Oranaise

Oranaise

Oran

Oran
وهـران
Vue d'Oran depuis Santa Cruz, 2007
Vue d'Oran depuis Santa Cruz, 2007
Géographie
Pays Algérie Algérie
Wilaya Oran
Daïra Oran
Superficie 2 121 km²
Coordonnées geo. 0° 37′ 59″ W
35° 41′ 49″ N
Démographie
Population 1 200 000 hab (2008)
Densité 423 hab/km²
Politique
Président de l'APC Saddek Benkada
Mandat en cours 2007-2012
Autres informations
Code ONS 3101
Code postal 31000
Budget 4,8 milliards de DA (2008)[1]

Oran ( وهران en arabe Wahran), surnommée ( الباهية en arabe El Bahia « la radieuse »). Elle a su préserver son identité tout en s'imprégnant de l'influence des occupants successifs. C'est une ville portuaire du nord-ouest de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya du même nom sur le golfe d'Oran.

Oran est située au fond d'une baie ouverte au nord et dominée directement à l'ouest par la montagne de l'Aïdour (Murdjajo), d'une hauteur de 375 m, ainsi que par le plateau de Moulay Abdelkader al-Jilani (Moul el Meida). L'agglomération s'étale de part et d'autre du ravin de l'oued Rhi, maintenant couvert.

Située à 432 km de la capitale Alger, Oran est la deuxième ville d'Algérie et compte aujourd'hui environ 1 200 000 habitants[2], tandis que l'agglomération en compte environ 1 700 000. La ville est un pôle industriel (zones industrielles d'Arzew, Bethioua, etc.) et universitaire (Université d'Oran Es-Senia, Université des sciences et de la technologie, faculté de médecine, etc.).

Oran est la deuxième ville d’Algérie, elle est par ailleurs l’une des plus importantes villes du Maghreb.

Sommaire

Étymologie

Wahran (Wihran), ( وهران en arabe), signifie « deux Lions », dérive du mot singulier Wahr ( وهر en arabe), Wahran est l’appellation d’une paire et signifiant deux lions. Le nom a été donné par Sidi Maâkoud Al Mahaji[réf. nécessaire], ancien chasseur de lions à Oran. Il existe notamment, en référence à l'origine du nom, deux grandes statues en bronze représentant deux grands lions mâles devant l'hôtel de ville. Selon la légende, les derniers lions de la région furent chassés dans la montagne voisine d'Oran, elle aussi dénommée "Montagne des Lions". Les récits concordants établissent en effet une certitude concernant l'histoire de la ville d'Oran au sujet de Sidi Maâkoud Al Mahaji. Ce dernier possédait deux lions qu'il avait apprivoisés personnellement. Les noms de lion en Arabe sont: Wahr, Assad, Laith, Fahd, Sabaâ. Le mausolée (Goubba) de Sidi Maakoud Al Mahaji se trouve dans le cimetière de Sidi El Fillali au quartier les Planteurs.

Le nom Oran apparaît pour la première fois dans un portulan génois en 1384[3].

Oran portait également le nom d’Ifri auparavant, qui signifie en berbère « la caverne »[4], toponyme sans doute lié aux nombreux abris dans les collines environnantes (Ras El-Ain et Ravin Blanc).

Fondation de la ville

Oran a été fondée en 902 en pleine période des Idrissides. Ce petit village que fréquentent les marins Andalous Mohamed Ben Abou Aoun et Mohamed Ben Abdoun et un groupe de marins venus d'Andalousie[5][6]. Cela pour avoir un lien commercial entre l'Andalousie et le Maghreb central, car Tlemcen ville voisine fut la métropole du Maghreb central à cette époque.

Depuis fort longtemps, les califes Omeyyades de Cordoue, caressaient secrètement le rêve de s’installer sur les côtes africaines. À la faveur du début de dislocation de l’empire abbasside. Les Arabes d’ Andalousie, au faîte de leur puissance, choisirent de créer, dans un premier temps, un comptoir commercial dans cet abri naturel constitué par la baie de Mers-el-Kébir.

Le royaume Idrisside est urbain et c'est à partir de ses villes que la civilisation musulmane a été introduite vers les zones rurales. Les Idrissides ont tracé la voie qui a permis aux futures générations (les dynasties suivantes) de suivre leur épopée.

La développement de la ville

Dans l'histoire du développement de cette grande cité, on ne peut faire abstraction de sa vie maritime. Sous toutes ses formes, elle est à l'origine de sa prospérité et, à certaines époques, de sa décadence, après avoir connu quelques vicissitudes depuis le 12e siècle, époque où Al Idrissi vantait son commerce et ses artisans.[7]
La proximité[8], avec l'Espagne a eu, tout au long de son histoire, une importance capitale sur son avenir. Une nuit, par temps normal, suffit à la traversée pour un voilier, d'Almeria ou de Carthagène à Oran. C'est donc tout naturellement, que les marins andalous, fondateurs de Ouahrân, au début du 10e siècle, furent amenés à s'établir face et tout près de leur contrée d'origine afin d'y nouer des relations commerciales entre pays, alors, tous les deux musulmans.[9]

Plusieurs dynasties s'emparent de la ville notamment les Ifrenides, les Fatimides grâce aux Zirides, les Almoravides, Almohades, Mérinides et Zianides[10].

Oran soufrait beaucoup du manque d'eau pendant le Xe siècle . Alors, sous la dynastie berbère des Ifrenides, à la fin du siècle, Mohamed ben El Kheir fut le premier architecte du réseau de canalisation pour l'alimentation en eau pour la ville [11]. L'oued porte son nom Oued ben el Kheir et que plus tard le miracle de Sidi El Houari a fait que l'eau jaillisse de la source au lieu Bilal dans les environs d'Oran durant le XIVe siècle et XVe siècle[12]. Aussi, Ibn Haouqel fait resurgir l'importance du port d'Oran dans l'exportation du blé vers l'Andalousie au Xe siècle. Et Al Idrissi décrit l'importance du port d'Oran vers le milieu XIIe siècle, il décrit des bazars et des fabriques. Léon l'Africain, durant le XVIe siècle, donne le chiffre de 6000 feux (environ 25000 habitants). La ville était contrôlée par les rois et notaires de Tlemcen. À l'époque almohade, le port devient important au même titre que Tunis, Bougie, Ceuta et Almeria. Les Génois, les Vénitiens et les Marseillais avaient des contrats de commerces pendant l'ère musulmane au port d'Oran. Cependant, un conflit éclate entre les Européens, ce qui a fait que les Marseillais et les Florentins perdent le marché au XVe siècle. Les Vénitiens comme les Génois importaient des produits de Syrie et d'Europe, en échange, ils achetaient des esclaves pour les revendre à Tunis, à Tripoli et en Égypte . Ils avaient besoin également de l'ivoire, de l'ambre gris, de l'or, etc. Les marchants pouvaient vendre leurs produits dans les zones lointaines au Niger, à Oujda, à Tafilalet, à Fez, à Aghmat, etc.[13].
Durant la période zianide, Oran devint avec Rachgoun et Honaine, l'un des trois ports des souverains de Tlemcen.

La proximité avec l'Espagne devint un danger le jour où la Reconquista livra aux Chrétiens la Péninsule ibérique. Ce qui encouragea le gouvernement de Madrid dirigé par les Isabelle la Catholique et Ferdinand d'Aragon, à l'occupation de Mer El-Kébir et d'Oran dont la première période part de 1509 à 1708 et la deuxième de 1732 à 1791.[14]

Oran devient le théâtre de bataille entre l'alliance hispano-zianide contre le pouvoir ottoman. En 1558, Oran devient capitale espagnole au Maghreb central. Et Vers 1791, elle est cédée au Dey d'Alger[15].

Disparition de la ville

Disparition de la ville vers 645. Oran étant une ville qui subissant de violents tremblements de terre qui l'ont souvent détruit, et qui la rendait de plus en plus onéreuse et périlleuse. Ainsi de 1708 à 1732, la ville redevient pratiquement déserte sauf les banlieues, Et enfin en 1790, un tremblement de terre toucha complètement la ville et un incendie dévora le reste. Les terribles ravages du tremblement de terre ont toujours été présents dans la discussion des familles et sont considérés comme l’une des causes du départ définitif des Espagnols d’Oran et de Mers El-Kébir. Oran a partir de 1831, la ville connaitra son ampleur et sa grandeur contemporaine.

Histoire

Oran

De très nombreux ouvrages ont été consacrés à Oran, une ville à qui de nombreux auteurs et chercheurs reconnaissent « le caractère insaisissable ». Beaucoup d'écrivains et d'historiens s'accordent à admettre qu'il faudrait des centaines de livres, peut-être, pour cerner toutes les subtilités d'Oran. D'où la profusion d'ouvrages qui lui ont été consacrés. Certains, pour raconter son histoire à travers le travail des siècles, en un mot pour marquer ce qu'elle porte en elle d'historicité. D'autres pour narrer la vie quotidienne d'Oran et des Oranais[16].

Oran est un lieu d'effacement des cultures, qui conduit à l'effacement des origines. Il y a eu de la place dans cette ville pour toutes les professions de foi, et sans doute l'esprit de tolérance oranais vient-il de ces épreuves que la ville a endurées à travers les âges. Le dialogue des civilisations s'y est affirmé, même s'il y a eu les drames terribles des conquêtes et de la domination coloniale[17].

Période préhistorique et Antiquité

Les vestiges de la présence humaine en Algérie remontent à 400 000 ans âge attribué aux restes de (l’Atlanthrope) découverts dans les Sédiments du lac préhistorique Ternifine (Tighennif près de Mascara), en Oranie. L’Atlanthrope, contemporain du Sinanthrope et du pithécanthrope de Java dont les ossements ont été retrouvés au milieu des outils de pierre taillée qu’il fabriquait, a séjourné.Origine des juifs en Afrique du Nord. Selon une légende du Hoggar, les juifs à l'origine de l'artisanat du fer. L’homme est déjà présent, vers 400 000 av. J-C, sur le rivage Atlantique, comme le témoignent les outils .Retrouvés, les plus ancestraux, d’ailleurs, d’Afrique du Nord. Vers 5000 ans av. J-C, de nouvelle populations du Proche-Orient cohabitent et se mêlent aux descendants des premiers habitants, Ces nouveaux venus sont les ascendants de la famille Berbères Touaregs (parfois appelés « hommes bleus »[18]), élargie par des apports méditerranéens.

Le site d'Oran a été une station préhistorique mise en évidence par des fouilles archéologiques entreprises aux XIXe et XXe siècles. Des traces datant d'au moins 100 000 ans ont été relevées. Des grottes du paléolithique et du néolithique ont été mises en évidence. Des fouilles furent entreprises par François Doumergue et Paul Pallary en 1892 aux grottes du Cuartel, de Kouchet El Djir et des carrières d'Eckmühl, dites abri Alain. De nombreuses pièces archéologiques ont été récoltées dont certaines sont déposées au musée Ahmed Zabana, comme un bloc stratigraphique et une multitude d'outils composés de lissoirs, haches polies, lamelles, couteaux… La plupart des sites, pourtant classés, ont aujourd'hui disparus du fait de l'extension des carrières et de l'habitat précaire.

Plusieurs sites archéologiques ont été recensés dans les environs d'Oran. Ils révèlent une présence punique et romaine notamment. La période punique (Ier siècle av. J.-C.) est représentée par l'immense nécropole des Andalouses et la présence de beaucoup d'artefacts (vases, coupes, urnes). Ces sites ont été révélés lors de l'agrandissement de la zone touristique de la plage des Andalouses à 30 kilomètres à l'ouest d'Oran. Beaucoup d'autres objets sont exhumés de nos jours dans les régions limitrophes de Bousfer et la région d'El Ançor.

Cette région a fourni beaucoup de mosaïques et statues comme celles qu'on peut apercevoir au musée Ahmed Zabana (Poséidon, Hercule, Bacchus, Apollon).

Du temps des romains, Oran s'appelait Unica Colonia, elle fut parmi les plus riches cités de Maurétanie césarienne. Le terme Unica Colonia induit une image édénique, une vision de bien être, un coin de terre où il fait bon vivre, une ville à nulle autre pareille au monde. On emploie ce genre d'épithète pour immortaliser le souvenir heureux qu'on a conservé d'un lieu, de la même façon que Rome a été surnommée « la Ville éternelle », Naples « baiser de feu » et la Corse « Ile de beauté ». Oran avait sûrement dû laisser à ses visiteurs une impression incomparable de douceur et de félicité pour mériter ce nom de « Unica Colonia ».[19]

Si les Phéniciens avaient plutôt choisi, comme comptoir, la crique de Madagh à l’Ouest de l’Oran, les Romains avaient préféré le site de Portus Magnus Bethioua (le vieil Arzew), à 40 kilomètres à l’est d'Oran. Ils avaient tout de même signalé Portus Divini, les ports divins, les deux criques d’Oran et Mers-el-Kébir. Arrivée des juifs avec les Phéniciens.[réf. nécessaire]

On peut mentionner la légende selon laquelle certaines tribus de l’Afrique du Nord ont été judaïsées par un disciple et compagnon du prophète Moise (Sidna Moussa), Yoshe (Sidna Youchaa) à la suite des persécutions des pharaons à l’encontre du peuple d’Israël. Yoshe (Sidna Youchaa) a pris la direction du Maghreb.[réf. nécessaire]

Une autre histoire antique nous apprend que les tribus judéo-berbères installés depuis 20 siècles au Maghreb en provenance de Judée ont été chassées par l’armée de Titus (empereur romain).[réf. nécessaire]

Immigration des juifs de Cyrénaïque et d'Egypte au 2e siècle au Maghreb.[réf. nécessaire]

Dynastie Idrisside

Article détaillé : Idrissides.

Les Idrissides ou Idrisides sont une dynastie Arabe. En 788 naît la première dynastie musulmane d'origine moyen-orientale, Ayant régnée sur le Nord du Maroc et à l’Ouest de l’ Algérie ont des ancêtres remontant à Idriss II (fondateur de la dynastie Idrisside sont une dynastie Arabe 788-985). La dynastie doit son nom à Idrîs Ier arrière petit-fils d’ Hassan fils de Sidna Ali ibn Abi Talib. Il se fait reconnaître comme imam par la tribu berbère des Awarba qui l'avaient accueilli et par les quelques Arabes qui l'avaient accompagné dans son exil. Al-Hasan ben Kannûn le dernier prince Idrisside, fut assassiné sur les ordres des Omeyyades de Cordoue en 985.

