- Hyères
-
Pour l’article homophone, voir Yerres (homonymie).Pour les articles homonymes, voir Hyères (homonymie).
Hyères
Vue panoramique d'HyèresAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Var Arrondissement Toulon Canton Hyères-Est (Chef-lieu)
Hyères-Ouest (Chef-lieu)
La CrauCode commune 83069 Code postal 83400 Maire
Mandat en coursJacques Politi (DVD)
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée Démographie Population 55 135 hab. (2008) Densité 417 hab./km² Gentilé Hyérois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 364 m Superficie 132,28 km2 Hyères (prononcé [jɛʁ]) est une commune française du département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Chef-lieu de deux cantons, la ville est située sur la rive de la mer Méditerranée à 16 km à l'est de Toulon, à l'embouchure du Gapeau. Cette station balnéaire est surnommée « Hyères les Palmiers » grâce aux 7 000 palmiers plantés dans la commune et cultivés dans les pépinières[1]. Ses habitants sont appelés les Hyérois[2].
Sous l'impulsion de son maire Alphonse Denis, Hyères devient vers 1830 une destination touristique de premier ordre et une station climatique d'hiver réputée pour ses cures thermales et fréquentée par la haute société aristocratique européenne, notamment par la communauté anglaise qui laisse une empreinte architecturale toujours perceptible dans le paysage urbain actuel.
La ville est aussi le berceau des premières tentatives d'acclimatation de plantes exotiques sur la Côte d'Azur à partir de 1850, grâce à des horticulteurs de renom qui acquièrent une réputation internationale, exportent dans toute l'Europe palmiers et cactées produits dans leurs pépinières et fournissent les grands propriétaires hivernants, passionnés de botanique.
C’est à Hyères, en 1887, que Stéphen Liégeard invente le nom Côte d'Azur : « Le long de cette plage baignée de rayons qui mérite notre baptême de Côte d’Azur, Hyères la première eût l’idée de mettre ses dons bénis au service de la maladie et de la désespérance. »[3]
Aujourd'hui, outre la culture du palmier, Hyères occupe une position de tête en ce qui concerne la floriculture et la viticulture. Les établissements de santé, souvent d'anciens sanatoriums reconvertis en centres de réadaptation fonctionnelle, comptent parmi les plus importants du département. Malgré un éloignement de la mer pénalisant, la villégiature d'été à Hyères connait un essor grâce à son port de plaisance, aux plages et à la proximité de lieux touristiques majeurs comme les îles d'Or, protégées partiellement par un parc national, les Salins ou le site archéologique d'Olbia.
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Toponymie
- 3 Histoire
- 4 Démographie
- 5 Administration
- 6 Vie locale
- 7 Économie
- 8 Culture locale et patrimoine
- 9 Notes
- 10 Voir aussi
- 11 Références
Géographie
Situation
La commune d'Hyères inclut notamment la presqu'île de Giens et les îles d'Hyères. Ces îles comprennent Porquerolles, Port-Cros et l'île du Levant ainsi que de nombreuses petites îles et îlots. On les appelle aussi les « îles d'Or », nom qui leur fut donné à la Renaissance[Note 1], sans doute parce que, sous certains éclairages, les micaschistes de leurs roches ont des reflets d'or. Outre ces îles, la ville est composée de nombreux quartiers tels que La Capte, Giens, L'Almanarre, L'Ayguade, Le Pyanet, Costebelle, Les Salins-d'Hyères ou Les Borrels. La ville, qui longe la mer sur trente-neuf kilomètres de côtes, est la plus méridionale de Provence[Note 2] et son relief côtier alterne entre rivages de sable ou falaises rocheuses.
La plus ancienne des stations climatiques de la Côte d’Azur est située dans un site abrité[Note 3]. Ses vieux quartiers s’accrochent au versant sud de la colline du Castéou (204 m) et dominent la ville moderne et la rade qu’enserrent le cap Bénat et la presqu’île de Giens. La notoriété de la ville remonte au XVIIIe siècle[Note 4].
La commune est située à sept-cent-deux kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, à soixante-cinq kilomètres au sud-est de Marseille, à seize kilomètres à l'est de Toulon, à trente et un kilomètres au sud de Brignoles, à cinquante-huit kilomètres au sud-ouest de Draguignan et à quarante-huit kilomètres au sud-ouest de Saint-Tropez.
Communes limitrophes
Du sud-ouest à l'est, la commune est baignée par la mer Méditerranée, avec le Golfe de Giens au sud-ouest de la presqu'île et le quartier insulaire de Porquerolles au sud. Du sud-est à l'est se trouve la rade d'Hyères avec les îles de Bagaud, Port-Cros et Le Levant. Au nord-est, la commune est limitrophe de La Londe-les-Maures, de Pierrefeu-du-Var au nord, le Gapeau la sépare de La Crau au nord-ouest, la station balnéaire de Carqueiranne est située à l'ouest.
Hydrographie
Hyères possède un linéaire côtier de 114 kilomètres.
Le fleuve du Gapeau passe dans la commune arrivant par la Crau, celui-ci est un petit fleuve mal connu des habitants[4]. Prenant sa source au pied du massif de la Sainte-Baume, il parcourt 47,5 kilomètres, traversant les communes de Méounes-lès-Montrieux, Belgentier, Solliès-Toucas, Solliès-Pont, Solliès-Ville, La Farlède, la Crau. Son embouchure, aux Salins d'Hyères, est située à l'Est du territoire communal. La vallée située à l'Ouest de la commune, autrefois occupée par le Gapeau primitif, est empruntée par le Roubaud, au cours très incertain et qui se jette dans l'étang du Pesquier[5]. Le canal Béal de Jean Natte relie le Gapeau et le Roubaud.
Topographie
L'altitude minimale est à 0 mètre soit le niveau de la mer, sa maximale est à 364 mètres pour une altitude moyenne de 182 mètres. La mairie est à 29 mètres. Le nord de la commune est occupé par l'extrémité occidentale du massif des Maures, à savoir les hauteurs des Bertrands, celles du Surlier, le chapeau de Gendarme (l'ensemble culmine à 300 mètres en moyenne) ainsi que les Maurettes qui culminent à 293 mètres au Fenouillet. Le sud du territoire communal est constitué de vallées ou de plaines lagunaires dominées par deux belvédères, le Mont des Oiseaux (et Pic des Fées) qui atteint 241 mètres et Costebelle (101 mètres)[6].
Climat
Hyères est située sur la Côte d'Azur et bénéficie d'un climat méditerranéen aux étés chauds et secs et aux hivers doux et relativement humides. La rade peut être soumise à des vents violents avec un record établi à 148 km/h le 28 novembre 1983. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée au nord par le massif des Maures. Elle est parfois exposée au levant qui s'engouffre dans la rade entre l'île de Port-Cros et le Cap Bénat mais est protégée du sirocco par l'île de Porquerolles et la presqu'île de Giens. En moyenne annuelle, la température s'établit à 15,9 °C avec une moyenne maximale de 20,1 °C et une minimale de 11,8 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 29 °C en juillet-août et 6 °C en janvier et février, valeurs douces grâce à la présence de la Méditerranée et de l'agglomération toulonnaise. Les jours de gel sont assez rares mais le 10 février 1986 fût relevée la température de -7,5 °C. À l'inverse, le 7 juillet 1982 la température de 40,1 °C établissait un record. L'ensoleillement moyen s'établit à 2 899,3 heures par an avec une pointe à 373,8 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent à Hyères 665 millimètres sur l'année, valeur relativement faible par rapport à d'autres communes du pourtour méditerranéen et surtout les pluies sont très inéquitablement réparties avec moins de sept millimètres en juillet et près de quatre-vingt quatorze millimètres en octobre. Le record de précipitations relevées en vingt-quatre heures s'établissait à 156 millimètres le 16 janvier 1978 ; le 15 juin 2010, il s'établit désormais à 200 millimètres.
Données climatiques à Hyères. mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 5,8 6,2 7,5 9,6 12,7 16,1 18,8 18,7 16,6 13,3 9,2 6,7 11,8 Température moyenne (°C) 9,3 9,8 11,4 13,7 17,1 20,8 23,9 23,8 21,2 17,3 12,8 10,2 15,9 Température maximale moyenne (°C) 12,7 13,3 15,3 17,8 21,6 25,6 29,1 28,9 25,7 21,4 16,3 13,6 20,1 Ensoleillement (h) 155,3 158,2 217,6 252,1 301,5 329,3 373,8 334,9 259,9 210,3 158,7 147,6 2 899,3 Précipitations (mm) 76,3 88,3 56,4 55,7 45,0 22,3 6,6 28,5 49,1 93,9 69,4 73,5 665,2 Transports
- Axes routiers
- Pour arriver dans la commune depuis l'est :
La départementale D559 de Fréjus et la nationale 98 de La Londe-les-Maures. Depuis l'est du Var et les Alpes Maritimes, il est cependant plus rapide d'emprunter les autoroutes A8/A57/A570 pour atteindre Hyères.
- Pour arriver de l'ouest :
La départementale D559 et l'autoroute A570 depuis Toulon et la D554 de La Crau
Accès par le nord avec la D12 en direction de Brignoles.
La D197 part vers la presqu'île de Giens et la D42 vers le hameau de L'Ayguade
- Transport urbain
Article détaillé : Transports en commun de Toulon.- Le réseaux de transport urbain « Mistral » de Toulon Provence Méditerranée dessert la ville d'Hyères avec 12 lignes dont une ligne maritime.
Lignes du réseau- 17 L'Oratoire - Lycée Costebelle
- 29 Gare Routière de Toulon - Hyères-centre par La Garde
- 39 Gare Routière de Toulon - Hyères-centre par Le Pradet
- 63 Port St Pierre - Hyères-centre
- 64 3e Borrels - Hyères-centre
- 66 Hyères-centre - Les Salins (Giens)
- 67 Hyères-centre - Tour Fondue (Giens)
- 68 Parc Chevaliers - Tour Fondue (Giens)
- 69 Place Clemanceau - Cimetière Ritorte
- 103 Gare Routière de Toulon - Hyères St Nicolas - Saint-Tropez
- 102 Gare Routière de Toulon - Aéroport de Toulon-Hyères
- M Navette vers Porquerolles
- Transport aérien
- Il s'agit de l'Aéroport de Toulon-Hyères (qui partage les pistes avec la Base d'aéronautique navale d'Hyères Le Palyvestre).
- Transport maritime
- Le port de plaisance d'Hyères. C'est l'un des plus actifs de la côte varoise grâce à des atouts majeurs : une grande baie de 27 000 ha fermée au sud et à l'Est par les îles d'Or. Le port Saint-Pierre avec ses 17 ha de plan d'eau, se divise en quatre bassins et comporte 1350 anneaux (et 120 supplémentaires pour le passage). Les aménagements à la disposition des plaisanciers comprennent notamment : eau douce, électricité, carburant, deux zones de carénage (grue et élévateur de 30t), cuves de récupération des huiles et eaux grasses, liaison Wi-Fi.
- Il existe six autres ports sur la côte continentale et trois sur les îles (Porquerolles, Port-Cros, Levant).
