 1050 : établissement des premiers éléments d’une vaste forteresse de 5 ha sur l’éperon rocheux dominant la vallée de l’Orne et de l’Odon ; la ville se développe au pied du château de Caen
- 1054 : à Saint-Jean, Guillaume le Conquérant fonde une maison charitable, futur Hôtel-Dieu, pouvant accueillir une centaine de pauvres
- 1059 : fondation de l’Abbaye aux Hommes par Guillaume le Conquérant et de l’abbaye aux Dames par la Reine Mathilde en contrepartie du pardon accordé par le Pape Nicolas II[6] ; deux bourgs se développent autour des deux abbayes
- 1077 : dédicace de l’abbatiale Saint-Étienne
Développement de la cité ducale à l'intérieur de ses remparts (XIIe siècle)
- À partir du XIe siècle : exploitation massive de la pierre de Caen pour permettre la construction des grands monuments en Normandie et en Angleterre
- Les principaux lieux d'exploitation, alors à ciel ouvert, sont Vaucelles, Allemagne (actuel Fleury-sur-Orne) et les coteaux de la rue Basse
- Des carrières se développent dans le faubourg Saint-Julien, dans le quartier des Roches à Clopée (Mondeville) et à Colombelles
- Fin du XIe siècle : fortification de Bourg-le Duc, ou Bourg-le Roi (quartiers au pied du Château)
- XIIe siècle : fondation du Couvent des Béguines et construction du Logis des Moines à la Baronnie de Bretteville
- 1102 : aménagement du Canal Robert et de la Chaussée ferrée ; fortification de l’île Saint-Jean
- XIIe siècle-XVIIIe siècle : la ville se développe sur un modèle multipolaire
- Bourg-l'Abbé autour de l'Abbaye aux Hommes, Bourg-l'Abbesse autour de l'abbaye aux Dames, Bourg-le Roi au pied du Château de Caen et l'Ile Saint-Jean)
- Différents faubourgs se développent également (Saint-Martin, Saint-Julien, le Vaugueux et Vaucelles)
- 1120 : Henri Ier Beauclerc fait construire le Donjon du Château de Caen ; la Salle de l'Échiquier date également de cette époque
- 1121 : une petite communauté chrétienne s’établit à Ardenne (Saint-Germain-la-Blanche-Herbe), sur un ancien lieu de culte gaulois ; elle relève bientôt des chanoines prémontrés de l’Abbaye de La Lucerne
- 1160 : le Prieuré d'Ardenne devient une abbaye indépendante ; son patrimoine et sa puissance augmentent rapidement[7]
- 1160 : fondation de la maladrerie de Beaulieu (léproserie)
- Fin du XIIe siècle : organisation de conciles à Caen
- 1173 : pour rétablir la paix entre Louis VII, roi de France et Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre
- 1182 : pour régler les luttes de successions entre les descendants d’Henri Ier d'Angleterre
- 1185-1188 : construction, exclusivement afin d'accueillir des malades, de l'Hôpital Saint-Thomas et Saint-Antoine, appelé Hôtel-Dieu de Caen, à la place de la maison charitable fondée par Guillaume le Conquérant
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Aula d'Henri Ier Beauclerc au château de Caen
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Abbatiale de l'Abbaye aux Hommes fondée au XIe siècle
Épanouissement de la ville désormais française (XIIIe et XIVe siècles)
- 17 juin 1203 : Jean Sans Terre accorde la liberté communale à la ville de Caen. Le Châtelet abritant l'hôtel municipal est bâti sur le Pont Saint-Pierre ; dotée d'un beffroi, d’une cloche et d'un cadran doré qui marquait les heures et les phases de la lune, cette maison de ville fut appelée le Gros Horloge
- Mai 1204 : la ville est prise par Philippe Auguste et devient française
- Début du XIIIe siècle : Philippe Auguste remanie profondément le Château en faisant construire une chemise autour du Donjon, supprimant ainsi l'entrée traditionnelle par le nord au profit d'un nouvel accès, la Porte des Champs
- XIIIe siècle : fondation du Couvent des Carmes et du Couvent des Jacobins ; construction à l'Hôtel-Dieu de la première grande construction gothique de Caen[8]
- 1219 : Guillaume Acarin fait construire la collégiale du Saint-Sépulcre pour abriter un morceau de la Vraie Croix qu'il avait ramené de Jérusalem
- 1220 : fondation du Couvent des Cordeliers[9]
- XIVe siècle : début de l'exploitation souterraine de la pierre de Caen
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Porte des Champs du Château, aménagée après la conquête de la Normandie par Philippe Auguste
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Plan de l'Abbaye aux Hommes, extrait du Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe siècle au XVIe siècle, par Eugène Viollet-Le-Duc, 1856
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Le Châtelet sur le Pont Saint-Pierre abritant l'hôtel de ville depuis le XIIIe siècle
La ville dans la Guerre de Cent Ans (XVe siècle)
- Juillet 1346 : prise de la ville par Édouard III d'Angleterre lors de sa chevauchée à travers la Normandie, le Vexin, le Beauvaisis, le Vimeu, le Ponthieu, le Boulonnais et le Calaisis; la ville est pillée pendant trois jours.
- Années 1350-1360 : renforcement des remparts de la ville[10] ; construction de la barbacane de la Porte des Champs et ouverture de la Porte Saint-Pierre entre le Château et la ville
- 1354 : Jean II de France autorise l'érection de fortification autour de l'abbaye aux Hommes, l'abbaye aux Dames et de la collégiale du Saint-Sépulcre
- 1356 et 1372 : installation des Croisiers dans le Couvent des Béguines (actuelle rue des Croisiers) ; début de la construction de l'église du Couvent des Croisiers
- 1361 : construction du Moulin Saint-Pierre (emplacement de la fontaine du boulevard Leclerc)
- 1417 : début occupation de la ville par les Anglais (jusqu'en 1449)
- Août 1417 : siège de la ville par Henri V d'Angleterre ; l'église Saint-Étienne-le-Vieux et la collégiale du Saint-Sépulcre sont sévérement touchées, alors que le quartier du Vaugueux, en contrebas de la collégiale, est dévasté
- 4 septembre : la ville tombe
- 19 septembre : le Château tombe
- 14 décembre : l'Abbaye d'Ardenne est pillée et les moines doivent se réfugier à Caen
- De 1417 à 1418, Henri V d'Angleterre fait de Caen son quartier général et le siège de son gouvernement. Il loge dans le "manoir du roi" (ancien Palais Ducal) dans le Château
- 1432 : Henri VI d'Angleterre, par l'intermédiaire du duc de Bedford, fonde l'Université de Caen[11] (écoles de droit canonique et de droit civil)
- 1434 : 30 000 paysans venant de la plaine de Caen, du Bessin et du Bocage essayent en vain de reprendre la ville[12]
- 1437-1439 : la charte royale créant l'Université est confirmée en 1437 par le Pape Eugène IV et en 1438 sont fondée les écoles de théologie, des Arts et de médecine ; en 1439, l'Université est solennellement inaugurée dans l'église Saint-Pierre.
