- Dunkerquois
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Dunkerque
Pour les articles homonymes, voir Dunkerque (homonymie).Dunkerque
Le drapeau de ville de Dunkerque:
« fascé de 6 pièces d'argent et d'azur »
(6 bandes horizontales alternativement blanches et bleues).
DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Nord Arrondissement Dunkerque Canton chef-lieu des cantons
de Dunkerque-Est et Dunkerque-Ouest
canton de Coudekerque-Branche
canton de Grande-SyntheCode Insee abr. 59183 Code postal 59140 - 59240 - 59640 Maire
Mandat en coursMichel Delebarre
2008-2014Intercommunalité Dunkerque grand littoral Site internet http://www.ville-dunkerque.fr Démographie Population 69 274 hab. (2006 [1]) Densité 1 855 hab./km² Aire urbaine 265 974 hab. Gentilé Dunkerquois(es) Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 17 m Superficie 37,34 km² Dunkerque (prononciationDuinkerke en néerlandais, prononciationDuynkercke/Duunkerke en flamand occidental) est une ville française, sous-préfecture du département du Nord et de la région Nord-Pas-de-Calais. La ville est baignée par la Mer du Nord. Ses habitants sont appelés les Dunkerquois et les Dunkerquoises.
Historiquement, la ville et ses alentours ont appartenu au Comté de Flandre et ils relèvent de la zone linguistique flamande. De par sa position sur la Mer du Nord, la ville a depuis toujours suscité les convoitises.
La commune a été classée deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[2] et son port est Pavillon Bleu en 2005[3] 2006, en 2007 en 2008[4] et en 2009[5].
Sommaire
- 1 Héraldique et drapeau
- 2 Géographie et environnement
- 3 Histoire
- 4 Administration
- 5 Démographie
- 6 Économie
- 7 Vie locale
- 8 Tourisme et Monuments
- 9 Culture
- 10 Vie militaire
- 11 Voir aussi
Héraldique et drapeau
Article détaillé : Historique du blason de Dunkerque.Les armes actuelles de la ville se blasonnent ainsi :
Coupé, en chef d'or au lion passant de sable, armé et lampassé de gueule, en pointe d'argent à un dauphin couché d'azur crété et oreillé de gueules.
La citation « Dunkerque a bien mérité de la Patrie » récompense l'héroïsme des habitants de la ville lors du siège de Dunkerque en 1793. La citation « Ville héroïque, sert d'exemple à toute la Nation » fut attribuée à Dunkerque en 1917. Quant aux médailles, elles sont de gauche à droite:
- La Croix de Chevalier de la Légion d'honneur remise en 1919
- La Croix de Guerre de la Première Guerre mondiale remise en 1917
- La Croix de Guerre de la Seconde Guerre mondiale remise en 1945 (les palmes de bronze caractérisent une citation à l'ordre de l'armée)
- La Distinguished Service Cross récompense britannique remise en 1919[6].
Le drapeau de Dunkerque est argent fascé d'azur, c'est-à-dire sur un fond blanc se trouve 3 bandes bleues, la bande la plus basse étant bleue. L'histoire de ce drapeau est peu connue : sous la domination espagnole, la marine dunkerquoise a un pavillon qui lui est propre. En 1662, alors que Dunkerque devient définitivement française, le roi Louis XIV, flattent les corsaires dunkerquois en leurs offrant un pavillon particulier afin de favoriser la course sur mer, délivré le 24 juin 1684, il est alors blanc chargé d'une croix bleue en son milieu[7]. Durant le siècle suivant, les dunkerquois conservent deux pavillons : le premier bleu et blanc, et le second qui est une croix rouge sur fond blanc. Le 8 décembre 1817, le drapeau de dunkerque est remplacée par décret officiel par le pavillon de l'arrondissement de Cherbourg, qui est blanc orné de deux bandes bleues. Au fil des temps, le drapeau porte une bande en plus et devient celui que l'on connait aujourd'hui[8]
Géographie et environnement
Localisation
Dunkerque est la sous-préfecture la plus septentrionale de France, située dans le département du Nord à 70 km au nord-ouest de Lille et à 295 km au nord de Paris. La Ville est également sur le Méridien de Paris, et depuis 2000 sur la Méridienne Verte, lignes imaginaires traversant la France de Nord en Sud. Dunkerque est également baignée par la mer du Nord, c'est le troisième port de France en matière de tonnage.
Dunkerque appartient à la région naturelle du Blootland, caractérisée par un paysage plat et la présence de nombreux canaux contrôlés (notamment le Canal Exutoire).
La superficie de la ville est de 37,34 km2, ce qui fait de Dunkerque, la ville la plus étendue de plus de 20 000 habitants du Nord-Pas-de-Calais, devant notamment Lille et Calais[9].
Situation de Dunkerque par rapport aux communes adjacentes:Communes limitrophes de Dunkerque mer du Nord mer du Nord mer du Nord Grande-Synthe Fort-Mardyck
Saint-Pol-sur-MerLeffrinckoucke Cappelle-la-Grande Coudekerque-Branche Téteghem Environnement
Dunkerque bénéficie de l'influence océanique, mais la mer a en hiver gelé plusieurs fois depuis 200 ans sur le littoral. Le dunkerquois, situé sur un axe majeur de migration aviaire, d'importance paneuropéenne et pour tout le paléractique nord-occidental, a toujours été riche en oiseaux marins. Des albatros y étaient encore visibles dans les années 1800 et deux Pygargues y ont par exemple été tués en 1934 et 1836 (empaillés et visibles au Museum d'histoire naturelle de Lille). Des phoques y étaient présents (le nom du « banc des phoques » en témoigne, et leur population semble se reconstituer sur le littoral régional.
La biodiversité a fortement régressé en raison de l'artificialisation et de l'industrialisation des milieux, mais la communauté urbaine et la ville, via un Cadastre vert et la trame verte régionales et nationale cherchent à permettre sa restauration.
Climat
La station météorologique de Dunkerque est située au bout de la digue du Break, à côté de l'écluse Charles de Gaulle dans le port autonome de Dunkerque.
Le climat de la ville est tempéré océanique, il pleut relativement souvent et la variation de température est faible entre hiver et été, cette saison étant d'ailleurs rarement sèche.
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an Brest 1 749 h/an 1 109 mm/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an Nîmes 2 669 h/an 762 mm/an 3 j/an 24 j/an 11 j/an Dunkerque[10],[11] 1 900 h/an 675 mm/an 11 j/an 11 j/an 34 j/an Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an La température minimale à Dunkerque a été atteinte en Février 1928, il faisait alors -18,0 °C[12], à l'inverse la température maximale fut de 38,2 °C le 19 juillet 2006[13].
Relevés de Dunkerque 1961-1990 [14] Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures minimales moyennes (°C) 2,2 2,2 3,8 6 9,1 12,1 14,3 14,6 12,8 9,7 5,7 3,3 8 Températures moyennes (°C) 4,3 4,4 6,4 8,6 12 14,8 17 17,4 15,7 12,5 8 5,4 10,5 Températures maximales moyennes (°C) 8,4 9 10,4 12 16,1 18,6 20,9 21,3 19,6 16 11,4 8,6 13,6 Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 57,4 42,1 52,1 47,6 46,3 52,4 53,3 48,1 61,6 72,6 81,5 60,6 675,7 Nombres de jours de vent 15,8 10,9 12,1 7,3 5,3 5,5 5,1 5,5 7,4 9,1 9,1 11,7 101,2 Le 30 mai 1981, il est tombé 55 mm de pluie, et le 25 janvier 1990, le vent a soufflé à 155 km/h[15].
Les quartiers de Dunkerque
La ville est composée de plusieurs quartiers : Dunkerque-Centre, Dunkerque-Sud, Malo-les-Bains, Mardyck, Petite-Synthe et Rosendaël.
Dunkerque-Centre
Ce quartier est le centre névralgique de la ville, sa superficie est de 2,65 km2 et 13 693 habitants y vivent[16].Le quartier correspond à la partie de la ville compris entre la gare, le canal « de Furnes » et le canal de Bergues, partie à laquelle s'ajoute la zone des Glacis.
- Centre-ville
C'est la zone correspondant à la place Jean-Bart, la place Charles-Valentin (place de la mairie) et le Centre Marine. Le quartier abrite la quasi-totalité des commerces de Dunkerque-Centre, les banques, le commissariat, le théâtre, l'église Saint-Éloi, le beffroi et bien sûr la mairie.
- Saint-Gilles
On y trouve plusieurs établissements éducatifs : entre autres le lycée Jean-Bart et ses classes préparatoires[17], le collège Guilleminot réputé pour ses sections sportives[18] et l'établissement scolaire Notre-Dame-des-Dunes, mais aussi la caserne des pompiers, la poste centrale de Dunkerque, et les deux châteaux d'eau qui alimentent Dunkerque centre depuis 1903[19]. Le quartier Saint-Gilles s'articulait naguère autour de la rue du même nom alors célèbre pour ses commerces. Elle fut nommée en l'honneur de Gilles l'Ermite.
- Soubise
La rue de Soubise qui traverse le quartier date de 1753[20].On y trouve le palais de Justice, et le collège Van Hecke.
- Citadelle
La Citadelle a été construite à partir de 1659 par les Anglais, développé par La Motte-La-Myre et Claude Chastillon en 1662 et 1666, puis remanié par Vauban. La Citadelle accueille d'abord un gouvernement militaire, l'hôtel du gouverneur et une église, à partir de 1755 disparaissent les bâtiments militaires. Au XIXe siècle s'y installent des manufactures, puis des compagnies maritimes. Aujourd'hui s'y trouve notamment l'université du littoral et le siège de la communauté urbaine de Dunkerque[21].
- Grand Large
Zone au Nord de Dunkerque-Centre, en construction actuellement, elle est située entre le canal exutoire, le quai des Anglais, la rue du Contre-Torpilleur et le Jardin des Sculptures. S'y trouve le LAAC (Lieu d'Art et d'Action Contemporaine).
- Glacis-Victoire[22]
Le quartier des Glacis dans son architecture actuelle date de l'après-guerre, car il fut totalement détruit pendant l'occupation allemande. Il est destiné alors à accueillir dans des chalets en bois, puis dans des HLM, les Dunkerquois de retour dans la cité de Jean-Bart quelle que soit leur classe sociale[23]. S'y trouve, aujourd'hui, le collège Fénelon, l'église Saint-Jean-Baptiste, la patinoire et la piscine Paul-Asseman[24]. L'avenue de la Libération qui traverse les Glacis fut renommée avenue de la Libération-Henri Loorius[25] en l'honneur de l'adjoint au maire ayant tant contribué à l'essor de ce quartier[26]. Le quartier doit son nom au fait qu'autrefois, la zone correspondait à la sortie de la ville et donc des fortifications, le glacis militairement parlant étant la zone au bas des murailles (s'entendant autrefois à la place du canal exutoire) où l'assaillant est le plus à son désavantage.
La Victoire s'articule autour de la statue de la Victoire, elle regroupe la « Petite Chapelle », le Leughenaer et la prison.
- Gare
Une première gare est construite en 1875 et a pour effet de dynamiser le quartier. Détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est à nouveau édifiée en 1955[27]. La création d'une gare TGV déplacée et d'une gare intermodale est en projet[28], tout comme la rénovation du quartier. La sous-préfecture fut construite en 1897[29], puis réhabilitée en 2005[30]
Dunkerque-Sud
Dunkerque-Sud est le quartier situé au sud-ouest du centre de la ville, sa superficie est de 1,1 km2 et il abrite 6 724 habitants en 1999[31].
- Basse ville
La Basse-ville sort de terre en 1662 suite à la création d'une fortification entreprise par Vauban au Sud de Dunkerque. Elle est destinée à l'origine à abriter les matelots logés dans des îlots. En 1743, Dunkerque et la Basse-ville sont réunies au l'intérieur d'une même fortification, désormais séparées seulement par un canal. En 1864, on y construit l'église Saint-Martin.A cette époque s'y établissent bon nombre d'industries. Le creusement du canal exutoire en 1929 sur les fortifications, le canal devient alors la limite sud de la Basse-ville. Ce quartier est l'un des seuls à avoir traversé la seconde guerre mondiale sans grand dommage. On y trouve le lycée Vauban.
- Ile Jeanty
C'est la zone comprise entre la gare et Saint-Pol-sur-Mer
- Carré de la Vieille
Il s'agit de la zone comprise entre Petite-Synthe, le canal de Bourbourg et l'avenue de la Belandrière
- Jeu de Mail
En 1666, la parcelle de terre comprise entre les canaux de Bergues et de Bourbourg, est à l'extérieure de la ville et appartient à la ville de Coudekerque-Branche. Le terrain abrite les stations des barques qui font les liaisons avec Bergues et Saint-Omer. En 1852, un historien rapporte que le terrain comporte de nombreuses usines, notamment des tanneries et des blanchisseries attirées par les mares et les ruisseaux de la parcelle. Le 3 février 1850, le nord de la parcelle est annexé par Dunkerque, car le roi des français Louis Philippe juge nécessaire l'édification d'une nouvelle enceinte, traversant le terrain, la partie à l'intérieure des murailles devient donc dunkerquoise. Cela à pour conséquence d'éveiller, à l'époque, la rancœur entre Coudekerquois et Dunkerquois, les premiers s'estimant volés d'une ressource économique[32]. Le Quartier doit son nom à la construction au XVIe siècle, destiné à la pratique qu'un sport analogue au jeu de paume, se pratiquant avec un maillet : Le jeu de Mail[33]. De nos jours, le quartier accueille en grande partie des habitations à loyer modéré, le nouveau pôle « santé » et le lycée de l'EPID.
Petite-Synthe
Article détaillé : Petite-Synthe.Le quartier de Petite-Synthe est située au sud-ouest du centre, c'est le quartier situé entre l'avenue de Petite-Synthe (limite avec Saint-Pol-sur-Mer) l'autoroute A16 et la voix express, quartier auquel s'ajoute le quartier Dessinguez compris entre Saint-Pol et la voix express au nord de l'avenue de Petite-Synthe, ainsi que la zone industrielle de part et d'autre de l'autoroute.Les Dunkerquois sont 16 700 à vivre à Petite-Synthe, répartis sur une superficie de 11,45 km2.
