- Viry-Châtillon
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Viry-Châtillon
L’hôtel de ville.Administration Pays France Région Île-de-France Département Essonne Arrondissement Évry Canton Viry-Châtillon (chef-lieu) Code commune 91687 Code postal 91170 Maire
Mandat en coursSimone Mathieu (PG)
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Les Lacs de l'Essonne (siège) Démographie Population 31 681 hab. (2008) Densité 5 219 hab./km² Gentilé Castelvirois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 32 m — maxi. 84 m Superficie 6,07 km2 Viry-Châtillon (prononcé [viʁi ʃat̪ijɔ̃] ) est une commune française située à vingt kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton de Viry-Châtillon et le siège de la communauté d'agglomération Les Lacs de l'Essonne.
Des domaines partagés transmis entre d’illustres familles, Viry-sur-Orge, le bourg agricole situé sur la route de Paris à Fontainebleau et Châtillon-sur-Seine, village au bord du fleuve fusionnèrent en 1790. Équipé au XIXe siècle d’une gare sur la nouvelle ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis, la commune accueillit en 1909 le premier aérodrome organisé du monde[1],[2]. S’il ne perdura pas au-delà de la Première Guerre mondiale, il permit la renommée de la commune, qui connut dès les années 1920 un développement démographique important avec le lotissement de la plaine alluviale, porté par l’axe majeur que constituait la route nationale 7. Ce développement se poursuivit dans les années 1960 avec la construction des grands ensembles de La Grande Borne, des Coteaux de l’Orge et de la Cilof en bordure de la récente autoroute A6. La commune est aujourd’hui connue pour accueillir le siège social de l’écurie de course automobile Renault F1 Team.
Ses habitants sont appelés les Castelvirois[3].
Sommaire
Géographie
Situation
Occupation des sols en 2008. Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)Espace urbain construit 77,1 % 474,49 Espace urbain non construit 12,6 % 77,32 Espace rural 10,4 % 63,91 Source : Iaurif[4] Viry-Châtillon est située dans la région Île-de-France, au nord du département de l’Essonne, totalement intégré à l’agglomération parisienne, à la frontière des régions naturelles du Hurepoix et de la Brie française. La commune occupe un territoire dont la forme prend approximativement celle d’un triangle rectangle duquel l’angle aigüe serait orienté au sud-ouest. Ce territoire occupe une superficie de six cent seize hectares dont plus de 75 % étaient construits en 2003 et seulement 10 % considérés comme ruraux, exclusivement constitués d’espaces aquatiques autour du lac. L’institut géographique national donne les coordonnées géographiques 48°40'40" N et 02°22'33" E au point central de ce territoire[5]. La commune est implantée sur la rive gauche de la Seine qui alimente par un ruisseau le vaste lac de Viry-Châtillon dont un tiers seulement est effectivement dans les limites communales. Coule aussi sur le territoire le bras principal et la rivière morte de l’Orge, cette dernière rejoint le fleuve à proximité du centre-ville. Ce réseau hydrographique a modelé le terrain, créant un coteau qui sépare aujourd’hui le plateau au sud du territoire de la vallée au nord. Cette vallée accueille plusieurs axes de transport majeurs qui traversent la commune du Nord au Sud, la ligne D du RER d'Île-de-France par la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis y dispose de la gare de Viry-Châtillon, la route nationale 7 et l’autoroute A6. Ces grands axes sont complétés par trois routes départementales suivant approximativement une orientation Est-Ouest, les RD 29, RD 77 et RD 445. L’urbanisation a suivi ces obstacles naturels et artificiels, le centre-ville est ainsi disposé dans la vallée, les zones d’activités commerciales et industrielles se sont implantées à proximité des voies routières, puis intervint le lotissement des coteaux par des grands ensembles au nord, des pavillons à l’emplacement de l’ancien Port-Aviation, et enfin l’occupation du plateau avec la création dans les années 1960 du vaste quartier d’habitat social de la Grande Borne, commun avec la ville voisine de Grigny.
Sixième communes du département par sa population, Viry-Châtillon est située à vingt kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, sept kilomètres au nord-ouest d’Évry, dix kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, onze kilomètres au sud-est de Palaiseau, trente-et-un kilomètres au nord-est d’Étampes, huit kilomètres au nord-est de Montlhéry, treize kilomètres au nord-est d’Arpajon, vingt-et-un kilomètres au nord de La Ferté-Alais, trente-et-un kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt et trente-et-un kilomètres au nord-est de Dourdan. La commune est aussi située à seulement treize kilomètres au sud-ouest du chef-lieu du Val-de-Marne Créteil, à cent quatre-vingt-six kilomètres au nord-ouest de son ancien homonyme Châtillon-sur-Seine.
Hydrographie
La commune de Viry-Châtillon est implantée sur la rive gauche du fleuve la Seine qui parcourt un kilomètre et quatre cent mètres à l’extrême Est du territoire. Une longue partie de la frontière avec les communes voisines de Savigny-sur-Orge puis Juvisy-sur-Orge est matérialisée au Nord par le cours de la rivière affluente l’Orge qui parcourt ainsi deux kilomètres et trois cent mètres sur le territoire communal. Approximativement au milieu de ce trajet, elle se sépare au niveau d’un barrage pour donner naissance à la Morte Rivière d’Orge qui entre dans le centre-ville de Viry-Châtillon, jusqu’à la confluence avec le fleuve deux kilomètres trois cent mètres plus en aval au niveau du port de commerce. Au Nord-Est du territoire, un étang alimenté par cette morte rivière occupe l’espace entre la route nationale 7 et la rue du Pont Godeau. Avenue des Castors, un bassin artificiel agrémente le parc de la résidence de la Haute Borne. Au Sud-Est, le lac de Viry-Châtillon, relié au fleuve par un ruisseau, est partagé entre la commune et sa voisine, Grigny. Ne se trouvent sur le domaine de Viry-Châtillon que ses subdivisions appelées le bassin de l’Amiral et les Noues de Seine, soit un tiers des soixante-dix-sept hectares de l’ensemble aujourd’hui consacré à la base nautique[6]. En souterrain, la commune est traversée du sud au nord par l’aqueduc de la Vanne et du Loing qui alimente Paris en eau potable par le réservoir de Montsouris.
