- Le Pradet
-
Le Pradet
Plage des Bonnettes
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Var Arrondissement Toulon Canton La Garde Code commune 83098 Code postal 83220 Maire
Mandat en coursClaude Mesangroas
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée Démographie Population 11 214 hab. (2008) Densité 1 125 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 273 m Superficie 9,97 km2 Le Pradet (Lou Pradet, surnommé lou Pichoun Prat en provençal de norme mistralienne) est une commune française, située dans le département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Pradétans et les Pradétanes.
Sommaire
Géographie
Situation
Situé à 8 km de Toulon et 13 km de Hyères, Le Pradet est limitrophe de La Garde à l'Ouest et au Nord, et de Carqueiranne à l'Est.
La partie Nord constitue une plaine dénommée Le Plan. La façade Sud s'ouvre sur la rade de Toulon, une côte de falaises ouverte de larges criques et plages (Le Pin de Galle, Le Monaco, Les Bonnettes, La Garonne, Les Oursinières avec son port) terminée au Sud-Est par le Cap de Carqueiranne qui ferme l'Est de la rade.
Communes limitrophes
Géologie
Le sol schisteux et argileux, mais recouvert de limons dans Le Plan, est propice aux cultures maraîchères, aux cultures florales, à la vigne (avec notamment le Tibouren, cépage rare) et à l'olivier (un moulin à huile est toujours en fonction).
Les massifs, d'aspect encore sauvage, sont couverts de chênes-lièges, de pins parasol, de mimosas… Le maquis occupe plusieurs kilomètres carrés face à la mer.
Climat
Le Pradet est située sur la Côte d'Azur et bénéficie d'un climat méditerranéen aux étés chauds et secs et aux hivers doux et relativement humides. La rade peut être soumise à des vents violents avec un record établi à 148 km/h le 28 novembre 1983. En moyenne annuelle, la température s'établit à 15,9 °C avec une moyenne maximale de 20,1 °C et une minimale de 11,8 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 29 °C en juillet-août et 6 °C en janvier et février, valeurs douces grâce à la présence de la Méditerranée. Les jours de gel sont assez rares mais le 10 février 1986 fut relevée la température de -7,5 °C. À l'inverse, le 7 juillet 1982 la température de 40,1 °C établissait un record. L'ensoleillement moyen s'établit à 2 899,3 heures par an avec une pointe à 373,8 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent à Hyères 665 millimètres sur l'année, valeur relativement faible par rapport à d'autres communes du pourtour méditerranéen et surtout les pluies sont très inéquitablement réparties avec moins de sept millimètres en juillet et près de quatre-vingt quatorze millimètres en octobre. Le record de précipitations relevées en vingt-quatre heures s'établit à 156 millimètres le 16 janvier 1978.
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année Températures maximales moyennes (°C) 13 13 15 18 22 26 29 29 26 21 16 14 20,1 Températures minimales moyennes (°C) 6 6 8 10 13 16 19 19 17 13 9 7 11,8 Températures moyennes (°C) 9 10 11 14 17 21 24 24 21 17 13 10 15,9 Ensoleillement (h) 155,3 158,2 217,6 252,1 301,5 329,3 373,8 334,9 259,9 210,3 158,7 147,6 2899,3 Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 76,3 88,3 56,4 55,7 45,0 22,3 6,6 28,5 49,1 93,9 69,4 73,5 665,2 Source : Climatologie mensuelle à Toulon[1]. Catastrophes naturelles
- le 4 et 5 août 2005 : Incendie criminel de la Colle Noire
- du 1er janvier 2002 au 30 septembre 2002 : Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols
- du 1er septembre 1998 au 31 décembre 1998 : Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols
- du 1er janvier 1995 au 31 août 1998 : Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols
- du 1er janvier 1993 au 31 décembre 1994 : Mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse
- du 1er mai 1989 au 31 décembre 1992 : Mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse
- du 29 septembre 1982 au 30 septembre 1982 : Inondations et coulées de boue[2]
Transports
Le Pradet est à 14 km de l'aéroport de Toulon-Hyères et à 97 km de celui de Marseille Provence.
La gare SNCF TGV la plus proche est celle de Toulon (8 km). Les autres gares les plus proches sont à La Garde (Gare de La Garde) environ 3 km, La Crau (Gare de La Crau) environ 9 km, Hyères (Gare de Hyères) environ 11 km.