- 1450 : siège par le Connétable Arthur de Richemont
- 9 juin : chute de la ville
- 6 juillet : chute du Château et entrée solennelle de Charles VII
- 1452 : Charles VII rétablit la faculté de droit civil qu'il avait supprimée, reconnaissant ainsi pleinement l'existence de Université de Caen
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Tour Leroy, vestige des fortifications de Caen
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Quartier du Vaugueux, faubourg qui s'est développé en contrebas de la collégiale du Saint-Sépulcre
La Renaissance
Le renouveau après la guerre (XVe et XVIe siècles)
- 1468 et 1498 : Louis XI, puis Louis XII reconnaissent par lettres patentes les privilèges de la ville
- 1470 : les États de la Province de Normandie[13] sont tenus à Caen
- Avril 1499 : l'Échiquier de Normandie est définitivement fixé à Rouen par Louis XII et devient perpétuel[14]
- 1514 : jour des lansquenets, des mercenaires allemands de l'armée royale sont tués par la population
- 1527 : la noblesse française, convoquée à Caen, vote les 2 000 000 écus réclamés pour la libération des enfants de François Ier
- XVIe siècle : essor architectural Renaissance
- Manoir des Gens d'Armes (début XVIe siècle)
- Hôtel du Grand Cerf, hôtel de Than (1520-1530), hôtel d'Escoville (fin des 1530), hôtel de Mondrainville (1549)
- Maisons rue Froide, notamment la Cour des Imprimeurs (début XVIe siècle)
- Abside de l'église Saint-Pierre sur l'Odon (commencée en 1518) et abside de la nef Saint-Eustache de l'église Notre-Dame
- XVe siècle-XVIe siècle : l'instauration du régime de la commende et les Guerres de religion provoque une longue période de décadence des abbayes
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Caen à la Renaissance (1575)
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Hôtel de Than, transition entre l'architecture médiévale et Renaissance
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Hôtel d'Escoville, très bel exemple d'hôtel particulier de la Renaissance
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Ancien casino de l'hôtel de Mondrainville
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Chevet de l'église Saint-Pierre de Caen
Les Guerres de religion et le début de la Contre-Réforme (XVIe siècle)
- 1560 : assemblées publiques de prédicateurs blâmant "l'Idolâtrie catholique"
- 1562 - 1563 : troubles liées aux guerres de religion
- 1562
- 8 et 9 mai : pillage des églises par les Huguenots ; les tombeaux de Guillaume le Conquérant et de la Reine Mathilde sont profanés
- 1562 : la collégiale du Saint-Sépulcre est investi par les Protestants ; le Duc de Bouillon, gouverneur du Château mais partisan des Calvinistes, la fait détruire à coup de canon sous prétexte que sa position élevée pouvait inquiéter la forteresse[16]
- 1563 : occupation de la ville par l'Amiral de Coligny
- Février : chute de la ville ; des bourgeois, notamment Étienne Duval de Mondrainville, sont molestés
- 2 mars : chute du Château
- 19 mars : Édit d'Amboise, l'Amiral de Colignyet la majeure partie de ses troupes quittent la ville ; avant de partir il donne l'ordre à son lieutenant, Montgomery, de saccager l'Abbaye aux Hommes, le Couvent des Cordeliers et celui des Carmes
- 24 août : entrée solennelle de Charles IX, accompagné de sa mère, Catherine de Médicis, du Connétable de Montmorency et du Chancelier de L'Hospital
- 1562
- 1577 : fondation du Couvent des Capucins sur le territoire du prieuré de Brécourt, offert par le cardinal Farnèse, alors abbé de l'Abbaye aux Hommes[17] (actuel locaux du Bon Sauveur)
- Janvier 1589-avril 1594 : troubles provoqués par la Ligue à Rouen ; Henri III fait transférer le Parlement de Normandie, la Cour des aides et la Chambre des Comptes qui s'installent alors dans le Couvent des Cordeliers de Caen
- Mai 1594 : Henri IV crée par lettre patente une nouvelle foire franche
- 1596 : restauration spirituelle et matérielle de l'Abbaye d'Ardenne par le prieur Jean de la Croix, venu de l’abbaye de Belle-Étoile
Du Grand Siècle au Siècle des Lumières (XVIIe et XVIIIe siècles)
La Contre-Réforme et les premières grandes opérations d'urbanisme (XVIIe siècle)
- XVIIe siècle : essor architectural en ville et dans les villages alentour (hôtels particuliers de Caen et logis de chasse)
- Hôtel Duquesnoy de Thon, Hôtel de Colomby, Hôtel Bourguignon du Perré, Hôtel Daumesnil (vers 1657-1658)
- Reconstruction du Logis des Gouverneurs au Château de Caen
- Châteaux de Valleuil et du Vast (1620) à Mondeville, Château de Colombelles
- XVIIe siècle : début de l'exploitation de la pierre de Caen à la Maladrerie (ainsi qu'en partie à Bretteville-sur-Odon et à Carpiquet
- 1612 : construction du temple protestant, le Godiveau[18], rue au Presche (actuelle rue de Bretagne) dans le Bourg l'Abbé
- 1616 : les Carmélites s'établissent dans la rue Guilbert ; leur église est consacrée en 1626
- 1618 : l'abbesse Laurence de Budos oblige les religieuses de l'abbaye aux Dames à respecter la règle de Saint-Benoît
- 1620 : le Grand Prieur de Vendôme, Gouverneur de Caen et du Château, fidèle à Marie de Médicis, nomme au commande du Château le Capitaine Prudent ; celui-ci fait braquer les canons sur la ville fidèle au roi Louis XIII
- 14 juillet :le Maréchal de Praslin commence le siège du Château
- 15 juillet : Louis XIII reçoit des mains des échevins les clés de la ville et entre solennellement dans Caen
- 18 juillet : capitulation du Capitaine Prudent
- 1622 : la Congrégation de l'Oratoire s'établit rue Guilbert, puis rue de l'Oratoire en 1653
- 1624, 1626 et 1631 : une épidémie de peste pousse les échevins à la fuite ou oblige l'Université de Caen à repousser sa rentrée
- 1626 : restauration du culte à l'abbatiale Saint-Étienne après 64 ans d'abandon
- 1629 : l'Abbaye d'Ardenne adhère à la réforme du rite prémontré ; elle devient la plus puissante abbaye prémontrée de Normandie
- 1629-1635 : aménagement de la Place Saint-Pierre par la destruction de maisons de la rue de la Pâtisserie, ou de la Cuisinerie, et de la rue du Change
- 1631-1632 : les sœurs de l'Ordre de la Visitation s'installent rue Saint-Jean, puis fondent le couvent de la Visitation de Caen (actuel Quartier Lorge), rue des Capucins (actuelle rue Caponière) ; leur église est consacrée en 1668
- 1636 : début de l'urbanisation du Pré des Ebats
- 1638 : création d'une cour des aides à Caen
- 1639 : les Bénédictins de l'Abbaye aux Hommes introduisent la réforme de Saint Maur
- 13 août 1639 : sédition des Nus Pieds, dont le meneur est surnommé Bras Nus, contre la hausse d'impôts provoquée par la Guerre de Trente Ans
- Fin août : tentative de retour au calme menée par le Lieutenant de Matignon
