- Olympique de Marseille
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Infobox club sportif Olympique de Marseille Généralités Nom complet Olympique de Marseille Surnom(s) OM, Les Phocéens, Les Olympiens, Les Marseillais. Fondation 1899 Statut professionnel depuis 1932 Couleurs bleu et blanc Stade(s) Stade Vélodrome
(60 031 (En rénovation) places)Siège Centre d'entraînement
Robert Louis-Dreyfus
33, traverse de la Martine
BP 108
13 425 Marseille CEDEX 12Championnat actuel Ligue 1 Président Vincent Labrune Entraîneur Didier Deschamps Joueur le plus capé Roger Scotti (451) Meilleur buteur Gunnar Andersson (187) Site web www.om.net Palmarès principal National[Note 1] Championnat de France (9)
Coupe de France (10)
Coupe de la Ligue (2)
Trophée des champions (2)International[Note 1] Ligue des champions (1)
Coupe Intertoto (1)Maillots DomicileExtérieurTroisièmeActualités Pour la saison en cours, voir :
Saison 2011-2012 de l'Olympique de MarseilleDernière mise à jour : 27 juillet 2011. modifier L'Olympique de Marseille, couramment abrégé en OM, est un club de football français fondé en 1899 par René Dufaure de Montmirail. Neuf titres de champion de France, dix Coupes de France, deux Coupes de la Ligue, deux Trophées des champions et une Ligue des champions de l'UEFA composent le palmarès du club le plus titré et le plus populaire du football français.
Le club joue au Stade de l'Huveaune de 1904 à 1937, date à laquelle est inauguré le Stade Vélodrome. Auparavant, le club marseillais remporte sa première Coupe de France en 1924 et devient le tout premier club provincial à s'adjuger ce titre. L'OM remporte ensuite son premier Championnat en 1937, avant de descendre pour la première fois en seconde division en 1959. Une série de montées et descentes s'effectue dans les années 1960 et la décennie suivante est marquée par le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club en 1972.
Après une période noire aux débuts des années 1980 où l'OM est proche de la faillite, l'arrivée de Bernard Tapie introduit la période la plus faste du club, avec quatre titres de champion consécutifs, une Coupe de France et la Ligue des champions 1992-1993, qui reste la seule remportée par un club français. L'affaire VA-OM et ses conséquences économiques plongent le club en deuxième division. Depuis sa remontée en 1996, le club se confronte à nouveau à la justice avec l'affaire des comptes de l'OM et n'arrive plus à gagner de titre majeur, malgré notamment deux finales de Coupe UEFA (1999 et 2004). Cette période blanche prend fin avec le titre de champion de France 2009-2010 et deux victoires consécutives en Coupe de la Ligue en 2010 et 2011.
Le club est en 2011 présidé par Vincent Labrune, l'actionnaire principale étant Margarita Louis-Dreyfus, veuve de Robert Louis-Dreyfus. L'équipe première, entraînée par Didier Deschamps depuis le 1er juin 2009, évolue lors de la saison 2011-2012 en première division française pour la soixante-deuxième fois de son histoire et participe pour la cinquième fois consécutive à la Ligue des champions.
Histoire
Article détaillé : Histoire de l'Olympique de Marseille.Genèse
Officiellement, le club de l'Olympique de Marseille est fondé par René Dufaure de Montmirail en 1899[2]. Le club est issu de la fusion du Football Club de Marseille, qui lègue sa devise « Droit au but » au club olympien, et du club d'escrime L'Épée. Les statuts du club sont adoptés en assemblée générale extraordinaire en août 1899 et reconnus officiellement par arrêté préfectoral le 12 décembre 1900[2]. Néanmoins, selon André Gascard, joueur, entraîneur et dirigeant, puis archiviste de l'OM, le club omnisports de l'Olympique de Marseille est fondé en 1892[3]. D'ailleurs, le papier à en-tête et les cartes de membres porteront longtemps l'intitulé « fondé en 1892 »[2].
Le rugby est le sport phare des débuts du club, avec notamment à ses débuts des joueurs comme Harry Baur, Camille Montade ou Fernand Bouisson. Reconnu par l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) en 1894, le football, alors appelé « association », est véritablement pratiqué à partir de 1902[3]. De tous les clubs de football de la cité marseillaise, l'OM devient rapidement le club phare de la ville grâce à son organisation et son budget, reléguant le Sporting Club de Marseille, ou l'Union sportive phocéenne au second plan. Il évolue alors au stade de l'Huveaune[4].
En 1903, l'OM remporte son premier championnat du littoral (concernant les clubs de Marseille et sa banlieue) et participe pour la première fois au championnat de France organisé par l'USFSA[5], où il est éliminé dès le tour préliminaire sur tapis vert[6]. Le club n'arrive pas à franchir la dernière marche en tombant en demi-finales en 1904, 1907 et 1908[7], mais domine sans partage au niveau régional en décrochant six titres de champion du littoral d'affilée, de 1903 à 1908. Le club rival du Stade Helvétique de Marseille met fin à cette domination et accroche même trois titres de champion de France[7].
La Première Guerre mondiale va pratiquement interrompre toute activité sportive. Malgré ces événements, une toute nouvelle épreuve apparaît : la Coupe de France. Elle va faire de l'OM son plus illustre représentant. Le premier match voit l'OM battre l'Herculis de Monaco sur le score de 7 buts à 0[8]. Après la Grande Guerre, l'OM échoue en finale de la dernière édition du Championnat de France USFSA face au Havre AC (4-1)[7]. L'Olympique de Marseille réalise ainsi sa première grande performance en championnat, même si la diversité des compétitions nationales relativise ce parcours.