Période islamique

Entre 910 et 1082, Oran devient un objet de conflit entre Omeyyades de Cordoue et Fatimides. Le conflit entre des fractions des Ifrenides et les Fatimides conduit en 954 à la prise de la ville d'Oran par Yala Ibn Mohamed des Ifrenidess[20], Oran est détruite par son ordre et reconstruite dans un autre endroit. Par la suite, Les Zirides reconstruisirent la ville d'Oran sur le site actuel[21]. La ville passa ensuite sous domination des Almoravides, dynastie berbère originaire du sud de l'actuelle Mauritanie, jusqu'en 1145, lorsque l'émir Ibrahim Ben Tachfin y périt en luttant contre les troupes Almohades déjà victorieuses devant Tlemcen, il fut acculé en haut d'une falaise de la montagne Murdjajo et se cassa le cou en tombant avec son cheval sur la croupe duquel se trouvait aussi sa favorite Aziza.[22] Il voulait rejoindre le port de Mers el-Kébir où il devait embarquer pour l’Andalousie.[23] La présence des Almohades fut marquée dès 1147 par le début des persécutions contre les juifs d'Oran. Créé en 1162, le nouveau port d’Oran devint vite le plus important du Maghreb, quand Abd El Moumen y ouvrit ses chantiers navals et leur confia la construction d’une partie de sa flotte de guerre, Oran et Honaine s'associèrent pour construire les cent vaisseaux commandés par Abd El Moumen Ben Ali[24]. L'empire qui domina le Maghreb plusieurs décennies s'émietta peu à peu pour finalement donner naissance à des dynasties plus locales ; en 1230 les Hafsides de Tunis, en 1235 les Zianides de Tlemcen, puis en 1258 les Mérinides de Fès. En 1287, les juifs de Majorque firent leur première apparition à Oran.

« En moins d'un demi siècle, dit M. L. Fey, Oran passa neuf fois sous différents pouvoirs...Ben-Abbad réussit à se maintenir à la tête du gouvernement oranais, à la condition qu'il se reconnaîtrait vassal du royaume hafside (1437). Oran reçu dans ses mûrs vers cette époque, le célèbre Mohammed IX al-Aysar, surnommé le gaucher; et quinzième roi de Grenade, obligé de fuir devant ses sujets insurgés. À la mort de Ben-Abbad, Oran obéit aux Zianides de Tlemcen. Sous cette nouvelle domination, Oran jouit d'une grande prospérité; elle devient l'entrepôt d'un commerce très actif et très étendu. Marmo et Alvarès Gomès en rendent témoignage. L'ivoire, les dépouilles d'autruche, les peaux de bœuf tannées, la poudre d'or, les céréales étaient d'inépuisables sources de richesses pour les habitants, qui excellaient aussi dans la fabrication des étoffes de laine et dans celle des armes blanches. Les Vénitiens, les Pisans, les Génois, les Marseillais et les Catalans achetaient à l'envi ces produits, écoulant par contre des étoffes, des verroteries, de la quincaillerie grossière et du fer. » Oran comptait 6000 maisons, des mosquées splendides, de vastes entrepôts commerciaux et de nombreux édifices remarquables.[25]

La protection de l'émir, le système douanier (tarifs), le commerce avec Marseille, et les républiques italiennes de Gênes et de Venise, avec lesquelles Oran signe en 1250 un traité de Commerce, pour une durée de quarante ans, font d'Oran une ville prospère, à tel point que vers la fin du XIVe siècle le célèbre historien musulman Ibn Khaldoun la décrivait ainsi : « Oran est supérieure à toutes les autres villes par son commerce. C'est le paradis des malheureux. Celui qui arrive pauvre dans ses murs en repart riche »[26]. La ville excelle en effet dans l'exportation du plomb, de la laine, des peaux, des burnous fins, des tapis, des haïks, du cumin, des noix de Galle, mais aussi la traite des esclaves. À partir de 1391 arrivent des juifs d’Espagne.

A partir de 1493, Oran va accueillir un nombre important de réfugiés grenadins. La ville va devenir le point de départ de nombreuses attaques contre les côtes espagnols. L'envie de vengeance des andalous expulsés et à mesure que leur nombre augmente, feront que les côtes algériennes vont être de plus en plus impliquées dans les attaques contre Chrétiens. Cela permettra à la couronne de Castille, alliée à celle d'Aragon pour le compte des Rois Catholiques au début du XVIe siècle, à l'occupation les plusieurs ports d'Algérie (Honaine, Mers El Kebir, Oran, Tenes, Cherchell, le Peñon à Alger, Bejaia, Tedeles, Jijel et Annaba). Mais grâce à l'aide ottomane, les espagnols seront refoulés de tous les ports, sauf Oran et Mers El Kebir.[27]

D'après Al Idrissi: « Wahran est prés du bord de la mer, elle fait face à Alméria sur la côte d'Andalousie dont elle est séparée par deux journées de navigation. Marsa El Kébir est un port sans pareil sur tous les rivages de la Berbérie. Les navires d'Andalousie y viennent souvent. On trouve à Wahran, des fruits à profusion. Ses habitants sont des hommes d'action, puissants et fiers »[28].

Ibn Khémis a dit: « Les deux villes frontières qui m'ont plu dans le Maghreb sont Oran de Khazer et Alger de Bologhine ».[29][30]

Selon Léon l'Africain: « Oran est une grande cité bien fournie d'édifices et de toutes sortes de choses qui sont séantes à une bonne cité, comme collèges, hôpitaux, bains publics et hôtellerie, la ville étant ceinte par ailleurs de belles et hautes murailles ».[31]

Période espagnole

Nous sommes au début du XVIe siècle. Au mois de juillet 1501, bien avant les Espagnols, les Portugais lancent une expédition pour tenter d'accoster sur la plage des Andalouses.

Il faudra attendre le débarquement de Mers-el-Kébir, en 1505, pour voir l'Espagne s'engager dans la première expédition organisée contre Oran. La cité comptait alors 6 000 feux, soit environ 25 000 habitants. La prise de la ville par l'armée du cardinal espagnol Francisco Jiménez de Cisneros commandée par Pedro Navarro, eut lieu le 17 mai 1509. Après l’occupation du port de Mers-el-Kébir (1505), et celui de la ville d’Oran (1509), la ville fut désertée, puis totalement occupée par les troupes Espagnoles. « C'est la plus belle ville au monde », s'écria en 1509 le cardinal Jiménez de Cisneros après avoir vu Oran la Joyeuse qu'il venait d'annexer par les armes à la couronne des Rois Catholiques.[32] Dès cette même année, le Cardinal entreprit de construire sur les ruines de la mosquée Ibn El Beitar l'église Saint Louis, qui domine la vieille ville des deux côtés.

En 1554, le gouverneur comte d'Alcaudete fit alliance avec le sultan marocain Mohammed ech-Cheikh contre les Turcs alors installés à Alger, et parvint à maintenir encore la présence espagnole.

Les Espagnols procédèrent à des travaux de restauration de la forteresse destinée à loger les gouverneurs de la ville. « Les fortifications de la place se composaient d'une enceinte continue, surmontée de fortes tours espacées entre elles, du château proprement dit, ou casbah ». Le gouverneur espagnol « établira son quartier général dans ce donjon »[33]. Longues de plus de deux kilomètres et demi, ces fortifications comprenaient de nombreux forts, bastions et tours-vigies.

Au XVIe siècle, les Espagnols font ainsi d’Oran une place forte et construisent une prison sur un éperon rocheux près de la rade de Mers El Kebir. Ce lieu était peuplé par de nombreux singes (los monos en espagnol) qui donnèrent son nom à la forteresse. Les déportés espagnols enfermés à La Mona pouvaient apercevoir leur famille une fois par an, le dimanche de Pâques. La mona était le nom du gâteau qu’emportaient avec eux les pèlerins à la Vierge et les visiteurs au Murdjajo.

En 1563, Don Álvarez de Bazán y Silva, marquis de Santa-Cruz, fit construire au sommet du pic de l'Aïdour (Murdjadjo) le fort de Santa-Cruz qui porte son nom. En 1568, Don Juan d’Autriche visita Mers-el-Kébir puis Oran.

Débarquement des Morisques au port d'Oran (1613, Vicente Mestre), Fundación Bancaja de Valencia

A partir de 1609, suite au décret d'expulsion des Morisques, plusieurs vagues de Morisques vont débarquer à Oran. Certains s'établirent aux alentours de la ville (Misserghin, les Andalouses, El Ançor, Bousfer, Krystel, etc.), d'autres se dirigèrent vers des villes telles que:Tlemcen, Nedroma, Mostaganem, Blida, Alger, etc.[34]

Les juifs d’Oran n’eurent pas la vie facile avec les Espagnols, considérés comme des ennemis de la religion. Les juifs qui habitaient Ras El Ain et le Ravin Blanc furent expulsés hors d’Oran par les Espagnols à partir de 1669 et durent habiter la montagne de La Corniche Supérieure (Misserghin).

Malgré ces fortifications, la ville était l'objet d'incessantes attaques jusqu'au pied même des remparts. En 1701, Le Rozalcazar, ou Bordj Lahmar, ou encore Château Neuf, était considéré comme la plus grande des fortifications de la ville d’Oran. C'est ainsi qu'en 1707, Moulay Ismaïl, sultan du Maroc ayant tenté d'en forcer la défense, vit son armée décimée. La ville dès lors, connaît une croissance continue: il lui faut gagner de l'espace et de l'air au-delà des remparts. La démolition des murailles est menée à bien sur plusieurs années C`était en ce moment la, les espagnols coincés, s`enferment a l’intérieur du fort, par manque de ravitaillement ils se nourrissent pour la première fois la fameuse Karantika. Ainsi de 1708 à 1732, la ville redevient pratiquement déserte. Et enfin en 1790, un tremblement de terre toucha complètement la ville et un incendie dévora le reste. Les terribles ravages du tremblement de terre ont toujours été présents dans la discussion des familles et sont considérés comme l’une des causes du départ définitif des Espagnols d’Oran et de Mers-el-Kébir. En 1770, Oran est une ville de 532 maisons particulières et 42 édifices, une population de 2 317 bourgeois et 2 821 déportés libres se livrent au négoce.

Sous le roi d’Espagne, Charles III, partisans de la conservation de la ville et de son abandon s’affrontent. Entre 1780 et 1783, le ministre Floridablanca proposa a l’Angleterre d’échanger Oran contre Gibraltar.

Période ottomane

Article détaillé : Ottomans.
Blason de l'Empire ottoman.

La domination espagnole avait connu une éclipse de 1708 à 1732 : chassés par le Bey turc Mustapha Ben Youssef (dit Bouchelaghem) le fondateur de la ville de Mascara s'empare d'Oran, seule la victoire de l'armada du duc de Montemar à Aïn-el-Turck leur permit de chasser les Turcs. Sous leur domination, les exilés juifs avaient pu regagner la ville, ils durent repartir pour Tlemcen après 1732.

Le mois d'octobre 1790 plongea la ville dans la désolation et dans le deuil. Dans la nuit du 8 au 9, un violent séisme fit plus de trois mille victimes en moins de sept minutes. À la suite de ce terrible évènement, le roi d'Espagne Charles IV ne vit plus l'intérêt d'occuper Oran, qui devenait de plus en plus onéreuse et périlleuse; il entama des discussions, qui durèrent plus d'une année, avec le Bey d'Alger. Un traité est signé le 12 septembre 1792. Après un long siège et un nouveau tremblement de terre qui désorganisa les défenses espagnoles, le bey Mohamed Ben Othman, dit Mohamed El Kébir, prit possession d'Oran Jusqu'en 1830, les beys firent d'Oran leur capitale au détriment de Mascara. Le 8 octobre1792 de la même année. Il accorda diverses faveurs aux juifs pour qu’ils se réinstallent à Oran. En 1793 fut achevée la mosquée du Bey Mohamed el Kébir, qui a servi de Médersa dite de Kheng en Nitah et de cimetière familial au bey. 1793 le bey ottoman appelé le borgne, qui fut édifié le mausolée (Goubba) du saint patron de la ville au nom de Cadi Boulahbal. C’est dans la vieille ville (Casbah) se quartier qui porte le nom du imam Sidi El Houari El Maghraoui (appartient à des fractions de la tribu Berbères Maghraouas). En 1794, des pèlerins venus de la Mecque apportèrent une nouvelle épidémie de peste et la ville redevint pratiquement déserte.

En 1796, la Mosquée du Pacha, nommée en l'honneur d'Hassan Pacha, dey d'Alger, est construite par les Turcs avec l'argent provenant du rachat des prisonniers espagnols, après le départ définitif de ces derniers. Le premier imam de la Mosquée, Sidi Mohamed Es-Senni Al Mahaji fut l’un des conseillers du bey d’Oran et exerçait comme inspecteur principal sous le règne du bey Mohamed El Kèbir. En 1800, Ben Abdelkader ben abdallâh Al Mahaji obtint le poste de cadi d’Oran, qu’il conserva jusqu’à sa mort. Après le départ des Espagnols, Oran resta trente-neuf années sous autorité turque.

La colonisation française

Articles détaillés : Conquête de l'Algérie et Algérie française.
Armoiries de la ville d'Oran pendant l'administration Française.

La maison Bacri-Busnach qui avait obtenu le monopole du commerce des céréales dans toute la Régence, étend son privilège au port d’Oran en 1801.

Le port d’Oran est une création moderne. Sa construction commença par des travaux entrepris tardivement par les Espagnols à la veille de leur départ définitif d’Oran en 1792. À l’arrivée des Français, tout était à refaire[réf. nécessaire]. Il était clair que, tôt ou tard, on serait amené à la doter d’un établissement maritime proportionnel à son importance commerciale. Les premiers travaux d’envergure commencèrent en 1848 et ne finiront qu’en 1962 pour donner l’aspect actuel du port.