- Novembre : le Maréchal de camp Grasson, à la tête d'une troupe de 5 000 hommes, et le Chancelier Séguier mènent tour à tour la répression
- Octobre 1642 : le Cardinal Richelieu reconnaît l'établissement des religieuses de Notre Dame du Refuge (Notre Dame de la Charité depuis 1646) fondé par Jean Eudes l'année précédente
- 1643 : Jean Eudes fonde la Congrégation de Jésus et Marie ; il établit la mission dans la maison à l'angle des actuelles rue Jean Eudes et Saint-Laurent
- 1652-1662 : fondation de l'académie de Caen et de l'académie de physique de Caen
- 1658-1703 : construction du séminaire des Eudistes sur le côté est de la place de la Chaussée (actuel place de la République)
- 1671-1682 : fondation du Couvent des Nouvelles Catholiques en 1671 par l'Évêque de Bayeux pour accueillir les jeunes filles désirant abjurer la foi protestante ; en 1682, les Nouveaux Catholiques s'installe rue de l'Odon (actuelle rue Vauquelin)
- 1675-1691 : construction de l'Hôpital général de la Charité, appelé plus communément Hospice Saint-Louis, à côté de l'Hôtel-Dieu
- 1679 : inauguration de la Place Royale, ancienne place de la Chaussée
- 1684-1689 : construction par les Jésuites de l'église Sainte-Catherine-des-Arts (actuelle église Notre-Dame-de-la-Gloriette)
- 1685 : une statue de Louis XIV est érigée Place Royale
- Juin 1685 : interdiction de l'exercice du culte protestant ; le Godiveau, le temple protestant est détruit au son des tambours et des trompettes et ses matériaux utilisés pour la construction de l'Hôpital Saint-Louis
- Novembre 1688 : alors que la flotte de Guillaume d'Orange passe au large des côtes de la Basse-Normandie, les Protestants sont accusés d'espionnage et molestés par la population
- 1689 : Louis XIV charge l'Intendant Nicolas Foucault de ramener l'unité religieuse en Basse-Normandie ; la persécution des Protestants s'amplifie
- Fin XVIIe siècle : la plupart des protestants fuient la cité vers l'Angleterre ou l'Allemagne, affaiblissant ainsi le commerce de la ville
- 1696 : la léproserie de Beaulieu est rattachée à l'Hôtel-Dieu et devient un dépôt de mendicité
- 1698 : installation de lanternes dans la ville
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Le Godiveau, temple protestant, construit en 1612 et détruit en 1685
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Façade de l'église Notre-Dame-de-la-Gloriette, construction typique du style jésuite
La ville au Siècle des Lumières (XVIIIe siècle)
- 1694-1701 : construction de nouveaux bâtiments de l’Université de Caen sur les plans de l'architecte Brodon au pied du chevet de l’église Saint-Sauveur (actuelle église du Vieux Saint-Sauveur)
- XVIIIe siècle : essor architectural en ville et dans les villages alentour (hôtels particuliers de Caen et logis de chasse)
- Hôtel de Blangy, Hôtel de Fontenay[21], Hôtel Canteuil de Condé (1747), Hôtel de Fouet, Hôtel Marescot de Prémare, pavillon de la Police de la Foire
- Château de Bellemaist[22] à Mondeville, Château de la Guérinière[23] (construit pour François Robichon de La Guérinière), Château de Louvigny
- 1702-1726 : reconstruction des bâtiments conventuels de l'abbaye aux Dames par Guillaume de la Tremblaye
- 1704 : les offices d'échevin des nobles, des bourgeois et des marchands sont transformés en charges vénales
- 1704-1843 : reconstruction des bâtiments conventuels de l'Abbaye aux Hommes par Guillaume de la Tremblaye
- 1705 : Louis XIV reconnaît l'Académie royale des Belles-Lettres de Caen
- 1711 : fondation de la juridiction consulaire de Caen[24]
- 1720 : Anne Le Roy fonde à Vaucelles le Bon-Sauveur
- Années 1720 : début de la construction de la caserne Hamelin (vers l'actuelle place du 36e RI)
- 25-26 juin 1725 : graves émeutes contre la cherté du blé, l'Intendant d'Aube est chassé du Tripot (halle au blé) et des hôtels particuliers de la Place Royale sont mis à sac[19]
- 1726 : création de l'esplanade de l'Abbaye aux Hommes (actuelle esplanade Jean-Marie Louvel)
- 1728 : fondation de l'école de dressage et d’équitation de Caen (actuellement caserne de pompiers du Canada)[25]
- 1735 : ordonnance des échevins pour le réaménagement de la place Saint-Sauveur
- 1736-1739 : création du jardin des plantes de Caen, propriété de la faculté de médecine de l'université de Caen[26]
- Octobre 1741 : arrêt de Louis XV réunissant les vicomtés de Caen et d'Évrecy au présidial et grand bailliage de Caen
- 1754 : après la démolition du Châtelet, la municipalité s'installe dans l'Hôtel d'Escoville
- 1752-1775 : François-Jean Orceau de Fontette est Intendant de la Généralité de Caen ; grands travaux d'urbanisme
- Réaménagement de la Place Saint-Sauveur
- Création de la rue Saint-Benoît (actuelle rue Guillaume le Conquérant) et de la place des tribunaux (actuelle place Fontette)
- Début de la destruction des fortifications de Caen
- 1762 : les Jésuites sont expulsés de France ; à Caen, leur collège est incorporé à l'Université
- 30 décembre 1775 : un séisme frappe la ville de Caen et sa région, provoquant des dégâts matériels et quelques blessés[28]
- 1752-1785 : réaménagement du Port ; suppression des méandres de l'Orne entre Caen et Clopée[29] (vers 1780)
- Années 1780 : construction des façades classique des églises du Vieux Saint-Sauveur et Saint-Michel-de-Vaucelles
- 1781 : début de la construction du Palais de Justice
- 1783 : transfert des cimetières extramuros
- 1786 : comblement des Fossés Saint-Julien, aménagés en promenade
- 1788 : démolition de la Tour Chatimoine pour permettre la construction des prisons du nouveau palais de justice de Caen
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Bâtiments conventuels de l'Abbaye aux Hommes construits au XVIIIe siècle-XIXe siècle
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La place Saint-Sauveur, réaménagée en profondeur au milieu du XVIIIe siècle
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L'Hôtel de Fouet, très bel exemple du style Louis XV
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Le Château de Bénouville, œuvre de Ledoux, est un des plus importants édifices classiques construit dans la périphérie de Caen au XVIIIe siècle
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La Place Fontette, créée sur les remparts de la ville à partir de 1760
La Révolution française
- Été 1789 : agitation provoquée par la disette
- 1789 : journées révolutionnaires
- 18 juillet : les Caennais apprennent la prise de la Bastille et s'emparent du Château de Caen, commandé depuis peu par le Général Dumouriez
- 11 août : échauffourée entre le régiment des Bourbons, commandé par Henri de Belzunce, et les miliciens bourgeois ; les émeutiers prennent d'assaut les casernes
- 12 août : Henri de Belzunce, qui s'est livré la veille, est mené au Château ; il est massacré par la foule sur la place Saint-Pierre
