Ordre du Carmel

Ordre du Carmel
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Pietro Novelli (it), Notre-Dame-du-Mont-Carmel.

L'Ordre du Carmel est un ordre religieux catholique. Ses membres sont appelés Carmes (pour les hommes) et Carmélites (pour les femmes). Intégralement contemplatif à l'origine, l'Ordre du Carmel est aujourd'hui divisé en une branche apostolique (Carmes, quelques carmélites apostoliques) et une branche contemplative (Carmélites). L'Ordre du Carmel est porteur d'une tradition spirituelle riche, qui a une grande importance pour l'Église catholique tout entière, notamment grâce à plusieurs docteurs de l'Église issus de l'Ordre : Thérèse d'Avila, Jean de la Croix, Thérèse de l'Enfant-Jésus. Ils sont spécialement connus pour leur enseignement sur la prière ou l'oraison, très mise en valeur au Carmel.

Les Carmes (« Chaussés » ou « Grands Carmes », et déchaux), contrairement aux carmélites, ne vivent pas cloîtrés, mais exercent un apostolat à l'extérieur de leurs couvents ; ce qui fait qu'ils ne sont pas considérés comme contemplatifs au sens strict, ni comme moines. Mais ils ont conservé quelques aspects de la vie monastique : ils observent un certain silence et se livrent au jeûne et à la prière. Au Moyen Âge, ils portaient une robe brune et une chape blanche avec des barres de couleur brune, d'où le nom de Barrés qu'on leur donnait aussi.

Les Carmélites, religieuses qui suivent la règle du Carmel, sont par contre pour leur grande majorité des contemplatives, dont la vie est intégralement orientée vers la prière, sans apostolat extérieur. Les Carmélites ont été introduites en France dès 1452. Peu de temps après, à partir de 1562, le Carmel féminin fut réformé par Thérèse d'Avila en Espagne. Rapidement, le cardinal de Bérulle et Barbe Acarie firent adopter cette réforme en France. C'est dans un couvent de Carmélites de Paris (rue d'Enfer) que se retira Mademoiselle de La Vallière. Il existe aujourd'hui des carmélites apostoliques qui ne vivent pas en clôture.

Sommaire

Origine et développement au Moyen Âge

Au moins dès le XIIe siècle, des hommes s'inspirant du prophète Élie vivent en ermites dans les grottes du Mont Carmel. Albert Avogadro, patriarche latin de Jérusalem, leur donne une règle de vie vers 1209. Cette règle, constituée de quelques thèmes majeurs empruntés à la Bible, est centrée sur la prière. On les appelle habituellement en français les Grands Carmes. L'appellation officielle de ce très ancien institut est celle d'Ordre de Notre Dame du Mont-Carmel.

Le Siège de Jérusalem en 1187, qui achève la reconquête de la Palestine par Saladin, incite les chrétiens venus d'Occident lors des croisades à partir. De retour en Europe en 1238, ils vivent de plus en plus dans les villes où ils constituent de petites communautés. En 1247, l'ordre mendiant qu'est le Carmel est organisé par le pape Innocent IV.

Des femmes proches de ces communautés de Frères sont attirées par leur vie de prière. Ainsi par exemple, des béguinages aux Pays-Bas donnent naissance à des monastères de carmélites dans la seconde moitié du XVe siècle.

Jean Soreth, frère du couvent des Carmes de Caen, supérieur de l'Ordre du Carmel de 1451 à 1471, s'efforça de convaincre ses Frères de mener une vie religieuse plus rigoureuse et travailla à la transformation de quelques béguinages des Pays-Bas en monastères de carmélites. Le mouvement ainsi lancé se répandit en Italie, en Espagne et en Bretagne avec la duchesse de Bretagne Françoise d'Amboise. Celle-ci épouse le duc de Bretagne à l'âge de 15 ans. Veuve à 30 ans, elle fonde un couvent de carmélites près de Vannes avec l'aide de Jean Soreth et y prend l'habit.

La Réforme thérésienne et son extension en Europe

Dans le contexte de la tourmente protestante et du Concile de Trente, deux grandes figures marquent en Espagne la vie du Carmel :

Ils renouvellent dans l'ordre le sens de la prière et de la pauvreté à travers l'humilité et une vie cachée.

À la suite de la fondation du premier monastère de la réforme, le couvent Saint-Joseph à Avila en 1562, seize communautés féminines et quinze communautés masculines nouvelles naissent en l'espace de vingt ans.

Cette réforme s'étend rapidement à la France où existent, en plus des carmels non réformés (au nombre de six) déjà présents, soixante-quatorze carmels féminins et soixante-sept couvents de Carmes à la fin du XVIIe siècle.

