- Front de gauche pour changer d'Europe
-
Front de gauche pour changer d'Europe
Front de gauche Élections concernées par l'alliance Élections européennes de 2009 en France Organisations politiques concernées Gauche unitaire, Parti communiste français, Parti de gauche, CAP, République et Socialisme {{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Présidents du groupe au Sénat {{{Sénat}}} à l'Assemblée {{{Assemblée}}} au Parlement européen Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique Représentation du parti Députés {{{Députés}}} Sénateurs {{{Sénateurs}}} Idéologie Gauche, Socialisme, Écologie sociale, Communisme, anticapitalisme, internationalisme Affiliation européenne {{{européenne}}} Affiliation internationale {{{internationale}}} Couleurs Rouge Site Web frontdegauche.eu voir aussi Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Élections en FranceLe Front de gauche pour changer d'Europe, plus couramment appelé Front de gauche, est une alliance électorale française initiée par le Parti communiste français (PCF) et le Parti de gauche (PG) en vue des élections européennes de 2009, souhaitant rassembler les forces de gauche hostiles notamment à l'Europe libérale et la ratification du Traité de Lisbonne. Cette formation rassemble finalement plusieurs tendances de la gauche communiste, socialiste, républicaine et de la gauche radicale. Ses composantes nationales sont :
- le Parti communiste français,
- le Parti de gauche,
- la Gauche unitaire issue du NPA,
- République et Socialisme issue du MRC,
- la Convention pour une alternative progressiste,
auxquels s'ajoutent quelques formations ou associations politiques locales, ainsi que des personnalités syndicales ou associatives à titre individuel.
Sommaire
- 1 Formation du Front
- 2 Les élections européennes
- 3 Soutien de personnalités au Front de gauche
- 4 Les suites du Front de gauche pour les élections régionales de 2010
- 5 Voir aussi
Formation du Front
Objectifs et déclaration de principes
La déclaration de principe de constitution du Front proclame[1] : « Il [le Front de gauche] s'inscrit dans le meilleur des traditions du mouvement ouvrier, des combats républicains, des mouvements sociaux et de l'écologie politique. Il vise à rassembler l'ensemble des forces qui entendent promouvoir une véritable politique de gauche, les acteurs et actrices du mouvement syndical, social, altermondialiste et associatif qui sont disposés à s'engager dans cette démarche, les citoyens et citoyennes qui partagent cette ambition. »
Les bases de l'alliance
Le Front de gauche procède au départ d'un accord électoral entre le Parti de gauche et le Parti communiste français. Le 18 novembre 2008, les deux partis annoncent officiellement leur alliance, qu'ils qualifient de « partenariat », dans le cadre d'un « front de gauche pour une autre Europe démocratique et sociale, contre la ratification du Traité de Lisbonne et les traités européens actuels ». Le Front de gauche est présenté comme s'adressant « à tous ceux qui veulent construire une autre Europe en rupture avec l’orientation libérale du traité de Lisbonne : aux partis politiques comme aux citoyens pour qu’ensemble nous changions vraiment la donne », affichant l'objectif de rassembler toutes les formations politiques de gauche hostiles au Traité de Lisbonne sans exclusive, de la gauche antilibérale à l'extrême gauche, dans la perspective de passer en tête de toutes les forces politiques en termes de suffrages afin d'inverser les rapports de forces à gauche. Dans leur premier communiqué commun, le PCF et le PG ont présenté le Front comme ouvert « à tous les partis qui se sont engagés dans la bataille du « non » de gauche contre le projet de Traité Constitutionnel Européen », appelant le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot, le Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement et Les Alternatifs à rejoindre leur coalition[2].
Formations qui ont annoncé leur participation ou leur soutien au Front de gauche
- le Mouvement politique d'éducation populaire (MPEP) de Jacques Nikonoff n'a pas intégré le Front de gauche mais le soutient publiquement[3],[4];
- La Convention pour une alternative progressiste (CAP)[5] dirigée par le député Jean-Pierre Brard, et l'Alternative démocratie socialisme (ADS, déclinaison locale de la CAP) dans la région centre[6] ;
- le Collectif National des Gaullistes de Gauche[7].