Malo-les-Bains
Article détaillé : Malo-les-Bains.À l'origine Dunkerque était bordée de longs bancs de dunes. En 1775, Louis XVI cède les dunes à l'est de la ville à Dunkerque et Bergues. Au cours de l'année 1858, Gaspard Malo, un riche industriel, rachète à la ville 650 ha de dunes, afin d'en tirer profit. Il veut crée une station balnéaire dans la ville. Malheureusement, suite à des travaux dans le port. L'industriel est contraint de déplacer son projet vers l'est, la station balnéaire s'étendant alors sur le territoire de Rosendaël. Ce qui entrainera des querelles entre les villes notamment à cause du « Casino de Dunkerque » situé à Rosendaël. Gaspard Malo fait construire des hôtels, des cabines de plage et fait arriver les rails dans les dunes. La station devient un lieu de villégiature, on y fait construire de nombreuses villas au style architecturaux originaux. En septembre 1886, les habitants de la zone du casino demande l'érection de cette zone en commune portant le nom de « Rosendaël-Malo », mais le Conseil d'État refuse. Ce n'est pas le cas, le 21 juillet 1891 date à laquelle la loi créant Malo-les-Bains est promulguée, l'ancêtre de l'actuel boulevard de la République François-Mitterrand servant de ligne de démarcation entre les deux entités séparées. Dés 1892, le maire de Malo, Adolphe Geeraert entreprend de faire de la commune une véritable ville autour de la station balnéaire, il fait construire un hôtel de ville et une digue-promenade le long du front de mer. Au début du XXe siècle, Édouard Denièle fonde à la frontière orientale de la ville face à Leffrinckoucke, la station balnéaire de Malo-Terminus, qui comprend elle aussi une digue et un casino-hôtel. En 1932, les deux plages sont reliées via une grande digue raccordant les deux « Malo ». La ville comme toutes ses voisines subit le joug des deux guerres mondiales notamment au cours de la seconde, où la plage de « Malo-Beach » fut le point central de l'embarquement au cours de l'Opération Dynamo. Au cours de l'année 1959, on décide de construire une ZUP entre les deux stations balnéaire, c'est la naissance du quartier du méridien. C'est à cette époque que Malo-les-bains et Dunkerque soucieuses de mieux accéder aux ressources nécessaires à leur développement décide de fusionner. Le 17 décembre 1969, les deux villes ne font plus qu'une[34]. Malo-les-Bains, l'un des pôles touristique de Dunkerque, jouit aujourd'hui de ses nombreuses infrastructures, Kursaal, casino, camping, patrimoine historique, mais surtout de sa longue plage qui font d'elle « la reine des plages du nord »[35]. La superficie du quartier est de 3,76 km2 et, en 1999, 16 182 Dunkerquois y vivent.
Rosendaël
Article détaillé : Rosendaël.Rosendaël est situé au sud de Malo, c'est le quartier situé entre le canal de Furnes, le canal exutoire, Leffrinckoucke et le boulevard de la République François-Mitterrand. 18 272 Dunkerquois y vivent.
Mardyck
Article détaillé : Mardyck.Le quartier de Mardyck est détaché du reste de la commune, sa superficie est de 8,69 km2 et 375 Dunkerquois y habitent.
Communications et transports
Communication
- Réseau routier :
Dunkerque est à proximité de deux autoroutes, d'une part l'A25 qui commence à Bergues et qui est reliée à Dunkerque par la N225, permet d'accéder à Lille et Paris (via l'A1), d'autre part l'A16/E40, la lie à Calais, à Boulogne-sur-Mer, au Tunnel sous la Manche, à Ostende, à Bruges et à Bruxelles, plusieurs sorties desservent Dunkerque : la sortie 52 dessert le Port industriel, la sortie 53 dessert le Port rapide et Mardyck, la sortie 54 dessert Mardyck et le Port-Est, la sortie 57 dessert le Port-Est et Petite-Synthe, la sortie 58 dessert Petite-Synthe, la sortie 59 dessert Dunkerque-Sud, la sortie 60 dessert Dunkerque-Sud et Dunkerque-Centre, la sortie 62 dessert Dunkerque-Centre, Rosendaël et Malo-les-Bains enfin, les sorties 63 et 64 desservent Malo-les-Bains et Rosendaël.
L'A25 a été achevé en 1972[36], il s'agissait à l'époque de relier Lille au port de Dunkerque alors en plein essor. Quant à l'A16/E40 , elle a été mise en service le 15 juin 1993, afin de relier les trois ports du Nord-Pas-de-Calais (Calais-Boulogne-sur-Mer-Dunkerque) ainsi que le Tunnel sous la Manche[37].
Dunkerque est également sur le trajet de plusieurs Routes Nationales: l'ex-N1 relie Paris à Bray-Dunes via Amiens, Montreuil-sur-Mer, Boulogne-sur-Mer et Calais (La N1 est rebaptisée aujourd'hui D601 dans le département du Nord et cela depuis que sa gestion a été rétrocédée par l'État au département), la N225 joint l'A16 à l'A25 et la N353 relie Fort-Mardyck à Dunkerque.
- Réseau ferroviaire :
Des liaisons ferroviaires directes sont assurées au départ du centre-ville à destination de Paris (à 1 h 35 ou 2 h en TGV, selon les liaisons), Lille (à 35 minutes en TERGV), Arras et Calais (trois liaisons par jour, sauf les dimanches et fêtes).
La gare de Dunkerque est la première gare de marchandises de France avec un trafic annuel d'environ 12 millions de tonnes.
Bien que le potentiel existe, la liaison ferroviaire Dunkerque-La Panne-Gand n'est aujourd'hui plus utilisée. Les lignes de bus numéros 2 et 3 de DK'Bus Marine assurent cependant encore le transport de passagers entre Dunkerque et la Belgique.
- Transport fluvial :
Le canal Dunkerque-Escaut, qui est à grand gabarit, relie Dunkerque à Valenciennes et prochainement au futur canal Seine-Nord Europe.
- Transport aérien :
L'aérodrome Louis Blériot situé à Marck dessert à la fois Dunkerque et Calais.
Transport en commun
Article détaillé : DK'Bus Marine.La ville de Dunkerque et son agglomération (Dunkerque grand littoral) de 18 communes, sont desservis par la société DK'Bus Marine par neuf lignes régulières, des lignes de service à la demande. Elle transporte un peu plus de 15 millions de voyageurs annuels, parcourant un peu moins de sept millions de kilomètres annuels. Le trajet des lignes dépend de l'heure et de la période (scolaire ou vacances/férié), ainsi on a par exemple le « 2A » et le « 2 ». Toutes les lignes hormis le 9, passe par la gare de Dunkerque.
Les différentes lignes de busLes lignes de bus 1er terminus 2ème terminus dessert notamment ligne 1 Malo Terminus
Avenue du LargeGrande-Synthe CHD, polyclinique
Place Jean Bart
lycée Notre-Dame-des-Dunesligne 2 Malo Terminus
ou
Leffrinckoucke plage
ou
AdinkerqueGrande-Synthe Le Courghain
ou
Sollac
ou
Mardyck - Polimeri -Mairie de Saint-Pol-sur-Mer
, de Fort-Mardyck, Pôle Marine
lycée Angellier
la mairie de Bray-Dunes et Zuydcoote
et Plopsaland[38]ligne 3 Bray-Dunes Plage
ou
AdinkerqueCoudekerque-Branche
Impressionniste
ou
Coudekerque
Bois des FortsMairie de Coudekerque-Branche, de Dunkerque,
Place Jean Bart, casino, piscine, plage,
plage de Bray-Dunes
mairie de Coudekerque[39],
plopsaland[40]ligne 4 Téteghem
ou
Uxem
ou
Leffrinckoucke-VillageCappelle-la-Grande Mairie de Cappelle, palais des Arts de Cappelle
Place Jean Bart
cimetière de Dunkerque,
et mairie de Téteghemligne 5 Saint-Pol-sur-Mer Coudekerque-Branche Lycée F. Léger et Sécurité Sociale ligne 7 Mardyck Polimeri
ou
Loon-Plage Port OuestCoudekerque-Branche Sept Planètes Clinique des Flandres, Cora, Auchan,
Place Jean Bart
Port Est, palais du littoral de Grande-Synthe
Port Ouest[41]ligne 8 Malo Piscine Paul Asseman Petite Synthe ZI
ou
Grande-Synthe ZI
ou
Armbouts-CappelLycée de l'Europe,
Lycée Guy Debeyre
Universitéligne 9 Grande-Synthe Auchan Malo Angellier Lycée du Noordover, mairie de Grande-Synthe,
de Fort-Mardyck, de Saint-Pol
de Coudekerque-Branche, cimetière de Saint-Pol
CHD, place Turenne et lycée Angellierligne A Rosendaël Stade Tribut Grand-Fort-Philippe Grand-Fort-Philippe, Petit-Fort-Philippe,
Gravelines, Loon-Plage, Bourbourg
Craywick et Saint-Georges-sur-l'AaSources des données : Site de Dkbus[42] Histoire
Le nom de Dunkerque provient du néerlandais Duinkerk, qui signifie « Église dans les dunes ». On y parle un dialecte très particulier, avec des mots empruntés aux marins et au flamand occidental : le dunkerquois . La légende veut que la ville ait été fortifiée par le terrible Allowyn, franc converti par le bon saint Éloi, et ait ainsi été la seule ville de la côte (la mer allant alors jusque Saint-Omer) à être préservée des attaques et pillages des Normands. Aujourd'hui, Allowyn réapparaît à chaque carnaval de Dunkerque sous les traits du « Reuze » (de reuzen), le géant (voir : géants du Nord).
L'origine
Il y a plus d'un millénaire, le Blootland est sous les eaux, l'histoire de Dunkerque commence lorsque l'amoncellement du sable dû aux courants marins forme des dunes qui ont alors sorti la zone des eaux[a 1]. Malgré l'instabilité des dunes menacées par le vent et la mer, des pêcheurs choisissent de s'installer[a 2], formant alors un bourg sans nom.
La rivière Vliet[43] en s'écoulant vers la mer du Nord forme une crique : la Guersta les pêcheurs y installent naturellement leurs bateaux afin de les protéger[a 3].À la fin du premier millénaire, un hameau s'est formé sur une dune de l'estuaire de la Vliet[a 4]. Afin d'évangéliser le zone, on construit une chapelle pour les pêcheurs et leurs familles, le bourg a un nom : Dunkerque « l'église des dunes » en flamand[a 5]. Au fil des années, les Dunkerquois apprennent à maitriser les dunes et les eaux intérieures afin d'éviter les inondations de l'arrière pays [a 6].
De la bourgade à la ville nouvelle
Au cours du Xe siècle, la Flandre connaît l'invasion des peuplades du Nord[a 7]. En 960, Baudoin III dit Baudouin le jeune, quatrième comte de Flandre, auquel appartient la bourgade fait édifier une première muraille autour de la ville[a 8].
Les moines de Bergues-Saint-Winoc construisent de grands fossés appelés watergangs afin d'assécher les terres et les rendre cultivables. Le 27 mai 1067, Baudouin V de Flandre reconnaissant leurs attribue l'autel de Dunkerque ainsi que la dîme[a 9].
Au cours de XIIe siècle, Philippe d'Alsace, comte de Flandre, continue les travaux d'assèchement du Blootland, on lui doit notamment le construction de l'ancêtre du canal de Bergues le : Havendyck[a 10]. Le comte octroie à Dunkerque le statut de « ville nouvelle » et exonère les Dunkerquois de tonlieux, en remerciement de la délivrance de sa fiancée - Élisabeth de Vermandois - aux mains des Vikings par les Dunkerquois[a 11].
Dunkerque parmi la Flandre
En 1226, Dunkerque dispose d'un sceau, qui représente un poisson vu de sa droite[44]. La fin du XIIe siècle voit un conflit entre le comte de Flandre, Gui de Dampierre et le roi de France, Philippe IV de France dit Philippe le Bel[a 12]. Tandis que le roi a l'appui des riches bourgeois de Flandres les leliaerts, les « partisans des fleurs de lys »[45] en flamand[a 13], le comte a le soutien du peuple — les clauwaerts, les grippes du lion[46] de Flandres —[a 14]. Finalement, les armées flamandes sont vaincus le 20 août 1297, lors de la Bataille de Furnes, Dunkerque devient alors française pour éviter d'être pillée[a 15]. Cela ne dure pas puisque cinq années plus tard, le 11 juillet 1302, la ville redevient flamande suite à la bataille de Courtrai dite « bataille des Éperons d'or » où les Flamands sortent vainqueurs.
Dunkerque dispose à cette époque d'un « corps échevinal », ni plus ni moins que l'ancêtre du conseil municipal, composé d'un mayeur (un maire) assisté de neuf échevins (les conseillers municipaux)[a 16]. Le corps se réunit à la maison commune ou Stadhuys (la mairie) attenante au clocher ou klokhuys dont la cloche informe les Dunkerquois des évènements importants[a 17]. Quant à la justice et le commerce, ils sont réglementés par le bailli du seigneur de Cassel.
Dunkerque en essor commercial
En 1311, Robert III de Flandre dit « Robert de Béthune » et fils de Gui de Dampierre accorde aux Dunkerquois plus d'autonomie, notamment commerciale[47]. En 1322, Robert de Cassel alors seigneur de Flandre fait construire un château à Dunkerque[48]. Trois ans plus tard, en 1325, les flamands refusant l'autorité du roi de France, ils détruisent le château[a 18]. Robert de Cassel en représailles impose à Dunkerque un impôt très élevé pour les rebelles[49]. En 1328, les révoltes n'étant toujours pas éradiquées, Louis de Nevers, comte de Flandre, demande l'aide du roi de France, le premier des Valois Philippe VI de France, lequel écrase la rébellion à la bataille de Cassel[a 19]. Dunkerque subit une nouvelle fois les représailles. Lorsque que Yolande de Dampierre, fille de Robert de Cassel hérite de la seigneurie de Cassel dans laquelle figure Dunkerque, elle fait reconstruire le château de son père[a 20].
La ville est soumise aux convoitises
Le 13 juillet 1338 éclate la guerre de Cent Ans, Louis de Nevers reste fidèle au trône de France, et décrète donc l'arrêt du commerce avec l'Angleterre[a 21]. Les villes flamandes, y compris Dunkerque, vivant du commerce avec l'île, se soulèvent alors contre le comte de Flandre[50]. Louis II de Flandre dit « Louis de Mâle », fils de Louis de Nevers mort lors de la victoire anglaise à la Bataille de Crécy en 1346, signe alors la trêve entre la Flandre et l'Angleterre[a 22]. Durant la guerre accoste à Dunkerque des bateaux transportant des vivres pour les troupes, l'importance du port croit jours après jours[a 23]. Faisant fi des discordes entre son bailli et les échevins, les Dunkerquois acclame Yolande de Dampierre de retour de la prison du Temple à son entrée dans la ville, satisfaite elle entreprend l'exécution de travaux portuaires[a 24] afin d'agrandir le port.