- 12 juillet 1790 : constitution civile du clergé
- Les 46 professeurs, membres de l'Université, refusent de prêter serment
- Le maire, M. de Vendeuvre, démissionne
- Les couvents sont fermés et parfois détruits (couvent des Croisiers, des Carmélites, des Jacobins, une partie de l'Abbaye d'Ardenne)
- 16 août 1791 : 60 prêtres de Caen et de ses environs sont enfermés dans le séminaire des Eudistes
- 5 novembre 1791 : rixe entre des gardes nationaux et des aristocrates venus assistés à la messe du curé insermenté de Saint-Jean ; au même moment, des échauffourées éclatent place Saint-Sauveur entre les gardes nationaux et des gentilshommes
- 1791 : la statue de Louis XIV est détruite et la Place Royale est rebaptisée place de la Liberté
- 1792 : les bâtiments conventuels du Couvent de la Visitation, construits à partir de 1636, sont transformés en caserne pour le 73e Brigade de cuirassiers, puis pour le 8e Régiment de dragons et la municipalité s'installe dans l'ancien séminaire des Eudistes
- 5 septembre 1792 : enfermé au Château de Caen Georges Bayeux, ancien secrétaire de Necker, doit passer devant le directoire, situé à l'Abbaye aux Hommes, pour plaider sa libération ; il est massacré sur la place Fontette par la foule inquiète de la défaite de Longwy et exhortée par les massacres des prisons de Paris
- 5 avril 1793 : le curé de Saint-Gilles est guillotiné ; le peuple, aidé par les Gardes nationaux, s'empare de condamnés enfermés dans les prisons et les guillotinent
- 1793 : soulèvement de Caen contre la Convention nationale (insurrection fédéraliste)
- La section caennaise des Jacobins de Caen rompt ses attaches avec ceux de Paris
- Juin 1793 : à Paris, les Montagnards évincent les Girondins ; 18 Girondins proscrits se réfugient à Caen et tiennent des réunions dans l'ancien hôtel de l'Intendant, rue des Carmes auxquelles assiste Charlotte Corday
- 31 mai : Création d'une armée départementale et envoi d'une députation, menée par le chef des Carabots, devant la Convention
- 7 juin : retour de la députation ; le Calvados est déclaré « en état d'insurrection et de résistance à l'oppression »
- 9 juillet : devant la faiblesse de la mobilisation des Caennais dans l'armée fédéraliste, Charlotte Corday se rend à Paris où elle tue Marat
- 13 juillet : l'armée fédéraliste est défaite à Vernon ; les Girondins quittent la ville
- 2 août : Entrée de "l'armée de pacification" qui mène une répression modérée ; la Convention ordonne la destruction du Château de Caen, seul le Donjon sera rasé
- Laplanche est envoyé à Caen pour représenter la Convention ; exacerbation de l'anticléricalisme
- Le culte de la Raison et de l'Être suprême est institué ; l'église Saint-Pierre devient Temple de la Raison et l'abbatiale Saint-Étienne accueille le culte de l'Être suprême
- Les religieuses sont chassées de l'Hospice Saint-Louis (1793), puis l'Hôtel-Dieu (1794)
- 1794 : plus de 140 prêtres et religieuses sont emprisonnés aux Carmes, aux Carmélites et au Bon Sauveur
- Les églises sont désaffectées (certaines ne furent jamais rouvertes au culte) ; l'église Saint-Martin est détruite
- 31 décembre 1796 : rentrée solennelle de l'école centrale de Caen dans l'ancien palais de l'Université[31] ; les écoles centrales sont supprimées en 1802
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Insigne du club des Carabots
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Le 9 juillet 1793, Charlotte Corday quitte Caen pour aller tuer Marat
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Représentation du château de Caen avant la démolition du Donjon
XIXe siècle
Du Premier Empire à la Restauration
- XVIIIe siècle-XIXe siècle : apogée de l'exploitation de la pierre de Caen
- 1er août 1801 : établissement d'une bourse de commerce[32]
- 1802 : le culte est rétabli dans certaines églises
- culte rétabli
- Saint-Étienne qui devient église paroissiale
- Saint-Pierre, Saint-Jean
- Notre-Dame-de-Froide-Rue qui prend alors le nom de Saint-Sauveur
- Sainte-Catherine-des-Arts qui prend alors le nom de Notre-Dame-de-la-Gloriette
- Saint-Michel-de-Vaucelles
- Saint-Ouen
- Saint-Gilles
- Saint-Julien
- culte non rétabli
- églises Saint-Étienne-le-Vieux et Saint-Nicolas-des-Champs transformées en dépendance des casernes (écurie, magasin de fourrage, ...)
- église Saint-Sauveur, désormais appelé le Vieux Saint-Sauveur, transformée en halle au grain (plus tard, elle fera office de halle au beurre)
- culte rétabli
- 1803 : construction d'un nouveau temple protestant, rue de Geôle, dans les dépendances de l'ancien couvent des Bénédictines
- 20 juillet 1804 : fondation du Lycée de Caen ou Lycée Impérial (Lycée Malherbe depuis 1892)
- 1805 : les Filles du Bon Sauveur se réunissent à nouveau et s'installent dans l'ancien couvent des Capucins ; développement rapide de l'asile qui devient un des principales établissement de France
- 1806 : le Préfet Caffarelli installe sa résidence dans l'Hôtel de Mannerville et ses services dans l'ancien Collège du Mont
- 1808-1817 : l'ancienne léproserie de Beaulieu est utilisée comme prison pour les condamnés du Calvados
- 1809-1818 : l'abbaye aux Dames est utilisée comme dépôt de mendicité
- 1810 : les sœurs de l'Ordre de la Visitation émigrent dans l'ancienne maison abbatiale des bénédictins et aménagent le monastère des Visitandines de Caen
- 1812 : émeute contre la cherté du blé[33]
- 2 mars : bousculade à la halle au grain (ancienne église Saint-Sauveur), le préfet Méchin et le maire de Caen, Lentaigne de Logivière, sont conspués ; le soir, une foule d'environ 200 personnes met à sac le moulin de Montaigu à Vaucelles
- 3 mars : arrivée du 200 fantassins ; plusieurs dizaines de personnes sont arrêtées
- 6 mars : entrée solennelle du comte Antoine Durosnel, général de brigade et aide de camp de l'Empereur
- 14 mars : jugement des 61 prévenus par une commission militaire siégeant au Château ; ils sont condamnés à mort, aux travaux forcés ou à la réclusion à la Prison de Beaulieu
- 1820-1823 : le cloître et le logis abbatial de l'Abbaye d'Ardenne sont détruits
- Années 1820-1830 : démolition de plusieurs vestiges restant des remparts
- 23 avril 1821 : ordonnance du Roi qui détermine l'ordre suivant lequel les bonnes villes du royaume prendront rang ; Caen est 15e[35]
- 23 mai 1821 : fondation de la chambre de commerce de Caen[36]
- 21 août 1822 : ordonnance créant le conseil de prud'hommes de Caen[37]
- 16 novembre 1823 : l'Hôtel-Dieu est transféré dans l'abbaye aux Dames
- 1823 : fondation par Arcisse de Caumont de la Société linnéenne de Normandie et de la Société des antiquaires de Normandie
- 1826 : fondation des chantiers navals
- 1828 : une nouvelle statue en bronze de Louis XIV est érigée sur la Place Royale
-
Caen en 1817
