Clermontferrand

Clermontferrand

Clermont-Ferrand

Clermont-Ferrand

La ville vue depuis le parc Montjuzet.
La ville vue depuis le parc Montjuzet.

Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Auvergne (préfecture)
Département Puy-de-Dôme (préfecture)
Arrondissement Clermont-Ferrand
Canton Chef-lieu de neuf cantons
Code Insee abr. 63113
Code postal 63000, 63100
Maire
Mandat en cours
Serge Godard (PS)
2008-2014
Intercommunalité Clermont Communauté
Site internet http://www.clermont-ferrand.fr/
Démographie
Population 138 992 hab. (2006)
Densité 3 257 hab./km²
Aire urbaine 426 698 hab.
Gentilé Clermontois
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 59″ Nord
       3° 04′ 56″ Est
/ 45.783088, 3.082352
Altitudes mini. 321 m — maxi. 602 m
Superficie 42,67 km²

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Voir la carte administrative

Clermont-Ferrand est une ville du centre-sud de la France, préfecture du département du Puy-de-Dôme et chef-lieu de la région d'Auvergne. En partie pour des raisons historiques, la ville est souvent appelée « Clermont ».

Elle est officiellement la 23e ville de France avec 138 992 habitants en 2006. Elle est au cœur d'une agglomération de près de 300 000 habitants. Avec 426 698 habitants en 2006 (selon l'Insee), elle possède la 17e aire urbaine de France.

La ville moderne est née d'une union de deux villes distinctes, Clairmont et Montferrand. Cette union a été imposée par Louis XIII et fut confirmée sous Louis XV.

Alors que Montferrand fut fondée au début du XIIe siècle par les comtes d'Auvergne sur le modèle des bastides du Sud-Ouest, Clairmont est beaucoup plus ancienne, puisqu'elle existait déjà à l'époque antique. La plus ancienne mention de l'existence de Clairmont figure dans l'œuvre de Strabon, au début du Ier siècle. La ville est alors dénommée Nemossos et qualifiée de « métropole des Arvernes ». Elle prit par la suite la dénomination d'Augustonemetum, puis Arvernis.

Sommaire

Dénominations

Voici la liste des noms que prit la ville au cours du temps (voir précisions plus bas ou dans les articles détaillés) :

La ville est appelée en occitan : Clarmont-Ferrand ou Clarmont d'Auvèrnhe.

Géographie

Clermont-Ferrand vue depuis le puy de Dôme (au centre la cathédrale, et au fond l'aéroport).

Situation

Le puy de Dôme vu depuis la place Sugny

Clermont-Ferrand se situe au centre-sud de la France, au sein du Massif central, à 410 mètres d'altitude. À l’ouest, la ville est surplombée par le plateau basaltique (900 m en moyenne) sur lequel se trouve la chaîne des Puys, la plus grande chaîne de volcans (endormis) d'Europe, parmi lesquels se dresse le puy de Dôme, son plus célèbre volcan. À l’est de l’agglomération, s'étend la plaine de la Limagne baignée par l'Allier. La ville constitue ainsi un point de contact entre la plaine céréalière et la montagne d’élevage.

Clermont-Ferrand est à l'intersection des axes autoroutiers méridiens Paris-Béziers (A71 et A75) et transversal Lyon / Saint-Étienne-Bordeaux (A89 et A72).

Site

Une vaste partie de la ville occupe une butte volcanique appelée le plateau central. Il s’agit, en fait, du bord est du cratère d'un maar (de la place de Jaude au carrefour Europe de Chamalières) âgé de cent cinquante six mille ans. Celui-ci mesure environ 1,5 km de diamètre et a été comblé par les alluvions de la Tiretaine, petit cours d’eau qui traverse la ville. Clermont est également bâtie à l’écart de la vallée inondable de l’Allier.

La ville s’est développée autour de ce plateau central sur lequel s’élève la cathédrale, s’étendant à l’est dans la plaine et, dans une moindre mesure, sur les coteaux à l’ouest.

La ville de Clermont vue depuis le lieu-dit de la Pierre carrée.

Climat

Située à l'est de la chaîne des Puys, la ville est caractérisée par une des plus fortes amplitudes thermiques annuelles de France. L’été chaud est marqué par des orages tandis que l’hiver est froid et sec. La station de mesures de Météo-France a ainsi enregistré les températures extrêmes de +40,7  °C en juillet 1983 et de -29,0 °C en février 1929. La ville se situe en zone de rusticité 8a.

Ville Weather-clear.svg Ensoleillement (h/an) Weather-overcast-rare-showers.svg Pluie (mm/an) Weather-snow.svg Neige (j/an) Weather-violent-storm.svg Orage (j/an) Weather-day-more-fog.svg Brouillard (j/an)
Paris 1 797 642 15 19 13
Nice 2 694 767 1 31 1
Strasbourg 1 637 610 30 29 65
Brest 1 749 1 114 9 11 74
Clermont-Ferrand[1] 1 907 591 22 27 26
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Nuvola apps kweather.png  Relevés météo, station de Clermont-Ferrand (altitude : 329 m)[2]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 0 1 3 5 8 12 14 14 11 8 3 3 6,8
Températures maximales moyennes (°C) 7 9 13 15 20 23 26 26 22 18 11 8 16,5
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 29 27,3 29,5 45,2 91,9 67,5 47,8 73,8 57,8 51,3 36 33,5 590,8

La pluviométrie est l’une des plus faibles de France avec 590 millimètres de précipitations par an[2] ; les pluies provenant de l'ouest sont arrêtées par la chaîne des Puys (d'où les sources, comme celle de Volvic). L’ensoleillement est de 1 900 heures par an[3].

Symboles de la ville

Devise

La devise de Clermont est Arverna Civitas Nobilissima (« La plus noble cité Arverne »). Elle est écrite dans plusieurs églises.

Héraldique

Blason actuel

Les armes traditionnelles de la ville de Clermont-Ferrand se blasonnent ainsi : d'azur, à la croix pleine de gueules orlée d'or, cantonnée de quatre fleurs de lis aussi d'or

Blason sous le Premier Empire

Pendant le Premier Empire, le blason de Clermont-Ferrand était différent : Sous le chef des bonnes villes de l'Empire : d'azur à une croix cousue de gueules cantonnée : aux I et IV d'un fer de lance d'or ; aux II et III d'un écu d'or chargé d'un gonfanon de gueules franché de sinople, qui est d'Auvergne[4].

Histoire

Statue de Vercingétorix, œuvre du sculpteur Bartholdi
Plan de Clermont en 1575 (dessiné par François Fuzier)
Extrait de la carte des Cassini : Clermont et ses environs
La gare de Clermont en 1908
Clermont à l'ombre de sa cathédrale
Vue depuis le parc Montjuzet
Le tramway sur la place de Jaude

L'époque gallo-romaine

Article détaillé : Augustonemetum.

La première mention de Clermont peut être accordée au géographe grec Strabon sous le nom de Nemossos. Le terme est gaulois et désigne un bois sacré. Elle y est qualifiée de « métropole des Arvernes » et sa population est située sur la butte actuelle de la cathédrale.

À proximité, lors du siège de Gergovie, l’armée gauloise repousse les légions romaines. Pendant la période gallo-romaine, la ville se développe sous le nom d’Augustonemetum, latinisation du nom gaulois formée à partir du nom de l’empereur Auguste. Sa population est alors estimée de 15 000 à 30 000 habitants au IIe siècle ce qui fait d’elle une grande ville de la Gaule romaine. Augustonemetum connaît une phase d’extension qui se termine au milieu du IIIe siècle. C'est alors que se développe le forum récemment mis au jour place de Jaude, en contrebas de l'oppidum.