D'autres formations politiques, parfois à vocation locale, rejoignent ou apportent leur soutien au Front de Gauche :
- Altermonde sans frontières (altermondialistes anti-productivistes)[8],
- La Conf', réunion d'artistes de toutes disciplines[9],
- "Brest Nouvelle Citoyenneté",
- Les militants isèrois de "Pour une Alternative à Gauche",
- la Comité des citoyens Montreuillois de Jean-Pierre Brard,
- la "Gauche alternative 54"[10].
- L'association Montauban Citoyenne.[11].
Discussions avec le NPA et ralliement de Gauche unitaire
Article détaillé : Gauche unitaire.Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a d'emblée été réservé sur son éventuelle participation au Front de gauche, ses membres considérant les bases politiques du Front comme étant insuffisantes, posant notamment comme préalable une alliance « durable » incluant les élections régionales de 2010, et en toute indépendance du Parti socialiste. Le NPA s'est dit ainsi « favorable à un accord durable de toutes les forces qui se réclament de l'anticapitalisme » autour de trois conditions : une unité « sur un contenu réel » anticapitaliste, une unité en lien avec le terrain et les luttes sociales et écologiques, une unité durable « qui ne soit pas un cartel électoral sans lendemain »[12]. Le conditionnement d'un accord aux élections européennes à celui d'un accord aux élections régionales n'a finalement pas été accepté par le PCF et le PG[13], et le NPA a dénoncé ce qu'il qualifie de lancement unilatéral de la campagne du Front de gauche - et l'annonce de ses têtes de listes dans la majorité des régions - avant que les discussions ne soient arrivées à leur terme[14]. Le Conseil politique national vote donc le 8 mars 2009, à une écrasante majorité (96,3 %), un texte qui « prend acte du désaccord » avec le Front de gauche[15].
Christian Picquet, chef de file de l'association Unir qui a soutenu l'amendement minoritaire sur les européennes (16%) puis le texte favorable à une participation au Front de gauche (3,7%), estime toutefois que son parti ne peut raisonnablement pas se priver de cette alliance, souhaitant à ce titre qu'il la rejoigne « sans conditions »[16]. Considérant que le NPA fait une « lourde faute politique »[17], Christian Picquet annonce finalement le 8 mars 2009, lors du meeting de lancement du Front de gauche au Zénith de Paris, qu'il fonde son propre mouvement, la « Gauche unitaire », afin de participer au front de gauche[18], provoquant du même coup une scission au sein d'Unir et sa dissolution. La Gauche unitaire se présentera donc sur les listes du Front de gauche aux côté des autres organisations signataires.
Le Front ne ferme toutefois pas la porte au NPA, soulignant des points de convergence en matière économique. D'après le Front de gauche, les divergences portent essentiellement sur la question des relations avec le PS. Le PCF et le PG sont en effet généralement favorables à des accords de désistement avec les listes et candidats du PS entre les deux tours dans le cadre d'élections prévoyant deux tours de scrutin (ce qui n'est pas le cas des élection européenne), afin de ne pas permettre la victoire d'une droite minoritaire mais unifiée face à une gauche majoritaire mais divisée[13]. Le Parti de gauche se dit également favorable à l'idée de gouverner avec le PS en cas de majorité à gauche, à la seule condition que le PS soit minoritaire au sein de cette majorité, une perspective qu'il estime rejetée par le NPA[13].