- Transport ferroviaire
Quartiers et lieux-dits
La commune d'Hyères étant très étendue en superficie, elle a été subdivisée en plusieurs quartiers et hameaux qui possèdent une mairie annexe. Ces mairies annexes sont les suivantes :
- Les Borrels
- Sauvebonne
- Le Port
- L'Almanarre
Hameaux de l'est :
- Les Salins
- L'Ayguade
La Presqu'ile :
- La Capte
- Giens
Les Iles :
- Porquerolles
- Port-Cros
- Le Levant
Toponymie
Le nom d'Hyères est une déformation du nom de l'ancienne colonie romaine Areae[8]. Le nom de cette ville semble provenir des salins qui s'étendaient à proximité, peut-être depuis l'Antiquité tardive, après altération du terme latin areae désignant des marais salants. Hyères est citée pour la première fois en 963 sous la forme Eyras ou Eras. On doit faire l'élision et parler de la ville d'Hyères, de la rade d'Hyères ainsi que des îles d'Hyères[9]. En 1801, la ville s'orthographiait indifféremment Hières ou Hyères. Le nom de la commune s'écrit Ieras en provençal selon la norme classique et Iero selon la norme mistralienne (prononcé [ˈjeɾɔ]),
Histoire
Article détaillé : Chronologie d'Hyères.Antiquité
C'est au IVe siècle avant J.-C., qu'un comptoir commercial fortifié fut construit par des marins grecs de Massalia, sur les rives de la Méditerranée, à Hyères dans le lieu-dit de L'Almanarre : l'actuelle Olbia de Provence. Le comptoir se nommera Olbia qui veut dire « L'Heureuse » en grec et puis leur présence s'est étendue lentement sur la presqu' île de Giens[10]. Ce bastion fortifié a pour but de sécuriser la navigation côtière vers l'Italie suite aux incursions des barbares Ligures. Une caserne de 165m de côté constituée d'un double mur avec des tours aux angles et sur le périmètre fut installée. Son intérieur est découpé en quatre par deux artères.
Chaque quartier était composé de dix îlots d'habitation séparés par des ruelles de 2,20 m de large. À ceux-ci viennent s'ajouter deux sanctuaires dédiés à Aphrodite et Artémis. On suppose que la population se situait entre 800 et 1 000 habitants.
Au IIe siècle avant notre ère, les Romains s'établissent sur la commune et fondent Pomponiana, une station de galères à proximité d'Olbia la grecque[11].
Moyen Âge
Gontran Ier, roi des Francs, fit détruire Olbia en 578.
Hyères est cité pour la première fois en 963 sur deux documents : une bulle du pape Léon VIII et une charte de Conrad, roi de Bourgogne et de Provence, qui concèdent Hyères et ses alentours en confirmant l'attribution à l'abbaye bénédictine de Montmajour. Il est fait mention de salines et de pêcheries. Issu de la famille des vicomtes de Marseille, Pons de Fos est généralement considéré comme le premier seigneur d'Hyères[Note 5] en construisant un château à Hyères, dès la première moitié du XIe siècle, une fois les sarrazins expulsés[12].
Une charte mentionne en 1056, la fondation par Guy et Astrude de Fos de l'église Saint-Nicolas située à l'est du Gapeau, à l'angle nord-ouest des Salins d'Hyères, et la dote, entre autres, de « la dîme sur la chasse aux lapins des îles »[13]. L'acte évoque aussi la donation d'« une maison jouxtant l'église Saint-Paul, et située sur la place du marché », place sur laquelle se tiennent des foires[14]. L'église Saint-Nicolas, avec tous les biens et droits qui y sont liés, est placée sous la tutelle du chapitre de la cathédrale Saint-Etienne et Saint-Trophime d'Arles. Le lieu-dit Saint-Nicolas témoigne encore de l'emplacement de cette chapelle aujourd'hui disparue qui figurait encore sur un plan de la fin du XVIIIe siècle.
En 1062 et 1075, donation par l'évêque Rostaing et ses frères des églises Saint-Michel et Saint-Georges à l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille. Les terres de la première se situaient au voisinage d'une source nommée Alma Narra, ce qui la place sur la colline de Costebelle. La seconde était située à l'est des salins, entre les Bormettes et Léoube[15]. Dans cette charte, Hyères est citée en tant que castrum Heras : c'est la première mention de fortifications. Et donation de salines de l'étang de Fabrégat à l'abbaye de Saint-Victor. Cette charte signée dans la chapelle Saint-Benoît des Salins évoque le château d'Hyères dit Castellum Eiras[16].
Raymond-Geoffroy de Fos en 1216, privé de ressources, vend pour 18 000 sols royaux à la communauté de Marseille ses possessions à Hyères (un 1/12e) et la terre de Brégançon, ainsi que les salines des Îles d'Or, qui lui venaient de sa mère.
Le 14 septembre 1257, les Fos doivent vendre tout ce qui leur reste de « Hyères, son château, sa ville, son territoire, ses îles » au comte de Provence, Charles d'Anjou. Ce dernier y installe un viguier, son représentant, et entreprend de réaménager la cité et le château[17]. C'est de cette époque que datent les plus vieux vestiges.
Hyères, au début du XIVe siècle, est la huitième ville provençale avec environ 5 000 habitants mais la Peste noire, arrivée par Marseille en 1347, ravage la Provence et emporte plus du tiers de la population. Celle-ci ne possède plus que 1 900 habitants cent ans après.
Renaissance
En 1481, Hyères, comme toute la Provence, est intégrée au domaine royal français. C'est une période des grands travaux pour la ville et notamment l'édification du Canal Jean Natte. Voici quelques étapes clés de sa construction materielle et son statut juridique :
C'est l'ingénieur Jean Natte et Rodulfe de Limans qui sont à l'origine de l'édification du canal du Béal. Conformément à la convention passée en 1458 entre les syndics et conseillers de la communauté d'Hyères et Jean Natte « de la rivière de Gènes » pour la construction d'un canal ou béal dérivé du Gapeau, ce canal est destiné à alimenter des moulins et à l'arrosage des jardins[18]. Les travaux commencent le 27 septembre 1453. Le canal en pierre et mortier encore visible est totalement achevé en 1632, sous le règne du Roi Louis XIII. Au cours du siècle suivant, il est renforcé de structures en contreforts, de canaux secondaires et d'écluses de pierre au lieu de bois. Les aménagements du Gapeau, dont deux barrages édifiés en grosses roches taillées, reliées par des crampons de fer, peuvent encore être admirés, ainsi que les prises d'eau, fermées par des pelles coulissantes.
Le canal devient un ouvrage stratégique et il est réglementé par des actes juridiques. Le 10 avril 1477 une transaction entre les syndics d'Hyères et Palamède de Forbin, seigneur de Solliès, ratifie la convention passée entre le sieur Beauval et le syndic des moulins le 31 mars 1459, autorisant le détournement et l'utilisation des eaux moyennant 100 florins[19]. Le 16 mars 1463, une lettre du Roi René porte exemption de tous impôts et droits royaux en faveur de Jean Natte et des frères Paulet et Limans[20]. Le 30 mai 1648, à la suite de nombreux conflits, est rédigé le premier règlement d'arrosage. Le 21 mars 1657, le Parlement d'Aix homologue une délibération des consuls de la communauté portant sur les espensiers[21] illégaux et frappe les infractions d'amendes (23 décembre 1669 sentence du Sénéchal, Hyères). En janvier 1684, un premier « rapport d'estime » livre une estimation des biens immobiliers relatifs au canal Jean Natte aussi appelé « canal des moulins »[22].
Aujourd'hui, ses eaux sont toujours utilisées par les arrosants réunis en association syndicale contribuant ainsi à la ré-alimentation des nappes phréatiques existantes[23].
Période moderne
Période contemporaine
Fin mars 1789, des émeutes dues à la crise frumentaire ont lieu[24].
Après l’annonce du coup d'État du 2 décembre 1851 perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, la ville d’Hyères se soulève brièvement le 5 décembre[25].
Démographie
Évolution démographique
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Pyramide des âges
Administration
Hyères est divisée en trois cantons, mais n'est chef-lieu que de deux d'entre eux :
La troisième partie d'Hyères appartient au canton de la Crau.
