Montmeyan

Montmeyan

43° 38′ 51″ N 6° 03′ 50″ E / 43.6475, 6.0639

Blason ville fr Montmeyan (Var).svg Montmeyan
Image illustrative de l'article Montmeyan
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Canton Tavernes
Code commune 83084
Code postal 83670
Maire
Mandat en cours
Louis Reynier
20082014
Intercommunalité c. c. Provence d’Argens en Verdon
Démographie
Population 525 hab. (2008)
Densité 13 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 51″ Nord
       6° 03′ 50″ Est
/ 43.6475, 6.0639
Altitudes mini. 358 m — maxi. 691 m
Superficie 39,43 km2

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Montmeyan (Mount-Meyan en provençal de norme mistralienne et Montmejan dans la norme classique) est une commune française, située dans le département du Var, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Sommaire

Géographie

Montmeyan est un village médiéval fortifié[1], bâti à 504 mètres d’altitude sur un promontoire rocheux au milieu de la plaine, à proximité des gorges du Verdon et du lac de Sainte-Croix.

Les tours des remparts continuent de surplomber un village au charme véritable avec des rues étroites et encaissées, des passages voûtés, des traverses en escaliers et des arcs de soutènement.

La superficie de la commune est de 3 943 hectares. Elle compte 532 habitants permanents.

Communes voisines

Géologie

Le synclinal de Montmeyan est un fossé d’effondrement orienté nord-sud, attribué au premier mouvement alpin de l’Oligocène, qui s’étend sur 12 km entre Quinson et Fox-Amphoux[2]. Il est rempli d’argiles rouges de l’Éocène inférieur, subdivisées en deux masses par un banc de calcaire lacustre[3].

Dans cette plaine étroite, bordée de failles calcaires, affleurent des roches sédimentaires d’âge Jurassique et Crétacé. Ces roches renferment des fossiles rares : œuf et ossements de dinosaures, ammonites, poissons et coquillages (potamides).

Économie

Montmeyan tire ses ressources de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme, fait partie du territoire Haut-Var Verdon et de la communauté de communes Provence d’Argens en Verdon.

Plusieurs structures d’hébergement existent sur la commune : deux campings situés aux portes du village, des gîtes ruraux et des chambres d’hôtes.

Deux centres équestres sont installés à Montmeyan. La base nautique de Montmeyan Plage sert de point d’embarquement pour explorer les basses gorges du Verdon en direction d’Esparron-de-Verdon : la location de kayaks, canoës ou bateaux à moteur électrique y est devenue une activité importante.

Toponymie

Montmeyan apparaît dans les archives dès le XIIe siècle sous le nom de Locus de Monte Mejano puis de Montis Mediani (le « mont qui est au milieu »)[4].

Le mot gaulois Meillan, latinisé en Mediolanum[5], signifie « plaine située au milieu », véritable lieu sacré pour les Gaulois[6]. Montmeyan a probablement été un mediolanum gaulois, centre religieux et politique où se réunissaient les tribus (ou cités voisines associées) pour traiter de leurs intérêts communs, dans une enceinte dominant un « plat-pays» rural[7].

Le gentilé des habitants de Montmeyan est Montmeyannais.

Héraldique

blason

La commune de Montmeyan porte :

De gueules à un château donjonné de trois tours d’or, ouvert d’argent et hersé de sable, sur un mont aussi d’argent mouvant de la pointe et chargé d’une croix pattée de gueules.

Ce blason est inspiré de celui enregistré par d’Hozier pour la commune, sans croix pattée, et au château uniquement donjonné de trois tourelles (Armorial d’Hozier, section Provence, t. II, page 1588). Les armes de Montmeyan se rapprochent de celles des Castellane, dont elles ne diffèrent que par la montagne parlante sur laquelle est placé le château. Cette famille posséda pendant très longtemps cette terre (Armorial des communes de Provence, Louis de Bresc, p. 198)[8].

Histoire

Préhistoire et Antiquité

La présence de l’homme au Paléolithique moyen est attestée sur le territoire de Montmeyan avec le site de l’abri Breuil[9] dans la vallée du Verdon[10]. Plusieurs traces d’habitat Néolithique et de l’âge du bronze avec des enceintes préhistoriques ont été découvertes sur la commune[11].