Échec des discussions avec le MRC et ralliement de République et Socialisme
Article détaillé : République et Socialisme.Le 21 mars, le Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement, après avoir souhaité la constitution d'un vaste front incluant le Parti socialiste (rejetée par le PCF et le PG[19]) et de longues discussions internes, décide finalement de ne pas participer au Front de gauche sur la base d'un désaccord de fond « quant à la manière de redresser la construction européenne »[20]. Le rejet d'un amendement du MRC stipulant qu' "on ne (ferait) pas l’Europe sans et à plus forte raison contre les nations qui sont le lieu privilégié de l’expression démocratique et de la solidarité" sera à cet égard déterminant. Cette décision provoque quelques dissidences au sein du MRC : les comités départementaux de la Seine-Maritime, des Ardennes, de la Meurthe-et-Moselle et du Morbihan, ainsi que Lucien Jallamion, ancien responsable du MRC au monde du travail, Bruno Valentin, secrétaire du MRC Aveyron, Grégory Baudouin, ancien délégué national à la sécurité du MRC, Lucien Chevalier, président du MRC Vaucluse et Pascal Basse, membre du secrétariat national du MRC et délégué à l'outre-mer, annonçant publiquement leur intention de prendre leurs distances vis-à-vis de leur direction nationale pour s'investir dans la campagne du Front de gauche[21].
Pour répondre à la multiplication de ces dissidences et à leur besoin d'organisation, plusieurs fédérations, comités locaux ou personnalités du MRC fondent une nouvelle organisation,« République et socialisme »[22], nouvelle entité à part entière au sein du Front de gauche[23]. Le 14 mai, Jean-Pierre Chevènement annonce dans un communiqué de presse que le MRC appellera officiellement à voter blanc ou nul[24].
Discussions avec d'autres formations politiques qui n'ont pas abouti
- les Alternatifs rejettent une participation au Front de gauche le 21 mars 2009 en Assemblée générale. Cette option a été approuvée par 30 % des militants, contre 31 % pour une alliance avec le NPA et 35 % à une non-participation aux élections européennes, ces deux dernières propositions devant ensuite être départagées[25]. Réunis en coordination le 28 mars, les Alternatifs choisiront finalement de ne pas prendre part aux élections européennes à 55 % des voix, contre 41 % favorables à une alliance avec le NPA[26].
- Bien que la Fédération pour une alternative sociale et écologique, approchée par le PG, se soit dite favorable à une « convergence de la gauche de transformation sociale » au travers d'une rencontre commune avec le NPA, le PCF et le PG[27], le PCF refuse de la considérer comme un interlocuteur valable, plusieurs de ses membres, les Communistes unitaires, en faisant partie[28].
- Lutte ouvrière (LO) a finalement annoncé son intention de présenter ses propres listes, au motif que des alliances dénatureraient sa position (à savoir faire « entendre une voix communiste révolutionnaire ») et s'estimant incapable, de toute manière, d'obtenir des élus au Parlement européen[29].
- Après quelques rencontres formelles avec le Parti de gauche[30], le Parti ouvrier indépendant (POI) a décidé de ne pas prendre part aux élections européennes.
Les élections européennes
Article détaillé : Élections européennes de 2009 en France.Programme électoral
Sur le plan économique et social, et pour sortir de la crise le Front propose [31] entre autres :
- d'interdire les licenciements pour les entreprises qui enregistrent des profits ;
- un SMIC européen égal à 60 % du salaire moyen de chaque pays ;
- de remettre en cause la libéralisation des services publics et créer un cadre européen pour les renforcer ;
- l'obtention de droits nouveaux pour les salariés, sécurité sociale de l'emploi et de la formation ;
Sur le plan écologique :
- remise en cause du productivisme et des modes de consommation polluant pour répondre à l'urgence écologiste.
Il propose en outre :
- de « sanctionner nettement la politique de casse économique et sociale de Sakozy » ;
- d'abandonner le Traité de Lisbonne voulu par lui, et de proposer un nouveau texte.
Le Front de gauche se revendique également comme « la seule proposition unitaire de cette campagne ».
