- Tourcoing
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Tourcoing
Hôtel de ville
DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Nord Arrondissement Lille Canton chef-lieu des cantons de :
Tourcoing-Nord
Tourcoing-Nord-Est
Tourcoing-SudCode commune 59599 Code postal 59200 Maire
Mandat en coursMichel-François Delannoy
2008-2014Intercommunalité Lille Métropole Communauté urbaine Site web www.tourcoing.fr Démographie Population 92 614 hab. (2008[1]) Densité 6 097 hab./km² Gentilé Tourquennois, Tourquennoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 24 m — maxi. 49 m Superficie 15,19 km2 Tourcoing (en néerlandais : Toerkonje, en picard : Tourtchuin), commune française située dans le département du Nord. Elle est le chef-lieu de trois cantons.
Forte d'une population d'un peu moins de cent mille âmes[2], limitrophe de la Belgique, Tourcoing forme une grande métropole avec ses deux partenaires, Lille et Roubaix, auxquelles on ajoute parfois Mouscron.
La ville demeure célèbre pour le prodigieux essor économique qu'elle a connu durant la Révolution industrielle au XIXe siècle, grâce au textile. Elle est surnommée « la cité du Broutteux ».
Sommaire
Géographie
Site
Tourcoing fait partie intégrante de la plaine des Flandres.
Le relief de Tourcoing est donc essentiellement plat, à une hauteur d'un peu moins d'une cinquantaine de mètres au-dessus du niveau de la mer.
Par rapport aux villes voisines de moindre importance (Roncq, Halluin, Neuville-en-Ferrain et Mouscron), Tourcoing donne l'impression d'être un "vallon" entouré de quelques rares collines (Mont d'Halluin, Mont-à-Leux à Wattrelos...). La ville possède néanmoins des quartiers avec un peu plus de relief, tel le Brun-Pain et les Francs.
Tourcoing n'est traversé par aucune rivière d'importance. Cette terre humide comporte par contre de nombreux ruisseaux de plus ou moins grand débit d'eau, entre autres l'Espierre et la Becque de Neuville. Ces cours d'eau sont à présent souterrains suite à l'expansion urbaine. La seule voie navigable et actuellement à l'air libre est le canal de Tourcoing, creusé au XIXe siècle suite à l'industrialisation et au prodigieux essor économique de la ville. Ce canal, qui est une ramification du canal de Roubaix qui joint la Deûle à l'Escaut, a été en partie rouvert à la navigation touristique en 2008 (programme Blue Links). Il sert de cadre durant la saison estivale au festival de Tourcoing Plage.
Communes limitrophes
Histoire
Pour plus de détails, voir l'article Histoire de Tourcoing.
Trucoinus, nom de personne d'origine germanique.
La première mention de Torcoin = Tourcoing dans un texte officiel remonte à 1080 : il s'agit d'un acte de donation de l'abbaye d'Harelbecque, qui a pour témoin un certain Saswalus de Turconium[3].En 1130, la première église, dédiée à Saint Vaast (qui deviendra par la suite l'église Saint Christophe), est construite. La seigneurie de Tourcoing, qui se compose d'un bourg agricole dont les habitants augmentent leurs revenus en faisant de la draperie, surmonte difficilement les ravages de la Guerre de Cent Ans et des guerres de religion. En 1360, ses habitants obtiennent un sceau royal attestant la qualité de leurs draps. En 1491, Maximilien d’Autriche, qui domine alors la Flandre, lui accorde une franche foire. En 1668, la châtellenie de Lille, dont fait partie Tourcoing, est définitivement rattachée à la France. À la Révolution, la ville compte près de 15 000 habitants. Le 29 floréal an II (18 mai 1794), Tourcoing est le lieu d'une importante bataille entre les armées révolutionnaires françaises et celles de la première coalition. La victoire française conduisit peu après la bataille de Fleurus (1794).