Le Siècle des lumières est un temps de fléchissement spirituel pour la vie religieuse confrontée aux remises en questions du rationalisme.

Le 17 juillet 1794, les Carmélites de Compiègne dont sœur Charlotte de la Résurrection sont guillotinées à Paris.

La renaissance du Carmel

Frères carmes.
Sœurs carmélites.

Elle se fait difficilement au cours du XIXe siècle. Dominique de Saint-Joseph, espagnol chassé de son pays par les persécutions dont l'Église est l'objet, réalise en France la première réimplantation des Carmes en 1840, à Rions au hameau de Broussey, près de Bordeaux.

D'autres figures contribuent à la restauration du Carmel : l'espagnol François Palau, l'officier polonais Joseph Kalinowski, le pianiste et carme allemand Hermann Cohen. Sainte Thérèse de Lisieux et sainte Élisabeth de la Trinité renouvellent son message spirituel. La lecture d' Histoire d'une âme de la sainte de Lisieux a un immense retentissement, ainsi que sa canonisation en 1925.

En 1831, trois prêtres indiens (Kuriakose Elias Chavara (1805 dans l'Etat de Kérala -1871), Thomas Porukara et Thomas Palakal) fondent à Mannanam la Congrégation des Serviteurs de Marie Immaculée du Mont-Carmel, communément appelés Carmes de Marie Immaculée, affiliés aux Carmes Déchaux en 1831. Le P. Chavara, prêtre de l'Église Syro-malabare (unie à Rome) qui a été béatifié le 8 février 1986 par Jean-Paul II, a également fondé la congrégation féminine du Carmel de Marie en 1866. Ces deux congrégations se sont également implantées en Afrique et en Europe. En 1882, les frères lyonnais convertis du judaïsme en 1854 Joseph et Augustin Lehmann fondent le Carmel de Haïfa.

En 1933, le Carmel de Cologne accueille une philosophe juive réputée, Edith Stein, qui prendra le nom de sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix; déportée et assassinée à Auschwitz en août 1942, elle sera canonisée en 1998 par Jean-Paul II, que l'œuvre théologique et philosophique d'Edith Stein a beaucoup influencé.

Au XXe siècle le père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus fonde le premier Institut séculier carmélitain : Notre Dame de Vie, faisant partie du Tiers-Ordre carmélitain. Dans les années 1970, le Brésilien José Cardoso Sobrinho, farouchement opposé à la théologie de la libération, a été conseiller général et procureur général des Carmélites, avant d'être nommé archevêque d'Olinda et Recife.

Aujourd'hui

La famille Carmélitaine comprend aujourd'hui, depuis la réforme du XVIe siècle :

  • Les Grands Carmes et Carmélites chaussés de l'ancienne observance (qui n'ont pas adopté la réforme), et qui ont réalisé depuis peu leur réimplantation en France à Nantes et à Angers. Ils sont issus de la réforme de Rennes appelée aussi Réforme de Touraine, effectuée par le Fr. Philippe Thibaut aidé de Jean de Saint-Samson.
  • Les Carmes et les Carmélites déchaussés, issus de la réforme de Thérèse d'Avila et Saint-Jean de la Croix, qui sont au nombre d'environ 4000 frères et 12000 sœurs sur les cinq continents. Des laïcs vivent aussi au sein de communautés carmélitaines. Ils forment l’O.C.D.S : Ordre des Carmes Déchaux Séculier, anciennement nommé le Tiers-Ordre.

En 2011, on dénombre en France 89 monastères de Carmélites déchaussées[1].


À ces branches se rajoutent différentes communautés de Carmélites apostoliques :

  • La Fédération Carmélitaine Apostolique qui rassemble trois congrégations[2] : Notre Dame du Mont Carmel d’Avranches, La Providence de la Pommeraye et Sainte Thérèse d’Avesnes sur Helpe.
  • Les Carmélites de Saint Joseph
  • Les Carmélites missionnaires thérésiennes[3]
  • Les Carmélites de l'Enfant Jésus[4]


La famille comprend également l'institut Notre Dame de Vie qui est un Institut séculier.

Le Carmel de Pontoise, fondé en 1605, est le plus ancien Carmel de la réforme en France, en activité sans interruption depuis sa fondation.