Un dolmen du chalcolithique sur le plateau de La Colle[12] et deux tumuli[13] (âge du bronze/âge du fer) à La Petite Roquette[14] figurent à l’inventaire des mégalithes de Montmeyan. Au cours de l’âge du fer, les peuplades celto-ligures installent deux camps entourés de gros murs de pierres au Castelar. L’occupation romaine a laissé des vestiges abondants à Enguerne et La Grande Roquette.

Moyen Âge

Aux XIIe et XIIIe siècles, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède l’église paroissiale, et perçoit les revenus qui y sont attachés[15].

Les Templiers

En octobre 1164, le seigneur Hugues de Montmeyan entre dans l’ordre du Temple et donne la terre de Camp Long ainsi que les droits de pâturage sur tout le territoire de Montmeyan. Il renonce à tous ses droits et héritages au profit de la commanderie de Saint-Maurin[16] installée à Régusse. En novembre 1170, le seigneur de Blachère donne et concède à l’église de Saint-Maurin, et aux chevaliers du Temple, toutes les terres cultes et incultes, le droit de pâture ainsi que les eaux des rives du Verdon. Il donne en outre la libre faculté de construire un moulin dans le vallon de Beau Rivé et un local pour préparer leur pain[17].

En 1223, le commanderie de Saint-Maurin achète le château de Montmeyan, avec le soutien — probablement financier — de la commanderie du Ruou. L’acte de vente est d’un grand intérêt en ce qui concerne les modalités d’une telle acquisition[18]. Pendant les croisades, Montmeyan jouera un rôle important dans la présence des moines-soldats entre Argens et Verdon.

Disparition de l’ordre du Temple

Après la disparition de l’ordre en 1308, la terre de Montmeyan est réunie au domaine de la cour royale de Provence en 1309, puis passe aux mains des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en 1319. Arnaud de Trian, comte d’Aliffe au royaume de Naples et neveu du pape Jean XXII, en fait l’acquisition en 1322.

En 1409, Marguerite de Trian, petite-fille d’Arnaud, épouse Georges de Castellane et apporte ainsi le territoire de Montmeyan à la famille de Castellane qui conserve cette seigneurie pendant plus de trois siècles. Entre 1579 et 1660, les Castellane-Montmeyan fournissent six chevaliers à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem[19].

Au XVIe siècle, sept coseigneurs se partagent le fief, érigé en 1651 en marquisat, en faveur de Jean-Augustin de Foresta[20]. Les Grimaldi-Régusse[21] sont les derniers seigneurs du lieu avant la Révolution française.

Révolution française

Durant l’été 1789, le seigneur de Montmeyan émigre en Allemagne. En 1790, ses biens sont encadastrés, les forêts sont déclarées biens nationaux et les terres agricoles sont soit vendues, soit affermées.

À partir de cette période, Montmeyan dépend du district de Barjols et fait partie du canton de Tavernes. En 1793, la population est de 661 habitants[22].

Après la Révolution française

En 1840, la petite commune de la Roquette est rattachée à Montmeyan qui connaît ainsi un accroissement territorial et démographique[23]. La population atteint alors son maximum historique avec 768 habitants[22].

À la suite du coup d’État du 2 décembre 1851, Montmeyan fait partie des communes insurgées et une centaine d’hommes arrivent à Aups le 9 décembre 1851. Cinquante-et-un républicains montmeyannais sont arrêtés et condamnés. Ils sont indemnisés par la République en 1882[24]. Depuis cette époque, la population diminue pour parvenir à son niveau le plus bas en 1946 avec 249 habitants.

Dans le contexte de la fin de la guerre d’Algérie, un hameau de forestage est créé fin 1962 pour accueillir 30 anciens harkis et leurs familles[25] ; l’arrivée de ces 141 personnes marque le début d’un nouvel accroissement démographique[26]. En 2007, la population de Montmeyan est de 532 habitants.