Au XIXe siècle, elle prendra un essor extraordinaire suite à la révolution industrielle et sera l'une des « reines du textile »[4]. Sa population atteint bientôt les cent mille habitants. En 1860, l'église Saint Christophe est considérablement agrandie par l'architecte Charles Leroy. Elle devient l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. En 1885, construction de l'actuel hôtel de ville. En 1906 enfin, à l'occasion de l'exposition internationale des industries textiles (qui se déroulent à Tourcoing), est édifié le beffroi de la Chambre de commerce[5]. La ville est particulièrement marquée par le mandat du maire Gustave Dron (maire de 1899 à 1919 et 1925 à 1930), qui entreprit une grande œuvre sociale[6].
Par la suite, Tourcoing subit les difficiles occupations allemandes durant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. Un quartier de l'avenue de la Marne sera réquisitionné par l'armée allemande pour y établir le quartier général de la plus importante armée allemande du front Ouest. La "Cité du Broutteux" a été gravement touchée par la crise textile des années 1970.
Héraldique
Les armes de Tourcoing se blasonnent ainsi : « D'argent à la croix de sable chargée de cinq besants d'or ».
Identité visuelle (logo)
Administration
L’échevinage de Tourcoing existe au moins depuis 1432. Le premier bailli fut Gautier des Prés, et les premiers échevins Pierrart de Falempin et Jean Noblet. En 1447, on trouve comme échevins : Jean du Castel, Arnoul le Maître, Jean Noblet et comme bailli Guillaume du Bus[7].
Il existait également un échevinage spécifique au quartier des Poutrains, qui était à l'époque une baronnie indépendante (il faut préciser que Tourcoing, sous l’Ancien Régime, constituait une seule et même paroisse mais se divisait en un véritable imbroglio de fiefs féodaux)[8].Tourcoing et tous ses quartiers devinrent administrativement une Ville avec conseil municipal en 1790[8].
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Période Identité Étiquette Qualité 1790 1791 Louis Desurmont 1791 1792 Pierre Motte-Florin 1792 1795 Louis Desurmont 1795 1798 Antoine Lehoucq 1798 1798 Jean-Baptiste Wattel-Florin 1798 1798 Antoine Lehoucq 1798 1799 Charles Delzenne 1799 1800 Philippe-François Suin 1800 1800 Jean Wattine 1800 1808 Louis Desurmont fils 1808 1816 Pierre Delahaye 1816 1822 Fidèle Dewavrin-Frys 1822 1830 Laurent Destombes-Roussel Monarchiste légitimiste 1830 1837 Auguste Cordonnier Conservateur catholique 1837 1847 André Delahaye fils Conservateur catholique 1847 1849 Carlos Masurel 1852 1853 Louis Wattine 1853 1855 Carlos Masurel 1857 1870 Charles Roussel 1870 1879 André Delahaye 1879 1881 Désiré Debuchy 1881 1899 Victor Hassebroucq 1899 1919 Gustave Dron Radical 1919 1925 François Leduc 1925 1930 Gustave Dron Radical 1930 1930 Jules Brassart 1930 1935 Albert Inghels Socialiste 1935 1941 Edmond Salembien Radical Socialiste 1941 1944 Léon Marescaux 1944 1947 Fernand Lamblin Maire à la Libération 1947 1954 Louis Paris Socialiste 1954 1959 René Debesson Socialiste 1959 mars 1977 René Lecocq Gaulliste mars 1977 1979 Guy Chatiliez Socialiste 1979 mars 1983 Maurice Devloo PS mars 1983 mars 1989 Stéphane Dermaux UDF mars 1989 mars 2008 Jean-Pierre Balduyck PS mars 2008 en cours Michel-François Delannoy PS Toutes les données ne sont pas encore connues. La ville est chef-lieu de trois cantons :
- Le canton de Tourcoing-Nord est formé d’une partie de Tourcoing et des communes de Bousbecque, Halluin, Linselles et Roncq (59 748 habitants)
- Le canton de Tourcoing-Nord-Est est formé d’une partie de Tourcoing et de la commune de Neuville-en-Ferrain (51 340 habitants)
- Le canton de Tourcoing-Sud est formé d’une partie de Tourcoing et de la commune de Mouvaux (48 891 habitants)
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Tourcoing depuis cette date :
Pyramide des âges
Monuments et architecture
Édifices tourquennois majeurs :
- Église Saint Christophe[14] (XIe ‑ XIIIe siècles, XVe ‑ XVIe siècles et XIXe siècle) : remarquable association de pierres et de briques, récemment restaurée, agrémentée d'un clocher haut de 80 mètres et d'un carillon de 62 cloches, l'église Saint Christophe est considérée comme l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[15].