Relief et géologie
Viry-Châtillon est implantée pour sa partie ouest en limite du plateau du Hurepoix, et pour sa moitié est dans la vallée creusée par la Seine. Son territoire s’étage entre une altitude maximale fixée à quatre-vingt-quatre mètres sur le plateau à proximité de la Grande Borne[7] et une altitude minimale à trente-deux mètres au bord du fleuve[8]. Le territoire s’incline relativement rapidement vers le nord-est et la vallée de la Seine, formant un coteau orienté à l’est, la forte déclivité de l’avenue Marmont matérialise ce relief, l’altitude passant approximativement de quatre-vingt cinq mètres au niveau du moulin[9] à seulement quarante-trois mètres à proximité de l’hôtel de ville[10] à seulement un kilomètre de distance. Située à la frontière du Hurepoix, le sous-sol de Viry-Châtillon est caractéristique de celui du bassin parisien, mêlant à cet endroit des couches successives de meulière, de limon, d’argile et de calcaire, l’érosion laissant apparaître ses divers étages sur le coteau.
Communes limitrophes
Le territoire de Viry-Châtillon est installé sur la rive gauche de la Seine, le fleuve marque ainsi la frontière naturelle avec la commune limitrophe de Draveil à l’Est et au Nord-Est. Au Nord, la rue de Châtillon, la rue Pasteur, la route nationale 7 appelée avenue de la Cour de France et le cours de l’Orge marquent la frontière avec Juvisy-sur-Orge. Cette même rivière marque au Nord-Ouest et à l’Ouest la frontière avec Savigny-sur-Orge. Au Sud-Ouest, sur le plateau, la rue Diderot, la rue du Docteur Roux, l’avenue du Commandant Barré, la voie de Compiègne, l’avenue des Bouleaux et l’avenue du Pavillon matérialisent la frontière avec Morsang-sur-Orge, au Sud, une frontière passe dans le parc séparant la commune de sa voisine Fleury-Mérogis. Enfin, au Sud-Est, la frontière avec Grigny suit en parallèle l’avenue Victor Schoelcher, puis l’allée des Bouvreuils et le chemin des Gâtinois, passant au milieu du lac de Viry-Châtillon.
Climat
Article détaillé : Climat de l'Essonne.Viry-Châtillon est située en Île-de-France et bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, en étant régulièrement arrosée sur l’ensemble de l’année. En moyenne brute annuelle, la température s’établit à 10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale à 6,4 °C. Les températures moyennes mensuelles extrêmes relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés s’établissent à 38,2 °C le 1er juillet 1952 et -19,6 °C le 17 janvier 1985. Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés celsius se fait sentir, surtout en début de journée. L’ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute à deux cent quarante heures en juillet et basse à cinquante trois heures en décembre. Les précipitations sont également réparties sur l’année, avec un total annuel de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.
Données climatiques à Viry-Châtillon. mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4 Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8 Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2 Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798 Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3 Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[11],[12].Transports
Viry-Châtillon est aujourd’hui traversée par plusieurs grands axes de communication majeurs. Le fleuve la Seine constitue le premier historiquement, elle est aujourd’hui utilisée pour le transport fluvial de marchandises. Relativement peu utilisés aujourd’hui, la commune dispose cependant de cinq cent mètres de quais adaptés aux péniches et barges, directement reliés à la zone d’activité voisine.
Deux grands axes routiers traversent le territoire communal du nord au sud, le plus ancien est la route nationale 7 qui passe à l’est du territoire, entre le fleuve et les lacs dans une longue ligne droite de deux kilomètres qui prend l’appellation d’Avenue du Général De Gaulle. Au centre du territoire, dans le même axe nord-sud, sur la crête du plateau du Hurepoix passe l’autoroute A6 sur un kilomètre trois cent mètres. La commune dispose d’ailleurs sur son territoire d’un échangeur autoroutier à l’intersection avec l’ancienne route nationale 445 devenue en 2006 la route départementale 445. Cette dernière traverse la commune dans un axe nord-est sud-ouest, sa fonction principale est d’assurer la liaison entre la route nationale 7 et la route nationale 104 dans la commune voisine de Fleury-Mérogis, elle constitue en outre la rocade ouest du quartier de La Grande Borne. Suivant le même axe, deux routes départementales débutent leur tracé dans la commune à l’intersection avec la route nationale 7, vers le Nord, la route départementale 29 qui mènent à Villeneuve-le-Roi en suivant le cours du fleuve, et vers le Sud, la route départementale 77 qui rejoint l’importante route départementale 117 dans la commune voisine de Morsang-sur-Orge.
Autre axe important, suivant le tracé de la Seine et de la route nationale 7 à mi-chemin entre les deux, la commune est traversée par la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis utilisée par la ligne D du RER d'Île-de-France et dispose de la gare de Viry-Châtillon. Elle est en outre située à une station seulement de l’important pôle multimodale que constitue la gare de Juvisy dans la commune voisine. Cette desserte ferroviaire est complétée pour la continuité de service la nuit par la ligne de bus Noctilien N144[13] et la ligne N135[14]. En journée, la commune est reliée à plusieurs lignes de bus, dont la ligne de bus TICE 402[15] et plusieurs lignes du réseau de bus Daniel Meyer, le réseau urbain Passe Partout[16], les lignes DM3 vers Juvisy-sur-Orge[17], DM4 vers Grigny[18], DM5 vers Fleury-Mérogis[19], DM8 vers Thiais[20] et DM22 vers Savigny-sur-Orge[21].
Site du premier aérodrome organisé au monde, fermé après la Première Guerre mondiale, Viry-Châtillon est située à seulement six kilomètres au sud de l’aéroport Paris-Orly et à quarante kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune qui organise des conseils de quartier a découpé le territoire en cinq parties : Centre-ville, Plateau, Coteaux de l’Orge, Port-Aviation et Châtillon. Les précédentes limites entre les anciennes communes de Viry-sur-Orge et Châtillon-sur-Seine ne sont pratiquement plus visibles aujourd’hui. Cependant, deux ensembles bien distincts existent aujourd’hui à Viry-Châtillon, conséquences du relief local et de l’urbanisation récente, soit le bas-Viry à proximité de la Seine et le Plateau, séparés par le coteau et en partie par les voies de l’autoroute A6. Sur ce plateau, une petite partie du grand ensemble d’habitat social de La Grande Borne, dont l’avenue Victor Schoelcher marque la frontière ouest, est implanté sur le territoire communal. Enclavé entre l’autoroute et l’aqueduc, a été aménagé l’important parc industriel du Président Kennedy. Il est prolongé au Nord par le grand ensemble des Coteaux de l’Orge où se mêlent les barres et les tours, actuellement en cours de réhabilitation[22]. L’ancien territoire occupé par l’aérodrome de Port-Aviation a été lotis pendant l’entre-deux-guerres et constitue aujourd’hui un vaste quartier pavillonnaire. Le centre-ville occupe l’espace entre le lac des Noues de Seine et la Morte Rivière d’Orge, tandis que la partie comprise entre ce cours d’eau et la Seine, à l’extrême nord du territoire correspond à l’ancienne commune de Châtillon, mêlant aujourd’hui pavillons, résidences de standing en bord de Seine et centres commerciaux en bordure de la route nationale 7. Cette zone commerciale se poursuit vers le sud et se confond ensuite avec les installations portuaires communes avec Grigny. Les quartiers de la Grande Borne[23] et le quartier de la Cilof[24] sont répertoriés comme zone urbaine sensible, la Grande Borne est en outre une zone franche urbaine[25]. Les quartiers des Coteaux de l’Orge[26] et du Plateau[27] sont prioritaires au titre de la rénovation urbaine. L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique soit Châtillon 1 et 2, la Cilof 1 et 2, Centre-ville 1 et 2, Port-Aviation 1 et 2, le Plateau 1, 2, 3 et 4[28].
