Grande-Synthe

Grande-Synthe

51° 00′ 50″ N 2° 18′ 10″ E / 51.0138888889, 2.30277777778

Grande-Synthe
Maison communale (mairie) actuelle de Grande-Synthe
Maison communale (mairie) actuelle de Grande-Synthe
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Canton Grande-Synthe
Code commune 59271
Code postal 59760
Maire
Mandat en cours
Damien Carème
2008-2014
Intercommunalité Dunkerque grand littoral
Démographie
Population 21 031 hab. (2008)
Densité 981 hab./km²
Gentilé Grand Synthois
Géographie
Coordonnées 51° 00′ 50″ Nord
       2° 18′ 10″ Est
/ 51.0138888889, 2.30277777778
Altitudes mini. 0 m — maxi. 17 m
Superficie 21,44 km2

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Voir la carte administrative

Grande-Synthe (en néerlandais : Groot-Sinten) est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais.

La commune a été classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[1].

Sommaire

Géographie

Grande-Synthe dans son canton et son arrondissement

Situation

Frontalier et à l'ouest de Dunkerque, à 6 km de son centre, Grande-Synthe est située sur la façade maritime du triangle le plus densément peuplé, urbanisé et équipé de voies de communication de notre continent, en effet Grande-Synthe est reliée à Lille par l'autoroute A25, au Tunnel sous la Manche via Calais par l'A16/E40 et Bruxelles par l'A16/E40.

Cette proximité maritime confère un climat océanique tempéré.

La ville a été amenée à renoncer à sa côte naturelle pour mieux accueillir les bateaux du monde entier grâce au port en eau profonde de Dunkerque.

Dans la Flandre française s’achevant sur les monts d’Artois, Grande-Synthe dispose d’un tissu d’axes de communication diversifié : autoroutes gratuites sur de longues distances, gare TGV à Dunkerque mettant Paris à 1h30 de la côte ; proximité du tunnel sous la Manche, voies navigables intérieures, première gare de triage de France en volume traité…

Communes limitrophes

Hydrographie

Topographie et géologie

Histoire

Les origines de la ville

Avant la ville contemporaine, il y avait un village rural de fermes entourées de champs gagnés sur la mer au fil des siècles. Première mention des Synthes en 648. À partir du VIIIe siècle, les connaissances et le travail des Bénédictins permettent de canaliser les eaux en ayant recours aux wateringues qui s’écoulent dans les fleuves comme l’Aa ou directement dans la mer. De nouvelles terres sont ainsi rendues cultivables par les seigneurs et abbayes car la puissance, le pouvoir, venait de la terre, de sa possession, de sa capacité à nourrir les familles. Et bien qu’habitant un village côtier, les Synthois sont longtemps restés des agriculteurs à l’abri des dunes. Le village s'appelle Sentinas au IXe siècle. Le comte Jean fait édifier une première digue dès 1280 au niveau de l’actuelle rue qui porte son nom. Mais il est bien difficile de prospérer au calme quand on fait partie de la Flandre maritime : alliances, mariages, successions, hégémonies cycliques d’abbayes diverses, enjeu stratégique entre les trois grandes puissances des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles : Espagne (qui occupe alors les Pays-Bas), Angleterre et France. Combien de batailles en Flandre ont décidé du sort des Synthois… Le 14 juin 1648, Dunkerque et les bourgades environnantes changent de nationalité trois fois dans la même journée : espagnole le matin, française à midi, anglaise le soir. En 1662, Louis XIV rachète la place aux Anglais. Grande-Synthe, qui dépend du châtelain de Bergues, entre dans le territoire de Dunkerque. Dunkerque représentait un port intéressant dans cette zone aux frontières fluctuantes et son histoire est riche et glorieuse. Après 1870 et son épidémie de choléra arrivée par bateau au port particulièrement meurtrière, la fin du XIXe siècle fut une époque plus stable et prospère pour les familles synthoises. Las, Dunkerque allait se retrouver aux premières loges dans le théâtre des opérations lors des deux conflits mondiaux…