Prieurs Généraux de l’Ordre

Prieurs Généraux de tout l’Ordre

  • 1154-1200 : saint Berthold Ier
  • 1200-1232 : saint Brocard
  • 1232-1237 : saint Cyrille
  • 1237-1249 : Berthold II
  • 1249-1256 : Geoffroy
  • 1256-1257 : Alain
  • 1257-1266 : saint Simon Stock
  • 1266-1271 : bienheureux Nicolas Le François
  • 1271-1277 : Radulphe
  • 1277-1294 : Pierre de Millaud
  • 1294-1297 : Raymond de L’Isle
  • 1297-1318 : Gerardo de Bologne
  • 1318-1321 : Guy Terreni
  • 1321-1330 : Giovanni d’Alerio
  • 1330-1342 : Pierre de Casa
  • 1342-1358 : Pierre-Raymond de Grasse
  • 1358-1375 : Giovanni Ballistari
  • 1375-1381 : Bernard Olery (1)

Prieurs Généraux (fidèles aux Papes de Rome)

  • 1381-1386 : Michele Aignani
  • 1386-1404 : Jean de Raude
  • 1404-1411 : Matteo de Bologne

Prieurs Généraux (fidèles aux Papes d’Avignon)

  • 1381-1384 : Bernard Olery (2)
  • 1384-1389 : Raymond de Vaquerie
  • 1389-1411 : Jean Le Gros (1)

Prieurs Généraux de tout l’Ordre

  • 1411-1430 : Jean Le Gros (2)
  • 1430-1433 : Bartolomeo Roquali
  • 1433-1434 : Natale Bencesi
  • 1434-1450 : Giovanni Faci
  • 1450-1471 : John Soreth
  • 1471-1481 : Cristoforo Martignoni
  • 1481-1503 : Guillaume de Domoquercy
  • 1503-1512 : Pons de Raynaud
  • 1512-1513 : Pierre Terrasse
  • 1513-1516 : Vacance
  • 1516-1517 : Giovanni Batista de Parme
  • 1517-1523 : Bernardino Landucci
  • 1523-1562 : Nicolas Audet
  • 1562-1578 : Giovanni Batista Rossi
  • 1578-1592 : Giovanni Batista Caffardi
  • 1592-1596 : Giovanni Stefano Chizzola
  • 1596-1612 : Enrico Silvio
  • 1612-1623 : Sebastiano Fantoni
  • 1623-1631 : Gregorio Canali
  • 1631-1642 : Teodoro Straccio
  • 1642-1643 : Alberto Massari
  • 1643-1647 : Leone Bonfigli
  • 1647-1648 : Vacance
  • 1648-1654 : Giovanni Antonio Filippini
  • 1654-1660 : Mario Venturini
  • 1660-1666 : Girolamo Ari
  • 1666-1674 : Matteo Orlandi
  • 1674-1676 : Francesco Scannapieco
  • 1676-1680 : Vacance
  • 1680-1682 : Ferdinando Tartaglia
  • 1682-1686 : Angelo Monsignani
  • 1686-1692 : Paolo di Sant’Ignazio
  • 1692-1698 : Juan González Feyjóo de Villalobos
  • 1698-1704 : Carlo Filiberto Berberi
  • 1704-1710 : Angelo de Cambolas
  • 1710-1716 : Pedro Tomás Sanchez
  • 1716-1722 : Carlo Cornaccioli
  • 1722-1728 : Gaspare Pizzolanti
  • 1728-1730 : Antoine-Joseph-Aimable Feydeau
  • 1730-1731 : Vacance
  • 1731-1738 : Ludovico Benzoni
  • 1738-1742 : Nicola Ricchiuti
  • 1742-1756 : Luigi Laghi
  • 1756-1762 : Gioacchino Pontalti
  • 1762-1768 : Mariano Ventimiglia
  • 1768-1780 : José Alberto Ximenez
  • 1780-1788 : Andrea Andras
  • 1788-1790 : Giovanni Tufano
  • 1792-1794 : Vacance
  • 1794-1805 : Rocco Melchor
  • 1805-1807 : Vacance
  • 1807-1814 : Timoteo Maria Ascensi
  • 1814-1819 : Vacance
  • 1819-1825 : Luigi Antonio Faro
  • 1825-1832 : Manuel Regidor y Brihuega
  • 1832-1838 : Luigi Calamata
  • 1838-1841 : Giuseppe Cataldi
  • 1841-1843 : Giuseppe Palma
  • 1843-1849 : Agostino Maria Ferrara
  • 1849-1954 : Giuseppe Raimondo Lobina
  • 1854-1863 : Girolamo Priori
  • 1863-1889 : Vacance
  • 1889-1900 : Luigi Galli
  • 1900-1902 : Simone Maria Bernardini
  • 1902-1919 : Pius Maria Mayer
  • 1919-1931 : Elija Magennis
  • 1931-1947 : Hilary Maria Doswold
  • 1947-1959 : Kilian Lynch
  • 1959-1971 : Kilian Healy
  • 1971-1983 : Falco Giuseppe Thuis
  • 1983-1995 : John Maley
  • 1995-2007 : Joseph Chalmers
  • 2007-présent : Fernando Millán y Romeral

