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Arpajon
L’hôtel de ville.Administration Pays France Région Île-de-France Département Essonne Arrondissement Palaiseau Canton Arpajon (chef-lieu) Code commune 91021 Code postal 91290 Maire
Mandat en coursChristian Béraud (PS)
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Arpajonnais (siège) Démographie Population 10 174 hab. (2008) Densité 4 239 hab./km² Gentilé Arpajonnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 47 m — maxi. 89 m Superficie 2,40 km2 Arpajon (prononcé [aʁpaʒɔ̃] ) est une commune française située à trente kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. C’est le chef-lieu du canton d'Arpajon, le siège de la communauté de communes de l'Arpajonnais et du doyenné des Trois-Vallées-Arpajon.
Du castrum gallo-romain devenue Chastres en 250 sur l’importante route de Paris à Orléans, le riche territoire de maraîchage au cœur du Hurepoix devint Arpajon, seigneurie du puissant Maréchal Philippe de Noailles. Reliée à la capitale dès la deuxième moitié du XIXe siècle par l’Arpajonnais et par la ligne Brétigny - Tours, elle devint à la fois un lieu de villégiature et un centre industriel et agricole important. Bien que son territoire soit de taille modeste, elle rayonne toujours sur le pays arpajonnais et les communes voisines associées, autrefois parties intégrantes, Saint-Germain-lès-Arpajon et La Norville. Toujours plus liée à l’agglomération parisienne, elle a su conserver son patrimoine, ses traditions et offre un cadre de vie proche des bourgs de province à trente minutes du centre de la capitale.
Ses habitants sont appelés les Arpajonnais[1].
Sommaire
Géographie
Situation
Occupation des sols en 2008. Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)Espace urbain construit 81,0 % 192,81 Espace urbain non construit 9,1 % 21,61 Espace rural 9,9 % 23,56 Source : Iaurif[2] Arpajon est située dans la grande agglomération parisienne au cœur du département de l’Essonne et de la région naturelle du Hurepoix. Le territoire communal ne représente que deux cent quarante hectares, mais c’est la capitale du pays Arpajonnais qui s’étend de Breuillet à l’est à Brétigny-sur-Orge à l’ouest et de Leuville-sur-Orge au nord à Cheptainville au sud. La relative petite taille de la commune n’empêche pas une dénivellation importante entre quatre-vingt neuf et quarante-sept mètres d’altitudes et entraîne une concentration relativement importante des constructions, sur près de 80 % du territoire. Les espaces agricoles qui ne représentent que 10 % du territoire sont situés à l’extrême nord-est de la commune en bordure de la route nationale 20. L’institut géographique national donne les coordonnées géographiques 48°35'28" N et 02°14'55" E au point central de son territoire[3]. Deux cours d’eau traversent la commune, l’Orge et la Rémarde.
La commune est traversée du nord au sud par la route nationale 20 qui contourne par l’ouest le centre ville. C’est le point convergent des départementales 116 depuis Dourdan, 449 depuis La Ferté-Alais et 152 depuis Brétigny-sur-Orge. Le territoire est aussi traversé du nord-est au sud-ouest par la ligne de chemin de fer Brétigny-Tours, empruntée aujourd’hui par la ligne C4 du RER.
Arpajon est située à trente kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, quatorze kilomètres au sud-ouest d’Évry, quatorze kilomètres au sud de Palaiseau, six kilomètres au sud-ouest de Montlhéry, quatorze kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, dix-huit kilomètres au nord-est de Dourdan, dix-huit kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes, dix-neuf kilomètres au nord-est d’Étampes et vingt-sept kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.
La commune est aussi distante de quatre cent onze kilomètres au nord de son homonyme Arpajon-sur-Cère dans le Cantal, fief d’origine des seigneurs de la ville.
Hydrographie
Arpajon se trouve au confluent de la Rémarde et de l’Orge, qui se rejoignent et se séparent en centre ville pour définitivement se lier à la frontière avec Saint-Germain-lès-Arpajon. Sur le territoire communal, les deux rivières évoluent en parallèle, la Rémarde vient du sud-ouest depuis Ollainville et plus au sud, l’Orge vient d’Égly, les deux cours d’eau allant chacun vers le nord-est.
Relief et géologie
Le centre ville est situé dans la vallée de l’Orge, approximativement à quarante-sept mètres d’altitude, mais le territoire s’étend au nord et au sud et s’élève rapidement vers le plateau d’Avrainville au sud ou de La Norville à l’est et les prémices de la colline de Linas au nord, ce qui oblige à gravir pour sortir de la commune. Le point culminant de la commune à quatre-vingt neuf mètres est situé dans la zone d’activité nord de la Butte-aux-Grès, à proximité de la forêt de Linas. Cette situation encaissée entraîne notamment la présence incongrue d’antennes réceptrices de télévision à parfois une dizaine de mètres au-dessus des toits.
Le territoire se trouve à la limite des espaces géologiques de calcaire du bassin parisien et de sable de la Beauce[4], avec, à l’extrême nord, des vestiges de carrières de grès.
Communes limitrophes
La commune, au territoire relativement petit, est entourée du nord à l’est par Saint-Germain-lès-Arpajon dont la Rémarde et l’Orge forment une frontière commune, à l’est et au sud-est par La Norville, au sud par le village d’Avrainville, au sud-ouest par Égly et de l’ouest au nord-ouest par la commune d’Ollainville. Sous l’Ancien Régime, la commune rayonnait sur ces villages, certains comme Saint-Germain-lès-Arpajon en faisant même partie intégrante.