Constitution des listes
La composition des listes du Front de gauche est bouclée depuis le 28 mars 2009, après ajustements suite aux refus des Alternatifs et du MRC, pour lesquels plusieurs places étaient préventivement réservées, de prendre part au scrutin. Circonscription par circonscription, cela donne trois têtes de liste de grande région au Parti communiste, trois au Parti de gauche et une à une personnalité non-issue de ces deux partis. Au total, 43,5 % des candidats sont issus du PCF, 33,5 % viennent du PG et 23 % sont connus « pour leur rôle d’animateurs dans le mouvement social et/ou politique »[32].
- Circonscription Nord-Ouest : liste menée par Jacky Hénin (PCF), député européen et ancien maire de Calais. Un candidat de la Gauche unitaire est second de liste.
- Circonscription Ouest : liste menée par Jacques Généreux (PG), secrétaire national à l'économie du Parti de gauche.
- Circonscription Est : liste menée par Hélène Franco (PG), secrétaire générale du Syndicat de la magistrature, animatrice de la commission "Justice et libertés" du Parti de gauche.
- Circonscription Massif central-Centre : liste menée par Marie-France Beaufils (PCF), sénatrice-maire de Saint-Pierre-des-Corps. Patrick Charles (ADS-CAP), est second de liste.
- Circonscription Sud-Ouest : liste menée par Jean-Luc Mélenchon (PG), sénateur de l'Essonne, président du Bureau national du Parti de gauche.
- Circonscription Sud-Est : liste menée par Marie-Christine Vergiat (non encartée), présidente du comité départemental de la Ligue des droits de l'homme de Seine-Saint-Denis, ancienne militante PS[33]. Le second de liste est Karim Ghendouf, conseiller régional (PCF)[34].
- Circonscription Île-de-France : liste menée par Patrick Le Hyaric (PCF), directeur de L'Humanité. Christian Picquet (GU) est troisième de liste.
- Circonscription Outre-mer : soutien à la liste de l'Alliance des Outre-mers (PCR, RDM, etc)[35].
Quelques candidats :
Patrick Le Hyaric directeur du journal l'Humanité
Jacques Genereux économiste, Parti de gauche
Christian Picquet porte-parole de la Gauche unitaire
Jean-Luc Mélenchon, président du BN du Parti de gauche
Campagne électorale
Le Front de gauche lance la campagne des élections européennes en organisant un meeting national au Zénith de Paris, le 8 mars 2009. La réunion aurait rassemblé environ 6000 personnes[36]. Ses organisateurs se plaindront du mauvais traitement réservé au meeting par les médias[37]. Les orateurs appellent à constituer des comités de soutien au niveau local[38].
Le 27 mars, un meeting organisé Villenave-d'Ornon, dans la banlieue bordelaise, a rassemblé plus d'un millier de personnes[39]. Quelques jours après le meeting de Carmaux[40], le Front de gauche exprime son désarroi face à l'attitude du Front national, qu'il accuse, par le biais d'une affiche, de détourner une citation de Jean Jaurès pour les besoins de sa propre campagne électorale[41]. Le 11 mai, Paris Match publie un sondage dans lequel les listes du Front de gauche sont créditées de 6,5 % des intentions de vote. Évoquant « un changement de dynamique », Paris Match estime que le Front de gauche, « en progrès constant », pourrait « créer la surprise » et « venir contester au NPA - crédité de 7 % dans la même enquête - son leadership au sein de la gauche radicale »[42].
Résultats
Vue d'ensemble des résultats, Alliance des outre-mers comprise Circonscription Tête de liste Étiquette Voix % Élus Nord-ouest Jacky Hénin PCF 169 786 6,84 % 1 Ouest Jacques Généreux PG 114 909 4,58 % 0 Est Hélène Franco PG 84 515 3,89 % 0 Sud-ouest Jean-Luc Mélenchon PG 213 926 8,15 % 1 Sud-est Marie-Christine Vergiat - 173 491 5,90 % 1 Massif central-Centre Marie-France Beaufils PCF 108 311 8,07 % 0 Île-de-France Patrick Le Hyaric PCF 176 817 6,32 % 1 Outre-mer (Liste Alliance des outre-mers[43])
Élie Hoarau PCR 73 117 21,01 % 1 Total - - 1 114 872 6,47 % 5 Commentaire
Sur le plan national, en incluant les résultats obtenus par l'Alliance des outre-mers qu'il soutenait, le Front de gauche se place en cinquième position avec près de 6,5 % des voix et obtient cinq élus. Le Parti communiste conserve ses deux élus acquis lors des européennes de 2004, auxquels s'ajoute un élu communiste réunionnais, un élu du Parti de gauche et une élue sans étiquette issue de la société civile. Il devance les listes du Front national, du NPA et de Libertas.
