Gravelines

Gravelines

50° 59′ 09″ N 2° 07′ 42″ E / 50.9858, 2.1283

Gravelines
Le beffroi de Gravelines
Le beffroi de Gravelines
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Canton Gravelines
Code commune 59273
Code postal 59820
Maire
Mandat en cours
Bertrand Ringot
2008-2014
Intercommunalité Dunkerque grand littoral
Démographie
Population 11 473 hab. (2008)
Densité 506 hab./km²
Gentilé Gravelinois
Géographie
Coordonnées 50° 59′ 09″ Nord
       2° 07′ 42″ Est
/ 50.9858, 2.1283
Altitudes mini. 0 m — maxi. 25 m
Superficie 22,66 km2

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Gravelines (Grevelingen en néerlandais) est une commune française de Flandre, aux portes de l'Artois, située dans le département du Nord et la région administrative Nord-Pas-de-Calais.

Sommaire

Géographie

Gravelines dans son canton et son arrondissement

La commune de Gravelines, est constituée de quatre lieux :

  • Gravelines centre : c'est le centre-ville ceint par les fortifications
  • Les Huttes : c'est l'ancien petit village de pêcheurs, il existait déjà sous l'Ancien Régime. Il se situe à 1 km du centre-ville sur la route de Dunkerque.
  • Petit-Fort-Philippe : petit hameau qui s'est développé au bord du canal, au cours du XIXe siècle. Il se situe à 1 km du centre-ville au bord de la mer. C'est aujourd'hui la station balnéaire de Gravelines.
  • Pont de Pierre : c'est un quartier résidentiel neuf à 1,5 km du centre-ville, autrefois parsemé de fermes.

La centrale nucléaire de Gravelines se situe en bord de la Mer du Nord au nord-est du centre ville.

Situation

Gravelines jouit d’une position stratégique à la limite de la Flandre maritime en bordure de la mer du Nord aux bouches de l' Aa aux portes de l'Artois. Avec cinq capitales à moins de 350 km.

Héraldique

Armes de Gravelines (Nord)

Les armes de Gravelines se blasonnent ainsi :D'or au lion de sable lampassé de gueules, à la bordure endentée du même[1].


Communications

Le tunnel sous la Manche, le TGV et l’Eurostar, les liaisons autoroutières A16, A25.

Communes limitrophes

Toponymie

Mentionné sous la forme Gravenenga vers 1040, Graveninga en 1097, Grevenigge en 1106, Graveningis en 1127, Gravelenges en 1139, Gravelinghes en 1221 (TWB).

Suffixe germanique -ing- souvent attesté dans le Nord, généralement précédé par un nom de personne.

Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing[2], il s'agit de l'anthroponyme germanique Graoine [?] que l'on trouve dans le Codex principis olim Laureshamensis Abbatiae diplomaticus, c'est-à-dire les annales de l'abbaye de Lorsch en Hesse. Graoine de gar- + win ?

Une autre étymologie relie l'élément Graven- au néerlandais graven, creuser, sans argument convainquant.

Histoire de la ville

Gravelines, porte des Pays-Bas
La défaite de l'Invincible Armada au large de Gravelines
La siège de Gravelines en 1644
Le chenal de Gravelines

Origine

Au temps de la conquête romaine le Pays des Morins, dont Gravelines faisait partie, était envahi par les eaux. L'histoire de la ville ne commence réellement qu'en 800 après l'assèchement du Blootland, où une chapelle dédiée à Saint Willibrord, un évêque d'origine anglo-saxonne, est construite.

Prospérité et misère au Moyen Âge

  • Vers le milieu du XIIe siècle le comte de Flandre, Thierry d'Alsace, décide de donner à son domaine une porte sur la mer. Il y établit un port en canalisant les eaux de l'Aa et y font construire une maison forte qui lui sert de résidence. Créée entre 1159 et 1163, La ville reçoit d’abord le nom de Nieuwpoort que l’on doit traduire par Ville Neuve puis celui de Graveningis, l’une des anciennes appellations de cette contrée, nom qui va progressivement se transformer en Gravelines. Port de pêche aux harengs, port de transit pour le sel, les fruits et le vin, Gravelines acquiert une place de tout premier ordre et une grande prospérité d’autant que les terres environnantes s’assèchent, permettant ainsi le développement de la culture et de l’élevage. Le commerce qu'y entretiennent les marchands de Saint-Omer, permet à la nouvelle ville de devenir un important port sur le littoral.
    La ville semble connaître la prospérité grâce au commerce et à la pêche mais elle est très vite confrontée aux tourments de l’Histoire. En effet à de multiples reprises Gravelines se fait ravagée pour des raisons politico militaires.
  • Dès le XIIIe siècle, les activités de la cité déclinent. L'ensablement de l'estuaire de l'Aa rend le port difficile d'accès. La ville peine également à se remettre des raids français effectués à plusieurs reprises par les soldats de Philippe Auguste et de Philippe le bel:
  • En 1213, Philippe-Auguste, Roi de France, ravage la ville pour punir le comte de Flandre de ne pas s’allier à lui contre les Anglais.
  • En 1302, sous Philippe le Bel, Oudard de Maubuisson prend la ville et la saccage à nouveau, de même que les Anglais en 1383 après la prise de Calais (guerre des urbanistes et des clémentins). Elle se relève lentement, un nouveau chenal est creusé au nord-est de la ville.
  • Au XVe siècle, elle fut le théâtre de la réconciliation des maisons d'Orléans et de Bourgogne, où Philippe réconcilié emmène le duc d'Orléans à Saint-Omer, où il lui fit épouser Marie de Clèves, dont il paya la dot.