- Hôtel de ville[16] (1885) : construit sur les plans de l'architecte Charles Maillard, l'hôtel de ville de Tourcoing est caractéristique du style Napoléon III. De vastes proportions, il s'agit d'un des plus beaux témoignages de la réussite économique d'une époque. À noter, son grand hall en atrium et la décoration intérieure des salles. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[17]
Article détaillé : Hôtel de ville de Tourcoing.- L'Ancienne Chambre de commerce et son beffroi[18] (1906) : ce beffroi d'angle, de style éclectique, rappelle la Renaissance Flamande. Il fut édifié à la gloire de la prospérité de Tourcoing à l'occasion de l'Exposition internationale des Industries textiles de 1906.
Architecture civile :
- La gare de Tourcoing (1906), construite à l'occasion de l'Exposition internationale textile. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1984[19].
- Le lycée d'État Gambetta[20] (1885), typique de la fin du XIXe siècle.
- Le lycée Colbert[21] (1935), dans un style néo-flamand.
- Stand de Tir (1905).
- Hôpital Gustave-Dron (1905).
- Le Bureau de Bienfaisance (1894).
- Centre-ville et alentours (particulièrement rue Nationale et rue de Lille) : un grand nombre d'hôtels particuliers (anciennes résidences des familles industrielles textiles) en cours de restauration (notamment l'hôtel Rasson-Wattine), construits à la fin du XIXe siècle dans un style éclectique inspiré de la Renaissance.
- L'École Nationale des Douanes construite en 2004 par le cabinet d'architechture Jean Nouvel est un bel exemple d'architecture contemporaine. Son hall d'entrée est décoré par une œuvre d'Aki Kuroda inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2009.
- De nombreux bourloires, inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 2003 : Bourloire La Nouvelle Bourloire[22], Bourloire Saint-Louis[23], Bourloire Saint-Christophe[24], Bourloire Notre-Dame de Consolation[25], Bourloire Saint-Eloi[26], Bourloire La Concorde[27], Bourloire Saint-Charles[28], Bourloire Saint-Raphaël[29].
Architecture religieuse :
- L'hospice d'Havré[30] (XVIIe siècle) : fondé en 1260 par Mahaut de Guisnes, le cloître et la chapelle datent du XVIIe siècle. Réhabilité en « Maison Folie » à l'occasion de Lille 2004 (capitale européenne de la culture cette année-là), l'hospice d'Havré est actuellement un haut lieu culturel tourquennois.
- Église Notre-Dame des Anges[31] (1850), dont l'intérieur témoigne d'un style Napoléon III flamboyant. L'église a été réalisée par les architectes de la ville Achile Dewarlez et Charles Maillard. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[32].
- Église Notre-Dame de la Marlière[33], ensemble des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, lieu de pèlerinage. La rotonde a été réalisée en 1875 par l'architecte de la ville Charles Maillard. La statue de la vierge qui la couronne est l'œuvre de Viollet-le-Duc.
- Institution libre du Sacré-Cœur[34], hall d'entrée et Cour d'Honneur (1885), Chapelle (1859).
