TF1

TF1
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48°50′1.9″N 2°15′38.3″E / 48.833861, 2.260639

TF1.svg

Création 26 avril 1935
Propriétaire Groupe TF1
Slogan « On se retrouve tous sur TF1 »
Format d'image 576i (SDTV), 1080i (HDTV)
Langue Français
Pays Drapeau de France France
Statut Généraliste nationale privée (anciennement publique)
Ancien nom Radiovision-PTT (1935-1939)

Radiodiffusion nationale télévision (1939)
Fernsehsender Paris (1943-1944)
Télévision française (1944-1945)
Radiodiffusion française télévision (1945-1949)
Radiodiffusion-télévision française (1949-1963)
Première chaîne de la RTF (1963-1964)
Première chaîne de l'ORTF (1964-1974)

Siège social Boulogne-Billancourt
Site Web www.tf1.fr
Diffusion
Analogique terrestre  Oui
Numérique terrestre  Oui
Satellite  Oui
Câble  Oui
ADSL  Oui
Web  Oui
Aire Drapeau de France France,Drapeau du Luxembourg Luxembourg,Drapeau de Belgique Belgique et Drapeau de Suisse Suisse

TF1, abréviation de Télévision Française 1, est la première et la plus ancienne chaîne de télévision généraliste nationale française, aujourd'hui privée. Son actionnaire principal est le groupe Bouygues. Le PDG de TF1 est Nonce Paolini depuis mai 2007. Elle est librement accessible principalement, sur la TNT, le câble, le satellite (en analogique, et cryptée en numérique), la télévision par ADSL et son site web. Elle est la première chaîne européenne en termes d'audiences et de masse salariale devant la BBC et le groupe audiovisuel français Canal+.

Sommaire

Histoire de la chaîne

Unique chaîne de télévision en France pendant 28 ans, elle a souvent changé de dénomination depuis sa création en 1935 : Radiovision-PTT puis Radiodiffusion nationale télévision avant-guerre, Fernsehsender Paris (Paris-Télévision) pendant l'occupation allemande, Télévision française dès 1944, RDF télévision en 1945, Radiodiffusion-télévision française (RTF) à partir de 1949, 1re chaîne de la RTF suite à la création de la deuxième chaîne en 1963, 1re chaîne de l'ORTF en 1964 et enfin Télévision française 1 (TF1) à la suite de l'éclatement de l'ORTF en 1975. La chaîne est privatisée en 1987.

Radiovision-PTT

Suite aux premières expériences de télévision menées dès 1932 par René Barthélémy pour la Compagnie des Compteurs de Montrouge, Georges Mandel, ministre des PTT à qui est rattaché la Radiodiffusion française, décide d'inaugurer à Paris le 26  avril 1935 un service public régulier et expérimental de télévision qui émet en 60 lignes depuis l'émetteur des PTT. Cette date marque l’inauguration officielle de la télévision en France. Le ministre donne six mois aux techniciens des PTT et à René Barthélémy pour mettre en place les installations nécessaires à une diffusion publique régulière qui intervient le 10 novembre avec la diffusion de la première émission en 180 lignes depuis l’émetteur de la tour Eiffel, qui émet de 20 h 15 à 20 h 30 une conférence de la comédienne Béatrice Bretty racontant en radiovision sa tournée en Italie. L’émission, réalisée dans un studio installé au 103 rue de Grenelle à Paris, peut être captée à 100 km autour de Paris grâce à l'émetteur de la tour Eiffel diffusant en ondes courtes. Radiovision-PTT, première chaîne de télévision française, est née[1]. Le 18, Suzy Wincker, première speakerine depuis juin, effectue une démonstration pour la presse de 17 h 30 à 19 h 30.

Les émissions deviennent régulières à partir du 4 janvier 1937 de 11 h à 11 h 30 et de 20 h à 20 h 30 en semaine et de 17 h 30 à 19 h 30 le dimanche. En juillet 1938, un décret définit pour trois ans le standard en 455 lignes VHF, alors que trois standards sont utilisés pour les expérimentations : 441 lignes pour Gramont, 450 lignes pour la Compagnie des compteurs de Montrouge et 455 pour Thomson).

Radiodiffusion nationale télévision

Suite au décret du président du Conseil Édouard Daladier du 29 juillet 1939, la radiodiffusion, et donc la télévision naissante, deviennent monopole d'Etat et passent sous le giron de la Radiodiffusion nationale nouvellement créée à cet effet. L'exploitation de la télévision est alors assurée par seulement vingt-cinq personnes réparties entre les studios du 103 rue de Grenelle et la tour Eiffel. On ne compte à cette époque que 200 à 300 récepteurs individuels de télévision, que l'on regarde aussi dans quelques rares lieux publics. La télévision diffuse dix heures de programmes par semaine du mercredi au dimanche avec des directs d'une heure depuis le studio de 16 h 00 à 17 h 00 ou de 21 h 00 à 22 h 00 suivi ou précédé selon les jours de l'émission Télécinéma comprenant les actualités, des documentaires, une comédie de court-métrage et un grand film.

Avec l'entrée en guerre de la France la même année, les émissions cessent et l'émetteur de la tour Eiffel est saboté le 6 juin 1940 pour que les Allemands ne puissent pas l'utiliser.

Fernsehsender Paris (Paris-Télévision)

À la suite d'un accord signé en 1942 entre la Compagnie des Compteurs de Montrouge et la firme allemande Telefunken, la station Fernsehsender Paris (Paris-Télévision) est créée le 7 mai 1943, diffusant depuis l'émetteur de la tour Eiffel, réparé au standard allemand de 441 lignes par des techniciens venus de Berlin, et remis en service sur ordre de l'occupant au ministère des P.T.T. Cette chaîne, inaugurée le 29 septembre 1943, est dirigée par l’Allemand Kurt Hinzmann et émet en allemand et en français quatre jours sur sept de 10 h à midi, trois jours de 15 h à 20 h et tous les soirs de 20 h 30 à 22 h, diffusant des variétés et du théâtre à destination des hôpitaux de campagne (Kriegs Lazaret) de la Wehrmacht installés dans la région parisienne et des résidents allemands à Paris (environ 1 000 récepteurs dont une centaine pour les téléspectateurs français). La chaîne s’installe au 13-15 rue Cognacq-Jay à Paris dans un ancien cabaret et une ancienne pension de famille achetés en 1942 par l’administration française. Le 16 août 1944, à la veille de la libération de Paris, Fernsehsender Paris cesse d'émettre.

Radiodiffusion française télévision

Suite à la remise en état de l’émetteur VHF en 441 lignes noir et blanc de la tour Eiffel, les émissions de télévision reprennent le 1er octobre 1944 depuis les studios abandonnés en août par la chaîne franco-allemande Paris-Télévision, 13-15 rue Cognacq-Jay, dans lesquels s'est installée la Télévision française. Le 17 décembre 1946, la télévision, maintenant au sein de la Radiodiffusion française (RDF), diffuse son premier bulletin de météorologie et reprend une programmation régulière (douze heures par semaine) en octobre 1947. Le premier évènement retransmis est l'arrivée du Tour de France le 25 juillet 1948, commenté en direct du Parc des Princes par Jacques Sallebert. Le 20 novembre, le ministre de l'Information, François Mitterrand, fixe par décret le standard du réseau français à 819 lignes VHF[2].

Radiodiffusion-télévision française (RTF)

Le 4 février 1949, la Radiodiffusion française (RDF) devient la Radiodiffusion-télévision française (RTF) et la première speakerine, Jacqueline Joubert, recrutée par concours, apparaît sur les écrans. Le premier journal télévisé est diffusé le 29 juin sous la direction de Pierre Sabbagh qui en est le présentateur et le concepteur, assisté d'une équipe composée de Georges de Caunes, Jacques Sallebert et Pierre Tchernia. La redevance sur les récepteurs de télévision est instaurée par la loi du 30 juillet.