La porte d'entrée des Pays-Bas

Gravelines est une ville frontière située sur le fleuve de l'Aa qui sert de limite entre la Flandre et le Calaisis. Enjeu stratégique, elle est d'abord fortifiée par les ducs de Bourgogne. Au XVIe siècle, l'empereur Charles Quint fait réédifier le château et lance un vaste programme de bastionnement. Son fils Philippe II continue les travaux et fait construire sur la dune le fort qui portait son nom (en ruines au XVIIIe siècle).

À cause de son enjeu et de sa situation géographique, la forteresse de Gravelines fut à de nombreuses reprises attaquée :

  • mai 1213, Philippe Auguste choisit le site de Gravelines pour embarquer son immense armée en vue d'envahir l'Angleterre. Attendant l'arrivée du comte de Flandre, le roi y demeure un mois. Le 22 mai, le prélat du pape débarque à Gravelines et lui annonce qu'Innocent III a condamné l'invasion de l'Angleterre. Le débarquement est annulé, le roi décide de retourner son armée contre la Flandre.
  • Du 24 avril au 17 septembre 1383, Henry Spencer, évêque de Norwich entreprend une expédition en Flandre qui commence et se termine à Gravelines libérée par l'intervention du roi de France Charles VI.
  • Le 13 juillet 1558, le comte d'Egmont gagna, au profit des Espagnols, une grande bataille sur les Français. Après la prise de Calais par le duc de Guise, une offensive française avait été lancée sur la Flandre par le maréchal de Thermes. Le 22 décembre 1565, accord est fait à Gravelines par les commissaires du roi de France et d'Espagne, sur la nouvelle frontière entre les deux pays ; Près de l' écluse d'Oye, le fort construit par les Espagnols doit être démoli (ils s'y engagent) et « les bâtiments et couvertures de nouvel faits sur ladite, et sur le milieu du pont d'ycelle sera remise la barrière. »[3]
  • Le 29 juillet 1588, la flotte anglaise coule l'Invincible Armada espagnole au large de la ville.

Valentin de Pardieu, gouverneur de Gravelines en 1574[4] opte pour le parti espagnol durant la guerre d'independance et doit défendre à plusieurs reprises la cité contre les confédérés, les français et les anglais.

Au XVIIe siècle, la place connaît une série de conflits qui la détruisent. Gaston, frère de Louis XIII assiège et prend la place en 1644. L'archiduc Léopold assiége la citadelle et la prend en 1652. En 1654, les trois-quarts des habitations sont détruites par l'explosion de la poudrière du château. Enfin, attaquée de nouveau en 1658, elle est reprise par le maréchal de La Ferté et le futur maréchal de Vauban[5].

Gravelines, ville française

Après le traité des Pyrénées (1659), Gravelines reste à la France mais ses murs perdent de leur valeur du fait du recul de la frontière. La ville demeure une ville de garnison jusqu'au début du XXe siècle.

Au début du XIXe siècle, Le phare est au bout d'une longue perche, et mal-aisément aperçu de loin ; il ne peut aider à conduire que des marins bien informés de l'état de Yestrau : c'est le nom qu'on donne à ces parages ; il induirait plutôt les autres en erreur, et ne serait propre qu'à causer des naufrages, mais (en 1825) « malgré le mauvais état de son port, Gravelines fait un commerce assez considérable avec l'Angleterre. Ce commerce consiste en beurre, en noix , en pommes et surtout en œufs. Des barques et des charrettes arrivent tous les jours chargées de ces objets ; elles viennent de l'intérieur de la France et jusque des environs de Paris ; on en forme la cargaison de bâtiments de trente à quarante tonneaux, qui partent régulièrement toutes les semaines pour Douvres et pour Londres. Les œufs valent quelquefois 70 à 80 fr. le mille. La quantité qu'on en exporte fait croire aux Flamands que les Anglais ne peuvent se passer d'omelettes, et l'on ne manque jamais à Gravelines de leur en servir, quand ils débarquent directement dans ce port, ou qu'ils y passent, soit en allant de Calais à Dunkerque, soit en retournant de Dunkerque à Calais (Le seul département du Nord peut fournir par an 53 à 54 millions d'oeufs , dont la majeure partie se consomme dans le pays ; le reste passe en Angleterre) »[6].