Maires d'Hyères
Liste des maires successifs[32]. Période Identité Étiquette Qualité Liste des maires d’Ancien Régime.Période Identité Étiquette Qualité 1677 1682 Charles Valeran avocat, 1er consul 1682 1687 François Boutiny avocat, consul 1687 1688 Joseph Montanard 2e consul 1688 1689 N. Ailhet 1689 1691 Joseph Dellor consul 1691 1694 Joseph Boutiny Écuyer, consul 1694 1695 Joseph Arène Viguier 1695 1698 Jean Clapiers consul 1698 1701 Joseph Arène viguier 1701 1702 M. De Cambe consul 1702 1704 Jean Clapiers consul 1704 1705 Claude Couture consul 1705 1707 Joseph Massillon 2e consul 1707 1710 Joseph Arennes viguier, consul 1710 1714 François Dellor consul 1714 1717 Joseph d'Arennes viguier, consul 1717 1718 Jean Clapiers consul 1718 1720 M. Laurent [ 1720 1722 Joseph d'Arennes viguier, consul 1722 1723 François Arène 1723 1724 Joseph d'Arennes viguier, consul 1724 1725 Jean Clapiers consul 1725 1731 François Dellor consul 1731 1733 Louis-Auguste Cameron consul 1733 1734 Joseph Allègre consul 1734 1736 Jean-Joseph de Boutigny Écuyer, consul 1736 1738 N. Abbrassavin consul 1738 1739 N. de Gardanne-Sauvebonne 1739 1740 Joseph Bataille avocat, consul 1740 1741 Balthazar Bernard consul 1741 1742 Toussaint de Clapiers-Saint-Tropez consul 1742 1743 Louis de Boutigny Écuyer, consul 1743 1750 Jean-Antoine Pument consul 1750 1751 Marc-Antoine Rouge Médecin, consul 1751 1752 Jean-Joseph Bravet avocat 1752 1753 Jean-Baptiste Gassin 1753 1754 Jean-Joseph de Boutigny Écuyer 1754 1758 Joseph Vieut 1758 1759 François Rey avocat 1759 1760 Jean-Baptiste Laurens avocat 1760 1761 Balthazar Janolin Médecin 1761 1762 Joseph Estalle Médecin 1762 1763 François-Bernardin Dellor avocat 1763 1764 Joseph de Jacques La Chassagne 1764 1765 Louis Ailhet 1765 1766 Joseph-Hugues Pument avocat 1766 1767 Joseph Couture 1767 1769 Jean-César-Marc Clapiers consul 1769 1770 Joseph-François Bernard 1770 1771 François-Bernardin Abbrassavin Capitaine 1771 1772 Louis Ailhet 1772 1774 N. Bonnefoy consul 1774 1775 N. Boutigny consul 1775 1776 M. Février 1776 1777 Louis-François Raymond de Clapiers-Saint-Tropez 1777 1778 J.-B. Gardanne de Sauvebonne Chevalier, Capitaine d'infanterie 1778 1779 Joseph-Charles Valeran consul 1779 1780 J.-B.-Joseph Pument Garde-côtes 1780 1781 S.-Victor Estalle Médecin 1781 1782 Louis-François de Gardanne-Sauvebonne 1782 1783 Joseph-François de Gardanne consul 1783 1784 Jean-François Dellor 1784 1785 J.-B. Auffren 1785 1786 Jospeh Estalle Médecin 1786 1787 André Roux consul 1787 1788 Pierre-Jean Pument avocat 1788 1789 François Bernard 1789 1790 Joseph Couture Liste des maires avant 2008.Période Identité Étiquette Qualité 1790 1790 Jean Aurran avocat 1790 1791 Jacques-Alexis Martelly 1791 1792 Joseph Gautier Perruquier 1792 1793 Barthélémy Ruy Menuisier 1793 1793 Pierre Arène 1793 1795 Barthélémy Groulet 1795 1796 J.-B. Arène 1796 1811 Léon Nicolas Général de brigade,
révoqué[33]1811 1814 Joseph-Louis Bernard 1814 1815 Casimir Valeran 1815 1815 J.-B. Filhe 1815 1820 Hippolyte-Bonaventure Dellor 1820 1824 François-Philippe Rey 1824 1828 Jean-Jacques Aurran 1828 1830 François-Louis-Joseph de Boutigny 1830 1848 Alphonse Denis Écrivain, Député 1848 1848 Jean-Baptiste Grisolle Commerçant 1848 1849 André Barnéoud 1849 1859 Auguste de David-Beauregard 1859 1869 Alphonse de Boutigny Conseiller général 1869 1870 Joseph Vérignon Chirurgien 1870 1871 Joseph Pons Jardinier 1871 1874 Paul Long Médecin 1874 1876 Henri-Paul de Gaillard 1876 1877 Paul Long Médecin 1877 1878 Henri-Paul de Gaillard 1878 1881 François Arène Maçon 1881 1886 Alexandre Castueil Pharmacien 1886 1887 François Arène Maçon 1887 1888 Edmond Magnier Journaliste 1888 1892 Charles Roux Médecin 1892 1893 Théodore Villard Ingénieur 1893 1904 Jules Massel Pharmacien 1904 1912 M. Roux-Seignoret Médecin 1912 1914 Jean Ribier Architecte 1914 1919 Paul Gensollen avocat 1919 1920 M. Roux-Seignoret Médecin 1920 1924 Pierre Moulis Vétérinaire 1924 1925 Dumestre, Descroix et Quillier 1925 1928 Paul Gensollen avocat 1928 1935 Léopold Jaubert Médecin 1935 1936 1936 1937 Pierre Moulis Vétérinaire 1937 1941 Léopold Jaubert Médecin 1941 1944 Stanislas de David-Beauregard Capitaine de frégate 1944 1947 Édouard Cordier 1947 1958 Joseph Clotis Percepteur 1958 1965 Alfred Décugis Jardinier 1965 1967 Pierre Harlaut 1967 1968 Victor Ponel, Élie Maurin, René Salaün 1968 1968 Georges Caton 1968 1969 Pierre Harlaut 1969 1971 Jacques Pillement Photographe 1971 1977 Mario Benard Député 1977 1978 Jean-Jacques Perron PS Sénateur 1978 1983 Gaston Biancotto Conseiller régional 1983 21 février 2008 Léopold Ritondale DVD Conseiller régional, Conseiller général 2008 en cours Jacques Politi DVD Pharmacien, conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002[34] : 72,29 % pour Jacques Chirac (RPR), 27,71 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 78,96 % de participation.
- Élection présidentielle de 2007[35] : 67,43 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 32,57 % pour Ségolène Royal (PS), 84,44 % de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002[36] : 65,78 % pour Jean-Pierre Giran (UMP), 34,22 % pour Philippe David de Beauregard (FN), 53,32 % de participation.
- Élections législatives de 2007[37] : 54,15 % pour Jean-Pierre Giran (UMP) élu au premier tour, 15,14 % pour Mireille Chabot (PS), 56,87 % de participation.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2004[38] : 24,49 % pour Michel Rocard (PS), 21,75 % pour Françoise Grossetête (UMP), 37,48 % de participation.
- Élections européennes de 2009[39] : 37,90 % pour Françoise Grossetête (UMP), 16,28 % pour Michèle Rivasi (Europe Écologie), 37,68 % de participation.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections régionales de 2004[40] : 41,18 % pour Renaud Muselier (UMP), 37,55 % pour Michel Vauzelle (PS), 61,68 % de participation.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections cantonales de 2004 (Canton d'Hyères-Est)[41] : 48,82 % pour Francis Roux (DVD), 28,87 % pour Jean-Pierre Noyer (PS), 61,68 % de participation.
- Élections cantonales de 2004 (Canton d'Hyères-Ouest)[42] : 46,43 % pour Daniel Barbarroux (DVD), 29,86 % pour André Sales (PS), 63,16 % de participation.
- Élections cantonales de 2008 (Canton de la Crau)[43] :52,43 % pour Marc Giraud (UMP), 37,54 pour Armel Gien (PS), 75,23 % de participation.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections municipales de 2001[44] : 44,34 % pour Léopold Ritondale (DVD), 26,25 % pour Jean-Pierre Giran (RPR), 63,28 % de participation.
- Élections municipales de 2008 [45]: 34,22 % pour Jacques Politi (DVD), 30,60 % pour Jean-Pierre Giran (UMP), 67,19 % de participation.
Élections référendaires :
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel :[46] 69,17 % pour le Oui, 30,83 % pour le Non, 28,22 % de participation.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe[47] : 51,55 % pour le Non, 48,45 % pour le Oui, 66,48 % de participation.
Services publics
- L'administration de la Poste a aussi créé des bureaux de poste décentralisés, avec des timbres à date différents selon les bureaux :
- Hyères-Hôtel-de-Ville
- Hyères-Principal
- Hyères-Principal B
- Les Salins-d'Hyères
- Île-du-Levant
- Île-de-Port-Cros
- Porquerolles
- L'Ayguade Ceinturon
Jumelages
Hyères a développé des associations de jumelage avec :
Elle a en outre développé un partenariat d'aide économique avec Coni en Italie depuis 1990[49]. Sur son site officiel, la commune présente un jumelage avec la commune de Koekelberg en Belgique[50] mais celui-ci n'est pas reconnu par le ministère français des Affaires étrangères.
Vie locale
Enseignement
La commune, rattachée à l'académie de Nice, compte 12 146 élèves.
Liste des établissements scolaires : - École maternelle Ferdinand Buisson
- École maternelle Les Mouettes
- École maternelle Val des Pins
- École maternelle Saint Exupéry
- École maternelle Jardins d'Orient
- École maternelle Guynemer
- École maternelle Eugénie
- École maternelle Henri Matisse
- École maternelle Godillot
- École maternelle Jacques Prévert
- École maternelle Costebelle
- École maternelle Françoise Dolto
- École maternelle Privée Saint Joseph
- École maternelle Privée Saint Thomas de Villeneuve
- École élémentaire Paule Humbert
- École élémentaire Iles d'Or
- École élémentaire Anatole France
- École élémentaire Guynemer
- École élémentaire Jules Michelet
- École élémentaire Paul Long
- École élémentaire Saint Exupéry
- École élémentaire Excelsior
- École élémentaire Les Borrels
- École élémentaire Les Salins
- École élémentaire Paul Gensollen
- École élémentaire Claude Durand
- École élémentaire Almanarre
- École élémentaire La Capte
- École élémentaire Saint John Perse
- École élémentaire Porquerolles
- École élémentaire Port Cros
- École élémentaire Privée Saint Joseph
- École élémentaire Privée Saint Thomas de Villeneuve
Collèges :
- Collège Jules Ferry
- Collège Gustave Roux
- Collège Marcel Rivière
- Collège Privé Maintenon
Lycées :
- Lycée Jean Aicard
- Lycée Polyvalent Costebelle
- Lycée Professionnel Économique et Hôtelier
- Lycée Professionnel Bâtiment et Travaux Publics
- Lycée Agricampus[Note 6]
- Lycée Privé Maintenon
Santé
Un décret ministériel classe Hyères dans les stations hydrominérales et climatiques le 8 mars 1913. L'eau lithinée de San Salvadour était indiquée pour la goutte, la gravelle, les rhumatismes et l'artériosclérose[51]. La fonction médicale est depuis longtemps, présente à Hyères[52], station climatique qui a pris son essor grâce à Hermann Sabran[Note 7] (Hospices civils de Lyon), Félix et Léon Bérard[53] ou l'industriel Péchiney. Les établissements sont au départ des sanatoriums[Note 8] qui, à partir des années 1960, se reconvertissent souvent en centres de réadaptation. Aujourd'hui, 3 000 personnes sont employées à Hyères dans les établissements de santé.
Réeducation et réadaptation fonctionnelle, handicap, enfants polyhandicapés
- Hôpital Léon Bérard (premier établissement de « RRF » du Var par son volume d'activité et son nombre de lits)
- Institut Pomponia-Olbia (association des Salins de Bregille)[Note 9]
- Institut Hélio-Marin de la Côte d'Azur (sanatorium fondé en 1904 par Alfred Rangod Pechiney, industriel, chimiste et inventeur, né en 1833 et mort à Hyères en 1916)
Etablissements à vocation généraliste
- Hôpital San Salvadour (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris)
- Hôpital Renée Sabran (presqu'île de Giens, Hospices civils de Lyon)
- Centre Hospitalier Marie-Josée Treffot (hôpital comptant 212 lits et centre de gérontologie)
- Clinique Sainte-Marguerite (spécialisée en cancérologie)
Sports
- Depuis 1988, la plage de l'Almanarre est lieu du grand prix de France de « funboard » (qui compte pour la coupe du monde) et centre permanent d'entrainement de l'équipe de France de planche à voile. Hyères est classée « station voile » en 1990. Le Ventilo Show, manifestation regroupant le Windsurf et Kitesurf, réunit chaque année au mois d'octobre tous les passionnés, professionnels, amateurs et champions, sur la presqu’île de Giens.
- Un vélodrome de haute technicité a été construit en 1989 en partenariat avec la ville de Toulon. L'anneau de vitesse en bois homologué lui permet d'accueillir la coupe du monde de cyclisme sur piste.
- L'hippodrome de Hyères, dont la création est due à Ferdinand, comte de David Beauregard (d'abord au Plan du Pont puis aux Pesquiers en 1877), est classé en première catégorie. Il occupe le deuxième rang sur la Côte d'Azur après celui de Cagnes-sur-Mer.
- Le Hyères Toulon Var Basket évolue en Pro A depuis la saison 2001/2002, c'est l'unique club professionnel de la ville.
- Le Hyères Handi Club, qui évolue au plus haut niveau (Nationale 1/A de basket, l'équivalent de la Première division), a remporté le Championnat de France en 2006 et 2009, et a gagné la Coupe de France en 2006 et 2008.
- Le Hyères Football Club participe au niveau de la CFA et l'Olympic Sport Hyères Handball évolue en Nationale 2.
- Depuis plus de 40 ans, la Semaine Olympique Française de Voile a lieu à Hyères concentrant plus de 1 000 concurrents.
