Souché

Souché

Niort

Niort

Hôtel de ville
Hôtel de ville

Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Deux-Sèvres (préfecture)
Arrondissement Niort (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de trois cantons : Niort-Est, Niort-Nord, Niort-Ouest
Code Insee abr. 79191
Code postal 79000
Maire
Mandat en cours
Geneviève Gaillard (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Niort
Site internet http://www.vivre-a-niort.com/
Démographie
Population 58 066 hab. (2006)
Densité 851 hab./km²
Aire urbaine 134 927 hab.
Gentilé Niortaise, Niortais
Géographie
Coordonnées 46° 19′ 33″ Nord
       0° 27′ 38″ Ouest
/ 46.3258333333, -0.460555556
Altitudes mini. 2 m m — maxi. 77 m m
Superficie 68,20 km²

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Niort est une commune française, chef-lieu du département des Deux-Sèvres situé dans la région Poitou-Charentes. C'est la troisième commune de la région Poitou-Charentes par le nombre d'habitants (environ 60 000 en 2008 pour la ville centre).

Son économie repose essentiellement sur le secteur tertiaire (assurances, banques, informatique...). La ville est célèbre pour accueillir notamment le siège des principales mutuelles d'assurance françaises, et est considérée comme la capitale de l'économie sociale française[1].

Niort est également un centre commercial et logistique important à la croisée des autoroutes A10 et A83.

Sommaire

Géographie

Topographie de Niort

La ville est située au sud-ouest du département des Deux-Sèvres, sur les rives de la Sèvre niortaise, aujourd'hui aménagées en coulée verte. En bordure des marais mouillés (la « Venise verte »), Niort est la principale porte d'entrée du marais poitevin.

La ville est située dans une plaine riche et fertile, au sud de la Gâtine vendéenne. Localisée sur un point de passage important entre le sud-ouest, la Bretagne et le nord de la France, elle est au contact de plusieurs pays du Poitou, de la Vendée, de l'Aunis et de la Saintonge.

Niort est aujourd'hui un important nœud de communication routière et ferroviaire :

Distances entre Niort et quelques villes :

Située à 63 km de la côte de l'océan Atlantique, la ville jouit d'un ensoleillement annuel modéré (environ 2 000 heures par an[2]).

Communes limitrophes :

Rose des vents Saint-Rémy Échiré et Sciecq Chauray et Saint-Gelais Rose des vents
Coulon N Vouillé
O    Niort (79)    E
S
Magné Bessines et Saint-Symphorien Aiffres
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Toponymie

L'origine du nom "Niort" provient du celtique latinisé Novioritum formé de novio "neuf, nouveau" et de rito- "gué" et signifie donc « nouveau gué » (sur la Sèvre niortaise)[3],[4].

Héraldique

Blason de niort.jpg
Blason ville fr Niort (Deux-Sèvres).svg
Blason ville fr Niort Empire.svg

Le premier sceau connu de la ville date de 1453[5] : à cette date, l’ancien sceau, qui datait de 1199, est envoyé à Paris où il est fondu et regravé, avec un donjon, et le maire à cheval sur le contre-sceau. Édouard Bouyé situe la première apparition des armes de la ville de Niort à la fin du XIVe siècle, sculptées sur la façade de l’hôtel de ville[6].

Il est d’azur semé de fleurs de lys d'or, à une tour d’argent sommée d'une autre tour du même brochant sur le tout, maçonnée et ajourée de sable, posée sur une rivière aussi d’argent mouvant de la pointe.

Ornements extérieurs.

L'écu est timbré d'un heaume d'argent rehaussé d'or, taré de face, grilleté de sept pièces, retenant par un bourrelet des lambrequins aux couleurs de France, cimé de 3 plumes d'autruche d'argent. Il est tenu par deux sauvages regardant d’argent, leurs cheveux et leur ceinture de feuillage d’or, tenant chacun une massue du même, celui de dextre en pal le long de son flanc dextre, le bras senestre reposant plié sur l'écu, celui de senestre la massue sur l'épaule senestre brochant sur les lambrequins, le bras dextre reposant plié sur l'écu. Le tout posé sur des rinceaux d'or et d'argent aux retroussis d'azur.

Sur l'origine du semé de fleurs de lis, les historiens donnent des avis différents. Ce semé de lis serait celui que portait en parti des ses armes, Jean duc de Berry, comte de Poitiers, frère de saint Louis. Plus tardivement en 1372, les bourgeois de Niort qui aidèrent du Guesclin à chasser l'étranger de ses murs, auraient reçu cette concession royale[7], et firent sculpter ce blason sur le beffroi de l'hôtel de ville en 1393. Le 20 octobre 1813, les lis sont remplacés par des abeilles impériales, pour peu de temps (Illustration ci-contre)[8].

La tour donjonnée rappelle les deux tours carrées du château que fit reconstruire en 1158 Henri II de Plantagenêt roi d’Angleterre ; selon Édouard Bouyé, il ne cherche pas à représenter fidèlement un monument existant réellement, mais est un symbole de la puissance de la ville, militaire au premier chef (fortifications et milice communale), mais aussi puissance économique qui finance cette puissance militaire[9]. La verticalité et la hauteur de la tour distinguent la ville de la campagne environnante et sont l’objet de la fierté des habitants[10]. Aliénor d'Aquitaine, première épouse de Louis VII apporta Niort aux roi d’Angleterre avec le reste du Poitou. Dans ces tours ce prince fit enfermer sa femme Aliénor d'Aquitaine après la révolte de son fils Jean sans Terre et Richard Cœur de Lion.

En pointe les ondes évoquent la Sèvre niortaise coulant au pied du château. L'écu est timbré d'un heaume de chevalerie pour rappeler que le maire de Niort et les échevins recevaient la noblesse héréditaire. Les deux sauvages seraient en souvenir de l'intérêt que le duc de Berry leur portait, et qui utilisait fréquemment[11] ce déguisement dans les bals parés, qui furent en renom au début du Moyen Âge et dont l'un fut en 1393 le bal des ardents. À l'époque de la découverte du Canada, ces sauvages furent remplacés par des Indiens Iroquois, mais les municipalités abandonnèrent cette évocation qu’elles jugeaient peu courtoise pour les Canadiens et reprirent comme tenants les deux sauvages.

Histoire

Origines

Niort fut d'abord une agglomération gallo-romaine épousant une boucle de la Sèvre niortaise, située près de l'ancien golfe des Pictons, cuvette baignée par l'océan Atlantique et par les eaux douces des fleuves. Le village était alors localisé dans le quartier de l'actuelle rue Gambetta.

Au Ier siècle, Niort a été un relais commercial important voire politique et religieux mais vers 80 après J-C. l'agglomération s'est affaiblie, le premier stade de la romanisation ayant été amorcé. Elle est déjà un centre de tissage et de tannage du cuir.

Les Francs occupèrent ensuite la ville comme en témoigne l'existence d'un cimetière mérovingien mis au jour à la Recouvrance. Du fait des invasions, la ville gallo-romaine dut être désertée et la vie s'implanta sur les collines de Notre-Dame et Saint-André. Leurs hauteurs offraient la possibilité d'une surveillance et une sécurité plus grandes car la Sèvre navigable servit de voie de pénétration aux envahisseurs normands (IXe siècle).

En 940, les Normands ravagent le bourg.

Moyen Âge

La ville dépend du comte de Poitiers.