En 1378, commence le Grand Schisme d'Occident, deux papes se disputent le trône de Saint-Pierre, Louis de Mâle soutient Urbain VI et Yolande de Dampierre appuie Clément VII. Les Anglais, urbanistes, débarquent sur la côte pour une croisade religieuse, s'opposent alors à eux Jean Sporkin, gouverneur des terres de Yolande à la tête d'une armée<refgroup="a">page 13, sixième bulle.</ref>. Les Anglais pillent Dunkerque, Yolande est contrainte à la fuite, ils attaquent les digues afin d'inonder le Blootland[a 25]. Charles VI arrive à la rescousse, repousse les Anglais. Cependant l'arrière pays est noyé, les récoltes sont perdues et les bêtes sont mortes, Dunkerque a souffert plus que toutes les autres villes de la côte.
Le façonnement de la ville
En 1384, Louis de Mâle meurt, le comté de Flandre passe à la Maison de Bourgogne de Philippe le Hardi[a 26]. La Princesse de Dunkerque, Yolande, meurt en 1395, lui succède alors son fils Robert de Bar, il octroie à Dunkerque le droit de percevoir la taille afin de construire une muraille autour de Dunkerque pour prévenir des prochaines attaques. Parmi ces fortifications, il construit deux « tours à feux » indiquant l'entrée du port. L'une d'elle existe encore aujourd'hui: le Leughenaer ou « tour du menteur »[a 27]. Lors de la construction de ces fortifications, les terrassiers découvrent une source d'eau douce, creusent plus pour découvrir d'où elle vient, ils découvrent une statuette de la Vierge. Les Dunkerquois crient au miracle, et bâtissent aussitôt une chapelle qui prend le nom de Notre-Dame-de-la-Fontaine qui deviendra Notre-Dame-de-la-Mer[a 28]. En 1426, s'installe dans la cité, une communauté de religieuse : les « Sœurs Blanches »[51][a 29].
Au milieu du XVe siècle, les Dunkerquois construisent un amer, c'est la naissance de l'actuel Beffroi[a 30]. Dix ans après, l'église Saint-Éloi l'utilise comme clocher[a 31]. La ville de Dunkerque est, à cette époque, entièrement tournée vers la mer et le commerce, la ville hérite des traditions festives des gens de la mer et des Flamands, c'est d'ailleurs à cette époque que nait l'ancêtre du carnaval de Dunkerque.
En 1435, Jeanne de Bar épouse Louis de Luxembourg, Dunkerque passe alors à la Maison de Luxembourg. En 1477, à la mort de son père Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne épouse Maximilien Ier du Saint-Empire, Louis XI envahit aussitôt la Flandre. Dunkerque revient au Royaume de France[a 32]. Une nouvelle fois flamande, Dunkerque devient espagnole suite au mariage de Philippe le Beau et de Jeanne de Castille, mariage qui donne l'empereur Charles Quint, héritier de nombreuses Maisons d'Europe[a 33]. En 1520, en tant que trente-et-unième comte de Flandre, est reçu triomphalement dans la ville[a 34]. Dunkerque est impliquée dans le guerre que mène Charles Quint contre le roi de France, François Ier. En représailles, les pêcheurs dunkerquois sont attaqués par les corsaires français[a 35]. Le magistrat de Dunkerque, prend la décision d'armer des bateaux en course[52] afin de protéger ses bateaux de pêche[a 36]. Sous le règne de Philippe II, la course prend de plus en plus d'importance, c'est les prémices des corsaires dunkerquois, parmi eux Cornil Petersen se distingue particulièrement [a 37]. Le port a acquit une telle importance qu'en 1557, il sert d'abri à la flotte espagnole.
Dunkerque, tournée vers la mer
L'année suivante, suite à la prise de Calais, ville anglaise par les Français, Dunkerque se prépare à la guerre. En juillet, en dépit de la défense héroïque de Dunkerque par ses habitants, le Maréchal de Thermes conquit Dunkerque et y met le feu[a 38]. Par le traité de Cateau-Cambraisis les Français la cèdent à l'Espagne en 1559. Le sceau ayant été détruit dans l'incendie, on en crée un nouveau, le poisson est alors remplacé par un marin à l’allure de corsaire[a 39]. L'Inquisition nourrit un lot d’iconoclastes : « les gueux » qui s'opposent à la religion et conteste le pouvoir de Philippe II, Dunkerque ville flamande fidèle à son roi s'y oppose et subit donc les attaques des gueux. Les marins épuisés par la pêche qui n'est pas rentable, se tournent vers la course, les corsaires dunkerquois sont réellement nés. L'un des premiers d'entre eux est Michel Jacobsen, le « renard des mers », corsaire pour le compte de l'Espagne, il ramena les restes de l'Invincible Armada de Philippe II.
La « folle journée »
Dunkerque suscite de plus en plus les convoitises. Pour protéger son port, on construit, en 1622, le fort de Mardyck. Les Hollandais font plusieurs fois le blocus du port, qui sont vaincus par les corsaires ou par les éléments[a 40]. Au début du XVIIe siècle, les Espagnols renforcent les fortifications bicentenaires par une nouvelle enceinte. En 1638 est construit le Canal de Furnes qui facilite le commerce entre Dunkerque et le reste de la Flandre. En 1646, la ville après 17 jours de siège devient française, grâce à Condé[53]. Le 16 septembre 1652, Dunkerque est à nouveau espagnole.
Le 25 mai 1658, le maréchal Turenne fait le siège de la ville. Dix-neuf jours plus tard, le 14 juin 1658, une coalition franco-anglaise menée par Turenne et Lockhart attaque la ville, c'est la bataille des Dunes[a 41]. Le 25 juin 1658 la ville se rend aux Français. Le soir même, Louis XIV la remet à Olivier Cromwell[54]. La « folle journée » venait de se dérouler : en l'espace de 24 heures, la ville a été espagnole, française et enfin anglaise[55].
Dunkerque est française
En 1662, Godefroi d'Estrades négocie difficilement l'achat de Dunkerque aux Anglais, mais finit par y arriver. Le 27 septembre 1662, Dunkerque devient définitivement française. Le 2 décembre, le Roi Soleil fait une entrée triomphale dans Dunkerque.
Vauban entreprend alors de fortifier la ville et développe son port, devenant le plus grand port de guerre du royaume[a 42]. Ils construisent également un grand chantier naval, au parc de la Marine[a 43] et la Basse-Ville. Dès 1670, Louis XIV encourage la course à Dunkerque. C'est à cette époque que Dunkerque va connaitre le plus célèbre de ses corsaires : Jean Bart, naviguant sur de petits navires il n'hésite pas à attaquer de gros vaisseaux grâce à ses remarquables talents de manœuvriers. Il est rapidement incorporé dans la Royale par Colbert puis anobli aux vues de ses faits d'armes et de ses prises, notamment celui de la bataille du Texel, le 29 juin 1694, où le corsaire dunkerquois reprend au Hollandais 120 navires de blés et sauve ainsi la France de la famine[a 44]. En 1700, apparait à Dunkerque, la chambre de commerce qui fait prospérer les commerçants, la ville est alors une puissante place commerciale. À ce moment de l'Histoire, Dunkerque est imprenable sur la mer du Nord derrière les défenses de Vauban et possédant de redoutables corsaires. Cependant ce n'est pas le cas de toute la France. En 1713, elle est affaiblie par la guerre et est contrainte de signer le traité d'Utrecht qui lui impose de combler le port et de raser les fortifications, ce qui toutefois ne fut pas exécuté qu'en partie, et Louis XV la fortifia de nouveau. Comme de nombreuses villes du Royaume de France, Dunkerque est soumise à l'idéologie des Lumières, ce qui se retrouve dans l'urbanisme de la cité mais aussi dans les petits groupes qui se forme[a 45].
Dunkerque au XVIIe siècle
Dunkerque, au XVIIe siècle, est une ville sale et sans accès à l'eau potable que pourrait fournir un puits ou une source d'eau douce. Les échevins installent ainsi des citernes publiques pour récupérer l'eau de pluie et recrute une entreprise qui récupère les déchets des Dunkerquois[a 46]. La Basse-Ville, à cette époque est le quartier le plus pauvre de Dunkerque, y vivent les journaliers et les dockers[a 47]. Les matelots dunkerquois dépendent de la société dunkerquoise, pour assurer aux bateaux de commerce de pouvoir entrer et sortir du port sans s'échouer ou couler, ils créaient un corps de pilotes destinés à guider ces navires à travers les nombreux bancs de sable (Braeck[56], Schurken…), c'est l'ancêtre des bateaux pilote surnommés « pilotine ».
La ville dans la Révolution
À l'hiver 1788-1789, il fait tellement froid que les bateaux sont pris dans les glaces. Les Dunkerquois sont affamés, la révolte, attisée par les groupes de réflexion des Lumières, est en marche. Le 30 mars 1789, 24 députés dunkerquois se rendent à Bailleul pour rapporter les doléances de la Flandre française. Le 18 juillet, arrive la nouvelle de la Prise de la Bastille à Dunkerque, se forme alors une garde bourgeoise dirigée par le colonel Emmery. En 1790, le mayeur devient officiellement maire[57]. Devant ce conservatisme, des patriotes[58] créent un club politique. Le 12 juillet 1790, est adoptée la Constitution civile du clergé, les membres du clergé refusant de se soumettre à la constitution sont expulsés hors de France, les sœurs et les moines réfractaires sont ainsi exilés. Lors de la fuite de Varennes, la garde bourgeoise de Dunkerque perd son étendard emporté par un chevalier royaliste, il adopte alors le drapeau de la Garde nationale, c'est le premier régiment d'infanterie à avoir un drapeau aux couleurs nationale[a 48]. La déclaration de guerre avec l'Autriche provoque la radicalisation des positions. Le colonel Emmery est nommé maire. Le 21 juillet 1793, avec la mort du roi Louis XVI, Dunkerque redoute l'Angleterre, la ville est en danger. Les craintes sont confirmées quand Frederick, duc d'York et Albany, prend Ostende, Furnes et Ghyvelde. Le 23 août 1793, il arrive à Rosendaël, Dunkerque est en état de guerre, on a construit de batteries flottantes et renforcé les fortifications, le siège de la ville commence. Le 8 septembre, le général Jean Nicolas Houchard arrive à Dunkerque et libère la ville après la victoire lors de la bataille d'Hondschoote, Dunkerque reste française[a 49]. Le 4 frimaire de l'an II (soit le 24 novembre 1793), Dunkerque adopte l'abolition de tous les cultes, Dunkerque signifiant « église des dunes » est renommée Dune libre[a 50]. La Terreur à Dunkerque est relativement peu sanglante[a 51]. En 1800, les églises sont rendues au clergé, apparaissent la paroisse et l'église Saint-Jean-Bastiste, la statuette de la Vierge cachée pendant la décennie précédente est rendue à la Petite Chapelle. L'activité du port est en déclin[a 52]. La Restauration est bien accueillie à Dunkerque[a 53].
Le XIXe siècle dans la cité
En 1838, on construit le phare à l'entrée ouest du port, et des bateaux-feux balisent les bancs de sable[a 54]. Dix ans plus tard, le chemin de fer relie Dunkerque à Arras[a 55]. Entre temps, le 7 septembre 1845 est inaugurée une statue à la gloire du héros de la ville : Jean Bart, sur la place qui porte désormais son nom. Napoléon III visite la ville deux fois, la seconde il proclame : « Que de progrès, depuis ma première visite, c'est remarquable »[a 56], soulignant ainsi les avancés de la ville dotée dorénavant d'un port à flot[a 57]. Le 18 mars 1858, Gaspard Malo achète un terrain de 641 hectares à l'est de Dunkerque, cela deviendra les villes de Malo-les-Bains et de Rosendaël[59]. Le XIXe siècle voit se développer la lutte politique entre conservateur et libéraux, s'illustrent alors, outre Gaspard Malo, Benjamin Morel et Jean-Baptiste Trystram[a 58], ce dernier ayant contribué à l'essor du port qui est tant un port de marchandise qu'un port de pêche à la morue notamment. Les morutiers partent en Islande et aux îles Feroe en février et reviennent à l'automne. Pendant ce temps-là, ce sont les femmes dunkerquoises qui font tournées les familles et la ville. C'est à cette époque que s'illustre un célèbre sauveteur en mer, François Tixier, auteur de 57 sauvetages avant de mourir en mer. En 1868, la station balnéaire de Dunkerque se dote d'un casino, d'un kursaal, d'hôtels, d'une digue, de cabines de plage et de villas[47]. Dans le cadre du Plan Freycinet, on construit à Dunkerque des darses. Quelques années avant 1900, on fait construire l'hôtel de ville actuelle, sur son fronton figure Louis XIV entouré des Dunkerquois célèbres[a 59].
La Première Guerre mondiale
Le 1er août 1914 à 18h00, les cloches du beffroi sonnent le tocsin, le gouvernement du président Raymond Poincaré a décrété la mobilisation générale car suite à l'assassinat de François-Ferdinand et aux jeux des alliances, la France est en guerre. Le 2 août 1914, l'Allemagne lance un ultimatum contre la Belgique, celle-ci refuse et est donc envahit dès le lendemain par l'Empire allemand, le même jour Dunkerque est déclarée en état de siège. Le général Bidon, gouverneur militaire du camp retranché de Dunkerque, prépare une nouvelle fois la ville à la guerre et les polders de l'arrière-pays sont à nouveau inondés[a 60], 7 000 ha servent à « l'inondation préventive » de août 1914 à mai 1915. En octobre 1914, l'armée allemande entreprends de marcher sur Dunkerque et Calais, c'est le début de la bataille de l'Yser dont les alliés belges et français(notamment les troupes de fusiliers marins de l'amiral Ronarc'h) sortent vainqueurs. Les troupes allemandes ne réussissant pas à prendre Dunkerque et conscient du rôle primordial de Dunkerque, la ville est sévèrement bombardée à plusieurs reprises par des zeppelins. L'église Saint-Éloi (milieu du XVe siècle) est en partie détruite[a 61]. Les dunkerquois restés dans la ville participent à la défense nationale, les chantiers navals lancent le plus gros cargo de la flotte française[a 62]. Dunkerque joue pleinement son rôle de ville à l'arrière du front : le port lui permet de recevoir le ravitaillement pour le front, le docteur Beigneux, directeur de la santé publique, mobilise des lits partout dans la ville(y compris aux casinos de Malo ou dans les collèges). À ce moment de la guerre, 20 000 soldats de toutes les nations alliées transitent par Dunkerque[60]. Dans les airs, l'Escadrille des Cigognes dirigée par Georges Guynemer défend le ciel de la ville. Au sortir de la Grande Guerre, Dunkerque détruite reçue la légion d'honneur et la distinction « Dunkerque a bien mérité de la patrie », pour avoir résisté aux ennemis et avoir ravitaillé la population du Nord pendant la guerre, ainsi que la Distinguished Service Cross de la part de l'amiral Keynes au nom du roi Georges V. Le 15 avril 1922 est inauguré un cénotaphe en bas du beffroi en l'honneur des Dunkerquois morts pour la France[61]. Durant l'entre-deux-guerre, la vie politique dunkerquoise est animée par deux hommes : Henri Terquem et Charles Valentin.