Lieux de cultes
Catholiques :
- Collégiale Saint-Paul ( nuit de Noël)
- Église Saint-Louis (ancienne église du couvent des Cordeliers, centre-ville)
- Église Sainte Madeleine (quartier de la gare)
- Église Sainte Douceline (quartier du Pyanet)
- Chapelle du Sanctuaire de Notre Dame de Consolation (quartier de Costebelle)
- Chapelle Sainte Thérèse de Lisieux (le port)
- Chapelles Saint Isidore (Sauvebonne), Saint Lambert (Les Borrels) et Saint Nicolas (Les Salins)
- Église Saint Tropez (Port-Cros)
Protestants :
- Temple : Église réformée de France
- Église Anglicane : « St Paul's Church ». Consacrée en 1884 par l'évêque de Gibraltar et utilisée par la communauté anglaise jusqu'en 1950. Rachetée par la municipalité dans la deuxième moitié du XXe siècle, actuellement lieu important de la vie culturelle hyèroise[54].
Chapelles privées :
- « All Saints Church », église anglicane construite en 1897 à la place d'un temple de bois et de métal utilisé par la Reine Victoria en 1892. Ce lieu de culte situé sur le plateau de Costebelle, désaffecté et ruiné, témoigne de la présence britannique dans la région au XIXe siècle[55]. Édifice fermé au public.
- Chapelle médiévale du hameau de Sainte-Eulalie, reconstruite vers 1600 sur les ruines d'une ancienne voie romaine utilisée pour le transport du sel depuis les anciens salins. Autel datant de 1788. Édifice fermé au public.
- Chapelle du Plantier de Costebelle, édifice ogival datant de 1857. Paul Bourget y exposa longtemps une partie de sa collection de tableaux primitifs de l'école siennoise et notamment Le Retable de La Trinité de Bartolo di Fredi, visible au musée des beaux-arts de Chambéry[56].
- Chapelle Saint-Pierre-de-L'Almanarre, minuscule mais remarquable : beaux fragments de remparts, statuettes romanes primitives soutenant les arcs de l'abside, chevêt plat et meurtrières. Sépultures mérovingiennes. Bénéficie d'une inscription Monument Historique depuis 1926. Chapelle restaurée récemment et fermée au public.
Manifestations culturelles
- Le Festival international de mode et de photographie.
- Le Hyères Jazz festival.
- Le Festival de la chanson française.
- Les Journées européennes du patrimoine, chaque année, le troisième week-end de septembre, permettent au grand public d'avoir accès aux principaux monuments historiques souvent fermés pendant l'année, avec des visites guidées.
- L'observatoire astronomique du Pic des Fées met à la disposition du public les installations techniques d'observation du ciel.
- Les Salins-d'Hyères (Ligue pour la protection des oiseaux) organisent des visites ornithologiques[57].
- Les Rendez-vous aux jardins, chaque année, le premier week-end de juin, permettent d'avoir accès aux parcs publics ou privés participant à cette manifestation organisée par la Direction régionale des Affaires culturelles.
- Le Festival international du jeune cinéma, entre 1965 et 1983, fondé par Maurice Périsset[58]. Ce festival, destiné à promouvoir des œuvres de nouveaux cinéastes (comme Philippe Garrel, Grand Prix en 1968) et dépourvu d'ambitions commerciales était animé par un esprit de découverte cinéphile d'avant-garde. Il fut pionnier dans ce domaine avec les festivals de Pesaro (Italie) et de Mannheim (Allemagne). Son but était de proposer des films en marge des grandes fêtes marchandes qu'étaient devenus les festivals de Cannes, Berlin ou Venise. Durant les années 1970, ce festival devint un lieu ou le cinéma expérimental pouvait espérer une reconnaissance internationale[59].
Économie
La ville d'Hyères est une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Var qui gère le port de Giens Porquerolles. Elle compte 1 500 commerces et services. C'est la première commune agricole de France (en nombre d'exploitants et en valeur ajoutée), générant 4 000 emplois sur son territoire[60]. Ses pépinières, parmi les plus importantes du pays font d'Hyères le premier exportateur européen de palmiers[Note 10].
Le Marché de la fleur
La commune est considérée comme le plus important centre horticole du Sud-Est, depuis les années 1980. Avec son grand marché aux fleurs de la « SICA », situé à l'ouest de la ville, des centaines de producteurs et acheteurs se regroupent sur ce marché. Ce marché représente 70% de la production nationale de la fleur coupée.
Les exploitants, pour la plupart équipés de serres, cultivent une riche diversité de fleurs coupées comme des roses, Iris, œillets, Strélizias, Glaïeuls, Gerberas, Anémones, Chrysanthèmes, Tulipes. La production est vendue dans toute l'Europe. Le Var représente 50% de la production régionale et plus de 25% de la production nationale.
Des recherches sur la multiplication végétale in vitro , sur l'énergie solaire dans les serres, sur la génétique végétale, sont menées pour développer les différentes espèces.
La viticulture
- La zone « Côtes de Provence »
La commune appartient à l'une des cinq grandes zones naturelles des Côtes de Provence[Note 11], c'est-à-dire la bordure maritime cristalline des Maures. Cette zone s'étend de Saint-Tropez à Hyères ou les sols viticoles de ce secteur proviennent de l'altération de roches appartenant au massif des Maures. Les vignobles à proximité de la mer occupent les versants côtiers, replats et hautes terrasses des Maures[61].
- L'appellation d'origine contrôlée et le terroir La Londe
Les vins d'Hyères bénéficient de l'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC) des Côtes de Provence créée en 1977[Note 12]. Mais le terroir de l'appellation Côtes de Provence est d'une géologie complexe. La mosaïque de terroirs viticoles implique donc plusieurs types de Côtes de Provence. Le vignoble de Hyères est classé dans l'un des trois terroirs existants[Note 13], celui de La Londe qui couvre une superficie totale de 1 800 ha. Ce terroir est reconnu officiellement depuis 2008[Note 14].
- Les spécificités du vignoble hyèrois, cépages et cru classé
Sur ces vignes cultivées en terrasses ou restanques, les vins rosés représentent en moyenne 75 % de la production, 20 % pour le rouge et 5% pour le blanc. Les cépages, issus de Cinsault, Grenache[Note 15], Cabernet, Sauvignon, Tibouren, Syrah donnent une saveur et une diversité aromatique unique à ce vin de Provence[62]. La commune compte 16 exploitations viticoles dont 8 sont installées dans la vallée des Borrels. Chaque année de nombreux domaines sont récompensés au concours général agricole de Paris. Par ailleurs, deux exploitations de la commune ont obtenu le titre de « Cru Classé »[Note 16] sur les 18 détentrices de cette distinction pour l'ensemble de l'appellation « Côtes de Provence ». Cette filière viti-vinicole gagne en notoriété chaque année avec une croissance notable de ses exportations vers l'Europe mais aussi vers les États-Unis, le Japon et l'Australie.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Le parc Olbius Riquier
Olbius Hippolyte Antoine Riquier lègue le clos Riquier par testament à la ville d'Hyères le 13 avril 1868. Le 14 juillet 1872, sur une idée conjointe de la municipalité et d'Albert Geoffroy Saint-Hilaire, alors directeur du jardin d'acclimatation de Paris, une convention est signée donnant à bail pour vingt-six ans le terrain du clos Riquier afin d'y créer un établissement où l'on pourrait cultiver, étudier et développer des espèces tropicales susceptibles de s'acclimater dans nos régions. Le « Jardin d'acclimatation de Hyères (Var) Clos-Ricquier » était une annexe du jardin d'acclimatation de Paris. De nos jours, ce parc public de sept hectares est à la fois un jardin d'agrément et un jardin botanique complanté de nombreuses essences exotiques rares comme Howea forsteriana, Caryota mitis ou Araucaria araucana ; une serre tropicale abrite les plantes les plus fragiles. Le Parc Olbius Riquier bénéficie du label « Jardin remarquable ». Un petit parc animalier est également installé dans le jardin.
Autres parcs
- Parc Saint Bernard (jardin de Noailles) où pousse une grande variété de fleurs méditerranéennes. Ce parc public est complété par un jardin cubiste. Labellisé Jardin remarquable.
- Parc Sainte Claire, parc public labellisé Jardin remarquable.
- Parc privé du Plantier de Costebelle (maison de Paul Bourget), grande variété de palmiers, ensemble architectural rocaille (banc, puits, grotte, arbre) datant du XIXe siècle, collection d'arbousiers de Chypre et de Jubaea chilensis, labellisé Jardin remarquable[63]. Population relictuelle de tortues d'Hermann[64].
Hyères est aussi attributaire du label « Ville fleurie » : 4 fleurs, médaille d'or en 2003 du concours européen des villes fleuries.
Les îles d'Hyères
- Porquerolles, Port-Cros, l'île du Levant.
- La commune d'Hyères est comprise dans la zone du Sanctuaire Pelagos et le parc national de Port-Cros est le gestionnaire de la partie française de cet espace maritime destiné à protéger les mammifères marins.
La presqu'île de Giens
- Les Salins-d'Hyères, propriété du Conservatoire du Littoral.
Patrimoine architectural
Article détaillé : Liste des monuments historiques de Hyères.Les monuments historiques classés ou inscrits
- Chapelle Saint-Blaise dite tour des Templiers
Commanderie construite par l'Ordre du Temple au XIIe siècle. Au XIVe siècle elle comprenait corps de logis, grange, cellier, moulin, four et la tour Saint-Blaise, son seul vestige actuel. Après la suppression de l'ordre du Temple elle fut affectée à la communauté des frères de la commanderie hospitalière de Beaulieu, qui les afferma d'abord à divers particuliers. En 1673, elle les céda à la ville, par bail emphytéotique. La chapelle resta affectée aux pénitents bleus jusqu'en 1765. La ville transforma à cette date la chapelle en halle, puis fit ajouter un étage interne en 1770. Elle fit procéder à l'aménagement d'un niveau intermédiaire, avec démolition des voûtes et construction d'un escalier intérieur. L’hôtel de ville occupa dès lors les lieux jusqu'en 1913. Après restauration, c’est aujourd’hui un lieu d'exposition. Cet édifice a été classé Monument historique le 30 mars 1987.
- Collégiale Saint-Paul
Monument historique classé en 1992. Exposition permanente d'ex-voto qui racontent des événements qui se sont déroulés pendant les guerres de religion[65]. La légende veut que le trésor des Templiers y soit caché.
- Eglise Saint-Louis
Monument historique classé en 1840. Elle est le seul vestige du couvent des Frères mineurs.
- Site archéologique d'Olbia
Rouvert au public en 1999, le site archéologique d’Olbia, ancien comptoir de la cité de Marseille, juxtapose des éléments préhistoriques, grecs, romains et médiévaux[66]. Située au bord du golf de Giens, à Hyères, sur la route des comptoirs entre Nice et Marseille, Olbia (« la Bienheureuse » en grec) est évoquée par Strabon (Ier siècle av. J.‑C.) dans sa Géographie. Le site a été fouillé dès le XIXe siècle par divers archéologues, dont le prince Frédéric, futur roi du Danemark, Alphonse Denis, maire d'Hyères, le lieutenant-colonel Poitevin de Maureillan ou Jacques Coupry[Note 17]. La cité gréco-romaine d'Olbia-Pomponiana a été classée Monument historique en 1947.