  • 1831 : C'est dans une cité en ruine[réf. nécessaire] suite aux deux violents tremblements de terre qu'a connu la ville, peuplée de 2 750 âmes, que, le 4 janvier 1831, s'installent les Français commandés par le général comte Denys de Damrémont. La ville compte alors 3 800 habitants (selon un récemment de 1832), dont une communauté juive qui comprend 3 531 personnes, 750 chrétiens (d'origine espagnole) et 250 musulmans.
    En septembre, le général Berthezène nomme à Oran, avec les mêmes attributions, M. Pujol, capitaine de cavalerie en retraite, blessé à la main droite sous l'Empire. L’une des premières mesures de l’administration militaire française fut de faire raser toutes les habitations et autres masures qui masquaient les vues du cote de l’est, entre Château Neuf et le Fort Saint Philippe. On fit de même, par la suite, pour tous les gourbis qui, du cote du Ras El Ain, pouvaient favoriser des embuscades et permettre à des assaillants de se glisser jusqu’aux remparts de la ville.
  • 1832 : Abd El Kader qui obtint une fatwa des tribus des Chorafas dans la grande Zaouïa Derkaouia Mahajia, seules à même de pouvoir lui rassembler quarante Imâms a la tête de l’ordre Sidi Amer Lakehal Al Mahaji, dirigea le soulèvement contre la conquête coloniale française. D'où le nom d'Al Mahaja "Les quarante chéchias" ce qui veut dire les quarante (Goubbas).
  • L’œuvre de Abd El Kader commence en 1834 avec le traité Desmichels, mais se poursuit plus activement après mai 1837, lorsque le traité de la Tafna reconnaît son titre d’Emir et son autorité sur la majeure partie des provinces d’Alger et d’Oran. Abd El Kader ne se borne pas à rassembler des terres, à grouper des territoires pour asseoir sa puissance politique. il va les unifier administrativement dans un sens égalitaire et populaire pour unir les populations contre les Français, à l’automne.
  • 1835 : Le combat reprit de nouveau et ils se rencontrèrent le 26 juin à la ferme de la forêt Moulay Ismaïl, près de la ville de Sig un brillant combat, où le colonel Oudinot trouva la mort.
  • 1835 : Victoire de la Macta, il signe avec le général Bugeaud (Commandant militaire d’Oran) le traité de la Tafna qui lui assure le contrôle des deux tiers du territoire Algérien.
  • 1836 : le général de Létang crée la magnifique promenade d'où l'on peut jouir d'un si beau panorama.
  • 1837 : 20 mai Le général Thomas Robert Bugeaud, débarque à Oran pour négocier un nouveau traité (la convention de la Tafna) avec l'Emir Abdelkader. Le 14 novembre, l'Emir Abdelkader signe un traité avec Desmichel, qui reconnaît son autorité sur l'ouest de l'Algérie, sauf Oran, Mostaganem et Arzew.
  • 1841 : Le général Lamoricière voulut débarrasser les abords de la place Kléber des habitations citadins, car la vieille ville était considérée comme un quartier européen. Il fixa alors cette masse flottante originaire des citadins des banlieues.
  • 1844 : Naît le premier journal l’Écho d’Oran.
  • 1844 : Amram Sananés siège à la chambre de commerce.
  • 1845 : Le général Lamoricière a créé le premier quartier d’Oran principalement habité par des étrangers, des proscrits, des renégats, des bohémiens et en particulier les hommes de couleur, Ce fut le village des ‘’Djalis’’ ou des ‘’étrangers’’, que l’on appellera par la suite, assez improprement d’ailleurs’’village-négre’’. C’est en 1880 que les citadins des banlieues ont habité le quartier de nouveau. Le quartier est devenu M’dina-Jdida (ville nouvelle). Ce village a constitué le principal centre d'agglomération des musulmans algériens dans la ville d'Oran.
  • 1845 : Hôpital Baudens est le premier hôpital militaire construit par les Français et ouvert au public en 1849.
  • 1847 : Création du consistoire provincial d’Oran.
  • 1847 : Après le départ en exil de Abd El-Kader les officiers français reprennent une politique des privilèges au profit des Zmalas et les Douairs au detriment des Chorafas d'Al Mahaja.
  • 1847 : Suite à une sécheresse dramatique de plusieurs mois, une épidémie de choléra frappe et décime la population d’Oran.
  • 1847 : 1er janvier 47 300 Français étaient venus d'Alsace, des Vosges, du Dauphiné et du sud de la France en même temps que 31 000 Espagnols, 8 800 Maltais, 8 200 Italiens et 8 600 Suisses et Allemands qui passaient pour être les plus mauvais colons.
  • À partir de 1848 : Oran devient préfecture du département homonyme. Création du petit bassin du Vieux Port (quatre hectares). Un hôpital civil est édifié.
  • 1849 : Construction de la chapelle de la Vierge pour se protéger du choléra.
  • 1850 : la ville se cantonne dans les bas quartiers avec une seule pointe sur le plateau représentée par le quartier israélite.
  • 1851 : 30.258 habitants a Oran.
  • 1854 : Haim Bénichou, président du consistoire souhaite une francisation rapide des Juifs.
  • La gare d'Oran a vu le jour par décret impérial. Le 8 avril 1857 naissait la ligne ferroviaire Alger - Oran .
  • Les membres du premier conseil général d'Oran, nommés par l'empereur Napoléon III, se réunissent le 5 décembre 1858 à la préfecture, sous la présidence de Jules du Pré de Saint-Maur.
  • 1860 : construction du Casino Bastrana ; ce lieu a servi pendant plus d’un siècle comme théâtre, salle des fêtes, pour des concerts de musique.
  • 1860 : Cimetière chrétienne (Tamashouet) a été construit sur la terre rouge (El Hamri) de la ferme Lamur, en extra-muros des remparts existant en ce temps-la, et après la désaffectation du cimetière espagnol du fort San Fernando de Ras El Ain, à la suite de sa saturation après les épidémies de choléra à Oran en 1849.
  • Hôtel de la Paix, l’un des plus grands Hôtel de la ville, là où a séjourné l’empereur Napoléon III en 1865.
  • 1865 : Napoléon III offre la nationalité française aux Juifs et Musulmans. Ce décret est très mal vu des colons et ce n'est que le 24 octobre 1870 que le décret Crémieux va effectivement permettre a 37 000 Juifs d'Algérie de devenir citoyens de France.
  • Mostefa Ben Brahim, Né en 1800 dans un Douair d'Al Mahaja Boudjebha à El Gaada 40 km dans la banlieue d'Oran est un grand poète algérien qui a rejoint également la résistance d'Abd El Kader. Et mort en 1867 il est enterre dans le cimetiére du village M'Cid dans la région de Sfisef dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès.
  • 1867 : La compagnie du P.L.M. fut installée à Oran. L'ouverture de la ligne eut en 1871.
  • 1870 : Le décret-loi du 24 octobre a conféré le statut de citoyen à tous les indigènes israélites.
  • 1871 : L’antijudaïsme à Oran, ses différentes formes à travers les élections et les journaux.
  • 1873 : Installation de la statue de la Vierge mise en place sur la tour.
  • 1876 : 45 640 habitants à Oran.
  • La Cimenterie de La Cado daïra de Zahana (Saint Lucien) est la première grande usine de l'industrie Oranais appelé par la suite en 1976 Complexe Erco a 37 km dans la banlieue d'Oran.
  • 1880 : un quartier d'Oran appelé Village Nègre (M’dina-Jdida) contenait de nombreuses petites maisons. Fut longtemps le point de ralliement de tous les visiteurs de passage à Oran. Qui devint le nom générique de la ville, entame la ballade par la Tahtaha la grande et légendaire esplanade, qui la scinde en deux quartiers, dont la partie basse est appelée Medinet El-Haddar et la partie haute, Sidi Okba, incluant la place Sidi Blel et la place Sebalat Et-Tolba, à partir de laquelle on investit facilement les ruelles et les nombreuses khouchettes (impasses) du quartier.
  • 1880 : La Maison BASTOS, manufacture de tabacs construite vers 1880 à Oran. Elle est considérée comme la première industrie naissante dans le centre de la ville.
  • 1881 : Apparition des premiers omnibus traînés par deux chevaux.
  • 1885 : 63 929 habitants à Oran.
  • 1887 : Le lycée Lamoricière ouvre ses portes à Oran. Le lycée devint de ce fait, par rapport au nombre d'élèves, l'un des plus grands lycées français aujourd'hui bâtis (Lycée Pasteur).
  • 1889 : L’infrastructures du tribunal, loi qui a accélérée l’absorption des immigrants dans la collectivité française.
  • 1890 : Oran, à l'étroit, commence à grimper vers Karguentah. Peu à peu, la ville sort de ses limites et de nombreux faubourgs se créent : Saint Antoine, Eckmuhl, Boulanger, Delmonte, Saint Michel, Miramar, Saint Pierre, Saint Eugène, Gambetta.
  • 1892 : dans les jardins de l’orphelinat de Misserghin, le père Clément va récupérer les fleurs de l’arbre et en faire un semis. La clémentine est née. Elle recevra son nom officiel en 1902 par la société algéroise d’agriculture.
  • 1896 : 80 981 habitants à Oran.
  • 1897 : Oran a vu naitre le plus ancien club de football d'Afrique et des pays arabes, Club Athlétique Liberté d’Oran (CAL Oran).
  • 1898 : Le monument de Sidi-Brahim d'Oran par Jules Dalou fut élevé à la mémoire du 8e Bataillon de Chasseurs d’Orléans.
  • 1899 : Premiers trams électriques desservant la ligne de chemin de fer dite (Bouyou-You) et qui reliait la ville d’Oran au village de (Hammam Bouhadjar) Située à 21 km de Ain Temouchent, 45 km de Sidi-Bel-Abbès et 65 km d'Oran, elle constitue un véritable carrefour entre les trois Wilayate (provinces).

Années 1900

  • 1900 : Le seuil des 90 000 habitants est atteint.
  • 1902 : Construction de la Maison du Colon sur la Place Karguentah, par l'architecte Wolf.
  • 1906 : 101 009 habitants à Oran.
  • 1907 : Édification de L'Opéra (théâtre).
  • 1911 : 118 023 habitants à Oran.
  • Dar El Kadi : Les bâtiments administratifs se composaient de la Mahkama (Dar El Kadi), tribunal chargé des affaires relevant du statut musulman, d’un commissariat de police, de l’hospice Bendaoud, petit hôpital et en même temps dispensaire.
  • 1917 : Le gouverneur Jean-Pierre Bordes réalisa la nouvelle route du port sur piliers
  • 1921 : 138 212 habitants à Oran.
  • 1926 : 145 183 habitants à Oran.
  • 1927 : On construisit vers la fin des années vingt le lycée Ardaillon aujourd'hui baptisé (Ben Badis).
  • 1930 : Création de nouveaux quartiers, moins denses et plus luxueux, achevant l'urbanisation de la première couronne, dans sa partie orientée vers l'intérieur du pays ; ces quartiers sont Gambetta supérieur, Bon Accueil, les Castors, Médioni, Boulanger, Cité Petit, Magnan Ce quartier possédait un grand établissement scolaire primaire, l’école Magnan, belle et robuste construction du début du siècle. Elle est située sur la rue Aristide Magnan… Ce développement se poursuit tous azimuts avec la création de quartiers débordant la première couronne (quartier de Saint-Hubert, Les Palmiers, Point du Jour, Gambetta…).
  • 1930 : Le Port d’Oran a dépasser en tonnage celui d’Alger.
  • 1930-1932 : Oran Es Senia est l'aérodrome utilisé sur lequel sont établis plusieurs records mondiaux de durée et de distance en circuit fermé.
  • 1930 : Il y a également La Mosquée et la Médersa El-Hayat gérées par l’association des Oulamas (Islah) et le grand dramaturge égyptien Youssef Wahby.
  • 1931 : 187 981 habitants à Oran.
  • 1931 : Club Des Joyeusetés ( C.D.J.), est Le premier club d’Oran vainqueur de la coupe d’Afrique du Nord de Football. Il s'agit du quartier Israélite ou " Derb El Houde ". La partie supérieure de ce dynamique quartier appelée Akbet Zabak (La Rue de Wagram).
  • 1932 : Début de la construction d’une route longeant la corniche oranaise partant de la petite anse du Fort Lamoune, anciennement appelé (Bordj El-Houdi), contournant la pointe au-dessus de ce promontoire, pour gagner à flanc de montagne Sidi Dada-Youb, la rade et le fort de Mers El Kebir, soit plus de six kilomètres, dont 2,4 km furent taillés dans le roc. La route fut achevée en avril 1835.
  • Dara (Ronde) avait aussi ses derviches et ses personnages de légende, comme le violoniste aveugle Benyamina, avec son inséparable compagnon Harrandou.
  • 1935 : Djenane Djato (Lamur), Une vaste zone occupée par d’anciens vergers. Servait d'espace vide. Elle était libre de toute construction au début des années trente, hormis un mausolée abritant la tombe de Sidi El Kh'routi Al Mahaji. La première édification fut la prison civile d’Oran de 1935 a 1939.
  • Sidi Dada-Youb ou Bain de la Reine. Ce centre de plaisance balnéaire a fonctionné pendant des siècles. Sidi Dada-Youb grand saint ayant guéri des dizaines de malades par le miracle.
  • 1936 : 217 819 habitants à Oran. Le 1er août 1936, nait à Oran le créateur et couturier français Yves Saint-Laurent.
  • 1936 : Le nombre de Marocains dans le département d’Oran est de 19 902, dont 4 395 vivaient dans la ville d’Oran.
  • 1937 : Construction du Marché Michelet Avec ses trois entrées, ses deux niveaux et ses vendeurs de fleurs.
  • L’Hôtel Royal, fréquenté par la noblesse oranaise, était célèbre par son élégant restaurant le Grillon, un endroit chic et distingué. C’était un lieu de rencontre des colons, des bachaghas et de hauts fonctionnres.
  • 1940 : Début de la construction de la nouvelle préfecture.
  • Sahâb El Baroud wal Karabila : L’association folklorique Banda Ezzahouania (Banda Joyeuse) et Nedjma (l’Etoile), les deux troupes créées au début du siècle activaient dans les quartiers musulmans dont Tahtaha. Elle officiait lors des fêtes religieuses durant la semaine du Maoulid En-Nabaoui.