- Dans tous les quartiers de la ville, des églises (généralement en briques) datées de la deuxième moitié du XIXe siècle ou du début du XXe siècle, notamment les églises Sainte-Anne au Brun-Pain, Notre-Dame de la Consolation au Pont de Neuville, Saint-Louis (rue du Touquet) et Saint-Jean-Baptiste (au croisement de la rue de l'Épidème et des Cinq voies).
Le proche canal de Roubaix sera remis en navigation en 2008 (programme Blue Links). Il desservait notamment le site la « Zone de l’Union » (qui sur 80 ha de Roubaix, Tourcoing, et Wattrelos est l’un des plus grands chantiers de France (réhabilitation d’une friche industrielle de 80 ha environ, dont ancienne brasserie Terken) pour en faire probablement une zone d’activités de haute qualité environnementale, en associant les habitants des quartiers au projet, dans une dynamique de démocratie participative.
Personnalités liées à la commune
- Bézu (1943-2007), chanteur.
- Yohan Cabaye, footballeur français né le 14 janvier 1986.
- Max Carlier, (1872-1938) peintre belge né dans la ville
- Gustave Charpentier (1860-1956), compositeur et musicien.
- Yves Devernay (1937-1990), organiste à Saint-Christophe de Tourcoing (1962-90) et à Notre-Dame de Paris (1985-90).
- Raymond Devos (1922-2006), humoriste et comédien.
- Gustave Dron (1846-1930), médecin ; Maire de 1899 à 1919 et de 1925 à 1930, renommé pour sa vaste action sociale.
- Paul Dubrule (né en 1934), cofondateur du groupe hôtelier Accor.
- Brigitte Fossey (née en 1946), actrice.
- Chantal Ladesou, comédienne.
- Brigitte Lahaie (née en 1955), actrice pornographique devenue animatrice radio.
- Guy Lecluyse, comédien - humoriste.
- Joseph-Charles Lefèbvre (1892-1973), évêque de Bourges.
- Marcel Lefebvre (1905-1991), évêque traditionaliste.
- Léon Marescaux (1874-1949), député sous la Troisième République.
- Jennifer Messelier, mannequin française.
- Pascal Morès, photographe.
- Henri Padou (1898-1981), champion olympique de water polo.
- Albert Roussel (1869-1937), compositeur.
- Claire Olivier Tiberghien (1906-1987), artiste peintre.
- Christian Vanneste (né en 1947), homme politique tourquennois, philosophe, député de la 10e circonscription du Nord, ancien conseiller municipal.
- Jules Watteeuw, dit le Broutteux (1849-1947), écrivain, journaliste et poète patoisant.
- Jean Willerval (1924-1996), architecte.
- Eugène Leroy (1910-2000), artiste peintre.
Enseignement
Pour plus de détails, voir Liste des établissements d'enseignement à Tourcoing.
Tourcoing draine la majeure partie des élèves de son bassin de population, qui se compose des communes plus ou moins limitrophes de Roncq, Neuville-en-Ferrain, Halluin, Mouvaux, Linselles, Bondues, Bousbecque et Comines ; en témoigne le réseau de transport scolaire qui débouche toujours sur le centre-ville de Tourcoing.
Tourcoing compte deux prestigieux établissements d'enseignement secondaire, historiquement liés à la ville : pour l'enseignement privé catholique, l'Institution libre du Sacré-Cœur[35], fondée en 1666 ; pour l'enseignement public, le Lycée d'Etat Gambetta[36], créé en 1885.
La carte scolaire de Tourcoing est riche : une vingtaine d'établissements secondaires, dont deux lycées d'enseignement général, deux lycées d'enseignement technologique, et un lycée d'enseignement professionnel. On notera le nombre relativement important de collège privés catholiques.
Depuis 2004, l'École Nationale des Douanes s'est installée à Tourcoing.