- L'Oppidum de Costebelle
Monument historique classé en 1958. Le cimetière du IVe siècle après J.C. a livré, lors de fouilles, un fœtus antique, connu sous le nom de Fœtus de Costebelle et qui constitue un cas exceptionnel de paléopathologie fœtale[67].
- Château Saint-Bernard
Le château et les fragments de la première enceinte urbaine dominent le site dont l'escarpement fut retenu pour ses possibilités de défense. Au sommet, le château ne conserve que les vestiges du XIIIe au XVe siècle qui ont échappé à son démantèlement en 1620. L'enceinte de la partie la plus ancienne de la ville encadre le château et délimite une zone déjà largement abandonnée par la population au XIVe siècle au profit de la ville basse. C'est de cette époque que date la reconstruction générale de l'ouvrage dont les fragments sont encore visibles, tant pour la ville haute que pour la ville basse.
Située 714, avenue de la Font des Horts, cette villa d'inspiration palladienne (tour, citerne centrale, fronton) fut construite par l'architecte Victor Trotobas (1807-1884)[Note 18] en 1857 pour la baronne de Prailly qui y reçut le père Henri Lacordaire[68] et Mgr Félix Dupanloup, évêque d'Orléans[69]. Elle est agrémentée d'un arboretum exotique, d'une chapelle qui date de la même époque. Elle fut la propriété de l'écrivain Paul Bourget[70] qui y reçut de nombreuses personnalités entre 1896 et 1935[71]. Elle est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1976[72].
- Batterie du Pradeau, dite "Tour Fondue"
Monument historique inscrit en 1989.
- Domaine de San Salvadour
Monument historique inscrit en 1987. Construit par Ernest Paugoy (1845-1906)[73]. Ancienne propriété du maire d'Hyères Edmond Magnier (1841-1906) puis de religieuses (Sœur Candide)[74], le domaine appartient aujourd'hui à l'Assistance Publique de la Ville de Paris. La façade est un parangon de l'éclectisme : y cohabitent plusieurs styles, gothique, Tudor anglais, Renaissance française, baroque. Plafonds de Delfosse et Defais (1882), décorateurs parisiens[75].
- Villa La Tunisienne
Monument historique inscrit en 1999. Villa construite en 1884 par l'architecte Pierre Chapoulard (1849-1903) pour lui-même[Note 19].
- Villa Tholozan ou Alberti
Monument historique inscrit en 1975. Villa construite en 1858 pour le duc de Luynes (1802-1867). Elle se transmet ensuite par héritage à la marquise de Tholozan qui lui laisse son nom. L'architecte en est Frédéric Debacq (1800-1892). Avec la Villa Léautaud et Le Plantier de Costebelle, elle représente la villégiature aristocratique du XIXe siècle à Hyères. Ces trois propriétés sont les seuls témoins, encore en mains privées à ce jour, à avoir pu conserver, intacts, les vastes parcs botaniques les entourant ainsi que leurs architectures d'origine[76].
Les autres monuments
- Castel Sainte-Claire
Le castel Sainte-Claire est le premier des édifices qui, à partir du milieu du XIXe siècle, ont réinvesti les espaces vacants de la vieille ville. C'est une villa bâtie dans un style roman de fantaisie par Olivier Voutier, le découvreur de la Vénus de Milo. Par la suite, l'écrivain américain Edith Wharton y résida de 1927 à 1937 alors que Robert Mallet-Stevens et de nombreux autres artistes œuvraient, au clos Saint-Bernard, pour Charles de Noailles et son épouse, Marie-Laure Bischoffsheim.
- Villa mauresque
Située 2, avenue Jean-Natte, cette villa fut construite en 1881 par l'architecte Pierre Chapoulart pour l’industriel Alexis Godillot (1816-1893). Elle était destinée à la fois aux réceptions données par l’industriel mais aussi à la location aux hivernants[Note 20].
- Villa Léautaud
Située 714, avenue de la Font des Horts, la villa est achetée en 1873 par le comte de Léautaud Donine et remaniée par l'architecte Louis Peyron en 1877[77]. Il y ajoute trois tours pour l'anoblir. Sur la coupole de la tour principale, une fleur de lys rappelle la parenté des propriétaires avec la famille d'Orléans. Elle s'appelait alors « Villa Costebelle ». Elle est entourée d'un vaste parc complanté d'essences exotiques (palmiers, cactées). Elle est mitoyenne du Plantier de Costebelle avec qui elle formait originellement une seule entité foncière.
- Autres constructions remarquables
La Villa Henri-Joseph, construite en 1870 (quartier Chateaubriand[Note 21]), la Villa Sylvabelle construite pour le duc Decazes en 1892 par Pierre Chapoulard (golfe de l'Almanarre)[78], l'Hôtel Chateaubriand (quartier Chateaubriand), la maison Saint-Hubert d'Alexis Godillot (avenue des Iles d'Or), la villa Beauregard (quartier Godillot) ou les villas Ker-André et La Favorite (quartier Chateaubriand). Le domaine de Sainte-Eulalie, sa chapelle du XVIIe siècle et ses quatre oliviers millénaires témoignent du passé agricole moyenâgeux de la commune d'Hyères, le château de la Font des Horts ou « Rescence Arène », rappelle grâce à son moulin et à sa résurgence, le passé oléïcole du domaine de Louis Arène (1818)[Note 22], alors que le château de Mauvanne annonce une architecture novatrice[79]. La villa Marguerite, propriété du directeur du parc lyonnais de la Tête d'Or, Gustave Bonnet, abrite au XIXe siècle les plus beaux Jubaea chilensis de la commune, dans le quartier de Costebelle[80].
- Monuments labellisés « Patrimoine du XXe siècle »
La commune d'Hyères possède trois ensembles immobiliers bénéficiant du Label « Patrimoine du XXe siècle », octroyé par le ministère de la culture et qui a pour but de faire connaître les productions remarquables de ce siècle en matière d'architecture et d'urbanisme[Note 23].
Il s'agit de la villa Noailles[81], du domaine de San Salvadour (pour ses constructions datant du XXe siècle seulement) et de la Résidence Simone Berriau Plage[Note 24] conçue par l'architecte Pierre Pascalet et qui est une référence assumée au mouvement architectural moderne[82].
- Monuments disparus
Certains monuments méritent d'être mentionnés même s'ils n'occupent plus aujourd'hui le paysage hyérois. Saint-Pierre des Horts, le château moyenâgeux du docteur Germain de Saint Pierre[Note 25] (emplacement de la caisse de prévoyance des ouvriers du bâtiment), la chapelle de l'Ermitage détruite par les bombardements en 1944 (emplacement de Notre-Dame-de-Consolation)[83], le château Denis et sa palmeraie (créée en 1832 par Alphonse Denis)[84], les grands hôtels (le Grand Hôtel d'Albion à Costebelle, l'hôtel de l'Ermitage et le Golf Hôtel entre autres[85]).
Hyères dans les arts et la culture
Espaces culturels
- Le canal Jean Natte ou « béal ».
Construction historique, sociale et économique toujours en fonction. Édifié vers 1450, il est à l'origine du formidable essor qu'a connu la ville depuis[86]. En Provence on dit « l'aïgue è d'oro » (l'eau est Or). On mesure par cette expression l'importance apportée à cet édifice au fil des siècles. Le béal a géographiquement marqué la ville, façonnant au gré de son parcours, rues et carrefours. Ainsi, on peut mentionner le partage des eaux du canal de fuite du dernier moulin (rue Brest) : en créant une diffusion de l'eau en « patte d'oie », il a engendré la place Lefebvre. L'association des arrosants du canal Jean Natte gère avec la mairie, son fonctionnement.
- Le Musée municipal
Peintures fin XVIIIe et XIXe siècle françaises et étrangères. Collections d'objets archéologiques du site d'Olbia, sculptures du XIXe siècle, mobilier, fonds Paul Bourget (masque mortuaire du romancier, buste sculpté, livres, lettres).
- Le Théâtre Denis
Construction en 1834 du théâtre Denis sur l'initiative d' Alphonse Denis et d'autres actionnaires. En 1848, ce théâtre devient la propriété d’Alphonse Denis. En 1879, il est racheté par la municipalité ; il a fait l'objet d'importants travaux en 1881, 1932, 1933, 1935 et 1956.
- La Bibliothèque centrale
Devenue depuis juin 2005 une médiathèque en lieu et place de l'ancienne recette des impôts, place Théodore-Lefebvre. Legs Alphonse Denis[Note 26] (50 000 volumes), tapuscrit d'Edith Wharton (The Cruise of the vanadis), manuscrit de Paul Bourget (Laurence Albani), manuscrit autographe de Georges Cuvier (1769-1832), fonds d'enluminures.
Films et séries ayant pour cadre Hyères
- Les Mystères du château de Dés (Man Ray, 1929), L'Age d'or (Luis Bunuel, 1930), ces deux films ont été tournés à la Villa Noailles à la demande du vicomte de Noailles[87]. Le Cave se rebiffe (Gilles Grangier, 1962 avec Jean Gabin), Pierrot le fou (Jean-Luc Godard, 1965 avec Jean-Paul Belmondo) tourné en partie au Miramar à Porquerolles, Le Passager de la pluie (René Clément, 1970 avec Charles Bronson), Le Gendarme et les Gendarmettes (Jean Girault, 1982 avec Louis de Funès), Surviving Picasso (James Ivory, 1995), Vivement dimanche! (François Truffaut, 1983), La Beuze (2002, à Mauvanne), Le Parfum de la dame en noir (B.Podalydès, 2004).
- Les Enquêtes du Commissaire Maigret[88], Les Cœurs brulés, L'Instit, Un gars, une fille.
Livres dont l'action se passe à Hyères
- Charlotte Turner Smith : Celestina (1791)
- Joseph Conrad : Le frère de la côte (1923)
- Paul Bourget : Lazarine (1917), Laurence Albani (1919), Le Danseur Mondain (1926), Le Fantôme (1901), Le Roman des quatre (1923), Secrets de Femmes sous les Palmiers d'Hyères (1933), Voyageuses, L'Eau Profonde, Le Justicier, Les Pas dans les pas [89],[90]
- Henry Bordeaux : La fée de Port-Cros (1923)
- Eugène-Melchior de Vogüé : Jean d'Agrève (1897), roman écrit au Plantier de Costebelle chez Paul Bourget.