Premières victoires nationales
C'est à partir des années 1920 que l'Olympique de Marseille acquiert une renommée sur le plan national. Marino Dallaporta devient président en 1921 et débute une politique d'achat de vedettes[4], imitant ainsi la politique du grand rival sétois, en recrutant à Paris pour la nouvelle saison 1923-1924 Édouard Crut et Jean Boyer, le premier étant international militaire, le second ayant participé à la victoire historique de la France contre l'Angleterre en mai 1921 en marquant l'un des deux buts français[9].
L'OM remporte à trois reprises la Coupe de France en 1924 (succès 3-2 face au FC Sète en finale), 1926 et 1927[10], devenant ainsi le premier club de province à s'adjuger ce trophée, ainsi que le premier club à se faire remettre la Coupe par le Président de la République[11]. Marseille redevient la place forte du football régional en accrochant deux titres de champions du Sud-Est. L'OM poursuit sur sa lancée en remportant le championnat de France amateur en 1929 contre le Club français[12].
Aux débuts des années 1930, l'OM s'impose encore dans le Championnat Sud-Est. Tous ces succès permettent à l'OM d'adhérer au groupement des clubs professionnels et d'intégrer le nouveau Championnat de France professionnel créé en 1932. Cette adhésion, donnant le statut de club professionnel au club olympien, entraîne un remaniement de toute son organisation avec la nomination d'un président, d'un secrétaire général et d'un trésorier[13].
Entrée dans l'ère du professionnalisme
Ce championnat national est divisé en deux poules. L'OM termine second de sa poule[14] derrière le futur champion de France, l'Olympique lillois, bien qu'ils les aient battus en match d'ouverture sur un score de 7 buts à 0[15].
La saison 1933-1934 des Marseillais est la saison du doublé raté, avec le FC Sète comme bourreau des Marseillais. Le quotidien L'Auto annonce clairement en une dès le 29 avril 1934 après la victoire 7 buts à 3 sur le Sporting Club nîmois[16] : « L'Olympique de Marseille est virtuel champion de France ». Sète ne compte en effet qu'un petit point d'avance et une différence de buts défavorable alors qu'il reste encore trois matchs à jouer pour l'OM, aucun pour Sète. Il suffit à Marseille un match nul lors de ces trois matchs en retard pour fêter le titre. Les Sétois apprendront la nouvelle lors d'une tournée en Afrique, après une victoire contre ces mêmes Marseillais en finale de la Coupe de France[17] : l'OM a perdu ses trois matchs en retard, Sète est sacré champion de France[18].
L'OM remporte finalement son premier championnat de France en 1937 grâce à un meilleur rapport entre buts marqués et encaissés par rapport au FC Sochaux (1,76 contre 1,33)[14]. Le 13 juin 1937, l'OM prend ses quartiers au Stade Vélodrome, doté d'une capacité de 35 000 places, lors d'un match amical contre le Torino Football Club (2-1)[19]. Entre-temps, l'OM confirme sa réputation de « club de coupe » en remportant de nouveau la Coupe de France en 1935 (il devient le club le plus titré de cette compétition avec le Red Star[20]) et 1938[21]. L'équipe, malgré le départ de son gardien Di Lorto pour le FC Sochaux, est renforcée par l'arrivée d'un jeune attaquant français, Mario Zatelli, du Brésilien Jaguare de Besveconne Vasconcellos et du Marocain Larbi Benbarek, surnommé la « perle noire »[22]. Les Olympiens sont vice-champions en 1938 et 1939.
Années 1940
Le football continue malgré la Seconde Guerre mondiale, et la réquisition du Stade Vélodrome par les forces armées[23]. De retour au stade de l'Huveaune, Marseille termine deuxième du championnat de la zone Sud-Est 1939-1940, avec l'apparition pour un seul match d'Ahmed Ben Bella, futur président algérien[24], et échoue en finale de la Coupe de France face au RC Paris (2-1)[25]. En 1941, l'OM est champion de France de la zone libre ; néanmoins, ce titre n'est pas comptabilisé dans le palmarès olympien. En 1942-1943, l'attaque olympienne se montre prolifique : 100 buts[14] sont inscrits en championnat, dont 20 au cours d'un unique match contre Avignon, qui s'achève sur le score de 20-2 ; Emmanuel Aznar inscrit neuf buts[26] . Dans le même temps, le club remporte sa cinquième Coupe de France contre les Girondins de Bordeaux (4-0), ceci grâce à une nouvelle génération de footballeurs de valeur comme Roger Scotti ou encore Georges Dard. La saison 1943-1944 voit l'apparition d'équipes fédérales mises en place par le régime de Vichy, qui remplacent les clubs dans le championnat de France ; plusieurs Olympiens évoluent alors dans l'Équipe fédérale Marseille-Provence. Ces équipes fédérales sont dissoutes à la Libération. En 1945, l'OM dispute la Coupe de la Libération (renommée ensuite Coupe de la Victoire) et perd en finale au Stade de l'Huveaune face au FC Metz[27].