Elle passe avec la dot d’Aliénor d'Aquitaine d’abord sous autorité du roi de France, puis avec son remariage, dans les domaines du roi d’Angleterre. Cette situation ne fut pas sans quelques avantages. En 1203, Aliénor accorde aux Niortais une charte de franchise. Son royal époux, Henri II puis son fils Richard Cœur de Lion, fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de 2 800 m, soit presque le double de celle de Carcassonne. Seul subsiste aujourd'hui l'imposant donjon double.

Revenue dans le giron français, en 1244, Niort résiste à un assaut du comte de Derby en septembre 1346[12] (guerre de Cent Ans). Elle repasse néanmoins sous bannière anglaise à la signature du traité de Brétigny, en 1360. La ville est devenue "port franc" en 1285, permettant la poursuite de son développement économique et commercial.

Bertrand du Guesclin reprit Niort aux mains des Anglais le 23 mars 1372. Pour cela il usa d'un stratagème, celui de revêtir d'uniformes anglais deux cents de ses plus braves soldats. À leur vue, les sentinelles ennemies abaissèrent le pont-levis. Les Français entrèrent dans la ville et désarmèrent les Anglais. Ainsi Niort réintégra le royaume de France.
Pendant la Praguerie (1440), soulèvement contre les réformes de Charles VII, le dauphin futur Louis XI, fit de Niort son quartier général et lui accorda de nombreux privilèges.

Au XIVe siècle les drapiers, les tanneurs faisaient la réputation de Niort. La fin du Moyen Âge voit le creusement du port qui assurera l'essor commercial de la ville en la reliant à l'océan Atlantique. Creusé par ordre de Jean de Berry, comte du Poitou, le port expédiait en Flandre et en Espagne du sel, du poisson, du blé, de la laine et bien sûr des draps et des peaux… Dans le même temps, les Niortais tiraient orgueil et profit de leurs foires et marchés, pourvus de halles qui compteront parmi les plus belles du royaume.

Guerres de religion

Gagnée par la réforme en 1557, la ville devient protestante, mais est reprise par les catholiques en 1569. Du 20 juin au 3 juillet, les troupes royales du comte de Lude font le siège de la ville, sans succès. En octobre, après la défaite protestante à Moncontour, La Brosse abandonne la ville aux catholiques[13].

Un des épisodes sanglants de Niort pendant les guerres de Religion, se déroule dans la nuit du 27 au 28 décembre 1588, durant laquelle se produisirent des affrontements entre catholiques et protestants avec des meurtres, des pillages et des incendies. Saint-Gelais et Agrippa d’Aubigné s’emparent de la ville [14]. En 1627, Niort redevient catholique mais demeure un foyer actif du protestantisme. Les dragonnades touchent la ville dès 1668. Elles durent jusqu'en 1685 et contraignent de nombreux protestants à fuir notamment vers le Canada. Le port de Niort continue cependant à accueillir le commerce des peaux et des fourrures en provenance du Canada où de nombreux poitevins se sont installés. Toutefois, la révocation de l'édit de Nantes (1685) puis la perte du Canada entraînent la chute de cette industrie globalement aux mains des protestants.

Avant la Révolution, il y avait cependant encore une trentaine de moulins à fouler et plus de 30 régiments de cavalerie se fournissaient ici en culottes de peau.

Histoire contemporaine

En 1807, Napoléon Ier prend un décret d'aménagement de la Sèvre niortaise afin de conforter son rôle de voie navigable. Ce décret est le premier acte ayant abouti à l'assèchement total du marais poitevin.

Napoléon Ier passe par Niort sur le chemin de l'exil vers l'île de Sainte-Hélène et y passe l'une de ses dernières nuits en terre française (nuit du 2 au 3 juillet 1815) à l'auberge de la Boule d'Or. Il aura assuré la prospérité de la ville pendant son règne en faisant travailler ses industries de chamoiserie, notamment en y faisant fabriquer les culottes de peau utilisées par la cavalerie.

Cette industrie de la chamoiserie et de la ganterie perdure en déclinant régulièrement jusqu'à s'éteindre à la fin du XXe siècle.

La ville développe alors l'économie sociale et solidaire à partir de la seconde moitié du XXe siècle au travers de mutuelles d'assurances.

Le 7 juin 1944, l'aviation US bombarde le quartier de la gare faisant une quarantaine de victimes. La cible réelle était la gare de triage et une usine de fabrication de détonateurs pour l'armée allemande.

Administration



Liste des maires de Niort depuis 1945
Période Identité Parti Qualité
1947 1957 Félix Lelant CNIP
1957 1971 Émile Bèche SFIO
1971 1985 René Gaillard PS député
décembre 1985 janvier 2003 Bernard Bellec PS
janvier 2003 mars 2008 Alain Baudin PS conseiller régional
mars 2008 en cours Geneviève Gaillard[16] PS députée

La liste « Niort solidarité capitale » conduite par Geneviève Gaillard, fille de René Gaillard, a gagné l'élection municipale du 16 mars 2008 avec 50,91 % des voix aux dépens de la liste « Vivons Niort ensemble » conduite par le maire sortant Alain Baudin.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[17] et INSEE[18])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
11 515 15 028 15 066 15 499 17 000 18 197 18 739 18 604 18 727
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
20 037 20 831 20 775 21 344 20 923 22 254 23 015 23 225 23 674
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
23 897 23 329 23 775 23 559 25 721 25 935 27 830 32 752 33 167
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
37 512 48 469 62 267 58 203 57 012 56 663 58 066 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Niort est la 86e commune la plus peuplée de France [8].

Niort a fusionné avec plusieurs communes environnantes : Souché en 1964, Sainte-Pezenne en 1965, Saint-Florent en 1969 et Saint-Liguaire en 1972.

Après avoir connu une forte expansion démographique entre 1952 et 1975, avec un doublement de la population — en partie du à l'absorption des communes environnantes, Niort a connu une période de lente érosion de sa population jusqu'en 1999. Cette décrue s'est opérée au profit des communes environnantes qui ont vu leur population fortement s'accroître sur la même période. Ce sont d'abord les communes périphériques, puis celles plus lointaines, qui ont connu une importante croissance démographique.

Les villages ruraux de la région connaissent alors un important phénomène de rurbanisation, principalement sur un axe allant du sud-ouest (depuis Mauzé-sur-le-Mignon, Frontenay-Rohan-Rohan, Saint-Symphorien, Magné, Bessines, Aiffres) au nord-est de Niort (Échiré, Chauray, Saint-Gelais, Vouillé, La Crèche, jusqu'à Saint-Maixent-l'Ecole et les communes environnantes). Cet axe de peuplement rurbain, constitué de nombreuses communes de 2 000 à 5 500 habitants, suit principalement l'autoroute A10 et ses échangeurs. Ce même phénomène de rurbanisation se prolonge dans une moindre mesure en direction des agglomérations de La Rochelle et de Poitiers.

Depuis 1999, la ville de Niort connaît une nouvelle période de croissance démographique assez marquée pour atteindre en 2008 le seuil des 60 000 habitants. Les communes environnantes quant à elles poursuivent également leur expansion.

L'absorption des communes périphériques a eu pour conséquence un relatif éloignement des autres communes environnantes. Eloignement qui explique que l'agglomération de Niort (au sens d'unités agglomérées) ne compte qu'environ 80 000 habitants en intégrant Aiffres, Chauray, Magné, Échiré, Bessines, et Saint-Gelais.