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L'ancienne Maladrerie de Beaulieu en 1837, reconvertie en prison
De la Monarchie de Juillet au Second Empire
- Années 1830 : destruction de l'ancien Hôtel-Dieu ; aménagement du quartier Singer
- 1832 : ouverture de la nouvelle poissonnerie[39] ; début de la construction des nouveaux abattoirs à Vaucelles[40]
- 1834-1840 : premières courses de trotteurs sur le nouvel hippodrome aménagé dans la Prairie ; construction des tribunes (1840)
- 1834 : fondation de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques par Arcisse de Caumont[41]
- 1835-1841 : de vastes écuries, aménagées pour héberger jusqu'à 700 chevaux, sont construites dans la Caserne de la Visitation qui devient alors Caserne de la Remonte (Quartier Lorge aujourd'hui)
- 1er avril 1836 : ouverture du passage Bellivet, première galerie marchande de la ville
- 1837 : ouverture d'une ligne de paquebots à vapeur entre Caen et le Havre[43]
- 1838 : construction d'une usine à gaz à l'emplacement de l'église Sainte-Paix en partie détruite
- 23 avril 1838 : ouverture du nouveau théâtre
- Années 1840-années 1850 : réaménagement de la Prison Beaulieu
- 21 août 1841 : ordonnance autorisant la création d'un comptoir d'escompte de la banque de France à Caen[44]
- 1843 : aménagement de la Place d'Armes (ancien terrain de manœuvre pour la garnison) en marché aux chevaux
- 1847 : destruction du Moulin Saint-Pierre
- Avril 1848 : des arbres de la Liberté sont plantés place Saint-Pierre et à la Maladrerie
- 1848 : ouverture du Bassin Saint-Pierre
- 1855 : fermeture des Halles de la Boucherie (emplacement du magasin Séphora) ; transfert des abattoirs à Vaucelles
- 1855 : la ligne Mantes-le-Jolie - Lisieux est prolongée jusqu'à la gare provisoire établie à Mondeville)
- 1855 : fondation du musée de la Société française d'archéologie dans l'ancienne chapelle du collège du Mont[47]
- 23 août 1857 : inauguration du Canal de Caen à la mer par Napoléon III et l'Impératrice Eugénie
- Septembre 1857 : mise en service de la gare de Caen, inaugurée officiellement par Napoléon III et l'Impératrice Eugénie le 4 août 1858
- Années 1860 : déclin de la dentellerie (Blonde de Caen)
- À partir des années 1860 : mise en place progressive de lignes d'omnibus à traction hippomobile
- À partir de 1860 : suppression du quartier insalubre de la foire ; des équipements publics le remplace (bains-douches, gendarmerie construit de 1857 à 1862, école)
- 1860 : ouverture du premier grand magasin de Caen, la Maison de Magron (actuel Monoprix)
- 1862-1864 : la Noë et une grande partie des Odon sont couvertes ; destruction du pont Saint-Pierre ; création du boulevard Saint-Pierre (actuels boulevards Maréchal Leclerc et des Alliés)
- 1864 : l'église Saint-Gilles, dont le chœur a été démoli en 1863, perd son statut d'église paroissiale au profit de l'abbatiale de la Trinité ; La Trinité prend alors le nom de Saint-Gilles
- 1866 : épidémie de choléra
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Le Passage Bellivet, première galerie marchande de la ville
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Les quais de l'Odon avant la couverture de la rivière
La Troisième République
La Belle Époque
- 10 mai 1873 : mise en service de la ligne Caen - Cerisy-Belle-Étoile
- 1874 : travaux hydrauliques
- 30 juin 1875 : inauguration de la ligne de Caen à la mer et ouverture de l'avenue de Courseulles (actuelle avenue du Canada) pour accéder à l'embarcadère (Caen-Saint-Martin)
- 1875 : la ville achète l'Hippodrome de la Guérinière - un terrain de 27 Ha, plat, nu et de faible valeur agricole - pour servir de champ de manœuvres à la garnison de Caen
- 12 septembre 1877 : ouverture du raccordement entre la ligne de Caen à la mer et le réseau d'intérêt général de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest
- 1880 : grands travaux
- Creusement du Nouveau Bassin (agrandi en 1927)
- Aménagement de deux grands cimetières Saint-Gabriel (Nord-Ouest) et Clemenceau (Nord-Est)
- Ouverture du marché couvert (inauguration en 1881)
- 1er mai 1881 : ouverture de la ligne Caen - Dozulé-Putot
- À partir des années 1880 : urbanisation des quartiers périphériques
- 1883 : la Place Royale devient place de la République ; la statue de Louis XIV est déplacée devant le Lycée Malherbe[52] et la place est transformée en square
- 1884 : inauguration du bâtiment voyageurs de la Gare Saint-Martin
- 23 octobre 1885 : inauguration du Pensionnat Saint-Joseph
- 22 août 1886 : ouverture de la ligne section Caen - Aunay-Saint-Georges de la ligne Caen - Vire, achevée le 1er juin 1891
- 1890 : progrès des réseaux modernes
- 21 août : ouverture du service téléphonique entre Caen et Ouistreham
- 27 septembre : inauguration officielle de l'éclairage électrique
- 1889 : exposition universelle de Paris ; la pierre de Caen, déjà considérée comme matériau noble est primée
- 1890-1893 : construction de la chapelle du Couvent de la Visitation
- Années 1890 : progrès des réseaux de transport
- 1893 : ouverture de la ligne des chemins de fer du Calvados entre la place Courtonne et Bénouville avec une branche vers Luc-sur-Mer via la Riva Bella et un autre vers Dives-sur-Mer
- 1895 : la Compagnie des Omnibus et Transports à chevaux est créée afin de fournir un service organisé de transport en commun
- 6 juin 1894 : inauguration du palais des facultés
- 1898 : ouverture du cinéma, le cirque-cinéma Omnia, avenue Albert Sorel (emplacement actuel du Stade Hélitas)[53]
- 29 novembre 1901: inauguration du réseau de tramways électriques
- 1902 : aménagement d'un bureau municipal d'hygiène
- 1903 : création de la Société Navale Caennaise
- 1903 : construction de la bibliothèque de l'Université sur la rue Saint-Sauveur
- 1904 : raccordement des deux gares caennaises des chemins de fer du Calvados (construction d'un nouveau pont sur l'Orne)
- 1904 : ouverture d'une bourse du travail[54]
- 1905 : séparation des Églises et de l'État en 1905 ; le couvent des Ursulines est confisqué par l'État
- 26 juillet 1908 : inauguration du nouvel hôpital (actuel CHR), construit dans le Clos de Vaubenard, par Georges Clemenceau, René Viviani et Henry Chéron ; les services de l'Hospice Saint-Louis sont transférés dans l'abbaye aux Dames
- 1910 : premier meeting d'aviation
- 1911 : création de l'organisme Caen-Extension chargé, entre autres, de l'urbanisation de la rive droite
- 1912 : création à l'initiative du baron Thyssen de la Société des Hauts Fourneaux et Aciéries (Société métallurgique de Normandie à partir de 1916)
- 1913 : naissance du Stade Malherbe Caennais
- 1914 : construction du Lycée de Jeune Filles (actuel Lycée Pasteur) à l'emplacement de l'ancien couvent des Ursulines