Après une neuvième puis une sixième place, l'OM redevient champion de France en 1948, onze ans après son dernier titre, grâce à un match nul obtenu dans les derniers instants d'un match contre le FC Sochaux et deux succès contre le CO Roubaix-Tourcoing (6-0) et le FC Metz (6-3)[28]. Les Phocéens prennent la troisième place l'année suivante. En 1949, le président olympien Louis-Bernard Dancausse, lance un second club professionnel, le Groupe Sporting Club Marseillais, surnommé « Marseille II », qui devient rapidement une simple réserve de l'OM, et qui disparaît dans l'anonymat en 1951[29].
Fin des années 1950, première descente en Seconde division
En 1952, l'OM échappe de peu à la relégation en deuxième division, notamment grâce à son buteur suédois Gunnar Andersson (meilleur buteur de ce championnat), et réussit à sauver sa place au plus haut niveau lors des barrages contre le Valenciennes FC : l'OM perd 3-1 au match aller avant de s'imposer 4-0 au match retour[30]. Cette saison est ponctuée d'une lourde défaite face à l'AS Saint-Étienne, venu s'imposer à Marseille 10 buts à 3[26].
En 1953, Gunnar Andersson conserve son titre de meilleur buteur en inscrivant 35 buts, soit 56 % des buts marseillais[31]. L'OM parvient en finale de deux compétitions : la Coupe de France en 1954, perdue 2-1 contre l'OGC Nice avec le retour de Benbarek, et la Coupe Charles Drago en 1957, gagnée 3-1 contre le Racing Club de Lens.
Malgré ces coups d'éclats en coupes, l'OM n'arrive pas à concrétiser sa valeur en championnat. Après un maintien obtenu à la dernière journée en 1958[32], Marseille descend pour la première fois de son histoire en deuxième division en 1959. Même la Coupe ne réussit plus à l'OM : il tombe au premier tour face au Perpignan Canet Football Club (2-1), alors lanterne rouge de la deuxième division. Les Marseillais font péniblement leurs débuts en deuxième division en terminant dixièmes. Après une première tentative en 1961, ils remontent en première division en 1962, mais redescendent de nouveau en 1963, se classant derniers[14], malgré une première participation européenne en Coupe des villes de foires qui voit leur élimination dès le premier tour en matchs aller-retour face aux Belges de l'Union Saint-Gilloise, sur un score cumulé de 4 buts à 3[33].
1965 : arrivée de Marcel Leclerc
Marcel Leclerc, industriel de Marseille, décide de reprendre la tête de l'OM en 1965 alors que le club végète en deuxième division et vient de faire une saison des plus catastrophiques : les Olympiens terminent quatorzième du classement et sont humiliés au sixième tour de la Coupe de France, à domicile, par les amateurs du Gazélec Ajaccio (1-5). Cette saison marque aussi la plus faible affluence au Vélodrome à ce jour : le 23 avril 1965, seulement 434 spectateurs sont présents à Marseille pour assister à la confrontation OM-US Forbach[34]. Mario Zatelli, arrivé un an auparavant, occupe le poste d'entraîneur.
Progressivement, l'ambition de Leclerc permet au club marseillais de remonter en première division en 1966, puis de remporter sa septième coupe de France en 1969[35]. Après une lutte acharnée contre le rival stéphanois, l'OM décroche le titre de champion de France en 1971, avec un duo d'attaquants composé de Josip Skoblar (qui marque 44 buts, ce qui reste le record de buts inscrits en championnat sur une saison) et de Roger Magnusson[36]. L'OM frappe ensuite un grand coup en recrutant les Verts Georges Carnus et Bernard Bosquier.
En 1971, l'OM participe pour la première fois à la Coupe d'Europe des clubs champions[33], mais est éliminé une première fois au deuxième tour par l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff puis par la Juventus de Turin[33] en 1972, l'année où Marseille réalise pour la première fois de son histoire le doublé championnat-coupe[37].
Cette période reste ancrée dans la mémoire collective marseillaise, notamment caractérisée par son président Leclerc qui lui permet de redonner des titres à un club en perte de vitesse. C'est sous sa présidence que le public marseillais peut voir évoluer Roger Magnusson, Josip Skoblar, Jean Djorkaeff et Jules Zvunka. Accusé de détournement de fonds, Marcel Leclerc est contraint de démissionner en 1972[38].
La saison 1973-1974 est difficile pour les Olympiens. Outre le départ de Magnusson pour le Red Star, le club se classe douzième du championnat et est éliminé par le FC Cologne en Coupe UEFA, avec une lourde défaite à Cologne, six buts à zéro. La saison suivante est tout autre, le club finissant vice-champion de France avec notamment les Brésiliens Paulo César Lima et Jair Ventura Filho (connu sous le nom de Jaïrzinho[39]), et remportant une neuvième coupe de France en 1976[40].
Les saisons suivantes, l'OM termine douzième puis quatrième et en 1979, le retour de Jules Zvunka fait remonter la pente à un OM moribond[41].
1980-1986 : années noires
Le début des années 1980 est plus que compliqué pour les Phocéens, qui se voient relégués en deuxième division en 1980. La saison 1980-1981 est la saison noire du club, placé en liquidation judiciaire en avril 1981. Tous les joueurs et le personnel sont mis au chômage. En deuxième division, la direction du club décide de mener une politique de promotion des jeunes en intégrant dans l'équipe première les « Minots », vainqueurs de la coupe Gambardella deux ans plus tôt, où figurent notamment Christian Caminiti, José Anigo, Éric Di Meco ou encore Jean-Charles De Bono. Ces jeunes évitent la relégation en troisième division en ne perdant aucune des six dernières rencontres de la saison, battant même Montpellier nouveau promu (3-1)[42].