Toponymie
Viry-Châtillon était auparavant composée de deux communes distinctes, Viry-sur-Orge et Châtillon-sur-Seine. Les deux avaient ainsi choisies de mentionner le nom du cours d’eau qui traversait leur territoire, l’Orge et la Seine. Le mot Châtillon est une évolution signifiant « petit castel », marquant la présence d’un château dont ne subsiste plus rien aujourd’hui. Le mot Viry est dérivé du mot latin Viriacum ou Veriacum signifiant le « domaine de Verus », un ancien propriétaire terrien gallo-romain[29].
Histoire
Les origines
Des silex taillés ont été mis au jour à proximité de l’actuelle centre-ville, ce qui atteste d’une occupation humaine du lieu dès la Préhistoire. L’étymologie du lieu semble attribuer à un propriétaire terrien dénommé « Verus » l’édification d’une villa rustica gallo-romaine. Cependant la première mention écrite du lieu intervint en 1093 avec la description du domaine de Vulgrain de Viry sous l’appellation Viriaco et Castellonio dans un acte du cartulaire de Longpont.
Moyen Âge et Renaissance
En 991 existait à Viry un fief des Marches. En 1118, le roi Louis VI le Gros héritant du domaine de Montlhéry, la seigneurie de Viry et le hameau de Chastillon dépendants furent rattachés au domaine royal français. Viry était déjà une paroisse. Au XIIIe siècle fut édifiée l’église dédiée à Saint-Denis.
En 1488, l’héritier du domaine, Richard de Saint-Marcy vendit une partie à son voisin, le seigneur de Savigny Étienne de Vesc, par ailleurs chambellan du roi Charles VIII. Alors qu’il parvint à acquérir l’ensemble des terres, le domaine fut divisé et une partie revint en 1531 à Robert Piédefer, avocat général au Châtelet. En 1586, Louis d’Agoust parvint à réunir les domaines de Viry, Chastillon, Orangis et Savigny.
En 1633, la paroisse de Viry s’équipa d’un lavoir alimenté par la source Saint-Denis. En 1674, le domaine du Piédefer fut enrichi d’une orangerie. En 1682, une ordonnance royale fixa les limites des domaines du royaume, celui de Viry était alors partagé entre les familles de Vins et d’Agoust. Résidait alors au château de Viry la famille Perrault.
Histoire moderne
Le 21 juillet 1789, le contrôleur des Finances du royaume Joseph François Foullon fut arrêté dans le parc du château Marmont de son ami Antoine de Sartine, pendu à Paris, Rue de la Verrerie, il devint l’une des premières victimes de la Révolution française. En 1790, Viry-sur-Orge et Châtillon-sur-Seine fusionnèrent pour former l’actuelle commune de Viry-Châtillon. Le 1er février 1790 fut élu le premier maire de la nouvelle commune, Jacques-Louis Larue. En 1791, le dernier seigneur du lieu, Charles-Emmanuel de Vintimille vendit ses terres à Marie-Romain Hamelin, receveur général des Finances.
En 1809, la fille de Jean-Frédéric Perregaux unifia deux propriétés contigües au château de Viry. Le 31 mars 1814, c’est sur la route de Paris à Viry-Châtillon que Napoléon Ier apprit la chute de Paris, entraînant son abdication six jours plus tard. En 1867, la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis fut mise en service, un port de commerce fut aménagé et commença l’activité d’extraction des meulières et du sable à l’emplacement actuel du lac. De septembre à novembre 1870, la commune fut occupée par l’armée allemande au cours de la guerre franco-allemande. En 1882, les dominicaines de Béthanie s’installèrent à Chatillon, le bâtiment fut érigé en couvent, la chapelle Notre-Dame du Rosaire fut bénit le 3 octobre 1885. En 1885, la municipalité édifia une nouvelle mairie-école à proximité de la place du marché, inaugurée en 1888.
Histoire contemporaine
Le 23 mai 1909 fut organisé un meeting aérien sur ce qui allait devenir le premier aérodrome organisé du monde, Port-Aviation ainsi nommé par le ministre des Transports Louis Barthou, équipé d’une piste en ellipse de quatre kilomètres, de gradins pouvant accueillir sept mille personnes, de hangars et d’ateliers permanents. Le 4 juillet 1909, une exhibition de bienfaisance réunit près de dix mille personnes. Le 18 octobre 1909, Charles de Lambert décolla de ce site pour le premier survol de Paris, pour lequel il reçut la médaille d’or de l’Aéro-Club de France[30]. Durant la Première Guerre mondiale, le terrain servi à la future Armée de l’Air ainsi qu’à la Composante Air belge et la Royal Air Force britannique.
Endommagé, régulièrement inondé par les crues de la Seine, le terrain fut abandonné en 1919 et lotis à partir des années 1920[31]. En 1938 s’ouvrit la première maison de retraite à la place du couvent des dominicaines. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la municipalité entreprit d’aménager le centre ville, le 27 juin 1948 fut inauguré le parc André Leblanc et son théâtre de verdure. En 1958 fut fondé le club de football l’Entente Sportive Viry-Châtillon. Suivi en 1959 le club nautique.
