- Memorial de Caen
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Mémorial de Caen
Mémorial de Caen
Informations géographiques Coordonnées Pays France Localité Caen Informations générales Date d'ouverture 1989 Collections La Seconde Guerre mondiale
La guerre froide
La paixSuperficie 14 000 m² Informations visiteurs Visiteurs / an 6 894 000 (2004)
7 553 000 (2005)
8 348 000 (2006)[1]Adresse Esplanade Eisenhower
BP 55026
14050 Caen Cedex 4Site officiel www.memorial-caen.fr modifier Le Mémorial de Caen est un musée consacré principalement à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, et dont l'idée est venue de Jean-Marie Girault dès 1969. Ce musée, dont la thématique est tout entière tournée vers la paix, est situé en France à Caen, une ville proche des plages du débarquement du 6 juin 1944.
Le débarquement allié, la destruction de Caen bombardée en juillet 1944, les souffrances des populations civiles, ont inspiré la conception de ce musée. Il s’est agrandi en 2002 avec l’ouverture d’une nouvelle aile principalement consacrée aux cultures de paix et à la Guerre froide. Les deux parcours muséographiques réunis permettent de couvrir les années 1918 à 1989, du Traité de Versailles à la chute du mur de Berlin.
Sommaire
Le musée
Inauguration
Construit à l’emplacement d’un ancien blockhaus, le mémorial a été inauguré en 1988 par le président de la République française, François Mitterrand et son agrandissement par Jacques Chirac, successeur du précédent, en présence de Gerhard Schröder, chancelier allemand.
Le bâtiment
Ce « musée pour la Paix », conçu par l'architecte Jacques Millet aidé du muséographe Yves Devraine, réunit un certain nombre d'objets de la vie quotidienne sous l'Occupation par l’Allemagne nazie, des plans et des maquettes des engins de guerre notamment un Hawker Typhoon au plafond de l'entrée. Les différentes étapes du conflit, et particulièrement la bataille de Normandie puis l'avancée des forces alliées en France, y sont présentées de même que l'histoire de la "Shoah".
Le parvis d'accés au musée est bordé d'un côté par douze mâts portant les drapeaux des douze pays impliqués dans la Bataille de Normandie, et de l'autre côté par une vitrine exposant les douze "premières pierres" de l'édifice, extraites de leur sol par chacune des douze nations concernées, et ornées d'une inscription lapidaire dans chacune de leurs langues. La pierre norvégienne se distingue des autres en ce qu'elle n'a pas été taillée et fut offerte encore recouverte de mousse, en symbole de respect absolu de la vie.
Quelques points marquants[2] :
- En dessous du bâtiment, dans un ancien blockhaus, se trouve la galerie des prix Nobel de la Paix, inaugurée en 1991.
- Dans la Vallée du Mémorial (anciennes carrières), deux jardins furent édifiés en mémoire de deux des forces alliées qui ont combattu pour la Libération : le jardin canadien et le jardin américain. Le 5 juin 2005, un troisième jardin est inauguré : le jardin britannique.
- Sur l’entrée principale de l'édifice, on peut lire cette phrase : « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté ».
- Une maquette d'un Hawker Typhoon[3] est suspendu dans le hall principal.
Évènements
- Lors des commémorations du cinquantenaire du débarquement de Normandie, une pyramide fut installée aux abords du bâtiment, afin d'y promouvoir un spectacle. De nombreuses personnalités furent invitées dont notamment Bill Clinton.
- Chaque début d'année, le Mémorial organise le Grand Concours de plaidoiries[4] sur les Droits de l'Homme, réservé à la fois aux lycéens de toute la France et aux avocats professionnels. L'objectif est de plaider une grande cause humanitaire avec la technique juridique de la plaidoirie. Le 1er prix du concours lycéen est un voyage à New York, spécialement au sein du siège des Nations unies où une visite est organisée pour le gagnant. Le lauréat du concours des avocats remporte quant à lui une somme d'argent.
- En mars-juin 2008, le mémorial a accueilli une exposition consacrée à la série Sir Arthur Benton, un premier cycle de bande dessinée[5] ayant pour thème seconde guerre mondiale et espionnage[6]. Les planches originales au nombre de 60 et les nombreux objets en rapport avec l’histoire racontée ont permis de proposer au jeune public un parcours éducatif et historique[7]. Approche originale pour les élèves et les enseignants puisque c'est la première fois qu'une bande dessinée est utilisée dans un musée à des fins pédagogiques. Les auteurs[8] ont participé à une séance de dédicace filmée lors du vernissage.
- Le Mémorial reçut le privilège de la première exposition[9] hors des États-Unis de décombres des attentats du 11 septembre 2001.
- Exposition en 2009 : « Survivre. Les enfants dans la Shoah ».
Galerie
Non-violence de Carl Fredrik Reuterswärd
Annexes
Articles connexes
- Vladimir Fédorovski, conseiller historique pour la période de la guerre froide
- Claude Quétel, directeur scientifique (1992-2000)
- Liste des musées français
- Label « musée de France »
- Sir Arthur Benton série de bande dessinée exposée au mémorial en 2008
- Guerre froide
- Seconde guerre mondiale
Liens externes
- (fr) Le portail du Mémorial de Caen
- (en) International network of museums for peace
- (fr) Localisation et coordonnées des musées de la bataille de Normandie Le site DDay-Overlord.com
Notes et références
- ↑ Microsoft Word - 1 Le Louvre et ses publics .doc
- ↑ Voir un documentaire sur la conseption du mémorial sur Youtube.
- ↑ Un chasseur-bombardier britannique produit dès 1941 aux couleurs de la RAF
- ↑ Un documentaire du mémorial est disponible sur Youtube.
- ↑ Un article dans 9e art.
- ↑ Film de présentation du mémorial à voir sur Youtube.
- ↑ Le programme du mémorial [1]
- ↑ Petit film du scénariste de l'exposition avec la bande son originale réalisée par le mémorial sur Youtube.
- ↑ A voir sur Dailymotion un reportage sur l'exposition.
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