Après deux saisons où les Minots frôlent la montée (ils terminent troisièmes puis quatrièmes), le président Jean Carrieu recompose en 1983 une équipe avec les recrues Žarko Olarević, Saar Boubacar et François Bracci, et le club retrouve sa place dans l'élite au terme d'une saison prolifique en buts[43]. Le retour à l'élite est compliqué, mais les Marseillais arrivent à accrocher le maintien. La saison suivante, ils perdent la finale de la Coupe de France 1986 face aux Girondins de Bordeaux (2 buts à 1 après prolongation)[44].
1986-1994 : Tapie aux commandes
Arrivé à l'initiative du maire de Marseille, Gaston Defferre, courant 1986, l'homme d'affaires Bernard Tapie prend les rênes du club avec une ferme intention : remporter la Coupe d'Europe[45]. Il est à l'origine de la page la plus glorieuse de l'histoire du club.
Ces années se caractérisent par de nombreux changements d'équipe-type et d'entraîneurs. À son arrivée, il engage Karl-Heinz Förster, qui avait disputé deux coupes du monde au sein de l'équipe d'Allemagne, et Alain Giresse, arraché aux rivaux bordelais. Année après année, l'équipe est modifiée et améliorée de façon à être plus performante.
L'ère Tapie voit se succéder des joueurs tels que Jean-Pierre Papin, Chris Waddle, Klaus Allofs, Enzo Francescoli, Abedi Pelé, Didier Deschamps, Basile Boli, Marcel Desailly, Rudi Völler ou Éric Cantona et des entraîneurs de renom tels que Franz Beckenbauer, Gérard Gili ou Raymond Goethals. Sous sa présidence, le club, après avoir été le dauphin des Girondins de Bordeaux en 1987, remporte quatre championnats de France de 1989 à 1992, et une coupe de France (1989). Cette coupe de France, qui offre un doublé à l'OM, est marquée par une finale de légende durant laquelle Jean-Pierre Papin inscrit un triplé crucifiant l'AS Monaco (victoire finale 4-3). Lors de la remise de la coupe, JPP embrasse François Mitterrand[46]. Les Monégasques obtiennent leur revanche en 1991 (défaite 1 but à 0).
En Europe, le club atteint les demi-finales de Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1988 face à l'Ajax Amsterdam de Dennis Bergkamp[33], puis les demi-finales de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1990 face au Benfica Lisbonne ; les Olympiens remportent le match aller de la demi-finale 2-1, et le score du match retour est de 0-0 quand le Lisboète Vata marque un but de la main, surnommée « main du diable » par les Marseillais, validé par l'arbitre[47]. En 1991, le club échoue en finale de Coupe d'Europe des clubs champions face à l'Étoile rouge de Belgrade aux tirs aux buts (5-3)[48], après avoir notamment éliminé en quarts de finale le Milan AC, double tenant du titre.
L'AC Milan de Frank Rijkaard, Marco van Basten et Jean-Pierre Papin est encore défait par l'Olympique de Marseille, cette fois en finale de la Ligue des champions à Munich (1-0), le 26 mai 1993 d'un but de la tête de Basile Boli[49]. Il s'agit de la première victoire d'un club français en Coupe d'Europe, qui fait naître un nouveau slogan pour les supporters marseillais : « À jamais les premiers ». Une autre origine de ce slogan est qu'il s'agissait de la Premiere Ligue des Champions (antérieurement appelé Coupe des Clubs Champions). L'ère Tapie s'arrête brusquement en 1993 avec l'affaire VA-OM.
Affaire VA-OM et conséquences
Article détaillé : Affaire VA-OM.Le 22 mai 1993, le club de l'US Valenciennes-Anzin révèle l'existence d'une tentative de corruption. Le défenseur nordiste Jacques Glassmann a confié à son entraîneur Boro Primorac que Jean-Jacques Eydelie, un joueur de Marseille qui fut auparavant l'un de ses coéquipiers, l'a contacté par téléphone avant le début de la rencontre. Une somme d'argent aurait été promise par un dirigeant de l'OM à Glassmann et deux autres joueurs valenciennois, Jorge Burruchaga et Christophe Robert, pour qu'ils « laissent filer » le match et surtout que les Marseillais arrivent sans blessure à Munich pour la finale de Ligue des champions face au Milan AC[50], qui se joue quatre jours plus tard. L'affaire, qui est d'abord passée sous silence, l'OM jouant la finale, devient un véritable feuilleton médiatico-judiciaire durant tout l'été 1993.
Suite à cette affaire, le conseil fédéral retire le titre de champion de France 1993 à l’OM. L’UEFA exclut Marseille des compétitions européennes de la saison 1993-1994 (Ligue des champions et Supercoupe de l'UEFA), et la FIFA retire à l'OM le droit de jouer la Coupe intercontinentale[50]. Marseille finit deuxième du championnat en 1994, avec l’émergence de Sonny Anderson, mais le conseil fédéral rétrograde l’OM en deuxième division[50].
Après une année en deuxième division, l’OM termine à la première place du classement (notamment grâce à De Wolf, Cascarino et Ferreri). En Europe, les Marseillais ratent de peu la qualification en huitièmes de finale de la Coupe UEFA en étant éliminés au deuxième tour face aux Suisses du FC Sion, après avoir battu l'Olympiakos Le Pirée[48]. Néanmoins, le club dépose le bilan avec une dette de 250 millions de francs[51] et reste une année de plus en seconde division.