Ce résultat cache de fortes disparités d'une circonscription à l'autre. Le Front de gauche obtient son meilleur score dans la circonscription sud-ouest avec Jean-Luc Mélenchon qui fait son entrée au Parlement européen avec plus de 8 % des voix. En revanche, il obtient des scores inférieurs à 5 % dans les circonscriptions est et ouest. NPA et Front de Gauche totalisent ensemble 11,35 % des voix. Le Parti de gauche notera après analyse en profondeur des résultats qu'une simple addition des scores obtenues par le Front de gauche et le NPA aurait permit à ces deux partis, s'ils s'étaient présentés sur les mêmes listes, d'obtenir un total de douze élus, dont deux au détriment du FN et un au détriment de l'UMP, contre cinq au Front de gauche et aucun au NPA[44].
Soutien de personnalités au Front de gauche
Le Front de Gauche a reçu le soutien de nombreuses personnalités scientifiques, économistes, littéraires, philosophes, et du monde du spectacle[45].
- Le front revendique le soutien de 42 économistes[46] qui enseignent et travaillent dans 18 universités et organismes de recherche suite à un appel lancé le 2 mai, parmi lesquels Jacques Sapir et Dominique Plihon ;
Parmi les personnalités françaises :
- Les philosophes Michel Onfray[47], Henri Pena-Ruiz[48] et Régis Debray[49] ;
- les cinéastes Robert Guédiguian et Gérard Mordillat ;
- Bernard Cassen[50] d'Attac ;
- Ignacio Ramonet[51] du Monde diplomatique ;
- Marie-Thérèse Mutin, ex-membre de la direction du PS et ancienne secrétaire fédérale socialiste de Côte-d'Or[52].
- le journaliste Jean-François Tealdi, grand reporter de France 3[53] ;
- le dessinateur Charb[54] ;
- les écrivains Patrick Chamoiseau, Didier Daeninckx et Edmonde Charles-Roux ;
- les comédiens Ariane Ascaride[55], Bruno Solo et Guy Bedos[56] ;
- Pierre Ascaride, acteur, metteur en scène, auteur, directeur de Théâtre ;
- les chanteurs François Hadji-Lazaro et Magyd Cherfi[57].
Autres personnalités internationales qui soutiennent le Front de gauche:
- Oskar Lafontaine[58], co-président du parti allemand Die Linke (La Gauche), ancien président du SPD (Parti social démocrate allemand) ;
- Evo Morales, président de la République de Bolivie[59] ;
- Leïla Chahid, déléguée générale de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne[60].
Les suites du Front de gauche pour les élections régionales de 2010
Dans la perspectives des élections régionales de mars 2010, les formations parties prenantes se sont pronnoncées favorablement à la poursuite du Front en l'élargissant aux autres composantes de la gauche radicale (en particulier le NPA), mais cette hypothèse rencontre plusieurs difficultés. Il semble toutefois acquis que des listes Front de gauche seront constituées dans la plupart des régions[61]. Dans une déclaration commune[62], PCF, PG et Gauche unitaire, annoncent la création d'un « comité de liaison permanent »" du Front de gauche en vue d'élaborer une une « plate-forme partagée » et "« enraciner le Front de gauche dans la durée »". La principale difficulté réside dans la stratégie d'alliance au deuxième tour. Le NPA invité à rejoindre l'alliance électorale s'oppose notamment à mener un exécutif régional avec le PS ou les Verts.