En 1960, l’autoroute A6 fut percée, séparant en deux le territoire. En 1962, les services municipaux déménagèrent dans l’ancien château de la Tournelle, acquit en 1943. En 1964, la commune aménagea sur les rives du lac un important complexe nautique. En 1965, Maurice Novarina conçut et réalisa la cité des Coteaux de l’Orge. Le 22 juillet 1967, la commune devint chef-lieu du canton de Viry-Châtillon[32], dont les limites furent modifiées le 7 décembre 1975[33]. En 1969, il équipa le quartier de l’église Notre-Dame-des-Cités. En 1971 démarra le Viry-Châtillon Essonne Hockey. En 1972, la municipalité autorisa l’implantation en bordure des Coteaux de l’Orge d’un centre commercial, à charge pour la société locataire de remettre en état et d’entretenir l’ancien moulin à vent voisin[34]. En 1989, la commune racheta le château des Marches pour y installer l’école communale de musique. En 1992, la commune acquit le domaine du Piédefer pour y installer le centre culturel municipal. En 1996, la commune entreprit l’aménagement du quartier de Châtillon avec la constitution d’une zone d'aménagement concerté.
Démographie
Évolution démographique
Aujourd’hui sixième commune du département en nombre d’habitants, Viry-Châtillon a longtemps été un village de pêcheurs et agriculteurs en bord de Seine pour ensuite connaître une croissance vertigineuse de sa démographie au XXe siècle. Alors qu’en 1790, les communes de Viry-sur-Orge et Châtillon-sur-Seine fusionnaient, le premier recensement des personnes organisé en 1793 dénombrait quatre-cent huit habitants dans la nouvelle commune, qui voyait cependant sa population chuter pour atteindre en 1821 son plus bas niveau avec seulement trois cent soixante-six résidents. Après un soubresaut en 1831 et une nouvelle chute en 1836, l’évolution fut constamment à la hausse dépassant les cinq cent personnes en 1846, les six cent habitants en 1866, portée par l’ouverture de la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis en 1867, avant un chute à cinq cent quarante-et-un habitants en 1872, consécutivement aux lourdes pertes de la guerre franco-prussienne de 1870. L’évolution repartit à la hausse rapidement, la commune comptant déjà mille cent dix résidents en 1886 et mille cinq cent quarante en 1901. L’industrialisation, l’ouverture de Port-Aviation en 1909 et la mode du pavillon de banlieue permit à la commune de poursuivre sa croissance, comptant plus de deux mille habitants en 1911, plus de cinq mille six cent en 1926 et déjà neuf mille deux cent trente-quatre habitants en 1936. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’exode rural, le baby boom puis l’afflux de réfugiés de la décolonisation vers la région capitale entraînèrent un important besoin de nouveaux logements et le lotissement de vastes territoires jadis agricoles. La commune connue alors un développement exponentiel de sa population, passant de dix mille habitants en 1954 à vingt-trois mille en 1962 et plus de trente-deux mille en 1975, pic démographique. Les années 1980 connurent sur le territoire un relatif rééquilibrage des résidents au profit des banlieues plus éloignées, Viry-Châtillon perdit alors des habitants, n’en comptant plus que trente mille deux cent vingt-quatre en 1982. Le recensement intervenu en 2006 montre que les projets immobiliers récents lui permettent de renouer avec la croissance démographique, elle atteignait à cette date trente-et-un mille deux cent cinquante-deux habitants permanents. Avec 10,5 % de la population de nationalité étrangère en 2006, l’immigration compte pour un part relativement importante dans cette croissance démographique[35]. En 1999, parmi cette population étrangère, 3,3 % était Portugais, 1,4 % Algériens, 1,1 % Marocains, 0,6 % Italiens, 0,3 % Tunisiens et Turcs et 0,2 % Espagnols[36].
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Pyramide des âges
L’analyse de la pyramide des âges de Viry-Châtillon établie en 2006 montre une relative similarité avec celle du département d’appartenance de la commune, avec cependant une légère moindre représentation des enfants nés depuis 1992 et des personnes nées entre 1947 et 1961 et à l’inverse une légère surreprésentation des habitants nés entre 1917 et 1946, correspondant approximativement aux anciens castelvirois installés lors des phases d’expansion démographique des années 1960 et 1970.
Administration et politique
Politique locale
La commune de Viry-Châtillon compose à elle-seule le canton de Viry-Châtillon représenté par le conseiller général Paul da Silva (PG), ce canton est intégré à la septième circonscription de l'Essonne représentée par le député Françoise Briand (UMP). Le maire actuel est Simone Mathieu (PG), elle préside le conseil municipal composé de trente-neuf élus dont trente pour la majorité d’union de la gauche et neuf pour l’opposition UMP. Elle est assistée par douze adjoints au maire[43]. La municipalité a en outre instauré cinq conseils de quartier[44], un conseil des aînés[45], un conseil municipal des enfants[46] et un conseil municipal des jeunes. L’Insee attribue à la commune le code 91 2 27 687[47]. La commune de Viry-Châtillon est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 106 879. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[48].
En 2009, la commune disposait d’un budget de 45 430 000 € dont 38 800 000 € de fonctionnement et 6 630 000 € d’investissement[49], financés pour 48,99 % par les impôts locaux[50], avec des taux de taxes fixés à 24,82 % pour la taxe d'habitation, 24,82 % et 42,84 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 24,01 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité[51], l’endettement municipal s’élevait la même année à 33 581 000 €[52]. En 2009, la commune comptait 3 278 logements HLM[53], soit 25,70 % du parc total de logements, la commune surpasse ainsi les préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
La commune est membre fondateur avec sa voisine Grigny de la communauté d'agglomération Les Lacs de l'Essonne[54] qui dispose ainsi des compétences de développement économique, d’aménagement du territoire, de politique de la Ville, de gestion du lac de Viry-Châtillon, de la patinoire, de la voirie, des ordures ménagères, de traitement des eaux et des réseaux de transport en commun. La commune adhère en outre au Syndicat mixte Orge-Yvette-Seine et l’intercommunalité au Syndicat mixte de la Vallée de l’Orge Aval pour la gestion des cours d’eau[55], au Syndicat mixte pour la revalorisation et l’élimination des déchets et ordures ménagères[56] pour le traitement et la collecte des déchets ménagés et au Syndicat mixte Transport Essonne Centre pour l’organisation des transports en commun[57]. La commune, confrontée aux difficultés socio-économiques de ses habitants avait intégré le contrat de ville Grigny — Viry-Châtillon[58], remplacé ensuite par le contrat urbain de cohésion sociale de Grigny — Viry-Châtillon[59]. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables castelvirois au tribunal d’instance de Juvisy-sur-Orge, aux tribunaux de grande instance et de commerce et au conseil de prud’hommes d’Évry, tous rattachés à la cour d'appel de Paris[60].