Cette deuxième saison en D2 est plus compliquée, mais la deuxième place est acquise sur la fin de la saison. L’OM remonte en première division en 1996-1997.
Arrivée de Robert Louis-Dreyfus
Rolland Courbis est nommé entraîneur de l'OM en 1997 par le nouveau président actionnaire Robert Louis-Dreyfus. Il fait signer Laurent Blanc, Andreas Köpke et Fabrizio Ravanelli, ce qui permet au club de retrouver la coupe UEFA grâce à l'obtention de la quatrième place en championnat, meilleure performance du club depuis la remontée[52].
Lors de la saison 1998-1999, l'OM fête son centenaire et investit dans de nombreux joueurs de talents : Robert Pires, Florian Maurice et Christophe Dugarry. Avec cette équipe, l'OM parvient à la deuxième place du championnat à l'issue d'un sprint final contre Bordeaux, avec à la clé une moyenne record de points par match pour un dauphin (2,09, soit 71 points après 34 journées) et atteint la finale de la coupe UEFA, qu'il perd contre le Parme AC (3-0)[53]. Cette saison est également marquée par un match mémorable : menés 4-0 au Vélodrome par Montpellier à l'heure de jeu, les Olympiens parviennent à s'imposer 5-4 sur un pénalty transformé par le capitaine Laurent Blanc[54].
Cette belle mais finalement infructueuse saison n'est pas confirmée par la suite : bien que l'effectif soit renforcé par le jeune espoir français Stéphane Dalmat, l'attaquant ivoirien Ibrahima Bakayoko et le prêt de l'international espagnol Iván de la Peña, il voit surtout la perte très préjudiciable de son capitaine Laurent Blanc, poussé vers la sortie dès le début de l'été. En Ligue des champions, l'OM bat au Vélodrome le champion d'Europe en titre Manchester United[55], mais les Marseillais se font éliminer lors de la seconde phase de poules. Courbis quitte l'Olympique de Marseille en novembre 1999, victime d'un début de saison raté[56]. Il est remplacé par Bernard Casoni.
Lors des trois saisons suivantes, l'OM a du mal à se stabiliser, de nombreux joueurs partent et plusieurs entraîneurs se succèdent. Le club frôle la relégation à deux reprises, terminant à la quinzième place du championnat en 2000 et 2001. De plus, la Direction nationale du contrôle de gestion décide en juin 2001 de rétrograder le club en deuxième division en raison du manque de garanties financières. Robert Louis-Dreyfus comble le déficit, ce qui permet au club de garder sa place en Division 1. En 2002, Alain Perrin arrive et permet au club de se hisser à la troisième place du classement, qualificative pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions, mais il démissionne suite à l'élimination du club au premier tour contre le FC Porto (futur vainqueur) et le Real Madrid (tenant du titre)[48]. L'OM poursuit sa route en coupe UEFA et, grâce notamment à Didier Drogba, parvient en finale de la compétition après avoir éliminé l'Inter Milan, le Liverpool FC et Newcastle United, ce dernier match ayant vu le Vélodrome connaître son affluence record : 58 897 spectateurs[57]. Marseille s'incline toutefois face au Valence CF en finale (2-0), après l'expulsion de son gardien Fabien Barthez. L'OM échoue une seconde fois en cinq ans en finale de la Coupe UEFA[58].
De 2004 à 2009 : podiums et finales
Drogba parti à Chelsea, le club, dirigé par le Sénégalais Pape Diouf (l'actionnaire principal étant toujours Robert Louis-Dreyfus), connaît de nombreux changements dans son effectif et n'atteint que la cinquième place du championnat en 2005 et 2006. Il perd en finale de la Coupe de France en 2006 face au Paris Saint-Germain (2-1)[59]. C'est lors de cette saison qu'un joueur émerge sur le plan international : Franck Ribéry, qui devient titulaire en équipe de France pendant la coupe du monde 2006.
Pour la saison 2006-2007, Albert Emon, qui prône le jeu offensif devient l'entraîneur et le club, compte les arrivées de Djibril Cissé ou de Ronald Zubar. L'OM retrouve le haut du classement, prend la place de vice-champion (meilleure performance depuis 1999) derrière l'Olympique lyonnais, et dispute une nouvelle finale de coupe de France qu'il perd aux tirs aux buts contre le FC Sochaux[60]. Cette saison est marquée par l'éclosion de Cédric Carrasso et Samir Nasri aux côtés de Ribéry, Cissé et Niang.
Avec cette qualification pour la Ligue des champions, et le départ du meneur de jeu Franck Ribéry au Bayern Munich pour 30 millions d'euros, l'OM se montre très actif lors du mercato d'été 2007-2008, avec notamment les arrivées de Boudewijn Zenden, Karim Ziani, Benoît Cheyrou ou encore Steve Mandanda. Avec ce recrutement ambitieux, l'OM devient aux yeux des médias le principal adversaire du champion en titre, l'Olympique lyonnais. Cet enthousiasme prend fin après un début de saison catastrophique (1 victoire en 9 matchs) qui entraîne le limogeage de l'entraineur Albert Emon et l'arrivée du Belge Éric Gerets, marquée par une victoire historique à Anfield contre le Liverpool FC[61]. En Coupe de France, les Marseillais tombent face au club de CFA 2 de l'USJA Carquefou en huitièmes de finale (1-0). Cette saison-là, les Phocéens terminent finalement troisièmes.