En 2008, avec le projet le Virolois se réinvente le Lycée Le Corbusier Tourcoing a déménagé rue des Piats dans une structure design et technologique offrant à ses élèves spécialisés en BTP et Communication graphique la possibilité de travailler dans des ateliers modernes et professionnels.
Sport
- Football : Tourcoing n'a brillé en football que lorsque ses clubs ont su s'unir à ceux de Roubaix pour créer le CO Roubaix-Tourcoing plus connu sous l'appellation CORT. Le club actuel se nomme le TFC (Tourcoing Football Club)[37].
- Volley-ball : La ville dispose d'un club de volley au sein de l'élite, le Tourcoing Lille Métropole Volley-Ball plus connu sous l'appellation TLM. Dispute régulièrement les coupes d'Europe[38].
- Basket-ball : La ville compte également un club jouant en Nationale 2 (quatrième division nationale: la Saint-Michel Tourcoing). l'association "Jeune Garde Tourcoing organise un tournoi de Jeune relevé[39]. et[40]
- Athlétisme : Un club de haut niveau, l'Union sportive tourquennoise, entraînant notamment Robert Korzeniowski triple champion olympique, double champion du monde et détenteur du record du monde du 50 kilomètres marche[41].
- Lutte : Un club de lutte réputé, le lutteur club de Tourcoing, dont est membre Vanessa Boubryemm, médaille d'or des championnats d'Europe 2006 (moins de 51 kg en lutte féminine)[42].
- Water polo : Les Enfants de Neptune (ENT), dans l'élite française et européenne.
- Escrime : Centre d'initiation à l'escrime de Tourcoing (CIET) où a évolué Didier Flament, champion olympique en 1980[43].
- Floorball : Le Nordiques Floorball Club est le premier club de Floorball créé dans le Nord en 2004.
Vie culturelle
La Ville compte également de nombreuses structures artistiques et culturelles (liste non-exhaustive) :
Théâtre
- Le Théâtre municipal (à l'italienne), le Salon de Théâtre et le Théâtre de l'Idéal pour les infrastructures communales.
- La Virgule, Centre Transfrontalier de Création Théâtrale, dirigé par Jean-Marc Chotteau, troupe professionnelle[44].
- Théâtre du Broutteux (marionnettes)[45].
- L'Hospice d'Havré, centre culturel polyvalent
Musique
- Le Conservatoire de musique et de danse[46]
- L'Atelier lyrique de Jean-Claude Malgoire
- Les Crick-Sicks, chorale d'hommes[47]
- L'Orchestre d'harmonie de la ville[48]
- Le Grand Mix, salle de concert[49]
- Tourcoing Jazz Festival Planètes (25e édition en 2011) www.tourcoing-jazz-festival.com
Musées
- Musée des Beaux-Arts[50]
- Musée du 5 juin 1944[51]
- Centre d'histoire locale
- Musée du Carillon (l'église Saint-Christophe abrite dans son clocher le plus grand carillon de France, avec 62 cloches)[52]
Arts
- Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains[53]
- L'École régionale supérieure d'expression plastique (ERSEP) : enseignement supérieur des Beaux-Arts en collaboration avec le Département Arts Plastiques de l'Université Lille 3.
Tourcoing, sinistrée par la crise des années 1970, remonte lentement la pente depuis quelque temps, malgré un taux de chômage élevé et une forte insécurité dans certains quartiers. Elle souffre cependant de la comparaison avec Lille, la capitale régionale qui a réussi sa reconversion économique, ainsi que Roubaix, la "rivale" de toujours, qui a enclenché le processus de relèvement plus tôt grâce à l'aide de la Communauté Urbaine Lille Métropole.