Seconde Guerre mondiale
Article détaillé : Bataille de Dunkerque.Lors de la Seconde Guerre mondiale, en juin 1940, les armées franco-britanniques qui avaient avancé en Belgique pour contenir l'avancée des armées allemandes, furent prises en tenaille entre les forces venues par les Pays-Bas et celles qui passèrent plus au sud par les Ardennes. Hitler parle de la plus grande victoire de tous les temps et veut instaurer le 14 juin comme fête nationale en Allemagne. En se repliant, elles se trouvèrent finalement encerclées à Dunkerque. L'une des plus grandes opérations d'évacuation de l'histoire militaire permit de ramener en Grande-Bretagne plus 300 000 Britanniques et 100 000 Français. Beaucoup d'autres Français furent faits prisonniers. La ville de Dunkerque fut sévèrement bombardée par l'aviation allemande pendant cette bataille. Elle le fut à nouveau les années suivantes, cette fois par les forces alliées du général Liska composées surtout d'une brigade blindée tchèque, d'artillerie britannique et de FFI qui en septembre 1944 assiègeront l'Amiral allemand Frisius qui, sur ordre de Hitler, s'était retranché dans la Festung Dunkerque (ville forte en allemand), et ne se rendra que le 9 mai, le lendemain de la capitulation.
La reconstruction
Au lendemain de la guerre, Dunkerque est détruite à plus de 70 %. La statue de Jean Bart, érigée en centre ville, reste intacte au milieu des ruines : les Allemands, malgré le manque de métal l'ont en effet épargnée car l'épée de la statue est pointée vers l'Angleterre.[62] Le port est inaccessible jusqu'en juin 1946. La reconstruction du tissu urbain est entreprise par Théodore Leveau. L'architecte Jean Niermans aura la responsabilité de la reconstruction de l'habitat (îlots rouges). Dans la zone d'habitation des Glacis, une centaine de chalets américains seront aménagés et encore habités au début des années 1970.
En 1957, le groupe sidérurgique Usinor décide l'implantation d'une usine de production d'acier à Dunkerque. Suite à son ouverture en 1963, l'agglomération passe très rapidement de 70 000 habitants à 200 000 habitants. Dunkerque devient une grande agglomération industrielle.
Projet Neptune et redynamisation du centre-ville
Depuis 1989, juste après la fermeture des chantiers de France, la ville et la communauté urbaine de Dunkerque (CUD) se sont engagées dans un projet urbain de grande ampleur : le projet Neptune. Défini dans un premier temps par l'architecte Richard Rogers, il s’agit de retourner la ville sur son port et d’urbaniser petit à petit les anciennes friches industrielles et les môles du port proches du centre afin d'étendre le centre-ville tout en créant des liens structurants entre ce secteur, celui de la gare et Malo-les-Bains.
Le projet Neptune peut se décomposer à ce jour en deux phases principales :Première Phase 1989-2005
L'implantation de l'université du littoral en Citadelle fut la première pierre de ce projet Neptune, mais la première phase des travaux s’est d'abord concentrée sur les aménagements urbains du centre-ville existant avec la rénovation des principales places de la ville (Jean Bart, Minck, Charles-Valentin, République, Gare) et de nombreuses voiries comme le quai des Hollandais, la rue Wilson... rendues plus sûres et plus agréables. Dans le même temps, de nombreux bâtiments privés et publics ont vu le jour : centres administratifs et tertiaires, équipements complémentaires universitaires (Restau U, bibliothèque, Maison de la Recherche...), équipements culturels (Musée Portuaire), de nouveaux logements mais aussi deux centres de commerces et de loisirs (le pôle et le centre Marine) comprenant des moyennes surfaces spécialisées, boutiques, restaurants, cafés et multiplexe de cinéma, destinés à renforcer l'offre commerciale du centre-ville.
Seconde Phase 2005-2011?
La seconde phase concerne principalement l'urbanisation totale du secteur du Grand Large, qui reprend dans sa quasi-totalité la friche des anciens chantiers navals. Projetée par l'ANMA (Agence Nicolas Michelin et associés), le projet «Grand large»[63] comprend environ 1 000 logements, dont les premières livraisons seront effectuées à la rentrée 2009.
Dans ce secteur, de nombreux équipements publics ont été également implantés : outre de nouveaux équipements liés à la mer jouxtant le nouveau port du Grand-Large (centre de voile, pilotage, criée), le site a vu naître un centre de formation des apprentis pour les métiers de bouche (CEFRAL), un nouveau lycée des métiers (appelé Guy Debeyre) en remplacement du lycée Benjamin-Morel et une nouvelle école (école Neptune). Un parc urbain prend place au cœur de ce nouveau quartier, et de nouveaux projets devraient le compléter à l'avenir : un complexe de loisirs (discothèque ? patinoire-bowling ?) sur le front de mer, en bordure de « la cathédrale » AP2 (ancien bâtiment des chantiers de France) qui abritera le FRAC (Fonds régional d'art contemporain) à partir de 2012, et une maison de quartier. À travers ce quartier et via le môle 2, une nouvelle liaison entre Malo-les-Bains et la chaussée des Darses sera créée avec un nouveau pont au-dessus du chenal du port d'échouage. Parallèlement, ce môle 2 et auparavant le môle 1 seront à leur tour urbanisés avec notamment des projets de réhabilitation de certains anciens bâtiments du port (Halle aux sucres, chai aux vins…), et les darses adjacentes pourraient accueillir de nouveaux pontons pour la plaisance.Redynamisation du centre-ville
Après la première impulsion donnée par l'implantation des Pôle et Centre Marine, un nouveau volet de la redynamisation du centre-ville a été dévoilé en juillet 2008 à travers une exposition au musée des Beaux-Arts, prévoyant notamment :
- 35 000 m2 de commerces
- 1 300 logements
- 2 000 places de parking
Ce projet, établi par l'architecte-urbaniste catalan Joan Busquets, concerne principalement deux secteurs :
- celui du théâtre : logements et commerces à la place du lycée Benjamin-Morel, nouvelle médiathèque, parking souterrain…
- celui du Pôle Marine/gare : création d'une nouvelle gare à l'aboutissement d'une coulée verte entre tour Guynemer et pôle Marine, construction de logements et commerces aux alentours.
Administration
Politique dunkerquoise
Dunkerque est l'une des sous-préfectures du Nord, le sous-préfet Jean-Régis Borius administre l'arrondissement de Dunkerque qui compte 379 702 personnes pour une superficie de 1 608 km2. L'arrondissement de Dunkerque regroupe notamment les villes de Bergues, Bailleul et Hazebrouck. Dunkerque est une sous-préfecture depuis 1803, date à laquelle elle a été déplacée de Bergues. L'actuel arrondissement est la réunion de l'arrondissement de Dunkerque et de celui de Hazebrouck, ce dernier fusionne en 1926 avec l'arrondissement de Dunkerque pour donner l'arrondissement que l'on connait aujourd'hui. Le territoire administré par Dunkerque correspond à l'ancien Westhoek français.
Dunkerque est également le centre de la communauté urbaine de Dunkerque (CUD). Celle-ci fut créée par décret ministériel, le 21 janvier 1968, ce fut la première communauté urbaine volontaire de France. La CUD regroupe 208 705 habitants (55 % de la population de l'arrondissement) repartis sur une surface de 255 km2.
La communauté urbaine se compose de 18 communes allant de la frontière belge (Bray-Dunes) au Pas-de-Calais (Gravelines, Bourbourg, Saint-Georges-sur-l'Aa et Grand-Fort-Philippe). La CUD a connu seulement deux président depuis sa création, Albert Denvers jusqu'en 1995 puis Michel Delebarre jusqu'à aujourd'hui.
À noter que la CUD ayant été crée en 1968, elle n'est pas concernée par la loi Chevènement qui fixe le seuil de population minimal pour une communauté urbaine à 500 000 habitants.
Dunkerque est divisée en quatre cantons, mais n'est le chef-lieu que de deux d'entre eux :
- le canton de Dunkerque-Est, formé d'une partie de Dunkerque et des communes de Bray-Dunes, Leffrinckoucke, Téteghem, Uxem et Zuydcoote (38 569 habitants) ;
- le canton de Dunkerque-Ouest, formé des communes de Cappelle-la-Grande et Saint-Pol-sur-Mer ainsi que de Dunkerque-Sud, les quartiers de la citadelle, soubise, la gare et la partie à l'est de la rue Jean Zay à Petite-Synthe[64] (51 527 habitants) ;
- le reste de la commune est partagé entre le canton de Coudekerque-Branche et le canton de Grande-Synthe.
La commune s'est considérablement agrandie en absorbant plusieurs communes voisines :
- 1970 : fusion avec Malo-les-Bains (qui avait été créée par détachement de Rosendaël en 1881) ;
- 1972 : fusion avec Petite-Synthe et Rosendaël (cette dernière avait été créée par détachement de Coudekerque-Branche et de Téteghem en 1856) ;
- 1980 : fusion-association avec Mardyck (devenue commune associée, comptant 372 habitants en 1999) ;
- 1980 : à l'issue d'un référendum local, une grande partie de Petite-Synthe, le quartier de l'Albeck, est détachée de Dunkerque et rattachée à Grande-Synthe ;
- 2003 : projet de fusion avec Saint-Pol-sur-Mer (commune créée par détachement de Petite-Synthe en 1877). Le 19 décembre 2003, les conseils municipaux de Dunkerque et de Saint-Pol-sur-Mer ont délibéré en faveur d'une fusion-association qui créerait une nouvelle entité de 94 187 habitants. Le préfet a exigé un référendum auprès de la population, bien que cette procédure ne soit pas encore obligatoire (elle l'est devenue depuis le 1er janvier 2005). La consultation a eu lieu le 5 décembre 2004, cette fois dans trois communes, Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer et Fort-Mardyck. Bien que le oui ait recueilli 54 % des suffrages exprimés, il n'a pas obtenu 25 % des inscrits comme la loi le demande, et le préfet a donc refusé la fusion[65].
Mairie
Liste des maires successifs [66] de la 3e République à aujourd'hui Période Identité Parti Qualité 19 mars 1989 Michel Delebarre PS député 6 Sep 1965 19 Mars 1989 Claude Prouvoyeur RPR sénateur 1953 6 Sep 1965 Paul-André Asseman DVD 1945 1953 Gustave Robelet - - 1942 1945 Paul-André Verley - - 1939 1942 Auguste Waeteraere - - 1925 sept 1939 Charles Valentin SFIO député 1908 1925 Henri Terquem - - 1894 1908 Alfred Dumont - - 1884 1894 Gustave Lemaire - - 1878 1884 Ezechiel Lebleu - - 1871 1878 Frédéric D'Arras - - 1870 1871 Ezechiel Lebleu - - Liste des maires de la Révolution à la 3ème RépubliqueListe des maires successifs [66] de la Révolution à la 3ème république Période Identité Parti Qualité 1865 1870 Jules Delelis - - 1846 1865 Jean-Charles Mollet - - 1845 1846 François Delattre - - 1845 1845 Jean-Claude Mollet - - 1845 1845 Pierre Meneboo - - 1845 1845 Laurent Lemaire - - 1843 1845 François-Benjamin Delattre - - 1838 1843 Augustin Gourdin - - 1837 1838 Paul-André Lemaire - - 1837 1837 Louis Thevenet - - 1832 1837 Paul-André Lemaire - - 1831 1832 Zozine-Narcisse Choquet - - 1830 1831 Guillaume-François Olivier - - 1827 1830 Balthazar-Melchior Gaspard - - 1826 1827 Jean-Benjamin Coffin - - 1815 1826 Pierre-Louis Degravier - - 1805 1815 Jean-Louis Kenny - - Juin 1802 Dec 1805 Jean-Pierre Emmery - - Mai 1800 Juin 1802 Philippe Dequeux De Saint-Hilaire - - Nov 1799 Mai 1800 Pierre-Louis Faulconnier - - Avril 1799 Nov 1799 Louis-Benoit Hovelt - - Mars 1798 Avril 1799 Philippe Dequeux De Saint-Hilaire - - Sept 1797 Mars 1798 Jean-Baptiste Kenny - - Mai 1797 Sept 1797 Joseph-Marie Mazuel - - Mars 1797 Mai 1797 Gaspard Boubert - - Nov 1795 Mars 1797 Louis-Marie Debaeque - - Mai 1795 Nov 1795 Jean-Edme Vanhee - - Dec 1793 Mai 1795 Henri Coppin - - Dec 1793 Dec 1793 Josselin - - Nov 1792 Dec 1793 Jean-Marie Emmery - - Janv 1790 Nov 1792 Charles Thiéry De Bonte - -
Dunkerque est une ville « fidèle » à son maire, à titre d'exemple, elle n'a connue que 9 premiers magistrats au XXe siècle, ce qui fait une moyenne d'un maire tous les 11 ans. Claude Prouvoyeur étant resté à la tête de la ville presque 24 ans[67], record que battra sauf incident Michel Delebarre le 30 septembre 2012.
Lors des dernières élections municipales, Dunkerque a élu son maire dès le premier tour, en effet Michel Delebarre a recueilli 57,54 % des suffrages, devant Jacqueline Gabant(UMP) avec 18,63 %, Philippe Eymery (ext.droite) avec 11,01 %, Pierre Yana (MoDem)avec 7,72 % et Jacques Volant (LO) avec 5,10 %.L'abstention était de 39,46 %[68].. Le conseil municipal est donc :Groupe Tête de liste Effectif Statut PS Michel Delebarre 40 majorité UMP Jacqueline Gabant 4 opposition ext.droite Philippe Eymery 2 opposition MoDem Pierre Yana 2 opposition LO Jacques Volant 1 opposition Autres suffrages
Les résultats de l'élection à Dunkerque diffèrent de ceux du pays, les socialistes résistant mieux au raz-de-marée : la liste de UMP arrive effectivement en tête avec 23,79 %(nat:27,87 %), la liste est cependant talonnée par le PS avec 22,21 %(16,48 %), arrive ensuite Europe Écologie avec 13,73 %(16,28 %), puis le FN ayant recueilli 9,04 %(6,34 %), enfin le MoDem obtient 8,58 %(8,45 %)[69]. Les autres ayant moins de 6 %. L'abstention, elle suit la moyenne nationale avec un taux de 59,23 %(59,35 %).