La saison suivante est ponctuée par une course au titre avec les Girondins de Bordeaux qui se termine par le sacre des Girondins comme dix ans auparavant. En Coupe d'Europe, l'OM est éliminé en quart de finale de Coupe UEFA par le futur vainqueur de l'épreuve, le FC Chakhtior Donetsk. Éric Gerets annonce son départ du club en fin de saison pour le club saoudien d'Al Hilal Riyad et laisse son poste à l'ancien capitaine olympien Didier Deschamps[62]. Le 17 juin 2009, Pape Diouf quitte le club[63] à la suite de tensions avec le conseil de surveillance du club, et plus particulièrement avec son président Vincent Labrune. Il est remplacé le 22 juin 2009 par Jean-Claude Dassier[64]. La mort de Robert Louis-Dreyfus d'une leucémie le 4 juillet 2009[65] met fin à ses 13 ans de règne au club sans toutefois remporter le moindre titre majeur.
L'après Robert Louis-Dreyfus
L'OM de Didier Deschamps est renforcé notamment par les arrivées des internationaux argentins Lucho Gonzalez et Gabriel Heinze ainsi que de l'ex-Girondin Souleymane Diawara. Le club brise sa série de dix-sept ans sans titre majeur le 27 mars 2010 en remportant la Coupe de la Ligue en battant Bordeaux en finale (3-1), puis en étant sacré champion de France 2010 deux journées avant la fin de la saison. Le 28 juillet 2010, l'OM remporte le Trophée des champions face au Paris Saint-Germain aux tirs au but. Marseille continue sa lancée en conservant la Coupe de la Ligue lors de la saison 2010-2011, battant en finale le Montpellier HSC (1-0). En championnat, la club termine vice-champion de France derrière le LOSC Lille Métropole. L'inter-saison est marquée par la prolongation de contrat de Didier Deschamps jusqu'en 2014[66] et le changement de présidence et de structure juridique du club : l'OM abandonne sa structure à directoire et conseil de surveillance» pour devenir une société à conseil d'administration et Jean-Claude Dassier est remplacé par le président du feu conseil de surveillance Vincent Labrune[67]. En juillet 2011, l'Olympique de Marseille gagne pour la deuxième fois de suite, le trophée des champions en s'imposant face à LOSC Lille Métropole (5-4)[68].
Identité du club
Logo
René Dufaure de Montmirail, fondateur du club, s'inspira de son sceau personnel, un D et un M entrelacés, pour créer le premier blason du club. La devise « Droit au but » du défunt Football Club de Marseille[69] est reprise par le club et est placée en travers du blason.
Le logo de l'OM connaitra une version Art déco (1935-1972), plus kitsch (1972-1986) mais le principal changement reste l'apparition de l'étoile symbolisant la victoire en Ligue des champions en 1993[69].
À l'occasion du centenaire en 1999 est introduite une nouvelle couleur dorée, qui sera aussi celle du troisième maillot olympien arboré en Coupe UEFA.
Le 17 février 2004[69] est présenté un nouveau logo qui se veut plus moderne, les lettres n'étant plus entrelacées mais fondues dans une même couleur bleu pantone[70] et la devise étant inscrite non plus sur un cartouche barrant les lettres O et M mais en dessous et en lettres dorées.
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1899-1935
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1986-1990
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1990-1993
Couleurs
Le club phocéen arbore, à domicile, un maillot blanc, et ce depuis la création du club. La couleur blanche a été choisie pour évoquer la pureté de l'olympisme prôné par Pierre de Coubertin (les athlètes des Jeux olympiques d'été de 1896 à Athènes étaient tous vêtus de blanc). Le short est lui noir par souvenir de l'ancien Football Club de Marseille, et ce jusqu'au début des années 1920[71], où apparaissent short blanc et chaussettes bleues, couleurs de la ville de Marseille.
En 1969, la tenue est modifiée avec l'apparition d'un col de couleur bleue, la deuxième couleur de Marseille ainsi que l'apparition du logo du Coq Sportif, premier équipementier du club. En 1971, le col bleu devient tricolore suite au titre de champion de France, une tradition disparue de nos jours. A noter, que cette même année, l'OM jouera exceptionnellement avec un maillot visiteur rouge, short blanc et bas bleus, soit exactement les mêmes couleurs que le Paris Saint-Germain naissant[72] En 1974, avec l'arrivée d'Adidas, trois rayures bleues sont présentes sur les côtés du maillot et du short. En 1980, le maillot devient blanc à rayures fines bleues tandis qu'en 1984, maillot jaune et short et bas noirs forment la troisième tenue des Olympiens. En 1985, l'OM revient au maillot blanc avec deux bandes bleues sur les manches, le maillot extérieur étant le même avec les deux couleurs interverties. C'est en 1986 que l'OM abandonne les bas bleus pour les remplacer par un short bleu[73] qui ne referont qu'une apparition épisodique durant la première moitié de la saison 96-97[74]. Depuis lors, l'OM joue dans un ensemble entièrement blanc, hors parements (bandes, croix). Le maillot arboré de 1991 à 1994 possède trois bandes bleues sur l'épaule droite. En 1994-1995 et 1995-1996, l'OM est équipé successivement par Reebok et Mizuno, avant le retour d'Adidas en 1997, après le rachat par Robert Louis-Dreyfus. Pendant cet intermède, le bleu restera clair et le short sera de cette couleur pendant le sponsoring de Mizuno, de même que la tenue Adidas en coupe de France[75].