Les Wisigoths assiègent plusieurs fois Clermont entre 471 et 475. Malgré la défense du patrice Ecdicius et de l’évêque Sidoine Apollinaire, la ville est cédée aux Wisigoths par l’empereur Julius Nepos, et fait partie du royaume wisigoth jusqu’en 507.

Le Moyen Âge

Clermont connaît après la disparition de l’Empire romain une période sombre, marquée par les pillages dont elle est l’objet de la part des peuples qui envahissent la Gaule et n’aurait pas été épargnée par les Vikings lors de l’affaiblissement de l’Empire carolingien.

En 848, la ville prend le nom de Clairmont par référence au château fort de Clarus Mons. Clermont aurait été ravagée par les Normands du chef Hasting en 862[5]. L’évêque Sigon entreprend sa reconstruction, mais elle est de nouveau ravagée en 898 ou 910 (la date n’est pas connue avec précision) : seule la tradition moderne accorde crédit à ces hypothèses, tant les sources médiévales manquent et les chroniques carolingiennes ont donné lieu à surinterprétation.

L’évêque Étienne II fait bâtir une cathédrale romane; du moins la consacre-t-il à une date indéterminée mais que la tradition locale place en 946 à l’emplacement de la cathédrale actuelle. Elle sera détruite lors de la construction de la cathédrale gothique actuelle.

En 1095, lors du concile de Clermont, le pape Urbain II prêche la première croisade. Aucune des chroniques relatives à la prédication et au concile ne fait état du lieu où il s'est réuni. Les différentes hypothèses (cathédrale romane, église Notre-Dame-du-Port, place de Jaude) ne sont pas autrement fondées.

En 1120, pour contrecarrer le pouvoir des évêques, les comtes d’Auvergne fondent à proximité de la ville épiscopale la cité de Montferrand selon un plan orthogonal qui n'est pas sans rappeler celui, ultérieur, des bastides du Sud-Ouest, ces villes nouvelles du Midi. Pendant tout le Moyen Âge et jusqu’à l’époque moderne, Clermont et l’actuel quartier de Montferrand sont deux villes distinctes : Clermont est la cité épiscopale, Montferrand, la ville comtale.

En 1202, le comte Guy II abandonne à l'évêque les droits qu'il possède sur la cité de Clermont. Désormais et jusqu'au milieu du XVIe siècle, l'évêque et le chapitre cathédral sont les maîtres de la ville. Les trois juridictions sont ecclésiastiques, entre les mains de l'évêque (justice correspondant approximativement à l'actuelle partie occidentale de la commune de Clermont-Ferrand), du chapitre cathédral (justice personnelle, non territoriale, exercée par les chanoines sur le chapitre et sur leurs dépendants) et de l'abbé de Saint-Alyre (petite justice abbatiale enclavée dans celle de l'évêque). À partir de 1248 commence le le chantier de la cathédrale gothique, qui se poursuit au siècle suivant.

En 1490, la ville de Clermont subit de gros dommages à cause d’un tremblement de terre. Douze tours de l’enceinte s’effondrent totalement ou partiellement ainsi qu'une tour de la basilique Notre-Dame-du-Port. La cathédrale subit également des dommages. (Une fissure sur le portail sud est toujours visible).

En 1551, Clermont devient ville royale, puis en 1610, propriété inséparable de la Couronne. Henri II transforme l’administration de Clermont en échevinage le 18 octobre 1556 (4 échevins puis 3 en 1559).

En 1557, Clermont reçoit le titre de Chef et ville capitale du pays d’Auvergne alors que Riom devient Chef du duché d’Auvergne et pays pour l’exercice de la justice prenant ainsi l’avantage pour les fonctions judiciaires. Cependant, la création, en 1582 à Clermont, d’un présidial de dix magistrats rétablit l’équilibre.

Le XVIIe siècle

Blaise Pascal naît à Clermont en 1623 où il vit jusqu’en 1655.

Le 15 avril 1630, l’édit de Troyes (1er édit d’Union) rassemble autoritairement Clermont et Montferrand. Cette union est confirmée en 1731 par Louis XV avec le 2e édit d’Union.

Le XVIIIe siècle

En 1789, la région de Clermont est représentée aux États généraux par :

Le XIXe siècle

En 1832, Aristide Barbier et Édouard Daubrée fondent une usine de balles en caoutchouc et de machines agricoles. Cette usine sera à l’origine du groupe Michelin. La première usine, construite place des Carmes en 1889, fabrique des patins de frein pour vélo. Le premier brevet de pneu pour vélo est déposé en 1891. Le siège du groupe se trouve encore à cette adresse.

Les 9, 10 et 11 septembre 1841, Clermont fut en proie à de violentes émeutes provoquées par le recensement décidé en vue d'une réforme fiscale par le ministre Humann. Les émeutiers, auxquels s'étaient joints des habitants de localités rurales voisines (Aubière, Beaumont), manifestèrent leur colère à l'encontre des autorités municipales. Dépassée par l'ampleur de la révolte, la municipalité présidée par Hippolyte Conchon fut contrainte d'annoncer la suspension des opérations de recensement, qu'elle ne faisait pourtant qu'encadrer. En allant au devant des insurgés réunis sur la place de Jaude, le maire fut agressé, on lui jeta des pierres et il dut fuir pour échapper au lynchage. La maison de Conchon, située sur cette même place, fut pillée et incendiée.

La première gare ferroviaire est construite entre 1855 et 1857.

Le XXe siècle

Le développement de Michelin

L’expansion de Michelin provoque la création des cités Michelin où était logé le personnel. Ces cités répondent aux objectifs de paternalisme, marqué de catholicisme dans le cas de la famille Michelin, typique du patronat de l’époque, de contrôle social du personnel. Mais plus simplement, cela permet de faire face à la très forte augmentation de la population clermontoise liée à l’expansion de l’activité industrielle — elle passe de 52 000 en 1900 à 82 000 en 1921 — et aux très mauvaises conditions de logement des ouvriers qui viennent travailler à la « manufacture ». Il y a 3 000 logements Michelin pendant la décennie 1930. De nouveaux quartiers ouvriers sont donc entièrement construits, à l’instar du typique lieu qu’est la Plaine avec ses rues strictement symétriques et ses blocs de maisons divisés en quatre logements familiaux. Des rues qui ne portent pas le nom de personnages célèbres ou de lieux mais de qualité ou de vertus Rue de la Bonté ou la Rue de la Foi. Ces noms reflétaient les valeurs défendues par la famille Michelin à cette époque.

Le développement de ces cités s’accompagne de la création de cliniques, d’écoles, d’une église, de coopératives où le personnel va faire ses courses. Pierre-Jules Boulanger, PDG de Citroën et cogérant de Michelin, achète ses costumes à la coopérative Michelin. Le groupe finance un club omnisport : l’Association sportive Michelin. Une vie s’organise à l’intérieur de l’institution Michelin.

La Seconde Guerre mondiale

Le 29 juin 1940, le gouvernement, qui vient tout juste de signer l’armistice, se replie à Clermont. Pour quelques jours, la capitale de l’Auvergne est aussi la capitale de la France, avant qu’il ne se replie sur la ville voisine de Vichy. Plusieurs ministères restent néanmoins sur place.