Seconde Guerre Mondiale

Article détaillé : Seconde Guerre mondiale.
  • 1940 : L’armistice franco-allemand du 18 juin consacre l’échec des armées françaises, la flotte reste libre.
  • 1940 : 3 juillet, la flotte française de l’Atlantique basée à Mers el Kébir, est bombardée par la flotte britannique, en provenance de Gibraltar, entraînant la perte de trois cuirassés : le Dunkerque, le Provence et le Bretagne. 1 200 marins périssent.
  • 1940 : 6 juillet la marine française déplore 1 297 morts ou disparus et 351 blessés. Ces soldats reposent au cimetière marin de Mers El-Kébir.
  • 1940 : Au cimetière de Mers El-Kébir, un immense carré est réservé aux 1 200 marins victimes du bombardement.
  • 1941 : les jeunes juifs d'Oran frappés par le numerus clausus imposé par le gouvernement de Vichy, quittent l'école Française. André Benichou ouvre sa fameuse école privée où a enseigné Albert Camus.
  • 1942 : 8 novembre, prélude au débarquement en Italie ; c'est au tour des Britanniques et des Américains de débarquer à Arzew et sur les plages des Andalouses, les troupes pétainistes du régime de Vichy, procèdent à des tirs à partir des batteries de Gambetta. Le 10 novembre, Oran capitule, Le commandant en chef des troupes américaines était le général Eisenhower futur président des États Unis. L’Année des Bons (aâme el Boun). La misère frappe Oran.
  • 1942 : Les habitants de l’Est d’Oranie (Chéraga), ont subi l’exode vers la ville d’Oran.
  • 1942 : Cimetière chrétien au quartier de Petit-Lac appelé le cimetière des Alliés construit en 1942 pour recevoir les dépouilles des militaires tués lors de la Seconde Guerre mondiale.
  • 1942 : Au mois de novembre les Américains débarquent dans la baie, point de départ de la victorieuse campagne d’Italie.
  • Le Grand Café Riche et sa clientèle bourgeoise et dominante, la pharmacie Maregiano, l’une des premières d’Oran.
  • 1942 : lors du débarquement Américain à Oran, Blaoui M'Hamed El Houari il fut engagé comme pointeur aux docks du port. Sans oublier que le martyr Ahmed Zabana fut l’ami d’enfance du grand cheikh Blaoui, il puisera dans le répertoire des vieux bédouins oranais. Blaoui El Houari lui-même un révolutionnaire qui fut incarcéré en prison qui est située dans une ferme utilisée comme camp de concentration (ferme Cola) a Sig (Algérie), et ce durant la guerre de libération (1954-1962).
  • 1943 : Les années noires de la Deuxième Guerre mondiale. L’alimentation était rare et les soins aléatoires en face des grandes épidémie, telle que le typhus (aâme typhus).
  • 1943 : À l’automne le cuirassé de 50 000 tonnes ‘’Iowa’’, portant à son bord le président Roosevelt se rendant à la conférence de Téhéran, accoste à Mers El-Kébir, probablement le seul port de l’Afrique du Nord susceptible d’accueillir rapidement à la jetée nord, bord à quai, un tel navire. De là, Roosevelt gagne l’aérodrome de Es Senia dans sa puissant voiture présidentielle.
  • 1943 : Le café El-Widad a été créé par un groupe de militants nationalistes en plein centre ville européen d'Oran. Cet établissement jouera un important rôle dans le développement du patriotisme algérien. Au fil du temps, il devient un centre de regroupement des différentes tendances représentatives des partis de l'époque.
  • 1945 : Le 8 mai le monde entier célébrait la fin de la deuxième guerre mondial. On organisa dans la ville d'Oran, des combats de boxe professionnels et amateurs ou se produisirent Bob Omar, Houari Godih, Hocine Khalifa, Bachir Cheraka et les trois frères Sebbane.
  • 1945 : 11 mai la police des renseignements généraux a regroupe les nationalistes de tous bords : Oulémistes, Manifestes, P.P.A., à la suite des graves événements de Sétif et Guelma.
  • Premier périphérique de la ville, qui partait de la clinique Juan.
  • 1946 : El-Jrad, à Oran, au printemps le ciel s'assombrit subitement. Une tempête de sauterelles s'abat sur les toits, se rue sur les arbres et les espaces verts, tout devient noir (aame jrad).
  • Après les massacres du 8 mai 1945, les familles oranaises adoptent les orphelins venus de l’Est du pays.
  • 1947 : Oran est devenue la ville de la peste ce qui à inspiré à Albert Camus son fameux livre (La Peste).
  • 1948 : Oran compte 352 721 habitants. La population oranaise originaire d'Espagne est estimée à 65 % du total des Européens, eux-mêmes plus nombreux que les musulmans. Oran est démographiquement la ville la plus européenne de l'Algérie ; c'est aussi celle où la population d'origine espagnole a la plus forte prépondérance numérique.[35]
  • 1948 : Dar El-Chakouri, Edifice de style hispano-mauresque d’une grande beauté architecturale construit en 1948. Cette institution était la maison des combattants musulmans (Dar El-Askri), soldats de l’armée française libérés à la fin de la seconde Guerre mondiale (1939-1945) Elle possédait un service administratif pour les pensions, un service d’aide sociale, un service de l’état civil.
  • Un événement survint en 1948, à Oran, qui mit aux prises les deux communautés juive et musulmane. Ce fut la création de l’État d’Israël par les Nations unies. À l’occasion de la célébration de la Pâque juive, en avril 1948 en sortant du cimetière juif de la Ville Nouvelle. Des bagarres éclatèrent, faisant de nombreuses victimes. Depuis, cette nouvelle situation engendra une profonde déchirure entre les deux communautés d'Oran.
  • 1949 : La construction du Balcon de front de mer.
  • Benkabou Belkacem, Cet homme de foi et de charité a été pendant des décennies le grand Imam de la mosquée qui port désormais son nom, l’Imam Benkabou Belkacem était affilié à la confrérie des (Tidjane).
  • 1949 : avril, dans un hôtel d’Oran « Hôtel de Paris » Ahmed Ben Bella, Hocine Aït Ahmed deux responsables de l'os du PPA en compagnie de Hamou Boutlelis avaient préparé l’attaque de la poste d’Oran.
  • Le Grand Casino, est Ce fameux cinéma qui a été reconverti en 1950 en garage pour véhicules appelé le (GARAGE DE LA PAIX).
  • 1952 : la ville d’Oran est marquée par de profondes mutations dont la plus importante fut celle de l’approvisionnement en eau douce. Vieux projet du maire d’Oran, entamé par l’abbé Lambert dans les débuts des années quarante, Mais c’est sous l’autorité de monsieur Henri Fouquès-Duparc, le maire d'Oran, qu'il fut réalisé. L’eau douce coule dans les robinets de la ville en juillet 1952.
  • 1953 : 415 299 habitants à Oran.
  • Cueva del Agua, la mini plage aux pieds des falaises était la station balnéaire populaire ou une grande partie de jeunes s’y rendaient pour se baigner. Une grande pierre de forme cubique qu’on appelait (la pierre rousse) servait de tremplin pour les meilleurs plongeurs. La descendre par le Ravin Blanc ou le chemin de la Mina et dans le Port en trouve des petits bateaux de plaisance, l’homme le plus célèbre de ces bateaux fut celui à la pipe aux lèvres, qui avait le sobriquet de (Zem – Zem).
  • 1953 : L'été 1953 Zeddour Mohamed Brahim Kacem, à cause de ses activités politiques il (Kacem) rata son examen final et fut retenu pour le repasser à la rentrée universitaire suivante. Il prit ses vacances à Oran. Il se rendait tous les jours chez son ami Mohamed Benahmed, le futur commandant Moussa, récemment disparu, qui tenait un hôtel restaurant au centre-ville. Au cours de son séjour, une escadre de la Royal Navy avec en tête le porte-avions "The Eagle" (l'Aigle) mouille à Mers El-Kébir. Le Commandant et ses officiers supérieurs, tentés sûrement par la cuisine traditionnelle locale, se retrouvent au restaurant de Benahmed. Si Kacem servit d'interprète. Les Anglais ne s'attendaient pas à trouver des interlocuteurs d'un tel niveau. Ils les invitèrent à visiter le porte-avions. Le lendemain, ils y furent reçus avec les honneurs militaires. Nous sommes absolument certain qu'ils ont été les premiers algériens de l'Histoire à faire une telle visite."

Guerre d'Algérie

Articles détaillés : Guerre d'Algérie et La Bataille de Ghar Boudjelida.
  • 1954 : 457 972 habitants à Oran.
  • 1954 : guerre d’Algérie.
  • 1945 : 6 novembre Zeddour Mohamed Brahim Kacem, vers neuf heures du matin, la DST se présente à son domicile. Il a juste le temps d'attirer l'attention des siens pour cacher une mallette. Elle fut placée sous l'oreiller de sa mère feignant d'être malade. Son père Si Tayeb Al Mahaji et son frère, absents de la maison, ne le reverront jamais plus. On apprendra plus tard qu'il avait été sauvagement torturé à Oran. Enlevé le samedi 6, son père et son frère se présentent le mardi 9 aux locaux de la DST à Sidi El Houari. Là, il leur est répondu qu'il a été transféré à Alger.
  • 1954 : Zeddour Mohamed Brahim Kacem l'un des "cerveaux" de la révolution algérienne, fut arrêté par les troupes françaises quelques jours seulement après son retour d'Égypte, où il était étudiant et en même temps l'un des animateurs directs du mouvement nationaliste au Caire.
  • 1954 : Larbi Ben M'Hidi fut le commandant de la Wilaya v qu'il essaya tant bien que mal de diriger malgré le manque de moyens. Il laisse le commandement de la Wilaya à Boussouf au début de l'année 1957.[36]
  • 1954 : 30 octobre, Ahmed Zahana plus connu sous le nom de Ahmed Zabana a tenu une réunion avec son groupe de combattants au cours de laquelle furent réparties les missions et définis les objectifs ainsi que le point de ralliement à Djebel El Gaada, à Ghar Boudjelida (grotte de chauve souris) 40 km dans la banlieue d'Oran plus précisément au Douair Chorfa qui était le P.C (poste de commandement) du front de libération nationale (FLN) de la ville d'Oran pendant la révolution la guerre d'Algérie Willaya v.
  • Amar Lakehal Bouhadi Amar dit Si Amar Al Mahaji, nationaliste résistant au colonialisme français, membre du FLN (Front de Libération Nationale) 1954-1962 (wilaya v), commissaire du FLN (1957-1962) au quartier Lamur arrondissements de El Hamri d'Oran, condamné à mort par ses tortionnaires.
  • 1954 : ouverture des abattoirs municipaux sur la zone industrielle de Saint-Hubert arrondissements d'El Hamri, On abattait le matin de bonne heure les bêtes, bovins, moutons et chèvres destinés à la consommation de la population Oranais. Sans oublier les abattoirs les plus anciens d’Oran situés au quartier Saint Eugène.
  • 1956 : Arènes d’Oran : Corrida les arènes servirent de centre de tri aux troupes françaises. À l’indépendance en 1962 on essaya de trouver un plan de charge culturel pour animal cette infrastructure (TORO–BALL).
  • 1956 : février, le FLN lance un ordre de grève. À Oran, ce sont les dockers, en grande majorité des musulmans, constitués en un puissant syndicat affilié à la CGT qui donne le départ au mouvement le 2 février et décide de se rendre en cortège, de la ville arabe jusqu'à la préfecture.
  • 1956 : mai, le boycott des compétitions officielles et le sabordage de toutes les associations musulmanes de toute l’Algérie, le Nidam FLN organisait tournois entre les formations des Hawma d’Oran comme Médioni, M’dina J’dida, Lamur et de la périphérie El Karma, Sidi Chahmi, Douar Sénia, Sig, ainsi que d’autres villes régionales comme USM Bel-Abbès.
  • 1956 : Mohamed Benahmed dit Commandant Moussa, est connu des maquisards comme étant l’homme du 2 octobre 1956. À l’époque, il était à la tête du bataillon Mourad qui opérait dans la région d'El Bayadh-Aflou. Le 2 octobre 1956, ce bataillon tendit une embuscade à un long convoi militaire français dans les monts du djebel Amor, embuscade qui s’était prolongée en une bataille qui avait duré plus d’une semaine, se déplaçant de lieu en lieu suite aux pilonnages incessants de l’aviation.
  • 1957 : Ahmed Wahby (Driche Ahmed Tidjani) rallie la troupe du FLN avec laquelle il sillonne les capitales de l’ex-bloc socialiste, de la majorité des pays arabes et de l’Asie (Chine notamment).
  • 1957 : Hamou Boutlelis a été enlevé à la veille de sa libération après 8 ans passés en prison à cause de son militantisme au sein du PPA et jusqu'à nos jours on n'a plus retrouvé sa trace.
  • 1958 : 28 janvier, Cheriet Ali Chérif, le dernier chahid à être exécuté par la guillotine. rappelons-le, est natif de la même région que son frère de combat, Ahmed Zabana ( Ahmed Zahana), le premier martyr de la guerre de libération nationale à être guillotiné le 19 juin 1956.
  • 1958 : Construction du stade municipal baptisé "Henri Fouquès-Duparc", dans le quartier Lyautey Arrondissements d'El Hamri d'une capacité de quarante-cinq mille places. Et l'inauguration du stade par un grand match de gala opposant Real Madrid (ESP) – Stade de Reims (FRA), Real Madrid est Champion d’Europe, Reims est Champion de France. Le stade municipal appelé par la suite stade 19 juin aujourd’hui rebaptisé Stade Ahmed Zabana.
  • Jetée, Cet endroit c’est le fort Lamoune. Ce site est celui qui a été à l’origine bien modeste du port d’Oran la pointe rocheuse de Lamoune, qui termine la montagne du Murdjadjo.
  • 1959 : La chapelle de la Vierge (Notre Dame du Salut) devient un lieu de pèlerinage.
  • 1959 : 370 000 habitants à Oran.
  • Le Plan du Groupement d’Oran de 1959, préconise l’extension de la ville vers l’Est. Entre-temps, la connexion avec les faubourgs se réalise : Gambetta, Saint-Eugène, Lamur, Boulanger et Maraval mais aussi Choupot, Cité Petit, tout en conservant leur spécificités, sont désormais reliés au centre …Bientôt Es Senia… Déjà, M’dina Jdida fonctionnait comme pôle d’attraction de la population algérienne de la région. Avec El Hamri, M’dina Jdida exerce sa fonction de lieu de mémoire et de mobilisation du mouvement national. La socialisation des masses populaires passe autant par les partis politiques que par les clubs sportifs dont le plus populaire et le plus titré était alors L’Union Sportive Musulmane d’Oran, l’USM Oran. Des Chorafas d’Al Mahaja viennent dispenser des cours d’arabe et de religion. Ils forment des générations de jeunes qui vont militer dans les différents courants du mouvement national. Autour de Houari Souyah, de Mohamed Benahmed dit Commandant Moussa, dans les Médersa MTLD ou réformistes, dans les cercles politiques et le mouvement scout, dans les clubs de football, l’ASM Oran, le MC Oran, l’EM Oran des jeunes se mobilisent a M’dina J'dida, mais aussi dans les faubourgs de Lamur de Médioni de Lyautey (les Arrondissements d'El Hamri) de Victor Hugo et dans les autres quartiers.
  • Charchara : pour se laver de l’eau de mer, de nombreux baigneurs profitaient pour se rendre au tunnel appelé (charchara) où une abondante eau de source de la (Cressonnière) dévalait comme les chutes d’une cascade.
  • 1960 : profanation du cimetière juif d'Oran.
  • 1960 : Premières barricades.
  • 1961 : août, apparition de l'OAS. Les statistiques donnent à Oran 400 000 habitants : 220 000 Européens et 180 000 musulmans. Le couvre-feu est décrété à 21 heures. La ville est partagée en deux. Le FLN contrôle les 180 000 musulmans de M'dina J'dida, des faubourgs Médioni, Lyautey, Lamur et Petit Lac sur lesquels flotte le drapeau vert. L’O.A.S contrôle les quartiers du centre, Gambetta, Eckmühl, Saint-Eugène, la Marine et Sidi El Houari.
  • 1962 : Recrudescence des attentats. L'un des chefs de l'OAS, Edmond Jouhaud, est arrêté le 25 mars. Juin : incendie du port. Massacre du 5 juillet 1962 (1 300 morts selon les sources helvétiques, 3 000 selon les archives pieds-noirs.) Fin de la présence Française.