À partir de la rentrée 1949, la télévision va s’offrir une série de grandes premières : le premier feuilleton destiné à un jeune public (les Découvertes de télévisius) en octobre, le journal télévisé quotidien le 2 octobre, puis biquotidien en novembre, les premières émissions religieuses du dimanche matin le 9 octobre, la messe de minuit retransmise en direct de Notre-Dame de Paris le 24 décembre, la première émission enfantine avec le Club du jeudi le 26 janvier 1950, la première pièce de théâtre diffusée à la télévision en direct de la Comédie-Française le 24 février avec Le Jeu de l'amour et du hasard réalisé par Claude Barma, et enfin la première retransmission du défilé militaire du 14 Juillet en direct des Champs-Élysées. Le 15 décembre 1949, Catherine Langeais devient la troisième speakerine de la télévision, recrutée pour présenter les nouvelles émissions en 819 lignes, tandis que celles en 441 lignes (prévues pour durer jusqu'en 1958) continuent d'être présentées par Jacqueline Joubert et Arlette Accart.

En juillet 1952, la première émission internationale de télévision est organisée par la R.T.F. et la B.B.C., qui ont réussi à régler le problème de conversion des définitions (405 lignes en Grande-Bretagne, 441 et 819 lignes en France). Le 17 juillet 1952, alors que depuis 1949 l'émetteur 441 lignes se limitait à des films, des kinescopes (émissions filmées) et des directs de plateau, les mêmes programmes peuvent désormais être vus simultanément par tous les téléspectateurs français grâce au « convertisseur de standard » (une caméra 441 lignes reprenant l'image d'un moniteur 819 lignes à tube cathodique spécifique), en particulier les grands directs sportifs. Mais ceci va surtout permettre la retransmission en direct de l’abbaye de Westminster du couronnement de la souveraine britannique Élisabeth II, véritable déclencheur de l’engouement des Français pour la télévision. Ce 2 juin 1953, tout Paris est devant les quelques écrans privés ou publics ou devant les vitrines des marchands de postes de télévision pour voir ici ce qui se passe au même moment à Londres. La même année voit apparaître la première grande émission de divertissement régulière diffusée en direct depuis des grandes scènes parisiennes, 36 chandelles, présentée par Jean Nohain. L'actualité cinématographique obtient son magazine hebdomadaire le 20 octobre avec La Séquence du spectateur présentée par Catherine Langeais. Le 31 décembre, l'Assemblée nationale vote un plan de développement de cinq ans pour la télévision[3]. Alors que la France ne compte que 3 794 postes de télévision en 1950, 1 % des ménages français sont équipés en télévision en 1954.

Le journal télévisé est fixé à 20 heures le 1er janvier 1954. Le mercredi 17 mars démarre une autre grande émission de divertissement créée par Gilles Margaritis, La Piste aux étoiles, émission consacrée au cirque et présentée par Roger Lanzac. Suivent deux autres premières à la télévision, le premier jeu télévisé avec Télé Match, présenté par Pierre Bellemare, et le lancement de la première émission culinaire, Art et magie de la cuisine, présentée par Catherine Langeais et le chef cuisinier Raymond Oliver. Le 13 juin, les 24 Heures du Mans sont retransmises pour la première fois à la télévision.

Pierre Tchernia, Jacques Grello et Robert Rocca présentent la première émission d'actualité satirique, La Boîte à sel, dans laquelle de nombreux acteurs comiques participent aux sketches. La première campagne télévisée pour les élections législatives se déroule du 20 au 30 décembre 1955. Le 3 janvier 1956 marque la fin prématurée de l'exploitation en 441 lignes : l'émetteur, d'une technique ancienne, n'ayant pu supporter les longues soirées d'élection, est victime d'un incendie. Les 441 lignes devant s'arrêter initialement en 1958, sa coûteuse reconstruction est abandonnée au profit d'une indemnisation des téléspectateurs pour leur permettre l'achat d'un poste 819 lignes. En avril et mai 1956, le président du Conseil Guy Mollet reçoit les caméras de télévision pour la première fois à Matignon lors d’un entretien conduit par Pierre Sabbagh. André Castelot, Alain Decaux et Stellio Lorenzi propose de revisiter les grandes heures de l'Histoire dans Énigmes de l'histoire qui devient La caméra explore le temps l'année suivante.

En janvier 1959, les journalistes Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère mettent à l'antenne le premier grand magazine d'information, Cinq colonnes à la une. Consécutivement, deux nouvelles émissions dominicales de divertissement font leur apparition, Télé Dimanche, créée en janvier par Raymond Marcillac, et Discorama, lancée en février par Denise Glaser pour traiter de l'actualité de la chanson, du disque, du théâtre et de la découverte des nouveaux talents. La pendule futuriste d'Houriez vient ponctuer les ouvertures de programme de la R.T.F. à partir du 25 décembre[4].

Maurice Brunot crée en 1961 Le Petit Train rébus[5] remplacé en 1963 par Le Petit Train de la mémoire comme interlude pour faire patienter les téléspectateurs en cas de problème technique ou lorsque les programmes sont en avance sur l'horaire prévu. Chaque wagon présente le fragment d'un rébus. Le 26 mars, le carré blanc apparaît en bas de l'écran de télévision, signalant les programmes qui sont jugés inappropriés pour le jeune public. En mai, une nouvelle émission de variété sur la musique yé-yé est proposée à la jeunesse, Âge tendre et tête de bois, présentée par Albert Raisner.

L'inusable jeu de l'été, Intervilles, dans lequel s'opposent deux villes françaises dans des épreuves fantaisistes et sportives est créé en juillet 1962 par Guy Lux et Pierre Brive.

La première chaîne

À la suite de la création d'une deuxième chaîne de télévision par la RTF le 21 décembre 1963, l'ancienne chaîne de télévision unique devient simplement la Première Chaîne (tandis que la Deuxième Chaîne va chercher à séduire des téléspectateurs pour qu’ils s’équipent en récepteurs et antennes compatibles pour son nouveau réseau UHF, en diffusant au nouveau standard 625 lignes norme L, qui passera en couleur SECAM IIIB le 1er octobre 1967).

La RTF est remplacée le 27 juin 1964 par l'Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) dont le statut gagne en autonomie en n'étant plus placée que sous la tutelle du ministère de l'information afin de contrôler le respect de ses obligations de service public. Roland Dhordain chargé de la réforme de la radio au sein de l’ORTF en 1962, est nommé directeur des programmes de la RTF puis directeur de la radiodiffusion de l’ORTF en 1967. Il sera ensuite nommé à la direction de la première chaîne de télévision en 1971 et sera le promoteur des journaux régionaux sur France 3.

En 1965, une version européenne d'Intervilles, baptisée Jeux sans frontières, est créée par Guy Lux sur une idée du Général de Gaulle. L'élection présidentielle fait l'objet d'une campagne télévisée pendant laquelle chaque candidat a droit à deux heures d'antenne, suivie le 5 décembre d’une nuit entière de directs et de commentaires sur les résultats du premier tour.

La première représentation d'Au théâtre ce soir a lieu le 28 août 1966 et durera jusqu'en 1988.

Le 1er octobre 1968, la première chaîne ouvre ses écrans à la publicité « de marque ». La Régie française de publicité, filiale de l'ORTF, est créée l'année suivante pour en assurer la commercialisation et perdurera jusqu'à la privatisation de la chaîne en avril 1987. Dans la nuit du 21 juillet 1969, des millions de téléspectateurs français assistent en direct aux premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune, commentés par Jean-Pierre Chapel.

La télévision touche à présent un immense public : de 6,1 % des ménages équipés en poste de télévision en 1957, on est passé à 13,1 % en 1960, 51,7 % en 1966 après la création de la deuxième chaîne, pour atteindre 70,4 en 1970.

En janvier 1970, les deux chaînes de l'ORTF sont dotées de directions distinctes. Les actualités régionales sont proposées simultanément sur la première et la deuxième chaîne en couleur dès le mois d'avril.