Le début du XXe siècle

Lors de la Première Guerre mondiale, les rives de l’Yser sont une ligne de front moins célèbre en France aujourd’hui que le chemin des Dames. Malgré les efforts des Allemands, Dunkerque ne “tombe” pas et sert même de “camp retranché”. Les plages permettent d’amener les troupes du Commonwealth grâce aux aérodromes aménagés autour de la ville. Une visite aux monuments aux morts d’Ypres et de Dixmude donne toute la dimension de ces années terribles… Dès le retour de la paix, la première usine locale sort de terre le long du canal de Bourbourg. Le groupe Carel et Fouché y fabrique des péniches, avec jusqu’à 400 salariés entre les deux guerres, alors que la ville comptait moins de 3500 habitants. La cité des Deux-Synthe est construite pour héberger ouvriers et contremaîtres. Grâce à l'arrivée de l'électricité en 1923, la prospérité du village est de retour puisqu’elle permettait la transformation des produits agricoles et une substantielle valeur ajoutée…

La Seconde Guerre Mondiale

La Seconde Guerre mondiale a bouleversé Grande-Synthe de façon irrémédiable. Elle débuta par la drôle de guerre mais l’offensive allemande par la Meuse et la Somme encercle les troupes anglo-françaises dans la poche de Dunkerque. Elle se termine avec l’extraordinaire opération Dynamo qui permet à de nombreux soldats britanniques et français de réembarquer pour l’Angleterre sur une flottille hétéroclite mais héroïque dont le 60e anniversaire fut célébré en 2000 à Dunkerque. Freinés par l’ouverture des vannes qui inondent les sols inférieurs au niveau de la mer, les Allemands retiendront le stratagème quand à leur tour ils se replieront sur la ville en 1944. Ils ne se rendront qu'une fois Berlin tombée, un jour après la signature de l'armistice, le 9 mai 1945. Entre temps, pendant l'Occupation, le “terrain d’aviation” présente un intérêt aux yeux des envahisseurs. Ils transforment la ferme du petit Prédembourg en Kommandantur. Les Anglais bombardent quelquefois le village afin de détruire ces aéroports, d'où décollaient des avions allemands participant au blitzkrieg contre l'Angleterre. Après le débarquement de juin 1944, l’espoir renaît dans la population mais la percée alliée après la fin de la bataille de Normandie va se heurter ici à un ennemi sur la défensive, prêt à tout pour conserver sa position dunkerquoise. Les Grand-Synthois ont tous en mémoire la nuit du 15 septembre 1944. Les villageois encore présents à ce moment-là furent chassés de leur domicile en quelques heures n’emmenant que bien peu de choses et cherchant alors à se loger dans la famille, plus à l’intérieur des terres, déjà libéré. 239 des 371 maisons de la commune furent complètement détruites ainsi que l’église, dynamitée. 132 furent sinistrées et aucune maison ne resta intacte.

De retour 8 mois plus tard, les habitants ne peuvent que constater qu’il n’y a plus rien. Ils doivent repartir de zéro et les années qui suivent sont difficiles. Ils peinent à rebâtir leur domicile, accaparés par l’urgence de rendre la terre cultivable de nouveau, traumatisés par ceux qui sont morts à cause des mines en voulant remettre leurs champs en état. Les marraines de guerre américaines et canadiennes envoient des chèques et des colis, 10 août 1945 : venue du Général de Gaulle dans le cadre de la libération celui-ci accorde au village une “croix de guerre” mais au quotidien, tout fait défaut… et déjà, le village n’est pas rebâti suivant les fondations ancestrales.

L’épopée moderne : 1950 à nos jours

Le séisme n’est pas fini puisque malgré ce lien vital qui unit les Grand-Synthois à leur terre, la France désire retrouver son rang de puissance économique, tournée vers l’avenir. Pour cela il faut entre autres de l’acier issu d’une usine performante : elle s’implantera précisément sur les terres synthoises avec les premières expropriations qui ont lieu à la fin des années 1950.

Les états d’âme des maraîchers et agriculteurs, qui ont tant donné d’eux-mêmes pour se relever, ne pèsent pas lourd dans ces enjeux de dimension européenne car autour du site industriel, il faut bâtir une véritable ville pour loger ceux qui le créent et y travailleront. Une ville-champignon va ainsi sortir de terre.