Climat
Article détaillé : Climat de l'Essonne.Arpajon est située en Île-de-France et bénéficie d’un climat océanique atténué, caractérisé par des hivers frais, des étés doux et des précipitations également réparties sur l’année. Les températures moyennes relevées à la station départementale de Brétigny-sur-Orge s’élèvent à 10,8 °C avec des moyennes maximales et minimales de 15,2 °C et 6,4 °C. Les températures réelles maximales et minimales relevées sont de 24,5 °C en juillet et 0,7 °C en janvier, avec des records établis à 38,2 °C le 1er juillet 1952 et -19,6 °C le 17 janvier 1985. La situation en grande banlieue de la commune entraîne une moindre densité urbaine et une différence négative de un à deux degrés Celsius avec Paris. Toutefois, située à proximité du centre urbain et sans présence de vastes espaces de culture, l’ensoleillement de la commune s’établit à 1 798 heures annuellement, comme sur l’ensemble du nord du département. Avec 598 3 millimètres de précipitations cumulées sur l’année et une répartition approximative de cinquante millimètres par mois, la commune est arrosée dans les mêmes proportions que les autres régions du nord de la Loire.
Données climatiques à Arpajon. mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4 Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8 Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2 Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798 Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3 Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[5],[6].Transports
L’axe principal du territoire reste la route nationale 20 qui évite par une déviation à l’ouest le centre ville depuis 1956 et traverse Arpajon du nord au sud. La commune est aussi le point de convergence de trois routes départementales importantes du département, la route départementale 116 qui mène à Dourdan à l’ouest, la route départementale 449 qui mène à La Ferté-Alais au sud et la route départementale 152 qui mène à Brétigny-sur-Orge à l’est et Limours à l’ouest, doublée par la route départementale 97 aussi vers Limours. S’ajoute la route départementale 192 qui fait office de voix rapide de ce qui tend à devenir l’agglomération d’Arpajon-Égly-Breuillet, la route départementale 193 qui la relie à la route départementale 19. La commune est enfin située à quatre kilomètres au sud de la Francilienne, axe majeur régional qui permet l’accès rapide aux autoroutes A10 et A6.
La commune est aussi traversée d’est en ouest par la ligne Brétigny - Tours, empruntée par la ligne C4 du RER avec un terminus à Dourdan La Forêt et un accès à la capitale. Elle dispose sur son territoire de la gare d'Arpajon desservie par deux trains par heure.
De nuit, la ligne N131 du Noctilien assure la continuité du service RER avec un arrêt en gare d’Arpajon. La commune est aussi desservie par la ligne 91.04 du réseau Transessonne à destination d’Évry, par les lignes Daniel Meyer DM151 à destination de Paris-Porte d'Orléans[7], DM153 à destination de Massy-Palaiseau, DM19 à destination de Brétigny-sur-Orge[8] et DM20 pour le pays arpajonnais entre Égly et La Norville[9]. Les lignes 68.01 et 68.05 du réseau de bus Ormont mènent à Bruyères-le-Châtel et Boissy-sous-Saint-Yon[10],[11]. La ligne 39.18 de la Savac mène à Limours-en-Hurepoix[12]. Les lignes 10.20 et 10.21 du réseau de bus CEAT entre Paris et Angerville et Méréville passent par la commune. Des navettes gratuites assurent le transport sur le territoire communal, dont certaines dédiées au troisième âge.
L’aéroport Paris-Orly n’est situé qu’à dix-huit kilomètres, facilement accessible par la route nationale 20, l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est lui situé à cinquante et un kilomètres. Pour le trafic particulier et de loisir, l’aéroport d'Étampes Mondésir est lui à vingt-sept kilomètres.
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune n’étant pas très étendue, elle ne dispose pas précisément d’un découpage en quartiers. Néanmoins, il est possible de distinguer le centre ville, le quartier de la gare, le moulin de Cerpied. Au nord, à proximité, se trouve le lieu-dit La Montagne, en référence à la côte pour y accéder depuis le centre ville et, à l’extrême nord, l’ancien quartier des Folies, aujourd’hui devenu la zone d’activités la Butte-aux-Grès. Deuxième zone d’activités, Les Belles-Vues rappellent le caractère dominant la vallée de cet espace jadis agricole.
Toponymie
Les gallo-romains placèrent un castrum pour surveiller le passage de l’Orge sur la route entre Lutèce et Cenabum, castrum qui devint Chastres vers l’an 250 puis Châtres (parfois Châtres-sous-Montlhéry) au XVIIe siècle avec la réforme de l’orthographe et l’apparition de l’accent circonflexe à la place du « s » muet. Chastres pourrait aussi signifier « pays des rivières » dans « la langue des barbares »[13].
En 1720, Louis VI issu de la famille d'Arpajon du Rouergue acheta le marquisat de Châtres. Il obtint du régent Philippe d’Orléans le privilège de donner son nom à la ville qui devint Arpajon, diffusant de force le nom en battant les paysans qui avaient le malheur de répondre Châtres à la question « où résides-tu ? »[14]. En 1794, Philippe de Noailles et son épouse Anne Claude Louise d'Arpajon, première dame d’honneur de Marie-Antoinette furent guillotinés ; en 1793 la commune prit le nom de Franc-val ou Franeval pour revenir à Arpajon en 1801.
Comme pour Avignon et Arles, la préposition « en » n’est pas utilisée. On dira « une résidence à Arpajon ». À l’inverse, l’on dira « une résidence en Arpajonnais ».
Histoire
Les origines
À l’époque de la Gaule romaine, un castrum fut installé au croisement entre la route de Lutèce à Cenabum et la rivière l’Orge dans la vallée, sur ce qui était le territoire de la tribu des Parisii. La mise au jour en 1960 de vestiges, notamment d’un cimetière gallo-romain certifie cette occupation antique. L’évolution du nom vers Chastres est parfois datée vers l’an 250[15]. Deux monuments mégalithiques subsistent, l’un dans le parc de la bibliothèque, l’autre proche de la Rémarde, une inscription en gaulois fut retrouvée en 1947 et conservée au musée municipal de Saint-Germain-en-Laye[16].
De Chastres à Arpajon
Au Xe siècle, une première église fut bâtie dans le village, mais elle fut vite ruinée. En 1006, elle fut confiée par Renaud de Vendôme, évêque de Paris, aux moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Maur qui rebâtirent l’église, son clocher et la consacrèrent au pape Clément Ier. Ils y ajoutèrent un cloître, un prieuré et une grange aux dîmes.