Indépendance

Drapeau de l'Algérie
  • 1962 : le 5 juillet (Fête de l'indépendance), deux jours après la proclamation officielle de l’indépendance de l’Algérie, enlèvement et de l’assassinat par le FLN de plusieurs milliers de Pieds Noirs (sources allant de 1 100 à 2 000 morts) sans intervention de l'autorité algérienne ni celle des soldats français encore présents bien que le gouvernement français eut été immédiatement informé de ces massacres (les accords d'Evian stipulant qu'entre mars 1962 et le jour de l'indépendance, l'autorité et la sécurité publique serait du seul ressort du Gouvernement provisoire légitime reconnu d'Algérie). Au bas de la rue de la révolution, à 11h15 du matin, des coups de feu éclatent entrainent une panique générale. La foule se lance dans un massacre vengeur de tous les occidentaux. Il y eu de nombreuses victimes et parmi celles-ci 10 juifs d'Oran. Le grand imam de la ville Si Tayeb Al Mahaji (Alem Jalil), condamna ces crimes. Plus tard le président Ahmed Ben Bella a arrêté les commanditaires de ces massacres.

Oran pour les Algériens

Article détaillé : Histoire de l'Algérie.
Armoiries de la ville d'Oran après l’indépendance
  • 1962 : Oran capital économique de l’Ouest Algérien, dont la population totale à la fin de 1962 s’élève à environ 150 000 habitants. Ces citadines se répartissent en masses compactes à la périphérie de la ville ou dans sa banlieue immédiate (Zmala, El Ghoualem, El Gheraba et Les Chorafas d'Al Mahaja).
  • 1962 : Premier maire après l’indépendance est Seghier Ben Ali. Il a été précédé par Brahim Tayeb Mokhtar (Si Mokhtar Al Mahaji).
  • 1962 : Houari Souiyah le premier préfet d’Oran après l’indépendance.
  • 1962 : Medersa El-Falah ouvrit ses portes et continuera ses activités dans le domaine de l'enseignement.
  • 1962 : Juillet le gouvernement algérien, en accord avec la municipalité d’Oran, pour baptise une avenue sur le nom de l’inspecteur de l’enseignement Max Marchand.
  • 1962 : Barclays Bank, Après l’indépendance elle a connu différentes péripéties, elle servira comme siège au commissariat du parti FLN.
  • 1963 : SCM Oran est le premier club d’Oran Champion de la Ligue de Région de football, après l'indépendance (1962/63).
  • 1964 : ASM Oran est le deuxième club d’Oran Champion de la Ligue de Région de football, Apprêt l'indépendance (1963/64).
  • 1967 : 20 juillet Seghier Ben Ali a été élu maire de la ville d’Oran.
  • A la fin des années soixante, le célèbre hôtel Le Martinez, dont la construction remonte au XIXe siècle, a souffert des glissements de terrains ce qui a incité les autorités à sa démolition pure et simple.
  • 1969 : vendredi 17 octobre Si Tayeb Al Mahaji (Alem Jalil), Mort par un vendredi, il est enterré dans le cimetière Moul-Eddouma (Les Planteurs). Il lègue un patrimoine culturel de grande valeur dont les œuvres traitent de l’histoire, de la linguistique et des sciences religieuses.
  • Dans les années 1970 l’industrie pétroliere s’est installée à Arzew. Les autorités de l'époque détournent le Barrage de Tafna vers la zone industrielle et le port d’Arzew situé à 50 km de la ville d’Oran pour assurer les exportations de pétrole et de gaz, privant la capitale de l'Ouest Algérien (Oran) de l'Eau Douce.
  • 1975 : La Grande synagogue d'Oran a été transformée en mosquée. Ce lieu de culte est devenu la mosquée Abdellah Ben Salem, celui-ci était un riche juif médinois qui se convertit à l'islam. Le premier imam de la mosquée Cheikh Zoubir Abdelkader, lequel, pendant 17 ans, a officié avec une grande ferveur et un profond prosélytisme religeux.
  • 1975 : 1er juin Découpage territorial a divisé les banlieues et les habitations citadines de la ville d'Oran par d’autres wilayas. La Wilaya d’Oran et s'étale sur une superficie la plus petite dans tous les wilayas d’Algérie.
  • 1976 : Les casernes sont libérées par l’ANP et remise à l’État qui, à son tour, la rétrocéda à la commune d’Oran. En 1995, les autorités de la Willaya transforment les lieux en lycée et CEM.
  • 1980 : Quartier La Calère Basse et La Calère Haute en Espagnol (La Calaira) est située au pied du Djebel Murdjajo est un quartier construit par les Espagnols de 1500 à l'arrivée des Ottomans, était un ancien quartier de pêcheurs au centre historique et patrimoniales d’Oran que les autorités ont démoli illégaleent au début des années 1980, L’historique d’Oran fait de La Calaira le premier quartier d’El Bahia.
  • Les grandes salles de cinéma telles que : l'Empire, l'Escurial, le Régent, le Colisée, le Balzac, le Lynx, le Club, le Century, le Paris et Rex sont fermées, en grande partie. Et les cinémas des quartiers ont subi le même sort, tous sont fermés et convertis à d'autres activités artisanales et commerciales tels que, Le Mondial (Choupot), Luxe (Lamur), Magique (Saint-Antoine), Lido (Gambetta), Capitole (Boulanger), Alcazar et Olympia (Saint-Eugène), Studio (Saint-Pierre), Plaza (Eckmuhl)…etc.
  • 1982 : La première qualification de l’équipe National Algérien de football au mondial.
  • 1985 : La cathédrale du Sacré-Cœur, Après avoir servi comme un haut lieu de culte chrétien, elle sera reconvertie en bibliothèque municipale.
  • 1985 : Le premier festival du rai est organise a Oran le gouvernement atteste la musique rai comme musique nationale.
  • 1986 : Construction du Parc d’Attraction au profit des enfants.
  • Mokhtar Lakehal Bouhadi Amar, né à Lamur arrondissement d'El Hamri appartient à des fractions des Chorafas d'Al Mahaja de la Zaouia Derkaouia Al Mahajia, celle des Ouleds Sidi Amar Lakehal dans le village d'El Gaada, professeur aux Université de Paris-III (Sorbonne Nouvelle), Université de Paris-XII (Créteil-Val-de-Marne), Institut des Sciences politiques de Paris (Sciences-Po Paris), auteur d'une cinquantaine d'ouvrages de sciences économiques, politiques et sociales (Vuibert, Larmises, Dunod, L'Harmattan, Presses Universitaires de France (PUF), Ellipses, Gualino).
  • 1986 : La chute des prix du pétrole mettra fin à cette politique socio-économique.
  • 1988 : octobre une nouvelle expérience politique – “la voie démocratique”.
  • 1989 : septembre, une nouvelle constitution, et ouvrit la scène politique au multipartisme.

Crise des Années 1990

Article détaillé : Guerre civile algérienne.
  • 1991 : vie politique dominée par des conservateurs religieux.
  • 1991 : en décembre, victoire du FIS au premier tour des élections législatives. Il est limogé au lendemain.
  • 1992 : manifestations politiques de toutes tendances.
  • 1992 : période de violences opposant l'État aux ultraconservateurs religieux constitués en groupes armés.
  • 1992 : guerre Civile algérienne.
  • 1995 : le comédien Boumediene Sirat alias Diden est mort, il est enterré dans le cimetière de Ain Beida à Oran.

Années 2000

  • 2001 : novembre, Cheikh Fethi ancien chanteur de raï de la même lignée que Cheb Khaled, son style est typiquement oranais de voix nasonnée, il mourut suite à une longue maladie. Il sera enterré au cimetière de Ain-Beida.
  • 2003 : Plus de 2000 artisans ont mis fin à leur activité depuis la création de la chambre de l’artisanat de la wilaya d’Oran.
  • 2005 : Cheikh Maknous Abdelkader Al Mahaji, le dernier imam Mahaji de la mosquée du Pacha depuis 1794 meurt. Il est enterré dans le cimetière de Ain Beida à Oran.
  • 2007 : Les amis de la nature d'Oran, un club scientifique agréé par l'université d'USTO-MB a été créé par des étudiants en biologie, il est composé d'un groupe d'étudiants agréé pour la protection de l'environnement et compte 35 adhérents (http:/eco-nature.fr.nf).

Vie administrative, touristique et économique

Au lendemain de l'indépendance, les plans d'équipement des communes, le plan triennal et le premier quadriennal eurent très peu d'influence sur l'extension et l'urbanisation de la ville, vidée de la majorité de ses habitants ; on y acheva les programmes du plan de Constantine et on reconvertit quelques espaces militaires en bâtiments universitaires.

C'est avec le deuxième plan quadriennal, le PMU en 1975 et le PUD en 1976, que l'urbanisation allait prendre un nouvel essor, sous les mêmes formes et axes que ceux tracés pendant l'époque coloniale : on assiste à la poursuite du même type d'urbanisation ; malgré l'énorme effort de construction, les résultats et les tendances sont les mêmes que ceux hérités de la période française. De 1978 à 1991, le développement urbain est marqué par :

    • L'urbanisation de la deuxième couronne, achevée en 1986, par la construction des ZHUN et de quelques lotissements.
    • L'extension vers l'Est.
    • La marginalisation de la zone ouest (Planteurs, Ras El Ain et Sidi El Houari).
    • Le dépérissement du tissu urbain.
    • L'absence de planification urbaine et la poursuite de l'exclusion des populations vers les agglomérations périphériques.
    • La conurbation d'Oran avec quelques agglomérations de création coloniale récente (Alberville, Fernanville, Bir El Djir).

Les arrondissements périphériques

Article détaillé : Communes de la Wilaya d'Oran.
  • Code Wilaya 31 :
    • Les arrondissements périphériques d'Oran abritent aujourd'hui plus de la moitié des habitants de la wilaya d'Oran. Ain Biya – Ain Kerma – Ain El Türck – Arzew – Ben Freha – Bethioua – Bir El Djir – Boufatis – Bousfer – Boutlelis – El-Ançor – El Braya – El Karma – Es Senia – Gdyel – Hassi Ben Okba – Hassi Bounif – Hassi Mefsoukh – Marsat El Hadjadj – Mers el Kébir – Misserghin – Oued Tlelat – Sidi Ben Yabka – Sidi Chahmi – Tafraoui. (Oran est la deuxième ville et la plus grande commune; cependant elle est la plus petite Wilaya d'Algérie)

Arrondissements de la ville

Les Arrondissements d'Oran

  • Les arrondissements sont au nombre de douze (appelés aussi « secteurs urbains »), chaque arrondissement ou secteur ayant sa propre antenne communale, administrée par un délégué communal élu, et qui gère les affaires administratives, techniques, politiques et sociales. Le quartier historique par excellence est Sidi El Houari qu'on appelle aussi « les bas quartiers ». Il est en effet considéré comme « le vieux Oran » et recèle à ce jour l'empreinte des diverses occupations qu'a connues la ville (espagnoles, ottomanes, française).

Les arrondissements sont au nombre de douze

  • 1er: Sidi El-Houari (Casbah, St-Louis, Vieux Port)
  • 2nd : Sidi El Bachir (St-Charles, Plateaux, Centre Ville)
  • 3e : Ibn Sina (Victor Hugo, Cavaignac, Delmonte)
  • 4e : Al-Maqqari (Saint-Eugène, Les Castors, Petit Lac)
  • 5e : El-Hamri (Medioni, Lyautey, Lamur, Saint-Hubert)
  • 6e : El Badr (Boulanger, Choupot, Magnan, Sananès)
  • 7e : Es-Seddikia (Carteaux, Point du Jour, Gambetta, Falaises)
  • 8e : El Menzeh (Canastel)
  • 9e : El Amir (Miramar, Bel Air, Saint-Pierre)
  • 10e : El Othmania (Maraval, Cuvelier, les Palmiers)
  • 11e : Bouamama (Cité Petit, Planteurs)
  • 12e : Es-Saada (Ekhmühl, Saint-Antoine)

Les quartiers et le village historiques

Les Anciens Quartiers

  • Bon Accueil, Melis, Yllouz, Courbet, Falaises, Gambetta, Carteaux, Mont Plaisant, Arbes Ville, Hippodrome, Pouget, Saint Eugène, Delmonte, Cavaignac, Bastie, Victor Hugo, Lamur, Lyautey, Médioni, Boulanger, Magnan, Village Negre, Saint Michel, Foyer Oranais, Choupot, Sananès, Saint Antoine, Terrade, Casbah, Eckmühl, Brunie, Cuvillier, Cité Petit, Chollet, Le Château D’Eau, Marine, Eugène Étienne, La Calère.

L'arrondissement historique

  • L'arrondissement de Sidi El Houari est un faubourg au nord de la ville d'Oran. On y trouve Les Bas Quartiers - La Calère - La Marine - St Louis - Eugène Étienne - Casbah - Vieux Port, l'ancien lycée Saint-Louis, ainsi que la vieille mosquée du Pacha datant du XVIIe Siècle. Dans le quartier Casbah repose la dépouille du saint patron de la ville au nom de Cadi Boulahbal, au mausolée (Goubba) qui fut édifié en 1793 par le bey ottoman appelé le borgne. Ce vieux quartier Casbah après l’indépendance qui porte le nom de l’imam Sidi El Houari El Maghraoui (appartient à des fractions de la tribu Berbères Maghraouas). C'est historiquement le premier centre ville d’Oran, il regroupe plusieurs sites et monuments classés. Ce quartier est ainsi considéré comme un symbole de passage de plusieurs civilisations : turque, espagnole et française. Il se situe à l’Ouest de la ville entre le versant est du mont Murdjadjo, et le vieux port.
  • D'autres curiosités touristiques : l'ancienne préfecture du boulevard Stalingrad, des vestiges espagnols datant du XVIe siècle, et surtout le palais du Bey d'Oran.

Le quartier historique et patrimonial

  • Quartier La Calère Basse et La Calère Haute (la Calaira en Espagnol), arrondissements de Sidi El Houari qui sont situés au pied du Djebel Murdjajo. C'est un quartier construit par les Espagnols, c'était un ancien quartier de pêcheurs au centre historique d’Oran, en 1980 les autorités l'ont démolit sans raisons apparentes. L’historique d’Oran fait de La Calère (La Calaira) le premier quartier d’El Bahia.

Le premier village

  • El Gaada, est le premier village d'Oran en Algérie. Sa commune est située à 40 km au sud-est dans la banlieue d'Oran et s'étale sur une superficie de 5 000 hectares. Certains habitants de ce village ont des ancêtres remontant à Idriss II (fondateur de la dynastie Idrisside sont une dynastie arabe 788-985). Le douar paraît être une des premières tribus constituées dans l’Oranie occidentale, avant l’arrivée des Omeyyades de Cordoue et Fatimides au Maghreb, ils constituaient leur prémier douar El Aâraiba. Ils se sont installés dans cette région à cause de l’eau douce de la rivière appelée Ain Chorfa (Source Aristocrate) en l’honneur des Chorafas d’Al Mahaja. Oran devient au-delà de tout, l'une des principales capitales économiques au Maghreb. La cité d'or va donc devenir, une fois de plus, une place enviée. Les Zaouias d'Al Mahaja devenus un relais obligé pour les caravanes venant des quatre coins du Maghreb pour le commerce au port d’Oran et ce village appelé en suite El Gaada qui signifie littéralement Caravansérail.