C’est alors une génération de pionniers qui viendra projeter Grande-Synthe dans une ère moderne. Foin du passé, on découvre des vestiges de galions en creusant les fondations de l’usine ? Qu’à cela ne tienne ! C’est demain qui importe. Les logements sont à peine achevés qu’ils sont déjà occupés : en ”cité” ou en HLM. Tous, Grand-Synthois de souche et nouveaux arrivants, ont alors en commun que leur vie est faite de ruptures… toutes les familles abandonnent un ”ailleurs” forcément rassurant pour un eldorado en perpétuel chantier dans la ville la plus septentrionale de France. Tous déracinés, et surtout les femmes qui suivent leurs maris sans autres motivations que celle d’épouse et de mère. La ville champignon a besoin d'infrastructure, en 1965 inauguration du Stade de football Jean Deconninck, de l'église Saint Jacques et de la gare de triage. L’infrastructure portuaire favorise alors l’implantation d’autres groupes industriels en Flandre maritime, profitant et générant à leur tour des flux en tous genres : transports, énergies, main-d’œuvre…jusqu’à un point d’inflexion qui se situe vers 1975, conséquence du choc pétrolier mais aussi du début d’une réflexion pour s’intéresser à l’amélioration du cadre de vie, à l’aspiration d’un retour à la nature. Ceci se vérifiera dans le quartier de Courghain, conçu pour valoriser le “bien-être familial dans un paysage respectueux de la Flandre” tout en étant moderne et innovant et par la décision de créer artificiellement un “poumon vert” au Puythouck. Beaucoup de jeunes adultes se souviennent d’avoir planté “leur arbre” en classe. Le travail de sensibilisation à la nature commençait déjà. 1er janvier 1981 : le quartier de l'Albeck, qui dépendait de Dunkerque, est rattaché à Grande-Synthe. Le progrès est un peu myope et l’urgence faisait loi mais dès 1982, des HLM construits 20 ans auparavant sont détruits.

Arrivé à un point de rupture de sa croissance constante, la ville doit apprendre à “souffler”, à trouver son rythme. Grâce à une utilisation optimale de financements gouvernementaux dans le cadre du plan “Développement social des quartiers”, la ville se transfigure et lance les axes qui sont les fondamentaux de la ville aujourd’hui. Ainsi, Grande-Synthe est devenue une ville verte, qui recherche l’équilibre indispensable pour réussir le XXIe siècle.

Héraldique

Blason de Grande-Synthe

Les armes de Grande-Synthe se blasonnent ainsi :

« D'azur à une fleur de lis d'or, au chef d'argent chargé d'un lion léopardé de sable. »

Drapeau

La ville de Grande-Synthe possède son propre drapeau : il est «  divisé en deux verticalement et d'azur et d'or  » [2]

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 mars 1971 M. Duhem    
mars 1971 1992 René Carême[3] PS  
1992 mars 2001 André Demarthe PS  
mars 2001 en cours Damien Carême PS conseiller régional
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Grande-Synthe depuis cette date :

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 482 451 512 598 1 000 1 108 1 170 1 260 1 292
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 510 1 572 1 739 724 753 782 821 887 936
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 981 1 019 1 044 1 175 1 342 1 333 1 404 916 1 551
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 2 875 12 559 24 250 26 231 24 362 23 238 21 408 21 428 21 031
Notes, sources, ...
Sources - Nombre retenu jusque 1962 : base Cassini de l'EHESS[4] et à partir de 1968 : Insee (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[5],[6],[7]


Pyramide des âges

Pyramide des âges à Grande-Synthe en 2007 en pourcentage[8].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0 
90 ans ou +
0,1 
2,2 
75 à 89 ans
3,4 
11,1 
60 à 74 ans
11,3 
19,3 
45 à 59 ans
21,0 
18,8 
30 à 44 ans
19,8 
24,7 
15 à 29 ans
21,9 
23,8 
0 à 14 ans
22,5 
Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[9].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,7 
4,6 
75 à 89 ans
8,2 
10,4 
60 à 74 ans
11,9 
19,8 
45 à 59 ans
19,5 
21,0 
30 à 44 ans
19,9 
22,5 
15 à 29 ans
20,9 
21,5 
0 à 14 ans
18,9 

Lieux et monuments

  • Les différentes mairies Synthoises

La guerre eut raison de la mairie en brique de sable, de style flamand, aux pignons caractéristiques, typique de la région. Les volets et boiseries étaient souvent repeints de couleurs pimpantes pour Pâques. Elle se situait entre le cimetière et le Crédit agricole, avec l'école.