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Caen à la Belle Époque (vers 1890)
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L'abreuvoir sur la rigole alimentaire, vestige de Odon, avant sa couverture définitive dans les années 1930
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Villa Baumier, construite en 1884 sur l'avenue Bagatelle
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La gare Saint-Martin a permis un accès plus aisé à la Côte de Nacre et a ouvert l'urbanisation dans ce secteur
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Gare de Caen-Saint-Pierre sur la place Courtonne
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Tramway électrique sur le boulevard Saint-Pierre
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Le Phare de Ouistreham, construit en 1905, pour remplacer celui de 1886
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L'ouverture de la SMN ; Mondeville et Colombelles devinrent des villes industrieuses
L'entre-deux-guerres
- XXe siècle : déclin de l'exploitation de la pierre de Caen concurrencée par nouveaux produits, notamment le béton
- 12 décembre 1914 : fin des travaux de la caserne du 43e Régiment d’Artillerie (ancienne Caserne Claude Decaen) ; elle sert de caserne aux soldats belges pendant la guerre
- 1914-1918 : transformation de bâtiments en hôpitaux militaires
- Fin août 1914 : Lycée Malherbe
- 1915 : École Primaire Supérieure
- 1917 : création des Chantiers navals de Blainville, remplaçant ceux de Caen fondés en 1826
- 1918 : l'épidémie de grippe espagnole fait plus de 900 morts
- 26 septembre 1918 : constitution officielle de la région économique (ancêtre des régions actuelles) de Basse-Normandie
- 1919 : création de l'Office Municipal d'Habitation à bon marché ; construction des cités Georges Clemenceau, Guynemer et de la Haie Vigné
- Mars 1920 : la veuve d'Arthur Le Duc fait don à la ville de la statue de Bertrand du Guesclin ; elle est installée au milieu de la place Saint-Martin
- 1925 : ouverture d'un centre de lutte contre le cancer
- 17 mai 1925 : inauguration du Stade de Venoix (stade-vélodrome)
- 1926 : ouverture par les Salésiens de l'Institut Professionnel Monseigneur Lemonnier (actuel Institut Lemonnier) à la Pigacière
- 28 octobre 1928 : inauguration de la Maison des Étudiants
- Années 1930 : mouvement d'urbanisation
- Des quartiers périphériques (80 ha du territoire caennais sont construits de 1927 à 1939) ; bordure de la rue d'Authie (1932), quartier Saint Jean Eudes, rue Hastings (1937), rue de Formigny (1939)
- Des villes de la banlieue, notamment au sud-est autour de la SMN (les Charmettes à Mondeville, la cité ouvrière du Plateau et Colombelles)
- 25 septembre 1931 : inauguration de la Grande Brasserie Chandivert, construite dans le jardin de l'hôtel de Than, par les Établissements Chandivert, installé dans l'hôtel Renaissance depuis 1852, et le cinéma Majestic ; le grand bâtiment Art déco comprend une brasserie et une salle de cinéma (actuel Pathé Lumière)
- 2 août 1932 : inauguration du nouvel Hôtel des Postes de style Art déco par le Président Lebrun
- 21 juillet 1933 : première foire-exposition de Caen
- Fin 1934 : fermeture définitive des chantiers navals de Blainville
- 1935 : début du goudronnage des principales rues
- 1935 : reconstruction totale de la Gare de l'État par Henri Pacon ; démolition des grandes halles et création des verrières sur les façades du bâtiment des voyageurs
- 8-11 juin 1936 : importantes manifestations ouvrières dans l'agglomération (Caen, Mondeville, Colombelles, Blainville)[56]
-
Gare de Caen, reconstruite en 1934 et agrandie en 2008
Seconde guerre mondiale
- 1940-1944 : Occupation par les forces allemandes
- 18 juin 1940 : Caen est déclarée ville ouverte ; les premiers Allemands entrent dans la ville
- 25 juillet 1941 : bombardement de la Gare de l'État par la Royal air force (15 bombes incendiaires, 2 tués)
- 2 mars 1942 : bombardement de la gare de l'État ; Vaucelles et la rue d'Auge sont touchés
- Mai 1942 : ouverture rue Saint-Jean d'un bureau de placement pour les travailleurs volontaires
- 10 février 1943 : important bombardement de la gare ; les bords de l'Orne, Vaucelles et la Demi-Lune sont touchés (10 morts, 39 blessés et plus de 100 maisons sinistrées)
- avril-mai 1943 : intensification de la fréquence des bombardements sur le quartier de la gare (13, 17, 20 avril ; 30 mai)
- avril 1944 : quatre bombardements sur le quartier de la gare (11, 13, 17, 30 avril)
- Juin-juillet 1944 : bombardements et libération progressive de la ville
- 7 juin : incapables de prendre la ville comme il était prévu, les Alliés bombardent une première fois la cité ; les quartiers Saint-Jean, Saint-Gilles, du Vaugueux et les alentours du boulevard des Alliés sont gravement touchés
- Les Caennais trouvent refugent dans les anciennes carrières ou dans l'Abbaye aux Hommes
- 7 juillet : nouveau bombardement ; destruction de l'église Saint-Julien, du couvent des Bénédictines, du Temple Protestant, de l'Université et de ce qu'il restait de l'Hôtel de ville
- 9 juillet : libération de la rive gauche de l'Orne
- 18 juillet : tirs d'artillerie sur la rive droite ; Vaucelles et les villages de la périphérie sont rasés
- 19 juillet : libération totale de la ville
-
Soldats allemands au château de Caen
La ville contemporaine
La Reconstruction
- Octobre 1944-septembre 1946 : la moitié de la surface de la ville de Caen a été touchée par les bombardements (68% du volume bâti) ; déblaiement des ruines (environ 2 300 000 m3 de déblais)
- 14 décembre 1944 : rentrée solennelle de l'Université malgré l'absence de locaux
- Janvier 1945 : premiers baraquements provisoires ; les réfugiés sont relogés à la périphérie du centre ancien
- 1945-1959 : aménagement d'un centre commercial provisoire sur la place de la République, surnommé le « Village nègre », les Fossés Saint-Julien, ainsi que sur les places Saint-Martin, Saint-Pierre, Guillouard et de la gare
- 22 mai 1946 : approbation du plan de reconstruction conçu par Marc Brillaud de Laujardière ; la principale innovation est le percement de l'avenue triomphale (actuelle avenue du Six-Juin) doublant la rue Saint-Jean
- 1947 : livraison des premiers immeubles de la rue du Gaillon
- Juin 1948 : la ville reçoit la Légion d'honneur
- 8 décembre 1950 : fermeture de la Ligne du chemin de fer de Caen à la mer ; la gare Saint-Martin est désaffectée
- Années 1950 : construction d'immeubles reconnaissables par leur style Reconstruction (certains ont depuis été classés monument historique)
- La nouvelle Université (actuel Campus 1) par Henry Bernard (1948-1957)
- La nouvelle Caisse d'Épargne par Pierre Auvray (1950) sur la place Bouchard
- L'église Saint-Paul (1950-1953)