-
- de 2004 :
Pour cette élection, les résultats à Dunkerque divergent quelques peu de la moyenne nationale, le PS arrive en tête avec 33,25 %(28,90 %), arrive ensuite la liste du FN avec 14,26 %(9,81 %), puis l'UMP avec 14,22 %(16,64 %), l'UDF recueille 8,94 %(11,96 %) et les Verts obtiennent 8,63 %(7,41 %)[70]. Les autres listes recueillent moins de 6 %. L'abstention étant de 58,15 %, ce qui suit la moyenne nationale de 57,24 %[71].
- Élection présidentielle :
- 2007 :
La ville a suivi la moyenne nationale en donnant 52,30 %(53,06 %) des voix à Nicolas Sarkozy contre 47,70 %(46,94 %) pour Ségolène Royal, l'abstention étant de 16,73 %(16,03 %)[72]
-
- 2002 :
Dunkerque à l'image de la France, a massivement voté pour Jacques Chirac en lui attribuant 79,16 %(82,21 %) de ses voix, et donc 20,84 %(17,79 %) pour Jean-Marie Le Pen, l'abstention ayant été de 22,93 %(20,29 %)[73]. À noter que Lionel Jospin recueille au premier tour 17,54 %, Jean-Marie Le Pen obtient 19,49 % et Jacques Chirac est accrédité de 18,12 % des voix. L'abstention étant de 29,22 %[74].
Lors du 1er tour du 21 mars, les Dunkerquois à l'image du Nord-Pas-de-Calais votent majoritairement pour 3 listes : La première, celle du Daniel Percheron du PS à 35,09 % (reg: 29,89 %), puis celle de Carl Lang du FN à hauteur de 18,14 % (17,94 %) et enfin celle de Jean-Paul Delevoye soutenue par 16,18 % (17,27 %). À l'issue du second tour, la liste vainqueur est celle de Daniel Percheron qui obtient à Dunkerque 51,68 % des voix, taux très proche du score régional de 51,84 %, ce qui lui permet d'avoir 73 sièges au conseil régional. La liste de l'UMP réunit 28,93 % dans la ville, pour 28,43 % dans la région, elle obtient ainsi 24 sièges, enfin la liste frontiste recueille 19,39 % des voix, là où elle en a 19,73 % dans le Nord-Pas-de-Calais, ayant 16 sièges[75][76]. On peut constater que Dunkerque, comme souvent, obtient des scores très proches de ceux de la région, notamment au second tour.
- Élection législative :
- du 16 juin 2002 :
- Douzième circonscription : Le premier tour offre un duel entre le socialiste Jean Le Garrec ayant recueilli 30,45 % des voix et la frontiste Marion Auffray obtenant 17,89 %. Lors du second tour, Jean Le Garrec est élu avec 64,19 % des voix devant son adversaire recueillant 35,81 %. L'abstention ayant été de 45,52 %au second tour contre 41,08 % au premier[77].
- Treizième circonscription : Au soir du premier tour, les deux candidats du second tour sont Michel Delebarre avec 38,02 % des voix et Franck Dhersin (UMP) accrédité de 35,25 %, l'abstention étant de 35,91 %. Lors du second tour, Michel Delebarre est élu député grâce à un score de 51,61 % contre 48,39 % pour son adversaire de droite. L'abstention ayant été de 37,10 %[78]
- du 17 juin 2007 :
- 12ème circonscription : Lors du premier tour, seuls les deux candidats du second tour recueillent 10 % des voix, Christian Hutin (DVG) qui obtient 37,08 % des bulletins et Jacqueline Gabant accréditée de 23,17 %, 44,59 % des électeurs étant abstentionnistes. Au second tour, Christian Hutin est élu avec 63,95 % des suffrages devant Jacqueline Gabant soutenue par 36,05 %, le taux d'abstention a été de 46,19 %[79].
- 13ème circonscription : Suite au premier tour, les deux listes présentes au second tour sont les seules à recueillir plus de 5 %. En effet, le maire de Dunkerque, Michel Delebarre, obtient 40,50 % des voix alors que Franck Dhersin, maire de Téteghem, est soutenu par 39,90 % des suffrages. L'abstention étant de 36,47 %. Le député sortant est réélu avec 53,12 % des voix face à Franck Dhersin ayant obtenu 46,88 %, l'abstention ayant été de 33,23 %[80]
- du 16 juin 2002 :
- Élection municipale :
- de 2001 :
Lors du premier tour, le maire sortant Michel Delebarre recueillant 49,87 % des suffrages est mis en ballotage favorable par la liste de droite de Franck Dhersin obtenant 30,93 % et celle du MNR de Philippe Eymery avec 13,20 %. L'abstention ayant été de 39,40 %[81]. Au soir du second tour, Michel Delebarre est réélu avec 55,64 % des suffrages, face aux 31,87 % de Dhersin et les 12,49 % de Eymery. 40,65 % des inscrits étant abstentionnistes[82].
- Élection cantonale :
- de 2008 :
À l'issue du premier tour, la socialiste Marie Fabre et la candidate de l'UMP Jacqueline Gabant arrivent en tête avec respectivement 47,73 %(can:48,59 %) des voix et 21,05 % (19,32 %). Arrivent ensuite Marcel Lefevre (Les Verts) à 13,67 % (13,48 %), la frontiste Françoise Coolzaet créditée de 12,00 % des suffrages (11,20 %) et enfin le candidat du PC Fabrice Kharfallah avec 6,42 % des voix (6,54 %). Lors du second tour, Marie Fabre remporte, haut la main, l'élection puisqu'elle recueille 77,76 % des voix à Dunkerque, et au total 75,01 % dans le canton[83]. L'abstention à Dunkerque ayant été au premier tour de 43,46 % et de 59,32 % au second[84], la grande différence entre les deux tours peut s'expliquer par le fait que les élections cantonales et municipales se déroulant le même jour, les Dunkerquois ont moins été voté au second tour car les municipales se sont joués en un tour, ils ne se sont pas déplacés « juste » pour les cantonales.
Le premier tour offre un ballotage entre la socialiste Danièle Thinon avec 38,49 %(34,90 %) des voix et Franck Dhersin obtenant 32,18 %(33,91 %). Les candidats battus étant Ghislaine Vancauwenberghe du FN à 13,10 %(13,84 %), le vert Philippe Rousselle à 8,34 %(8,28 %), le communiste Claude Tange à 4,00 % (5,09 %)et enfin le candidat d'extreme gauche Jacques Volant à 3,90 %(4,09 %).L'abstention étant de 38,46 % à Dunkerque. Au soir du deuxième tour, Danièle Thinon est élue avec 54,90 % des suffrages à Dunkerque, 53,56 % dans le canton contre Franck Dhersin recueillant 45,10 %(46,44 %) des voix. 33,63 % des inscrit dunkerquois étant abstentionnistes[85][86]. On peut constater que les relatives différences entre les résultats du canton et ceux de Dunkerque, bien que la ville représente un peu près la moitié des inscrits, sont dues au fait que Franck Dhersin est maire de Téteghem, ville appartenant au canton, il bénéficie, à l'image de Michel Delebarre pour Dunkerque, d'un électorat fidèle[87].
Lors du premier tour, les deux candidats admis au second tour sont le socialiste Joël Carbon avec 35,77 %(40,78 %) des suffrages et le candidat de l'UMP Stéphane Croo obtenant 27,09 % (21,27 %), devançant ainsi le frontiste Guy Gouteau avec 15,27 % (16,44 %) et le Vert Luc Bonnenfant à 9,78 % 8,16 %des voix, les autres candidats (PC et plusieurs d'extrême-gauche) recueillent moins de 4 %. L'abstention étant de 40,12 % à Dunkerque. À l'issue du second tour, Joël Carbon est élu recueillant 56,79 % des voix à Dunkerque, pour un total de 63,99 %, Stéphane Croo obtenant 43,21 % (36,01 %)[88]. L'abstention ayant été de 37,22 %[89]. Les différences que l'on peut constater entre les résultats dans le canton et ceux de Dunkerque peuvent être expliquer par le fait que Coudekerque-Branche, chef-lieu du canton représentant la moitié de l'électorat de celui-ci, est ancrée à gauche[90] et également par le fait que les quartiers de Dunkerque dans le canton sont une partie de Malo et de Rosendaël, quartiers plus à droite que le reste de la ville.
Au cours du premier tour, deux candidats recueillent à eux deux 60 % des voix, le socialiste Roméo Ragazzo crédité de 38,39 % (39,09 %) et le frontiste Yannick Le Floc'h ayant 26,13 % (21,65 %), arrivent ensuite la candidate de la divers gauche Clémence Declercq avec 4,80 %(10,87 %) et communiste Daniel Liennart obtenant 5,67 % (8,72 %). Les autres candidats (UMP, Verts et d'extrême gauche) recueillent moins de 8 % des voix dans le canton, bien qu'il fasse des scores plus élevés à Dunkerque (respectivement 9,75 %, 8,64 % et 6,63 %). L'abstention ayant été de 38,64 % à Dunkerque. Suite au second tour, Roméo Ragazzo remporte l'élection avec un score de 64,97 % des suffrages à Dunkerque et un total de 69,57 % dans tout le canton. Yannick le Floc'h obtenant donc 35,03 %(30,47 %)[91]. 35,51 % des inscrit dunkerquois étant abstentionnistes au second tour[92]. Les différences entre les résultats du canton et ceux de Dunkerque, peuvent être expliquer par le fait que Roméo Ragazzo, étant maire de Fort-Mardyck, appartenant au canton, a bénéficié d'un électorat fidèle[93].
- Référendum sur la Constitution européenne du 29 mai 2005:
- À l'image de la France, Dunkerque a voté largement contre, le « non » l'a emporté avec 59,17 %(nat:54,68 %) contre 40,83 %(45,32 %) pour le « oui ». L'abstention ayant été de 31,3 %(30,66 %)[94]
Budget de la ville pour 2009(2008)
- Dépenses de fonctionnement: 114 442 000 €[95] (112 740 000 €)[97], le graphique est le même sur les deux années.
La partie « action sociale » concerne le CCAS et l'ADUGES [98], les « services fonctionnels » concernent la gestion du personnel, les assurances et l'informatique, la section « proximité » les quartiers et la police municipale, enfin la section « service à la personne » regroupent l'éducation, la culture, le sport et les animations.
Impôts
En 2008, sur les 40 477 foyers fiscaux dunkerquois, 19 552 ont payé l'impôt sur le revenu, soit 48,3 % des foyers[99]. Dans le Nord-Pas-de-Calais, sur les 2 133 125 foyers fiscaux, 988 830 le payaient soit 46,5 %. On peut donc en conclure que le nombre de Dunkerquois gagnant assez pour devoir payer cet impôt est dans les mêmes proportions qu'au niveau de la région.
Les taux d'imposition de Dunkerque varient peu au cours des années, notamment en raison du fait que cela pourrait créer un déséquilibre au niveau de la communauté urbaine. La CUD décide d'ailleurs du taux de la taxe professionnelle qui est le même pour toutes les villes de celle-ci.Les impôts directs dunkerquois Taxe professionnelle Taxe d'habitation Taxe foncier bati Taxe foncier non bati Dunkerque 24,46 %
21,70 % dans la ZAE29,46 % 28,06 % 82,98 % Nord 9,31 % 9,49 % 9,52 % 28,61 % Nord-Pas-de-Calais 3,81 % - 3,83 % 13,00 % Sources des données : Dunkerque en chiffre 2008[100] Justice, police et criminalité
Justice
Dunkerque dispose d'un palais de justice, sa construction débute en 1858 et il est inauguré en 1864, il abritait alors les tribunaux civils, de commerces et de paix. Aujourd'hui il fait fonction de tribunal de commerce, d'instance et de grande instance[101].
Le tribunal reçu les plaintes en février 1997 de quatre victimes de l'amiante[102], 7 ans plus tard la Cour de cassation conclut à un non-lieu, mais les « veuves de l'amiante » n'abandonnent pas pour autant, toutes les semaines, une centaine de veuves défilent devant le palais de Justice. Leurs acharnements porta ses fruits : en 2008, deux anciens patrons des chantiers navals[103] sont condamnés pour « homicide, blessure involontaire et non-assistance à personne en danger »[104].
Le tribunal de Dunkerque n'est pas remis en cause par la réforme de la carte judiciaire de l'ex garde des sceaux Rachida Dati[105], donc la ville gardera quoi qu'il arrive son tribunal d'instance, de grande instance et de commerce. Celui-ci sert également de tribunal pour enfants.
La ville dispose également d'un conseil de prud'hommes situé dans le quartier de Soubise à Dunkerque-Centre, non loin du palais de justice.
Les autres juridictions dont dépend la ville ne sont pas basées à Dunkerque mais dans d'autres villes du département, ainsi elle dépend du tribunal administratif de Lille, de la Cour d'appel de Douai et de la Cour administrative d'appel de cette même ville.Criminalités
Le taux de violence pour Dunkerque est de 3,88 pour 1000 habitants[106].
Gestion des déchets
La collecte des déchets à Dunkerque est confiée à la communauté urbaine de Dunkerque. Celle-ci a été la première collectivité (en 1989) à instaurer le tri collectif[107] à l'aide d'une poubelle bleue destinée à recueillir les déchets recyclables.Elle construit également un centre de tri des déchets « TriSelec » dans la zone industrielle de Petite-Synthe et 4 déchèteries sur le territoire de la communauté. 29 % des déchets sont alors valorisés par le recyclage[107]. En 2000, la CUD installe des poubelles vertes destinées aux déchets fermentescibles (déchets de jardins et d'alimentations). Cinq ans plus tard, ces déchets sont valorisés par le Centre de Valorisation Organique (CVO) qui les recycle en engrais. De 29 % on passe à 36 % de déchets valorisés[107], ici par fermentation. Enfin en 2008 est ouvert le Centre de Valorisation Énergétique (CVE), qui gère les déchets issus de la poubelle marron (contenant tout ce qui ne peut aller dans les autres) ainsi que les refus de TriSelec et du CVO[107]. Les ordures sont chauffées et transformées par exemple en mâchefer, quant aux fumées, elles servent à faire fonctionner un alternateur qui fournit de l'électricité, puis elles sont traitées pour éviter la pollution[107].
Le centre de tri gère 26 000 tonnes de déchets par an, le CVO en gère 14 000 tonnes et le CVE 79 000 tonnes, soit au total 89 % des déchets valorisés[107].Jumelages
- Krefeld (Allemagne) depuis le 15 juin 1974
- Middlesbrough (Angleterre) depuis le 12 avril 1976
Chartes de coopération
- Avec le district de Dartford (Grande-Bretagne) depuis mars 1988.
- Avec le district du Thanet (Grande-Bretagne) depuis le 18 juin 1993.