Conseil municipal de Viry-Châtillon (mandature 2008-2014)[61]. Liste Tendance Président Effectif Statut « Viry-Châtillon Solidaire ! » Union de la gauche Simone Mathieu 30 Majorité « Ainsi va la ville » UMP Jean-Marie Vilain 9 Opposition Maires de Viry-Châtillon
Trente-neuf maires se sont succédé à la tête de la commune de Viry-Châtillon depuis l’élection du premier en 1790 :
Liste des maires successifs[62]. Période Identité Étiquette Qualité Liste des maires avant 2006.Période Identité Étiquette Qualité 1790 1791 Jacques-Louis Larue 1791 1792 Pierre Nicolas Monprofit 1792 1795 Jacques Louis Emery 1795 1795 Jacques Charles Ferret 1795 1800 Jacques-Louis Larue 1800 1815 René Cristine Jérôme Botterel-Quintin 1815 1839 Jean-Baptiste Denis François 1839 1845 Louis-Benjamin Francœur Mathématicien 1845 1848 Félix Capitaine 1848 1848 Jean-Baptiste Bruneau 1848 1849 Jean-Baptiste Bonifait 1849 1852 Jean-Baptiste Bruneau 1852 1857 Jean Aristide Meder 1857 1859 Charles Dominique Ernest Benoit 1859 1865 Théodore Dorothée Ferret 1865 1870 Joseph Henri Lamboi 1871 1875 Louis Pierre Charles Debondt Menuisier 1875 1882 François Charles Husson 1882 1884 Jean Louis Delarue 1884 1909 Maurice Sabatier 1909 1914 Anatole Tocque 1914 1916 Alexandre Eugène Maurice Piketty 1916 1919 François Rivet Premier adjoint faisant office 1919 1925 Adolphe Durand PRRRS 1925 1925 Édouard Schuler PCF 1925 1930 Lucien Boissé DVG 1930 1930 Octave Gustave Marcellin Pouchain DVD 1930 1935 Louis Alphonse Gersant DVD 1935 1939 André Paul Gabriel Leblanc PCF 1939 1940 Gabriel Boucher Président de la délégation spéciale 1940 1941 Victor Augustin Brayer Président de la délégation spéciale 1941 1944 Henri Longuet 1944 1946 André Paul Gabriel Leblanc PCF 1946 1947 Pierre Pasanau PCF 1947 1953 Jean Verbeurgt PCF 1953 1989 Henri Longuet DVD Député, Conseiller général 1989 1995 Jacques Chastel UDF 1995 2006 Gabriel Amard PS 2006 en cours Simone Mathieu PG Toutes les données ne sont pas encore connues. Tendances et résultats politiques
Ancienne commune de la « Ceinture Rouge » de Paris puis détenue par le centre-droit de 1953 à 1995, elle est depuis diriger par des membres de l’aile gauche du parti socialiste ayant rejoint le parti de gauche. L’analyse des derniers résultats électoraux intervenus dans la commune montre cette relative ambivalence de l’électorat et surtout une tendance à l’abstention assez marquée. Ainsi, en 2000 le référendum relatif au quinquennat présidentiel ne mobilisa que 30,50 % des électeurs, en 2001, les élections municipales et cantonales ont vu la victoire du maire et conseiller général sortant Gabriel Amard (PS) mais avec seulement respectivement 58,82 % et 48,61 % de participation alors que ces scrutins locaux sont traditionnellement plus mobilisateurs. En 2002, lors de l’élection présidentielle, les électeurs castelvirois avaient dès le premier tour placé Jean-Marie Le Pen (FN) en seconde position avec cependant seulement 68,92 % de participation, la « mobilisation » du second tour portant le taux de participation à 81,31 % l’avait ensuite fait chuter à 17,80 %. La même année, l’élection législative ne réunissait que 63,25 % des électeurs, le député sortant Jean Marsaudon (UMP) l’emportant d’une courte tête avec seulement 50,42 % dans la commune. En 2004, l’élection régionale vit la nette victoire dans la commune de Jean-Paul Huchon (PS) et l’élection européenne celle d’Harlem Désir (PS). En 2005, les castelvirois rejetèrent fortement le traité de Rome alors qu’ils avaient approuvés à 51,98 % le traité de Maastricht[63]. En 2007, lors du scrutin présidentiel et législatif, les électeurs basculèrent à nouveau vers les candidats de droite de façon plus marquée pour le député sortant. En 2008, lors du scrutin municipal et cantonal, les taux de participation baissèrent encore pour atteindre seulement 44,44 % aux cantonales et 56,06 % aux municipales, voyant cependant les victoires des deux candidats investis par l’équipe sortante. En 2009 lors de l’élection européenne, nouveau renversement de tendance avec une très nette victoire du candidat Michel Barnier (UMP) près de sept points devant le second Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), le candidat soutenu par la gauche locale, Patrick Le Hyaric (FdG) n’arrivant qu’en quatrième position avec 10,59 % des voix. Des sections du Parti socialiste[64] du MoDem[65] et de l’UMP[66] sont présentes dans la commune.
- Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 82,20 % pour Jacques Chirac (RPR), 17,80 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 81,31 % de participation[67].
- Élection présidentielle de 2007 : 54,34 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 45,66 % pour Ségolène Royal (PS), 85,23 % de participation[68].
- Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 50,42 % pour Jean Marsaudon (UMP), 49,58 % pour Gabriel Amard (PS), 63,25 % de participation[69].
- Élections législatives de 2007 : 52,44 % pour Jean Marsaudon (UMP), 47,56 % pour Simone Mathieu (PS), 57,04 % de participation[70].
- Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 28,19 % pour Harlem Désir (PS), 15,77 % pour Patrick Gaubert (UMP), 42,24 % de participation[71].
- Élections européennes de 2009 : 27,74 % pour Michel Barnier (UMP), 14,98 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), 38,12 % de participation[72].
- Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 50,51 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 36,00 % pour Jean-François Copé (UMP), 64,93 % de participation[73].
- Élections régionales de 2010 : 56,49 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 43,51 % pour Valérie Pécresse (UMP), 45,28 % de participation[74].
- Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2001 : 53,53 % pour Gabriel Amard (PS), 46,47 % pour Jean-Marie Vilain (UDF), 48,61 % de participation[75].
- Élections cantonales de 2008 : 55,77 % pour Paul Da Silva (PS), 44,23 % pour Jérôme Bérenger (UMP), 44,44 % de participation[76].
- Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2001 : 54,19 % pour Gabriel Amard (PS) élu au premier tour, 45,81 % pour Catherine Granier-Bompard (UDF), 58,82 % de participation[77].
- Élections municipales de 2008 : 53,68 % pour Simone Mathieu (PS) élue au premier tour, 46,32 % pour Jean-Marie Vilain (UMP), 56,06 % de participation.
- Élections référendaires
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 74,20 % pour le Oui, 25,80 % pour le Non, 30,50 % de participation[78].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 57,89 % pour le Non, 42,11 % pour le Oui, 70,95 % de participation[79].