Toutefois, si l'on prend en compte la notion d'aire urbaine, plus cohérente de par la physionomie de peuplement de la zone, Niort est la 55e aire urbaine de France (en 2006 / 56e en mars 1999), totalisant 135 000 habitants.

La ville fait également partie du 13ème espace urbain de France (sur 96 dénombrés) dit de La Rochelle-Niort-Val de Charente qui compte (en 1999) 466 120 habitants.

La communauté d'agglomération de Niort quant à elle compte un peu plus de 103 000 habitants.

Économie

Longtemps important centre de chamoiserie (en témoigne le nom du club de football "Les chamois niortais"), de tissage et d'échanges commerciaux (marchés et foires d'importance régionales), Niort est de nos jours un important centre commercial et de services, principalement financiers.

Le secteur des services y emploie 20 000 salariés.

Selon la Banque de France, ces différentes activités font de Niort la quatrième place financière française, en terme d'échanges de flux financiers [9], derrière Paris, Lyon et Lille. Niort se situe au septième rang sur 50 (aires urbaines équivalentes) en ce qui concerne les emplois supérieurs.

Les mutuelles d'assurances

Niort est l'une des villes à l'origine et reste l'une des places fortes de l'économie sociale française.

La ville est en particulier considérée depuis les années 1970 comme la capitale des mutuelles d'assurances.

Premiers employeurs de la ville (environ 6 000 salariés), les mutuelles étaient à l'origine destinées à assurer les biens de certaines catégories professionnelles précises telles que les artisans, enseignants, commerçants, industriels...

Dans les années 1980-90, le modèle mutualiste s'essouffle. Mais depuis la fin des années 1990, le modèle a évolué notamment par la mise en place de synergies et de partenariats commerciaux (MAAF-MMA-GMF, Caisse d'épargne-MACIF-MAIF, MAAF-Banque populaire…). Elles se sont également ouvertes au-delà des corporations d'origine et sont devenues accessibles dans un premier temps à la famille des assurés, puis au grand public. Elles ont enfin fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la gestion d'actifs.

Niort abrite les sièges sociaux des entreprises suivantes :

  • la MAIF fondée en 1934, Mutuelle d’assurance des instituteurs de France et ses filiales, FILIA MAIF, PARNASE MAIF (assurance vie), SERENA MAIF (2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2007, plus de 2,6 millions de sociétaires, 6e assureur auto français) ;
  • Groupe MAAF fondée en 1950, Mutuelle d'assurance des artisans de France et ses filiales MAAF VIE, MAAF SANTE, NEXX ASSURANCES, NOVEA ASSURANCES dont les sièges nationaux sont à Chauray aux portes de Niort (3,4 milliards d’euros de CA en 2007, plus de 3,8 millions de clients, 6 800 salariés, 4e assureur auto français). Groupe MAAF est membre fondateur de Covéa(SGAM : Société de groupe d’assurance mutuelle), structure permettant de renforcer les synergies entre les mutuelles la composant (MAAF-MMA en 2003, rejoints par GMF-Azur en 2005, Azur ayant depuis fusionné avec MMA). COVEA est devenu le premier assureur dommages de France avec 16 % de parts de marché ;
  • la MACIF fondée en 1960, Mutuelle d'assurance des commerçants et industriels de France et ses filiales MUTAVIE, MACIF GESTION, MACIFILIA (5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2007, plus de 4,737 millions de sociétaires et plus de 15 millions de contrats d'assurance, deuxième assureur auto français) ;
  • la SMACL fondée en 1972, Société mutuelle d’assurance des collectivités locales, premier assureur des collectivités locales et des élus en France, elle est également l'assureur des associations (223 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2007) ;
  • Inter Mutuelles Assistance (IMA) fondée en 1983, premier acteur européen de l'assistance (aux personnes, aux véhicules…) avec quelques 50 millions de bénéficiaires ;
  • Groupama Centre Atlantique (GCA) : Caisse régionale de Groupama rayonnant sur 11 départements (Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Haute-Vienne, Indre, Landes, Lot-et-Garonne, Vendée et Vienne). Avec 1 615 salariés, 415 000 clients, Groupama Centre Atlantique réalise 700 M€ de CA.
  • la SMIP, Services mutualistes des individuels et des professionnels, importante mutuelle régionale de santé (239 000 assurés, 69 M€ de CA en 2007).

La banque

Niort est également le siège de :

  • la Banque Populaire Centre Atlantique, banque régionale membre du groupe Banque populaire, issue de la fusion en 2003 de la Banque populaire du Centre (dont le siège était à Limoges et de la Banque populaire Centre Atlantique. Cette banque rayonne sur 8 départements sur 3 régions,
  • Socram Banque, société de crédit à la consommation diffusant ses produits au travers des réseaux des mutuelles partenaires (320 000 crédits en cours pour un encours de 2 milliards d'euros).

Les services

Autour de ces activités d'assurance et de banque, la ville abrite également de nombreuses sociétés de services, locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités :

  • courtage d'assurances (François Bernard Assurances, etc.),
  • audit et expertise comptable (Groupe Y, KPMG, Fiducial, etc.),
  • services informatiques (Abeille Informatique, Proservia, Logica, Thales, Darva, GFI Informatique, Sopra, T-Systems,etc)
  • activités de gestion des risques (le CEPR (Centre Européen de Prévention des Risques) basé à Niort est un observatoire et un centre d'études pour les mutuelles).

Niort favorise les activités de services au travers d'une pépinière d'entreprises localisée dans la Technopole de Noron-La Venise Verte. Cette technopole se situe à côté du Parc des Expositions et des Congrès de Noron. La ville est également dotée d'un IUT spécialisé dans les formations aux métiers des assurances et de la gestion des risques (voir plus bas).

Pôle commercial

La ville est depuis longtemps un important pôle commercial au sein duquel l'offre dépasse largement la norme pour une agglomération de cette taille (centre-ville et centres commerciaux en périphérie : Niort-Est, les Trente-ormeaux, Mendès-France I, Mendès-France II et plus récemment Cap Sud).

Ainsi, la foire-exposition annuelle (Foirexpo de Niort), qui se tient le premier week-end de mai, attire toujours plus de 100 000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales foires de l'Ouest de la France (20e de France). Elle est une survivance des foires médiévales qui se tenaient à Niort.

L'agglomération abrite également le siège et les filiales de la CAMIF (Coopérative d'achat de la mutuelle des instituteurs de France), créée par la MAIF en 1947. En grande difficulté depuis les années 1990, CAMIF Particuliers (Filiale du groupe CAMIF de vente aux particuliers) s'est placée en cessation de paiement le 23 octobre 2008. Le tribunal de commerce de Niort a ordonné la liquidation judiciaire de cette filiale le 27 octobre 2008 mettant en péril l'avenir professionnel de ses 780 salariés. La CAMIF était la troisième société de vente par correspondance en France après La Redoute et 3 Suisses. Initialement réservée au corps enseignant, elle était ouverte à tous et avait ouvert un réseau de magasins sur toute la France. Le 24 mars 2009, le tribunal de commerce de Niort a annoncé que CAMIF Collectivités sera reprise par Manutan, un groupe familial coté, regroupant 23 filiales présentes dans 20 pays européens, spécialisé dans la vente à distance de petits équipements industriels et de bureau. Le même jour, le tribunal de commerce de Niort a annoncé que CAMIF Particuliers sera reprise par un groupement rassemblant Matelsom (spécialiste de la vente de literies à distance), Geodis (logisticien) et Téléperformance (leader mondial des centres d'appels). Ce dernier s'est engagé à créer une plateforme téléphonique à Niort (150 emplois).