- Gustave Roux : Contes du pays hyérois (publication de la Société hyèroise d'histoire et d'archéologie, 1997)
- Edith Wharton : Les Chemins Parcourus (1934, A Backward Glance)
Peintures représentant Hyères
- Ambroise Louis Garneray, Vue des îles d'Hyères prise des hauteurs de la ville, (aquatinte, début XIXe siècle)[91]
- Stany Sassy (XIXe siècle), San Salvadour (hst, hôtel Chateaubriand, salle à manger)
- Vincent Courdouan, Le combat du Romulus (hst, 1848, musée de Toulon)[Note 27]
- François Nardi (1861-1936), La ville d'Hyères vue du Ceinturon (hst)[92]
- Vincent Courdouan, La Maison des David Beauregard (hst, 1832, Bibliothèque Municipale d'Hyères)[93]
- Henri-Edmond Cross, Les Iles d'Hyères (hst, 1891-1892, musée d'Orsay)
- Raoul Dufy, L'Obélisque à Hyères et le kiosque à musique (hst, 1927, musée des beaux-arts du Havre), Jardin public à Hyères (1952, Nice, musée des beaux-arts)[94]
- Federico Beltrán Masses, Madame Daille[Note 28] au Plantier de Paul Bourget (musée savoisien de Chambéry)[95]
- Alfred Koechlin-Schwartz, Vue prise d'Hyères (XIXe siècle, Lille, Palais des beaux-arts)
Sociétés savantes et associations
- Société hyèroise d'histoire et d'archéologie, fondée en 1970, 200 sociétaires (mise en valeur du patrimoine hyèrois, fonds documentaire)
- Mémoire à lire, territoire à l'écoute, fondée en 1995 (mise en valeur du territoire urbain, paysager, environnemental et édition d'ouvrages)
- Fous de palmiers, fondée en 1988 par Alain Hervé (étude du palmier, voyages, périodique)
- Les Amis du musée d'Hyères (conservation et promotion du musée municipal)
- Société d'éducation Observatoire du Pic des fées (ancienne Société Astronomique Hyèroise d'Amateurs)
Héraldique et logotype
Blasonnement de 1696:
De gueules, à un château d'argent, sommé de trois tours de même, maçonné de sable, la porte ouverte et garnie de sa coulisse de sable, accompagnée en pointe de trois besants d'or, posés deux et un.
Blasonnement sous le Premier Empire :
D'Azur à la tour d'argent, maçonnée de sable, ouverte et ajourée du Champ, crénelée de quatre pièces, donjonnée de trois tourelles, crénelée chacune de trois pièces du même, et accompagnée en pointe de trois besants, deux et un, d'or ; au franc quartier des villes de seconde classe[96].
Blasonnement actuel :
D'azur à la tour d'argent maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, crènelée de quatre pièces, sommée de trois tourelles crènelées chacune de quatre pièces du même, et accompagnée en pointe de trois besants d'or deux et un[97].
De ce blason est extrapolé un drapeau parfois utilisé par la commune[98].
La commune s'est en outre dotée d'un logotype.
Anecdotes, légendes et mythes
- La commune d'Hyères a été le dernier sanctuaire continental de France à abriter, jusqu'en 1940, une population relique du rarissime Phoque moine de Méditerranée (Presqu'île de Giens et Iles d'Or)[99], aujourd'hui en voie critique d'extinction. D'autre part, L'île du Levant est une zone de reintroduction de la tortue d'Hermann en raison du risque faible de ramassage dû à la présence humaine, sur cette île. Le Village des tortues (assoc. Soptom, Gonfaron) est à l'origine de ce projet visant à sauver une autre espèce en voie de disparition[100].
- La sorcière de San Salvadour aurait été la gardienne de la virginité naturelle du site de San Salvadour, visité par l'Impératrice Eugénie, contre toute implantation de l'Homme[101]. Jeanne Forestié, Sœur Candide en religion, propriétaire du domaine de San Salvadour, se lança dans des opérations financières hasardeuses en 1907-1908, pour financer son œuvre, à la limite de l'escroquerie. Elle fut emprisonnée et condamnée en 1912[Note 29]. A son actif, c'est elle qui initia la construction du sanatorium qui jouxte le château historique.
- La Reine Victoria, lors de son séjour hyèrois en 1892 à l'hôtel d'Albion, avait offert, pour remercier ses hôtes du Plantier de Costebelle, une race particulière de tulipes, importées de l'Inde[102] et qui fleurissent toujours dans le parc de Paul Bourget. Le comte de Léautaud, en 1880, perça la terrasse de la Villa Léautaud pour laisser passer la tête d'un palmier qu'on dit avoir été planté par Lamartine[103].
- La rade d'Hyères compte environ 40 épaves antiques et 15 épaves modernes[104]. Quelques épaves célèbres dans la rade : Le Donator, cargo de 78m, coulé en 1945. Le Sagona, cargo panaméen coulé en 1945. La Tantine, chaland coulé en 1960. Le Ville de Grasse, vapeur à roues à aube qui sombra en 1851. Le Michel C, vapeur de cabotage qui sombra en 1866. Le Mustang de Giens, chasseur bombardier monoplace repéré en 1985. Le Prophète Elie, 1838.
- Les quatre oliviers millénaires de Saint-Eulalie ont été plantés, selon leurs traditions, formant un carré de 20 coudées de chaque côté, comme le saint des saints, et orientés vers l'Orient. Leur protection est assurée par la famille David-Beauregard, l'association du Rameau d'Argent et l'école d'agriculture[105].
Personnalités liées à la commune
Plusieurs personnages publics sont nés à Hyères dont le plus célèbre est certainement Jean-Baptiste Massillon.
Dès 1760, Hyères devient une station hivernale de renom auprès des Anglais avec en particulier les séjours du prince de Galles, le futur roi d'Angleterre Georges IV, en 1788 et 1789. De nombreuses autres personnalités y séjournent ou s’y fixent, attirées par son climat (le baron badois Stulz s'y établit en 1820 ; il est un donateur important du musée, sa fille épouse Alphonse Denis[106]). Le prince Charles de Hohenzollern et la reine Marie-Christine d'Espagne y séjournent à l'invitation d'Alphonse Denis[107]. La colonie anglaise est très importante et la ville possède jusqu’à trois églises anglicanes. Cette présence britannique culmine avec la venue de la reine Victoria en 1892[108].
En 1791, Charlotte Turner Smith publie son roman Celestina dont l'action se déroule à Hyères. Le docteur anglais Edwin Lee nous livre en 1857 un ouvrage sur les vertus de son climat et en novembre 1880 Alphonse Smith publie The Garden of Hyères. Alexandre Aimable de David Beauregard (1721-1806) est également connu pour avoir développé la propriété de Sainte-Eulalie qui, au Moyen Âge, est la plus vaste exploitation de la région avec ses mille hectares. C'est aussi le cas de Simone Berriau au domaine viticole de Mauvanne.
En 1883, Robert Louis Stevenson vient à Hyères et y séjourne pendant deux années et il y écrit : « Je ne fus qu'heureux à Hyères ». D'autres écrivains célèbres y habitent également comme Jules Michelet qui y meurt en 1874, Joseph Conrad ou Léon Tolstoï dont le frère s'éteint à Hyères et y est enterré, tout comme Saint-John Perse (Alexis Léger), inhumé au cimetière de Giens. D'autres encore y possèdent une maison de villégiature comme Edith Wharton, l'académicien Paul Bourget[109], Martine-Marie-Pol de Béhague qui fait construire sur la presqu'île de Giens la villa « La Polynésie »[110], le baron archéologue Gustave Charles Ferdinand de Bonstetten ou le compositeur Ambroise Thomas. L'horticulteur Charles Huber, ancien chef-jardinier du maire Alphonse Denis, exporte dans toute l'Europe graines et végétaux exotiques[111].
Charles-Albert Costa de Beauregard (1835-1909) acquiert l'île de Port-Cros en 1890 tandis que François Joseph Fournier (1857-1935), après avoir fait fortune dans les mines d'or mexicaines, achète l'île de Porquerolles en 1912[112]. Alexis Godillot acquiert à Hyères en 1864 l’Hôtel des îles d'Or et 20 hectares de terres agricoles dans les jardins de Beauregard, que le manufacturier viabilise et lotit.
Gustave Roux (Hyères, 1895 - 1976), s'est illustré dans le domaine de l'enseignement du provençal et plus généralement dans le domaine des lettres provençales. Il a écrit de nombreux articles sur sa ville natale dont Le souvenir de Jules Michelet à Hyères ; Notice biographique sur Alphonse Denis ; Heures de souffrance, d'espérance et de joie ou histoire de l'occupation et de la libération de la région hyéroise ; Hyères, une vieille station hivernale et Paul Bourget, son mainteneur ; Contes, récits et légendes du pays hyérois ; Pages d'histoire d'Hyères. Il est enterré à Hyères où un collège porte son nom. Son fils, Paul Roux (La Crau, 1921 - Fréjus, 1991), Capoulié du Félibrige de 1982 à 1989, a étudié la toponymie et l'anthroponymie du terroir d'Hyères à laquelle il a consacré une thèse de doctorat.
De nombreuses personnalités y séjournent encore comme Nicolae Bălcescu ou Paul Taffanel qui réside à la villa Espérance, conçue par son beau-frère Marcel Deslignières en 1884 ainsi que le peintre Giulio Vittini, dont quelques œuvres sont toujours visibles en Mairie et au musée . C'est encore à Hyères qu'a vécu le libraire et écrivain Maurice Périsset qui reçoit le Prix du Quai des Orfèvres en 1983.
Les personnalités nées ou mortes à Hyères (voir la catégorie: Naissance à Hyères)- Henri Aiguier (1876-1927), homme politique
- Lucien Aimar (1941), ancien coureur cycliste
- Lionel Belmondo (1963), saxophoniste, flûtiste, compositeur et producteur de jazz
- Stéphane Belmondo (1967), trompettiste, bugliste et batteur de jazz
- Paul Berna (1908-1994), écrivain
- André Blanc (1966), ancien footballeur
- Christian Boussus (1908-2003), joueur de tennis
- Régis Bruneton (1939), ancien footballeur
- Maria Candido (1922), chanteuse
- Robert Chiazzo (1922), peintre céramiste
- Franck Comba (1971), ancien joueur de rugby à XV
- Lilian Compan (1977), footballeur
- Lucien David (1918-2005), architecte
- Magali Fillol (1926), conteuse provençale
- Célestin Forno (1891-1961), homme politique
- Cathy Garcia (1970), chanteuse et comédienne
- Laurent de Gouvion-Saint-Cyr (1764-1830), Maréchal d'Empire y est mort.
- Marius Gueit (1808-1865), organiste, violoncelliste et compositeur
- Eustache Guibaud (1711-1794), oratorien
- Laurent Legname (1977), joueur de basket-ball
- Yoann Maestri (1988), joueur de rugby à XV
- Jean-Baptiste Massillon (1663-1742), homme d'Eglise
- Jean-Paul Mauric (1933-1971), chanteur
- Roger Meï (1935), homme politique
- Thierry Michaud (1963), champion du monde de trial
- Stéphane Ortelli (1970), pilote automobile monégasque
- Cléa Pastore (1963), danseuse, actrice et animatrice de télévision
- Pierre Repellini (1950), ancien footballeur
- Léopold Ritondale (1921-2008), homme politique
- Jacques Robert (1950), ancien footballeur
- Gilles Rousset (1963), ancien gardien de but
- Fabien Sanchez (1983), coureur cycliste
- Alain Senderens (1939), cuisinier
- Louis C. Thomas (1921-2003), écrivain
- Guillaume Wagner (1910), ancien gardien de but
Notes
- François Ier honore de ce titre le second marquisat de Provence. En 1531,
- Cap Corse. Même latitude (43°parallèle) que le
- Madère pour l'accueil des malades des voies respiratoires. Avant 1789, Hyères est désignée comme le seul lieu à pouvoir rivaliser avec
- Jean-Noël Pascal, Un hiver en Provence, lettres de Diane de Vichy à ses enfants 1767-1768, éd. Centre d'études foréziennes, 1980. Une des toutes premières hivernantes est Diane de Vichy,
- Guillaume de Marseille. Voir également
- Fondé par Alexis Riondet (notable et philanthrope) grâce à une loi de 1875 qui institue dans chaque département une école d'agriculture. Il a légué pour sa création un domaine de 20 hectares avec ferme et bergerie.