Le tribunal militaire de Clermont-Ferrand eut à juger quatre des hommes politiques, passagers du Massilia arrêtés le 31 août 1940 à Casablanca et accusés de désertion. Il condamna le 4 octobre 1940 Pierre Viénot, Alex Wiltzer et Jean Zay, puis le 9 mai 1941 Pierre Mendès France, alors lieutenant de l’armée de l’air française. Ce dernier, condamné à 6 ans de prison, s’évade le 21 juin 1941 de l’hôpital militaire pour rejoindre le général De Gaulle à Londres. Le même tribunal rapportera ces condamnations en 1946.

La Résistance à Clermont s’articule autour du quotidien La Montagne. Son fondateur, le socialiste Alexandre Varenne ayant déclaré qu’il « préférait briser sa plume » plutôt que de la mettre au service de l’ennemi. Le journal subit régulièrement la censure. Il est interdit de publication à plusieurs reprises. À la Libération, La Montagne aura le bonheur de pouvoir ressortir sous le même nom.

En 1944, le 92e régiment d’infanterie de ligne s’installe définitivement dans la ville.

Le XXIe siècle

L’entreprise Michelin perd de son poids en termes d’emplois. Clermont connaît ainsi un rééquilibrage au profit du secteur tertiaire.

Une politique de grands travaux est menée par la municipalité ; la place de Jaude est réaménagée, une ligne de tramway est inaugurée en octobre 2006. Le Conseil régional d'Auvergne construit dans l’agglomération clermontoise, une salle de spectacles de grande capacité, le Zénith d'Auvergne ainsi qu’une gigantesque halle d’exposition, la Grande Halle d'Auvergne, tous deux inaugurés en fin d’année 2003.

Démographie

Population

Au recensement de 2006, le dernier ayant valeur officielle (publié le 1er janvier 2009), la commune comptait 138 992 habitants (population municipale). La communauté d'agglomération de Clermont-Ferrand quant à elle, comptait 281 179 habitants (elle était alors composée de 21 communes : Aubière, Aulnat, Beaumont, Blanzat, Cébazat, Le Cendre, Ceyrat, Chamalières, Châteaugay, Cournon-d'Auvergne, Durtol, Gerzat, Lempdes, Nohanent, Orcines, Pérignat-lès-Sarliève, Pont-du-Château, Romagnat, Royat, Saint-Genès-Champanelle). La ville est au centre de la 17e aire urbaine française avec 426 698 habitants en 2006 (délimitation 1999).

Évolution démographique
(Sources : Cassini et INSEE)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
30 000 30 000 30 982 30 010 28 257 32 427 35 152 34 083 33 516
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
38 160 37 275 37 461 37 357 41 772 43 033 46 718 50 119 50 870
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
52 933 58 363 65 386 82 577 111 711 103 143 101 128 108 090 113 391
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
127 547 148 759 156 763 147 224 136 181 137 140 138 992 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Économie et emplois

Secteurs d'activité

Le siège de l'entreprise Michelin

Depuis le milieu du XXe siècle, l'économie de Clermont est étroitement liée à la Manufacture française de pneumatiques Michelin qui a fortement influencé le développement de la ville. En effet, la famille Michelin, très paternaliste, a construit de nombreux bâtiments publics (écoles, crèches, stade, etc.). Dans les années 1910, l'entreprise est parmi les premières à verser des allocations familiales à ses employés, qui sont surnommés les Bibs (du nom de Bibendum, la mascotte de la société). En 1970, Michelin emploie 30 000 salariés. Aujourd'hui, le poids de la manufacture au sein de la ville a beaucoup diminué, et le nombre d'employés s'établit désormais à environ 14 000, principalement dans les services administratifs de l'entreprise. Michelin est la seule société cotée au CAC 40 qui a son siège en province[6].

Clermont est un centre administratif important. On retrouve donc de nombreux emplois liés aux collectivités locales (Région, Conseil général, municipalité...), au secteur hospitalier, aux services déconcentrés de l'État, ainsi que à l'École nationale des impôts. Les autres secteurs économiques développés sont :

  • l'agroalimentaire dû à la proximité de la plaine de la Limagne, avec principalement la coopérative Limagrain, mais aussi la recherche à l'INRA, ou le centre CNASEA ;
  • l'industrie pharmaceutique avec les Laboratoires Boiron. Dans la ville voisine de Riom, on retrouve aussi l'usine de MSD Chibret ;
  • la métallurgie ;
  • le pôle des technologies de l'information et de la communication (TIC), Pascalis.

Clermont est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Clermont-Ferrand / Issoire.

Principaux employeurs

Les principaux employeurs de l'agglomération clermontoise sont :[7],[8]

Principaux employeurs de l’agglomération clermontoise
Employeur Emplois
Michelin 13 000
Hôpitaux publics de la ville 7 000
Enseignement supérieur 4 000
Armée de Terre, Ministère de la Défense 2 080
Imprimerie de la Banque de France 1 900
Direction régionale de la SNCF 1 700
Direction régionale de France Telecom 1 350
Employeur Emplois
AIA (maintenance aéronautique) 1 300
Merck - Sharp - Dohme (pharmacie) 1 000
Groupe Centre France 900
Auchan 750
E.Leclerc 700
Trelleborg 650
Volvic (groupe Danone) 600
Employeur Emplois
Adecco 570
INRA 450
Direction Régionale Caisse d'épargne 450
SEITA 450
Groupe Limagrain 420

Il faut rajouter à cette liste les emplois publics compris avec les territoriaux, notamment de la ville de Clermont-Ferrand, et les fonctionnaires du Minefi (DGI, CDI, ENI...) ou encore de l'Éducation nationale.

Grands Travaux

Réalisés ces dernières années

En cours

  • École d'architecture sur le site de l'ancien sanatorium Sabourin
  • Réaménagement de Montferrand avec mise en valeur des remparts
  • Grande bibliothèque (BCIU)
  • Nouveau quartier de Trémonteix - HQE
  • Nouvel hôpital d'Estaing
  • Carré Jaude 2
  • Nouvel hôtel de la région d'Auvergne à Montferrand (chantier interrompu pour raisons budgétaires)
  • Restauration du grand orgue construit par Charles Anneessens dans l'église Saint-Joseph

À venir ou en projet

  • Ligne B est-ouest du tramway via la gare SNCF
  • Au nord de la ville, aménagement des friches MSD en centre commercial, cinéma 12 salles, bowling et parc tertiaire
  • Agrandissement du stade Gabriel-Montpied à 30 000 places
  • Agrandissement du stade Marcel-Michelin
  • Réaménagement du site de l'Hôtel-Dieu
  • Mise en valeur du site des pistes Michelin
  • Construction de l'Hôtel de Police avenue de la République
  • Pôle intermodal à la Gare SNCF avec réaménagement de la place de la gare

Transports

Liaisons autoroutières

Carte du réseau routier de l'agglomération

Clermont est reliée par l'autoroute dans les quatre principales directions :

  • vers le nord : Clermont - Paris (A71) (environ 4 heures) ;
  • vers le sud : Clermont - Béziers (A75) (environ 3 heures) ;
  • vers l'est : Clermont - Lyon (environ 2 heures) A89 jusqu'à Balbigny, puis A72 ;
  • vers l'ouest : Clermont - Bordeaux (A89) (environ 4 heures) : A71 jusqu'à Combronde puis A89.