Logistique

L'agglomération de Niort est devenue un centre logistique de premier ordre du fait de sa localisation, des infrastructures autoroutières (l'agglomération est desservie par 5 échangeurs autoroutiers sur l'A10, l'A83, sans oublier la future A810) et ferroviaires l'environnant (Gare et gare de triage). La ville profite aussi de la proximité du port de La Rochelle. L'agglomération s'est spécialisée dans la logistique agroalimentaire et pharmaceutique.

À quelques kilomètres à l'est de la ville, à l'embranchement des autoroutes A10 et A83, sur la commune de La Crèche, se trouve un important centre routier et logistique sur le site Atlansèvre, espace économique de 450 hectares, qui compte à ce jour plus de 100 entreprises réparties sur les différentes zones, des terrains d'activités viabilisés et des services, à découvrir sur le site www.atlansevre.fr.

De nouveaux sites sont en cours de réalisation afin de compléter l'offre actuelle en la matière :

  • plateforme multimodale autour de la gare de frêt de Saint-Florent susceptible d'accueillir des trains de 750 mètres de long,
  • zones de 300 hectares reliées sous l'appellation "Niort Terminal", véritables bases arrière containers du port de La Rochelle (projet soutenu par la CCI des Deux-Sèvres). "Niort Terminal" est conçu comme un point de re-concentration destiné à assembler et redistribuer les containers qui y arriveraient et en repartiraient soit par le rail soit par la route.

Industries

Enfin, le tissu économique niortais est diversifié, avec quelques entreprises industrielles très spécialisées qui sont souvent sous-traitantes de grands groupes. Ces entreprises sont liées à l'aéronautique (ECE-groupe Zodiac, Leach International), la chimie (Arizona Chemical, Christol Grease - groupe Shell, Quaron), l'exploitation et la transformation du bois (Groupe Rougier, propriétaire d'exploitations forestières et de sites de production en Afrique), la mécanique, l'agro-alimentaire (TECNAL), les équipements électriques, et l'électronique.

Autres

Le principal employeur de la ville et du département des Deux-Sèvres est le centre hospitalier (2 742 salariés en 2007). La plus importante clinique privée de la région Poitou-Charentes est située à Niort (polyclinique Inkermann).

Niort est également l'un des principaux centres de formation aux métiers de l'assurance et des risques en France, notamment au travers d'établissements spécialisés :

  • le CEPR - Centre européen de prévention des risques,
  • l'IRIAF - Institut des risques industriels assurantiels et financiers.

Ces thématiques sont également reprises dans les formations dispensées par l'antenne locale de l'université de Poitiers, par l'IUP et l'IUT de Niort[19]. La ville accueille au total un millier d'étudiants chaque année.

Enfin, Niort est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres. La ville possède un aéroport : l'aérodrome de Niort Souché.

Quartiers de Niort

La ville se divise en 13 quartiers :
1) à l'ouest : Sainte-Pezenne, Saint-Liguaire, Noron (Parc des Expositions et IUT-Technopôle), Tour-Chabot, Gavacherie et le quartier de l'ancien port, les quais Métayer longeant la Vieille Sèvre,
2) à l'est : Souché, Champommiers, Champclairot, Goise,
3) au nord : Les Brizeaux, Cholette, Espaces Mendès-France I et II,
4) au sud : Clou-Bouchet et Saint-Florent.

Transports urbains

Les T.A.N., Transports de l’agglomération niortaise, exploités par Transdev, gèrent 12 lignes principales, dont une spécialisée pour le dimanche (8a/8b). A l'origine les lignes ne desservaient que les quartiers de Niort.

Depuis quelques années, ces lignes desservent aussi les communes de l'agglomération (Chauray, Aiffres).

T.A.N. est pionnier dans l’utilisation des bus fonctionnant à l’hydrogène, fournis par l’équipementier deux-sévrien Heuliez.

  • 1. Ébaupin / T.A.N. ⇔ Clou Bouchet ⇔ Cholette ⇔ Brizeaux-C.A.F.
  • 2. T.A.N. ⇔ I.U.T./Technopole / Tour Chabot ⇔ Place de la Brèche ⇔ Souché ⇔ Maisons Rouges
  • 3. Chaintre Brûlée / Sainte-Pezenne ⇔ Place de la Brèche ⇔ Fief Joly
  • 4. Place de la Brèche ⇔ Massujat
  • 5. Place de la Brèche ⇔ Gare SNCF ⇔ Saint-Liguaire ⇔ I.E.D.
  • 6. Gare SNCF ⇔ Place de la Brèche ⇔ Maisons Rouges ⇔ Espace Mendès-France ⇔ Chauray/Parpin
  • 7. Gare SNCF ⇔ Place de la Brèche ⇔ Sablières ⇔ Surimeau
  • 8a. Place de la Brèche ⇒ I.U.T./Technopole ⇒ Place de la Brèche ⇒ Champommier ⇒ Place de la Brèche (sens horaire)
  • 8b. Place de la Brèche ⇒ Champommier ⇒ Place de la Brèche ⇒ I.U.T./Technopole ⇒ Place de la Brèche (sens anti-horaire)
  • 9. Maisons Rouges ⇔ Brizeaux ⇔ Place de la Brèche ⇔ Aiffres/Mairie ⇔ Aiffres/Gare
  • 10. Maisons Rouges ⇔ Thomas-Jean Main ⇔ I.U.T./Technopole - Clou Bouchet
  • 11. Lycée Venise Verte ⇔ Clou Bouchet ⇔ Fief Joly ⇔ Souché ⇔ Maisons Rouges
  • 12. Thomas-Jean Main ⇔ Gare SNCF ⇔ Les Sources ⇔ Aiffres/Mairie

Dans le cadre de la piétonisation du centre ville, une nouvelle ligne gratuite "CitiTAN" a été mise en place entre la Place de la Brèche et la Place du Port depuis le 27 juin 2009. Cette ligne est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Personnalités liées à Niort