Un document daté de 1265 atteste de la présence à Arpajon d’un hôtel-Dieu pour l’hébergement des voyageurs et indigents. Il y avait aussi plusieurs moulins sur l’Orge et la Rémarde. La ville fut fortifiée et disposait alors de cinq portes.
En 1317, Pierre de Chastres fut inhumé dans l’église paroissiale. En 1360 pendant la guerre de Cent Ans, la ville fut assiégée par le roi d’Édouard III d'Angleterre et l’église où s’étaient réfugiés huit cent personnes fut incendiée, ne laissant aucun survivant. En 1470 la seigneurie de Chastres appartenait au seigneur de Marcoussis, l’amiral Louis Malet de Graville, qui autorisa le marché et fit construire une halle au croisement des routes de Paris à Étampes et de Dourdan à Corbeil.
En 1510, les moines grâce à la générosité des familles Graville et Montagu entreprirent des rénovations importantes sur l’église et en 1542 fut créée la subdélégation de Chastres rattachée à la généralité de Paris. En 1545, la seigneurie de Chastres devint indépendante.
En 1643 fut fondue la cloche nommée Antoinette. Le 28 avril 1652, Turenne stationna ses troupes à Châtres pour protéger la cour à Saint-Germain avant de marcher sur Étampes le 3 mai.
En 1717, l’hôtel-Dieu fut entièrement reconstruit. En 1720, Louis de Severac, marquis d’Arpajon, issu de la grande famille moyenâgeuse d’Arpajon l’acheta et obtint de Philippe d’Orléans le privilège de donner son nom à la commune. Toutefois, la diffusion fut longue et les paysans qui refusaient d’abandonner le nom de Châtres étaient bastonnés. Il s’engagea aussi à réduire les impôts locaux pendant deux ans. De cette famille sont issues les armes parlantes de la ville. En 1733, il fit abattre l’ancienne porte de ville du nord, trop étroite pour les nombreux chariots et érigea à la place deux pilastres, l’actuelle Porte de Paris. Mort le 21 août 1736, il fut inhumé dans le chœur de l’église paroissiale.
La Révolution et l’essor
En 1782, Benjamin Franklin installa un paratonnerre sur la flèche de l’église Saint-Clément. À la Révolution, la commune choisi de porter le nom de Francval et le seigneur du lieu, Philippe de Noailles, fut guillotiné avec son épouse Anne Claude Louise d'Arpajon, première dame d’honneur de Marie-Antoinette. Le château fut vendu en 1802 et démoli. En 1800 fut créé le canton d'Arpajon, alors rattaché à l’arrondissement de Corbeil dans le département de Seine-et-Oise. En 1806 Napoléon Ier et l’impératrice Joséphine visitèrent la ville et offrirent le maître-autel de l’église. En 1833 fut inauguré un grand hôtel des Postes et Télégraphes.
En 1851 les frères Martin, originaires de Limoges, implantèrent une usine de chaussures qui, en 1900, employait quatre cent cinquante adultes et environ cinquante enfants. Elle fut rachetée par les chaussures André en 1920 et ferma ses portes définitivement en 1956. En 1868, la commune se dota d’un hôtel de ville à la place du château seigneurial. Puis en 1889, elle acheta la pagode présentée par le Tonkin lors de l’exposition universelle de Paris.
Cette même année fut créée la « Compagnie de chemin de fer sur route de Paris à Arpajon », qui ouvrit en 1893 le tronçon Porte d'Orléans-Antony, puis Antony-Longjumeau, Longjumeau-Montlhéry et enfin en 1894 Montlhéry-Arpajon pour le transport des voyageurs. Dans les villages environnants, Marcoussis, Linas, Montlhéry, le maraîchage était très important et conduit, de 1911 à 1936, à l’élargissement de l’Arpajonnais aux tomates, fraises, haricots cultivés dans les champs vers les halles de Paris.
La deuxième moitié du XIXe siècle permit le percement du boulevard de la Gare, l’inauguration en 1865 de la gare et la construction de villas de villégiature.
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La gare d’Arpajon au début du XXe siècle.
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La station de l’Arpajonnais implantée devant la gare d'Arpajon était exploitée au début du XXe siècle par la CGB.
Histoire moderne
En 1922 fut inauguré la première foire aux Haricots, classée foire nationale en 1970. Le 6 juillet 1924, sur la longue ligne droite de la route nationale 20 entre Arpajon et Torfou, René Thomas établit un record de vitesse terrestre avec 230,47 km/h sur une Delage La Torpille, suivit le 12 juillet 1924 par Ernest A. D. Eldridge qui augmenta la vitesse à 234,98 km/h sur une Fiat Spécial Méphistophélès II[17]. En 1934, l’Hôtel-Dieu devint un hospice suite à la construction d’un premier hôpital hors de la ville. Le 22 août 1944, la commune fut libérée par la division Leclerc. En 1948, Abel Cornaton, maire de la commune, la dota de douches municipales, devenues le tribunal d’instance en 1985.
Le 23 avril 1977, Arpajon était sur le passage du Tour cycliste de l'Essonne. Le 1er janvier 1968, après le démembrement de la Seine-et-Oise, Arpajon fut intégrée au nouveau département français de l’Essonne et abandonna son ancien code postal, le 78021. Arpajon fut aussi la dernière ville étape du tour de France 1999 avant un trajet de cent quarante-trois kilomètres vers Paris.