Ainsi, Clermont est reliée par l'autoroute à Saint-Étienne, aux Alpes, à Marseille par l'A72, à Limoges, Brive, Périgueux et Toulouse par l'A89, à Bourges, Montluçon, Nevers par l'A71, à Montpellier, Perpignan et l'Espagne par l'A75.

Liaisons ferroviaires

Carte du réseau ferré (tramway sur pneus et train) de l'agglomération

Les trains Corail Téoz relient Clermont à Paris en 2 h 59 (trajet sans arrêt) à 3h23/24 (trains avec arrêts intermédiaires à Riom, Vichy, Moulins et Nevers) depuis décembre 2008, grâce à des travaux de réfection et de sécurisation des voies (suppressions de passages à niveaux) qui ont permis d'élever la vitesse maximale de 160 à 200 km/h sur la portion de ligne située au sud de Saincaize jusqu'au nord de Varennes-sur-Allier. La ligne Clermont-Paris a été la première équipée des voitures Corail Téoz par la SNCF. La desserte de base en semaine comporte 8 aller-retour, intégralement assurée en Corail Téoz depuis 2008. Elle est bénéficie désormais d'un cadencement horaire incomplet : en dehors du seul train sans arrêt, les départs de Clermont se font à +29, de Paris à +01, mais sont inégalement répartis à travers la journée ; au départ de Paris, une importante lacune subsiste entre 9h01 et 13h01.

En direction de l'ouest ou de l'est, les liaisons sont peu développées, les temps de trajets élevés (plus de 6 heures pour rejoindre Bordeaux, 2 h 45 pour arriver à Lyon). Le temps de trajet vers Lyon a cependant été récemment réduit à 2 h 18 grâce à des travaux de réfection des voies et surtout au raccordement direct de Saint-Germain-des-Fossés, mis en service en décembre 2006, évitant ainsi le tête-à-queue qui pénalisait le temps de parcours de 10 à 20 minutes. Le renouvellement du matériel régional (automoteurs X72500, X73500 et AGC) explique aussi les gains obtenus sur ce parcours rendu difficile par le profil et par le tracé sinueux, surtout entre Roanne et Lozanne.

Aucune ligne à grande vitesse ne dessert la ville malgré de multiples pressions des élus et des habitants. Plusieurs projets ont été proposés dont une ligne à grande vitesse vers Paris, la LGV Massif Central (rejetée en 2005) ou la Transversale Alpes Auvergne Atlantique défendue par le conseil régional d'Auvergne. Si elle a lieu, la mise en service de ces lignes n'est pas attendue avant 2019. En 2008, le projet d'une LGV Paris-Lyon par Clermont a été relancé et est actuellement à l'étude.

Liaisons aériennes

L'aéroport de Clermont-Ferrand

L'aéroport international de Clermont-Ferrand se situe sur la commune d'Aulnat, à l'est de l'agglomération clermontoise. Il possède une piste d'une longueur de 3 015 m. Il a été géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Clermont-Ferrand / Issoire jusqu'en 2006, puis, actuellement par un syndicat mixte conduit par Clermont Communauté.

Des vols réguliers sont assurés à destination de Biarritz, Marseille, Nice, Mulhouse-Bâle, Lyon, Toulouse, Bastia (en été), Ajaccio (en été), Strasbourg, Paris (Orly et Charles de Gaulle), Lille et Nantes ainsi que vers Amsterdam et Bruxelles. Les liaisons de Porto (en été) et Lisbonne (hebdomadaires) sont assurées par PGA Portugalia Airlines. Une filiale d'Iberia exploite depuis début 2008 des vols vers Madrid (6 vols hebdomadaires). La création d'une ligne vers l'aéroport de Manchester est en cours d'étude.

L'aéroport de Clermont est un des rares au monde à avoir reçu le Concorde. Accueil rendu possible grâce à la pression de Michelin qui fournissait les pneumatiques du supersonique.

Il accueille le centre de maintenance de la compagnie aérienne « RÉGIONAL » filiale du groupe « AIR FRANCE ».

Transports urbains

Le tramway sur pneus de Clermont

Le réseau de transports clermontois est géré par la T2C.

À terme la colonne vertébrale de ce réseau devrait être le tramway sur pneus de technologie Translohr, dont une première tranche a été mise en service le 13 novembre 2006 (un mois de réglages techniques étant nécessaire après l’inauguration officielle du 14 octobre). Depuis septembre 2007, l’intégralité de la ligne est ouverte sur 14 km et 31 stations, entre la Gare de la Pardieu, dans la technopole et le quartier populaire des Vergnes. Cette ligne principale est complétée par des lignes de bus réorganisées pour l’occasion permettant la desserte de toute la communauté des communes.

Déjà, est évoquée la création d’une seconde ligne Est-Ouest entre le quartier de la Gare SNCF et la ville de Royat. Après des réticences de la municipalité de Chamalières, il semble qu’un certain consensus se soit dégagé pour entamer une réflexion sur cette seconde ligne.

Une première ligne de transport en commun en site propre avait été mise en service en 2001 (technologie Civis) mais les véhicules Civis ont été retirés du service en raison de nombreux problèmes et de coûts de fonctionnement élevés. Depuis septembre 2004, le service MooviCité[9], initié par le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’agglomération clermontoise (SMTC), propose des transports à la demande pour les personnes à mobilité réduite, ainsi que la location de vélos classiques et de vélos à assistance électrique (V.A.E.), pour tous à l’intérieur de l’agglomération.

Environnement

Parcs et jardins urbains

  • Le jardin Lecoq, encore appelé le jardin des plantes, est l'œuvre, comme le petit parc de la gare, du paysagiste Paul de Lavenne, Comte de Choulot. Il contient une porte fortifiée du XVIe siècle provenant du manoir, aujourd'hui disparu, de la famille de Blaise Pascal.
  • Le parc de Montjuzet est un parc de 26 hectares qui domine la ville. Créé à la fin du XXe siècle, il présente un surprenant jardin d'essences méditerranéennes.
  • Le parc du Creux de l'Enfer est un parc de quatre hectares. Il est situé au sud-est de la ville, entre le quartier des Landais et de la Fontaine-du-Bac. Ce parc présente un parcours d'orientation.
  • Le parc de la Gauthière
  • Le parc de la Fraternité
  • Le jardin botanique de la ville ou Jardin botanique de la Charme

L'arrière-pays

Clermont-Ferrand est caractérisé par sa proximité avec des espaces naturels remarquables qui entourent l'agglomération :

De nombreux sites naturels situés sur le territoire de Clermont-Ferrand ou à proximité immédiate sont intégrés dans le réseau Natura 2000 et font à ce titre l'objet d'actions de préservation et de gestion.

Le territoire de Clermont-Ferrand abrite également la source de la Poix, une des dernières sources naturelles de bitume de France.

Administration

L'hôtel de ville

Mairie

Le maire actuel de la ville est Serge Godard (PS), successeur de Roger Quilliot le 4 juillet 1997 et réélu en 2001 puis en 2008. C'est le troisième maire de la ville depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, après les socialistes Gabriel Montpied (de 1944 à 1973) et Roger Quilliot (de 1973 à 1997). Serge Godard est physicien de formation. Il a exercé les mandats de sénateur et de conseiller général précédemment à sa fonction de premier édile de la ville.