  • Louis XI de France, Roi de France (1461-1483), fit de Niort son quartier général durant la Praguerie en 1440. Il accorda à la ville de nombreux privilèges.
Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon
  • Bernard d'Agesci, né à Niort en 1757 et mort en 1828. Peintre néoclassique de compositions religieuses, scènes mythologiques, portraits, il était également copiste. Ses sujets religieux, mythologiques et ses portraits sont parfois pourvus d’un lyrisme qui fait penser à l’art de Delacroix. Il est également connu pour son ouvrage : « Projets d’organisation d’une nouvelle direction générale des Arts », Paris, 1805. Le nouveau Musée de Niort porte son nom.
  • Yvon Coudé du Foresto, mort à Niort en 1980, sénateur (CNI) des Deux-Sèvres, sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, secrétaire d'Etat au ravitaillement et aux affaires économiques.
Antonin Proust
Portrait par Édouard Manet (v. 1877)
Musée Pouchkine, Moscou
  • Louis Tardy, né à Coulon, élève au lycée Fontanes de Niort, il se voit confier en 1920 la direction générale de l'Office national du Crédit agricole dont il est nommé directeur et qui devient en 1926 la Caisse nationale de Crédit agricole. Il marque durablement l’institution de son empreinte [10], dirige en 1946 la Caisse régionale de Crédit agricole des Deux-Sèvres et participe à la fondation de la Fédération nationale du Crédit agricole en mai 1945.
  • Gaston Barré, né à Cholet en 1864. Industriel, pionnier de l'automobile. Très jeune, il s'intéressa au vélocipède et s'établit à Niort à la fin du XIXe siècle comme « loueur et fabriquant de cycles » et se lance dans la fabrication de véhicules à moteur. Avant la Grande Guerre, les voitures Barré remportent plusieurs succès dans le tout nouveau Tour de France automobile. L'entreprise emploie 250 ouvriers dans les années 1920 et produit un véhicule par jour. Il lance l'un des premiers services après-vente de France et les premiers véhicules utilitaires. La maison Barré disparaît en 1930[20]. Un lycée professionnel spécialisé en carrosserie et métiers de l'automobile porte son nom à Niort.
  • Léonce Perret, née à Niort en 1880, morte à Paris en 1935. Comédien, metteur en scène de théâtre puis acteur, scénariste, réalisateur et producteur de films cinématographiques.
  • Raymond Cartier, né à Niort en 1904, mort à Paris en 1975, journaliste puis directeur de Paris-Match (1949), puis co-directeur général (1968). Partisan de la décolonisation africaine et de la construction de l'Europe. On lui doit la célèbre expression « La Corrèze avant le Zambèze ».
  • Giovanni Ubaldo Panzani, dit Jean Panzani, né en 1911 et mort le 18 octobre 2003. Fils d'immigrés italiens, il est naturalisé Français en 1929. En 1940 il se lance dans la fabrication artisanale de pâtes alimentaires, dans le grenier de ses beaux-parents à Niort, région où la production était quasi-inexistante. Il rachète en 1946 une usine de chaussures à Parthenay et la transforme en usine de pâtes sèches sous la marque Francine.
  • Mathieu Touzot, né à Niort le 24 janvier 1978. Compositeur, Guitariste Classique, Chansonnier (français et poitevin saintongeais), écrivain et présentateur radio (D4B)

Monuments et lieux touristiques

Le donjon

Le donjon

Au bord de la Sèvre niortaise, se dresse un des plus beaux ensembles de donjons jumeaux romans de France. Ils formaient le réduit central d'un vaste château en forme de quadrilatère qui mesurait 700 m de long.

C'est Henri II Plantagenêt qui, voulant mettre en valeur et en défense les domaines que sa femme, Aliénor d'Aquitaine, lui apportait par son mariage, décida de faire construire à la fin du XIIe siècle le château de Niort et d'en faire une forteresse inexpugnable. C'était une véritable cité englobant des habitations, des jardins et une place d'arme sur laquelle il y avait la collégiale Saint-Gaudens, qui a été détruite au cours des guerres de religion. Plus tard le château servira de prison.

Les deux donjons sont approximativement carrés. Le donjon sud mesure 28 mètres de hauteur, le donjon nord 23 mètres. Leur plan est semblable : une tour cylindrique pleine englobe chaque angle et un contrefort médian consolide les murs. Le donjon sud est un exemple typique de l'architecture militaire de cette époque : murs épais, contreforts, ouvertures peu nombreuses et de dimensions réduites. Il est armé sous son crénelage de mâchicoulis sur arcs (faces nord-est et sud-ouest). Le donjon nord qui s'écroulera partiellement en 1749 fut reconstruit en 1750. Il est moins haut que le donjon sud et son allure générale est un peu moins austère. À l'origine, les deux donjons, surmontés d'une terrasse crénelée et distants de 16 mètres étaient reliés entre eux par des courtines entre lesquelles s'étendait une cour intérieure pavée. Ce n'est qu'au XVe siècle, que fut élevé le corps de bâtiment central.

Le Donjon est aujourd'hui classé monument historique. Ancien musée, il abrite parfois des expositions temporaires. De la plate-forme, on a une très belle vue sur la ville et sur la Sèvre.

Le pilori

Le pilori

Le pilori c'est l'ancien hôtel de ville, précieux exemple de l'architecture Renaissance, construit à l'endroit où se trouvait le pilori médiéval, il fut remanié au XVIe siècle par l'architecte Mathurin Berthomé. La partie supérieure du beffroi date du XVIIe siècle. Après avoir abrité un temps une librairie, il est aujourd'hui dédié aux expositions temporaires.

De plan trapézoïdal, l'édifice à trois niveaux présente en particulier une jolie décoration supérieure avec ses fenêtres à frontons sculptés, candélabres, créneaux et merlons soutenus par des consoles, gargouilles.

À la base du beffroi, côté rue Saint-Gelais, derrière le crénelage se trouvent les anciennes armoiries de Niort (fin XIVe siècle) avec deux sauvages cantonnant une tour.

Lors de la restauration de 1885, le décor peint de la grande salle du premier étage fut confié à Charles Lameire. On y remarque une cheminée de décor végétal peint, ainsi que les blasons des maires et échevins de Niort, sous l'Ancien Régime. Le Pilori est classé monument historique. Il retrouve aujourd'hui sa fonction d'espace d'expositions artistiques. Voir le site de la ville