Démographie
Évolution démographique
Arpajon connaît l’évolution démographique d’un bourg de province aujourd’hui intégré à l’agglomération parisienne. De 1 988 Arpajonnais décomptés lors du premier recensement de 1793, la population a lentement crû jusqu’à un premier accident démographique en 1846 où la population tombe à 2 017 et un second plus important en 1856 où elle chute à 1 890. Ensuite, la démographie fit un bon jusqu’à 2 822 en 1872 pour relativement se stabiliser avant une nouvelle croissance soutenue au sortir de la Première Guerre mondiale avec 3 221 en 1921, encore accrue après la Seconde Guerre mondiale, malgré les cent trente-neuf victimes civiles et militaires des deux conflits[18], avec la construction de grands ensembles pour atteindre 4 550 personnes en 1954, 8 105 en 1975 et finalement 9 668 lors du recensement de 2006. En 1999, 10,8 % des Arpajonnais étaient de nationalité étrangère et 14 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[19] soit 2 points supplémentaires pour chacune des catégories comparativement aux chiffres du département[20]. Parmi cette population étrangère, 3,4 % étaient originaires du Portugal, 1,6 % du Maroc et de Turquie, 1,3 % d’Algérie, 0,3 % de Tunisie et 0,2 % d’Espagne et d’Italie[21].
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Pyramide des âges
La pyramide des âges d’Arpajon présente un relatif déficit sur les deux catégories les plus basses, correspondant aux personnes âgées de moins de trente ans en 1999. De fait, seule une part de 28,6 % de la population était âgée de moins de vingt-cinq ans à cette date[19] soit cinq points de moins que pour l’ensemble de l’Essonne. Le prix relativement élevé des résidences, l’absence de lieux d’accueil pour les jeunes enfants et les collégiens et l’éloignement des centres universitaires peuvent expliquer cette situation. Néanmoins, on ne note pas la présence accrue de population âgée malgré le fait que les retraités représentaient en 1999 la première catégorie socioprofessionnelle (20,81 %) devant les employés (19,27 %) et les professions intermédiaires (16,79 %)[26].
Administration et politique
Politique locale
Arpajon est le chef-lieu du canton représenté par le conseiller général Pascal Fournier (PS), maire de la commune. Elle est attachée à la troisième circonscription de l'Essonne représentée par la députée Geneviève Colot (UMP). Son maire actuel est Christian Béraud (PS), assisté de huit adjoints choisis parmi le conseil municipal composé de vingt-neuf élus répartis après les dernières élections de 2008 en vingt-six élus de gauche et seulement trois élus de droite dans l’opposition. La commune disposait avant la réforme de la justice d’un tribunal d’instance mais dépend aujourd’hui de celui de Longjumeau, comme pour le conseil des prud’hommes et des tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry, tous attachés à la cour d'appel de Paris. L’Insee lui attribue le code 91 3 01 021[29]. La commune d’Arpajon est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 100 211. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[30].
En 2009, la commune disposait d’un budget de 16 504 000 € dont 11 359 000 € de fonctionnement et 5 145 000 € d’investissement[31], financés pour 34,85 % par les impôts locaux[32], la dette municipale s’élevait la même année à 487 000 €[33]. En 2009, les taux d’imposition s’élevaient à 11,78 % pour la taxe d'habitation, 14,74 % et 46,78 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 15,09 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité[34]. La commune dispose d’un centre communal d'action sociale, la commune disposait en 2009 sur son territoire de neuf cent quatre-vingt-treize logements HLM[35] soit 23 % du parc total[36].
La commune était le siège de la communauté de communes de l'Arpajonnais qui regroupe quatorze communes, compétente pour le développement économique, l’aménagement de l’espace et des voiries, les politiques de logements sociaux, du sport, de la culture et de la petite enfance, la collecte et le traitement des ordures ménagères et l’accueil des gens du voyage. Elle adhère en outre au Syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval (SIVOA) avec trente-deux communes pour la préservation et la valorisation de l’environnement.
Conseil municipal d’Arpajon (mandature 2008-2014)[37]. Liste Tendance Président Effectif Statut « Agir avec vous » PS Pascal Fournier 26 Majorité « L’avenir d’Arpajon » UMP Philippe Catrou 3 Opposition Maires d’Arpajon
Trente-et-un maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale d’Arpajon depuis l’élection du premier en 1800.
Liste des maires successifs[38]. Période Identité Étiquette Qualité Liste des maires avant 2001.Période Identité Étiquette Qualité 1800 1811 Louis Auguste Laisne 1811 1815 Jean Becker 1815 1816 Jean-Louis Perrot 1816 1830 Pierre-Romain Drollet 1830 1834 Pierre-Adrien Trocmé 1834 1842 Jean-Louis Jumeau 1842 1843 Pierre-Louis Ingrain 1843 1852 Ange-Louis Lambert 1852 1860 Pierre-Adrien Trocmé 1860 1865 Désiré Imbault 1865 1877 Clovis Cottance 1877 1878 Adrien Louis Trocmé 1878 1882 Louis Jean Jumeau 1882 1895 François Victor Jeanmaire 1895 1898 Louis Paul Chollet 1898 1900 Julien Petit 1900 1904 François Étienne Champion 1904 1906 Édouard Robert 1906 1910 Louis Jules Babin 1910 1919 Gilles Guillaume Verdié 1919 1923 Adolphe Robin 1923 1929 Albert Émile Mouton 1929 1929 Henri Ernest Deniau 1929 1935 Alfred Anthime Richard 1935 1938 Anatole Réveilhac 1938 1944 Eugène Garnier 1944 1983 Louis Abel Cornaton DVD 1983 1989 Théophile Guesdon DVD 1989 1995 André Hervé RPR 1995 2001 Madeleine Levesque DVD 2001 2011 Pascal Fournier PS Chef d’entreprise[39] 2011 en cours Christian Béraud PS Toutes les données ne sont pas encore connues. Tendances et résultats politiques
La vie politique d’Arpajon des dernières années se caractérise par une certaine ambivalence des résultats, suivants fréquemment les tendances nationales. La commune, qui fut quelque temps à droite, bascula d’une courte avance en 2001 à gauche avec l’élection de Pascal Fournier (socialiste) réélu dès le premier tour en 2008 avec 77,29 % des suffrages. De fait, les scrutins locaux (élections cantonales ou régionales) sont systématiquement remportés par la gauche, exception faite de l’élection cantonale partielle de 2004 remportée à seulement 50,87 % par Philippe Le Fol (DVD). À l’inverse, et toujours conformément aux résultats nationaux, les élections législatives de 2002 et 2007 comme les élections présidentielles en 2002 et 2007 ont été largement remportées par la droite parlementaire. En 2002, le résultat de Jean-Marie Le Pen (18,20 %) fut toutefois supérieur à Arpajon, tant par rapport au chiffre national (17,79 %[40]) que départemental (15,04 %[41]). De la même manière, les électeurs arpajonnais ont suivi la mouvance nationale lors du scrutin européen de 2004 où la gauche devançait la droite de peu mais aussi à l’occasion du référendum relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe où le « non » l’a emporté.
- Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 81,80 % pour Jacques Chirac (RPR), 18,20 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 75,00 % de participation[42].
- Élection présidentielle de 2007 : 56,76 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 43,24 % pour Ségolène Royal (PS), 82,56 % de participation[43].
- Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 58,63 % pour Geneviève Colot (UMP), 41,37 % pour Yves Tavernier (PS), 56,66 % de participation[44].
- Élections législatives de 2007 : 56,68 % pour Geneviève Colot (UMP), 43,32 % pour Brigitte Zins (PS), 55,05 % de participation[45].
- Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 25,92 % pour Harlem Désir (PS), 16,99 % pour Patrick Gaubert (UMP), 42,83 % de participation[46].
- Élections européennes de 2009 : 30,16 % pour Michel Barnier (UMP), 15,66 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), 38,40 % de participation[47].
- Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 47,43 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 39,42 % pour Jean-François Copé (UMP), 63,73 % de participation[48].
- Élections régionales de 2010 : 55,49 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 44,51 % pour Valérie Pécresse (UMP), 44,32 % de participation[49].
- Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2004 : 50,87 % pour Philippe Le Fol (DVD), 49,13 % pour Monique Goguelat (PS), 63,25 % de participation[50].
- Élections cantonales de 2011 : 71,36 % pour Pascal Fournier (PS), 28,64 % pour Bernard Despalins (FN), 44,60 % de participation[51].
- Élections municipales, résultats du deuxième tour 2001, tour unique en 2008
- Élections municipales de 2001 : 38,14 % pour Pascal Fournier (DVG), 35,79 % pour Patrick Sarradeil (DVD), 58,17 % de participation[52].
- Élections municipales de 2008 : 77,29 % pour Pascal Fournier (PS) élu au premier tour, 22,71 % pour Philippe Catrou (UMP), 55,77 % de participation[53].
- Élections référendaires
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 71,56 % pour le Oui, 28,44 % pour le Non, 26,99 % de participation[54].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 51,73 % pour le Non, 48,27 % pour le Oui, 68,26 % de participation[55].
Enseignement
Les établissements scolaires d’Arpajon sont rattachés à l’académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de l’école primaire Édouard-Herriot, des écoles maternelles Anatole-France et La Rémarde et de l’école élémentaire Victor-Hugo[56]. S’ajoute l’école privée catholique Sainte-Jeanne-d’Arc rattachée au diocèse[57]. Étrangement, la commune n’est pas équipée sur son territoire de collège, les élèves doivent se rendre dans les communes voisines de La Norville aux collèges Jean-Moulin et Albert-Camus ou Saint-Germain-lès-Arpajon au collège Roland-Garros.
Elle dispose cependant, du fait de son statut de chef-lieu de canton, de trois lycées, le général et technologique Edmond-Michelet qui dispense une formation au BTS IRIS[58], le général et technologique René-Cassin qui affichait en 2007 88 % de réussite au baccalauréat[59] et le professionnel Paul-Belmondo[60]. Dans les locaux du centre hospitaliers se trouve aussi un centre de formation d’aides-soignants.
Un centre d'information et d'orientation est présent sur la commune[61]. Des centres de loisirs accueillent les enfants hors temps scolaires, deux crèches accueillent les jeunes enfants. La PEEP[62] et la FCPE[63] sont présentes sur la commune.
Santé
La commune dispose sur son territoire d’un centre hospitalier d’une capacité de trois cent deux lits, répartis dans les services de chirurgie, obstétrique, pédiatrie, Gastro-entérologie, diabétologie, cardiologie, pneumologie et radiographie[64]. Un service d’urgences complété par le Service mobile d'urgence et de réanimation est actif pour les quarante-deux communes environnantes[65]. Le centre est réparti sur quatre sites, l’hôpital en centre ville, le centre de réadaptation sur la commune voisine d’Égly et les maisons de retraites Village du Pays de Châtres et Guinchard, cette dernière accueillant les malades d’Alzheimer en journée[66].
L’hôpital privé de Paris-Essonne, anciennement clinique des Charmilles, complète l’offre avec soixante lits, un service de chirurgie et une spécialisation en pathologies de la face : ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie et stomatologie[67].
En ville, quarante-sept médecins[68] et douze chirurgiens-dentistes[69] exercent, quatre pharmacies[70] distribuent les remèdes.
Services publics
La sécurité de la commune est assurée par la présence sur son territoire d’un commissariat de police[71] et d’un centre de secours et incendie[72].
Les organismes publics sont relativement nombreux à Arpajon, qui accueille une agence postale[73], des agences Pôle emploi[74] et Assedic[75], un centre du Trésor public[76] et un centre des impôts, une caisse d’allocations familiales[77] et de la Caisse primaire d'assurance maladie[78], un centre de planification familiale et de protection maternelle et infantile[79] et une subdivision de la DDE.
Deux offices notariaux[80], une étude d’huissier de justice[81] et deux avocats[82] rattachés au barreau d’Évry sont implantés sur la commune.
De 1985 à 2009, un greffe du tribunal d’instance était installé sur la commune.
Jumelages
Article connexe : Coopérations décentralisées des communes de l'EssonneArpajon a développé des associations de jumelage avec :
Vie quotidienne à Arpajon
Culture
Pour les manifestations culturelles, la commune dispose de la salle d’exposition Francval. Le cinéma stars et ses cinq salles projette parfois des films d’Art et Essai.