La loi no 72-553[6] du 3 juillet 1972 sur le statut de l'ORTF créé deux chaînes distinctes et plafonne les ressources publicitaires à 25 %. Il s'en suit une réorganisation de l'information sur chacune des chaînes le 11 septembre. Jugée trop indépendante, la rédaction de la première chaîne, Information Première dirigée par Pierre Desgraupes, est limogée, et celle de Jacqueline Baudrier, 24 heures sur la deux, promue sur la Une, qui devient alors 24 heures sur la une.

TF1

La société nationale de programmes de télévision Télévision française 1, abrégée en TF1, naît le 1er janvier 1975, date effective d’application de la loi de réforme de l'audiovisuel no 74-696 du 7 août 1974[7], qui supprime l’ORTF et créé sept organismes autonomes dont trois sociétés nationales de programmes de télévision : Télévision française 1 (TF1), Antenne 2 (A2) et France Régions 3 (FR3), la Société française de production (SFP), Télédiffusion de France (TDF), Radio France, et l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Le monopole d’État est maintenu et chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre.

TF1 doit son nom à l'UER. Lorsqu'il s'est agit de trouver un nouveau nom à l'ancienne première chaîne de l'ORTF, Jean-Louis Guillaud, son directeur général en 1975, s'est souvenu que l'UER nommait les trois chaînes publiques françaises : Télévision française 1 (TF1), Télévision française 2 (TF2) et Télévision française 3 (TF3). Il s'empressa de faire avaliser cette dénomination par le nouveau président de la chaîne, Jean Cazeneuve, et son directeur de cabinet Claude Villedieu, forçant ses deux concurrentes à chercher d'autres dénominations. Ce nom avait enfin l'avantage pour la chaîne de la faire passer pour LA télévision française.

Le 6 janvier 1975, la première chaîne change d'habillage et de nom pour devenir TF1 et commence ses programmes. Le soir même, une grande émission animée par Georges de Caunes présente aux téléspectateurs tous les nouveaux rendez-vous et nouveaux visages de la chaîne qui se veut populaire et familiale. Jacques Martin propose chaque dimanche midi une émission satirique qui va connaître un immense succès, Le Petit Rapporteur. Les autres mi-journées de la chaîne sont occupés jusqu'en 1981 par Midi Première, l'émission de variété populaire de Danièle Gilbert qui vient chaque midi à la rencontre des français. TF1 Actualités capte la plus importante part d'audience des journaux télévisés grâce au journal de 20 heures de Roger Gicquel, au ton très personnel et éditorialisé, et au journal de 13 heures d'Yves Mourousi qui est le premier à proposer au moins un direct en extérieur par semaine et qui marie le sérieux de l'information dispensée par ses co-présentateurs (Michel Denisot, Claude Pierrard et Jean-Pierre Pernaut) et un ton léger caractérisé par son fameux « Bonjour ! » peu cérémonieux. L'arrivée de Christophe Izard, venu de la troisième chaîne avec son émission à succès L'Île aux enfants pour prendre la direction des programmes pour la jeunesse, assure également à TF1 les meilleures audiences avec Les Visiteurs du mercredi et l'émission de Claude Pierrard, Acilion et sa bande, qui devient Croque-Vacances en février 1980.

Le programme de TF1 est diffusé en couleur sur FR3 à midi et l’après-midi jusqu’au démarrage de ses propres émissions à 18 h à partir du 1er septembre 1975. Le 20 décembre, en ouverture du journal télévisé TF1 Actualités, Jean-Claude Bourret annonce le passage de la chaîne à la couleur en région parisienne pour le 1er janvier 1976 avec l'installation par TDF de TF1 sur le réseau UHF SECAM IIIB norme L à 625 lignes et la diffusion de ses premières émissions en couleur neuf ans après Antenne 2 en 1967. Le relais partiel par FR3 continuera dans les autres régions jusqu'à leur propre colorisation. Cette colorisation entamée le 6 janvier 1976 ne sera achevée tardivement qu'en 1983, permettant l’arrêt des émissions en 819 lignes VHF noir et blanc.

Le 5 mai 1981, le débat opposant Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand pour le deuxième tour de l’élection présidentielle, arbitré par Jean Boissonnat et Michèle Cotta est diffusé simultanément sur TF1, Antenne 2 et FR3.

La loi n°82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle supprime le monopole d’État et recréé par le décret no 82-789 du 17 septembre 1982[8] la société nationale de Télévision Française 1 qui est maintenant placée sous la tutelle de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle qui établit le cahier des charges, veille aux règles de concurrence et nomme le président de la chaîne.

Dès 1983, son audience place TF1 derrière Antenne 2 tant pour les programmes de divertissement que pour l'information. Le 14 juillet 1983, Hervé Bourges est nommé président de TF1 par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) avec pour mission de redresser la situation de la chaîne. Il recrute Marie-France Brière en 1984 comme directrice des programmes qui met à l'antenne chaque vendredi une grande émission de divertissement populaire animée par Patrick Sabatier (Porte-bonheur, Le Jeu de la vérité), attirant également Patrick Sébastien (Carnaval) et Stéphane Collaro qui lance Cocoricocoboy en access prime-time. Une attention particulière est portée aux jeunes pour qui sont créés H.I.P. H.O.P. en 1984 ou le mini-journal de Patrice Drevet en 1985. La même année, l'information de la Une redevient leader avec le duo Yves Mourousi - Marie-Laure Augry aux commandes du journal de 13 heures et Claude Sérillon, Bruno Masure puis Marie-France Cubadda au journal de 20 heures. Deux émissions emblématiques font aussi les meilleures audiences de la chaîne : Sept sur sept, le confessionnal politique dominical d'Anne Sinclair et Droit de réponse l'émission de débat polémique de Michel Polac.

Privatisation de TF1

En juin 1986, Jacques Chirac, à nouveau premier ministre dans le cadre de la première cohabitation, propose la privatisation d'une des trois chaînes publiques de télévision. Après avoir initialement porté son choix sur FR3, choix rendu impossible à cause de la structure régionale de la chaîne, puis sur Antenne 2 qui était, à l'époque, la première chaîne en termes d'audience et d'image, le gouvernement choisit finalement la première chaîne publique TF1, jugée « ringarde », mais en redressement depuis l'arrivée d'Hervé Bourges. La loi du 30 septembre 1986 autorise la cession par l'État de la chaîne publique en opérant une cession de 50 % de son capital à des acquéreurs choisis après une procédure d'appel aux candidatures, de 10 % aux salariés de la chaîne et des 40 % restants sous la forme d'un appel public à l'épargne.

La Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL), qui a succédé à l'HACA, lance donc en septembre 1986 un appel à candidature pour la reprise de la première chaîne auquel répondent le groupe Fininvest de Silvio Berlusconi, le groupe de BTP Bouygues de Francis Bouygues, le groupe de presse Filipacchi, le magnat de la presse Robert Hersant, le groupe de presse Hachette, le magnat de la presse britannique Robert Maxwell, et l'homme d'affaires Bernard Tapie. Robert Hersant et Silvio Berlusconi s'étant alliés pour reprendre la Cinq, Filipacchi ayant abandonné, il ne reste plus en avril 1987 que deux candidats à la reprise : d'un côté le groupe Hachette mené par Jean-Luc Lagardère qui souhaite s'implanter dans la télévision, mais dont le partenaire, Havas, l'a quitté en février ; de l'autre, un consortium mené par le groupe Bouygues associé à Pergamon Média Trust Pic, la GMF, la Fnac, les éditions mondiales, la Société générale, Maxwell Média, le groupe Bernard Tapie, Financière Faltas, Indosuez et le Crédit lyonnais. Les auditions des deux groupes repreneurs par la CNCL sont diffusées en direct sur TF1, et chacun d'eux expose aux membres de la commission le cahier des charges qu'ils comptent mettre en œuvre pour répondre au « mieux-disant culturel » prôné par le ministre de la Communication, François Léotard, au sujet de cette privatisation. Entraîné par le très médiatique Bernard Tapie et mieux entouré qu'Hachette, le consortium mené par Francis Bouygues séduit la CNCL qui autorise le 6 avril ce dernier à prendre une participation à hauteur de 50 % dans le capital de la chaîne contre un chèque de 3 milliards de francs remis le 16 avril, et lui attribue le 15 avril une concession d'une durée de dix ans sur le réseau national hertzien. Les 50 % restants du capital sont décomposés en 7 636 000 actions (soit 36,40 % du capital) cédées par offre publique de vente en Bourse, en juillet 1987, à 165 francs l'action, et 2 040 000 offertes à la vente aux salariés et anciens salariés de la chaîne, à 132 francs l'action.