Édifices religieux

La flèche de l'église Notre-Dame
  • L’église Notre-Dame, de style gothique flamboyant, remonte au XIVe siècle mais doit en bonne partie son aspect actuel aux XVe et XVIe s. Ancienne église romane, son plan présente une nef centrale, assez large, cantonnée de deux nefs secondaires où sont ouvertes des chapelles. L'ensemble est couvert de voûtes à huit nervures selon le procédé du gothique angevin ou "Plantagenêt". Elle possède un clocher à flèche conique de 75 mètres. L'entrée principale du côté Nord, s'orne d'un remarquable portail du XVIe siècle, dédié à la Vierge, où se mêlent les éléments décoratifs d'un gothique finissant et ceux de la Renaissance. L'architecte Maturin Berthomé en est l'auteur, il éleva aussi le clocher ainsi qu'une tribune intérieure, détruite, du côté sud. C'est en 1771 que le maître autel fut transféré à l'Ouest et que l'on désorienta ainsi l'église. Deux portails furent alors ouverts de part et d'autre de l'important vitrail (XVIe s. - XVIIe s.) éclairant la nef et dont le thème est l'Arbre de Jessé (restauré). Côté Sud, on remarquera dans la première chapelle, les tombeaux de marbre (XVIIe s.) de la famille des Baudéan-Parabère[22], ainsi que l'épitaphe en cuivre de Françoise Tiraqueau[23] (XVIIe siècle). Plus loin deux importants tableaux peints par Lattainville (XVIIIe siècle). À l'entrée du clocher, une descente de croix de bonne facture due au pinceau de Bernard d'Agesci (1810). La chaire de style néo-gothique (1877) comme le chemin de croix, en chêne sculpté, sont d'une remarquable exécution. Présence de tapisseries d'Aubusson (XVIIIe siècle). Sa flèche est la plus haute du département, s'élevant à 76 m.
L'église St-André
  • L’église Saint-André ; de l'important édifice roman, il ne subsiste que quelques fragments sculptés conservés au musée. Modifié et agrandi à l'époque gothique, puis sous la Renaissance, l'édifice fut ruiné par les protestants en 1588. Après une première restauration, l'église fut reconstruite et agrandie en 1685. Elle servit de magasin de fourrages pendant les guerres de Vendée, date à laquelle fut prolongée vers la place Chanzy, la rue Saint-André, qui, traversant le cimetière paroissial qui entourait l'église, permettait l'accès direct à la caserne de cavalerie. L'édifice actuel, élevé de 1855 à 1863 par l'architecte niortais Segrétain, est considéré à juste titre comme un pastiche assez heureux d'un édifice gothique du XIIIe siècle. À l'intérieur vers le chevet, du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles d'époque Renaissance. À remarquer un Christ en croix, peinture du XVIIIe siècle par Lattainville, un Christ en bois du XVIIIe siècle, ainsi qu'une remarquable chaire sculptée du XVIIe siècle.
  • L'église Saint-Florent du Ve siècle orné d'un clocher-porche du XIe siècle dont les deux baies abritent chacune une cloche, a probablement remplacé au XIe siècle, un édifice du Ve siècle. Des bas-reliefs remontant à l'époque préromane et dont la facture naïve n'est pas sans ressemblance avec les figurations de l'époque gauloise, ont été encastrés dans les murs.
L'église St-Etienne
  • L'église Saint-Étienne-du-Port du XIXe siècle, édifice néogothique composée d'une seule nef, ainsi que d'un déambulatoire.
  • La chapelle du collège Saint-Hilaire (architecte : Segrétain, vitraux : Gouffault)[24] ; cet édifice est actuellement fermé.
  • L’église Sainte-Pezenne. Cette église du début du XIIe siècle est la plus ancienne de Niort, et conserve de l'époque romane un chœur de structure archaïque. Son clocher-porche roman est un type rare dans la région.
  • L’ancienne abbaye de la Roussille ou de Saint-Liguaire, propriété privée située impasse de l'Abbaye : salle capitulaire et crypte.
L'église St-Hilaire
  • L'église Saint-Hilaire du XIXe siècle, de l'architecte niortais Segrétain (auteur de la Gare, de l'église Saint-André, de la chapelle du collège Saint-Hilaire notamment).
  • Le Temple protestant ; vendue en 1800 à la ville de Niort, l'église de l'ancien couvent des Cordeliers (XIIIe s.) fut donnée aux protestants en 1805 pour y célébrer leur culte. L'édifice gothique, fortement endommagé pendant les guerres de religion, fut restauré sous Henri IV et au XIXe siècle. La nef unique, à chevet plat, abrite une importante chaire agrémentée d'une sobre décoration de panneaux.

Les halles

Les halles et le donjon

Les halles, construites en 1869 par Durand, en fonte et d'acier dans le style de Baltard sont le troisième marché couvert de Niort (les halles médiévales de Niort furent considérées comme les plus vastes du royaume). Le bâtiment actuel formé d'une vaste nef centrale et de deux bas côtés a été cantonné postérieurement de deux galeries ouvertes sur la place du Donjon et la rue Brisson. Chaque façade est ornée en son centre de trois arcatures abritant une porte d'entrée. Celle-ci est surmontée d'un fronton en fonte moulée ornée des figures de Mercure, dieu du Commerce et des voleurs, et des Cérès entourée des attributs de l'agriculture, fruits, légumes, etc. Bel exemple de la survivance antique dans une architecture moderne, l'ensemble du site des halles est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Au Moyen Âge, on les appelait « la plus belle cohue du royaume de France », elles abritent le marché du mardi au dimanche, le matin et jusqu'à 14h. Le jeudi et le samedi, le marché s'étale aussi sur le parvis.

Édifices militaires

  • La caserne Du Guesclin, place Chanzy. Du nom de Bertrand du Guesclin, caserne de type Vauban dont la construction fut commencée en 1734. Elle fut ordonnée par le maire Thibault de Bouteville, sur la place du vieux marché, aussi appelée place Saint-Gelais. La caserne se composait d'un seul corps de bâtiment à trois étages pouvant abriter 720 hommes ; les chambres du rez-de-chaussée servant d'écuries. Ce plan fut agrandi successivement en 1779, 1830, et 1894. Le quartier abrite 43 régiments de cavalerie qui se succèdent pendant 160 ans (les régiments d’Ancien Régime changeaient de garnison plusieurs fois par an). Le 7e régiment de hussards marqua la vie quotidienne des Niortais de 1862 à 1919. Les casernes abritèrent également la milice bourgeoise de Niort qui s'organisa dès 1572 et qui, en 1621, fut érigée par Louis XIII en régiment sous le titre de Régiment Royal Niort. Le commandement de ce régiment appartenait au maire niortais qui se voyait attribuer le grade de colonel.

Actuellement en travaux pour accueillir le conseil général des Deux-Sèvres.

Édifices civils

  • Place de la Brêche, ancien lieu de foire, superbe et vaste place qui était surplombée d'un joli jardin public orné de statues auquel on accédait par un escalier monumental ainsi qu'un immense parking de plus de 1000 places. La place est actuellement en cours de transformation pour créer un parking souterrain, un centre de conférences, une brasserie, un complexe cinématographique de 12 salles géré par le groupe CGR et un immense jardin public, remplaçant ainsi le parking de surface.

Le bas de la place autrefois ouvert à la circulation automobiles a été transformé en esplanade avec terrasses de bars et de restaurants.

Le nom de la place provient de la « brêche » ouverte dans les remparts de la ville afin d'agrandir l'espace dédié aux importantes foires royales.

  • Le fort Foucault, situé sur un îlot au milieu de la Sèvre niortaise, en contrebas du donjon.

Tour crénelée, vestige d'une forteresse construite au XIIe siècle en dehors des remparts, devant le château, et qui comprenait autrefois quatre tours. Avec sa position stratégique, cet ouvrage avancé, relié au château par une passerelle dans le prolongement du pont-levis dudit château, défendait le passage de la Sèvre. C'était de ce côté que la garnison pouvait communiquer avec la campagne et entreprendre, si nécessaire, quelques sorties. C'est à l'emplacement de cette forteresse que fut construite, en 1811, la villa de Fort Foucault, de style néo-classique. Auguste Tolbecque (1830-1878), compositeur, violoncelliste et chef d'orchestre en devint le propriétaire en 1875. Il y installa un atelier de lutherie où il put restaurer les instruments de musique anciens qu'il collectionnait avec passion. Propriété de la ville de Niort, le fort Foucault est actuellement une résidence d'artistes.