Agglomération Oranaise

La métropole Oranaise comporte plusieurs communes, dont deux sont agglomérées à la ville

  • Bir-El-Djir : Elle constitue la banlieue Est d’Oran ("en dehors des arrondissements"). Baptisée Arcole à l'époque coloniale, la commune, située à 8 kilomètres du centre, est restée essentiellement agricole jusqu'à la fin des années 1980. Elle accueille aujourd'hui une population de 118 000 habitants, et devient un centre majeur de l’agglomération oranaise. Elle abrite plusieurs sièges d’entreprises à l'architecture moderniste comme des bâtiments de Sonatrach, le nouveau CHU "1er novembre 1954", le Palais des Congrès, l'Université des Sciences et Technologies[38], conçue par l’architecte japonais Kenzo Tange, l'Institut des Sciences Médicales, et la Cour de Justice. On y projette la construction d'un stade olympique de 50 000 places.
  • Es Senia (auparavant La Sénia). Cette commune se trouve au Sud d’Oran, à 7 kilomètres du centre. Elle abrite des zones industrielles, plusieurs instituts universitaires (Université d’Oran-Es-Sénia[39], Institut de Communication, École normale supérieure d'enseignement technique d'Oran (ENSET)[40], Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC)[41], etc.) et l’aéroport international. Elle sera le terminus du Tramway d'Oran.

D'autres communes plus éloignées font partie de l'aire d'attraction de la ville sans toutefois faire encore partie de son agglomération

  • Aïn-el-Turck se situe au Nord-Ouest d’Oran à 15 km du centre. Il s'agit d'une station balnéaire qui comprend plusieurs édifices hôteliers et complexes touristiques. Le paysage de cette commune change grâce aux nombreux projets entrepris : réseau autoroutier, stations balnéaires, hôpitaux, etc. À 8 km de la commune : la station balnéaire les Andalouses.
  • Mers-El-Kébir : Cette commune se situe au Nord-Ouest d’Oran à quelque 7 kilomètres du centre ville. Elle est également une base maritime et une station navale, siège de la marine nationale algérienne.

Religion

Cimetières

  • Parmi les cimetières de la ville d’Oran, le quartier les Planteurs et ses innombrables cimetières de Sidi El Ghrib est le lieu d’enterrement des musulmans le plus ancien. Il existe aussi le cimetière de Sidi Fillali. Ce cimetière ne recevait que les familles oranaises d’origine turque et le bien discret cimetière Mozabite.
  • D'autres cimetières sont connus tels que Sidi El Bachir, du nom de l'un des plus vieux marabbouts de la cité au quartier Plateaux (ex: Saint Michel), El Melh au quartier Lyautey (Arrondissements d'El Hamri) et Moul-Douma dans le quartier les Planteurs, où on y enterrait les défunts de la ville jusqu’en 1958; il fut fermé au profit du cimetière d’Ain El-Beida.
  • La colonisation française a réservé un carré situé au quartier Sananés (cimetière des aghas) abritent les tombeaux de Mustapha Ben Ismail, chef de la tribu des Douairs, et de Benaouda Mazari, chef de la tribu des Zmalas.

Les Saints (الأولياء الصلحاء)

Les mausolées (Goubbas) des Aoulias El Soulahas de la ville d'Oran :

Cadi Boulahbal (Quartier Sidi El Houari ex: Casbah) en 1793 le bey ottoman appelé le borgne, qui fut édifié le mausolée (Goubba), Sidi El Bachir (Quartier Plateaux ex: Saint Michel), Sidi Kada El Mokhtar (Quartier M'dina J'dida), Sidi Maâkoud Al Mahaji (Cimetière de Sidi El Fillali au quratier les Planteurs), Sidi Ibrahim Tazi, Sidi El Hasni (Quartier Sananés), Sidi Snousi (Quartier Choupot), Sidi Mohamed Es-Senni Al Mahaji (fut enterré dans un cimetière qui porte le nom de l’un de ses disciples Sid-El-Bachir à quelques encablures de l’est d’Oran), Sidi El Mekhfi, Sidi El Ghrib (Cimetière qui porte sont nom au quartier les Planteurs), Sidi El Fillali (Cimetière qui porte sont nom au quartier les planteurs), Sidi Bennacef, Sidi Blel (Place de Sidi Blel M'dina J'dida), Sidi Abdelkader Moul-Douma (Cimetière qui porte sont nom au quartier les Planteurs), Sidi Abdelkader Moul El Sajra (Quartier Médioni), Sidi El Kh'routi Al Mahaji (Quartier Lamur Djenane Djato), Sidi Dada-Youb (Sur la Route de La Corniche Oranais), Sidi Ahmed El K’bayli, Sidi Abdel Baki Benziane (Quartier les Planteurs) et Abdelkader al-Jilani Moul El Meida (La Montagne de Murdjajo) Cette koubba aurait été édifiée en 1425 par l’un des disciples de Abou Madyane, le Saint réputé de Tlemcen qui mourut subitement avant d’arriver à l’oued Isser (Bensekrane). Les disciples de Abou Madyane auraient installé sur les hauteurs des petites koubbas, principalement dans la région d’Oran, en souvenir de leur professeur et imam éminent, Abdelkader al-Jilani, enterré à Baghdad (Irak).

Notons que l'imam Sidi El Houari El Maghraoui appartient à des fractions de la tribu berbère Maghraouas, de son vrai nom Ben-Amar El houari né en 1350 dans le village Saur (Mur) ex:Bellevue près de Ain Tedles dans la willaya de Mostaganem. Il est mort le 12 septembre 1439 et il est enterré dans son village natal Saur (Mur) ex:Bellevue. Sidi El Houari est venu à Oran chercher les grands théologiens de l'Islam pour étudier les sciences coraniques dans la Zaouïa des Chorafas d'Al Mahaja, qu'était alors connue pour ses traditions dans le domaine des sciences religieuses.

Zaouïa (École Coranique)

Tarika Derkaouia : Al Mahaja sont les premiers fondateurs de la Tarika Derkaouia en Algérie, par Sidi Bouazza Al Mahaji disciple de Moulay Larbi Derkaoui à Fès (Maroc).

A la fin du XVIIIe siècle un chérif Idrisside Moulay Larbi Derkaoui crée l’ordre des Derkaoua. Son nom complet est Abou Abdallah Mohammed Larbi Ben Mohammed Ben Hossaïn Ben Saïd Ben Ali Ed Derkaoui. Il est né en 1760 et originaire de la tribu des Beni Zerroual de Bou Brih (Maroc). Il fut le disciple du grand mystique Moulay Ali Ben Abderrahman El Amrani El Fasi dit Jamal qui avait sa zaouïa à Fès, au lieu-dit Hummat Er-Remula. La doctrine de Moulay Larbi Derkaoui procède de la tarika Chadhiliyya jazouliya. Il est mort en 1823 dans sa zaouïa de Bou Brih où il a été enterré. Il laissa trois fils : Sidi Mohammed, Moulay Ali et Moulay Tayeb. C’est ce dernier qui prit la succession de son père. Moulay Larbi Derkaoui eut de nombreux disciples : Sidi Ahmed El Bedaoui El Fassi, Sidi Mohammed El Bouzidi, Sidi Mohammed El Harraq, Sidi Abdelouhad Ed Derbarh El Fassi, Sidi El Hadj Mohammed El Rhomari, Sidi Mohammed El Fassi, Sidi Malek Ez Zehouni et Sidi Bouazza Al Mahaji. Les sept premiers disciples de Moulay Larbi Derkaoui sont tous Marocains. Ils ont tous fondé des tarika qui portent leur nom. Seul Sidi Bouazza Al Mahaji est Algérien. Il a fondé la Tarika Derkaouia Mahajia à Oran.

Sidi Bouazza Al Mahaji, Il eut pour disciple Sidi Mohammed Ben Kaddour Al Oukili de Kerker (Maroc Oriental espagnol). Ce prestigieux maître eut pour élève Sidi El Hadj Mohammed Ben Ahmed Ben Abderrahman El Hebri de la famille d’Ouled Bouazza du douar Ouled Kaïm, tribu Benikhaled des Beni Snassen.

D’autres Zaouïas, dont notamment celle de Sidi Mohammed El Missoum se rattachent à Moulay Larbi Derkaoui. Une tarika importante tant par la personnalité de son auteur que par l’intense activité de ses adeptes est celle qui a été fondée par Cheikh El Hadj Mohammed Belkaïd.

C’est la tarika Belkaïdiya El Hebriya. Issu d’une vieille famille tlemcénienne Cheikh El Hadj Mohammed Belkaïd était un homme d’une grande culture et d’une profonde piété. Il est mort en 1998 à l’âge de 87 ans laissant sa succession à son fils Abdelatif. De caractère bienveillant et féru de culture et de dévotion, Cheikh El Hadj Abdelatif est un homme très estimé. La Zaouïa qu’il dirige à Sidi Maârouf a Oran dispense un enseignement dans les différentes branches du savoir : étude du Coran et de la science du hadith, culture littéraire, culture scientifique... Toute l’activité de la Zaouïa gravite autour d’un centre d’intérêt : la foi et la science.

  • Shadhiliya-Darqawiya-Mahajiya :
    • Sidi Abu Yaaza Mahaji al-Jazairi (Sidi Bouazza Al Mahaji d.1277/1860).
    • Sidi Mohammed b. Qaddur Wakili. (Sidi Mohammed Ben Kaddour Al Oukili)
    • Sidi Mohammed al-Habri Azzawi (Sidi El Hebri d.1313/1898).
    • Sidi Mohammed Boudali. (Sidi Boudali)
    • Sidi Mohammed Bouzidi al-Jazairi (Cheikh El Bouzidi d.1824/1909).
    • Sidi Ahmed b. Aliwa (Cheikh Ahmed Al-Alawi d.1349/1934).
    • Sidi Hachimi Tlemsani (d.1381/1966).
    • Sidi Mustafa Abdessalam Filali (d.1401/1986).
    • Sidi Abdellqadir Aissa (d.1412/1997).
    • Sidi Mohammed Belqayad (Cheikh Mohammed Belkaïd d.1413/1998).

Cette tribu d’Al Mahaja continue aujourd’hui à dispenser le prosélytisme religieux dans ses nombreuses Zaouïas à Oran et dans les grandes régions de l’Ouest d’Algérie.

Chorafas

Les Chorafas (noblesse religieuse) sont les descendants de la dynastie Idrisside, les Chorafas vivent en majeure partie au Nord du Maroc, et à l’Ouest de l’Algérie, notamment à El Gaada, commune située à 40 kilomètres au sud-est dans la banlieue d'Oran. Certains habitants de ce village ont des ancêtres remontant à Idriss II, par son fils Muhammad ben Idris et le fils de ce dernier Ahmad, La famille est connue alors sous le nom d’Al Mahaja, comme le veut la tradition familiale, se fixérent à l’Ouest de l’Algérie plus précisément dans la ville d'Oran. Se sont décernés ou fait décerner des chajaratte ou arbres généalogiques les rattachant à Hassan fils de Sidna Ali ibn Abi Talib.

Transports

Article détaillé : Transport en Algérie.

La ville dispose de moyens de transport limités, qui ne couvrent pas suffisamment les zones suburbaines. L'entreprise ETO (Entreprise du transport oranais) a acquis des bus neufs pour couvrir la demande à hauteur de 70%. Mais cela reste insuffisant au vu du nombre d'usagers, notamment les étudiants qui fréquentent les deux grandes universités. Le visage de la ville va être transformé grâce à la mise en œuvre prochaine du tramway d'Oran, dont le projet de faisabilité a été finalisé et validé par les autorités locales en décembre 2005. Les travaux, entamés en janvier 2007, devraient durer environ deux ans et demi, pour livrer la première ligne du tramway en 2009. Elle devrait comporter 31 stations, réparties sur 17,7 kilomètres allant d'Es-Sénia, au Sud, jusqu'à Sidi Maarouf, à l'Est, en passant par le centre ville (place du 1er Novembre). Le tramway devrait desservir la localité d'Haï Sabbah, l'université des Sciences et de la Technologie (USTO), le carrefour des Trois Cliniques, le Palais de Justice, Dar El Baïda, le Plateau-Saint Michel, la place du 1er Novembre, Saint-Antoine, Boulanger, Saint-Hubert, le 3e Boulevard périphérique et enfin l'université Es-Sénia.

International

  • L'aéroport International Es Senia est à 12 km du centre ville.
  • Le port est relié par des ferries aux ports européens de Marseille, Sète, Alicante et Almería, via la compagnie nationale Algérie Ferries ou la SNCM.
  • La gare ferroviaire desservait des villes au Maroc, actuellement elle dessert uniquement des villes en Algérie comme par exemple Alger et Tlemcen.

Tourisme


Vue panoramique

Port et Front de mer
Port et Front de mer


Photos d'Oran

Jumelages

Oran est jumelée avec les villes suivantes :

Vie artistique et culturelle

Article détaillé : Culture algérienne.

Musée Ahmed Zabana (ex-Demaegt)

  • Musée des Beaux Arts :

Ce musée, ne bénéficiant malheureusement que de peu de moyens, est reconnu internationalement comme ayant reçu en dotation l'essentiel des œuvre de l'ancien "Musée des Beaux Arts d'Oran" (Demaeght), et notamment une collection importante de Peintres Franco Algériens ou y ayant travaillé tels qu'Abdel Tif ou André Suréda. On y trouve des œuvres de peintres célèbres de l'École d'Alger, comme Jean Launois, André Hébuterne, Maurice Bouviolle, Léon Cauvy, Marius de Buzon, Pierre Deval, Léon Carré, Paul Elie Dubois, Georges Halbout du Tanney, etc.

Films

  • Films sur Oran :
    • L'Inspecteur Marque le But, 1975, film réalisé par Kaddour Brahim Zakaria.
    • Soleil, film réalisé par Kaddour Brahim Zakaria.
    • Kafilate El Djanoub (Caravane du Sud), reportage réalisé par Kaddour Brahim Zakaria.
    • Chaib El Khedim, film réalisé par Kaddour Brahim Zakaria.
    • Erbah yal Khasser, 2008 Série de film réalisé par ?.

Théâtre

  • L'Homme de Théâtre :
    • Abdelkader Alloula a joué toutes les gammes de l'art théâtral : il est successivement ou simultanément acteur, adaptateur, metteur en scène et créateur de textes.
  • Acteur :
    • Dans de nombreuses pièces, il s'adonne aussi à l'adaptation de pièces du théâtre universel. Celle qui le fait connaître du public algérien, en 1970-1971, est Homk Salim (Le Journal d'un fou de Gogol), premier monologue du théâtre algérien. En 1978, il adapte Les Bas-fonds de Gorki et Les Bains de Maïakovski, au TRO.
  • Mais, ce qui fait de lui, un des grands noms du théâtre algérien, ce sont ses créations :
    • D’abord El Khobza en 1972, Hammam Rabi en 1975, Lagoual ou meddâh (les dits) en 1980, Ladjouad (Les Généreux) en 1983 et Litham (Le Voile) en 1985.