Voir aussi
Articles connexes
- Parti communiste français
- Parti de gauche (France)
- Gauche unitaire
- République et Socialisme
- Convention pour une alternative progressiste
Lien externe
Notes et références
- ↑ www.frontdegauche.eu, « Projet »
- ↑ « Une rencontre dynamisante et stimulante », sur le site du Parti de gauche.
- ↑ www.m-pep.org, Pourquoi le M’PEP répond-il favorablement à l’appel à rejoindre le front de gauche ?
- ↑ www.frontdegauche.eu, Le Mouvement Politique d'Education Populaire (MPEP) soutien le Front de gauche
- ↑ http://adsblog.unblog.fr/files/2009/03/adsinfosmars2009.pdf
- ↑ Européennes : Patrick Charles sur la liste du Front de Gauche, sur le site d'Alternative démocratie socialisme (ADS)
- ↑ http://www.legrandsoir.info/article8636.html
- ↑ Texte de soutien au Front de Gauche, sur le site d'Altermonde-sans-frontières
- ↑ www.frontdegauche.eu, Pourquoi la Conf' adhère au Front de Gauche ?
- ↑ www.frontdegauche.eu, Brest Nouvelle Citoyenneté, Pour une Alternative à Gauche (Isère), Comité des citoyens Montreuillois & Déclaration de la Gauche Alternative 54
- ↑ www.frontdegauche.eu, [1]
- ↑ Résolution élections européennes 2009 (adoptée au congrès de fondation du NPA)
- ↑ a , b et c www.lepartidegauche.fr, A propos des décisions du NPA et de l'arrivée de "Gauche Unitaire" dans le Front de Gauche
- ↑ Élections européennes : le NPA réaffirme ses propositions unitaires
- ↑ Européennes: "vote écrasant" du NPA contre le "front de gauche", Dépêche AFP, 8 mars 2009
- ↑ Front de gauche et front durable : entretien avec Christian Picquet, Mina Kaci, l'Humanité.fr, 04/03/2009
- ↑ Communiqué sur la page de garde provisoire du site de Gauche unitaire
- ↑ Européennes: Christian Picquet (NPA) rejoint le "front de gauche" PCF-PG, Dépêche AFP, 8 mars 2009
- ↑ www.lepartidegauche.fr, Compte rendu rencontre MRC/Parti de Gauche - janvier 2009
- ↑ Élections européennes : la position du Conseil national du Mouvement Républicain et Citoyen, Résolution adoptée par le Conseil National du Mouvement Républicain et Citoyen, dimanche 22 mars 2009
- ↑ www.frontdegauche.eu, MRC76, Lucien Jallamion ancien responsable du MRC au monde du travail, Bruno Valentin - secrétaire du MRC Aveyron, Le Front de Gauche peut compter sur le MRC des Ardennes, Le MRC 54 soutient le Front de Gauche, Grégory Baudouin, Ancien délégué national à la sécurité du Mouvement Républicain et Citoyen, Lucien Chevalier, président du MRC Vaucluse, Pascal Basse, membre du secrétariat national du MRC, délégué à l'outre-mer & mrc56 : « Des républicains ne sauraient cautionner l'abstention ou voter blanc ! » communiqués des 3, 4, 11, 19, 20, 21 et 26 avril et 9 et 10 mai 2009
- ↑ www.frontdegauche.eu, Appel de « République et Socialisme »
- ↑ www.frontdegauche.eu, « République et Socialisme » soutient le Front de Gauche pour « changer d'Europe »
- ↑ Elections européennes : le MRC pour un vote blanc ou nul sur le blog de Jean-Pierre Chevènement
- ↑ Les Alternatifs et les élections Européennes de juin 2009, communiqué de presse du 22 mars 2009
- ↑ Position des Alternatifs pour les élections européennes, communiqué national du 28 mars 2009
- ↑ Communiqué : Urgence pour la convergence de la gauche de transformation sociale en juin 2009, 26 février 2009
- ↑ www.communistesunitaires.net, Convergence de tous dans le respect de chacun
- ↑ Lutte ouvrière fait cavalier seul aux européennes, LEMONDE.FR avec AFP, 16/02/2009
- ↑ « Compte rendu officiel de la rencontre entre le Parti de Gauche et le Parti ouvrier indépendant », sur le site du Parti de gauche.