  • La tour du télégraphe Chappe, 22 rue du Vivier. Située sur le terrain du service hospitalier "Les Terrasses" cette tour crénelée qui supportait le sémaphore est en assez bon état de conservation malgré une absence de restauration.
  • Les anciens bains Juin
    Les anciens bains Juin, 28 rue Baugier. Ce très bel immeuble des premiers bains-douches niortais, construit en 1804 entre deux bras de la Sèvre niortaise, est particulièrement remarquable par sa partie antérieure en forme de tour qui abritait les machines. L'esthétique hispanisante de sa façade serait l'œuvre d'un architecte mexicain. L'établissement de bains cessa son activité dans les années cinquante pour devenir une maison d'habitation. Un projet de transformation en hôtel serait actuellement à l'étude. (propriété privée inscrite à l'Inventaire des Monuments Historiques.) Ce projet qui aurait permis de remettre en état un très bel immeuble à l'emplacement unique ne verra pas le jour ; on risque désormais de le voir se délabrer un peu plus au fil du temps faute d'entretien.
  • La ferme de Chey, au lieu dit Chey était une métairie dépendant de l'abbaye de Saint-Liguaire. Un appui de fenêtre mouluré daterait de la fin du Moyen Âge et une porte à encadrement chanfreiné du XVIIIe siècle.
  • La rue Ricard et ses dragons de bronze. Dans la principale rue commerçante de la ville se dressent quatre dragons en bronze tout droit sortis de la Sèvre niortaise. L’origine de ces dragons est tirée d’une légende qui raconte la victoire d’un chevalier ayant vaincu une de ces bêtes qui hantait le marais poitevin à la fin du XIIe siècle.

Ces quatre figures élevées au rang d’œuvre d’art continuent, comme dans la légende, à hanter la ville, mais avec une fonction plus pratique : celle de séparer l’espace piéton de celui réservé aux voitures.

  • Maisons anciennes :
    • Le Logis d'Hercule. Cette taverne du XVIe siècle est célèbre pour avoir été le lieu où se serait déclaré le premier cas de la peste au XVIIe siècle. (Propriété privée)
    • Au 30 rue Saint-Jean, il y a la maison dite du Gouverneur, qui date du XVe siècle.(Propriété privée)
    • Au n° 3 de la rue Petit Saint-Jean se trouve l'hôtel d'Estissac élégante demeure Renaissance. (Propriété privée)
    • Au n° 5 de la rue du Pont se trouve l'hôtel de Chaumont, de la fin du XVe siècle, maison natale de Françoise d'Aubigné. Prison royale depuis le milieu du XVIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. (propriété privée)
    • Au n° 55 de la rue Saint-Gelais, la maison de la Vierge : cette demeure à pans de bois du XVe siècle, actuellement presqu'en ruine, appartenait à une famille très connue. Elle tire son nom d'une statue de la Vierge située dans une niche de la façade. Une poutre en bois, dans la partie basse, lui donne un aspect encore plus remarquable. À l'intérieur, seul l'escalier est d'origine.
    • Au n° 63 de la rue Saint-Gelais, l'hôtel de la Roulière, construit en 1830 par l'architecte Pierre-Théophile Segretain pour le maire de Niort, Jean-Victor Chebrou de la Roulière.
    • Ancien Hôtel de La Marcardière, 13 rue Jean-Jacques-Rousseau. Avec des colonnes jumelles ioniques, son portail, unique vestige de l'ancien hôtel de La Marcadière, est caractéristique du XVIIIe siècle. Il donne accès à une cour où se trouve un pavillon daté de 1878 et une maison d'habitation de la seconde moitié du XIXe siècle. (Propriété privée)
    • 27 rue de la Juiverie, une maison ancienne et tour d'escalier de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance,
    • La villa d'Agesci dite la Maison Rose, 50bis avenue Alsace-Lorraine, d'influence toscane aux murs recouverts d'un crépi rose, elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

Espaces verts

  • La Coulée Verte, périple à travers la ville composé de quais et de berges aménagés, de passerelles aux noms évocateurs (le pont des arts, les eaux vives…) permettant de passer d’une rive à l’autre, ou d'îlots en îlots. Aujourd'hui il est possible de relier le centre de Niort à Magné, première cité du marais poitevin.
  • Chemin communal du IIIe Millénaire. Ceinturant la ville sur 53 km, ce chemin, ouvert au public en 2000, est un lieu de promenade à pieds ou à vélo. Le Chemin propose 9 parcours permettant de découvrir la variété des paysages, de la faune et de la flore des alentours de Niort.

Éducation

La ville accueille 6 établissements d'enseignement primaire privés et 20 publics, 9 collèges, 7 lycées (dont 1 horticole), ainsi qu'une antenne I.U.T. et une antenne spécialisée dans le Droit des assurances de l'université de Poitiers.

Culture

Niort fait partie du réseau Ville et Métiers d'Art. Le Pôle Régional des Métiers d’Arts (PRMA) est chargé par la communauté d'agglomération de Niort et la région Poitou-Charentes de promouvoir les métiers d’arts de la région (arts mécaniques, les arts graphiques, la poterie ou la facture instrumentale). Chaque été, se déroule une manifestation mettant à l’honneur les artisans d’arts de la région.

Établissements culturels

  • Scène nationale Le Moulin du Roc, avec son cinéma d'art et d'essai.
  • Médiathèque générale (livres & audiovisuel),
  • Médiathèque régionale,
  • 5 bibliothèques de quartier, bibliobus et ludothèque[26].
  • Musée Bernard-d'Agesci avec notamment une salle consacrée au sculpteur Pierre-Marie Poisson, ainsi qu’une histoire de l'enseignement et une exceptionnelle collection d'histoire naturelle sur la faune régionale.
  • Musée du Donjon (actuellement en travaux)
  • Pilori, expositions temporaires.

Les musées de la ville de Niort ont été récompensés en 1990 pour leur action en faveur des non-voyants. Ils ont été regroupés dans l'ancien lycée de jeunes filles Jean Macé (avenue de Limoges) sous le nom de musée Bernard d'Agesci ouvert au public depuis 2006.

Un centre national des arts de la rue (CNAR) placé aux anciennes usines Boinot a été inauguré le 20 juin 2009.

Cinémas

  • Le Moulin du Roc
  • Méga CGR : composé de 12 salles et inauguré le 18 décembre 2007, il remplace les deux anciens cinémas CGR Rex et CGR Donjon. Il est situé en centre ville.

Manifestations culturelles

  • Agenda des manifestations culturelles[27]
  • Le Festival Opération Nouvelle(s) Scènes(s) a lieu à la fin mars dans les salles de spectacle et les bars niortais ; elle accueille des artistes locaux et d'autres de renommée nationale, symbolisant la nouvelle chanson française
  • Les Jeudis niortais, concerts au bord de la Sèvre niortaise
  • Le Très Grand Conseil Mondial des Clowns qui se réunit tous les deux ans depuis 2003
  • Foirexpo de Niort[28]
  • Rencontres photographiques de Niort
  • Festival A2Bulles - la journée de la Bande Dessinée à Niort[29]
  • Le Festival NPAI (Nouvelles Pistes Artistiques Inclassables) - Festival de jazz
  • Pose tes Tongs (concerts pop, rock, punk, metal, funk)

Sports

Équipements sportifs de la ville

  • Patinoire (rénovée en 2008) ;
  • Stade René-Gaillard à l'ouest (Porte du marais poitevin) ;
  • Stade Espinassou (stade de rugby) ;
  • Terrain de bicross[30].

En 2007, la ville a lancé la réalisation d'un pôle des Sports. D'ici à 2012, sur un site de 122 hectares le long de l'avenue de Limoges, ce pôle devrait intégrer de nouveaux équipements sportifs (halle des sports, centre de développement du sport, mur d'escalade ainsi que des équipements de loisirs). La réalisation d'un stade de 12 000 places extensible à 20 000 fait débat, notamment sur son financement.