Enseignement
Les établissements scolaires de Viry-Châtillon sont tous rattachés à l’académie de Versailles. La commune accueille sur son territoire les écoles maternelles Louise Michel, Victor Hugo, Jean de La Fontaine, Alphonse Daudet, Jean-Pierre Claris de Florian, Charles Péguy, Charles Perrault, Minerve et Les Bleuets, les écoles élémentaires Jules Verne, Roland Cassier, René Descartes et Félix Esclangon et les écoles primaires Albert Camus, Joachim du Bellay et de l’Érable[80]. La poursuite d’études vers le secondaire se font dans les collèges Olivier de Serres, Félix Esclangon et des Sablons sur le territoire communal[81], les élèves doivent ensuite se rendre au lycées Marcel Pagnol d’Athis-Mons, Gaspard Monge ou Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge[82]. À cette offre publique s’ajoute l’ensemble scolaire Notre-Dame Saint-Louis Saint-Clément privé catholique sous contrat avec l’État et sous tutelle diocésaine qui assure la formation de l’école primaire au lycée[83]. En 2009, ce lycée été classé par le magazine L'Express sixième dans le département avec un taux de réussite au baccalauréat toutes filières confondues de 98 % et 100 % pour les filières littéraire et économique et social[84].
Hors périodes scolaires et pour les jeunes enfants, la commune a mis en place des centres de loisirs installés dans les écoles chaque école et dans le bâtiment dédié Paul Éluard. Les structures Suzanne Lacore et Ariane servent de crèche et halte-garderie, elles sont complétées par la halte-garderie Françoise Dolto, la crèche collective Olympe de Gouges, la crèche parentale « Mini-chatouilles Maxi-gribouilles » et le relais d'assistantes maternelles Madeleine Brès[85]. La fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) est représentée dans les établissements de la commune[86].
Santé
Viry-Châtillon accueille la clinique de convalescence et rééducation fonctionnelle « Le Moulin de Viry » et la clinique psychiatrique de « L’Abbaye » gérées par le réseau ORPEA qui dispose de cent soixante lits[87],[88], les maisons de retraite « Tiers Temps » et « Villa Pierre L’Ermite », l’établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes « Résidence Médicis » et les résidences services seniors « Husson », « Le Coteau » et « La Forêt »[89] et l’institut médico-éducatif « L’Arc-en-Ciel » pour les personnes à mobilité réduite[90]. Les urgences sont traitées par le centre hospitalier de Juvisy-sur-Orge. Quarante-sept médecins[91] et onze chirurgiens-dentistes[92] exercent dans la commune, dix pharmacies sont installés sur son territoire[93].
Services publics
Outre les services municipaux, Viry-Châtillon compte diverses représentations du service public, dont trois agences postales en centre-ville[94], sur le plateau[95] et à la Cilof[96], une agence de la caisse primaire d'assurance maladie[97] et une du Trésor public[98], un point information jeunesse[99], deux centres de protection maternelle et infantile[100],[101], une agence pôle emploi Anpe[102] et Assedic[103]. Un office notarial[104] est installé dans la commune. La sécurité est assurée par le bureau de police de Viry-Châtillon rattaché au commissariat de police de Juvisy-sur-Orge[105], la commune dispose sur son territoire d’un centre de secours principal[106].
Jumelages
Article connexe : Coopérations décentralisées des communes de l'EssonneViry-Châtillon a développé des associations de jumelage avec :[107]
- Erftstadt (Allemagne) depuis 1980, en allemand Erftstadt, située à 395 kilomètres[108].
- Wokingham (Royaume-Uni) depuis le 25 juin 1988 , en anglais Wokingham, située à 381 kilomètres[109].
Vie quotidienne à Viry-Châtillon
Culture
La commune de Viry-Châtillon dispose de plusieurs lieux d’accès à la Culture avec la médiathèque installée dans l’espace culturel Condorcet, complétée par la bibliothèque Montesquieu, l’espace culturel Edmond Delfour et les maisons des jeunes et de la culture Saint-Exupéry, Jean Mermoz et Maryse Bastié. Cette offre est complétée par le théâtre de verdure, le théâtre de L’Envol, animé par la compagnie de théâtre résidente L’Amin[110] et par le cinéma Le Calypso totalisant cinq cent trente-huit places dans trois salles et classé « Art et Essai »[111]. Une ludothèque et la maison de la musique Marc-Antoine Charpentier complètent l’offre d’éducation culturelle à destination des enfants[112]. Vingt-sept associations animent et organisent les manifestations culturelles dans la commune[113].
Sport
Le sport à Viry-Châtillon est encadré par l’école municipale des Sports pour les plus jeunes et l’office municipal des Sports pour les adultes. La commune dispose sur son territoire de plusieurs infrastructures permettant la pratique de diverses activités. La plus importante par sa taille est le parc des sports Henri Longuet, d’une capacité de 5 700 places qui dispose d’une piste d'athlétisme, d’un terrain de football et de courts de Tennis. À proximité se trouve la patinoire qui permet la pratique du patinage artistique, du curling et du hockey sur glace et la piscine des Lacs. S’ajoute la base nautique permettant la pratique du nautisme. Le stade Éric Durand permet la pratique du rugby et du football. Plusieurs gymnases sont répartis sur le territoire, Du Bellay pour les sports collectif et le tennis de table, Albert Camus pour la danse, le karaté et la lutte, Léo Lagrange pour le basket-ball, Jules Verne pour le handball et le judo. La halle des sports est équipée pour l’athlétisme, le tennis et le patin à roulettes. Le boulodrome Serge Bosredon est accessible à tous, la salle Minerve est dédiée au tennis de table et la salle d'armes est équipée pour l’escrime. Quarante-deux associations animent la pratique sportive dans la commune[114]. Parmi celles-ci, plusieurs clubs sportifs s’illustrent aux niveaux régionaux et nationaux, dont l’Entente Sportive Viry-Châtillon en football, fondé en 1958 qui évolue en Championnat de France amateur[115] et le Viry-Châtillon Essonne Hockey en hockey sur glace, fondé en 1971 qui évolue en Division 1[116]. La commune partage aussi avec Évry le club d’athlétisme Viry Évry Nord Sud Essonne[117]. La commune a été ville-étape du Tour de France 1993.