La commune est traversée par la départementale 559 d'est en ouest de Toulon vers Carqueiranne et Hyères et par la départementale 86 du nord au sud de La Garde vers la plage de la Garonne au Pradet.
Le Pradet est également traversé d'est en ouest par la piste cyclable du Littoral varois, qui va de Toulon à Saint-Raphaël. Très fréquentée, cette piste cyclable est en cours d'aménagement en véritable voie verte, d'une largeur moyenne de 5 mètres.
Transports Urbains
Article détaillé : Transports en commun de Toulon.Les lignes de bus du Réseau Mistral de Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée assurent la liaison avec les communes voisines :
- Ligne 91 de Planquette (La Garde) vers Oursinières (Le Pradet)
- Ligne 92 de Planquette (La Garde) vers Carthages (Carqueiranne)
- Ligne 39 de Toulon vers Hyeres
- Ligne 23 de Siblas (Toulon) vers 4 Saisons (Carqueiranne)
Le vendredi et samedi soir, de 21h00 à 00h30, la ligne nocturne N11 assure la liaison vers Toulon et vers Hyeres.
Histoire
Lou pichoun prat ou Pradet (prat avec pour désinence le diminutif et) signifie petit pré en provençal. Cela est dû à la configuration d'une partie de la commune où l'humidité du bas fonds des plans, la présence de nombreux ruisseaux et les nombreuses semaines d'inondation ont toujours favorisé la pousse de l'herbe. Recherché, ce terrain a été morcelé entre les nombreuses fermes, en petits prés, lei pradet.
Une route de crête reliant Massalia (Marseille) à Niccaïa (Nice), en passant par Telo-Martius (Toulon) et Olbia (Hyères), des villae gallo-romaines se sont installées sur ce qui est aujourd'hui Le Pradet. En revanche, rien ne prouve que l'exploitation de la mine du Cap Garonne ait commencé à cette époque. Les premiers documents au sujet de celle-ci ne datent que du XVIIe siècle. L'exploitation a eu lieu de 1862 à 1917.
On dit que Murat se serait, en 1815, échappé vers la Corse à partir du Pradet.
Le Pradet était un hameau rattaché à la commune de La Garde jusqu'en 1894.
Blasonnement
Les armoiries de Le Pradet se blasonnent ainsi :
Taillé : au premier de gueules à la corne d'abondance d'or fleurie et fruitée au naturel posée en barre, pointe en bas, au second d'azur à la digue d'or sommée d'une tour d'argent, maçonnée de sable, mouvant de senestre sur une mer aussi d'azur.
Devise : "semper supra det"
traduit du latin par "qu'elle donne toujours davantage".Élections municipales de 2008
Avec cinq listes en présence au premier tour, et quatre au deuxième tour, c'est Claude Mesangroas, premier adjoint dissident du maire sortant, qui est élu avec 33,9% des voix.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2008 Claude Mesangroas Divers Gauche infirmier 1989 2008 Roland Joffre PRG professeur 1979 1989 Pierre Segony Divers Droite médecin 1979 1979 Raymond Jardin professeur 1977 1979 Alain Le Léap PCF inspecteur des Impôts 1953 1977 Victor Cravero agriculteur 1945 1953 Vincent Truc agriculteur 1944 1945 Paul Bouffié instituteur 1912 1944 Emile Latty ingénieur agronome 1904 1912 Ferdinand Lachaux capitaine retraité 1903 1904 Marius Vidal 1900 1903 Victor Ricard inspecteur primaire retraité 1900 1900 Marius Vidal 1896 1900 Victor Castel pharmacien retraité 1894 1896 Paul Flamenq médecin Démographie
Évolution démographique (Source : Insee[3]) 1894 1936 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2009 1256 2119 3121 5658 6938 7900 9704 10975 10603 10962 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
Musée de la mine de cap Garonne
Ouvert en 1994, il est aménagé dans les anciennes galeries de cuivre dont il retrace l'histoire de manière ludique. Coiffé d'un casque de chantier, sous un plafond bas tendu d'un filet de sécurité, le visiteur explore le passé de ce modeste gisement de cuivre, exploité industriellement de 1862 à 1917. Jeux de lumière et animations sonores (on entend sauter la paroi dynamitée et chanter les trieuses) prennent du relief dans le silence et l'obscurité de cette vaste caverne, creusée par les mineurs venus du Piémont italien. Une pause vidéo dans une sorte de caisson de bois permettra d'en savoir plus sur la transformation du minerai et les multiples usages du cuivre.