L'« hégémonie » de TF1

Suite au rachat de la chaîne, Francis Bouygues en devient président et Patrick Le Lay vice-président, et les deux hommes s'engagent par écrit devant la CNCL à respecter la qualité des programmes, avec un cahier des charges ambitieux. Mais les salariés de la chaîne subissent ce changement de statut de leur employeur avec suspicion : nombre de journalistes usent de leur clause de conscience pour la quitter, et la plupart des animateurs-vedettes de TF1 (Patrick Sabatier, Patrick Sébastien, Stéphane Collaro, Marie-France Cubadda) partent sur la Cinq à la rentrée 1987. À commencer par Patrick Sabatier, ils reviennent tous quelques mois plus tard, confortant l'hégémonie de la chaîne. Le quotidien Le Parisien titre alors à sa Une avec une interview des dirigeants de la chaîne disant que « Si Patrick Sabatier frappe à la porte de TF1, je lui ouvrirai ». En 1988, Francis Bouygues confie la présidence à Patrick Le Lay. La chaîne change d'habillage en juillet 1989 et le changement s'est officiellement terminé le 2 février 1990[9] pour les 15 ans de la chaîne en adoptant un logo rectangulaire reprenant les trois couleurs nationales pour s'affirmer comme LA Télévision française.

De nouveaux programmes et présentateurs arrivent à l'antenne (Club Dorothée pour la jeunesse, Jean-Pierre Pernaut et Claire Chazal pour l'info, Le Juste Prix, Sacrée Soirée, Ciel, mon mardi ! ou Tout est possible pour les divertissements). Elles attirent les téléspectateurs et TF1 redevient à partir de 1991 la première chaîne en termes d'audience, avec 41 % des téléspectateurs français. Toutefois, ces programmes ne respectent pas tous le cahier des charges prévu lors de la privatisation et de nombreuses critiques sont émises sur la qualité des programmes. Une association, « Changez la Une » dépose (en vain) un recours devant le Conseil d'État contre l'absence d'appel à candidatures lors du renouvellement de la concession de diffusion par le CSA en 1996. Cette concession est à nouveau renouvelée en 2001 en analogique, et en 2003 pour la nouvelle TNT. TF1 tente également l'aventure de la télévision payante avec le bouquet satellite TPS, lancé fin 1996.

L'émergence d'une nouvelle concurrence

Le 31 mars 2005, la TNT débarque en France, avec 12 chaînes supplémentaires. TF1 ne dispose pas d'autres chaînes gratuites, le président Patrick Le Lay ne croyant pas au succès de cette formule[10]. Mais face au succès rapide de la TNT, TF1 rachète 40% de TMC à Pathé (le reste étant détenu par son partenaire AB Groupe et l'Etat Monégasque). Cette erreur stratégique, ainsi que la baisse de l’audience, va accélérer le départ de Patrick Le Lay qui est remplacé début 2007 par Nonce Paolini.

Le nouveau patron souhaite imposer sa marque, et décide de rajeunir les cadres. Une importante vague de départs se met en place : Etienne Mougeotte (vice président), Takis Candilis (fiction), Charles Villeneuve (Sports), Philippe Balland (variétés et jeux), Nicolas Hélias (magazines), Robert Namias puis Jean-Claude Dassier (info) quittent la chaîne. Le départ le plus marquant est celui de Patrick Poivre d'Arvor à l'été 2008, remplacé au JT de 20 heures par Laurence Ferrari.

Les programmes évoluent également. Les séries américaines (Les Experts, Dr House, Grey's Anatomy...) et la télé-réalité (Secret Story, Koh-Lanta...) sont omniprésents sur la grille. Plusieurs émissions (La Roue de la fortune, Le Juste Prix, Sacrée Soirée) font leur retour. Ces modifications n'empêchent pas une érosion des audiences, qui passent désormais sous la barre des 25%[11].

Pour lutter contre cette baisse des audiences, TF1 change de stratégie. Sa participation dans TPS est vendue à Canal+ début 2007. La chaîne bénéficie en 2009 de la suppression de la publicité sur France Télévisions[12]. En 2010, TF1 boucle le rachat de TMC et NT1 à son partenaire AB, et tente d'obtenir d'autres canaux sur la TNT gratuite pour TV Breizh ou LCI. Mais fin 2011, la TNT connaît un nouvel essor, avec l'arrivée prochaine de 6 nouvelles chaînes, et le débarquement de Canal+ dans la télévision gratuite[13].

Identité visuelle

Le logo de la première chaîne de la RTF était formé des trois lettres posées horizontalement sur trois ellipses évoquant aussi bien des ondes radioélectriques, que le système solaire ou la course d'un électron dans un univers fermé, sous lequel est inscrit la mention Télévision. A la création de l'Office, en juin 1964, le logo est légèrement modifié avec l'ajout de la lettre O en son centre pour former une quatrième ellipse, le tout apparaissant sur un fond étoilé. Les indicatifs d'ouverture[14] et de fermeture[15] d'antenne de la première chaîne de l'ORTF animent un enchevêtrement d'ellipses sur un fond étoilé qui, pour le premier, s'ordonnent pour former le logo de la première chaîne, et pour le second, se rétractent pour former une étoile qui disparaît, comme un big bang à l'envers.

Le premier logo de TF1 de 1975 à 1984, l'habillage d'antenne ainsi que les génériques d'émissions comme Auto Moto, TF1 Actualités ou Midi Première sont l'œuvre de Catherine Chaillet qui avait auparavant habillé la troisième chaîne de l'ORTF dont l'indicatif d'ouverture d'antenne rappelle fortement celui de TF1 de 1975 à 1976[16]. Pour célébrer son passage à la couleur en 1976, TF1 se dote de nouveaux indicatifs d'ouverture[17] et de fermeture[18] d'antenne plus colorés créés par Robert Abel and Associates (en) et dont la musique très rythmée est composée par Vladimir Cosma. Les Tifins[19], petits animaux créés par Catherine Chaillet et qui avaient la forme des 3 lettres du logo TF1, font leur apparition en janvier 1977 comme interlude avant le journal télévisé de 13 h et de 20 h ou les émissions jeunesse.

L'habillage de TF1 est modifié en 1984 afin de moderniser l'image de la chaîne qui s'essouffle face à la concurrence. Le logo garde la forme créée par Catherine Chaillet, mais perd ses couleurs au profit de lamelles bleues sensées lui donner de la profondeur et permettre plus d'effets 3D. Le 6 janvier 1987, un triangle jaune est ajouté derrière le logo afin de dynamiser encore l'antenne et valoriser ainsi la chaîne avant sa privatisation.

A compter du 6 avril 1987, suite à la privatisation, l'habillage d'antenne est pris en charge par TF1 Publicité Production.

Le 2 février 1990 à 20h apparaît le nouveau logo bleu-blanc-rouge de TF1 créé par l'agence britannique Lambie-Nairn Robinson, afin de bien souligner que, même privée, TF1 reste LA télévision française. De plus, les couleurs de ce logo donnent à la chaîne une reconnaissance internationale immédiate.