Une école de musique et de danse enseigne les arts aux Arpajonnais, une bibliothèque est aménagée dans les anciennes écuries du château.
Vingt-quatre associations œuvrent à la promotion et la diffusion de la culture[84].
Sport
La relative petite taille de la commune ne lui permet pas de disposer d’infrastructures sportives d’importance. Deux stades se trouvent à proximité, Gaston-Cornu à Saint-Germain-lès-Arpajon et Louis-Babin à La Norville. Cette dernière commune accueille aussi le bassin nautique. Dix-neuf associations sont néanmoins implantées sur la commune.
Arpajon a été ville de passage du Tour cycliste de l'Essonne 1977 et ville étape du Tour de France 1999. En marge de la foire aux Haricots sont organisés un rallye pédestre et une course cycliste.
Festivités
Deux manifestations rythment l’année festive d’Arpajon. Le Carnaval de Bineau au cours duquel une représentation de l’intendant est brûlée sur la place de Châtres se déroule chaque année le premier dimanche de mars.
La foire aux Haricots, manifestation commerciale et artisanale, créée en 1922 et reconnue foire nationale depuis 1970, est organisée chaque année le troisième week-end de septembre en mémoire du passé maraîcher du territoire et notamment du chevrier, variété typique d’Arpajon.
D’autres manifestations nationales comme la fête de la Musique sont relayées dans la commune.
Lieux de culte
La paroisse catholique d’Arpajon dépend du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et du doyenné des Trois-Vallées-Arpajon. L’église principale est consacrée à saint Clément[85].
Une église protestante évangélique est présente sur la commune. Les autres confessions religieuses ne disposent pas de lieu de culte sur le territoire communal.
Médias
L’édition « Cœur Essonne » de l’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales de l’Arpajonnais. Malgré sa situation géographique encaissée, la commune se trouve dans le bassin d’émission de France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Télif.
Économie
Capitale de l’Arpajonnais, terre historique de maraîchage, la commune a longtemps été un lieu d’échanges commerciaux, connue pour sa foire depuis le XIIIe siècle. Elle a aujourd’hui perdu ce rôle agricole (trois exploitations seulement subsistent) et commercial moteur au profit des autres villes du canton. Elle reste toutefois dotée d’un centre ville riche en commerces de proximité rassemblés autour d’une association de commerçants. Plus de six cents entreprises sont installées sur la commune dont près d’un tiers de commerces. En 2004, cinquante-deux entreprises ont été créées sur la commune[86]. Deux zones industrielles regroupent la plupart des autres structures, les Belles-Vues et la Butte-aux-Grès[87], toutes deux situées au nord de la commune en bordure de la route nationale 20.
Arpajon est intégrée au bassin d'emploi de Dourdan par l’Insee[88]. En 1999, la population active arpajonnaise comptait 4 433 personnes, répartis en 37,4 % d’employé, 26,4 % de professions intermédiaires et 15,8 % d’ouvrier. Quatre personnes étaient encore agriculteurs. À cette même date, 9,8 % de la population était au chômage et seuls 20 % des Arpajonnais travaillaient sur le territoire communal[89]. En 2004, le chiffre du chômage restait presque inchangé avec 9,5 % de la population active[90]. Avec huit cents salariés, le centre hospitalier est le premier employeur, suivi de loin par la caisse d’allocations familiales (trois cents agents), le lycée René-Cassin et la municipalité avec deux cents agents chacun[91].
Un marché se tient sous la halle tous les vendredis matins[92].
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2005, le revenu net imposable moyen des contribuables de la commune s’élevait à 16 809 euros, légèrement supérieur à la moyenne nationale mais 39 % de la population n’était pas redevable de l’impôt sur le revenu[93] et 58,7 % des Arpajonnais étaient locataires, dont 24,3 % d’une HLM. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 17 668 euros, ce qui plaçait Arpajon au 8 548e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent soixante-dix-huitième rang départemental[94].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entrepriseCadres et professions
intellectuelles supérieuresProfessions
intermédiairesEmployés Ouvriers Arpajon 0,2 % 6,4 % 16,0 % 30,5 % 31,0 % 15,9 % Zone d’emploi de Dourdan 0,7 % 6,0 % 18,9 % 28,5 % 26,3 % 19,6 % Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 % Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprisesServices aux
particuliersArpajon 0,3 % 7,0 % 7,7 % 10,4 % 9,9 % 6,8 % Zone d’emploi de Dourdan 1,7 % 10,4 % 7,5 % 11,8 % 21,6 % 6,9 % Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 % Sources : Insee[95] Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Si 80 % du territoire communal est bâti, il subsiste quelques parcs et jardin publics. Le plus ancien, au 4 rue Henri Barbusse fût installé au XIXe siècle[96]. Cinq autres parcs agrémentent la ville, le parc Chevrier, le parc de Freising, le parc du 100 Grande Rue, le parc Théophile Guesdon et le parc de la Rémarde. Les bords de la Rémarde et de l’Orge sont encore occupés sur la plupart des berges par des espaces naturels. Ce patrimoine environnemental permet à Arpajon d’être récompensé depuis 2008 par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[97].
Le nord-ouest de la commune est encore occupé par des espaces de culture, rappelant le caractère agricole de la commune spécialisée dans le maraîchage.
Patrimoine architectural
Le patrimoine d’Arpajon est varié et marqué par les différentes époques prospères pour la commune.
La halle du marché construite en 1470 longue de trente-cinq mètres et large de dix-huit est classée au titre des monuments historiques depuis 1921[98],[99]. Les anciennes écuries du château abritent aujourd’hui la bibliothèque municipale.