Administration

Liste des maires depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1983 Clément Denans PS Conseiller Général
1983 1989 Gaston Autran Sans étiquette  
1989 2001 Louis Fabre DVD Conseiller Général
2001 en cours Louis Reynier Sans étiquette Conseiller Général


La mairie (maison commune), janvier 2001.


Démographie

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 661 622 648 733 755 746 768 746 711
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 670 688 693 685 663 553 542 503 467
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 446 370 328 325 356 355 332 249 260
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 259 408 387 299 380 399 530 532 -
Notes, sources, ... Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
Sources : Insee[27],[28],[29], Ehess[22]
Courbe d'évolution démographique de Montmeyan depuis 1793

Lieux et monuments

  • Le village médiéval fortifié comporte des vestiges d’appareil défensif, notamment la tour Charlemagne (beffroi carré à archères) et de nombreux éléments architecturaux qui remontent au XIIe siècle.
  • L’église paroissiale Notre-Dame-du-Plan, d’architecture romane, date du XIIe siècle et fut modifiée au XVIIIe siècle ; elle a un clocher carré à campanile[30].
  • Des maisons médiévales[31], dont celle située dans la rue du Couvent[32], datent du XIIIe siècle.
  • La tour carrée du Castelar[33], au sommet d’une aiguille rocheuse de La Grande Roquette[34], date du XIIIe siècle ; elle domine les vestiges de l’église et du bourg castral de la Roquette d’Oraison (village abandonné au XVe siècle).
  • Le prieuré des Hospitaliers qui date du XIVe siècle, près de l’église dans la rue Paradis, est devenu propriété privée.
  • La chapelle Saint-Esprit, sur un promontoire rocheux au sommet du village, date du Moyen Âge classique et fut aménagée en habitation au XIXe siècle ; elle fut l’atelier du sculpteur Victor Nicolas au XXe siècle, puis est devenue propriété privée.
  • Le château de l’Éouvière, édifice du XVIIIe siècle situé au sud du village, est devenu un camping caravaning.
  • Les Trois Croix, érigées sur un point culminant au carrefour des limites de Fox-Amphoux, Montmeyan et Tavernes, ont été un lieu de procession[35] ; on y trouve une table d’orientation.
  • Les deux tumuli de La Petite Roquette[36] datent de l’âge du bronze et de l’âge du fer.
  • Le dolmen de La Colle, au nord-ouest de la commune, date du Chalcolithique.
  • L’abri Breuil, découvert en limite nord de la commune à l’Escourche[37] près du Verdon, date du Paléolithique moyen.


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Personnalités liées à la commune

Rolland de Castellane 
Rolland de Castellane (1560-1637), seigneur de Montmeyan, député de la noblesse aux états généraux, cité dans les œuvres de Malherbe, est nommé deux fois viguier de Marseille (1588 et 1615) et deux fois consul d’Aix (1608 et 1632).
Jean-Augustin de Foresta 
Jean-Augustin de Foresta (1601-1664), seigneur du Castelar et marquis de la Roquette, est devenu conseiller au parlement de Provence en 1621 et second président du parlement de Provence en 1632.
Henri Breuil 
Henri Breuil (1877-1961) est un préhistorien qui a donné son nom à l’abri paléolithique découvert au nord de la commune près du Verdon.
Victor Nicolas 
Victor Nicolas (1906-1979) est un sculpteur statuaire qui a réalisé de nombreux monuments dans le Var et les Alpes-Maritimes.
Richard Taillefer 
Richard Taillefer (né en 1951) est un poète revuiste, cofondateur de la revue Poésimage.