Le mardi 11 juillet 2006 à 6 h 00, TF1 met à l'antenne un nouvel habillage confié à l'agence américaine Aérodrome Pictures, après un appel d'offre auprès de deux agences françaises, deux anglaises et deux américaines. L'adaptation et la déclinaison sont toujours du ressort de TF1 Publicité Production en collaboration avec l'agence française Naked. Cet habillage place d'emblée la chaîne sur le créneau du divertissement haut de gamme avec un mur de projecteurs créant de nombreux jeux de lumières et mouvements de caméra dans lequel le logo apparait de façon dynamique. Les jingles publicité conservent le même concept que précédemment, avec des scénettes axées autour des 3 lettres P.U.B et sont toujours réalisés par l'agence View.

Logos

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Slogans

  • 1984 : « TF1, TF1, pour être à la Une »[21]
  • 1985 : « Bleu émotion, rouge passion, la Une a des couleurs »
  • 1986 : « Vous aimez la Une, la Une vous aime ! » [22],[23]
  • Eté 1986 : « Prenez des couleurs, sur la Une ! »
  • 1987 : « Pour mieux vous informer et vous distraire, il n'y en a qu'une, c'est la Une ! »[24],[25]. Version courte : « Il n'y en a qu'une ! C'est la Une. »[26]
  • 1989-1990 : « TF1, c'est tout un programme. »[27],[28]
  • 1990 : « TF1 et mon cœur fait boum ! »[29]
  • 1992 : « La vie bat son plein sur TF1. »[30]
  • 1997 : « Ça va mieux, vous êtes sur TF1. »
  • 2007 : « On a tous TF1 en commun. »[31]
  • 2009 : « On se retrouve sur TF1. »[32]
  • 2011 : « On se retrouve TOUS sur TF1. »[33]

Organisation

Dirigeants

Conseil d'administration

En juillet 2008, les membres sont Nonce Paolini, Patricia Barbizet, Claude Berda, Martin Bouygues, Olivier Bouygues, Laurence Danon, Philippe Marien, Gilles Pélisson, Jean-Pierre Pernaut, Céline Petton, Alain Pouyat et la Société Française de Participation et de Gestion représentée par Olivier Roussat[38].

Capital

Du 1er janvier 1975 au 6 avril 1987, la société nationale de programme Télévision Française 1 (TF1) était une société nationale publique d'État détenue à 100 % par ce dernier.

Depuis sa privatisation en avril 1987, la société Télévision Française 1 (TF1) est une Société Anonyme detenue à 100 % par le groupe TF1 SA au capital de 42 682 098,40 €, filiale à 43,1 % du groupe Bouygues S.A., à 1,4 % à la Société générale, à 2,6 % à des salariés, à 54,8 % du public dont 0,01 % en autocontrôle et autodétention.

Siège

Le premier siège de la chaîne de 1935 à 1939 se situait au ministère des PTT. Le studio était situé au 103 rue de Grenelle, ancien amphithéâtre de l'école supérieure des PTT à Paris.

En 1942, l’administration française achète le music-hall Magic City au 188 rue de l’Université, la Familiale de l’Alma au 13-15 rue Cognacq-Jay dans le 7e arrondissement de Paris et le garage qui les sépare pour y installer Fernsehsender Paris (Paris-Télévision).

Le 13-15 rue Cognacq-Jay reste le berceau historique de la télévision française de 1946 à 1974 dans lequel restera TF1 après sa création en 1975.

Ensuite, TF1 installe son siège administratif dans des locaux plus spacieux et plus modernes au pied de la Tour Montparnasse au 17, rue de l'Arrivée dans le 15e arrondissement, les studios de télévision demeurant rue Cognacq-Jay.

Le siège et les studios actuels de la chaîne privée sont situés depuis le 1er juin 1992 dans la tour TF1 (appelée IGH), immeuble de 45 000 m2 construit par Bouygues au 1 quai du Point du Jour à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine.

Programmes

Article principal : Liste des programmes diffusés par TF1.

TF1 se définit comme la « 1re chaîne généraliste grand public et familiale »[39] de France.

Image et audience de la chaîne

TF1 a conquis une place particulière dans le paysage audiovisuel français, notamment grâce aux personnalités, journalistes et animateurs, qui ont fait la « Une » : Léon Zitrone, Yves Mourousi, Roger Gicquel, Guy Lux, Denise Fabre, Michel Polac, Patrick Poivre d'Arvor, Bruno Masure,Robert Namias, Anne Sinclair, Igor Barrère, Jean-Pierre Foucault, Dorothée, Patrick Sabatier, Stéphane Collaro, Claire Chazal, Patrick Sébastien, Christophe Dechavanne, Evelyne Dhéliat, Arthur, Benjamin Castaldi et bien d'autres encore.

Les journaux de TF1 restent plébiscités par les français (50 % d'entre eux les considèrent comme les meilleurs contre 25 % pour le deuxième France 2). Selon un sondage Ipsos, la chaîne a pourtant enregistré un recul du niveau de satisfaction des téléspectateurs à 49 %, la plaçant en cinquième position des chaînes hertziennes françaises[40].

Les programmes de divertissement sont avec le cinéma et les fictions françaises, le fer de lance de la chaîne au détriment des émissions culturelles. En 2002, TF1 était la chaîne française diffusant le moins de programmes culturels[41]. Pourtant, l'un de ses plus gros budgets consacrés à une émission, est destiné au magazine-documentaire Ushuaïa Nature diffusé chaque trimestre en première partie de soirée, et TF1 coproduit, à de rares occasions, de grands documentaires historiques comme Hiroshima diffusé en août 2005 également en première partie de soirée et sans coupure publicitaire.

Audiences des cinq principales chaînes françaises.
     TF1     France 2     France 3     Canal+     M6

Audience

Les programmes les plus populaires diffusés actuellement sur TF1 sont incontestablement les séries américaines, notamment Mentalist et Dr House qui font partie des rares programmes permettant à TF1 de dépasser les 30% de parts d'audience en soirée. Bon nombre d'autres programmes (hors séries américaines) diffusés sur TF1 réalisent de bon scores en soirée (pratiquement jamais en dessous des 10% de parts d'audience), mais sont néanmoins en baisse d'année en année, comme Secret Story par exemple.

D'après Médiamétrie, TF1 est la chaîne la plus regardée de France depuis 1987, année de sa privatisation. Réunissant 24,5% de parts d'audience en 2010[42], elle devance ainsi ses concurrentes directes, la chaîne publique France 2 et l'autre grande chaîne privée et gratuite, M6. Toutefois, l'écart entre TF1 et ses concurrentes est à relativiser puisque celui-ci ne cesse de se réduire depuis 2005.

TF1 est en effet la chaîne qui souffre le plus de la concurrence élargie, d'abord par le câble/satellite à partir de la fin des années 80, puis par la TNT à partir de 2005. En outre, elle n'a pas profité de la fin de La Cinq en 1992, les téléspectateurs de cette dernière s'étant plutôt éparpillés entre France 2, France 3 et M6.

Controverses

TF1 est une chaîne qui est l’objet de nombreuses critiques :

Le fonctionnement de TF1

Une question récurrente concerne le fonctionnement interne de TF1. Au-delà de la vocation populaire de la chaîne qui lui impose des choix en matière de contenu, et bien qu’il soit difficile d’expliquer les mécanismes du show-business, de nombreux observateurs[réf. nécessaire] voient à la base une tradition de clanisme chez TF1 qui interviendrait dans l’organisation des émissions. Ceci engendrerait un ostracisme de fait vis-à-vis de tel ou tel personnage public voire politique, faisant par exemple qu’une célébrité comme Élie Semoun ou Véronique Genest sera forcément invitée au détriment d’autres intervenants connus de la vie publique.