- Les portraits de Hermann Sabran et de son épouse (peints par S.Olivier en 1897) sont conservés à l'hopital Renée-Sabran.
- héliotropisme) au docteur Léopold Jaubert, qui en fut maire après la Première Guerre mondiale. La ville doit aussi en partie sa spécialisation sanitaire (climatisme et
- Doubs et dans le Var. Hyères, Var, L'Inventaire, op. cit. p. 18. Association fondée en 1917 par le chanoine Hubert Mourot pour les orphelins de la Grande Guerre, et gérant des établissements médicaux dans le
- La production annuelle est d'environ 100 000 plants, concentrée entre les mains de trois gros producteurs. A son apogée, vers 1920-1925, la production annuelle était de 1 250 000 plants et exportée vers la Belgique, l'Allemagne et toute l'Europe.
- Sainte-Victoire. Les cinq zones sont : la bordure maritime, la vallée intérieure, le haut-pays, le bassin du Beausset et la montagne
- A cette occasion, la marque « Côtes de Provence » fut cédée gracieusement par la famille Ott, propriétaire de deux Crus Classés.
- Dans l'appellation Côtes de Provence, sont délimités trois terroirs : Sainte-Victoire, Fréjus et La Londe.
- Institut National des Appellations d'Origine (INAO). Décision de l'
- Il semble bien que le grenache ait été adopté pour la première fois au domaine de Sainte-Eulalie, rapporté du lointain Roussillon par Alexandre Aimable de David-Beauregard, voir Alexandre Aimable, gentilhomme des pays d'Oc, Hélène de David-Beauregard, éd. Pages Nouvelles, 1982, p. 140.
- Ce titre exceptionnel, signe d'excellence, est destiné à récompenser les domaines les plus méritants et à promouvoir les valeurs d'éthique, de tradition et de savoir-faire dans le métier du Vin. Ce classement est parfois contesté car il reposerait sur l'antériorité et non sur les critères qualitatifs. Les deux exploitations concernées sont Mauvanne et La Clapière.
- C'est grâce à Jacques Coupry (1909-1993) que le site d'Olbia fut acheté par l'État en 1955.
- Ce dernier construisit quelques années auparavant la sœur jumelle du Plantier de Costebelle, la villa Vénadou, pour Alphonse Denis. Ne bénéficiant pas d'un classement protecteur, celle-ci a été amputée d'une partie de son parc et son architecture d'origine a été amendée.
- Saint-Raphaël). Michel Pacha avait déjà initié cette déferlante orientaliste à La Seyne-sur-Mer (Tamaris). Pays de Provence, no 47, mai-juin 2005, p. 65 et 66. Pierre Chapoulard était réputé pour ses constructions de style mauresque (voir la Villa Mauresque à
- XVIIIe siècle, est parfois associé au terme de mainteneur. Ainsi à Hyères, Paul Bourget, hivernant célèbre, avait le titre « officiel » de Mainteneur de la station, voir Commémoration du centenaire de la naissance de Paul Bourget, Gustave Roux, Étude dactylographiée, éd. de la Ville d'Hyères, 1952. Le terme d'hivernant, qui fait référence au tourisme d'hiver initié par les Anglais dès le
- Le nom de ce quartier n'a rien à voir avec l'écrivain ; le quartier en question appartenait autrefois à un belge, Monsieur Van Bredenbeck de Chateaubriant qui lui laissa son nom.
- Emigré, il agrandit et remania cette propriété avec une fortune faite à Naples, et en acheta une partie aux héritiers de la marquise de Monclar (château d'Apt).
- Institué en 1999 par le ministère de la culture et de la communication, ce label est attribué par le préfet de région et 300 monuments en bénéficient en région PACA. Ce label fonctionne comme le label « Jardin Remarquable » destiné à signaler les parcs botaniques de premier plan.
- Simone Berriau fit de ce lieu un endroit de villégiature entre gens de théâtre ou les immeubles portent les noms des pièces créées au Théâtre Antoine-Simone Berriau (La Chatte sur un toit brulant , etc.), voir Hyères, Images du Patrimoine, L'Inventaire, 2000, p. 71.
- 1815-1882), il n'a jamais réussi à revendre ce château avant sa mort à Hyères en 1882. Botaniste très connu, (
- Son portrait, peint par Louis-Charles Arsenne, est visible à la Médiathèque.
- Il s'agit d'une bataille navale entre cette frégate française et trois navires britanniques, au large des îles d'Hyères, le 3 février 1814.
- Paul Bourget. Elle épousa le Général Daille, exécuteur testamentaire du romancier. Née Germaine Gautrez, c'est la nièce et héritière de
- Sœur Candide fut arrêtée après le suicide de son principal collaborateur, le docteur Petit. L'entreprise sombrait dans la faillite, due semble-t-il à un manque complet d'organisation au sein d'affaires diverses (œuvre d'Ormesson, Etablissement du Mont des Oiseaux, Thermes de San Salvadour) plutôt qu'à une escroquerie.
Voir aussi
Articles connexes
- Communes du Var
- Presqu'île de Giens
- Les Salins-d'Hyères
- La Capte
- Îles d'Hyères
- Île du Levant
- Île de Bagaud
- Île du Grand Ribaud
- Île du Petit Ribaud
- Port-Cros
- Porquerolles
- Chronologie d'Hyères
- Villa Noailles
- Gare d'Hyères
- Phare du Grand-Ribaud
- Phare du cap d'Arme
- Aéroport de Toulon - Hyères
- Base d'aéronautique navale d'Hyères Le Palyvestre
- Hôpital San Salvadour (Hyères)
- Le Plantier de Costebelle
- Paul Bourget
- Parc Olbius Riquier
- Hyères Football Club
- Hyères Toulon Var Basket
- Rugby club Carqueiranne-Hyères
- Huile d'olive de Provence AOC
- Olbia de Provence
Liens externes
- (fr) Site officiel
- (fr) Site de l'Office du tourisme
Bibliographie
- Amédée Aufaure : Hyères et sa vallée. Guide Historique-Médical-Topographique, Hachette et Cie, Paris, 1863.
- Jules Icard : Notes historiques sur les rues d'Hyères, 1re édition, 1889 et Laffitte Reprints, 2002.
- (de) Christian Fischer : Reise nach Hyères im Winter, 1803 - 1804, Leipzig, 1806.
- Honoré-Zénon Gensollen : Essai historique, topographique et médical sur la Ville d'Hyères en Provence avec un précis des troubles qui ont eu lieu dans cette ville en l'année 1815, Éditions Bellue, 1820.
- P.N Fellon : Hyères en provence ou guide des voyageurs, 1834.Texte numérisé
- Docteur Barth : Notice topographique et médicale sur la ville d'Hyères. éditions Béchet Jeune et Labé , 1841.
- Alphonse Denis : Promenades pittoresques à Hyères ou notice historique et statistique sur cette ville, ses environs et les Iles. A Toulon & à Paris et à Brest, 1841.
- (en) Adolphe Smith : The Garden of Hyères - A Description of the Most Southern Port on the French Riviera, London, Published at the Fleet Printing Works and by H. Souchon, Avenue de la Gare, Hyères (Var), France, 1882 Téléchargement gratuit de The Garden of Hyères sur Gallica, site de la Bibliothèque Nationale.
- Alphonse Denis et Dr R. Chassinat : Hyères ancien et moderne, 4e éd. Souchon, 1882 et reédition Laffitte, Marseille, 1975.
- Emile Jahandiez : Les Iles D'Hyères. Monographie des Iles d'Or, Carqueiranne, Chez L'Auteur, 1915.
- François Fray, Hyères. La ville médiévale, Itinéraires du Patrimoine, plaquette no 97, Association pour le Patrimoine de Provence, 1995.
- Maurice Abbonen, "EAU" Moulins d'Hyères , LACOUR-COLPORTEUR éd. 1996.
- Ghislaine Maille et Hubert François : Hyères, collection Mémoires en images, Éditions Alan Sutton, 2003.
- Jean-Frédéric Minéry : Frenchy et Fanny - Tome 1 - Mystères à Hyères !, collection « petits et grands », éditions ANGE, 2006.
- Ghislaine Maille et Hubert François : Hyères Tome II, collection Mémoires en images, Éditions Alan Sutton, 2007.
Références
- Hyères, la ville aux 7 000 palmiers sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/01/2008.
- Gentilé sur le site habitants.fr, consulté le 21 janvier 2010.
- Stéphen Liégeard, La Côte D'Azur, éd. Serres, Nice, 1988 (1re édition Quantin, 1887).
- Le Gapeau, le Roubaud, les torrents secondaires de la commune, histoire et évolution hydrographique. Consulté le 4 avril 2010.
- Françoise Négrel, Hyères, Var, L'Inventaire, éd. Images du Patrimoine, Inventaire Général, 2000, p. 6.
- Institut géographique national, échelle 1/25 000 ème. Carte topographique référence 34460T, éditeur :
- Climatologie mensuelle à Toulon sur infoclimat.fr. Consulté le 21 janvier 2010
- Toponymie des communes du Var, consulté le 29 juin 2011.
- Définition d'Hyères sur l'encyclopédie en ligne Larrousse. Consulté le 27 février 2011.
- Jacques Coupry, « Fouilles à Olbia », dans revue Gallia, CNRS, 1954, p. 3-33, tome=12, fascicule 1.
- Jacques Coupry, « Le Site Antique d'Olbia », dans Rev. Arch., vol. 2, 1947, p. 12-22 et Poitevin de Maureillan, Pomponia, Hyères, 1907, plan dans F.O.R. Var, p. 29.
- Henry de Gérin-Ricard, Actes concernant les vicomtes de Marseille et leurs descendants, édition sous les auspices de Louis II de Monaco/ éd. Picard, 1926. Fernand Cortez, Généalogie des vicomtes de Marseille. Desmichels, Histoire générale du Moyen Âge, Colas, 1823, p. 396.
- Paul Turc, Hyères et les seigneurs de Fos, éd. Centre archéologique du Var/Société hyèroise d'archéologie/Mémoire à lire-Territoire à l'écoute, 2003, p. 42-43.
- Joseph Hyacinthe Albanès, 1895, tome 5 no 56. Cet ouvrage est accessible sur Gallica. Gallia Christiana Novissima,
- Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Victor, éd. Guérard, Paris, 1857, tome I, charte 474 (collection des cartulaires de France, 8-9).
- Revue historique de la noblesse, 1846, Bibliothèque généalogique de Paris (Bibliothèque généalogique et d'histoire sociale de France).
- Charles Ier d'Anjou en Provence (1252 et 1278), éd. E.Baratier, Paris 1969. Enquête sur les droits et revenus de
- Copie et traduction, archives de la ville d'Hyères, cote DD16 liasse 3.