Totalement détruit pendant la guerre, la mairie, à l'image de beaucoup de Synthois, se contenta d'un chalet canadien provisoire symbolise bien la vie difficile qui s’organisa dans ces baraquements de fortune, faits de bois et de carton bitumé, désignés UK100…

Les lignes modernes des années 1950/60 caractérisent la nouvelle mairie inaugurée en 1958 par Julien d'Hulster. Elle fut rapidement le théâtre d'un bouleversement total puisque l'arrivée d'Usinor allait « booster » le village de façon très artificielle. Elle sert désormais aux réunions des associations.

Sa taille, répondant aux nécessités d’un village, n’était plus adaptée à la ville moderne qui a vu la population décupler et son centre déplacé autour de l’actuelle maison communale conçue par le cabinet d’architectes Allain et Prieur (voir photo). Elle a connu un petit agrandissement au deuxième étage qui n'a pas dénaturé l'ensemble.

  • L’histoire des églises synthoises mérite également quelques explications qui vont de pair avec celle des mairies

Il ne reste que quelques clichés de l’église trapue de style roman construite en 1757 et dynamitée avec 600 kg d’explosifs par les Allemands la nuit du 16 juin 44. Seule une partie du bronze de la cloche a pu être récupérée pour fondre la « Jacqueline » qui résonne à Saint-Jacques. Point de passage d’un des chemins vers Compostelle au XIe siècle en raison notamment de la légende du Kruysbellaert, Cette particularité justifie le saint qui donne son nom à l’église. D’ailleurs un autre vestige de l’ancienne église est enchâssée dans l’actuelle : une statue en bois le représentant. Une autre reproduction plus contemporaine nous accueille sur la façade principale.

Les vitraux sont d’une époque qui dura peu et ils risquent ainsi de devenir notable pour les historiens de l’art : ils sont l’œuvre d'un 1er prix de Rome et sont encore une représentation des personnages saints avant que l’abstraction ne se généralise dans les églises modernes…

Ce qui est le cas dans la seconde, l'église Saint-Joseph, construite dans la moitié orientale du territoire par l’évêché qui voyait la population synthoise augmenter. Avec ses volumes et l’usage du béton typique des années 1970, et à l’inverse de certains bâtiments de cette époque, elle traverse bien le temps et garde une forte personnalité même si elle est désormais inutilisée.

  • La digue du Breack qui protège sur 10 kilomètres les installations industrielles, érigée en 1965, est un haut lieu du tourisme industriel. Elle permet une vision unique et très impressionnante sur le site portuaire et industriel dunkerquois et grand-syntois.

Personnalités liées à la commune

  • René Carême, maire de la ville durant plus de 20 ans, décédé en avril 2011.
  • Rémy Vercoutre, footballeur au poste de gardien de but et actuel doublure de Hugo Lloris à l'Olympique lyonnais (Ligue 1) né le 26 juin 1980 à Grande-Synthe.
  • Geoffrey Dernis, footballeur au poste de milieu de terrain gauche, actuellement à Montpellier, né le 24 décembre 1980 à Grande-Synthe.

Économie

Simple hameau au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle doit son essor rapide à partir des années 1960 au développement de l'industrie sidérurgique.

Proximité immédiate avec l’ensemble des villes de la Communauté urbaine de Dunkerque, grands axes routiers en liaison directe avec Bruxelles, Lille, Calais, liaison rapide, directe et privilégiée avec les ports de Dunkerque et le port de Loon-Plage, autant d’atouts qui procurent à Grande-Synthe une large ouverture sur le littoral Nord de la France, mais aussi sur la Grande-Bretagne et la Belgique.

Terre d’accueil de la métallurgie et de ses corollaires, richement dotée d’équipements sportifs et culturels, Grande-Synthe regroupe des activités économiques liant tradition et modernité.