Clubs sportifs

Spécialités locales

L’angélique est une herbe verte, longue, fine, une sorte de racine, riche en fibres qui s'apparenterait au cardon et que l'on utilise en confiserie, confiture, pâtisserie et liqueur. Des religieuses de la ville de Niort, au XVIIIe siècle, auraient eu l'idée de confire l'angélique et de donner à cette plante aux vertus réputées médicinales la renommée d'une friandise.

Herbe à liqueur, l'angélique, seule ou associée à d'autres espèces aromatiques, donne son parfum à nombre de ratafias, d'élixirs, de crèmes ainsi qu'à des liqueurs. Elle est la composante principale de la liqueur d'angélique de Niort.

Des générations de maraîchers niortais avaient sélectionné la plante en vue de la confiserie. Il lui faut une terre fertile, toujours fraîche mais ensoleillée et des façons culturales attentives.

Aujourd'hui, Niort maintient la tradition et la recette de l'angélique confite (comme confiserie) demeure un secret de fabrication. Toutefois, l'urbanisation a éloigné cette culture délicate, en périphérie de la commune à Magné et Chanteloup où elle reste cultivée, même si elle est vendue à Niort.

Présentation de l'angélique sur le site France Pittoresque

Jumelages et échanges

Locutions

  • « Aller à Niort. Prendre le chemin de Niort. Battre à Niort. » C’est nier, démentir, mentir.[43]

Voir aussi

Articles de Wikipédia

Liens externes

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Sources

  • Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers (ISBN 2951944101).

Notes et références

  1. Vivre-à-Niort.com, Bienvenue à Niort. Page consultée le 24 décembre 2007.
  2. Heures d'ensoleillement annuel des villes de plus de 20000 habitants
  3. Albert Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire...des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris
  4. Pierre-Yves Lambert, La langue Gauloise, éd. Errance, Paris 1994.
  5. François Eygun, Sigillographie du Poitou jusqu’en 1515, Poitiers, 1938, notice 739
  6. Édouard Bouyé, « Sceaux et armoiries des villes de communes en Poitou-Charentes », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 354-355
  7. hypothèse retenue par Édouard Bouyé, Sceaux et armoiries..., p 355
  8. Édouard Bouyé, Sceaux et armoiries..., p 343
  9. Édouard Bouyé, Sceaux et armoiries..., p 337
  10. Georges Duby, article Ville dans Jacques Le Goff et Jean-Claude Schmidt, Dictionnaire raisonné de l’Occident médiéval, Paris, Fayard, 1999, ISBN 2-213-60264-6, p 1189
  11. Édouard Bouyé, Sceaux et armoiries..., p 342-343
  12. Robert Favreau, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, Éditions Gérard Tisserand, 2001, (ISBN 2-84494-084-6), p 196
  13. Louis Brochet. La Vendée à travers les âges. 1902 Disponible en ligne [1]. Consulté le 26 février
  14. Une biographie d'Agrippa d'Aubigné. En ligne [2]
  15. Marie-Claude Pontier, « L’État des Archives communales antérieures à la Révolution antérieures à la Révolution - Liste des maires de Saint-Maixent », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers (ISBN 2-9519441-0-1), p 410-417
  16. Site de la préfecture des Deux-Sèvres, consulté le 10 mai 2008
  17. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  18. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  19. RUbrique - Les formations - Communauté d'Agglomération de Niort
  20. [3]
  21. [4]
  22. Inscriptions Niort
  23. Inscriptions Niort
  24. .V. Inventaire général du patrimoine culturel, IA79002351, versement du 24 septembre 2004
  25. Villes et Villages Fleuris (palmarès 2007 des communes des Deux-Sèvres)
  26. Site de la mediathèque
  27. Agenda des manifestations culturelles
  28. Foire expo de Niort
  29. Festival A2Bulles - la journée de la Bande Dessinée à Niort
  30. Les équipements sportifs sur vivre-a-niort.com, consulté le 18 avril 2009.
  31. [5]
  32. [6]
  33. Niort Hockey Club
  34. A.P.N.E.E
  35. Baseball club niortais
  36. Roller club niortais - Deux-Sevres - Accueil
  37. rhn.fr.tc
  38. Club Hippique Niortais
  39. Niort Ultimate Club
  40. Stade Niortais Athlétisme
  41. [7]
  42. (pl) Biała Podlaska
  43. Dictionnaire des locutions françaises, 1957 (Larousse)
  • Portail de la région Poitou-Charentes Portail de la région Poitou-Charentes
  • Portail des communes de France Portail des communes de France
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  • souche — [ suʃ ] n. f. • XIVe; çocheXIIe; gaul. °tsukka; cf. all. Stock « bâton » 1 ♦ Ce qui reste du tronc, avec les racines, quand l arbre a été coupé. Arracher (⇒ essoucher) , brûler de vieilles souches. Loc. Rester (planté) comme une souche, in …   Encyclopédie Universelle

  • souche — SOUCHE. s. f. La partie du tronc de l arbre, qui est en terre, & d où sortent les racines. Grosse souche. souche de noyer, de chesne, de hestre, &c. la souche est plus dure que le reste de l arbre. Souche, en termes de genealogie signifie… …   Dictionnaire de l'Académie française

  • Souche — bezeichnet Souche (Fluss), einen Fluss in Frankreich, Nebenfluss der Serre La Souche, eine französische Gemeinde im Département Ardèche Siehe auch: Souches Diese Seite ist eine …   Deutsch Wikipedia

  • Souche — is a small town in the north west Hunan province of China [Microsoft Encarta 2005 World atlas] References …   Wikipedia

  • Souche — (franz., spr. ßūsch ), »Stumpf« am Juxtabuch oder Stammregister (s. d.) …   Meyers Großes Konversations-Lexikon

  • Souche — (frz., spr. ßusch), Stumpf, der Teil, der von Wertpapieren im Stamm oder Juxtenbuch (s. Juxta) zur Kontrolle zurückbleibt …   Kleines Konversations-Lexikon

  • souche — (sou ch ) s. f. 1°   Le bas du tronc d un arbre, accompagné de ses racines et séparé du reste de l arbre. Une grosse souche. Une souche pourrie. •   Plus un arbre est vieux quand on l abat, moins sa souche épuisée peut produire, BUFF. Expér. sur… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • Souche — Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom. Sur les autres projets Wikimedia : « sourche », sur le Wiktionnaire (dictionnaire universel) « de souche », sur le Wiktionnaire… …   Wikipédia en Français

  • SOUCHE — s. f. La partie d en bas du tronc d un arbre, accompagnée de ses racines, et séparée du reste de l arbre. Ces souches ont repoussé. On a arraché toutes les souches qui restaient dans cet endroit de la forêt. Grosse souche. Souche de noyer. Souche …   Dictionnaire de l'Academie Francaise, 7eme edition (1835)

  • SOUCHE — n. f. Partie du tronc d’un arbre qui reste en terre quand l’arbre a été coupé. Ces souches ont repoussé. On a arraché toutes les souches qui restaient dans cet endroit de la forêt. Feu de souches. Fig. et fam., Rester comme une souche se dit… …   Dictionnaire de l'Academie Francaise, 8eme edition (1935)

  • souche — nf., partie du tronc de l arbre qui reste en terre après que l arbre a été coupé près du sol ; pied d une plante : talo nm. (Albanais.001b, Albertville.021, Choisy, PPA.), tâlo nm. (Annecy.003, Thônes.004), talo (001a, Balme Sillingy, FON.), R.3a …   Dictionnaire Français-Savoyard

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