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Pitgam
La mairie de Pitgam lors du carnaval
DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Nord Arrondissement Dunkerque Canton Bergues Code commune 59463 Code postal 59284 Maire
Mandat en coursBrigitte Decriem
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du canton de Bergues Démographie Population 917 hab. (2008) Densité 39 hab./km² Gentilé Pitgamois, Pitgamoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1 m — maxi. 43 m Superficie 23,37 km2 Pitgam est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais.
Sommaire
Géographie, Géomorphologie
Pitgam est une commune waeteringuée (Brouckes et plaines) de la limite (zone de contact) entre la Flandre intérieure et la Flandre maritime (Bas-pays). Les Flandres maritimes sont drainée par de nombreux watergangs d'assèchement qu'on traverse grâce à 28 ponts et ponceaux.
Siphon sous le Deulaert.
Le village de Pitgam est construit dans un paysage ouvert d'openfield (autrefois peut-être bocagé et antérieurement plus boisé, au moins à certaines époques), sur une zone de transition évoluant de la plaine (submergée lors des transgressions maritimes dunkerquoises) au Nord, qui évolue vers une zone plus vallonnée au sud (6 côtes).Communes limitrophes
Héraldique
Les armes de Pitgam se blasonnent ainsi : « D'azur à une fasce d'argent ».
Histoire et patrimoine
Le nom de la commune aurait pour origine étymologique "PET" (puits) et GAM (hameau) ; évoquant une demeure ou hameau près d'un puits.
Cette zone a connu une occupation gallo-romaine à l'époque où elle était littorale (c'est-à-dire vraiment située en bordure de mer lors des transgressions maritimes Dunkerque I et II). Les fouilles faites en 1997 à l'occasion de la pose d'un gazoduc[1], sur le lieu dit " Schulleveldt " (à 1 km environ à l'ouest de Pitgam et 12 km au sud de Dunkerque) ont révélé de nombreux fossés [2]. Les fouilles ont révélé des fossés construits en « aménagements successifs » faits « dans un laps de temps limité » semble-t-il pour répondre à des besoins de drainage, mais peut-être aussi d'adduction. De tels aménagements nécessitaient une main d'œuvre significative peut-être liée à une ou des sauneries installées là pour la production saisonnière de sel, attestée par des « fragments d'augets (moules à pains de sels) et pilettes de fours à sel ». Des enclos qui semblent être hérités des gaulois pourraient être pour certains au moins des bassins de concentration de la saumure, le large fossé circulaire découvert pouvant être une aire saunante (où se sel cristallisait par évaporation). Des emplacements de poteaux, fosses garnies de restes de foyers et d'aliments (porc, mouton, bœuf et, très majoritairement cheval, tous animaux susceptibles d'avoir été élevés sur place) et de nombreux restes de poteries montrent qu'on a habité et vécu sur place.
Une nécropole a été trouvée près du gazoduc, réunissant six tombes, outre quelques autres isolées, toutes datées de la seconde moitié du IIe siècle. On y a trouvé quelques fibules, perles et céramiques. Selon les premiers indices, la population de cette époque semblait agro-pastorales et productrice de sel. La présence importante de chevaux pourrait être liée à un élevage spécifique, ou aux besoins de traction pour le transport du bois d'alimentation des fours et du sel (qu'on n'a pas retrouvé sur le chantier fouillé, mais qui pourrait avoir été plus éloigné de la mer ou des habitations (moins de risque d'incendie et de gêne liée à la fumée). Tout ceci étant à confirmer par des recherches complémentaires, d'autant qu'une partie du site pourrait avoir disparu sous l'effet de l'érosion. Les nombreuses céramiques inventoriées dans l'habitat comme celles des zones funéraire sont à plus de la moitié de type « tradition indigène », peut-être fabriquées à partir d'argile locale, et typique des Ménapiens jusqu'à 200 ap. J.-C. selon le GRAAL. On en a trouvé 6 000 tessons (plus de 100 kg au total), généralement non lissés mais décorés au peigne, et fait par la technique du colombin ou de la motte et rarement au tour de potier.La zone semble ensuite être restée inoccupé jusqu'au XVe siècle, époque à laquelle quelques fosses semblent avoir été creusées sur le site dont l'une au XVIIe siècle[3].
"Pitgam est cité en 1072 dans "Annales Flandriae". Une Bulle du pape Pascal II, en 1113 porte aussi ce nom. En 1159, le pape Alexandre III donne les revenus ecclésiastiques de cette paroisse au chapitre de Thérouanne." [4].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité juin 1995 Lucien Courtois juin 1995 mars 2008 Alain Codron mars 2008 en cours Brigitte Decriem Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Pitgam depuis cette date :
Pyramide des âges
Lieux et monuments
- Église Saint-Folquin (retables)
- Moulin à vent
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- Gazoduc reliant Loon-Plage à Cuvilly
- Site du GRAAL ; Page sur le site N° 59 463 005 AH
- Source - GRAAL, 1997
- Jules Pillyser, curé, notes manuscrites sur l'église de Pitgam ca 1899. Archives Historiques du Diocèse de Lille."
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 31 juillet 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 4 janvier 2011
- Évolution et structure de la population à Pitgam en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 31 juillet 2010
Voir aussi
Catégories :- Commune du Nord
- Armorial des communes du Nord
- Retable du Nord-Pas-de-Calais
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