Grande-Synthe a vu la première étude en France sur les potentialités de l'écologie industrielle, menée avec le soutien d'entreprises comme Gaz de France. L'expérience est pilotée par l'association Ecopal, qui rassemble 200 entreprises de la région de Dunkerque. Les objectifs de l'étude étaient d'identifier des opportunités pour un meilleur usage des ressources, et d'élaborer une méthodologie d'étude pour une zone industrielle française standard.

Culture

Lieux de culture

  • La médiathèque Nelson-Mandela : Elle est un des lieux privilégiés de partage de la culture. Elle compte pas moins de 4700 adhérents et organise régulièrement des animations comme des lectures publiques, des contes…
  • La galerie Robespierre : La galerie propose une dizaine d’expositions d'arts plastiques par saison culturelle : peintures, sculptures, vidéo, photographies, installations. Les œuvres des artistes locaux et professionnels s’y croisent. Des visites guidées des expositions sont possibles pour les groupes sur simple demande. Des stages d’arts plastiques ainsi que des conférences ont également lieu dans une perspective de sensibilisation à l’art moderne et contemporain.
  • Le cinéma Le Varlin : programme des films «grand public» et met en place des actions de sensibilisation à l’image : projections débat, expositions, projections vidéo, diaporamas… Les habitants peuvent intégrer la commission du Varlin afin de proposer de nouveaux projets et bénéficier d’un accompagnement professionnel dans la mise en œuvre d’actions.
  • La maison du théâtre : Située dans le quartier du Courghain, elle passerait presque inaperçue… Par volonté de se rapprocher des gens dans leur quotidien. Fi des temples aux colonnes qui vous écrasent, la culture doit être un acte courant, pas l’exception. Récemment de mise aux normes et améliorée en termes techniques, elle est le centre névralgique où se forment nos acteurs.
  • École municipale des arts de la scène et lieu musical : La ville dispose d'une école de musique et d'une salle à l'Atrium pour accueillir des cours de danse classique, modern-jazz, hip hop et contemporain. Des graines de danseurs qui depuis des années ont su se faire remarquer dans divers concours régionaux, nationaux et internationaux.
  • Le Palais du littoral : Reconstruit entièrement et inauguré en 2007, il comporte maintenant une grande salle de Théâtre et une grande salle de concert de 3000 places.
  • L'Atrium : a été construit et inauguré en 2006 dans le quartier de l'Albeck, nouvelle maison de quartier, il comporte une grande salle de réception disponible pour les mariages et autres évènements, une salle de danse, une salle de musique, des bureaux, une garderie pour tout-petits.

Lieux de Cultes

  • Église St-Jacques
  • Église St-Joseph

En 1965, la cloche de l'église de Paul-Robert actuellement Taougrite en Algérie, ramenée en France par le secours catholique, est installée dans l'église Saint-Joseph de Grande Synthe[10].