Le Conseil municipal compte 55 élus, répartis entre les 44 membres de la majorité, 4 membres de l'opposition de gauche, ainsi que 8 membres de l'opposition de droite. On retrouve les groupes politiques tels que : 1 LO, 4 LCR, 5 PCF, 2 PRG, 2 MDC, 28 PS, 3 MODEM, 6 UMP

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1997 Serge Godard PS
1973 1997 Roger Quilliot PS
1944 1973 Gabriel Montpied
1935 1944 Paul Pochet-Lagaye également maire sous l'État Français

Liste des cantons

La ville est divisée en neuf cantons :

Canton Population Conseiller général Parti Qualité
canton de Clermont-Ferrand-Centre 16 364 Patricia Guilhot PG
canton de Clermont-Ferrand-Est 12 710 Mireille Lacombe PS
canton de Clermont-Ferrand-Nord 19 298 Alexandre Pourchon PS
canton de Clermont-Ferrand-Nord-Ouest 15 388 Michèle André PS
canton de Clermont-Ferrand-Ouest 12 091 Jean-Yves Gouttebel DVG Président du Conseil général du Puy-de-Dôme
canton de Clermont-Ferrand-Sud 12 416 Serge Lesbre DVG
canton de Clermont-Ferrand-Sud-Est 17 784 Sylvie Maisonnet PS
canton de Clermont-Ferrand-Sud-Ouest 20 003 Claudine Lafaye UMP
canton de Montferrand 11 086 Nadine Déat PS


Enseignement

La faculté de lettres et sciences humaines

Clermont abrite 40 000 étudiants répartis dans deux universités, l'Université d'Auvergne (Clermont I, environ 14 500 étudiants) et l'Université Blaise-Pascal (Clermont II, environ 15 000 étudiants) ainsi que six écoles d'ingénieurs ou de management.

La ville se situe au 16e rang national pour l'enseignement supérieur.

Près de 13 % de la population estudiantine vient de l'étranger. On rencontre de nombreux européens accueillis grâce aux programmes d'échanges type Erasmus. Il y a aussi des Américains, des Chinois, et des étudiants venant de plusieurs pays d'Afrique (en particuliers dans les cursus d'Économie du Développement). Enfin depuis quelques années, la population estudiantine chinoise est en pleine expansion grâce à des partenariats avec plusieurs campus chinois.

Les principales écoles :

Les universités et écoles sont dispersées dans différents sites en centre-ville ainsi que sur le campus universitaire des Cézeaux.

On retiendra le bâtiment de l'avenue Carnot, siège de l'Université Blaise-Pascal, qui a accueilli l'Université de Strasbourg pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale, ou encore le pôle tertiaire de La Rotonde, où sont dispensés les cours de droit et de science politique, bâtiment d'architecture moderne.

Les universités de Clermont 1 et Clermont 2 ont le projet de constituer un Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) avec l'ENITAC, l'IFMA et l'École nationale de chimie.

Les deux universités de Clermont ont été retenues pour faire partie des audits lancés par le gouvernement Fillon en 2008 en vue de l'autonomie des universités françaises.

Dans le cadre de l'adoption de ses nouveaux statuts, conformément à la loi LRU, l'Université d'Auvergne Clermont 1 a créé en avril 2008 la première fondation universitaire de France.

Cultes

Culte Catholique

Les fêtes du Port (MAI), pèlerinage au cœur de la ville, attirent des pèlerins de tout le diocèse durant plusieurs jours. Chaque année, la procession (15h)se déroule entre Notre-Dame du Port et la Cathédrale.

Messe à la cathédrale chaque dimanche: à 10h (chants grégoriens) et à 18h30. La liturgie garde la présence d'enfants de chœur, thuriféraire, acolytes, porte croix.

Messe à Notre-dame du Port : 9h et 11h chaque dimanche.

Messe lundi/mardi:mercredi/jeudi/vendredi à Saint Pierre les Minimes: 18h30. Messe lundi/mardi:mercredi/jeudi/vendredi à la Cathédrale : 8h chaque matin.

http://catholique-clermont.cef.fr/sommaire.php3

L’Archevêque du diocèse est actuellement :

Monseigneur Hippolyte SIMON, né à St-Georges-de-Rouellay (Manche) le 25 février 1944, prêtre à la cathédrale de Coutances le 27 juin 1970, nommé évêque de Clermont le 22 février 1996, a reçu l’ordination épiscopale dans la cathédrale de Clermont, le 4 mai 1996.

Dans le Diocèse :

La vie religieuse féminine possède 9 congrégations, répartie en 42 maisons, 19 congrégations réparties en 26 maisons et 3 monastères de vie contemplative. Pour les hommes, il y a un monastère de vie contemplative et 4 congrégations de vie apostolique.

Le Centre Diocésain de Pastorale: Lieu de rencontre entre les responsables des nombreux Mouvements qui y tiennent leurs permanences et entre les nombreux chrétiens du diocèse qui s’y retrouvent à l’occasion de réunions de formation et d’échanges.

Depuis 1988, une Radio Chrétienne réseau RCF fonctionne sous la responsabilité d’un directeur nommé par l’Evêque.

Le Bulletin diocésain : « Les Nouvelles du Diocèse de Clermont » Un hebdomadaire chrétien d’actualité tire à 11 500 exemplaires : « le Semeur Hebdo ».

Culte orthodoxe

Culte musulman

La ville compte neuf mosquées ou salles de prières[14]. Une grande mosquée a été construite, 15, rue du docteur Nivet, dans un style architectural bien intégré à la cité.

Culte israélite

La synagogue, datant de la deuxième moitié du XIXe siècle, est protégée auprès des Monuments Historiques[15]. Elle est située rue des quatre Passeports et a récemment été rachetée par la communauté juive de Clermont-Ferrand[16].

Bouddhisme

Monuments et lieux remarquables

Clermont est classée Ville d'Art et d'Histoire. Beaucoup de monuments peuvent déconcerter par leurs teintes sombres qui s'étendent du gris clair au noir intense. Le matériau de construction traditionnel est en effet la pierre de Volvic – issue des « cheyres » basaltiques de la chaîne des puys.