Depuis 1994, le bleu devient bleu ciel et le design des maillots est en constante évolution ; bandes bleu ciel sur le torse entre 1994 et 1998, croix bleue en 2000, et de 2004 à 2006 ou encore ensemble complètement blanc en 1998 ou en 2003. Lors de la saison 2007-2008, le maillot extérieur marseillais ressemblait tellement au maillot de l'Argentine qu'il fut surnommé « l'Argentin » par les supporters marseillais. Pour la saison 2008-2009, le maillot domicile fait apparaître pour la première fois les armoiries de la Ville, tandis que le maillot extérieur possède un style jacquard. Les Olympiens sont vêtus la saison suivante d'une tunique composée de larges bandes blanches horizontales, délimitées par de fines rayures bleues[76], le maillot extérieur affichant des quadrillages bleu foncé[77]. En 2011-12, le club retrouve un bleu plus prononcé pour son équipement extérieur.
1899-19201920 - 19851986-19871995-19961988-2011Tenue domicile depuis la fondation du club 1920-19891990-19971998-20112007–20082011-2012Tenue extérieure depuis les années 1920 Il est à noter que depuis les années 2000, l'OM joue désormais prioritairement en bleu pour ses matchs à l'extérieur en L1, tout en conservant sa tenue blanche pour ses seuls matchs joués à domicile dans cette compétition. 1989 est la première année où les Olympiens arborent un troisième maillot, pour la Coupe de France à l'occasion du doublé Coupe-Championnat avec une large bande bleue horizontale sur le torse. En 1998, pour célébrer le centenaire du club, les joueurs portent un troisième maillot qu'ils portent lors de matchs de gala et de Coupe UEFA, il est de couleur dorée. Dès lors, le club adopte chaque saison une parure pour ses campagnes européennes. En 1999, le troisième maillot sera noir puis lavande lors de la saison 2003-2004. En 2004, le troisième maillot est noir et jaune, en hommage aux « Minots » de la saison 1984-1985. Il sera mi-bleu marine mi-or la saison suivante, et totalement bleu marine en 2006-2007 (ce maillot passera totalement inaperçu à cause d'une campagne très courte en Coupe UEFA). En 2007, l'OM se met au orange pour la Coupe d'Europe, clin d'oeil aux South Winners, l'un des principaux groupes de supporters du club ; le club enregistre un record absolu de ventes de maillots avec 365 000 maillots vendus[78]. La parure européenne de la saison 2008-2009 est composée un haut doré et un short noir. Le maillot européen 2009-2010 est quant à lui noir brillant avec des motifs incrustés et des liserés orange clairs[79]. La version 2010-2011 rend hommage à l'Afrique, en étant noire avec une bande tricolore (vert, jaune et rouge)[80]. Le maillot Europe étant le maillot prioritaire dans les compétitions européennes, l'OM n'y affiche plus ses couleurs blanches traditionnelles qu'en cas de conflits de couleur. En 2011-2012, la tenue Europe de l'OM, arborée dès le premier match de la saison à domicile en L1 fait polémique, obligeant les joueurs du FC Sochaux à jouer en blanc alors que l'OM s'alignait en orange. Une personnalité comme Guy Roux[81], commentateur du match en direct, mais surtout Benoît Cheyrou[82], joueur de l'effectif actuel de l'OM, exprimeront alors leur désaccord quand à la politique marketing du club marseillais. Ce maillot ne fait pas non plus l'unanimité auprès des supporters marseillais[83].
Palmarès et records
Palmarès
Le tableau suivant récapitule les performances de l'Olympique de Marseille dans les diverses compétitions françaises et européennes. Les Marseillais n'ont pas souvent brillé en Coupe d'Europe avant les années 1990 lorsqu'ils terminent à la deuxième place de la compétition, avant de l'emporter en 1993. Deux finales de Coupe UEFA suivront.
Côté hexagonal, si l'AS Saint-Étienne reste le club le plus souvent couronné avec dix titres de champion de France professionnel, Marseille occupe avec neuf titres la deuxième place devant le FC Nantes, qui a remporté huit titres. Toutefois, les titres de champion de France ont été remportés sur des périodes assez courtes, assez irrégulièrement dans l'histoire du club avec notamment la période 1969-1975 et 1986-1992.
La Coupe de France a une saveur spéciale en France[84] et encore plus du côté marseillais car l'OM, avec dix titres, en détient le record de victoires, même si le trophée lui échappe depuis 1989[85]. L'OM compte aussi à son palmarès deux Coupes de la Ligue et deux Trophées des champions.
Palmarès de l'équipe première de l'Olympique de Marseille Compétitions internationales Championnats nationaux Coupes nationales - Coupe Intertoto (1)
- Vainqueur : 2005
- Coupe de France (10)
Compétitions nationales disparues Compétitions régionales Tournois saisonniers - Coupe Charles Drago (1)
- Vainqueur : 1957
- Championnat du Littoral USFSA (7)
Bilan sportif
Articles détaillés : Bilan saison par saison de l'Olympique de Marseille et Historique du parcours européen de l'Olympique de Marseille.À l'issue de la saison 2010-2011, l'Olympique de Marseille totalise 61 participations au championnat de France de première division et 12 participations au championnat de deuxième division nationale. Marseille est 2e au classement toutes saisons confondues de première division, derrière le FC Sochaux-Montbéliard[97].