  • Mosquée Essalam

Environnement, espaces naturels et de loisir

  • Partis de classiques massifs de rosiers il y a 30 ans, les jardiniers municipaux ont, au fur et à mesure des années, acquis une connaissance technique qui a favorisé une reconnaissance de leur travail et la notoriété de la ville en matière de gestion différentiée. Grande-Synthe a su grandir en préservant et améliorant le cadre de vie de ses habitants : 220 000 fleurs y sont plantées chaque année ! La nature est présente partout dans cette ville de Flandre aux maisons de briques, parcourue par un réseau de canaux et jalonnée de jardins. De nombreux itinéraires ont été créés pour une découverte originale de la ville.
  • Un sentier de randonnée urbain de 10 km au fil de l'eau;
  • jardin public avec bassin à carpe koï et jeux pour les jeunes enfants.
  • Parcs urbains : Albeck, Moulin, Saint-Jacques, Jardin public.
  • La gestion différenciée de l'espace naturel : spécialité reconnue de la ville de Grande-Synthe exportée partout en France, qui est un des modes de gestion recommandée pour la Trame verte régionale.
    La commune à partir de 2011 sert de cas d'étude pour un programme de recherche dit « CUBA » financé par la Région-Nord-Pas-de-Calais et soutenu par la FRB (Fondation pour la recherche pour la biodiversité). Cette étude porte sur les moyens d'optimiser d'une trame verte et bleue dans un écosystème urbain et semi-urbain. Les scientifiques vont dans ce cadre chercher à identifier les continuités écologiques fonctionnelles existantes ou à restaurer pour un « maximum d’espèces est récurrente lors de la mise en œuvre de trames vertes et bleues », estimant que « La restauration des continuités écologiques s’appuie encore trop souvent sur les exigences d’une espèce ou d’un groupe d’espèces particulier ». Un des sujets d'étude est le fait qu'un corridor pour une espèce peut être une barrière écologique (voire quand il s'agit d'un milieu [artificialisation|artificiel]] un piège écologique) pour une autre ; certaines espèces - dans un même environnement (urbain en l’occurrence) - ont des besoins différents voire contradictoires (espèces aquatiques et terrestres par exemple). Les chercheurs tenteront ici mesurer la fonctionnalité de la trame verte à l'échelle communale en étudiant la distribution et des déplacements de quelques espèces animales indicatrices aux exigences écologiques connues et contradictoires en termes d’habitats, de gestion et de sensibilité à la fragmentation (différents taxons de papillons, amphibiens, oiseaux et mammifères seront suivis à différentes échelles (individus, populations et communautés d'espèces), avec « analyse critique des méthodes de suivi (...) état de référence et recommandations en termes d’aménagement et de gestion »[11]

La ville de Grande-Synthe a obtenu de nombreuses récompenses pour ses efforts environnementaux :

  • Grand prix national du fleurissement en 1991, 1994, 1997, 2000, 2003, 2006 et 2007[12].
  • Prix national de l'arbre en 1992 et en 2005
  • 1er prix du concours transmanche en 1993
  • Prix de l'association internationale des producteurs et horticulteurs pour l'innovation, la qualité et la diversité des espaces verts du fleurissement en 2000.
  • Ville capitale de la Biodiversité 2010

La commune a également inauguré une « écomaison » « zéro carbone » (à émissions de CO2 très réduites et compensées par une production d'énergie) construite par les auteurs du quartier de Bedzed en Angleterre (Zedfactory) et Claude Debrock[13]. C'est l'ancienne « maison témoin » d'une foire expo qui joue ici un rôle de vitrine, préalable à l'un des écoquartiers qui naissent dans la région. On peut la visiter en semaine[14] et elle préfigure un projet de quartier écologique de plus de 400 logements intégrant un souci de mixité sociale.

Sports

Grande-Synthe compte, en 2005, 6327 licenciés sportifs, soit 20,8 % de la population. 33 disciplines pratiquées grâce à 42 sections sportives. La ville, propose 17248 m² de surface couverte et 68 500 en extérieur.

  • 6 stades : stade Jean-Deconinck (2 terrains de football), stade André-Calcoen (3 terrains de football), stade du Puythouck (2 terrains de rugby, 2 terrains de football mais amené à disparaitre), stade Debussy (1 terrain de football), stade du Moulin (2 terrains de football, 1 terrain de rugby), futur complexe sportif du Basroch : 3 terrains de rugby dont un en synthétique, 2 terrains de football.
  • 3 terrains multisports, 2 dans le quartier du moulin, un dans l'albeck
  • 12 gymnases : gymnase Buffon, gymnase Chabrier, gymnase Clemenceau, gymnase Dupailler, gymnase Du Basroch, gymnase du Moulin, gymnase Léo-Lagrange, gymnase Jean-Marc-Bobeuf, gymnase Victor-Hugo, halle de sports Debussy, halle de sports Dufour, halle de sports du Noordover

Équipements sportifs spécifiques grand-synthois :

  • Base de voile, boulodrome, salle de boxe, vélodrome, halle de sports du Noormeulen (spécialisée pour le volley), salle d’haltérophilie, dojo, salle de gymnastique, complexe de tennis, amicale canine, terrain de tir à l'arc (20m, 30m, 50m, 70m, 90m ; 6 blasons 120cm max)
  • 2 espaces jeunes : Moulin et Albeck avec gymnase et activité divers
  • Piscine Léo-Lagrange (25m) spécialisée dans le water polo, grand et petit bassin.

Jumelage

Voir aussi

Liens internes

Notes, sources et références

Liens externes



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