Démographie
Courbe d'évolution démographique de 1793 à 2006
Analyse de la démographie
Sur la courbe de démographie, on peut constater que Dunkerque a payé un lourd tribut lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) divisant le nombre de Dunkerquois par deux, outre les départs des habitants désireux de se cacher plus au sud, ce nombre est lié aux nombreux morts lors de l'Opération Dynamo où elle fut bombardée par la Luftwaffe, puis dans les années qui suivirent par les avions de la Royal Air Force.
Le premier creux correspond à la Révolution, on note cependant que la Terreur fut relativement peu sanglante.
Hormis un creux au milieu de la Monarchie de Juillet (1830-1848), la population dunkerquoise croit linéairement jusqu'au début du XXe siècle, passant de 21 000 habitants environ à un peu moins de 40 000.
La Première Guerre mondiale fut beaucoup moins mortelle pour la population dunkerquoise, malgré les bombardements de la ville par l'armée allemande. Durant l'entre-deux-guerres, le nombre de Dunkerquois continue de baisser, la ville étant en partie détruite, la population a peine à y habiter.
La première grande augmentation de l'après Seconde Guerre mondiale, du sortir de la guerre jusqu'au milieu des « sixties », est due au phénomène du Baby boom, comme dans le reste des pays de l'Europe de l'Ouest et de l'Amérique du Nord. Il convient d'ajouter également le nombre d'habitants de retour à Dunkerque après la guerre. Le nombre de Dunkerquois triple presque passant de 10 000 à 27 000. On constate que le nombre de morts dus à la guerre et celui des naissances dues au baby boom et des retours dans la ville sont un peu prés équivalent.
Enfin la seconde augmentation, qui est de loin la plus importante puisque la ville passe de 27 500 âmes à 74 000 (soit 2,5 fois plus), est due à l'absorption de plusieurs communes voisines : Malo-les-Bains en 1970 , puis Petite-Synthe et Rosendaël en 1972 (respectivement 15 223, 12 044 et 19 591 habitants en 1968, soit près de 47 000 au total).Pyramide des âges
Données sur les foyers dunkerquois
Données des foyers dunkerquois Ménages de : 1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes 6 personnes ou + Dunkerque 33,6 % 30,9 % 14,8 % 12,1 % 5,8 % 2,8 % France 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 % Nombres de voitures
par ménage :aucune une deux ou plus Dunkerque 26,4 % 53,3 % 20,3 % France 20,9 % 48,8 % 30,3 % Sources des données : INSEE[111][112] Économie
L'économie de Dunkerque profite de la position de la ville. Elle est en effet située à moins de 300 kilomètres de cinq capitales : Londres, Paris, Bruxelles, Amsterdam et Luxembourg.
- Port industriel et de commerces (troisième port français de marchandises après Marseille et Le Havre) avec un trafic de 56,65 millions de tonnes en 2006.
- Agroalimentaire.
- Matériaux de construction, avec le suisse Holcim.
- Métallurgie : acier avec Arcelor Mittal et aluminium avec Alcan.
- Énergie : première plate-forme énergétique de France avec la centrale nucléaire de EDF à Gravelines, la centrale DK6 de production électrique par cogénération, le terminal gazier NORFRA par lequel chemine depuis la Norvège un tiers de la consommation française en gaz, deux raffineries de pétroles (Total et BP), cinq éoliennes géantes.
Dunkerque est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Dunkerque. Elle accueille également le siège d'une des quatre délégations de l'École nationale d'application des cadres territoriaux (ENACT).
Les principaux employeurs de la région dunkerquoisenom nombre d'employés nom nombre d'employés 1 ArcelorMittal Dunkerque 3 920 15 DK'Bus Marine 292 2 Centrale nucléaire (Gravelines) 1 635 16 Cegelec Nord et Est 272 3 ArcelorMittal Mardyck 845 17 Tarlin (Gravelines) 268 4 Ascometal (Leffrinckoucke) 788 18 Carrefour) (Saint-Pol-sur-Mer) 266 5 Auchan (Grande-Synthe) 678 19 SRD 254 6 Aluminium Dunkerque Alcan6 646 20 AMEC SPIE 250 7 AstraZeneca 642 21 Adecco 250 8 GTS Industries (Grande-Synthe) 630 22 Ball Packaging Europe (Bierne) 242 9 TIM SA (Quaedypre) 600 23 Lesieur (Cappelle-la-Grande) 234 10 POLIMERI Europa 470 24 Valdunes (Leffrinckoucke) 230 11 Total raffinerie des Flandres 350 25 Multiserv (Grande-Synthe) 219 12 Cora (Coudekerque-Branche) 349 26 Clinique Villette 204 13 Coca-Cola production (Socx) 311 27 Europipe (Grande-Synthe) 200 14 Adecco Tertiaire 309 28 Gleser 200 Sources des données : Dunkerque en chiffre 2008[113] Emploi
Emploi par secteur d'activité[114] Tertiaire Industrie Construction Agriculture Dunkerque 76,9 % 16,2 % 6,2 % 0,8 % % de Femme 51.5 % 20,5 % 4,4 % 34,6 % Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %
Emploi par catégorie socioprofessionnelle [114] Agriculteurs
exploitantArtisans, commercants
et chefs d'entrepriseCadres, professions
intellectuellesProfessions
intermédiairesEmployés Ouvriers Répartition 0,3 % 4,6 % 10,5 % 26,1 % 30,2 % 28,3 %
Dunkerque est au centre d'une aire urbaine, qui regroupe 56 communes (4 dans le Pas-de-Calais, le reste dans le Nord) abritant 265 974 habitants, ce qui fait de l'aire urbaine de Dunkerque la 34ème aire urbaine de France.Répartition des demandeurs d'emplois [115] Part des moins
de 25 ansévolution entre
2006 et 2007Part de femmes évolution entre
2006 et 2007Part de chômeur
longue duréeévolution entre
2006 et 2007Total demandeur
d'emploiévolution entre
2006 et 2007Dunkerque 27,2 % -6,8 % 46,6 % -2,7 % 31,0 % -10,4 % 10 896 10,6 % -5,7 % Nord-Pas-de-Calais 26,4 % -9,8 % 43,7 % -7,2 % 31,9 % -17,5 % 171 067 10,6 % -8,0 % France 16,6 % -11,6 % 48,4 % -9,1 % 25,9 % -20,7 % 1 947 987 7,5 % -9,4 % Le port autonome de Dunkerque (PAD)
Article détaillé : Port autonome de Dunkerque.Le PAD est un établissement public de l'État financièrement autonome et ayant la personnalité civile[116], l'établissement est sous la tutelle du ministre chargé des ports maritimes et sous le contrôle économique et financier de l'État[117]. Le port de Dunkerque présente un des revirements de tendance les plus remarqués du monde portuaire français. Transformé dans les années 1960-70 (extension vers l’ouest-17 km) et plus récemment socialement et économiquement, le port autonome a vécu des années 1990 difficiles. Il a réussi un repositionnement vers des marchandises à plus forte valeur ajoutée (conteneurs, rouliers, produits frais) notamment en gagnant la confiance de grands opérateurs. De longue date port industriel, Dunkerque cherche aujourd’hui à cultiver sa place dans les réseaux logistiques internationaux et européens. Les principales ressources du PAD proviennent :
- des droits de ports perçus sur les navires, les passagers et les marchandises ;
- de l’utilisation par les entreprises des installations et équipements portuaires ;
- des recettes domaniales (locations de terrain).
Le PAD est en charge [118]:
- des travaux d’extension, d’améliorations, de nouvellement et de reconstruction des ouvrages portuaires ;
- de l’exploitation et entretiens des équipements ;
- de la police du port et de ses dépendances (chenaux, bassins et plans d’eau) ;
- de la gestion du domaine immobilier qui lui est affecté,
- de l’aménagement des zones industrielles portuaires.
Actuellement, Dunkerque est le [119]:
- premier port français d’importations de minerais et de charbon ;
- premier port français de trafic de fruits ;
- premier port français du trafic hors produits pétroliers ;
- deuxième port français pour les échanges avec la Grande-Bretagne.
En termes de volume de marchandises, au PAD en 2005, ont transité :[119]
- pour les vracs liquides, 14,8 millions de tonnes,
- pour les vracs solides, 26,2 millions de tonnes,
- pour les marchandises divers, 12,3 millions de tonnes,
soit un total de 53,3 millions de tonnes de marchandises (pour un trafic de 6 300 navires), ce qui représente une augmentation de 5 % par rapport à l’année 2004.
Depuis plusieurs années, le port autonome de Dunkerque fait preuve d’initiative dans ses secteurs d’activités : partenariat public/privé dans certains terminaux, engagement dans le feeder et le fluvial… Comme les autres ports européens, le port de Dunkerque se doit de conforter ses trafics, extrêmement industriels, et simultanément de développer des marchés stratégiques et porteurs. La conteneurisation, la logistique, l’automobile, le roulier transmanche, et pourquoi demain les autoroutes de la mer représentant autant de marchés potentiels pour le PAD.
Vie locale
Enseignements
Écoles primaires
- Albert Samain
- Félix Boschat
- Félix Coquelle
- Fort Louis
- Glacis
- Jean Jaurès
- Jules Ferry
- Kléber
- La Meunerie
- Lamartine
- Louise de Bettignies
- Lucien Maillart
- Marcellin Berthelot
- Mer
- Nicolas Barré
- Notre Dame de la Mer
- Paul Dessinguez
- Paul Meurisse
- Porte d’Eau no 1
- Porte d’Eau no 2
- Providence
- Saint Christophe
- Saint Joseph
- Sainte Claire d’Assise
- Sainte Thérèse
- Torpilleur
- Trystram
Collèges
- Collège Arthur Van Hecke
- Collège Notre Dame des Dunes (privé)
- Collège Fénelon (privé)
- Collège Gaspard Malo
- Collège Guilleminot
- Collège Jean Zay
- Collège Lucie Aubrac (ex-Michel de Swaën)
- Collège Paul Machy
Lycées
Statistique des lycées dunkerquois Nom du lycée nombre d'élèves en 2008[120]
2nd/1ère/Term[121]pourcentage de réussite
au bac[122]classement académique[123] classement national[123] Auguste Angellier 437/487/455 93% 10e/121 194e/1 915 Jean-Bart 299/367/396 84% 39e 855e de l'Europe 308/312/326 77% 44e 934e Notre-Dame-des-Dunes[124] 264/242/223 96% 20e 400e Vauban[124] 71/126/144 83% NC NC EPID[124] 116/134/128 85% 43e 1220e Moyenne 1 424/1 668/1 675 86,3% 31e 721e - Lycée d'enseignement professionnel Guy-Debeyre
- Lycée d'enseignement professionnel Ile Jeanty
- Lycée d'enseignement professionnel horticole (EPLE FPA)
- Lycée d'enseignement professionnel Fernand-Leger
Université
Dunkerque est le siège et, avec Calais, Boulogne-sur-Mer et Saint-Omer, l'un des principaux sites de l'université du Littoral Côte d'Opale regroupant plus de 11 000 étudiants.
L'ULCO est basée sur 2 sites à Dunkerque, avec près de 5 000 étudiants :
- L'université de la Citadelle
- Université Lamartine (en face du théâtre)
Niveau d'études
Niveau d'études (plus de 15 ans)[125] Niveau Encore
scolariséSans
diplômeCEP Brevet
BEPCCAP ou
BEPBac Bac+2 Supérieur Dunkerque 12,1 % 18,5 % 14,5 % 8 % 20,8 % 11 % 7,4 % 7,8 % Moyenne nationale 13,1 % 20 % 17,3 % 8 % 24,8 % 12,2 % 8,5 % 9,1 % Santé
Hôpitaux
Le centre hospitalier de Dunkerque a été crée dans les années 1970 sous le mandat de Claude Prouvoyeur à Rosendaël. Il est composé de 3 parties : les ailes Est, Ouest et Sud réunies par un puits central contenant les ascenseurs. Le CHD a une capacité de 1 036 lits dont 307 en médecine, 135 en chirurgie, 114 en gynéco-obstétrique, 240 pour les longs séjours, 240 pour l'hébergement[126]. Les accouchements ne se déroulent pas au CHD mais depuis le 1er juin 2009 à la polyclinique de Grande-Synthe[127] ou à la clinique Villette non loin du CHD. Les urgences ne se trouvent plus, depuis 2006, dans le bâtiment en lui-même, mais juste à côté. Le centre compte 8 étages, le premier étage comporte l'accueil et l'administration, le second la cardiologie et la chirurgie, le quatrième la gastroentérologie, le huitième la néonatalogie, les 8 étages regroupent en tout 34 services[128]. À partir du 3 juin 2009, le CHD accueille également le pôle de chirurgie précédemment à la polyclinique de Grande-Synthe.
Qualité de l'air
Relevé de la qualité de l'air en 2007 [129] Indice de la qualité de l'air 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Moy nombre de jour à Dunkerque 0 6 175 101 38 24 11 7 3 0 3.93 nombre de jour à Lille 0 6 153 93 48 38 18 5 3 1 4.15 nombre de jour à Paris 0 21 163 89 55 24 7 4 0 10 3.99 nombre de jour à Brest 0 8 172 136 30 16 2 1 0 0 3.68 nombre de jour à Perpignan 0 1 82 155 90 29 8 0 0 0 4.24 La qualité de l'air passe de « très bonne qualité » (indice 1) à « très mauvaise » (10), elle est fonction de l'indice ATMO qui dépend des taux d'ozone (O3), dioxyde d'azote (NO2), dioxyde de soufre (SO2) et des particules en suspension (PM 10)[130]. Ces relevés indiquent que la qualité de l'air à Dunkerque est globalement bonne, cependant ils ne prennent pas en compte toutes les émissions polluantes (le nickel par exemple).
Sports
En 2002, Dunkerque, qui compte 27 000 sportifs licenciés, a été classée ville la plus sportive de France par le magazine « L’Équipe »[131].
Équipements
La ville dispose de nombreuses infrastructures sportives[132]:
- cinq piscines dont une olympique, la piscine Paul-Asseman où officie Philippe Lucas depuis mars 2009 jusqu'au 20 avril 2009[133].
- un centre de formation national (handball) USDK, Dunkerque Handball Grand Littoral
- un centre régional de voile
- un golf public 27 trous
- un complexe multiactivité « Les stades de Flandres »
- une patinoire
- trente gymnases
- neuf stades
- deux centres équestres
- treize boulodromes
- vingt-quatre courts de tennis
- deux terrains de hockey sur gazon dont un synthétique
- un skate-park
- un stade de base-ball , soft ball
Il y a aussi trois complexes en projet ou en construction[134]:
- le complexe de la Licorne à Malo, comprenant des terrains de foot et hockey sur gazon, une salle de musculation et une salle multiactivités.