Édifices religieux

Le chevet et le clocher de la basilique Notre-Dame du Port
La rue des Gras
  • La basilique romane Notre-Dame du Port, construite au XIIe siècle, à l'emplacement (selon la légende) d'une église du VIe siècle. Elle a été classée au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1998. Après avoir subi de lourds travaux de restauration intérieure de 2006 à 2008, elle a rouvert ses portes au public le 20 décembre 2008[17]. De proportions modestes mais parfaites, elle possède une nef majestueuse. Elle abrite une série de magnifiques chapiteaux en pierre et notamment La tentation d'Adam et Eve par le serpent.
  • L'église Saint Laurent (rue Saint Laurent) : à l'origine une très ancienne église. (Grégoire de Tours mentionne en 551 que son oncle l'évêque Gallus de Clermont y est enterré). Elle est aujourd'hui encastrée dans les immeubles du quartier du Port et n'est pas visible de l'extérieur. L'église actuelle est en arkose comme la basilique Notre-Dame-du-Port. Elle comporte une nef de deux travées et un chœur avec une travée droite et une abside en semi-circulaire en cul de four. Elle est utilisée comme église pour les messes des enfants, mais aussi comme salle de réunion et d'exposition par la paroisse.
  • La chapelle des Cordeliers-Vieux : construite probablement en 1241.
  • La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption a été construite entre 1248 et 1902 en pierre de Volvic, noire, issue des éruptions volcaniques des « jeunes » volcans auvergnats (4 000 à 8 000 ans). Elle abrite entre autres deux immenses et magnifiques rosaces en vitraux, ainsi qu'une horloge très ancienne sonnant toutes les demi-heures. Ses deux tours, achevées par Viollet le Duc au XIXe siècle sont visibles de très loin et sont l'un des symboles de la ville.
  • L'église Notre-Dame de la Prospérité, dans le quartier de Montferrand, construite entre le XIVe siècle et le XVIe siècle.
  • L'église des Carmes Déchaussé, construite au XVIIIe siècle sur l'emplacement d'un ancien couvent donné par l'évêque Joachim d'Estaing aux Carmes Déchaussé en 1653. Les travaux furent réalisés à partir de 1752 avec d'autres interventions plus tard. Elle est de style baroque. Son plan est dit en quatrefeuille. L'église jouxte le cimetière des Carmes où sont enterrées de nombreuses personnalités clermontoises. L'église a perdu sa vocation religieuse au début du XXe siècle et est aujourd'hui utilisée comme entrepôt.
  • L'église Saint-Eutrope : construite sur l'emplacement d'une basilique dédiée à saint Étienne et détruite par les Normands. Une première église fut construite au XIIe siècle. Elle fut détruite partiellement en 1827 puis complètement en 1858. L'église actuelle a été construite entre 1858 et 1862.
  • L'église Saint Joseph construite entre 1883 et 1897 sous l'impulsion de monseigneur Joseph Boyer par les architectes Banier et Mitton (ce dernier pour la façade). Le style imite les églises romanes auvergnates. Elle comporte, entre autres, des vitraux datant de la première moitié du XXe siècle et une Adorations des mages du sculpteur Émile Gourgouillon visible au-dessus du portail d'entrée.
  • L'église Saint Pierre les Minimes, située en plein centre de la ville, place de Jaude, abrite un magnifique retable et présente régulièrement dans une chapelle à gauche de l'entrée des œuvres d'art à caractère religieux.

Monuments et lieux civils

Architecture du XIXe siècle

L'opéra municipal

L'opéra de Clermont est fermé au public depuis le début de l'année 2007. À la suite de chutes de parties du plafond dans les couloirs, la municipalité a décidé de fermer par précaution le bâtiment. De gros travaux de rénovation vont être engagés. Ils permettront de remettre aux normes le bâtiment et de moderniser la machinerie scénique.

Architecture du XXe siècle

Les anciennes Galeries de Jaude
  • Les Galeries de Jaude, aujourd'hui Galeries Lafayette. Le bâtiment date de 1907. Sa façade domine la place de Jaude.
  • La Polyclinique, située dans le complexe hospitalier de l'Hôtel-Dieu, date des années 192à, construite sous l'impulsion de Philippe-Marcombes.
  • L'hôpital-sanatorium Sabourin[20] (rue du Docteur Bousquet) : construit par l'architecte clermontois Albéric Aubert dans les années 1930, et nettement influencé par les théories récentes du Corbusier[21]. Il constitue le seul exemple d'architecture moderne de l'entre-deux-guerres en Auvergne. En 1997, le bâtiment est désaffecté après restructuration des services hospitaliers de la région. L'hôpital a été classé monument historique en 2000. En 2006, des travaux de restauration ont été entrepris ; ils permettront le transfert de l'école d'architecture à l'hôpital-sanatorium Sabourin.
  • La Gare routière[22] (boulevard François-Mitterrand) a été construite entre 1961 et 1964 par Valentin Vigneron. Son style est inspiré par celui d'Auguste Perret. Le bâtiment forme un ensemble cohérent avec les immeubles voisins de la Maison des Congrès et de la Culture, de la chambre d'agriculture, de la mutualité sociale agricole et du Crédit agricole qui borde la place des Salins [23]. Elle sera prochainement remaniée pour devenir la seconde plus grande bibliothèque de France.
  • La Maison des Congrès et de la Culture, intégrée à l'ensemble architectural de la gare routière et de la MSA, dans le quartier des Salins.
  • La jetée, (place Michel de L'Hospital) abrite l'association Sauve qui peut le court-métrage organisatrice du festival international du court-métrage. Son architecture, ressemblant à un bateau, allie tradition et modernité.
  • Le marché Saint-Pierre, (Place Saint-Pierre) est un marché couvert destiné à la vente de produits alimentaires. Le bâtiment actuel a été construit entre 1985 et 1987 (inauguration le 4 mai 1987) par les architectes clermontois André Bosser et Jean-Claude Marquet. Un premier bâtiment de type Baltard avait été construit en 1873 sur l'emplacement d'un marché en plein air, puis détruit en 1931 et remplacé par un bâtiment en béton et en verre conçu par l'architecte clermontois Aubert.

Architecture du XXIe siècle

  • L'école supérieure d'art de Clermont Communauté, naguère située dans l'ancien bâtiment XVIIIe siècle de la halle au blé, elle se situe, depuis janvier 2006, dans un bâtiment contemporain qui a été conçu par l'agence d'architecture Architecture-Studio, dans la rue Kessler au sud du centre-ville.
  • La piscine Pierre-de-Coubertin est agrandie et dotée d'une toiture ouvrante. Cela en fait une structure novatrice et des plus agréable en été.
  • La place de Jaude a été urbanisée aux XIXe et XXe siècles. Elle a été complètement rénovée entre 2003 et 2005.
  • Le Carré Jaude 2 est un important projet d'urbanisation de centre-ville. Il se situera le long de l'avenue Julien, à deux pas du Centre-Jaude. Sa surface de 51 000 m² permettra d'accueillir un hôtel 4 étoiles de 123 chambres, des commerces, un cinéma de sept salles comprenant 1 199 places[24], et divers locaux pour le secteur tertiaire.
  • Le Polydome, place du 1er-Mai, est le nouveau centre des congrès et d'exposition de la ville. Le bâtiment a pris la place d'une ancienne coopérative Michelin. Une partie du bâtiment est une salle de concert de musiques actuelles, la Coopérative de Mai, nom en hommage à l'ancienne fonction du bâtiment.

Culture

  • Clermont est la ville de France qui abrite le plus de groupes de musiques actuelles[25]. Par ailleurs, le Puy-de-Dôme abriterait à lui seul 7,5 % des groupes de rock français en activité[26].
  • De nombreux artistes du mouvement street art sont présents à Clermont. On peut ainsi observer de nombreux collages ou graffitis artistiques dans les rues de la ville (Ziquicks, Space Invaders, œuvres de Keymi), en particulier dans l'hypercentre de Clermont.
  • La culture vivante en passe aussi par le théâtre, de nombreuses troupes et cours sont offerts, à l'image de la Compagnie Les Corps de Muses[27] qui au carrefour du théâtre et des autres activités artistiques participe à la création d'un pôle d'échanges culturels.