- La nouvelle chambre de commerce, aujourd'hui désaffectée (1953)
- Les Tours Marines sur l'avenue du 6 juin (1954)
- La nouvelle Caisse d'allocation familiale (1954)
- Les Nouvelles Galeries, actuelles Galeries Lafayette (1954)
- Le Magasin Legallais-Bouchard, plus tard BHV, par Pierre Auvray
- Le Centre Administratif Départemental par Marc Brillaud de Laujardière
- Le nouveau Couvent de la Charité à la Guérinière (1951-1956)
- La nouvelle église Saint-Julien par Henry Bernard (1954-1959)
- Le nouveau monastère des Bénédictines à la Folie-Couvrechef (1954-1960)
- Le nouvel Institut Lemonnier (1957-1962), rue d'Hérouville
- 1952-1964 : installation de l'hôtel de ville dans l'Abbaye aux Hommes
- 1953 : fin de la reconstruction de la SMN ; le premier haut-fourneau est mis à feu le 11 décembre 1950
- 1954-1962 : construction de l'ensemble des Quatrans dans un style proche des grands ensembles
- 24 avril 1956 : ouverture de la nouvelle clinique de la Miséricorde à l'emplacement du Couvent des Cordeliers dont seul la chapelle, aujourd'hui utilisée pour le culte anglican, subsiste
- 1957 : installation d'une usine Saviem à Blainville-sur-Orne
- Novembre 1961 : inauguration du nouveau Lycée Malherbe
- 1962 : construction du Parc des Expositions et du Palais des Sports
- 1962 : construction du Lycée de Jeunes Filles (actuel Lycée Fresnel)
- Avril 1963 : inauguration du Théâtre-Maison de la Culture géré par Jo Tréhard
- 1963 : ouverture du Musée de Normandie dans le Logis des Gouverneurs
- 21 décembre 1964 : dissolution des sociétés coopératives de reconstruction créées par la loi du 16 juin 1948
-
Le Phénix, que l'on retrouve dans le logo de l'Université, est un symbole du renouveau de la ville après la guerre
Les Trente Glorieuses et la récession : l'émergence de l'agglomération caennaise
- Années 1960 : construction des grands ensembles
- La Guérinière (1954-1961)
- La Grâce de Dieu (achevée en 1962)
- Le Calvaire Saint-Pierre
- Le Chemin-Vert
- La Pierre-Heuzé (maquette présentée en 1965)
- à Hérouville Saint-Clair (1963-1978) qui devient ainsi la deuxième ville du Calvados
- Novembre 1966 : heurts entre la police et un cortège syndical réclamant des hausses de salaire
- 26 janvier 1968 : Suite à la grève des ouvriers de la Saviem, qui occupent leur usine, rejoints par ceux de la SONORMEL, entre 7 000 et 10 000 personnes descendent dans la rue. De violents affrontements entre les gendarmes mobiles et les ouvriers, font 300 blessés[57].
- Mai 1968 : manifestations et grèves paralysent l'agglomération.
- Le 6 mai, les étudiants manifestent en solidarité avec le mouvement parisien. Partie de la faculté des lettres, la grève s'étend à toute l'Université.
- Le 13, les ouvriers rejoignent la contestation dans la grève générale.
- Le 24 mai, c'est la « longue marche ». Suite à l'annonce des accords de Grenelle, entre 60 et 70 000 salariés sont en grève dans le département.
- Le 29 mai, la CFDT (alors majoritaire dans le département et la région), la CGT et les syndicats étudiants organisent l'opération « Caen ville fermée ».
- Le lendemain, en réponse à l'allocution de De Gaulle, 4 000 gaullistes manifestent aux cris de « non à l'anarchie, oui à la liberté du travail ».
- La réponse des syndicats le 31 mènent 20 000 personnes dans les rues, la plus importante manifestation depuis le début des événements à Caen, et unique en France à cette date.
- Les manifestations se poursuivent, mais la reprise s'engage une semaine après[57]. Suite à cela, et profitant du désengagement de l'État, la Mairie reprend les locaux de la Maison de la culture, et renvoie Jo Tréhard.
- Février 1970 : ouverture des premiers centres commerciaux à Mondeville, Supermonde, et avenue de la Côte de Nacre
- Fin des années 1960-début des années 1970 : ouverture de nouveaux équipements sportifs et culturels le long de l'avenue Albert-Sorel
- 1971 : création de la ZAC de la Folie-Couvrechef
- 1972 : fondation de la Comédie de Caen
- 1972-1984 : réorganisation des hôpitaux
- 24 avril 1973 : ouverture du Centre François-Baclesse, centre régional de lutte contre le cancer de la Basse-Normandie
- 1968-1975 : construction du CHU (inauguré le 16 septembre 1975)
- 1978 : ouverture du Centre Esquirol
- 1972-1984 : transfert de l'Hospice Saint-Louis de l'abbaye aux Dames au couvent de la Charité (actuel Centre pour personnes âgées)
- 1973-1976 : construction d'équipements pour traiter les déchets de l'agglomération
- 2 janvier 1973 : ouverture de l'usine d'incinération de Colombelles
- 2 décembre 1976 : ouverture de la station d'épuration du Nouveau Monde, à Mondeville
- 1975-1976 : ouverture du boulevard périphérique de Caen nord et est ; ouverture du viaduc de Calix (13 décembre 1975)
- Septembre 1981 : transfert de la Gare routière à proximité de la gare SNCF
- 1982-1987 : aménagement de la Citadelle Douce, centre-ville d'Hérouville Saint-Clair
- Septembre 1985 : l'Hôtel de la Région Basse-Normandie ouvre dans l'abbaye aux Dames rénovée
- 6 juin 1986 : inauguration de la ligne de ferry Ouistreham-Portsmouth
- 6 juin 1988 : inauguration du Mémorial pour la Paix
- 1990 : création du District du Grand Caen, Communauté d'agglomération Caen la Mer depuis 2002, et du réseau de coopération Normandie Métropole entre Caen-Rouen-Le Havre
- Années 1990-Années 2000 : aménagement de nouveaux quartiers
- Années 1990 : construction de bâtiments contemporain à Hérouville-Saint-Clair
- Le Café des Images (1989 et 1995) par Olivier Baudry
- Le Commissariat de police (1990) par Jérôme Brunet et Éric Saunier
- Le Lycée expérimental (1995) par Roland Castro et Sophie Denissof
- La Résidence universitaire Flora Tristan (1995) par Massimiliano Fuksas
- L’Esplanade et la Direction régionale et départementale du travail (2000) par l'atelier Jean Nouvel, Philippe Roux et Dominique Alba
- Aménagement de la CITIS (1990-2005)
- 6 juin 1993 : inauguration du Stade Michel-d'Ornano
- 27 juin 1995 : ouverture de Mondeville 2, le plus gros centre commercial de l'agglomération (centre commercial régional) et donc de la Basse-Normandie
- 1996 : l'Institut mémoires de l'édition contemporaine s'installe progressivement dans l'Abbaye d'Ardenne
- 31 janvier 1997 : inauguration du Nouveau Palais de Justice de Caen, place Gambetta
- 30 septembre 1997 : le boulevard périphérique est bouclé
- 2002 : inauguration du Transport léger guidé de Caen, appelé tramway
- 23 mars 2008 : alternance à la mairie avec l'élection de Philippe Duron
-
La ville nouvelle d'Hérouville Saint-Clair s'est développée entre 1963 et 1978
-
Depuis 2002, la Communauté d'agglomération Caen la Mer s'étend jusqu'à la côte
Notes et références
- Abbaye aux Hommes en 1974, il est aujourd'hui exposé au rez-de-chaussée de la Salle des Gardes. Exhumé lors des fouilles de l'