L’église Saint-Clément, reconstruite au XVIe siècle sur les ruines de l’édifice du XIe siècle et remaniée au XIXe siècle, est classée monument historique depuis 1926[100]. La cloche fondue en 1643, elle aussi classée depuis 1944[101], sonne en ré. S’ajoute le lavoir construit en 1748 et agrandi en 1824[102], la porte de Paris, réaménagée en 1730 avec deux pilastres de dix mètres de haut[103], une maison du XVe siècle subsiste au numéro 12, de la place du Marché, elle est classée monument historique depuis 1966[104].
L’Hôtel-Dieu fondé au XIIe siècle pour abriter les pèlerins sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, il devint un hôpital sous la Révolution mais fut entièrement reconstruit de 1819 à 1852. Il est toujours utilisé comme maison de retraite[105]. S’ajoute la mairie construite en 1868[106] agrémentée par la place de l’Hôtel-de-Ville de 1776 et réaménagée en 1868 classée depuis 1944[107].
Plusieurs demeures de notables ou de villégiature du XIXe siècle marquent l’importance de la commune à l’époque, dont celles du 34, boulevard Aristide-Briand de 1884[108], du 42, boulevard Aristide-Briand[109], du 4, rue Henri-Barbusse[110], du 53, rue de la Libération[111], du 21, rue Pasteur[112], la villa Charlotte au 5, boulevard Jean-Jaurès[113] et la villa La Source au 2, rue Henri-Barbusse agrémentée d’une pagode tonkinoise rachetée après l’Exposition universelle de Paris de 1889. Cette nouvelle commune de villégiature était accessible par la gare construite en 1864[114].
En 1947 furent construits les bains-douches devenus le tribunal d’instance en 1985[115].
-
L’immeuble du 12, place du Marché (XVe siècle).
-
La villa Charlotte (XIXe siècle).
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La villa La Source (XIXe siècle).
-
La pagode tonkinoise dans le parc de la Source (XIXe siècle).
-
La porte de Paris (XVIIIe siècle).
Personnalités
Différents personnages publics sont nés, morts ou ont vécu à Arpajon :
- Corbinien de Freising (680-730), évêque et saint catholique y a vécu.
- René Liger (?-v.1801), prêtre et pamphletiste y a vécu.
- Louis Bérard (1783-1859), homme politique en a été le député.
- Félix Potin (1820-1871), homme d'affaires y est né.
- Charles Truche (1870-1951), microbiologiste, découvreur du sérum anti-pneumococcique et du milieu de culture qui porte son nom (milieu T), pionnier de la pathologie aviaire y est né et inhumé.
- Louis Babin (8 août 1889-15 décembre 1941), médecin et radiologue[116]. Dénoncé aux Allemands comme communiste, il finit fusillé avec huit autres personnes du camp de Choisel[117].
- Louis Namy (1908-1987), homme politique en fut conseiller municipal et y est mort.
- Camille Danguillaume (1919-1950), coureur cycliste y est mort.
- David Galula (1919-1967), Lieutenant-colonel y est mort.
- François-Alexandre Galepide dit Moustache (1929-1987), musicien et comédien y est mort.
- Joël Robuchon (1945- ), célèbre cuisinier, a reçu la médaille d’or de la ville d’Arpajon en 1966.
- René Fontaine (1946- ), chocolatier exerça quelque temps à Arpajon.
- François-Michel Gonnot (1949- ), homme politique y est né.
- Wadeck Stanczak (1961- ), acteur y est né.
- Emmanuel Collard (1971- ), pilote automobile y est né.
- Sébastien Hamel (1975- ), footballeur y est né.
- Abel Cornaton (?-?) est considéré comme une personnalité de la commune pour y avoir été maire de 1944 à 1983.
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de l'EssonneLes armes d’Arpajon se blasonnent : Écartelé, au premier, de gueules à la croix de Toulouse d’argent ; au deuxième, d’argent à quatre pals de gueules ; au troisième, de gueules à la harpe d’or ; au quatrième, d’azur à trois fleurs de lys d’or, au bâton de gueules péri en barre ; sur le tout de gueules à la croix de Malte d’argent[118].
Ce blason est une adaptation de celui du marquis Louis VI d’Arpajon, seigneur de la ville, qui était « écartelé, au premier et au quatrième d’azur aux trois fleurs de lys d’or et à la bordure du même, au deuxième et au troisième de gueules à la harpe d’or » visible au château de Sévérac et de celui de l’ancienne commune de Chastres. La présence de la harpe en fait des armes parlantes.
Il apparaît sur la motrice numéro BB 9280 de la SNCF dans le cadre du parrainage des matériels par les communes[119].
Mythes, légendes et anecdotes
- La proximité de Paris et la présence voisine des studios de tournages cinématographiques à Saint-Germain-lès-Arpajon permit à Arpajon d’apparaître dans divers plan de films, notamment en 1960 la place du marché et la porte de Paris dans Le Président d’Henri Verneuil[120], en 1962 le magasin Thirion dans La Vie à la française et en 1966 dans Paris brûle-t-il ? de René Clément[121]. L’action du film 3 zéros de Fabien Onteniente sorti en 2002[122] se déroule à Arpajon, mais seule une scène y est tournée, Ticky Holgado y fait le tour de la place du marché en vélo.
- Une légende raconte que le nom Bineau du personnage carnavalesque rappelle un intendant qui se serait octroyé un droit de cuissage sur les demoiselles du village et aurait été brûlé vif en châtiment[123].
- Honoré de Balzac situe à Arpajon une partie de son roman Un début dans la vie : « Quant à monsieur de Sérisy, il n’émigra point pendant la Révolution, il la passa dans sa terre de Sérisy, d’Arpajon, où le respect qu’on portait à son père le préserva de tout malheur »[124].
- Le personnage d’une « comtesse d’Arpajon » apparaît dans l’œuvre À la recherche du temps perdu de Marcel Proust dans les tomes Sodome et Gomorrhe et Le Temps retrouvé.
- Le chevrier est aussi appelé haricot d’Arpajon.