Au sein d'un massif forestier surplombant la Méditerranée, les anciennes mines de cuivre de Cap Garonne comptent parmi les cinq plus beaux sites minéralogiques du monde. Le musée retrace la vie des mineurs et l'histoire de la roche.
Il est le seul musée français du cuivre et des microminéraux.
En 1984, la qualité exceptionnelle de l'environnement incite les autorités locales à protéger et à mettre en valeur ce patrimoine d'intérêt national et européen que représente la mine du Cap Garonne. Il faudra attendre dix ans avant d'inaugurer le musée de la mine.
Le château du Clos Meunier et le parc Cravéro
Le château du Clos Meunier date de la fin du XVIe siècle et début du XVIIe siècle. En 1667, le château appartenait au seigneur de La Garde, Joseph de Catelin. C’est Jean-Louis Raymond Mallard qui se porta acquéreur du château en 1790, le garda jusqu’en 1862, puis le revendit à M. Meunier. Le château devint alors le Clos Meunier, mais on l’appela tout simplement le château du Pradet. À l’origine, la propriété de 30 hectares était toute plantée en vignes et bordait toute la rue principale du Pradet (l’actuelle avenue de la DFL). La municipalité en fit l’acquisition en 1973. Rénové de 1973 à 1977, le château devint la mairie du Pradet et le parc fut baptisé parc Cravéro (du nom d’un ancien maire pradétan).
Le parc offre aujourd'hui la tranquillité de ses allées ombragées par le feuillage d'arbres centenaires, une palmeraie riche de 70 espèces, de nombreuses espèces végétales méditerranéennes.
Villa l'Artaude
Article détaillé : Villa l'Artaude.La villa l'Artaude, appelée aussi villa Mandrot est une maison aux murs de pierre brute a été construite par Le Corbusier en 1930 chemin de l'Artaude. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 29 décembre 1987 et a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle en PACA » par le Ministère de la Culture.
Autres
- La galerie d'art Cravero, l'église Saint-Raymond, le fort de la Gavaresse, le massif de la Colle Noire, le jardin et le bois de Courbebaisse, le sentier de découverte "Jean-François Jubé" de Cap Garonne.
- De remarquables criques ponctuent la baie de la Garonne jusqu'au cap de Carqueiranne. Certaines sont accessibles par la route mais l'idéal est de les découvrir par le sentier du littoral. Certaines portions de ce sentier sont interdites d'accès car dangereuses (éboulements, sentier ponctuellement attaqué par la mer)
Personnalités liées à la commune
- La Baronne de Goldschmidt-Rothschild (1892-1973), peintre amateur sous le nom de Marianne Gilbert, a souvent planté son chevalet face à la Garonne ou aux Oursinières. Elle a reçu au Pradet les peintres Charles Camoin et André Dunoyer de Segonzac. Winston Churchill, également peintre amateur, est venu plusieurs fois chez elle entre les deux guerres.
- Gilbert de Goldschmidt (1925-2010), producteur de films
- Raimu (1883-1946), acteur, a eu une propriété sur le chemin des Bonnettes.
- Christiane Rochefort (1917 à Paris-1998 au Pradet), écrivain, avait une maison à San Peyre.
- Carlo Sforza (1872-1952), homme politique italien, venu se réfugier près du Cap Brun à l'avènement de Mussolini. Il reçut chez lui de grands écrivains français : Paul Claudel, Paul Valéry, Georges Bernanos.
- Francis Veber (1937-), scénariste et réalisateur de films
- Gustave Zédé (1825-1891), qui établit les plans du premier sous-marin français, le Gymnote, résidait à Costebrune (entre le Pin de Galle et Sainte-Marguerite).
- Fernandel est aussi passé par Le Pradet.
- L'actrice Roxane Mesquida y a passé son enfance.
- Michel Périé (1969-), joueur de rugby à XV, est né au Pradet.
Bibliographie
- Le Pradet, histoires et Histoire ; Raymond Jardin (Office municipal de la Culture et de la Jeunesse, Le Pradet, 1993)
Cinéma
- Les démons de l'aube (1945) de Yves Allégret avec Simone Signoret, tourné sur les communes de Carqueiranne et Le Pradet.
- Main basse sur la côte (2011) d' Antoine de Caunes, thriller politique inspiré de l’assassinat du député du Var, Yann Piat, survenu le 25 février 1994 à Hyères, avec Karin Viard et Jean Benguigui.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune du Var
Wikimedia Foundation. 2010.