Musique

  • L’éveil culturel :
    • L’éveil culturel entre les deux guerres mondiales (19141918 et 19361945) se caractérise par un bouillonnement marqué par des phénomènes majeurs dont la ``citadinisation`` du bédouin traditionnel avec des chanteurs comme Hachemi Benssmir (1877 - 1938), Abdelkader El Khaldi (1896 - 1964), Cheikh Madani (1888 - 1954), Cheikh Hamada (1889 - 1968) qui se produisaient surtout dans les cafés devant un auditoire de connaisseurs.
  • Le Wahrani, style musical Oranais :
    • Le wahrani est un style musical algérien qui a son origine dans les banlieues d'Oran des années 1930. Il associe l'art du malhoun avec des éléments bédouins et espagnols inspiré par la politique.
    • Les instruments traditionnels du malhoun sont remplacés par des instruments modernes comme l'oud, l'accordéon, le violon ou le piano par un changement des mélodies et des rythmes. Le wahrani a acquis un timbre plus universel que le melhoun, ressemblant ainsi à la musique des pays arabes et aux chansons espagnoles, françaises et latino-américaines qui sont produites en masse.
    • Le wahrani diffère du melhoun par sa finesse musicale. De plus, les idées poétiques du wahrani sont plus élaborées que celles du raï.
    • Des les années 1950/60 Ourad Boumediene, Ahmed Wahby, Blaoui M'Hamed El Houari, Ahmed Saber, Missoum Benssmir et M’Hamed Benzerga étaient les pionniers de la chanson Wahrani.
    • Les Nouveau artistes de la chanson Oranaise : Houari Benchenat, Baroudi Bekheda, Cheikh Naâm, Abdelkader Khalid, Rahal Zoubir, Mohamed Mazouzi, Cheikh Fethi, Houria Baba et Abdelkader Farid.
  • Oran la capitale du Raï :
    • La musique Raï tire ses origines dans les anciennes traditions algériennes lorsque les habitants venaient chercher conseil auprès des vieux des Zaouias Précisément Zaouia Derkaouia de la ville d'Oran. Ces conseils ou avis s'appelaient " Raï " Ceux-ci reapparurent au siecle dernier sous forme de poesies ou de chansons et fusionnerent avec les formes musicales égyptiennes et françaises..
    • Oran est la capitale du Raï, cette musique originale qui mêle instruments traditionnels et électroniques, au même titre que l'interpénétration de la joie de vivre et de la mélancolie (chagrin d'amour, alcool, misère).
    • Le Raï a longtemps été considéré comme une musique vulgaire, on ne pouvait décemment l'écouter en famille, comme le Chant Wahrani, Chant Bédouin ou Musique marocaine.
    • Des les années 1960 Bouteldja Belkacem et Mohamed Sanhaji étaient les pionniers de la chanson Raï et Bellemou Mesaoud, Boutaiba El Hfif et Benfisa Younes dans les années 1970.
    • A la fin des années 1970 et au début des années 1980, une nouvelle génération débarque avec les instruments de leur époque (synthétiseurs, batterie, guitare électrique) et viennent révolutionner le Raï en s’imprégnant des styles rock, pop, funk, reggae et disco avec notamment Mohammed Maghni, mais aussi Rachid et Fethi Baba Ahmed qui développent la production Raï. Les producteurs de disques pour les différencier des cheikhs et cheikha, leur accole le surnom de Cheb ou Cheba (jeune en Arabe).
    • Les premiers Cheb et Cheba de la Musique Rai : Cheb Khaled, Cheb Sahraoui, Cheb El Handi, Cheb Tahar, Cheb Abdelhak, Keouider Ben Said, Cheb Hamid, Cheb Hasni, Cheb Zergui, Cheb Mami, Cheb Zahouani, Cheba Fadila, Cheba Zohra, Cheba Naoual et Cheba Zahouania.
    • Le Raï est marginalisé par les autorités algériennes qui n’aiment pas le message hédoniste ou contestataire que le genre véhicule, le rai est paradoxalement devenu un des principaux symboles de la culture algérienne.

Festivals

Personnalités


Sports

Article détaillé : Sport en Algérie.

Histoire du football Oranais

  • MC Oran le doyen de la Division Une :
    • Comptant des clubs dans l'ensemble des disciplines, MC Oran et le grand club de la ville Le doyen de la D1 qui a conquis de nombreux titres nationaux et internationaux, il est domicilié au Stade Ahmed Zabana d’une capacité de 45 000 places, une grande salle multisports (palais des sports) et un Stade Habib Bouakeul d’une capacité de 10 000 places.
  • Cette présence se confirme également dans tous les sports :
    • Miloud Hadfi (MC Oran) et Tahar Benferhat (JSM Tiaret) qui avaient constitué la charnière centrale de la sélection africaine à la mini-coupe du monde en 1972.
    • Le phénomène s'est étendu chez les autres formations de l'Ouest. Alors que dans un passé récent, ces mêmes clubs recrutaient des joueurs étrangers tels l'ex-international Marocain Filali, qui a porté les couleurs du CR Témouchent, le WA Tlemcen et qui comptait dans ses rangs Verdier et Markovich, l'ES Mostaganem Gabrinovitch et Popov, le MC Oran avait comme entraîneur le portugais Carlos Gomez avec lequel il a gagné son premier titre de champion d'Algérie en 1971, l'ASM Oran Gomez, l'USM Bel-Abbès était composé des Tunisiens Henia, Kherrit et Lahmar ou encore les footballeurs algériens des années 1950 comme les frères Boudjellal l'attaquant et le défenseur Ouis Miloud au quartier Lamur de l'équipe (Etoile Hamri) et celui de Nair Larbi, le défenseur de l’équipe de l’USM Oran.
    • Abdelkader Benfréha appelé communément Béka ou Fréha la carrière de la « Tête d’Or » du Mouloudia qui mérite au moins d’être bien connu par les jeunes forumistes Hamrawa qui n’ont pas eu la chance et le bonheur de le voir jouer avec sa chère équipe pour laquelle il aurait tout donné… Il y a Miloud Hadfi autre grandissime Gloire du Mouloudia. À présent, grâce à cette série de jeu devinette permettant de faire connaître les joueurs marquant de leur emprunte l’histoire du MC Oran.
  • Ses matches au Stade du Rail :
    • Après le boycott des compétitions officielles et le sabordage de toutes les associations musulmanes de toute l’Algérie en mai 1956, le Nidam FLN organisait tournois entre les formations des Hawma d’Oran comme Médioni, M’dina J’dida, Lamur et de la périphérie El Karma, Sidi Chahmi, Douar Es Senia, Sig, ainsi que d’autres villes régionales comme USM Bel-Abbès.
    • Lamur était représentait principalement par l’équipe de l’Etoile Hamri aux couleurs ‘Kahla wa Beïda’ cher à son mentor et grand serviteur aâmi Belgacem avec une multitude de talents comme les gardiens Aroumia Benali, Mohamed et Larbi Mahnane, les défenseurs Mankou, Abdallah, Stamba, Ouis, Hassan, Tazi, les milieux Boukha, Ahmed Chouiter (Coco), Berrouane, les frères Boudjellal, Ghalem Soualmia, Kaddour Naïr…
    • A noter que la plupart de ces joueurs continuaient à évoluer avec leurs différents clubs C.D.J., CAL Oran, FC Oran, S.C.C. (Choupot)…) où ils étaient encore officiellement licenciés comme Boudjellal Larbi à la J.S.S.E. (Sidi El Houari), Ouis Miloud à l’A.S.M.O. puis A.S.E. (Association Sportive Eckmuhl), Ghalem à A.S.M.O. (Association Sportif Marine Oran)…

Clubs de football

  • Les Clubs, moins connus et qui n'ont pratiquement pas quitté les divisions inférieures :

Athlétisme

  • La première médaille d’Or pour l’Algérie.
    • Rahoui Boualem Spécialité: 3 000 m/steeple – Cross, le premier sportif qui a gagner la première médaille d’Or pour l’Algérie. Apprêt l'indépendance aux Jeux Méditerranéens 1975 à Alger (3 000 m/st en 8'20"2).

Boxe

  • La première médaille du Jeux Olympique.
    • La première médaille olympique algérienne a été, d'ailleurs, obtenue en 1984 à Los Angeles en boxe par Moussa Mustapha.

Natation

  • Un nageur sorti d’Oran.
    • Le palmarès de Salim Iles aurait de quoi faire pâlir d’envie bien des nageurs. Premier nageur Algérien à rivaliser avec les plus grands, Salim Iles a prouvé que l’Afrique avait une place à défendre dans les championnats internationaux. Et ouvert la voie à toute une génération montante. Presque malgré lui.
    • la natation qui tend à disparaître. le thème a été largement débattu avec des “pros” de la discipline tels que le Dr Affane Zaza, Benchekour (coach national) Nadia Taouti (ex-championne nationale) et les gestionnaires de la FAN, la LON, la DJS et de l’OPOW. Bien entendu la source du problème est l’absence d’infrastructures. Oran fut un pôle de développement et Salim Ilès est le modèle.

Marathon international

  • Le premier Marathon international d'Oran.
    • Le premier Marathon international d'Oran a été réalisé en 2005. Son objectif était de démontrer les bienfaits de la course à pied et de distraire le public par ce genre de compétition, à la fois sportive et festive.