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de l'Essonne
- Canton d'Arpajon
- Trois-Vallées-Arpajon (doyenné)
- Gare d'Arpajon
- Arpajonnais
- Église Saint-Clément d'Arpajon
- Halles d'Arpajon
Liens externes
- (fr)Site officiel
Bibliographie
- Collectif d'auteurs, Arpajon, les grandes étapes de son histoire, Municipalité d'Arpajon
- Jean-Marie Alliot, Les curés d’Arpajon, P. Lamouche, 1889
- J. Peyrafitte, Il était une fois l’Arpajonnais (1893-1936), Amatteis, 1987
- Collectif d'auteurs, Chronologie des principaux évènements d’Arpajon, Soleil Natal, 1988 (ISBN 9782905270047)
- Sophie Di Folco, Arpajon : Temps passés, Temps présent, Ville d'Arpajon, 1994 (ISBN 9782950820105)
- Collectif d'auteurs, Arpajon et sa région : 1900-1950, Soleil Natal, 1996 (ISBN 9782905270948)
Sources
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- Fiche d’Arpajon sur le site de l’IGN. Consulté le 06/09/2008.
- Analyse géologique de la région d’Arpajon sur book.google : Géologie appliquéetraité du gisement et de l’exploitation des minéraux utiles d’Amédée Burat. Consulté le 09/05/2008.
- (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur le site de lameteo.org. Consulté le 9 août 2009.
- (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur infoclimat.fr. Consulté le 18 août 2009
- Fiche de la ligne DM151 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
- Fiche de la ligne DM19 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
- Fiche de la ligne DM20 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
- Fiche de la ligne 68.01 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
- Fiche de la ligne 68.05 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
- Fiche de la ligne 39.18 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
- Anecdotes de l’Essonne sur le91.free.fr Consulté le 31/05/2008.
- Histoire d’Arpajon sur le site Arpajon.fdn.fr Consulté le 10/05/2008.
- Histoire d’Arpajon et sa région sur le site arpajon.fdn.fr Consulté le 25/05/2008.
- Arpajon sur le site du Quid. (Archive, Wikiwix, que faire ?) Consulté le 25/05/2008.
- Les records de vitesse à Arpajon sur le blog de l’Autodrome de Montlhéry.
- Liste des morts pour la France d’Arpajon sur le site memorial-genweb.org Consulté le 21/03/2009.
- Chiffres démographiques d’Arpajon sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 11/05/2008.
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- Répartition de la population par nationalités sur le site de l’Insee. Consulté le 02/04/2009.
- Notice communale sur la base de données Cassini. Consulté le 11/03/2008.
- Données démographiques de 1968 à 2007 sur le site de l’INSEE. Consulté le 21/06/2008.
- Population 2006 sur le site de l’Insee. Consulté le 01/01/2010.
- Population municipale 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 02/01/2011.
- Répartition par catégorie socioprofessionnelle sur le site de l’INSEE. Consulté le 11/05/2008.
- Pyramide des âges à Arpajon en 2007 sur le site de l’Insee. Consulté le 03/07/2010.
- Pyramide des âges de l'Essonne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 03/07/2010.
- Arpajon sur le site de l’Insee. Consulté le 19/09/2009.
- Fiche entreprise de la commune d'Arpajon sur le site verif.com
- Comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Analyse détaillée des comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Endettement municipal sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Taux d’imposition sur le site taxe.com Consulté le 07/12/2010.
- Répartition du patrimoine de logements sociaux par commune et par bailleur sur le site de l'Aorif. Consulté le 15/05/2010.
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- Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.
- Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.
- Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.
- Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.
- Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.
- Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/06/2009.
- Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.
- Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/03/2010.
- Résultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.
- Résultats de l’élection cantonale 2011 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 29/03/2011.
- Résultats de l'élection municipale de 2001 à Arpajon sur le site du quotidien Le Figaro. Consulté le 29/12/2010.
- Résultats de l’élection municipale 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 10/03/2008.
- Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 09/05/2009.
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- Liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 01/09/2010.
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- Coordonnées du CIO d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
- Site de la PEEP d’Arpajon. Consulté le 17/05/2008.
- Site de la FCPE d’Arpajon. Consulté le 17/05/2008.
- Répartition des services sur le site du CH Arpajon. Consulté le 17/05/2008.
- Présentation du SMUR d'Arpajon sur le site samu91.free.fr Consulté le 05/09/2010.
- Fiche de l’accueil de jour Alzheimer sur le site du CH Arpajon. Consulté le 17/05/2008.
- Site de la clinique des Charmilles d’Arpajon. Consulté le 17/05/2008.
- Annuaire des médecins sur le site de Ordre national. Consulté le 17/05/2008.
- Annuaire des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre national. Consulté le 17/05/2008.
- Liste des pharmacies sur le site de l’Ordre national. Consulté le 17/05/2008.
- Coordonnées du commissariat de Police sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
- Carte des groupements de sapeurs-pompiers du département sur le site du SDIS91. Consulté le 05/09/2010.
- Coordonnées de l'agence postale d'Arpajon sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.
- Coordonnées de l'antenne Pôle emploi d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
- Coordonnées de l'agence Assedic d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
- Liste des trésoreries de l’Essonne sur le site de la Drire d’Île-de-France. Consulté le 03/02/2010.
- Coordonnées de l'antenne de la CAF d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
- Coordonnées de l'antenne CPAM d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
- Coordonnées du centre de PMI d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
- Liste des notaires d’Arpajon sur le Notaire en France. Consulté le 18/05/2008.
- Liste des huissiers d’Arpajon sur le site de la Chambre nationale des huissiers de justice. Consulté le 18/05/2008.
- Liste des avocats d’Arpajon sur le site Avocats de France. Consulté le 18/05/2008.
- Fiche du jumelage avec Freising sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 11/11/2009.
- Annuaire des associations sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/05/2008.
- Paroisse d’Arpajon sur le site du diocèse. Consulté le 01/06/2008.
- Entreprises et services à Arpajon sur le site linternaute.com Consulté le 18/05/2008.
- Liste des zones d’activités de l’Arpajonnais sur le site zones-activites.net Consulté le 18/05/2008.
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