Voir aussi

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Liens internes

Liens externes

Sources

Notes

  1. http://www.paca.culture.gouv.fr/banqueImages/imago/resultat.php?MODE=simple&termes=&DPT=83&COM=Montmeyan&SITE=Ind%E9termin%E9&NB=20&send=Rechercher&action=&SERV=archeo&ADRS=&AUT=&CHRONO=&DATPV=&DENO=&DIFF=&EMET=&FmLeg=&LBASE=&LEG=&LIEU=&MCL=&NUMCD=&NUMI=&OBJ=&OBJT=&STRUCT=&TICO=
  2. Cécile Cornet, Bulletin de la Société Géologique de France, 1976.
  3. F.-G. Levrault , Mémoires de la Société géologique de France : nos 85 à 87, 1959.
  4. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Éditions Droz, 1991.
  5. Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France, éditions Honoré Champion, 1910.
  6. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, éditions Errance, 2003.
  7. Camille Jullian, Histoire de la Gaule, Éditions Hachette, 1908.
  8. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Éditions Bachelin-Deflorenne, Paris, 1866.
  9. L’abri Breuil sur le site paca.culture.gouv.fr.
  10. Jean Gagnepain, Claire Gaillard et Olivier Notter, La composante laminaire dans les industries lithiques du paléolithique moyen du Verdon, Liège, Belgique, 2001.
  11. Adrien Ghébhard et l’abbé Blanc, Inventaire des Enceintes préhistoriques du département du Var, Bulletin de la Société Préhistorique Française, Commission des enceintes préhistoriques, 1920.
  12. Philippe Soulier, La France des dolmens et des sépultures collectives, éditions Errance, 1998.
  13. Images des tumuli sur le site paca.culture.gouv.fr.
  14. Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Base archéologique, 1997.
  15. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l’occasion du millénaire de la fondation de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éditions Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 223.
  16. http://www.paca.culture.gouv.fr/banqueImages/imago/resultat.php?MODE=simple&termes=&DPT=83&COM=R%E9gusse&SITE=&NB=20&send=Rechercher&action=&SERV=archeo&ADRS=&AUT=&CHRONO=&DATPV=&DENO=&DIFF=&EMET=&FmLeg=&LBASE=&LEG=&LIEU=&MCL=&NUMCD=&NUMI=&OBJ=&OBJT=&STRUCT=&TICO=
  17. Laurent Dailliez, Les Templiers en Provence, Éditions Alpes-Méditerranée, Nice, 1977.
  18. E.-G. Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150–1317), constitué par le marquis d’Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d’un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs, éditions Champion, Paris, 1930.
  19. Jean de Courcelles, État actuel de la Pairie de France, éditions Bibliolife, 2009.
  20. Borel d’Hauterive, Annuaire de la pairie et de la noblesse de France, Presses Béthune et Plon, Paris, 1845.
  21. Monique Cubells, Mémoires de Charles de Grimaldi, Presses Universitaires de Bordeaux, 2008.
  22. a, b et c EHESS, notice communale de Montmeyan, consultée le 10 août 2010.
  23. Ordonnance du Roi no 8707 du 24 juin 1840, Bulletin des Lois du Royaume de France, Imprimerie Royale, Paris, 1841.
  24. Noël Blache, Histoire de l’insurrection du Var en décembre 1851, éditions Le Chevalier, Paris, 1869.
  25. Voir Un mémorial à Montmeyan (Var), qui a accueilli 30 familles de harki en 1962
  26. Gabriel Henry Blanc, Trois siècles d’histoire à Montmeyan, 1975.
  27. Montmeyan sur le site de l’Insee
  28. Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 20 février 2009
  29. Insee, Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010
  30. Étienne Sved, Provence des campaniles, Éditions Équinoxe, 1969.
  31. Congrès Archéologique de France, Monuments du Var, Société française d’archéologie, 2002.
  32. Société française d’archéologie, Congrès archéologique de France : département du Var, 2005.
  33. La tour du Castelar sur le site paca.culture.gouv.fr.
  34. Élisabeth Sauze, Inventaire général du patrimoine culturel de Montmeyan, Direction régionale de la culture et du patrimoine Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille, 2002.
  35. Bulletin de la Société des sciences, belles-lettres et arts du Var, Toulon, 1849.
  36. Gaëtan Congès, Inventaire général du patrimoine culturel de Montmeyan, Service régional d’archéologie Provence-Alpes-Côte d’Azur, Aix-en-Provence, 1997.
  37. André d’Anna, Atlas préhistorique du Midi méditerranéen : feuille de Draguignan, Laboratoire d’anthropologie et de préhistoire des pays de la Méditerranée occidentale (France), Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1980.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Montmeyan de Wikipédia en français (auteurs)

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