Festivals

  • Le festival international du court-métrage, créé en 1979, il a acquis un rayonnement international. Il est considéré comme l'un des plus importants.
  • Vidéoformes (vidéo et nouveaux médias dans l'art contemporain). Créé en 1986, il est devenu la référence en France et sur la scène internationale dans son domaine.
  • Le festival européen du film publicitaire automobile.
  • Jazz en tête, le festival international de Jazz, créé en 1988. La grande majorité des jazzmen significatifs de notre époque passe ou est passée au festival Jazz en tête, de Miles Davis et Herbie Hancock à Wynton Marsalis et Michel Petrucciani, sans oublier les divas actuelles Dee Dee Bridgewater, Dianne Reeves ou Cassandra Wilson.
  • Le festival Nicéphore, festival international de l'image fixe et de la photographie.
  • La biennale du carnet de voyage
  • Europavox, le festival européen de musique
  • Traces de Vies rencontres du film documentaire. Depuis 1991, ce festival propose à un large public une sélection de plus de cinquante films documentaires en concours et une vingtaine de films hors concours.
  • Musiques Démesurées, festival de musique contemporaine et expérimentale, www.musiquesdemesurees.net

Musées

Salles de spectacle et de concert

Saisons musicales

Quatuor des volcans

Chansons

  • Une chanson humoristique a été composée par Jean Maupoint sur Clermont, La Tiretaine. C'est une petite valse romantique rendant hommage à l'éponyme rivière clermontoise, qui a longtemps servi d'égout communal.
  • Plusieurs textes chantés par Jacques Brel font référence à l'Auvergne et à Clermont, en particulier « La chanson de Jacky ».
  • Le groupe Wazoo, originaire de Clermont, fait plusieurs références à la vie locale dans sa chanson « La manivelle ».
  • Coluche a chanté « The Blues In Clermont-Ferrand ».
  • Georges Brassens a chanté "l'Auvergnat"

Romans

Films

Quartiers

La ville est divisée en de nombreux quartiers, ayant chacun une âme et une identité propre.

Rares sont les quartiers réputés sensibles. Les quatre plus connus sont Champratel, Croix de Neyrat, La Gauthière (Z.U.P) et les Vergnes qui ont été touchés lors des violences urbaines de 2005. Il n'est pas rare d'entendre que les quartiers nord constituent un seul et unique quartier (Croix de Neyrat, Champratel, les Vergnes et la Z.U.P. la Gauthière) d'où sa réputation à travers la France.

Le centre-ville

La Cathédrale, place de la victoire
La rue Montlosier

Le centre-ville de Clermont se concentre autour de la butte occupée par la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption. Une grande partie est constitué de bâti ancien desservi par des rues souvent piétonnes.

C'est là que l'on trouve le cœur commerçant de la ville, notamment sur la place de Jaude.

La plupart des administrations sont également situées dans ce secteur, notamment l'hôtel de ville, le Conseil Général du Puy-de-Dôme ainsi que la préfecture.

Plusieurs composantes des universités clermontoises sont installées dans le centre. L'UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines, l'UFR psychologie et la faculté de droit et de sciences économiques sont dans ce cas.

Le sud-est

Cette partie de la ville compte une mosaïque de petits quartiers aux architectures disparates :

  • les Neuf-Soleils
  • la Raye-Dieu
  • les Landais
  • la Fontaine-du-Bac
  • l'Oradou
  • Anatole-France
  • Herbet

L'est de la ville compte de nombreux établissements industriels, notamment dans le quartier du Brézet. Le parc d'activités de la Pardieu accueille de nombreuses entreprises.

De nombreuses enseignes commerciales et plusieurs hypermarchés sont installées le long des grands boulevards qui traversent ces zones. Enfin, il faut noter la proximité du campus universitaire des Cézeaux.

Les quartiers nord

Les quartiers du nord de Clermont rassemblent pour l'essentiel de gros complexes résidentiels de type HLM. On trouve les quartiers suivants :

  • Croix-de-Neyrat (environ 10 000 habitants). Ce quartier a été construit dans les annéds 1970 et demeure le quartier le plus grand en superficie de Clermont-Ferrand.
  • La Plaine, qui représente l'archétype de l'urbanisation sous l'influence de l'industriel Michelin avec son quadrillage de rues bordées de cités Michelin dont les plus vieilles datent des années 1920.
  • Champratel, quartier de grands ensembles construits dans les années 1970 qui est réputé pour être le quartier le plus sensible de Clermont avec Croix-de-Neyrat et qui a été une priorité de renouvellement urbain pour empêcher que de nouvelles violences sévissent dans ce quartier.Il est à noter que Champratel, étant cité dans un projet de renouvellement urbain va voir une de ses tours les plus populaires à 3 branches dite « le dinosaure » être détruite d'ici à 2009. Un bâtiment du même type avait déjà été détruit en 2003.
  • Les Vergnes, lui aussi quartier sensible de Clermont demeure le quartier le plus à l'écart de la ville et où les faits de délinquance, même si en forte baisse, ont longtemps préoccupé les autorités nationales (quartier notamment médiatisé durant les émeutes de 2005 où des jeunes se sont farouchement opposés aux forces de l'ordre).
  • La Gauthière, quartier regroupant notamment de longs bâtiments (barres) et trois tours de 15 étages chacune.

Ces quartiers concentrent de fortes communautés d'immigrés et totalisent 25 000 habitants.

Champratel

Champratel est situé exactement au nord-ouest de Clermont entre le quartier Croix-de-Neyrat et celui des Vergnes.

La Glacière - Côtes de Clermont

Ces quartiers essentiellement résidentiels jouxtent le parc Montjuzet et occupent le bas des côtes de Chanturgue.Ce quartier plutôt tranquille mêle résidences, villas et quelques bâtiments HLM qui font de la Glacière un quartier complémentaire du point de vue social.

Les Salins - Vallières

Maison de l'Apothicaire, à Montferrand

Quartiers résidentiels proches du centre-ville. Le quartier des Salins abrite les sièges sociaux des grandes banques, un centre d'affaires, la gare routière, la mutuelle sociale agricole, la librairie Les Volcans sise en face de la Maison de la Culture et, sur la place des Salins, les puces tous les dimanches matins.

Un rucher urbain est installé sur le toit de la Maison de la Culture.

Aux Salins, on trouve également le stade nautique Coubertin, piscine découvrable la plus vaste d'Europe en 2006.

Vers Vallières, le quartier se compose plutôt de pavillons et de petits immeubles d'habitation. Le stade Philippe Marcombes y est un pôle sportif fort.

Montferrand - Les Bughes et alentours

Montferrand est un ancien site médiéval hautement mis en valeur (secteur sauvegardé). Ce quartier a longtemps été le concurrent historique de Clermont lorsque les deux cités n'étaient pas réunies.

Entre le nord et le centre, on rencontre deux gros types de quartiers avec pour l'essentiel les usines Michelin (Cataroux, Combaude, Carmes). À proximité immédiate des entrées, des quartiers populaires se dessinent, encore une fois avec des ouvriers de la manufacture (Chanteranne) ou encore les « Bughes-Nord » se situant entre le boulevard Maurice-Pourchon et la maison des sports et connaissant l'influence architecturale des maisons Michelin mélés à des bâtiments de type HLM+Résidences et des commerces fleurissants.

Le quartier de la Gauthière est quant à lui constitué de grands ensembles HLM ce qui en fait un des quartiers populaire de Clermont. Il est assez isolé en raison des grands axes de circulation qui l'entourent mais toutefois plus proche du centre ville que des quartiers comme Les Vergnes ou Champratel ou la situation sociale est beaucoup plus préoccupante.

Saint-Jacques - Clermont Sud

Le quartier Saint-Jacques est essentiellement constitué de grands ensembles dont la majorité sont de type HLM, il est de taille quasiment comparable à Croix de Neyrat même si ses limites sont moins faciles à définir et regroupe près de 15 000 habitants. Parmi eux, le bâtiment emblématique de cette zone : la muraille de Chine, immeuble qui doit son surnom à sa situation en hauteur et à sa très grande longueur. Le quartier est une Zone Urbaine sensible. Malgré une mixité globale au niveau du territoire, il existe des disparités selon les sites. Des zones de relégation (ensemble Winston Churchill, une barre d'immeuble située rue des plats...)jouxtent des zones pavillonnaires. La proximité avec le centre ville est un atout du quartier mais c'est un critère qui à tendance à cacher une partie de la misère sociale.