- Archives de la ville d'Hyères DD 28 liasse 4.
- Archives des Bouches du Rhônes B 15F 110.
- Méat usiné dans le corps du canal.
- 4 derniers documents, copie et traduction, archives de la ville d'Hyères, cote DD21.
- Site de l'association des arrosants du Canal Jean Natte, consulté le 29 mai 2010.
- ISBN 978-2-07-035971-4, p. 396 Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio,
- Jean Tullard (directeur), Dictionnaire du Second Empire, Paris, Fayard, 1995 (ISBN 978-2-213-59281-7) (LCCN 96103832), p. 426
- Notice communale, Cassini. Consulté le 20/01/2008
- Enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006, Insee. Consulté le 20/01/2008
- Population municipale 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21/01/2010.
- Population municipale 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 02/01/2011.
- Pyramide des âges d'Hyères en 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 21/01/2010.
- Pyramide des âges du Var en 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 21/01/2010.
- « Pages d'Histoire d'Hyères » par Gustave Roux, Madeleine Léon, éd. Comité des amis de Gustave Roux, 1974, mairie d'Hyères.
- Les ultras dans le Var
- Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection européenne 2009 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 21/01/2010.
- Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection cantonales de 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection cantonales de 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection cantonale 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 21/01/2010.
- Résultats de l'élection municipale 2001 sur le site du Journal Du Dimanche.
- Résultats de l'élection municipale 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 31/03/2008.
- Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 21/01/2010.
- Résultats du référendum de 2005 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Fiche du jumelage entre Hyères et Rottweil sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 25/01/2010.
- Fiche du partenariat entre Hyères et Coni sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 25/01/2010.
- Présentation des jumelages sur le site officiel de la commune. Consulté le 25/01/2010.
- L'eau minérale et le thermalisme à Hyères, la source de San Salvadour et la source de la vierge. Consulté le 23 janvier 2010.
- Les Climats d'Hyères et le sanatorium maritime, Dr E.Vidal, éd. Souchon, 1888. Voir aussi Les Hopitaux marins et le sanatorium Renée-Sabran, Dr E.Vidal, éd. Association Typographique, 1891.
- Félix Bérard, chirurgien (1903-1940) et Léon Bérard, pionnier de la lutte anti-cancéreuse (1870-1956) L'Hopital Inter-départemental Hélio-marin d'Hyères, éd. Plon.
- Judit Kiraly, « La Côte d'Azur, d'Hyères à Menton ; les Anglo-Américains, le legs d'une élite », dans Vieilles maisons françaises, Éditions de L’Esplanade, no 236, mars 2011, p. 36 (ISSN 0049-6316).
- François Fray et Geneviève Négrel, Hyères, Var, Aix-en-Provence, Images du patrimoine, coll. « L’Inventaire », 2000 (ISBN 978-2-909727-03-5), p. 58, c.
- D. Boucher de Lapparent, « Le Retable de La Trinité », dans Revue du Louvre, no 3, 1988, p. 218 à 229.
- Conservatoire du littoral, 2007. Les Salins d'Hyères, Chantal Aubry, éd. Actes Sud,
- Le Festival international du jeune cinéma, consulté le 12/06/2010.
- Le site de l'INA sur le palmarès du jeune cinéma, consulté le 18 février 2011.
- Hyères magazine, no 124, novembre/décembre 2009.
- XIXe siècle, Roger Dion, Paris, 1959. Dictionnaire du vin, Yves Fenouil, éd. Féret et fils, Bordeaux, 1962. Histoire de la vigne et du vin en France, des origines au
- Pierre Galet, Cépages et vignobles de France, éd. Lavoisier, Paris, 2004.
- Voir Guide des jardins en France, Michel Racine, tome sud, éd. Ulmer, 2007, Parc Sainte Claire p. 191, Parc Saint-Bernard p. 192, Le Plantier p. 193.
- Inventaire du patrimoine naturel de P.A.C.A., « ZNIEFF » no 83-152-100, collines de Costebelle, éd. DIREN, juillet 2008.
- Les ex-voto de la collégiale Saint-Paul à Hyères, C.Pauvarel, éd. Lieux Dits, Itinéraires du Patrimoine, 2006.
- Olbia de Provence à la période romaine, Michel Bats, Edisud, 2007.
- syphilis en Europe dans l'Antiquité : le fœtus de Costebelle, revue d'histoire de la médecine, Vesalius, VI, 1, 55-63, 2000. La
- Chocarne, Lettres du, Poussièlgue Fr., 1885, p. VIII et IX.
- Abbé Lagrange, Vie de Monseigneur Dupanloup, t. III, Poussièlgue Fr., 1884, p. 442 et suivantes, sur les séjours nombreux de l'évêque d'Orléans à Hyères.
- Paul Bourget, Gustave Roux, éd. de la Ville d'Hyères, 1952. Hyères et
- Dominique Escribe, « La Côte d'Azur, d'Hyères à Menton ; la Côte d'Azur, l'invention d'un territoire », dans Vieilles maisons françaises, Éditions de L’Esplanade, no 236, mars 2011, p. 24 (ISSN 0049-6316).
- Revue Hyères, Var, L'inventaire, éd. Images du Patrimoine, 2000, p. 42.
- San Salvadour, énigmes et réalités, Vincent Borel, éd. Champflour.
- Jean Izard, Sœur Candide, Sainte ou escroc?, éd. S.I : s.n. 1981, côte AA574, no inv. 14939, arch. dép. Lot et Garonne.
- Jean-Baptiste Rendu, « La Côte d'Azur, d'Hyères à Menton, San Salvadour, un trésor à préserver », dans Vieilles maisons françaises, Éditions de L’Esplanade, no 236, mars 2011, p. 28 et 29 (ISSN 0049-6316).
- Une ville en images, Hyères-les-Palmiers, éd. Mémoire à lire, territoire à l'écoute, Odile Jacquemin, 1999, p. 73 (Le Plantier) et 74 (Villa Tholozan).
- Vieilles maisons françaises), septembre 2008, p. 86 à 90. Revue VMF (
- description du quartier de Costebelle, consulté le 14 mars 2011. Adolphe Joanne, Itinéraire général de la France, deuxième partie, Paris, Hachette, 1865, p. 364 et 365,
- Amédée Bodinier, Hyères et ses environs, G.Bloch, imprimeur, 1892, pour une rare photographie de Mauvanne avant les transformations entreprises par Simone Berriau.
- A. Robertson – Proschowsky, G. Roster et B. Chabaud, La résistance au froid des palmiers, Marly-le-Roi, Champflour, 1998 (ISBN 978-2-87655-039-1), p. 242.
- Briolle, Fuzibet et Monnier, Rob Mallet-Stevens, la villa Noailles, éd. Parenthèses, 1990.
- Monuments labellisés Patrimoine du XXe siècle sur le site de la DRAC PACA. Consulté le 22/01/2010.
- La chapelle de l'Ermitage, consulté le 7 octobre 2010.
- Le jardin de M. Denis à Hyères, consulté le 18 décembre 2010. François Nardy, Revue horticole, RH 1874, p. 178 :
- XIXe siècle, Mémoire de Maîtrise dactylographié, Aix-Marseille, 1985-1986. Goubert Florence, L'Architecture des villas et hôtels de voyageurs à Hyères au
- Hyères en Provence, Guide des voyageurs, P.N. Fellon, Marseille, 1834, p. 3, Rodolphe de Liman et Jean Natte sont à l'origine de ce canal d'arrosage.
- La Villa Noailles, une aventure moderne, François Carrassan, éd. Plume.
- Archive vidéo sur le site de l'INA, « Mon ami Maigret » diffusé le 14 mars 1973.
- Marc Boyer, éd. L'Aube, 2002, p. 73 et 74. L'Invention de la Côte d'Azur,
- Laurent Chabrun, « Hyères, paradis d'écrivains », dans L'Express, Éditions de L’Express-Roularta, no 3136, 10 au 16 août 2011, p. 93, 94 et 95 (ISSN 0014-5270).
- Une ville en images, Hyères-les-Palmiers, éd. Mémoire à lire, territoire à l'écoute, Odile Jacquemin, 1999, reproduit p. 20 et 21.
- Reproduit dans Une ville en images, Hyères-les-Palmiers, éd. Mémoire à lire, territoire à l'écoute, Odile Jacquemin, 1999, reproduit p. 44.
- Alexandre Aimable, gentilhomme des Pays d'Oc, éd. Pages Nouvelles, Avignon 1982, reproduit p. 113.
- Voir Raoul Dufy, Dora Perez-Tibi, éd. Flammarion, 1989 et 1997, notamment sur ses séjours hyèrois de 1913 et 1933.
- Le Retable de La Trinité, plaquette du musée de Chambéry, 1987, le tableau de Beltran Masses y est reproduit p. 6.
- Le blason d'Hyères Consulté le 24/06/2010.
- Gaso, la banque du blason. Consulté le 24/06/2010.
- Drapeau d'Hyères sur le site emblemes.fr Consulté le 27/07/2008.
- Voir Les Iles d'Hyères, Emile Jahandiez, éd. Rébufa et Rouard, Toulon, 1929, p. 367 et 368. Voir aussi Inventaire de la faune menacée en France, éd. MNHN et WWF, Nathan, 1994.
- Revue Science et Nature, hors série, avril 1995, p. 19.
- Fortuné Andrieu, La Sorcière de San Salvadour, Librairie de la revue française, Paris 1929, roman.
- Bulletin de l'Académie du Var, 1989, p. 52, article de l'amiral Gérard Daille.
- Paul Bourget). Le Figaro, 25 novembre 1990, article La Folie des palmiers (Sur le comte de Léautaud et sur
- Inauguration du dépôt archéologique régional, rapport gouvernemental 29 mars 2006, PACA, annexe 3, p. 21.
- Annales de la Société des sciences naturelles et d'archéologie de Toulon et du Var, 1990, p. 231-232.
- Alain Cointat, Alphonse Denis, Toulon, Les Presses du Midi, 2008.
- Abel Hugo, Franz Liszt, Alexandre Dumas père, Augustin Thierry, Alphonse de Lamartine. Hyères Magazine, no 122, été 2009, p. 11. Y viennent aussi :
- Raoul Mille, Ma Riviera III, Gilletta, Nice-Matin, p. 48. (en) Michaël Nelson, Queen Victoria and the discovery of the Riviera, Tauris Publishers, 2001, p. 70. Le Figaro, 6 octobre 1952, Au Plantier de Costebelle, article de Guermantès. Sur le séjour hyèrois de Victoria :
- C. Arthaud et E. Paul, La Côte d'Azur des écrivains, Edisud, 1999, p. 95 et 96 (sur les personnalités invitées par Paul Bourget).
- Claudine Lesage, Edith Wharton en France, les années hyéroises, Paris, Éditions des Équateurs, The Mount Press, 2011 (ISBN 978-2-84990-180-9) (OCLC 713181336), p. 11 à 41.
- Alphonse Denis, Hyères ancien et moderne, Laffitte Reprints, 1975, p. 407, sur les exportations européennes de la société Huber.
- William Luret, L'Homme de Porquerolles, Jean-Claude de Lattès, Paris, 1996.
Wikimedia Foundation. 2010.