- le complexe Coubertin-Paul Machy à Rosendaël d'une surface de 1 600 m²
- Le Gymnase du Grand Large, lieu dédié au sport dans le nouveau quartier Neptune jouxtant le lycée Guy Debeyre, d'une superficie d'environ 3 000 m², il comprendra une salle de sport avec tribune et une salle multiactivité.
Événements sportifs
- Les Quatre jours de Dunkerque sont un événement cycliste important se déroulant chaque année dans les environs de la ville.
- Depuis 2002, le Tour de France à la voile s'élance de Dunkerque, qui a par ailleurs accueilli le premier départ de cette course en 1978.
- Les Boucles dunkerquoises est une épreuve de course à pied qui mobilise toute la ville chaque année. Plusieurs parcours sont proposés : du kilomètre symbolique réservé aux plus jeunes jusqu'au marathon.
- Le marathon de Dunkerque où l'on doit parcourir les 42,195 km à travers la communauté urbaine.
- Le Triathlon de Dunkerque
- Le tour avant le Tour organisé généralement le dimanche précédent le départ du Tour de France cycliste, il propose un tour de vélo dans la ville, l'organisation remet un cadeau et un maillot inspiré du maillot jaune, vert, à pois ou blanc à chaque participant[135].
- Dunkerque en survêt est un événement organisé en fin de semaine début septembre, il permet aux Dunkerquois et autres visiteurs de découvrir les diverses associations sportives dunkerquoises et de s'inscrire dans les clubs. De plus de nombreuses démonstrations sportives ponctuent l'événement[136]. En 2008, il se déroulera les 6, 7, 8 et 9 septembre[137].
Grands clubs
- Le BCM Gravelines-Dunkerque (basket-ball), officiant au Sportica à Gravelines, le club fut créé par Albert Denvers en 1984.
- Le Dunkerque-Malo Grand Littoral Basket (basket-ball féminin), né en 1945 joue à la salle Burnod à côté du stade Tribut.
- Dunkerque Handball Grand Littoral (USDK), la figure de proue du sport dunkerquois avec le BCM, l'USDK a été créé le 3 septembre 1958 et joue à la salle Dewerdt. Dans l'effectif de la saison 08-09, joue Sébastien Bosquet, natif de la ville, il est champion d'Europe 2006 et champion du monde 2009.
- Le Dunkerque Dunes de Flandre Volley-Ball
- L'union sportive du littoral dunkerquois (USLD) Football
- Le Hockey sur Glace Dunkerque (HGD) Hockey sur glace
- 4ème de la Division 2 (demi-finaliste des plays-off)[143] lors de la saison 07-08[144]
- Les Korvers de Dunkerque (base-ball)
- La Jean Bart Dunkerque Gymnastique 6 fois vainqueur de la coupe de France de gymnastique de 2002 à 2007, et en finale cette année[146].. S'y trouve notamment Magaly Hars.
Religion
La ville dépend de l'Archidiocèse de Lille et comprends plusieurs paroisses pour ce qui est du catholicisme. La communauté juive répond au Grand Rabin de France Gilles Bernheim. La ville dispose également de plusieurs établissement destinés à la pratique et l'enseignement de l'islam.
Lieux de culte
- Dunkerque
- Église Saint-Eloi
- Petite chapelle Notre-Dame-des-Dunes
- Église Saint-Martin
- Temple protestant
- Lieux de Prière Masjid Abdou Dhar Al Ghifari
- Église Saint Jean-Baptiste
- Petite-Synthe
- Église Saint-Antoine
- Mosquée - Association Islamique de Prêche et d'Orientation
- Malo-les-Bains
- Église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur.
- Église Sainte-Anne.
- Église protestante évangélique l'Esperance.
- Rosendaël
- Église Sainte-Bernadette.
- Église Notre Dame de l'Assomption.
Tourisme et Monuments
Espaces Verts et lieu de promenade
Dunkerque comporte de nombreux espaces verts et lieux de promenade.
Espaces verts
Le Parc de la Marine est situé en centre-ville, entre le Centre et le Pôle Marine, il contient entre autres une aire de jeu pour enfant et un kiosque à musique. Le Parc du Château Coquelle est situé à Rosendaël autour du Château du même nom, il abrite une mare et également un aire de jeu. Tous les ans, la « fête du Château Coquelle » accueille des chanteurs célèbres (Emmanuel Moire, Amel Bent, ...). Le Parc de Malo abrite un aquarium et une aire de jeu. Le Fort de Petite-Synthe est un parc entourant le fort, il contient des terrains de sport (football, skate, musculation…) et est traversé par le méridien de Paris, un monument le rappelant. Le Jardin des Sculptures quant à lui entoure le LAAC[147], il contient des œuvres d'art (sculpture faite d'ancre, de pierre, un poisson géant d'acier et un troupeau de moutons) et un lac, on y trouve également un ancien bunker. Le Parc Ziegler est situé à Malo, il abrite la maison de l'environnement et une mare. Enfin le Parc du Vent se trouve à Malo Terminus, il est composé notamment de Dunes.
Lieu de Promenade
Les lieux de promenade sont :
- La plage avec sa digue
- Les bords des bassins en centre ville
- le long des canaux, en cours d'aménagement comme le canal Exutoire
Monuments et lieux touristiques
Le Leughenaer
- La Tour du Leughenaer (XVe siècle)est à l'origine, une tour ronde faisant partie des fortifications bourguignonnes de 1406. Sa forme actuelle -octogonale- est probablement due à son rattachement en 1548 à un petit château, elle sert alors de « tour à feu ». La tour est cédée par le roi à la société de pilote en 1754. La vieille tour doit être reconstruite cinq ans en 1759, on conserve seulement le rez-de-chaussée. Elle est isolée en 1793 lors de la destruction du petit château. À l'aube du XVIIIe siècle, en 1798, elle accueille le télégraphe de Chappe. En 1824, la tour devient un phare, le premier dunkerquois, on la réhausse pour cela d'un étage. En 1766, l'ouvrage est acquis par la ville, et en 1993 il est classée monument historique[148].. Le terme leughenaer signifie « menteur » en flamand, plusieurs légendes entourent ce surnom : les nombreuses fausses alertes des guetteurs de la tour, les dérèglements réguliers de l'horloge de la tour ou les signaux destinés à naufrager les navires ennemis.
La chapelle Notre-Dame-des-Dunes
- La chapelle Notre-Dame-des-Dunes (XVe siècle) ou « Petite Chapelle », au (IXe siècle), le Duc de Bourgogne décide l'érection d'une enceinte de fortification autour de Dunkerque alors ravagée par de multiples guerres. Lors de la construction de ces défenses, on trouve une statue de la Vierge jouxtant une source inconnue d'eau douce, Les villageois y voient alors une marque de protection céleste et viennent se recueillir. On construit un oratoire appelé d'abord Notre-Dame de la Fontaine puis Notre-Dame-des-Dunes qui résista aux sévices des guerres et invasions. En 1794, alors que la « Petite Chapelle » avait été transformée en cartoucherie, elle est détruite par une explosion, la statuette de la Vierge ayant été préservée. En 1816, elle est reconstruite mais la source a disparu. En 1917, une promesse est faite à la Vierge si la ville est épargnée par l'invasion imminente de la région, ce qui fut le cas. La promesse a été relevée en 1953[149].
L'église Saint-Éloi
- L'église Saint-Éloi, église-halle (hallekerke) à cinq nefs (XVIe siècle, façade néogothique du XIXe siècle). Lieu de culte catholique situé au centre ville de Dunkerque. L'église fut ravagée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, qui laissèrent debout la façade et les murs porteurs. Toute l'église fut restaurée de 2001 à 2006, et il fut décidé de laisser les impacts de balles comme part entière de l'histoire de cet édifice. Comme de nombreuses églises de Flandre, ce monument ne possède pas de clocher. À l'origine, l'église Saint-Éloi était accolée au beffroi qui constituait le clocher ou le campanile de l'édifice. À l'intérieur les ex-voto et autres inscriptions funéraires permettent de reconstituer la nationalité des maîtres de Dunkerque. Le néerlandais (Comté de Flandre), l'espagnol (Pays-Bas espagnols) puis le français (Royaume de France) sont tous trois présents dans les inscriptions de l'église.
Le beffroi
- Le Beffroi (XVe siècle) classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Il est construit aux alentours de 1440 en lieu et place d'une ancienne tour de guet[150]. Il est à l'origine rattaché à l'église Saint-Éloi et lui sert de clocher. La tour est haute de 58 mètres et est construite en brique dans le style gothique. En 1782, le beffroi est définitivement séparé de l'église. En 1835, on modifie son couronnement. Après la Première Guerre mondiale, le 15 avril 1923, on modifie la base afin qu'elle reçoive un cénotaphe à la mémoire des morts de la Grande Guerre, réalisé par Pierre Fritel. Le Beffroi sert toujours de clocher et abrite actuellement un carillon de 48 cloches datant de 1962 : le bourdon Jean Bart pèse 7 tonnes.
L'hôtel de ville
- L'Hôtel de Ville (début du XXe siècle) classé au patrimoine mondial de l'Unesco, réalisé par Louis-Marie Cordonnier. Le vitrail en haut de la première volée de marches intérieure représente Jean Bart parmi son équipage sur le port au retour de la Bataille du Texel[151]. Dans son arrière-cour réside, ignorée de la plupart des Dunkerquois, la Porte monumentale datant du XVIIe siècle, du même style que la Porte de la Marine (reste des fortifications de Vauban) à l'entrée d'un des pôles commerciaux (CentreMarine)[152].
La statue de Jean Bart
- Jean Bart meurt le 27 avril 1702 à environ 15h30, à la veille de partir en course. Un siècle et demi plus tard, les 7 et 8 septembre 1845, Dunkerque rend hommage à son héros en inaugurant une statue à son image créée par David d'Angers, représentant le corsaire épée à la main, défiant l'ennemi. En 1903, on agrandie et surélève le socle de la statue. Enfin, au cours de l'année 1983, la municipalité fait placé autour de la statue, les armes de la ville de Dunkerque et le nom des 16 navires que commanda Jean Bart[153].
Les autres monuments dunkerquois
- La Tour de l'armateur, méconnue de beaucoup de dunkerquois car non-visitable, et peu visible(hormis depuis le haut des beffrois et des quais de la citadelle).
- La digue du Braeck qui protège sur 10 kilomètres les installations industrielles, érigée en 1965, est un haut lieu du tourisme industriel. Elle permet une vision unique et très impressionnante sur le site portuaire et industriel dunkerquois.
- La citadelle d'anciens entrepôts et bâtiments industriels reconvertis en restaurants raffinés et bars branchés. Elle est aussi le lieu de l'université du Littoral dunkerquoise et du Musée portuaire, et l'on y accède par plusieurs ponts-levis enjambant les bassins qui l'entourent et où l'on peut admirer de nombreux navires de passage, comme par exemple le Sedov. Le Duchesse Anne y est ancré. L'hôtel de la communauté urbaine de Dunkerque se dresse sous la forme d'un étonnant édifice inauguré en 1988, au droit du quai des Hollandais.
- Notre-Dame de l'Assomption
- Les anciens chantiers navals, et les actuels chantiers du complexe du Grand Large qui mêleront d'ici 2010 logements privés et sociaux, mais tous fonctionnant aux énergies renouvelables et donnant sur les bassins aménagés. Ce site agit en trait d'union entre le centre-ville, le port, et la zone de la digue de mer et du LAAC.
- Le phare de Risban [154] à l'entrée du port et le Feu de Saint-Pol
- Le quartier excentrique, à Rosendaël, à quelques pas du stade tribut, avec ses maisons très particulières du début du siècle, ou encore les villas malouines [155] dans un style spécifique à la station balnéaire de Malo-les-Bains appartenant à Dunkerque.
Les Ponts de Dunkerque
La Ville compte plus de 80 ponts et passerelles[156], pour beaucoup de Dunkerquois ce sont de simples moyens de traverser les nombreux canaux de la ville,
mais certains de ces ponts sont des monuments historiques ou des points névralgiques de la ville[157].
Les ponts fixes
- Le Pont Rouge est le pont le plus vieux de Dunkerque encore en activité, situé sur le canal de Bergues, il est l'entrée principale de la ville, il relie la rue de Paris[158] et la rue de Calais[159], il a été réédifié en 1745 et 1747 et a subi des améliorations au cours du siècle dernier.
- Le Pont Royal historiquement c'était le pont-levis qui donnait sur un des portes d'entrée de Dunkerque : la porte Royale. En 1835, il est remplacé par un pont fixe qui fut transformé en 1908 et à la reconstruction de la ville à lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il est situé entre la place Vauban[160] et la Rue Albert-Ier[161].
- La passerelle Saint-Martin (passerelle des Douanes) ce fut d'abord un petit pont en bois reliant la Basse-Ville au quartier de Soubise, puis en 1907, le pont de bois laisse sa place, à l'actuelle structure métallique verte reliant l'Église Saint-Martin à la Place du Palais de Justice.
- Le Pont Saint-Martin, situé à côté du « Pont Rouge », il permet, via le quartier de la Basse-Ville, de rentrer dans Dunkerque Centre, il date de 1876 mais a été reconstruit en 1970. Ce pont à 4 voix de circulation prolonge la route de Bergues.
- le Batardeau la porte d'eau du canal de Bergues, il fut édifié en 1840 lors de la construction du mur de fortification qui entoura la ville jusqu'en 1920, cette passerelle en est le dernier vestige, elle avait pour but d'empêcher toute entrée fluviale dans la ville, à l'image d'une porte traditionnelle empêchant l'accès terrestre. Sa sauvegarde tient lui du fait qu'elle est un passage pédestre entre le Jeu de Mail et la Basse-Ville.
- Le pont à Curé bâtie en 1842 suite à la volonté du curé de Tornegat (hameau qui donna Saint-Pol-sur-Mer) de permettre l'accès au centre du village situé sur l'autre berge du canal de Mardyck par rapport à Petite-Synthe. D'abord en bois, le pont actuel fut reconstruit en métal en 1892.
- Le Pont des Bains construit lors des années 1909-1910, originellement un pont en bois, il fut rapidement transformé pour pouvoir supporter deux voies de tramway et une voie de circulation. Reconstruit après la Seconde Guerre mondiale, il relie Malo-les-Bains à Dunkerque en connectant l'avenue des Bains à l'avenue Faidherbe.
- Le pont Carnot le « pont meccano » le plus en aval du canal exutoire, il fut érigé en 1952 entre le quartier de la Victoire et les Glacis. Le terme « pont meccano » désigne les trois ponts faits de rivets et de métal vert, les deux autres ponts étant le Pont de Rosendaël reliant le quartier de Tribut [162] à celui de Saint-Gilles[163](1957) et le Pont des Quatre-Ecluses reliant Coudekerque-Branche à la Basse-Ville.