Si les relations de TF1 par rapport au monde économique ne font pas de doute au vu du poids de la publicité, ses manifestations dans le fonctionnement de la société restent difficiles à percevoir. L’émission Sans aucun doute dans son souci de ne pas écorner les grandes entreprises témoigne du dilemme que pose le financement de la chaîne par la publicité.

Plus tangibles, les relations de la chaîne par rapport aux hommes du pouvoir politique sont inévitablement regardées à la loupe. Certains voient un système d'échange de bons procédés qui permettrait à TF1 d'asseoir son pouvoir d’influence vis-à-vis des coulisses de l’État [réf. nécessaire] ; en échange d'une « publicité » – invitations aux journaux et reportages – pour certains responsables en vue, TF1 s'assurerait que ces derniers favoriseront une législation plus libérale sur l'audiovisuel, ou qu'ils choisiront Bouygues lors de l'attribution de marchés publics. D’autres[réf. nécessaire] voient en TF1 une chaîne plus indépendante qu’elle ne l’a été par le passé, et plus détachée de l’État français que ne l’est la nébuleuse France Télévisions.

Cependant, la réforme sur la suppression de la publicité dans le service public audiovisuel français semble avoir été réalisée dans le but de favoriser les chaînes privées, notamment TF1 et M6, suite à leur baisse d'audience après l'apparition de la TNT. Ces chaînes ont d'ailleurs connues de larges progressions en bourse à l'annonce de cette réforme et pourraient voir leurs bénéfices publicitaires augmenter fortement si le service public se voyait retirer toute publicité.

En outre, depuis que Nonce Paolini a pris les commandes de TF1, il mène un changement radical, notamment à propos des animateurs jugés « trop âgés ». Ainsi on a pu constater le renvoi de Laurent Cabrol (animateur vedette du Téléshopping) et de Charles Villeneuve. L'année 2008 marque un véritable tournant pour TF1 et la mise en place de la « méthode Paolini. » Celui-ci n'hésite pas à se séparer du Directeur de l'information Robert Namias et de Patrick Poivre d'Arvor installé au 20 Heures de la chaîne depuis plus de vingt ans pour le remplacer par Laurence Ferrari. Cette décision est intervenue alors que Paolini réorganise complètement la direction de l'information de la chaîne. D'après Le Canard enchaîné du 11 juin 2008, cette décision ne serait pas uniquement due à une volonté de renouvellement des équipes mais plutôt suite à une décision de Nicolas Sarkozy, ce qui remet en cause la neutralité politique de la chaîne.

Le contenu des émissions

La nature de multiples programmes suscite de nombreux commentaires[réf. nécessaire] qui révèlent la réprobation autour de TF1. Les jeux, la télé-réalité et les très nombreuses séries, le plus souvent d'origine américaine, sont souvent en ligne de mire dans ces critiques, la chaîne privée faisant le choix de délaisser les émissions à caractère culturel qui font statistiquement moins d’audience : évidemment, Secret Story est bien plus populaire que Questions pour un champion de France 3 par exemple. Des programmes de divertissement font régulièrement l'objet de polémiques comme Y'a que la vérité qui compte (aujourd'hui arrêté) ou Confessions Intimes pour leur caractère racoleur et la mise en scène qu'elles font de la vie privée des personnes qui y participant.

Les programmes pour la jeunesse sont montrés du doigt pour la part trop faible faite à la dimension éducative au profit de dessins animés souvent considérés comme violents voire ambigus (en particulier de nombreux animés qui étaient en effet à l'origine destinés à un public adolescent ou adulte et qui sont simplement épurés des passages les plus explicites lors de leur diffusion). L’animatrice Dorothée par le passé a notamment été décriée pour le caractère « bêtifiant » de certaines de ses productions[43].

Le 8 juillet 1992, l'émission Mystères passe un reportage sur le mystère de la tombe d'Arles-sur-tech. Dans leur ouvrage « devenez sorciers, devenez savants » Henri Broch et Georges Charpak déclarent à la page 151 qu'un journaliste avait été informé de la solution « des mois avant » l'émission.

Le traitement de l’actualité par TF1

TF1 cherche à couvrir toute l’actualité, y compris en reprenant des aspects locaux qui sortent de l’évènementiel. Il a fréquemment été reproché à la chaîne son traitement superficiel de l'information, qui privilégierait l'actualité de proximité et le sensationnalisme à l'ouverture internationale et au traitement de fond[44]. On pourra néanmoins noter qu’elle est plus rarement accusée de parisianisme que ses consoeurs, une situation qui reste l’une des tendances lourdes de l’audiovisuel français. En revanche, certains de ses animateurs, notamment Jean-Pierre Pernaut se sont vu reprocher leur poujadisme. Ce tempérament a d'ailleurs valu à l'animateur ainsi qu'à Patrick Le Lay, le 28 novembre 2008, une condamnation par la 17e chambre correctionnelle de Paris pour diffamation lors d'un reportage construit - selon la cour - sur la base d'une enquête incomplète et non objective.

Dans la course au sensationnel, on notera également l'empressement de la journaliste Florence Schaal à annoncer abruptement le 8 août 2008 en direct lors du journal de 20 heures et sans vérification préalable le décès d'un enfant de deux ans et demi, qui venait en réalité d'être retrouvé sain et sauf. Mise à pied par la chaîne, elle fut licenciée pour faute grave le mois suivant. De même, un reportage réalisé sur le monde de l'immobilier a soulevé une controverse, dont l'affaire a été saisie par le CSA[45].

Plus troublante est cette constante sensation de toujours retrouver « les mêmes têtes » – ce problème n’est pas propre à TF1 - quand un débat de type intellectuel ou politique est organisé de façon formelle, ce qui pose les questions de la représentation des idées sur les chaînes populaires et de la mainmise de certaines célébrités politiques sur le débat public.[réf. nécessaire]

Sur un aspect déontologique, la chaîne fait montre d'une politique éditoriale visant à faire du journal télévisé un vecteur d’autopromotion de programmes dont elle a l’exclusivité (football, télé-réalité, formule1) afin d’en garantir l’audience, par exemple les veilles et lendemains de finales de la Star Academy ou de Miss France, quand l'animateur Jean-Pierre Pernaut n'hésite pas à ouvrir son journal avec ces « informations ».

Il est reproché à la chaîne de faire des faux reportages. Par exemple, le 27 juillet 2009, TF1 montre un reportage sur la façon dont enquêtent les gendarmes de Corse. Or, il s'avère que cela était une reconstitution, et que la chaîne ne l'a nullement précisé[46].

Toutefois, en 2010, dans le JT de TF1, on précise que la rédaction de l'information de TF1 a remporté le premier prix mondial du traitement de l’information et est venue en seconde position (second prix) pour le sujet des interventions militaires à l’étranger… On remarque aussi, que TF1 est loin devant ses concurrents européens[47].

En juin 2011, un sujet sur le contrat de responsabilité parentale (CRP), dispositif mis en place de la loi contre l'absentéisme scolaire, contient un faux témoignage[48],[49]. Lors de la présentation d'excuses, le présentateur indiqua « c’est la première fois dans l’histoire de nos journaux », alors qu'un précédent évènement avait eu lieu en 2008 dans cette même émission[50].

Une chaîne orientée à droite

D’après de nombreux commentateurs, la chaîne a tendance à soutenir la droite. Lors de la campagne pour les présidentielles de 1995, elle a été accusée[51] de soutenir le candidat Édouard Balladur, alors premier ministre. Elle est aussi accusée de stigmatiser l'immigration par des reportages orientés dans lesquels celle-ci est amalgamée à l'insécurité. Didier Mathus, dans Le Monde, a accusé TF1 d'avoir réalisé des sujets quasi quotidiens sur l'insécurité en France pendant la campagne présidentielle de 2002, et d'avoir ainsi contribué aux résultats du premier tour favorables à la droite et à l'extrême droite[41].