Gastronomie Oranaise

Article détaillé : Cuisine algérienne.
  • Pain :
    • Pain matlou3 : Ingrédients 500 g de farine de blé, 250 g de farine blanche, de la levure boulangère, peu d'huile ou beurre dans l’âte, du sel et de l'eau tiède, peu de sucre.
    • Pain Maison : (Kesra taâ adar) Ingrédients, 1 kg de farine fine, 1 verre d'huile, une cuillerée à café de sel, 1 sachet de levure de boulanger, 1 œuf, Eau chaude (Kesra cuite au four).
  • Soupe :
    • Harira : Une soupe traditionnelle de l'ouest de l'Algérie et du Maroc, elle est bien épicée agréablement parfumée au citron. C'est un mélange succulent de légumes, de viande et de farine de blé tendre appelée D'chich. 300 g de viande de bœuf ou de veau, 150 g de lentilles vertes, 150 g de pois chiches en bocal. C'est la soupe préférée des Oranais durant le mois de Ramadan, elle est traditionnellement le plat de rupture du jeûne.
    • Soupe de Poisson : ingrédients, 2kg de soupe de roche, (ou à la rigueur 1kg de soupe de roche et 1 kg de soupe chalut - moins chère-), 400g d'oignons, 200g de blancs de poireaux, 100g de fenouil frais, 1kg de tomates mûres, 2 gousses d'ail, fenouil sec, 1/2 litre d'huile d'olive, 40g de concentré de tomate, 0.2g safran, 2 oeufs, 200g de gruyère,1 baguette de pain rassis, gros sel, sel fin, cayenne.
    • Tchicha : ( Soupe de Ble ) Ingrédients, 1 oignon, 1 pincées de safran, 1 pincée de poudre de piment doux, 150 g de blé concassé, 2 cuil á soupe d'huile, 2 cuile á café de coriandre hachée, Sel, poivre, 2 litre d'eau.
    • Chorba : Ingrédients, 1 cuillère à soupe d'huile, 200 grammes de viande de mouton coupée en dés, 1 gros oignon ou 2 petits, 1 petit verre de pois chiches mis à tremper la veille, 200 grammes de pommes de terre, 2 carottes, 2 courgettes, 2 branches de céleri, De la coriandre fraiche, 1 cuillère à soupe et demi de concentré de tomates, 1 pincée de piments doux, Sel, poivre, 100 grammes de vermicelle, 1 pincée de sel, 1 petite pincée de poivre.
  • Tajine :
    • Tajine Barkok wel Machmach : (Plat d’Abricots et de Pruneaux) Ingrédients, 1 ou 2 morceaux de viande d'agneau, 250 g d'abricots secs, pruneaux secs, 2 oignons, 1/2 cuillerée à café de safran, 1 pincée de gingembre, un morceau de cannelle, 4 cuillerée à soupe de sucre, Huile, Sel, poivre.
    • Tajine Brania : (Plat Oranie) Ingrédients, 1 litre d’eau, 700 de viande, 1poignée de pois chiche, 4 grosses aubergines, une cuiller à soupe de concentré de tomates, sel, poivre, 1/2 cuillerée à café de Carvi, 1/2 tête d’ail, 2 cuillerée à soupe d’huile.
    • Tajine Zitoune : (Tajine aux Olives) Ingrédients, cuisses de poulet, 1 oignon, 1 tomate, 2 carottes, 1 tasse d'olives vertes dénoyautées, 250 g de champignons de Paris, 1 Cc de beurre, 1 Cs d'huile, Ras el hanout, brin de thym, 1 Cs de persil ciselé, Sel et poivre.
    • Tajine au Haricots Vert : Ingrédients, 500 g de jarret de veau, 500 g d'haricots verts, 2 tomates, 1 oignon, 1 gousse d'ail, Huile, Safran, gingembre, Sel, poivre.
  • Plat Aux Four :
    • Karantika : En espagnol Calient (chaud) : La fameuse calentica est cuit au four est à faite a base de farine de pois chiches, eau, huile et sel, elle fut célèbre à l'époque des Espagnols.[44]
    • Gaspacho oranais : (Ragoût) de petit gibier et de viande blanche accompagné de galettes de froment, qu'on appelle "tortas de gazpacho". d'Espagne, il a gagné Oran, où était implantée une forte population d'origine ibérique, d'où le nom de "gaspacho oranais"[45] qu'on lui donne parfois. C'est un plat qui se mange chaud et qu'il ne faut pas confondre avec la soupe froide du même nom (origine Espagne dans la région de La Manche une région voisine de Murcia et Valence).
    • Sardine : (Sardine aux Four) Ingrédients, 1 kg de Sardine, 1 kg 1/2 de pommes de terre fermes épluchées et coupées en fines rondelles, 2 kg de tomates épépinées et coupées en rondelles, 4 poivrons grillés, épépinés et coupés en lamelles dans le sens de la longueur, 4 piments verts piquants, 1 dl d'huile, 1 bouquet de persil haché, sel et poivre, 2 citrons coupés en rondelles fines , le jus des tomates recueilli en passant les pépins de tomates à la passoire grille fine.
  • Plat :
    • Douara : Ingrédients, 1 gros intestin, 1 poumon, 1 estomac, 2 gousses d'ail écrasées, 1 oignon râpé, Safran, gingembre, Huile d'olive, paprika, Coriandre haché, Sel, poivre.
    • Couscous : (Taâm) est sans conteste le plat le plus emblématique à travers toutes les régions du pays. Sa préparation diffère toutefois d'une région à une autre. Son goût change en fonction de son assaisonnement selon les spécialités de chacune des régions. Imbibé de sauce rouge et épaisse légèrement sucré au sud du pays ou garni de légumes accompagné d'une sauce jaune (coueleur obtenue grâce au safran) dans les régions de l'ouest. En parfaites cuisinières, les Oranaises quant à elles se distinguent dans l'art de sa préparation. Il est servi, le vendredi dans tous les foyers (à noter que les premiers réfugiers Andalous et Morisques mangeait de la paella les vendredis), en Seffa (sec et garni de sucre en poudre avec du petit lait). Il peut être M'seggui (imbibé d'une sauce rouge avec des morceaux de viande et plusieurs légumes comme la pomme de terre, les carottes, les courgettes...) etc.
    • Berkoukes : (spécialité algérienne) Ingrédients, Quelques morceaux de viande en cubes (ici, agneau), 1 gros oignon, 3 gousses d'ails, 1 verre de 150 ml de lentilles, 1 belle carotte coupée en petits dés, 1 courgette coupée en petits dés, 1 belle pommes de terre coupée en petits dés, 1 navet coupée en petits dés, Un petit bol de pois chiches cuits, 2 à 3 tomates râpées, 1 CS de concentré de tomates, 1 feuille de laurier, Paprika, ras el hanout, cannelle, sel, poivre, Coriandre fraiche hâchée ou oersil plat frais haché, 500 g de pâtes " petits plombs ", 2 litres à 3L d'eau (plus ou moins suivant l’absorption).
    • Paella : (spécialité Valencienne d'origine musulmane), plats (longs) - Viandes : poulet, canard, lapin, en morceaux - Huile - Haricots verts - Haricots style gourganes (si disponibles) - Haricots blancs fraîchement décortiqués ou en conserve, rincés et égouttés - Purée ou coulis de tomates fraîches – Pimentons doux ou paprika – Safran - Escargots frais ou en conserve, rincés et égouttés - Sel - Riz bomba (riz à paella) ou riz à grains longs (environ 125 ml (1/2 tasse) par personne).
    • Escargot: mollusques très prisés en Europe, les oranais excellent dans leur préparation. En bouillon très épicé, les escargots cuits sont dégustés comme friandise chaude ou froide. Ils serviront également à agrémenter un délicieux plat de riz façon créole ou bien à la sauce piquante.
    • Loubia : (Haricots Blancs) Ingrédients, 500 g de veau, 250 g d'haricots blancs, 1 oignon, 2 tomates pelées et épépinées, 1 c. à c. de cumin, 4 c. à s. de coulis de tomates, 2 carottes, Huile, 1 pincée de safran, poivre.
  • Frire
    • Dinjel Makli : (les aubergines frire) Ingrédients, 500 g d’aubergines, 100 g de farine, 1 cuillère à soupe de persil haché, 1 pincé de piment doux, 1 gousse d’ail hachée, Sel, poivre noir moulu, 1 dl d’huile
    • Maâkouda : (Galette de Pommes de Terres), Ingrédients: - 4 kg de pommes de terres- 2: oeufs- 2 cuillères à soupe: de persi haché- 2 cuillères à soupe: de coriandre haché- 1 cuillère à soupe: de cumin- 3: gousses d'ail- un peu: de farine- selon convenance: sel- selon convenance: poivre. Pendant le mois de Ramadan, elle est traditionnellement le plat de tous les jours.
    • Sardine: (Sardines chermoula) Des sardines fraiches de taille moyenne, Un bouquet de coriandre préparé en chermoula, De la farine, De l'huile. Faire mariner les filets de sardine dans la chermoula pendant plusieurs heures, Assembler les filets deux à deux, chair contre chair
  • Barbecue :
    • Sardine: c'est le poisson préféré des Oranais durant les week-ends et jours de congé. De préférence grillé, la sardine se partage en famille et entre amis à la maison comme en plein air.
    • Felfla Mechouia :(les poivrons griller) Ingrédients, tomates, poivrons, 5 gousses d'ail, Huile, Sel, poivre.
  • Gâteaux :
    • Mona : La célèbre brioche (pain brioché) oranaise : Ingrédients, 500 g de farine, 10cl d'huile, 1/2 cube de levure de boulanger, 100 g de sucre en poudre, 3 œufs, 1 sachet de sucre vanillé, 1 zeste de citron râpé, Un peu de lait tiède, Pour la décoration : 2 jaunes d'œuf, 1 pincée de sel, 4 sucres en pierre, elle fut célèbre à l'époque andalouse.[46]
    • Torno : ( Halouet Tabaâ ) Ingrédients, 1 kg de farine, 250 g de sucre semoule, 250 g de beurre fondu, 2 verres d’huile, 6 œufs, 2 jaunes d’œuf pour la dorure, 2 sachets de levure chimique, 2 sachets de sucre vanille zeste râpé de 2 citrons et de 2 orange, (Gâteaux d'origine des Juifs Maghrébin).
    • Makroud : Ingrédients, - 1 pincée: de sel- 1 verre à thé: d'huile- 300 g: de beurre fondu- 1 kg et demi: de semoule moyenne- 1 petite cuillerée: de canelle- 3 grandes cuillerées: d'eau de fleurs d'oranger- 2 grandes cuillerées: de beurre- 1 petite cuillerée: de nouiwira moulue- 750 g: de dattes- 2 grands verre: d'eau- un peu: d'eau de fleurs d'oranger pour ramasser la pâte- un pot: de miel (Gâteaux d'origine tunisienne).
    • El kahk : Ingrédients, les œufs, le sucre, l’huile, l’anis et l’anis vert, la vanille, la limonade, les graines de sésame, les zeste de citrons, l’eau de fleurs d’oranger et enfin la farine et la levure (Gâteaux Maghrébin).
    • Ghribia : El Ghribia (mantecaos), Ingrédients : 1 kg de farine, 350 g de beurre, 350 g de sucre glace, 100 g d'amandes hachées grossièrement, 1/2 sachet de levure (Gâteau Maghrébin).
    • Takneta : Ingrédients, 200 gramme de semoule fine, 125 gramme de beurre, 200 gramme de miel, De la cannelle et des amandes effilées en décoration.
    • Crêpes : (Beghrirs) aux mille trous et de miel, 500 g de semoule, 120 g de farine, 30 g de levure Boulangére, une cuillerée à café de sel, une cuillerée à café de sucre, 1/2 litre de lait, 2 œufs, 50 g de beurre, eau de fleur d'orange, 1/2 litre d'eau tiède, ...

Spécialité Poisson a Oran : pour apprécier une bonne soupe au poisson ou une paella bien garnie aux différents fruits d emer, la pêcherie d'Oran siturée à l'entrée ouest du port reste l'endroit idéal. Faisant face à la bonne brise marine, ses restaurants invitent, de par leurs murs mouchetés de coquillages incrustés, de par leurs décors de filets et de mailles entrelacées, d'étoiles de mer et de carcasse d'espadon séchées, à la navigation à travers une tablée de poissons blancs et bleus aux couleurs de la Méditerranée.

Les Quartiers d’Oran

Article détaillé : Wilaya d'Oran.
  • Anciennes et nouvelles appellations :
    • Les Abattoirs (Hai Noussair) - L'Académie (Hai El Moudjahidine) - Arbesville (Hai Tafna) - Les Bas Quartiers (Hai Imam El Houari) - Bastié (Ibn Sinna) - Bel Air (Hai Tafna) - Bon Accueil (Hai El Mactaa) - Bouakeul (Hai El Feth) - Boulanger (Hai Oussama) - Brunie (Hai Essaada) - Canastel (Hai El Menzah) - Carteaux (Hai El Mactaa) - Castors Cité Jourdain (Hai Chouhadas) - Castors St Georges (Hai Chouhadas) - Castors Cité Douanière (Hai Tarik) - Castors Familiaux (Hai Tarik) - Cavaignac (Hai El Khalidia) - Centre Ville (Hai El Emir) - Chollet (Hai Raz El Ain) - Choupot (Hai Abdelmoumen) - Cimetière Américain (Hai Filaoucen) - Cimetière Israélite (Hai Echabab), Cité Djamel (Hai Dar Beida) - Cité Les Arènes (Hai Essaada) - Cité Jardins (HLM) - Gambetta (Hai Ibn Rochd) - Cité Marine Dar Beida (Hai Dar Beida) - Cité Militaires (Hai Essaada) - Cité Petit (Hai El Badr) - Cité Petit Lac (Hai El Dhaya) - Cité Les Troenes (Hai El Dhaya) - Cité Protin (Hai Essaada) - Cité Radieuse (Hai Tarik) - Courbet (Hai Esseddikia) - Cuvellier (Hai Othmania) - Dar El Hayat (Hai Echabab) - Delmonte (Hai El Khalidia) - Derb Israélite (Hai Nesr) - Eckmulh (Hai Mahieddine) - Eugène Etienne (Hai Snouber) - Fermes Perrier (Nourdine Khemisti) - Fermes St Marie (Nourdine Khemisti) - Foyers Oranais (Hai Othmania) - Gambetta (Hai Esseddikia) - Gambetta Supérieur (Hai Ibn Rochd) - Glycines (Hai Tarik) - Hippodrome (Hai Tafna) - HLM Gambetta (Hai Ibn Rochd) - HLM Les Amandiers (Hai El Feth) - Hôtel de ville (Hai El Emir) - Karguentah (Hai El Karama) - Lamur (Hai El Hamri) - Les Palmiers (Hai Ennakhils) - Logis Familial Moderne (Hai Tarik) - Lyautey (Hai El Hamri) - La Calère (Hai Imam El Houari) - La Marine (Hai Imam El Houari) - Magnan (Hai Oussama) - Maraval Berthoin (Hai Othmania) - Médioni (El Ghoualem) - Melis (Hai Esseddikia) - Miramar (Hai El Moudjahidine) - Montplaisant (Hai El Omaria) - Planteurs (Hai Si Salah) - Pont Albin (Hai Bouamama) - Protin (Hai Essaada) - Quatre Chemins (Hai El Dhaya) - Sananes (Hai El Mokrani) - Sanchidrian (Hai Filaoucen) - St Antoine (Hai Sidi Okba) - St Charles (Hai El M'nouer) - St Eugène (Hai Al-Maqqari), St Hubert (Hai Essalem) - St Louis (Hai Sid El Houari) - St Michel (Sid El Bachir) - St Pierre (Hai Yaghmoracen) - Terrade (Raz El Ain) - Victor Hugo (Hai Ibn Sinna) - Villaga Nègre (Mdina Djadida) - Ville Nouvelle (Mdina Djadida) - Yllouz (Hai El Mactaa) - Zone Industrielle (Hai Nousseir) - Zuhn USTO (Zuhn USTO).

Notes et références

  1. El Watan du 9 août 2008 http://www.elwatan.com/APC-d-Oran-Les-depenses-pourraient
  2. http://www.ons.dz/IMG/pdf/pop-sexe.pdf
  3. Oran et Mers el Kébir, Louis Abadie, Publié par Jaques Gandini, 2002. (ISBN 2-906431-53-2), p 7
  4. http://fr.encarta.msn.com/encnet/refpages/RefArticle.aspx?refid=761570335
  5. Oran et Mers el Kébir: vestiges du passé espagnol Par Louis Abadie, page 8
  6. Oran info créé par Racem
  7. Houari Chaila, Oran, Histoire d'une ville, Publié par EDIK, 2002, 2ème édition. (ISBN 9961-31-006-3), p 12
  8. Juan David Sempere Souvannavong, Les pieds-noirs à Alicante, publié par Revue européenne de migrations internationales, 2001, volume 17. p 177 Carte illustrant la proximité entre l'Oranie et le Levant espagnol
  9. Houari Chaila, Oran, Histoire d'une ville, Publié par EDIK, 2002, 2ème édition. (ISBN 9961-31-006-3), p 13
  10. Oran et Mers el Kébir:vestiges du passé espagnol Par Louis Abadie
  11. Oran et Mers el Kébir:vestiges du passé espagnol Par Louis Abadie, page 9
  12. Oran et Mers el Kébir: vestiges du passé espagnol Par Louis Abadie, page 10
  13. Oran et Mers el-Kébir: vestiges du passé espagnol Par Louis Abadie, page 15
  14. Houari Chaila, Oran, Histoire d'une ville, Publié par EDIK, 2002, 2ème édition. (ISBN 9961-31-006-3), p 13
  15. Oran et Mers el Kébir: vestiges du passé espagnol Par Louis Abadie, page 19
  16. Magazine LNG16 News, numéro 3 - mai 2009, p47.
  17. Oran face à sa mémoire, Kouider Metair, Fatéma Bakhai, Fouad Soufi et Sadek Benkada, Publié par Editions Bel Horizon, 2003. pp 153
  18. la vie des Touaregs
  19. Oran la joyeuse, Alfred Salinas, Publié par L'Harmattan, 2004. (ISBN 2-7475-6585-8), p 98
  20. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères
  21. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères
  22. Oran la joyeuse, Alfred Salinas, Publié par L'Harmattan, 2004. (ISBN 2-7475-6585-8), p 44
  23. [1]
  24. Oran et Mers el Kébir, Louis Abadie, Publié par Jaques Gandini, 2002. (ISBN 2-906431-53-2), p 9
  25. Description d'Oran et de sa région
  26. [2]
  27. (es) Arrivée des Andalous et des Morisques en Algérie
  28. http://www.oran-belhorizon.com/
  29. Site de l'association Bel Horizon
  30. R.Basset, o.c., p.14.
  31. Site de l'association Bel Horizon
  32. Oran la joyeuse, Alfred Salinas, Publié par L'Harmattan, 2004. (ISBN 2-7475-6585-8), p 118
  33. Oran et les témoins de son passé: récits historiques et anecdotiques, avec un plan de la ville Par Eugène Cruck. Publié par , 1959
  34. (es) Arrivée des Andalous et des Morisques en Algérie
  35. [3]
  36. http://www.algerian-history.info/benmhidi3.htm
  37. http://www.zoom-algerie.com/algerie-45-Ahmed-Zabana.html
  38. Site de Université des Sciences et Technologies
  39. Site de l'Université d'Oran Es-Senia
  40. Site de l'ENSET
  41. Site du CRASC
  42. Article d'El Watan sur les arènes d'Oran
  43. Site officiel du Festival International du Film Arabe
  44. Gastronomie Oranaise (karantika)
  45. Gaspacho oranais
  46. Gastronomie oranaise (mona)

Voir aussi

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Bibliographie

  • E. Cruck : Oran et les témoins de son passé, Heintz Frères, 1959.
  • P. Ruff : La domination espagnole à Oran, 1554-1558, Éditions Bouchène.
  • Le roman d'Albert Camus, La peste se déroule à Oran.
  • L'Algérie vue du ciel, par Yann Arthus-Bertrand, 2005.

Cédérom

  • Oran, mémoires en images, par Kouider Métaïr, éditions Association Bel Horizon de Santa Cruz, 2005.

Articles connexes

Liens externes

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