Source : Dizionario Carmelitano / Curie generalizie O. Carm. e O. C. D. ; diretto da Emanuele Boaga, Roma : Città nuova, cop. 2008

Les Saints et Bienheureux du Carmel

  • Élie, IXe siècle av. J.‑C.
  • Albert de Jérusalem (1150 à 1214), donna une première règle de vie aux ermites du Mont Carmel en 1209
  • Simon Stock, XIIIe siècle
  • Teresa de Cepeda y Ahumada appelée Thérèse de Jésus (plus communément Thérèse d'Ávila) (1515-1582, entrée à l'Incarnation d'Ávila en 1533), réformatrice des carmélites, canonisée en 1522 et faite docteur de l'Église en 1970.
  • Marie-Madeleine de Pazzi, (1566-1607)
  • Juan de Yepes Álvarez appelé Jean de la Croix (1542-1591, entré au carmel en 1563), réformateur de la branche masculine du Carmel, canonisé en 1726 et fait docteur de l'Église en 1926
  • Jean de Saint-Samson appelé le saint Jean de la Croix français, grand-carme aveugle, écrivain mystique.
  • Les carmélites de Compiègne guillotinées à Paris le 17 juillet 1794. Béatifiées en 1906. Leur histoire a inspiré le titre de la pièce de Georges Bernanos, l'opéra de Francis Poulenc et le film de Philippe Agostini et du père Raymond Léopold Bruckberger,"Dialogues des Carmélites".
  • Bienheureux Cyriaque-Élie Chavara (1805-1871), fondateur des Carmes et Carmélites de Marie-Immaculée.
  • Thérèse Martin en religion sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face (1873-1897, entrée au Carmel de Lisieux en 1888), canonisée en 1925 et faite docteur de l'Église en 1997
  • Mariam Baouardy, en religion sœur Marie de Jésus Crucifié (1846-1878, carmel de Pau, puis de Mangalore, avant de fonder le carmel de Bethléem), béatifiée en 1983.
  • Élisabeth Catez, en religion sœur Élisabeth de la Trinité (1880-1906, entrée au Carmel de Dijon en 1901), béatifiée en 1984 .
  • Edith Stein, philosophe d'origine juive, en religion sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix (1891 à 1942 suite à sa déportation à Auschwitz, entrée au Carmel de Cologne en 1933), canonisée en 1998
  • Henri Grialou, en religion Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (1894-1967, entré au carmel en 1920), fondateur de l'Institut Notre-Dame de Vie, tiers-ordre du Carmel, sa cause de béatification a été ouverte en 1985.
  • Thérèse des Andes (entrée au carmel de Los Andes en 1919), canonisée en 1993.
  • Père Jacques de Jésus prêtre, professeur de Lettres, surveillant, fondateur du Petit Collège d'Avon, déporté à Güsen, reconnnu Juste entre les nations à Yad Vashem.
  • Mère Maravillas de Jesús (1891-1974) considérée comme une des plus grandes mystiques du 20° siècle, canonisée en 2003. Son père fut ministre puis ambassadeur.
  • Lúcia de Jesus dos Santos de Fatima.

Sainte Thérèse d'Avila, saint Jean de la Croix et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, tous trois Docteurs de l'Église, sont souvent considérés aujourd'hui comme les trois maîtres du Carmel.

Bibliographie carmélitaine

La doctrine de ces auteurs tourne beaucoup autour du thème de la nuptialité (telle qu'évoquée entre autres dans le Cantique des cantiques, le livre d'Osée et même par Jésus dans les évangiles), soit de l'union de l'âme avec Dieu qui est l'époux. Les écrits de Thérèse d'Avila et de Jean de la Croix constituent un véritable enseignement sur l'art de l'oraison, et en particulier de la contemplation mystique au cours de laquelle Dieu prend lui-même l'initiative durant l'oraison.

Références

Bibliographie

  • Robert Serrou et Pierre Vals, Le Carmel, Carmélites et Carmes, Éditions Horay, 1957, 208 p.
  • Sr Pascale-Dominique Nau, Suivre le Christ avec sainte Thérèse d'Avila, (Bayonne, 2008).
  • Sr Pascale-Dominique Nau, Quand Dieu parle: Saint Jean de la Croix et la lectio divina, (Bayonne, 2008).

Voir aussi

Liens externes

Site de carmels :


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