En novembre 2006, un sondage TNS-Sofres indique que 37 % des personnes interrogées considèrent TF1 comme une chaîne orientée à droite[52] mais également comme la chaîne répondant le mieux aux besoins des téléspectateurs et incarnant le mieux le service public, alors qu'il s'agit pourtant d'une chaîne privée (en janvier 2008, un nouveau sondage TNS-Sofres[53] indiquera que 32 % des Français pensent que TF1 est une chaîne publique). Lors de la campagne présidentielle de 2007, le candidat centriste François Bayrou accuse TF1 et sa présentatrice Claire Chazal de favoriser un second tour entre Nicolas Sarkozy (dont Martin Bouygues a été témoin de mariage[54]) et Ségolène Royal[55]. En mai 2007, Laurent Solly, directeur adjoint de la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy, est nommé directeur général adjoint de TF1[56].

En avril 2009, TF1 licencie Jérôme Bourreau-Guggenheim, responsable de son pôle innovation Web, en raison des critiques que ce dernier avait émises contre le projet de loi HADOPI dans un courriel privé adressé à sa députée Françoise de Panafieu (UMP) et portées à la connaissance de TF1 par le gouvernement en place, gouvernement de droite[57],[58]. Le cas fait un certain bruit[59], au point d'être discuté à l'Assemblée nationale[60].

La philosophie de TF1 en question

Pour couronner ce tableau de critiques, qui sont aussi le révélateur de la notoriété de la chaîne, la phrase de Patrick Le Lay alors PDG de TF1, reprise dans le livre Les Dirigeants face au changement et que d’aucuns affirment sortie de son contexte « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible » a été de multiples fois reprise en chœur par les chroniqueurs. Cette phrase aurait été prononcée lors d'une conversation téléphonique privée, ou tout du moins non destinée à la publication. Voilà la phrase exacte dans son contexte :

« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. […] Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise… »

Quelques semaines plus tard, Patrick Le Lay reviendra dans Télérama sur ces propos qui, à l'époque, ont créé une polémique et suscité de vives critiques :

« Ce n'était pas une interview officielle. Le MEDEF m'avait appelé en me disant : on interroge des dirigeants d'entreprise sur le changement et le mouvement. Je ne me souviens plus précisément de cet entretien, mais, comme souvent, j'ai dû parler deux heures à bâtons rompus et tenir ces propos pendant la conversation.

Je ne reconnais cependant pas le métier de TF1 dans cette formule et je ne me retrouve pas dans les propos qu'on me prête : on me transforme en marchand de cerveaux !

Je reconnais que cette formule était un peu caricaturale et étroite. Mais, encore une fois, c'était une conversation et j'ai l'habitude de forcer le trait pour faire comprendre les concepts.

Le métier de TF1, c'est l'information et le programme (fiction divertissement, sport, magazines de découverte). Nous sommes une grande chaîne populaire et familiale dont l'objectif est de plaire à un maximum d'audience. Nous vivons de la publicité, mais ce sont nos clients qui mettent au point les spots que nous diffusons. En réalité, que vendons-nous réellement à nos clients ? Du temps d'antenne.

La logique de TF1 est une logique de puissance. Nous vendons à nos clients une audience de masse, un nombre d'individus susceptibles de regarder un spot de publicité. Pour les annonceurs, le temps d'antenne ne représente rien d'autre que des contacts clients. De l'attention humaine. En particulier celle de la fameuse ménagère de moins de 50 ans, largement décisionnaire dans les achats de produits alimentaires, entretien ménager et de beauté. »

Présentateurs et présentatrices

Activités sur Internet

Le groupe TF1 est doté du site Web TF1.fr, auquel est subordonné TF1-VOD[61] qui permet aux internautes de voir des programmes en streaming, à titre payant. Il est propriétaire du site web Wat TV, une plateforme de partage de vidéos. Il est actionnaire de l'hébergeur de blogs Over-Blog. TF1.fr dispose également d'un forum interactif divisé en plusieurs catégories (émissions : Koh Lanta, Miss France, Secret Story, Téléfoot etc. ; séries et feuilletons : Ugly Betty, Seconde Chance, Les Feux de l'Amour etc. ; puis divers : Hommage à Grégory Lemarchal, Hommage à Thierry Gilardi etc.). Le total des messages postés sur ces « sous-forum » est de environ 1 200 000 messages fin 2009. Le record est détenu par le sous-forum de Secret Story avec environ 950 000 messages postés depuis son lancement il y a 3 ans, suivis de Star Academy avec environ 170 000 messages et de Koh-Lanta avec 55 000 messages, et encore Seconde Chance avec 45 000 messages.

Fin 2005, TF1 offre aux internautes la possibilité de voir ou revoir certains de ses programmes via le service TF1Vision. En septembre 2010, TF1, via sa filiale TF1 Entreprises, a franchi un pas de plus dans sa diversification Internet, en lançant en association avec Assurland.com le site de comparaison d'assurances AutomotoCompare.fr.

Afin de lutter contre le piratage et la diffusion à travers des réseaux de diffusion numérique de vidéos (tel que Dailymotion), TF1 (et WAT sa filiale) a choisi de se doter d'un logo qui utilise une technologie développée par l'INA. Cette technologie permet à l'aide d'empreintes numériques d'identifier très rapidement la provenance de vidéos, elle est déjà utilisée par Canal Plus et par Dailymotion[62].

MyTF1 est la télévision de rattrapage de TF1 seulement disponible sur la BBox de Bouygues Telecom, la TV d'Orange et Freebox TV et prochainement disponible sur Neufbox TV de SFR. Ce service donne accès à tout l'univers de TF1 et permet de revoir une large sélection de programmes gratuitement et d'accéder à l'offre de vidéos à la demande de TF1Vision. De nombreux services complètent cette offre dans tous les domaines (information, sport, jeux...).

Diffusion

La chaîne fut d'abord diffusée sur le réseau hertzien analogique VHF bande I au standard 455 lignes français de 1935 à 1939, modifié au standard allemand 441 lignes en 1943 lequel a continué jusqu'à l'incendie qui a détruit l'émetteur de la tour Eiffel en 1956. Elle était aussi diffusée en noir et blanc de 1949 au 31 décembre 1975 sur le premier réseau d'émetteurs hertziens analogiques VHF en bandes I et III en 819 lignes. TF1 est diffusée sur le réseau hertzien analogique UHF SECAM IIIB norme L en 625 lignes couleur depuis le 1er janvier 1976 par 112 émetteurs et 3161 réémetteurs. Ce mode de diffusion s'arrêtera en France le 30 novembre 2011 pour laisser définitivement la place à la TNT sur laquelle TF1 est aussi diffusée depuis le 31 mars 2005 sur le multiplex R6. Il est à noter que TF1 est aussi diffusée sur la télévision digitale terrestre (TDT) de la Principauté d'Andorre depuis le 25 septembre 2007.

TF1 est diffusée par la télévision par câble sur Numéricable en France, au Luxembourg et en Belgique, sur VOO, sur MC Cable en Principauté de Monaco et Cablecom et Naxoo en Suisse.

Suite à la fusion de son bouquet satellite TPS avec son concurrent, TF1 est maintenant inclus dans l'offre de base du bouquet Nouveau Canalsat depuis le 19 décembre 2006. Elle fait aussi partie des bouquets satellites gratuits diffusant les chaînes de la TNT par satellite TNTSAT (par le satellite Astra) et Fransat (par le satellite Atlantic Bird). TF1 est aussi diffusée sur d'autres bouquets payants tels que Bis Télévisions ou le bouquet TV d'Orange par satellite.

Depuis le 5 janvier 2007, la chaîne est également disponible sur les bouquets de télévision par ADSL (Freebox TV, TV d'Orange, SFR, BBox, DartyBox,...) [63], et câblés.

Le 22 mai 2007, TF1 a diffusé pour la première fois un programme en version multilingue (VM). Tout téléspectateur muni d'un décodeur TNT peut donc choisir de voir le programme en version française (VF) ou en version originale sous-titrée (VOST), ce qui représente une avancée majeure dans l'exploitation de ce mode de diffusion qu'est la TNT.

