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Harlem Désir
Harlem Désir
Harlem Désir le 1er mai 2009 à Paris. Nationalité Française Naissance 25 novembre 1959
ParisProfession homme politique Carrière membre du bureau national du syndicat étudiant UNEF-ID, porte-parole puis président de SOS Racisme Parti(s) Parti socialiste Plus haut poste (France) Membre du Conseil économique et social Second plus haut poste (France) Conseiller municipal d'opposition à Aulnay-sous-Bois
2001Plus haut poste international Député européen
1999-2004 et 2004-présentHarlem Désir, né le 25 novembre 1959 à Paris, est un ancien militant devenu homme politique français, député européen et membre dirigeant du Parti socialiste.
Sommaire
Biographie
Fils d'un père martiniquais et d'une mère juive alsacienne[1], Harlem Désir a fait ses études à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il a obtenu une licence de philosophie en 1983. Il a deux enfants. Il s'engage ensuite dans le syndicat étudiant UNEF-ID, dont il sera membre du bureau national, mais surtout SOS Racisme, dont il devient le très médiatique porte-parole, jusqu'en 1992.
Puis il s'engage dans la politique, au Parti socialiste. Tenté un moment par Génération écologie, il rejoint définitivement le courant de la Gauche socialiste et entre au conseil national du PS en 1994, puis au bureau national en 1997 et devient enfin responsable national pour l'Europe en 2003, quand il suit Julien Dray qui rejoint la majorité du parti. En 2005, il milite pour le « oui » au référendum sur le projet de traité constitutionnel européen.
Avant d'avoir été élu, il a été animateur de radio, salarié dans une maison d'édition, gérant d'un mensuel et collaborateur d'un réseau européen de logement des jeunes.
Parallèlement, il a été membre du Conseil économique et social, de 1989 à 1994 puis de 1997 à 1999. Il est membre du conseil national du Parti socialiste depuis 1994 et du bureau national depuis 1997.
Il a été candidat à l'élection législative partielle à Aulnay-sous-Bois en 1997, mais c'est en 1999 qu'il obtient son premier mandat comme député européen. En 2001, il est élu conseiller municipal d'opposition à Aulnay-sous-Bois. En 2004, il conduit la liste du PS pour la région Île-de-France pour les élections européennes de 2004 ; il est réélu et promu vice-président du groupe parlementaire du Parti socialiste européen.
Pendant son mandat de député européen, il s'investit sur les questions de mondialisation. Il se rendra chaque année au Forum social mondial et sera à l'origine, avec Anne Ferreira, en tant que président de l'intergroupe « taxation du capital » au Parlement européen, d'un amendement en faveur d’une taxe Tobin qui stipulait que le Parlement européen « invite les participants au Sommet sur le développement durable à étudier les possibilités d’instaurer une taxe sur les transactions financières, afin, entre autres, de donner des moyens financiers supplémentaires aux pays en développement de lutter contre la pauvreté et de soutenir des mesures favorisant leur développement social et économique ». Cet amendement a été repoussé de 17 voix (176 voix pour, 193 contre et 15 abstentions), en grande majorité des élus des groupes de droite PPE et libéraux, mais aussi quelques élus d'extrême gauche.
Favorable au « oui » lors des référendums interne au PS puis national du 29 mai 2005, Harlem Désir critique violemment les partisans du « non » et l'association ATTAC dont, sans être membre, il était un des relais parlementaires. Il ne rompt pas pour autant les liens avec le mouvement altermondialiste, mais uniquement avec sa composante néo communiste/souverainiste que représente selon lui la direction d'ATTAC.
En 2009, il conduit de nouveau la liste du PS pour la région Île-de-France pour les élections européennes de 2004 ; il est réélu avec 13,57% des voix.
Condamnation
Le 17 décembre 1998, Harlem Désir est condamné à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux. En effet, de novembre 1986 à octobre 1987, alors qu'il était président de SOS Racisme, Harlem Désir était également salarié par l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. Embauché en tant que « formateur permanent », il percevait un salaire fictif mensuel brut de 10 500 francs. Pour le procureur de la République, « ces salaires ne correspondaient à aucune activité réelle ».[2]
Bibliographie
- 1985 : Touche pas à mon pote, Grasset, 148 p. (ISBN 2-246-36421-3).
- 1987 : SOS Désirs, Calmann-Lévy, 181 p. (ISBN 2-7021-1670-1).
- 1994 : La situation et le devenir des associations à but humanitaire, rapport du Conseil économique et social présenté par Harlem Désir, Direction des Journaux officiels, 254 p. (ISBN 2-11-073636-4).
- 1997 : De l'immigration à l'intégration : Repérages (avec Jean-Louis Bianco, Stéphane Hessel et le Club du mardi), Actes Sud, 76 p. (ISBN 2-7427-1214-3).
- 1997 : Pour la république sociale : La gauche socialiste dans ses textes (collectif), L'Harmattan (ISBN 2-7384-5514-X).
- 2000 : Sept jours dans la vie d'Attika (avec Julien Dray, Gérard Filoche, Marie-Noëlle Lienemann et Jean-Luc Mélenchon), Ramsay, 155 p. (ISBN 2-84114-508-5).
Voir aussi
Lien externe
Notes et références
- ↑ Marie-Pierre Parlange, « Européennes : Les têtes d’affiche », sur Le petitjournal.com, 2 juin 2009.
- ↑ [1]
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