- fouilles aux alentours du site ont permis de mettre en évidence l'occupation de ce territoire à l'époque gallo-romaine et au haut Moyen Âge. Les
- 1979 et 1981, sont aujourd'hui visibles à proximité du Musée d'Initiation à la Nature. Les vestiges de ce village, mis au jour entre
- Saint-Martinl fut très vivace tout au long du Moyen Âge. L'évêque de Tours fut l'un des principales évangélisateurs de l'Ouest de la France où il créa un premier réseau de paroisses rurales. Le culte de
- 1562 par les Protestants et laissée à l'abandon à partir 1793 fut en grande partie détruite en 1838 pour construire une usine à gaz, puis en 1944 pendant la Bataille de Caen ; seul le chœur subsiste aujourd'hui[1] Cette église, dévastée en
- Léon IX pour cause de trop grande consanguinité. Leur mariage avait été prohibé par
- 1206, l’abbé d’Ardenne est élu abbé général de l’ordre des chanoines réguliers de Prémontré. En
- 1830 Cette grande salle voûtée de 120 mètres sur 31 a été détruite avec le reste de l'Hôtel-Dieu en
- Cordeliers, à l'exception de la chapelle, a été détruit en 1944 ; le site est aujourd'hui occupé par la Clinique de la Miséricorde Le Couvent des
- remparts que l'on voit aujourd'hui datent de cette époque. Les vestiges des
- Université de Caen fut, jusqu'à la fondation de l'Université de Rouen en 1966, la seule université de Normandie. L'
- (fr) texte intégral (page consultée le 29 mai 2008)] Cf. Amable-Guillaume-Prosper Brugière Barante,Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477, Furne et Cie, Paris, 1843, 6e ed. [
- Normandie se réunirent pour la dernière fois en 1655. Les États de
- 1515, une Ordonnance royale de François Ier transforma l'Échiquier de Normandie en Parlement de Normandie. En
- lire en ligne (page consultée le 23 septembre 2010)] Pierre Carel, Histoire de la ville de Caen depuis Philippe-Auguste jusqu'à Charles IX, Paris, Champion, 1886, p. 227 [
- XIIe siècle à décor de frettes crénelées. L'église, agrandie au XVIIIe siècle, est désaffectée depuis la Révolution française. Les chanoines s'installèrent alors dans la chapelle Sainte-Anne voisine, dont il reste une porte du
- prieuré était situé dans la paroisse Saint-Ouen de Villers, d'où le nom de la place Villers ; une portion de la rue Caponière actuelle s'appelait jusqu'en 1889 rue des Capucins. Ce
- Ce bâtiment fut ainsi surnommé car il ressemblait à un pâté
- (fr) texte intégral (page consultée le 29 mai 2008)] Source : Journal d'un bourgeois de Caen 1652-1733 [
- XVIIe siècle : 11 000 cas dans le Présidial de Caen » dans Histoire, économie et société, 1988, vol. 7, no 7-2, p. 203 [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2010)] Solange Guilleminot, « La justice d'Ancien Régime au
- Banque de France à Caen. Actuelle succursale de la
- années 1980 par l'école de musique. Ce château est occupée depuis les
- Les canadiens s'y installèrent dans le château, le 19 juillet 1944. Le 10 août, suite à une erreur de l'aviation américaine, le château fut entièrement détruit.
- p. 74 Georges le Vard, « Hôtel le Valois d'Escoville », dans le Bulletin de la société des antiquaires de Normandie, tome XXXIII, Caen, 1918,
- Alfred Campion, « Note sur l’école de dressage et d’équitation de Caen », dans l'Annuaire des cinq départements de l'ancienne Normandie, 41e année, Caen, Le Blanc-Hardel, 1875.
- Octave Lignier, « Essai sur l'histoire du jardin des plantes de Caen » dans Bulletin de la société linnéenne de Normandie, Caen, E. Lanier, 1905, 5e série, 8e volume, 1904, p. 56
- Pascal Liévaux, « Les architectes du roi et l'architecture communale des villes atlantiques » dans Hélène Rousteau-Chambon (dir.) Jacques V Gabriel et les architectes de la façade atlantique, Actes du colloque de Nantes du 26-28 septembre 2002, Paris, Éditions Picard, 2004, pp. 179-181
- Georges Dubosc, « Les Tremblements de terre en Normandie », dans le Journal de Rouen du 21 décembre 1909
- Orne se retrouve encore aujourd'hui dans les limites administratives entre les communes de Caen, Mondeville et Hérouville-Saint-Clair. L'ancien tracé de l'
- Notre-Dame, Saint-Sauveur, Saint-Martin et Saint-Julien). Le cimetière des Quatre Nations doit son nom au fait que l’on y inhumait des personnes ayant vécu sur les quatre paroisses environnantes (
- Charles-Hippolyte Pouthas, « L'École centrale du Calvados – Organisation et fonctionnement depuis l'ouverture de l'École jusqu'à la fin de l'an X (1796-1802) », dans les Mémoires de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Caen, Henri Delesques, 1912, p. 269 [lire en ligne]
- lire en ligne] Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1826, t. 12, p. 502 [
- Émeute à Caen en 1812 Voir l'exposition en ligne sur le site de la ville de Caen :
- lire en ligne] Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1828, t. 28, p. 343 [
- lire en ligne] Ibid., 1828, t. 23, p. 334 [
- lire en ligne] Ibid., 1828, t. 23, p. 357 [
- lire en ligne] Ibid., 1822, t. 24, p. 120 [
- Octave Lignier, op. cit., p. 104
- Grégoire-Jacques Lange, Éphémérides normandes, Caen, Imprimerie de Bonneserre, 1833, tome 1, p. 72
- Ibid., pp. 145–147
- Site de la Société française d'archéologie
- lire en ligne] Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1890, p. 137 [
- lire en ligne] Ibid., 1837, t. 37, p. 218 [
- lire en ligne] Ibid., 1841, p. 495 [
- lire en ligne] Ibid., 1848, pp. 409–410 [
- lire en ligne] Revue générale d administration, Paris, Berger-Levrault et Cie, septembre-décembre 1883, p. 262 [
- Guillaume-Stanislas Trébutien, Caen, son histoire, ses monuments, son commerce et ses environs, guide du touriste, Caen, F. Le Blanc-Hardel, 1870 ; Brionne, le Portulan, Manoir de Saint-Pierre-de-Salerne, 1970, pp. 303–304
- idib., p. 331
- lire en ligne] Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1862, pp. 419–420 [
- Ce barrage-passerelle fut remplacé par une passerelle sans barrage réservée à la circulation piétonne en 1926 ; cette passerelle fut elle-même détruite en 1944.
- lire en ligne] Ibid., 1881, p. 330 [
- 1961, cette statue a été déplacée une nouvelle fois ; elle est désormais érigée sur la Place Saint-Sauveur. En octobre
- 1928 l'agrandir le Stade Hélitas. Ce bâtiment a été détruit en
- lire en ligne] Revue générale d'administration, Paris, Berger-Levrault et Cie, janvier-avril 1905, p. 376 [
- années 1990. Le Centre Hospitalier Privé Saint-Martin a déménagé dans de nouveaux locaux à la Folie-Couvrechef à la fin des
- Le Mouvement social, Paris, les Éditions ouvrières, juillet-septembre 1936, n°56, pp. 75–85 [lire en ligne] Ginette Lemarchand, « Juin 1936 à Caen » dans
- « La voix est libre : Mai 68 à Caen », France 3 Basse-Normandie, samedi 24 mai 2008
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