C'est là que l'on trouve le CHU Gabriel-Montpied.

Sport

Article détaillé : Sport à Clermont-Ferrand.

Clubs majeurs

  • Le club de rugby ASM Clermont Auvergne, finaliste malheureux du Championnat de France en 1936, 1937, 1970, 1978, 1994, 1999, 2001, 2007, 2008 et 2009. Il évolue actuellement en Top 14.
  • Le club de football Clermont Foot Auvergne 63, quart de finaliste de la Coupe de France en 1997 et 2005. Le club joue la saison 2008/2009 en Ligue 2 après avoir été sacré deux fois champion de National.
  • Le stade Clermontois (basket). Évolue en Pro B.
  • Le SCAB 63 (basket, féminines). Évolue en Ligue Féminine.
  • Le Clermont-Auvergne Hockey Club (CAHC) rebaptisé Hockey Clermont Communauté Auvergne (HCCA) en 2005. Évolue en D2.
  • Le Clermont Judo
  • Les Arvernes de Clermont-Ferrand (Baseball) évoluent en Élite (8 meilleures équipes françaises) après avoir été champions de National 1 en 2007.
  • Le CFA Servals (football américain), champion de France de Division 2 en 1998, 2002 et 2006
  • Le club Clermont-Athlétisme
  • Le stade Clermontois Tennis de Table
  • Le stade Clermontois Natation
  • Le stade Clermontois Tir à l'arc (Sébastien Flute)
  • Le club de lutte Clermont-Ferrand ASM lutte (ou A.S. Montferrandaise lutte)
  • Le club de VTT Les Roulures
  • Le club de gymnastique UFOLEP Clermont Saint-Jacques Gym (maintes fois finaliste pour les championnats de France)
  • Le club de cyclisme toutes disciplines et tous âges l'Étoile cycliste de Clermont-Ferrand (podium au championnat du monde)

Infrastructures sportives

Médias

Presse écrite

  • La Montagne, journal régional du groupe Centre-France.
  • Info Magazine, hebdomadaire gratuit comportant un magazine et des petites annonces.
  • Le Semeur Hebdo, hebdomadaire régional.
  • L'Effronté, journal satirique.
  • Sports Auvergne, magazine bimestriel spécialisé du groupe Centre-France.
  • Modergnat, magazine mensuel d'actualité générale.
  • Un Deux Quatre, magazine trimestriel.
  • Zap63, mensuel culturel gratuit.

Télévision

Radio

Vie militaire

Les unités militaires ayant tenu garnison à Clermont :

L'unité militaire actuellement stationnée à Clermont est le 92e régiment d'infanterie, depuis 1887.

International

Villes jumelées / Accords de coopération

Hommage

Le nom de Clermont a été donné à la ville de Clermont au Québec, en hommage à Blaise Pascal.

Personnalités

Personnes célèbres nées à Clermont - avant 1900

Personnes célèbres nées à Clermont - 1900 à nos jours

Résidents célèbres

Henri Bergson, philosophe et prix Nobel de littérature en 1927, a enseigné à Clermont de 1883 à 1888.
Le Marquis de La Fayette a siégé à la la grande salle du collège royal de Clermont

Personnalité liée à la commune

Images de la ville

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Notes et références

  1. Données de la station météorologique de Clermont-Ferrand (arrondies à l'unité supérieure), sources : Site de l'Internaute, Encyclopédie des villes
  2. a  et b Moyenne 1961-1990. Source : Mémorial de la météorologie nationale, Quid 2007, p. 984.
  3. Moyenne 1991-2000 - Source : Météo France
  4. Jean-René Mestre & Gaby Roussel, Ruches et abeilles (architecture, traditions, patrimoine), Nonette, Éditions Créer, 2005. [lire en ligne]
  5. Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, Ducs d'Aquitaine (778-1204), Geste éditions, coll. « La Crèche », 1995, 304 p. (ISBN 2-910919-09-9), p. 59 .
  6. L'Humanité, jeudi 7 février 2008, n° 19710, dossier central spécial Clermont-Ferrand
  7. Source : article « Clermont-Ferrand » de Christian Jamot dans la revue Mappemonde 64, 2001.4
  8. Source
  9. MooviCité
  10. Le deuxième mandat de Philippe Marcombes a duré 1 mois du fait de son décès.
  11. Le mandat d’Antoine Marie-Charles Fabre a été coupé par M. Bergougnan qui fut élu maire le 2 juin 1910, mais qui démissionna aussitôt.
  12. ENSACF
  13. http://pagesperso-orange.fr/eglise.orthodoxe.grecque/CENTRE.htm
  14. [1]
  15. http://www.annuaire-mairie.fr/8077-28924-immeubles-proteges-et-monuments-historiques-de-clermont%20ferrand.html
  16. http://www.viejuive.com/associations/communautes/clermont.htm
  17. Notre-Dame du Port retrouve ses paroissiens, Yakinfo, 1er décembre 2008 [lire en ligne]
  18. André Hébrard, Les fontaines de Clermont-Ferrand, Itinéraires, AEDIS éditions, Vichy, 1996, 71 pages, ISBN 2-950-6201-7-5
  19. Pascal Piéra, Daniel Lamotte, Le cimetière des Carmes à Clermont-Ferrand, Mémoire de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, Un, Deux… Quatre éditions, mars 2004, Clermont-Ferrand, ISBN 2-913323-75-8.
  20. Dossier : Sabourin - Faut-il débrancher les tuyaux ?
  21. L'École d'architecture sur le site de la direction régional des affaires culturelles d'Auvergne
  22. Fiche de la gare routière de Clermont-Ferrand sur archi.fr
  23. Agnès Pradal, Christophe Laurent : Valentin Vigneron, architecte clermontois du XXe siècle, collection Itinéraires du patrimoine, édité par l'association Étude du patrimoine auvergnat et l’association Historien de l’art, septembre 2000. (ISBN 2-905554-20-7)
  24. Décision de la CDEC du Puy-de-Dôme, 05/06/2007 [lire en ligne]
  25. Libération, édition du 9 février 2007 (dernière page).
  26. Guitar Part Magazine, édition de Mai 2007 (p. 30), Clermont, capitale du rock français dans Le Monde du 19 février 2008
  27. http://lescorpsdemuses.over-blog.com/
  28. Benbenradio
  29. Radio Campus Clermont-Ferrand

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Bibliographie

  • André-Georges Manry, Histoire de Clermont-Ferrand, Bouhdida éditeur, 1993. (ISBN 2-903377-15-4)
  • Louis Passelaigue, Histoire des rues de Clermont et Montferrand, Clermont-Ferrand, Éditions de Borrée, 1997. (ISBN 2-908592-58-4)
  • Denis Couders, Marie Deschamps, Christophe Camus, Clermont-Ferrand, le guide, Les éditions du Dimanche, Clermont-Ferrand, 2003. (ISBN 2-85395-049-2)
  • Ambroise Tardieu, Histoire de la ville de Clermont-Ferrand, Éditions de la Tour du Gile, 1994, (réédition de l'ouvrage de 1870-1872).
  • Michelle Audoin, Clermont-Ferrand sous l'occupation, éditions Ouest-France, 1985.
  • Robert Ponceyri, Quarante ans d'élections clermontoises : le face-à-face de Giscard et des notables socialistes, ADRED, Clermont-Ferrand, 1994.
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