Au XIXe siècle, Gravelines voit la ressource halieutique locale se raréfier. (On fait ici la pêche de la morue, du hareng, du maquereau ; mais tous ces poissons, qui se tenaient volontiers jadis sur nos cotes, se rejettent depuis plusieurs années sur la cote d'Angleterre. Nos pécheurs en souffrent beaucoup commente F.J. Grille[7].
Les hameaux extra-muros se développent néanmoins grâce à la pêche à Islande. L'un d'entre eux réussit même à obtenir son indépendance. Il s'agit de Grand-Fort-Philippe qui se transforme en commune indépendante en 1884. Un chantier naval y est renommé pour la construction des petits navires ; il « fait venir son bois de la Norvége, en attendant que nos directeurs-généraux des forêts aménagent celles que nous possédons encore, et en fassent planter de nouvelles » précise F.J. Grille en 1825.

Aujourd'hui, Gravelines n'est plus la ville réputée miséreuse qu'elle fut durant une grande partie de son histoire. L'installation de la plus grande centrale nucléaire d'Europe (6 réacteurs) sur son territoire a complètement métamorphosé sa physionomie, grâce notamment à la taxe professionnelle versée par EDF.

Administration

L'hôtel de ville de Gravelines.
Place Charles Valentin.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1904 1919 Urbain Valentin    
1919 1929 Daniel Haemers    
1929 1932 Hector Vendiesse    
1932 1935 Charles Cirot    
1935 1941 Hector Vendiesse    
1942 1944 Charles Auguste Merlen    
1944 1947 Victor Cirot    
1947 1965 Albert Denvers PS Sénateur du Nord de 1946 à 1956[8],
Député du Nord de 1956 à 1986 et de 1988-1993[9],
conseiller général du Canton de Gravelinesde 1937 à 1985,
Président du Conseil général du Nord de 1973 à 1985,
Président Fondateur de la Communauté urbaine de Dunkerque de 1968 à 1995.
1965 mars 1977 Marguerite Denvers-Sockeel PS  
mars 1977 juin 1995 Albert Denvers PS Sénateur du Nord de 1946 à 1956[8],
Député du Nord de 1956 à 1986 et de 1988-1993[9],
conseiller général du Canton de Gravelinesde 1937 à 1985,
Président du Conseil général du Nord de 1973 à 1985,
Président Fondateur de la Communauté urbaine de Dunkerque de 1968 à 1995.
juin 1995 mars 2001 Léon Panier SE  
mars 2001 en cours Bertrand Ringot PS Conseiller général du Canton de Gravelines
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Gravelines depuis cette date :

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 2 800 2 727 2 781 3 570 4 193 4 542 5 357 5 582 5 678
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 5 819 6 428 6 510 327 7 833 8 416 5 943 5 952 5 907
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 6 202 6 284 5 898 5 255 5 448 5 459 5 573 5 189 6 282
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 7 720 8 167 9 039 11 576 12 336 12 421 11 828 11 705 11 473
Notes, sources, ...
Sources - Nombre retenu jusque 1962 : base Cassini de l'EHESS[10] et à partir de 1968 : Insee (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[11],[12],[13]


Pyramide des âges

Pyramide des âges à Gravelines en 2007 en pourcentage[14].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
1,1 
3,1 
75 à 89 ans
7,8 
9,1 
60 à 74 ans
10,6 
20,6 
45 à 59 ans
20,7 
21,8 
30 à 44 ans
20,1 
21,4 
15 à 29 ans
19,5 
23,8 
0 à 14 ans
20,2 
Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[15].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,7 
4,6 
75 à 89 ans
8,2 
10,4 
60 à 74 ans
11,9 
19,8 
45 à 59 ans
19,5 
21,0 
30 à 44 ans
19,9 
22,5 
15 à 29 ans
20,9 
21,5 
0 à 14 ans
18,9 

Culture

Le canal de Gravelines, vu de la flaque des espagnols par Georges Seurat, 1890.
  • Musée du dessin et de l'estampe originale[16]
  • La médiathèque
  • La scène Vauban
  • L'école de musique
  • Les bals de carnaval

Sports

  • BCM
  • Sportica : complexe sportif
  • RCM : nouveau club dans un pays de basket et d'aviron qui commence à faire un bout de chemin.

Culture et patrimoine

La commune est labellisée France station nautique[17] a été classée trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[18].