TF1 retransmet la quasi-totalité de ses programmes au format 16/9 (à l'exception de certaines séries), suite à une décision prise avec l'arrivée de la TVHD (Télévision à haute définition) en France en 2006. Dès le commencement de sa diffusion sur la TNT, TF1 diffuse certains de ses programmes au format 16/9, tels que de nombreuses séries ou films, suivis à l'été 2007 des principales émissions de la chaîne. L'habillage est passé en 16/9 le 2 avril 2008, puis les journaux télévisés et la météo le 30 octobre 2008, suite au lancement de la version HD de TF1 sur la TNT. Sur les réseaux analogiques, les programmes de TF1 en 16/9 sont la plupart du temps légèrement coupés sur les bords pour créer une image en 14/9, avec des barres noires plus petites.

Le 30 octobre 2008, TF1 a lancé son canal en Haute Définition sur la TNT gratuite, le câble, le satellite et l'ADSL.

A l'occasion de la Coupe du monde de football 2010, TF1 a procédé à un test de diffusion en 3D sur CanalSat, Bbox, Freebox TV et TV d'Orange[64].

Dessins-animées

des dessins-animées qui a diffusé plus de 60 ans au commencement Le Club du jeudi

Notes et références

  1. Les premiers pas de la télévision 26 avril 1935 : 1re émission « officielle » - INA
  2. Arrêté du 20 novembre 1948 fixant les caractéristiques essentielles adoptées pour les émissions du réseau national de télévision, Journal Officiel du 21 novembre 1948
  3. Loi n°53-1335 du 31 décembre 1953 relative au développement des crédits affectés aux dépenses de la Radiodiffusion-télévision française, Journal Officiel du 5 janvier 1954
  4. Pendule ORTF d'Houriez
  5. Le Petit Train Rébus de Maurice Brunot, 1960
  6. Loi no 72-553 du 3 juillet 1972 portant statut de la radiodiffusion-télévision française, Journal Officiel du 4 juillet 1972
  7. Loi no 74-696 du 7 août 1974 relative à la radiodiffusion et télévision française, Journal Officiel du 8 août 1974
  8. Décret no 82-789 du 17 septembre 1982 portant création d'une société nationale de télévision dénommée Télévision Française 1, Journal Officiel du 18 septembre 1982
  9. Vidéo du Premier 20h avec le logo « Bleu Blanc Rouge » [LIEN MORT]
  10. de www.liberation.fr
  11. de Audiences : TF1 sous les 25% / W9 bat TMC
  12. Une demande récurrente : la suppression de la pub sur France Télévisions
  13. http://www.ozap.com/actu/le-groupe-canal-rachete-direct-8-et-direct-star/436311
  14. Indicatif d'ouverture d'antenne de la première chaîne de l'ORTF de 1964 à 1975
  15. Indicatif de fermeture d'antenne de la première chaîne de l'ORTF de 1964 à 1975
  16. Premier générique d'ouverture d'antenne de TF1 de 1975 à 1976
  17. Indicatif d'ouverture d'antenne de TF1 de 1976 à 1985
  18. Indicatif de fermeture d'antenne de TF1 de 1976 à 1985
  19. Interlude des Tifins, 1979
  20. Ce logo, apparu lors du passage de la chaîne à la couleur n'a pas de charte de couleurs. En effet, celles-ci changeaient en fonction de l'utilisation du logo : écran d'ouverture / fermeture de la chaine, écran publicitaire, écran d'ouverture / fermeture du journal, etc.
  21. http://www.youtube.com/watch?v=HW60MwKaUIY&feature=related
  22. http://www.dailymotion.com/video/x2pm5n_tf1-150686-semainier_news
  23. http://www.dailymotion.com/video/xakf4o_page-de-pub-tf1-octobre-1986_webcam
  24. http://www.dailymotion.com/video/x8q981_tf1-jingle-pub-meteo-semainier-film_shortfilms
  25. http://www.dailymotion.com/video/x62ibb_tf1-semainier-du-02-02-1987_shortfilms
  26. http://www.youtube.com/watch?v=EJvxSvC6x4w
  27. http://www.dailymotion.com/video/x2rszu_tf1-260389-teaser-hebdo-pubs_news
  28. http://www.dailymotion.com/video/xzupq_tf1-21-janvier-1990_ads
  29. http://www.youtube.com/watch?v=QVlm0cbWwU8
  30. http://www.gentv.be/affichage.php?chaine=TF1&page=40
  31. http://www.dailymotion.com/video/x1rl78_tf1onatoustf1encommun2007_ads
  32. http://www.youtube.com/watch?v=dZQMZENIxQ0
  33. http://videos.tf1.fr/tf1-et-vous/exclusivite-les-35-animateurs-et-journalistes-vedettes-de-tf1-6682103.html
  34. http://www.strategies.fr/actualites/medias/r34943W/claude-cohen-numero-1-de-tf1-publicite.html
  35. http://www.boursier.com/vals/FR/tf1-claude-cohen-accede-au-plus-haut-poste-de-la-regie-publicitaire-news-114736.htm
  36. http://www.mediabb.com/2008/06/15/claude-cohen-quitte-la-presidence-de-tf1-publicite-en-septembre/
  37. http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2010/05/26/laurent-solly-nomme-directeur-general-de-tf1-publicite_1363417_3236.html
  38. http://www.tf1finance.fr/gov-conseil_administration.php
  39. TF1 Publicité
  40. Ipsos
  41. a et b Académie de Versailles
  42. http://www05.r7g.com/50071/e/2011%2001%2003_CdP%20Mediamat%20annuel%202010.pdf
  43. Site consacré à l'histoire du Club Dorothée
  44. Acrimed
  45. Article « CSA: TF1 doit encore s'expliquer » de Maud Pierron sur le site www.lejdd.fr datant du 17 octobre 2008
  46. http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Societe/Corse-TF1-et-France-2-devront-s-expliquer-devant-le-CSA/%28gid%29/236182
  47. 20 heures de TF1 : 1er prix du Media Tenor TV Global Awards 2010
  48. http://www.liberation.fr/societe/01012345463-un-faux-temoignage-dans-le-jt-de-13h-de-tf1
  49. http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/06/26/tf1-et-lattachee-de-presse-du-conseil-general-de-nice-reflexions-sur-un-bidonnage/
  50. http://www.acrimed.org/article3625.html
  51. Cf. le témoignage de Gérard Carreyrou, directeur de l'information de TF1, dans l'émission Droit d'Inventaire du 22 octobre 2008.
  52. TNS-Sofres
  53. Sofres 17/03/2008: Les Français et le service public de la télévision
  54. Nouvel Obs 17/05/2007
  55. TF1: Journal télévisé de 20h du 02/12/2006
  56. Marianne 23/05/2007 : Avec Laurent Solly, un proche de Sarkozy arrive à la direction de TF1
  57. L'affaire est révélée par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts sur le site écrans.fr.
  58. le journal le Monde détaille le calendrier des évènement dans l'article Etre anti-Hadopi lui coûte son poste à TF1 du jeudi 7 mai 2009
  59. Nouvel Obs 07/05/2009: Syndicats et opposition ont vivement réagi au licenciement d'un cadre de TF1
  60. Le Monde 08/05/2009 La polémique enfle sur le Web autour du licenciement de l'employé de TF1
  61. « VOD » est l'abréviation de « Video On Demand », expression anglaise qui signifie « Vidéo à la demande ».
  62. WAT et TF1 adoptent le système anti-piratage de vidéos de l'INA sur zdnet.fr
  63. TF1 et M6 disponibles sur les bouquets ADSL
  64. TF1 émet en 3D à l'occasion de la Coupe du monde. Consulté le 18 juin 2010 sur (fr) TF1.fr

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article TF1 de Wikipédia en français (auteurs)

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