Les ponts « mobiles »
Dunkerque possède un port de plaisance, un port de pêche et un port industriel, en conséquence de quoi, l'accès doit donc être permis tant aux voitures qu'aux bateaux que ce soit un chalutier, un voilier ou un supertanker, c'est pourquoi la ville dispose de plusieurs ponts levant.
- Le Pont de la Bataille du Texel, ce pont a la particularité au regard des autres ponts levant de s'ouvrir en son milieu et donc d'avoir deux parties qui se relèvent de chaque coté du bassin. Ce pont relie la Citadelle aux quartiers de la Victoire et du Grand Large, en permettant l'accès au port de pêche.
- Le Pont de L'université et Le Pont de la CUD sont deux ponts rouges situés en citadelle, le premier permet l'accès au port de plaisance proche du « Pôle Marine » via le bassin de commerce « Freycinet 3 », le second relie ce port de plaisance au bassin le long du quai des Hollandais dans lequel se trouve la Duchesse Anne.
- Le Pont Trystram, c'est le pont situé au-dessus de la plus petite écluse du Port Autonome, elle laisse passer les bateaux de plaisance ainsi que les remorqueurs lorsque ils rentrent dans le port. Le pont comme les deux suivants fonctionne grâce à un contre-poids de béton qui une fois mis en mouvement permet de baisser ou de lever le pont. L'ensemble édifié en 1887 doit son nom de Jean-Baptiste Trystram.
- Le pont Wattier, écluse intermédiaire permettant le passage de bateau de taille moyenne (50 000 tonnes), elle fut mise en service en 1959[164]
- Le pont Charles-de-Gaulle, écluse la plus grande pouvant accueillir des bateaux de 100 000 tonnes, fut mise en service en 1970.[164]
Culture
Article détaillé : Carnaval de Dunkerque.Le carnaval de Dunkerque est l'événement annuel majeur de la ville. C'est un ensemble de festivités qui ont lieu dans l'agglomération dunkerquoise de fin janvier à début avril. On distingue :
- les bandes : les carnavaleux défilent dans les rues derrière la musique, conduite par un tambour-major portant un uniforme napoléonien.
- les bals : les carnavaleux se retrouvent la nuit, dans les grandes salles de l'agglomération, pour faire la fête, en mêlant chansons carnavalesques et musique contemporaine. La majeure partie de ces bals est organisée par des associations philanthropiques.
Le carnaval de Dunkerque n'est pas une manifestation récente : en janvier 1676, des masques parcouraient déjà Dunkerque. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les armateurs offraient à leurs marins un festin, une fête à la veille de leurs départs pour les mers périlleuses d'Islande, où ils y péchaient la morue. Ces fêtes furent à l'origine de la Visschersbende qui signifie bande des pêcheurs en flamand, cependant cette bande était différente du carnaval masqué des Jours Gras. Une année la bande et le carnaval tombèrent le même jour, les pêcheurs mirent alors masques et déguisements, le Carnaval de Dunkerque était né ! Le Carnaval est un des meilleurs indicateurs de la santé économique de la ville, fêtes fastes en temps de prospérité ou au contraire fêtes restreintes en temps de récession[165]. Le Carnaval a survécu à une Révolution et deux Guerres Mondiales(bien qu'il n'ait pas été organisé pendant ces périodes), en 1946, la bande de Dunkerque slalome entre les ruines de la ville. Une autre preuve s'il en est besoin de la place qu'occupe le Carnaval dans la tradition dunkerquoise, est le fait qu'en 1991, malgré l'interdiction du Carnaval pour cause de guerre du Golfe, une bande dite bande annulée est improvisée à Saint-Pol puis à Dunkerque[166].
Le «dunkerquois»
Article détaillé : b:Lexique Dunkerquois / Français.Le dunkerquois est un dialecte très différent du ch'ti, qui se parle à Dunkerque et dans son agglomération ( y compris à Bergues). Ce dialecte est du français parsemé de flamand. Une de ses caractéristiques est l'affaiblissement des « R » à la fin e chaque mot. À l'image des autres accents, il passe inaperçu à Dunkerque, mais est caractéristique dans d'autres régions. Lors du carnaval, il est coutume de dialoguer en renforçant les tonalités du dialecte.
Équipements culturels
- Scène nationale du Bateau-Feu
- Café-musiques : les 4 Écluses
- Palais des congrès ou Kursaal et son bateau à aubes Princess Elizabeth (1926)
- Musée des Beaux-Arts
- Lieu d'action et d'animation culturelle de Dunkerque (LAAC) (anciennement musée d'art contemporain) et son jardin des sculptures
- Musée portuaire et ses six bateaux musée :
Façade du Musée portuaire
Le trois-mâts Duchesse Anne
- [4]Mémorial du souvenir de Dunkerque
- Parc Zoologique Fort Mardyck Dunkerque Grand Littoral
- Le PLUS, Palais de l'Univers et des Sciences
- École Municipale de Musique et d'Art Dramatique Agréée (EMMADA)
- École Régionale des Beaux Arts (ERBA)
- Fonds régional d'art contemporain (FRAC) du Nord-Pas-de-Calais
- Cinéma Amc 20, Le plus grand des Flandres
- Cinéma d'art et essai Le Studio 43
- Le Jazz Club
- Le Jockelson, ancien café sur le port est, reconverti en salle de concerts alternatifs et expositions. Aujourd'hui à l'abandon.
- MJC de Rosendaël Dunkerque MJC Rosendaël
- La Plate-Forme (association loi 1901) : Ateliers d'artistes - Résidences de recherche - interventions - Echanges artistiques - laplate-forme@live.fr [5]
Médias
Dunkerque au cinéma, à la télévision
La ville, a servie d'arrière-plan dans plusieurs films ou feuilletons:
- Noce Blanche, tourné en 1989, raconte l'histoire d'une jeune fille (jouée par Vanessa Paradis) tombant éperdument amoureuse de son prof de philosophie (Bruno Cremer).
- Parfait Amour !, datant de 1996, est la tragique histoire d'amour d'une femme divorcée (Isabelle Renauld) avec un homme violent (Francis Renaud).
- Karnaval, filmé en 1999, un jeune homme fuit son père durant le Carnaval de Dunkerque, à la gare, il rencontre une femme (Sylvie Testud) dont il s'éprend.
- 30 ans bouclé en 2000, les péripéties d'une petite troupe de théâtre, y joue notamment Julie Depardieu et Arielle Dombasle.
- Papillons de nuit de 2002, avec Léa Drucker.
- Le Feuilleton Le Repenti qui passera à la télévision en 2009[167], raconte l'histoire d'un repenti ayant dû changer de visage, infiltrant son ancien clan oeuvrant sur le port[168].
- Enfin la scène de chars à voile dans le fameux Bienvenue chez les Ch'tis a été tournée à la base nautique de Malo-les-Bains[169].
- Lors de l'émission Interville diffusée le 5 août 2009, la ville de Dunkerque a gagné contre Ajaccio sur le score de 8-14.
Journaux et radios
Dunkerque dispose de sa propre chaine de télévision ID7[170] diffusant une émission paraissant le lundi, elle comprend des reportages sur la ville, un agenda des sorties du week-end et les résultats sportifs [171]
Outre la presse quotidienne nationale, la ville lit La Voix du Nord et ses déclinaisons (Voix des Sport...) dont une édition est consacrée au Dunkerquois, elle parait tous les jours même le lundi depuis décembre 2008[172], elle lit également Le Phare dunkerquois un hebdomadaire paraissant le jeudi, et à moindre mesure Le journal des Flandres. La ville publie également des magazines[173]: Dunkerque Magazine qui se consacre tous les mois à l'histoire et à l'actualité de Dunkerque, Dunkerque Quartier qui est le supplément de Dunkerque Magazine, qui se focalise sur les quartiers de Dunkerque[174] et enfin Bouge2là fournissant tous les 15 du mois des informations pour les jeunes (sorties, loisirs, etc.)[175]
Plusieurs stations de radio émettent en FM à Dunkerque : France Musique (89.3 MHz), Radio Classique (90.2 MHz), La Radio de la Mer (90.7 MHz), Skyrock (91.1 MHz), Europe 1 (91.6 MHz), Fun Radio (92.2 MHz), France Bleu Nord (92.6 MHz), RTL (95.2 MHz), Virgin Radio (96.2 MHz), France Culture (96.8 MHz), RMC (98.4 MHz), Radio 6 (99.0 MHz), Delta FM (100.7 MHz), France Inter (103.3 MHz) et France Info (106.5 MHz). [176]Philatélie
Deux timbres postaux représentant la ville ont été émis.
- L'un le 5 novembre 1945, intégré dans une série sur les villes détruites pendant la seconde guerre mondiale. [177]
- L'autre le 26 mars 1962 pour célébrer le tricentenaire du port, avec une oblitération Premier jour le 24 dans la ville[178].
Natifs célèbres
- Michel Jacobsen (1560-1632), corsaire, vice-amiral pour le compte de l'Espagne ;
- Jean van Reyn (1610-1650), disciple de Van Dick ;
- Jean Bart (1650-1702), corsaire ;
- Michel de Swaen (1654-1707), poète et dramaturge flamand ;
- Jean-Baptiste Descamps (1714-1791), peintre et écrivain ;
- Pierre Jean Van Stabel (1744-1797), corsaire ;
- Jean-Joseph Petitgenêt (1756-1847), professeur d'hydrographie ;
- Jean-Jacques Fockedey (1758-1853), docteur en Médecine, député à la Convention ;
- Louis Joseph Auguste Saint-Laurent (1763-1832), général d'Empire ;
- Armand Charles Guilleminot (1774-1840), général ;
- Victor Dourlen (1780-1864), compositeur ;
- August Édouart, (1789-1861) silhouettiste
- Victor Derode (1797-1867), historien ;
- Joseph Fontemoing (1798- ?), avocat et auteur des paroles de la célèbre Cantate à Jean Bart ;
- Henriette Méric-Lalande (1799-1867), soprano lyrique ;
- Charles Coquelin (1802-1852), économiste ;
- Henri Tresca (1814-1885), ingénieur mécanicien et professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris ;
- Jean-Baptiste Trystram (1821-1906), industriel et homme politique ;
- Louise Lavoye (1823-1897) ;
- Suzanne Lagier (1832-1893) ;
- Auguste Angellier (1848-1911), poète, enseignant, critique et historien de la littérature ;
- Auguste Verneuil (1856-1913), chimiste
- Paul Dussaussoy (1860-1909), Député précurseur du droit de vote des femmes
- Florent Guillain, ingénieur des Ponts et Chaussées et député de Dunkerque de 1896 à 1910 ;
- Roger Salengro (1890-1936), homme politique ;
- Émile Bollaert (1890-1978), haut fonctionnaire et résistant ;
- Charles Valentin (1881-1939), député-maire de Dunkerque ;
- Louis Evrard (1905-1989), peintre ;
- René Bonpain (1908-1943), prêtre et résistant mort fusillé ;
- Paul Meurisse (1912-1979), acteur et comédien ;
- Jean Minne (1921-1988), plus connu sous le nom de « Cô-Pinard II », tambour-major de la bande de Dunkerque de 1960 à 1988 ;
- Claude Wesly (1930- ), plongeur de l'équipe Cousteau ;
- Jacques Duquesne (1930- ), journaliste et écrivain ;
- Pierre Dhainaut (1935- ), poète et écrivain ;
- Pierre Makyo (1952- ), auteur de bandes dessinées ;
- François Rollin (1953- ), humoriste, acteur et scénariste ;
- Alain Dodier (1955- ), auteur de bandes dessinées ;
- François Reynaert (1960- ), journaliste et écrivain ;
- Rémi de Vos (1963- ), dramaturge ;
- Stéphane Derenoncourt, œnologue de renommée, il s'occupe de plus de 40 domaines dans le monde
- Jean-Paul Rouve (1967- ), acteur;
- Guillaume Florent (1973- ), marin français ;
- Xavier Gens (1975- ), réalisateur et scénariste ;
- Magaly Hars (1979-), gymnaste.
Vie militaire
Unités militaires ayant été en garnison à Dunkerque :
Voir aussi
Articles connexes
- Dunkerquois
- Corsaire dunkerquois
- La prise de Dunkerque par Louis II de Bourbon-Condé en 1646.
- La bataille de Dunkerque (nom de code opération Dynamo) du 25 mai au 3 juin 1940.
- Le Traité de Dunkerque entre la France et le Royaume-Uni, le 4 mars 1947.
- Cimetières militaires du Commonwealth :
- Dunkerque Town Cemetery
Liens externes
- Site officiel de la Ville de Dunkerque
- [flash] Dunkerque Grand Littoral - Communauté urbaine de Dunkerque
- Syndicat intercommunal des Dunes de Flandre
- Office de tourisme de Dunkerque
- Dictionnaire Wikibook Dunkerquois-Français
Source partielle
« Dunkerque », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang [sous la dir. de], Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article
- Jacques Tillie, Dunkerque en Flandre, t. 1 à 4, Kim, 1979
- Gérard Demarcq (ill. E. Miller), Dunkerque 1 000 ans d'histoire, Le Téméraire, coll. « Histoire des villes », 1993 (ISBN 2-908703-11-4)
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- ↑ page 37/2e bulle
- ↑ page 37/6e bulle
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- ↑ page 38/1ère bulle
- ↑ page 38/2ème bulle
- ↑ page 38/4ème bulle
- ↑ page 38/3e bulle
- ↑ page 38/5ème bulle
- ↑ page 40/2e bulle
- ↑ page 42/2e bulle
- ↑ page 42/6ème bulle
- ↑ page 43/1,2 et 3ème bulles
Notes
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- ↑ liste des lauréats du concours des villes et villages fleuris de 2008-doc pdf
- ↑ Infoplage-liste des ports pavillon bleu en 2005
- ↑ site de l'internaute-liste des lauréats du pavillon bleu en 2008
- ↑ Site officiel du pavillon bleu-carte des ports lauréats du PB
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- ↑ à l'image du drapeau de Marseille de nos jours
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- ↑ Dunkerque en chiffre(site officiel)
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- ↑ Climat de Dunkerque
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- ↑ Depuis 2009, les Glacis et la Victoire ont été détachés de Dunkerque-Centre pour former ensemble un nouveau quartier de Dunkerque avec sa propre mairie de quartier, son propre conseil communal et son propre maire adjoint
- ↑ article de la voix du nord sur la création du conseil communal Glacis-Victoire
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- ↑ Les mags de la ville -site de la ville-
- ↑ Archives de Dk Magazine et Dk quartiers-site de la ville-
- ↑ Archives de Bouge2là -site de la ville-
- ↑ Annuaire des fréquences FM
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- ↑ Le timbre de 1962
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