Langue régionale

Du fait d'une importante émigration en provenance de l'Artois, Gravelines s'est très tôt habitué à une forme de parlé picard spécifique du littoral mais néanmoins parfaitement intercompréhensible avec les autres formes de picard parlées dans le reste du domaine linguistique picard, tandis qu'à quelques kilomètres de là, à Bourbourg, on parlait encore flamand en 1800.

Les habitants de Gravelines, comme d'ailleurs tous les habitants du Nord - Pas de Calais, appellent « patois » leur forme de parlé picard.

Lieux et monuments

La poudrière abritant l'actuel musée de l'estampe dans l'enceinte de l'arsenal
La porte aux boulles
  • L'enceinte fortifiée fut conçue sous Charles Quint et les rois d'Espagne, qui la dotèrent de bastions d'angle couverts par un système de demi-lunes, de fossés en eau profonde et de contregarde. Elle fut légèrement remaniée par Vauban à la fin du XVIIe siècle.
  • Le château, appelé aujourd'hui l'arsenal, date du XVIe siècle, et a été restauré par Vauban après l'explosion de la poudrière en 1654.
  • L'église Saint Willibrord fut en grande partie détruite par un ouragan sous le Premier Empire (effondrement de la flèche et du clocher). Édifiée en 1598, l'église Saint-Willibrord était de type hallekerque. Aujourd'hui, seule la façade est d'origine, avec un remarquable portail renaissance. À l'intérieur, dans la chapelle du bas-côté droit, on trouvera un retable datant du début XVIIe siècle. Des lambris, un buffet d'orgues orné d'instruments de musique entrelacés et une belle chaire de bois sculpté du XVIIe siècle constituent un ensemble de belle qualité. L’église contient également les tombeaux de Claude Berbier du Metz (gouverneur) et de la famille Du Hamel. Celui de Valentin de Pardieu[19], l'un des plus prestigieux gouverneurs de Gravelines, a été détruit.
La citerne militaire
La caserne Varenne
La gare
Le corps de garde de la Caserne Varennes

Personnalités liées à la commune

Économie

La centrale nucléaire EDF

Au total, ce sont plus de 300 entreprises qui sont implantées sur la commune de Gravelines.

Sources

  • Franck Lechenet, Plein Ciel sur Vauban, Éditions Cadré Plein ciel, p. 120-123, (ISBN 978-2-952857017).

Notes et références

  1. http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.ville-gravelines.fr/Ville-Gravelines-2003%2520Dossier/Ville-Gravelines-2003/VIE-Touristique/Img-Vie%2520Touristique/Histoire/blason-ville.jpg&imgrefurl=http://www.ville-gravelines.fr/Ville-Gravelines-2003%2520Dossier/Ville-Gravelines-2003/VIE-Touristique/R_Histoire/P-VTOUR_Histoire-Blason.html&usg=__DKYPliJiHChTGoZ9Fl1nsEbr2bU=&h=165&w=120&sz=6&hl=fr&start=14&zoom=1&tbnid=BRw4GYWY2DhhpM:&tbnh=99&tbnw=72&ei=ypEBTrTSMdSo8APS2ZC2DQ&prev=/search%3Fq%3Dblason%2Bde%2Bgravelines%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26rlz%3D1T4RNWN_frFR248FR249%26tbm%3Disch&um=1&itbs=1
  2. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
  3. Ephémérides sur l’histoire de Calais et de ses environs par J. Goutier
  4. Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, page50, de Claude Bernard Petitot et Alexandre Petitot
  5. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant. Vauban - L’intelligence du territoire. Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, Paris, 2006. Préface de Jean Nouvel. 175 p, ISBN 2-35039-028-4, p 166
  6. Description du département du Nord Par François Joseph Grille (d'Angers) paris, Ed Sazerac & Duval, 1825-1830 (livre commencé en 1824)
  7. Description du département du Nord Par François Joseph Grille (d'Angers) paris, Ed Sazerac & Duval, 1825-1830 (dans les pages consacrées à Gravelines)
  8. a et b http://www.senat.fr/senateur-4eme-republique/denvers_albert0312r4.html
  9. a et b http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=2388
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 28 juillet 2010
  11. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 28 juillet 2010
  12. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 28 juillet 2010
  13. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 5 janvier 2011
  14. Évolution et structure de la population à Gravelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 28 juillet 2010
  15. Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 28 juillet 2010
  16. Page du musée sur le site de la ville
  17. [1]
  18. Site officiel des Villes et Villages Fleuris
  19. Annales du Comité flamand de France, Page 223, Conservatoire national des arts et métiers (France), 1855
  20. Histoire de la ville de Doullens et des localités voisines, page 244 d'Antoine-Joseph Warmé - 1863 - 559 pages

Voir aussi

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