La Ville a cependant accompli divers travaux de grande ampleur :
- La prolongation de la ligne de métro jusqu’à l'hôpital Dron, situé près de la frontière belge avec Mouscron
- Il y a déjà quelques années, la restauration complète de l'église Saint-Christophe, considérée comme le joyau de la ville
- La récente rénovation de l'hospice d'Havré et sa reconversion en centre artistique et culturel[54]
- La construction de la nouvelle piscine Tourcoing-les-Bains (dans le respect des façades anciennes de l'ex-caserne des pompiers du XIXe siècle, à côté de l'hôtel de ville), s'est achevée au premier semestre 2008. C'est un centre nautique multifonctions partagés en plusieurs espaces : aquatique (pataugeoire, toboggans, bassin sportif...), zen (hammams, saunas, banquettes massantes...), power plate et fitness (cardiotraining, fitness).
Ce dernier projet répond à la tradition tourquennoise en matière de natation : c'est à l'initiative de Gustave Dron, le fameux maire de Tourcoing, que la première piscine de la ville fut construite en 1904 : ce bâtiment, typique de l'architecture locale du début du XXe siècle, subsiste toujours aujourd'hui, mais est actuellement fermé et n'a pas encore de nouvelle affectation.
Sont encore en projet ou en chantier :
- La création d'un centre commercial et de galeries marchandes dans le centre-ville, afin de redynamiser ce dernier (ce centre commercial devrait voir le jour d'ici à 2010)[55]
- La construction d’un bassin de dimension olympique sur Tourcoing. Cet équipement de 50 mètres répondrait aux besoins des clubs sportifs et serait susceptible d’accueillir de grandes compétitions. Profitable à tous, il serait l’un des grands équipements structurants du territoire. Il s’agit donc de faire d’une pierre deux coups. Dès lors, LMCU (Lille Métropole Communauté urbaine) en serait le maître d’ouvrage[56].
Jumelage
La ville de Tourcoing est jumelée avec huit villes[57] :
- Berlin (Allemagne) depuis le 26 mai 1995
- Biella (Italie) depuis le 19 octobre 1968
- Bottrop (Allemagne) depuis le 10 juillet 1967
- Guimarães (Portugal) depuis le 12 mai 1996
- Jastrzębie Zdrój (Pologne) depuis le 12 avril 1997
- Mouscron (Belgique) depuis le 12 mai 1996
- Mühlhausen (Allemagne) depuis le 21 mai 1993
- Rochdale (Royaume-Uni) depuis le 7 juillet 1956
Un neuvième jumelage devrait être officialisé courant 2009 :
Festivités
- Grand prix international de lutte[58]
- Franche Foire[59]
- Tourcoing Plage[60]
- Contest roller : championnat Sunride Tour indoor place Mitterrand
- Challenge d'escrime[61]
- Fête des allumoirs
- Festival de jazz[62]
- Boucles tourquennoises (athlétisme)[58]
Cinéma
La ville ou ses monuments ont servi de décors ou de lieux de tournages à plusieurs films et notamment :
- – 1975 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil avec Jean-Paul Belmondo ;
- – 2010 : Copacabana de Marc Fitoussi avec Isabelle Huppert ;
- – et un épisode de la série Les Petits Meurtres d'Agatha Christie.
Bibliographie
- (fr) Henri Leblanc, Histoire du Collège de Tourcoing, Imprimerie Jean Mathon (Tourcoing), 1870[63]
- (fr) J.-E. Van Den Driessche, Histoire de Tourcoing, Editions La Découvrance, impression originale 1928[64]
- (picard) Jules Watteeuw, Chansons, fables et pasquilles tourquennoises, Tourcoing, Imprimerie Frère-Glorieux, 1883
Voir aussi
- Une locomotive électrique de la SNCF porte le nom de Tourcoing, de la série BB 15000, son n° est 115059.