- ↑ [2] Voir rubrique appropriée
- ↑ Sébastien Crépel, « Le Front de gauche boucle ses listes », 30 mars 2009, L'Humanité
- ↑ http://mcvergiat.over-blog.com/pages/Mon_Parcours-1304328.html
- ↑ http://www.frontdegauche.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=151:karim-ghendouf&catid=48:liste&Itemid=102
- ↑ Clicanoo, le journal de l'île de la Réunion, Le Front de gauche roule pour Élie Hoarau, 21/05/2009
- ↑ Le peuple de gauche se lève, sur le site du Front de gauche
- ↑ L'Humanité, Le Front de gauche ignoré, édition du 10 mars 2009
- ↑ Appel des comités de soutien, sur le site du Front de gauche
- ↑ Sud-Ouest.com / Gironde, Mélenchon : « Peser sur la gauche », 30 mars 2009
- ↑ La dépèche, Carmaux. Le front de gauche voit rouge, 23/03/2009
- ↑ Pourquoi veulent-ils (encore) tuer Jaurès ?, sur le site du Front de gauche
- ↑ ParisMatch.com, Européennes, l'UMP largement en tête, 11 mai 2009
- ↑ Soutenue par le Front, mais non partie prenante à part entière.
- ↑ « Analyse des résultats (suite) : un regret » sur le site national du Parti de gauche, 9 juin 2009
- ↑ http://www.frontdegauche.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=543&catid=543&Itemid=69
- ↑ www.frontdegauche.eu, « 42 économistes soutiennent le Front de Gauche »
- ↑ www.frontdegauche.eu, « Le Philosophe Michel Onfray apporte son soutien au Front de gauche »
- ↑ www.frontdegauche.eu, « Henri Pena-Ruiz : la laïcité ne peut se dissocier de la justice sociale »
- ↑ Le Nouvel Obs, « Régis Debray soutient le Front de gauche »
- ↑ www.frontdegauche.eu, Message de soutien de Bernard Cassen, universitaire et journaliste, fondateur et ancien président d'Attac, initiateur du Forum social mondial de Porto Alegre
- ↑ www.frontdegauche.eu, Soutien d'Ignacio Ramonet au Front de Gauche
- ↑ www.frontdegauche.eu, Marie-Thérèse Mutin
- ↑ http://www.frontdegauche.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=410:jean-francois-tealdi-grand-reporteur-france-3-secretaire-general-adjoint-syndicat-national-des-journalistes-cgt&catid=98:ils-soutiennent-le-front-de-gauche&Itemid=115
- ↑ www.frontdegauche.eu, « Le dessinateur Charb s'engage »
- ↑ http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/europeennes_2009/20090525.OBS7998/regis_debray_soutient_le_front_de_gauche_en_idf.html
- ↑ Le Point, « Guy Bedos côtoie Régis Debray dans le comité de soutien du Front de gauche », 01/06/2009
- ↑ www.frontdegauche.eu, Mahyd Cherfi
- ↑ www.frontdegauche.eu, Vidéos des premiers soutiens
- ↑ www.frontdegauche.eu
- ↑ [3]
- ↑ http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/09/26/avec-ou-sans-le-npa-le-front-de-gauche-s-organise-pour-2010_1245494_823448.html
- ↑ http://www.pcf.fr/spip.php?article3907
- Portail de la politique
- Portail de la France
- Portail de l’Union européenne
Catégories : Parti communiste français | Coalition de partis | Association ou organisme lié à la diffusion d'idées politiques
Wikimedia Foundation. 2010.