Lieux de culte
La paroisse catholique de Viry-Châtillon est rattachée au secteur pastoral de Savigny-Viry et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes[118], elle dispose des églises Saint-Denis, Sainte-Bernadette et Notre-Dame des Cités et de la chapelle du Saint-Esprit. Le culte protestant réformé est organisé autour de l’église évangélique libre et de l’association La Parole vivante[119]. L’ancien dispensaire ouvert par l’épouse d’Horace de Choiseul-Praslin abrite aujourd’hui un couvent des diaconesses de Reuilly[120]. Dans l’enceinte de la maison de retraite Pierre L’Ermite se trouve une chapelle dédiée au religieux Pierre l'Ermite[121].
Médias
La commune est située dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif. L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales dans son édition Nord-Essonne comme la station de radio EFM.
Économie
Viry-Châtillon est principalement une commune résidentielle avec un espace limité consacré aux industries et aux commerces. La commune est intégrée par l’Insee au bassin d'emploi d’Orly qui regroupait en 2006 trente communes et 469 279 habitants, les castelvirois représentant 6,66 % de cette population. Dans cette zone d’emploi, 211 488 personnes avaient un emploi, en 2006, 7,2 % de la population était au chômage[122].Dans la commune, la population active était évaluée à 15 566 personnes, mais le taux de chômage était fixé à 9,6 %, la commune ne disposait d’ailleurs sur son territoire que de 8 513 emplois, une part importante de la population, 84,3 % exactement, est donc contrainte de se déplacer dans la région pour trouver un emploi. La commune ne dispose ainsi que de la zone d'activités industrielle du président Kennedy qui est occupée par notamment par le siège français de Renault F1 Team[123] et des abords de la route nationale 7 et de la Seine pour accueillir des enseignes de grande distribution. Deux centres commerciaux sont installés dans la commune, l’un sur le plateau, historiquement sous l’enseigne E.Leclerc et dans le centre à l’enseigne Intermarché. Au total, la commune compte neuf cent quarante-huit entreprises sur son territoire et quarante-six furent créées en 2007[124]. Pour remédier à ce relatif déficit de structures et d’emplois, l’intercommunalité a développé une pépinière d'entreprises et deux hôtels d’entreprises[125]. Installée sur le territoire, la chaufferie alimentant le quartier de La Grande Borne est classée au registre français des émissions polluantes pour ses rejets importants de dioxyde de carbone[126]. La situation de la commune en bordure de l’autoroute et à proximité de centres urbains importants lui vaut de disposer en 2009 de quatre hôtels pour un nombre total de deux cent cinquante-trois chambres, la commune n’est cependant pas touristique puisque seulement cinquante-sept logements, soit 0,4 % du parc étaient classés comme résidence secondaire. Trois marchés se tiennent sous la halle en centre-ville, les mardis, vendredis et dimanches matins[127].
Emplois, revenus et niveau de vie
La démographie économique de la commune se distingue aussi par la répartition des catégories socioprofessionnelles, les employés et les professions intermédiaires étant nettement surreprésentés par rapport à la moyenne de la zone d’emploi ou du pays, au détriment des catégories supérieures que sont les cadres. De la même façon, les secteurs des services aux entreprises et de la construction se démarquent fortement dans la commune, ce dernier étant pourtant relativement sous-représenté dans la zone d’emploi et d’autant plus au niveau national. Les travailleurs apparaissent aussi en situation relativement précaire puisque seulement 83 % des hommes et 84 % des femmes salariés disposaient d’un emploi fixe. Cette situation entraîne une relative faiblesse du niveau de vie, le revenu net imposable moyen s’établissant en 2006 à 23 352 euros et 34,7 % de la population était non imposable. Près des deux tiers de la population vivaient en appartement et 46,6 % des habitants n’étaient que locataire, dont 27,9 % d’un logement social. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 18 947 euros, ce qui plaçait Viry-Châtillon au cinq mille cent septième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent soixante-et-onzième rang départemental[128].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entrepriseCadres et professions
intellectuelles supérieuresProfessions
intermédiairesEmployés Ouvriers Viry-Châtillon 0,0 % 5,3 % 13,9 % 29,9 % 30,7 % 20,2 % Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 % Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 % Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprisesServices aux
particuliersViry-Châtillon 0,3 % 6,8 % 15,6 % 14,8 % 18,1 % 5,9 % Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 % Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 % Sources : Insee[129] Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Un total de cinquante hectares de parcs et jardins sont répartis sur le territoire communal, les plus importants sont le parc Choiseul à proximité du château, le parc Deparchy en bordure de l’Orge dans le quartier des Coteaux de l’Orge, le parc du Pré aux Bœufs dans le quartier de Châtillon en bordure de la route nationale 7, le parc André Leblanc en centre-ville, le parc à Bateaux et la promenade des bords du lac, aménagées autour de l’étang de la Justice et des Noues de Seine. Les efforts d’embellissement de la commune lui valent d’être récompenser par trois fleurs aux concours des villes et villages fleuris[130]. Dans le cadre de la préservation de l’environnement, le département a défini comme « Espace naturel sensible » les abords du lac et les bois du parc de Choiseul et du lycée Saint-Louis[131]. Au niveau local, la commune s’est engagée en 2003 dans une procédure de définition d’un Agenda 21[132] toujours en cours d’élaboration.
Patrimoine architectural
Le patrimoine architectural de Viry-Châtillon est constitué de divers éléments, dont certains ont fait l’objet d’un recensement par le ministère de la Culture. Ainsi, l’église Saint-Denis est inscrite aux monuments historiques depuis le 16 juillet 1925[133], l’immeuble du XVIIe siècle abritant l’institution Saint-Clément est classé depuis le 22 mars 1983[134], les bornes révolutionnaires balisant l’ancienne route de Corbeil à Versailles, portant un marque de bonnet phrygien sont inscrite depuis le 22 mars 1934[135], et les bâtiments ornant les parcs du Pied de Fer du XVIIe siècle et de Choiseul permettent un classement au titre des jardins remarquables. L’hôtel de ville actuel occupe les locaux de l’ancien château Lacroix, construit en 1845[136]. L’actuelle maison des associations occupe la précédente mairie construite en 1888[137]. Un lavoir construit en 1633 subsiste, alimenté par la source Saint-Denis[138], ainsi qu’un moulin à vent du XIXe siècle[139]. De l’ancien aérodrome de Port-Aviation, ne reste que le bâtiment qui abritait l’hôtel à colombages[140].
Personnalités
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Viry-Châtillon :
- Pierre Perrault (1611-1680), écrivain y vécut.
- Claude Perrault (1613-1688), architecte y vécut.
- Nicolas Perrault (1624-1662), théologien y vécut.
- Charles Perrault (1628-1703), homme de lettres y vécut.
- Michel Poncet de La Rivière (1671-1730), évêque et académicien y vécut.