- Château de Vaissier
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Tourcoing sur le site de l'Insee
- [1] Tourcoing en chiffres, sur le site de la ville
- [2] Histoire de Tourcoing, sur le site de la Ville
- [3] Tourcoing, fiche pratique sur le site de Lille Métropole
- [4] Chambre de Commerce, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing
- Sénat de la République française [5] Biographie de Gustave Dron, sur le site du
- Histoire de Tourcoing, J-E Van Den Driessche (1928)
- Ibid.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 1er août 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 1er août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 1er août 2010
- Évolution et structure de la population à Tourcoing en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er août 2010
- Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er août 2010
- [6] Patrimoine tourquennois sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing
- Église Saint-Christophe, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- [7] Patrimoine de Tourcoing, sur le site de la Ville
- Hôtel de ville, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- [8] Le Centre d'Histoire Locale, sur le site de la Ville
- Gare, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- [9] Site internet du lycée Gambetta (Tourcoing)
- [10] Site internet de l'Institut Colbert (Tourcoing)
- Bourloire La Nouvelle Bourloire, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Bourloire Saint-Louis, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Bourloire Saint-Christophe, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Bourloire Notre-Dame de Consolation, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Bourloire Saint-Eloi, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Bourloire La Concorde, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Bourloire Saint-Charles, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Bourloire Saint-Raphaël, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- [11] L'Hospice d'Havré, sur le site de la ville
- [12] Patrimoine religieux, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing
- Église Notre-Dame-des-Anges, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- [13] Patrimoine religieux, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing [L'église Notre-Dame de la Marlière, sur le site de l'Office de Tourisme de Tourcoing
- [14] Site internet de l'Institution Libre du Sacré-Cœur
- Par tradition séculaire, encore surnommée simplement Collège de Tourcoing.
- le plus souvent surnommé lycée de Tourcoing ; le "Collège" ecclésiastique et le "Lycée" laïc se livraient autrefois une lutte féroce, ce qui n'est plus le cas de nos jours.
- [15] Site internet du TFC
- [16] Site internet du TLM
- [17] le site officiel du club de la Jeune Garde Tourcoing section basket
- [18] Page Sports, sur le site internet de la Ville de Tourcoing
- [19] Site internet de l'Union sportive tourquennoise
- [20] Le Lutteur Club de Tourcoing, sur l'Annuaire des Sports
- [21] Le Centre d'Initiation à l'Escrime de Tourcoing, sur le site de la Ville
- [22] Site de la Compagnie théâtrale "La Virgule"
- [23] Le Théâtre du Broutteux sur le site de l'Office du tourisme de Tourcoing
- [24] Le Conservatoire de Musique à Rayonnement Départemental (site internet de la Ville de Tourcoing
- [25] Site de l'association musicale des Cricks-Sicks
- [26] Site officiel de l'Harmonie municipale de Tourcoing
- [27] Le Grand Mix, site officiel
- [28] Musée des Baux-Arts de Tourcoing, fiche pratique sur le site "Amis des Musées"
- Site officiel du Musée "Message Verlaine" à Tourcoing
- [29] Le Musée du Carillon sur le site de l'Office du tourisme de Tourcoing
- [30] Le Fresnoy, sur son site officiel
- [31] Les grands projets de la Ville sur le site de la Ville de Tourcoing
- [32] Ibid.
- http://www.lillemetropole.fr/index.php?p=1138&art_id=
- [33] Jumelages tourquennois sur le site internet de la Ville de Tourcoing
- [34] Clubs sportifs de haut niveau à Tourcoing sur le site de la Ville
- [35] La Franche Foire sur le site de l'office du tourisme de Tourcoing
- [36] Site officiel de l'opération "Tourcoing Plage"
- [37] Clubs sportifs de haut niveau à Tourcoing sur le ste de la Ville
- [38] Site officiel du "Tourcoing Jazz Festival"
- [39] Site de l'Université de Lille III
- [40] Site de l'Université de Lille III
Annexes
Articles connexes
Géographie Histoire et patrimoine Personnalités Autres Liens externes
- Site de la mairie
- Liens tourquennois sur DMOZ
- Tourcoing sur le site de l'Institut géographique national
Catégories :- Tourcoing
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- Commune du Nord
- Armorial des communes du Nord
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