- Joseph François Foullon (1715-1789), intendant des Finances et de la Marine s’y cacha.
- Antoine de Sartine (1729-1801), ministre de la Marine y vécut.
- Jean-Frédéric Perregaux (1744-1808), homme d'affaires et premier directeur de la Banque de France y est mort.
- Louis-Benjamin Francœur (1773-1849), mathématicien en fut maire.
- Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont (1774-1852), maréchal d'Empire y est né.
- Camille Polonceau (1813-1859), ingénieur des chemins de fer y est mort.
- Gustave Aimard (1818-1883), écrivain y vécut.
- Gustave Ernest Polonceau (1832-1900), ingénieur des chemins de fer, issu de l’École Centrale des Arts et Manufactures y est mort.
- Horace de Choiseul-Praslin (1837-1915), homme politique y vécut.
- Ferdinand Ferber (1862-1909), aviateur y exerça.
- Louis Blériot (1872-1936), aviateur y exerça.
- Roland Garros (1888-1918), aviateur y exerça.
- Adolphe Pégoud (1889-1915), aviateur y exerça.
- Lucien Bossoutrot (1890-1958, aviateur et homme politique y est mort.
- Germaine Kerjean (1893-1975), actrice y est morte.
- Edmond Delfour (1907-1990), footballeur y vécut et y fut licencié.
- Maurice Fraudeau (1924-2000), homme politique y est mort.
- Bernard Placzek (1936- ), footballeur y fut licencié et entraîneur.
- Jean-Claude Sozzi (1943- ), hockeyeur y fut licencié.
- Jean-Maurice Mourat (1946- ), guitariste y enseigna.
- Jacques Jouet (1947- ), écrivain, membre de l’Oulipo y vécut.
- Jacques Accambray (1950- ), athlète y fut licencié.
- Françoise Briand (1951- ), femme politique en fut conseiller municipal.
- François Tracanelli (1951- ), athlète y fut licencié.
- Michel-Édouard Leclerc (1952- ), homme d'affaires y étudia.
- Joseph Mahmoud (1955- ), athlète y fut licencié.
- Christophe Desbouillons (1958- ), footballeur y fut entraîneur.
- Jean-Marc Pilorget (1958- ), footballeur y fut entraîneur.
- Pierre Lacroix (1959- ), hockeyeur y fut licencié.
- Pierre Béchu (1959-1988), danseur sur glace y entraîna et y est enterré.
- Jean-Pierre Orts (1960- ), footballeur y fut entraîneur.
- Taras Zytynsky (1962- ), hockeyeur y fut licencié.
- Nathalie Hervé (1963-), danseuse sur glace y entraîna.
- Rudi Garcia (1964- ), footballeur y fut licencié.
- Laurent Lecomte (1965- ), hockeyeur y fut licencié.
- Gabriel Amard (1967- ), homme politique en fut maire et conseiller général.
- Benoît Groulx (1968- ), hockeyeur y fut licencié.
- Pierre Notte (1969- ), dramaturge et journaliste y enseigna.
- Patrick Rolland (1969- ), hockeyeur y fut licencié.
- Alex Di Rocco (1970- ), footballeur y fut entraîneur.
- Christophe Renard (1970- ), hockeyeur y fut licencié.
- Olivier Guégan (1972- ), footballeur y fut licencié.
- Ted Kelton Agasson (1973- ), footballeur y fut licencié.
- Seyni N'Diaye (1973- ), footballeur y fut formé.
- Phil Groeneveld (1974- ), hockeyeur y fut licencié.
- Martin Lepage (1974- ), hockeyeur y fut licencié.
- Frédéric Borgnet (1976- ), hockeyeur y fut licencié.
- Thierry Henry (1977- ), footballeur y fut licencié.
- Francis Larivée (1977- ), hockeyeur y fut licencié.
- Ghislain Bagnon (1978- ), footballeur y fut licencié.
- Sébastien Dermigny (1981- ), hockeyeur y fut licencié.
- Yann Lecompère (1981- ), hockeyeur y fut licencié.
- Yann Vannienwenhove (1981- ), hockeyeur y fut licencié.
- Jennifer Decker (1982- ), actrice y a étudié.
- Morlaye Cissé (1983- ), footballeur y fut licencié.
- Ibrahim Diarra (1983- ), rugbyman y fut licencié.
- Mohamadou Diarra (1983- ), rugbyman y fut licencié.
- Ladji Doucouré (1983- ), athlète y vécut et y fut licencié.
- Pierre-Édouard Bellemare (1985- ), hockeyeur y fut licencié.
- Quentin Pépy (1987- ), hockeyeur y fut licencié.
- Grégory Sertic (1989- ), footballeur y fut licencié.
Héraldique et logotype
Article connexe : Armorial des communes de l'EssonneLes armes de Viry-Châtillon se blasonnent : De gueules au château de deux tours couvertes d’argent, ouvert du champ, ajouré de sable, accompagné de trois annelets d’or.[141]
La commune s’est en outre dotée d’un logotype rappelant son passé aéronautique.
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de l'Essonne
- Canton de Viry-Châtillon
- Gare de Viry-Châtillon
- Entente Sportive Viry-Châtillon
- Viry-Châtillon Essonne Hockey
- Église Saint-Denis de Viry-Châtillon
- Lac de Viry-Châtillon
- Ensemble scolaire Notre-Dame Saint-Louis Saint-Clément
Liens externes
- (fr)Site officiel
Bibliographie
- Jeannie Buisson, Viry-sur-Orge Et Châtillon-sur-Seine Au XVIIIe siècle, Amattéis, 1989 (ISBN 9782868490841)
- Jeannie Buisson, Viry-Châtillon Sous La Révolution Et L’Empire, Amattéis, 1992 (ISBN 9782868491176)
- Jeannie Buisson, Viry-Châtillon, 1815 - 1914-1918, Amattéis, 1995 (ISBN 9782868491565)
- Jeannie Buisson, Viry-Châtillon, de 1914 À Nos Jours, Amattéis, 1998 (ISBN 9782868491770)
- Collectif d'auteurs, Une ville et ses maires : Viry-Châtillon, Mairie de Viry-Châtillon, 2000
- Jeannie Buisson, Viry-Châtillon, de la Préhistoire à la Révolution, Amattéis, 2002 (ISBN 9782868492074)
- Jeannie Buisson, Des Aéroplanes Aux Lotissements Port-Aviation, Ccinia, 2009 (ISBN 9782915568158)
Sources
- Port-Aviation, le premier aérodrome de l’Histoire mondiale de l’aviation. sur le site de Gil Roy. Consulté le 02/09/2009.
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