Bilan par championnat Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff Division 1/Ligue 1 61 9 2170 959 547 664 3524 2847 +677 Division 2/Ligue 2 12 1 432 206 114 112 665 450 +215 Le coefficient UEFA est utilisé lors des tirages au sort dans les compétitions continentales organisées par l'Union des associations européennes de football. En fonction des performances des clubs sur le plan européen pendant cinq saisons, ce coefficient est calculé grâce à un système de points et un classement est établi. Au 4 novembre 2011, l'OM est à la quinzième place, deuxième club français du classement derrière l'Olympique lyonnais, dixième[98]. L'International Federation of Football History & Statistics établit un classement des meilleurs clubs mondiaux basé sur une étude statistique des résultats enregistrés sur une période de douze mois. Au 31 octobre 2011, l'OM se situe à la 32e position et troisième club français[99]. L'OM est aussi selon l'IFFHS le premier club français et le 33e club mondial du XXe siècle[100], ainsi que le deuxième club français et le 29e club mondial de la décennie 2001-2010[101].
Bilan par compétitions UEFA Compétition Participations Matchs joués Victoires Matchs nuls Défaites Buts pour Buts contre Meilleure performance Coupe des clubs champions / Ligue des champions 13 90 41 19 30 143 95 Vainqueur (1993) Coupe des coupes (Compétition disparue) 3 14 8 2 4 19 13 Demi-finaliste (1988) Coupe UEFA / Ligue Europa 10 58 26 17 15 80 62 Finaliste (1999 et 2004) Coupe Intertoto (Compétition disparue) 2 8 4 3 1 16 9 Vainqueur (2005) Total compétitions UEFA - 170 79 41 50 258 179 2 trophées UEFA Mise à jour le 8 novembre 2011.
Records
Article détaillé : Statistiques et records de l'Olympique de Marseille.L'Olympique de Marseille a accumulé plusieurs records en France et en Europe durant toute son histoire.
Sur le plan européen, l'OM est le seul club français à avoir remporté la Ligue des champions, en 1993 ainsi que celui qui a disputé le plus de finales européennes (4 en 1991, 1993, 1999 et 2004). Le club est aussi rentré dans l'histoire en étant le premier club français à battre le Liverpool FC à Anfield en 2007[61]. Le premier tour retour de la Coupe des villes de foires 1970-1971 entre l'OM et le Spartak Trnava est le premier match européen se terminant sur une séance de tirs au but (perdue par l'OM 3-2)[102].
L'OM a participé à la première édition de la Coupe de France de football ainsi que du Championnat de France de football professionnel[103]. Premier club provincial à avoir remporté la Coupe de France, il est le roi de la compétition avec dix titres remportés (le dernier en 1989 contre l'AS Monaco) et 8 finales (la dernière contre le FC Sochaux en 2007). Le club phocéen détient le record de buts marqués en une seule édition de la Coupe de France (63 buts en 1933-1934) et a remporté l'édition 1926-1927 en encaissant un seul but[103].
A la fin de la saison 2010-2011, l'Olympique de Marseille est le club ayant remporté le plus de victoires dans l'Hexagone (959 victoires en 61 saisons), ayant inscrit le plus de buts (3 524 buts) et le deuxième club ayant joué le plus de matchs dans l'élite (2 170 matchs)[97]. Il est aussi le dernier club français parmi les vingt participants du premier championnat de France à avoir été relégué en D2, lors de la saison 1959-1960[103]. La meilleure défense de l'histoire du club, ainsi que de l'histoire du championnat, est celle de la saison 1991-1992 avec seulement 21 buts encaissés en une saison. Les Olympiens partagent aussi le record du plus grand nombre de victoires en championnat à l'extérieur (12 en 1971-1972 et 2008-2009) avec l'Association sportive de Saint-Étienne Loire et l'Olympique lyonnais. Josip Skoblar, soulier d'or européen 1970-1971, détient le record de buts marqués en une saison de championnat de France, avec 44 buts[104].
Joueurs et personnalités du club
Articles connexes : Liste des joueurs de l'Olympique de Marseille et Liste des entraîneurs et présidents de l'Olympique de Marseille.Présidents emblématiques
Marcel Leclerc débarque en 1965[105] dans un club à reconstruire, qui évolue en deuxième division. L'homme de presse, propriétaire notamment d'un journal sportif (But ![106]) amène dans les caisses vides du club un apport financier conséquent et demande en contrepartie à la mairie de Marseille une détaxe pour les matchs au Stade Vélodrome et l'octroi d'une subvention. Devant le refus de la municipalité, il quitte le Vélodrome et fait aménager le Stade de l'Huveaune[107] où le club évoluera une saison et où il retrouvera l'élite. En 1969, il remporte la Coupe de France et tient sa promesse émise avant la finale en plongeant dans le Vieux-Port[108]. Il remporte le titre de champion de France en 1971 et rentre dans l'histoire en 1972 en réalisant le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club[109]. Mais en juillet 1972, Marcel Leclerc est démis de ses fonctions, accusé de malversations financières[38].
Un dîner à l'ambassade d'URSS en 1985 où étaient présents Gaston Defferre, alors maire de Marseille ainsi que sa femme et Bernard Tapie seraient à l'origine de la venue de l'homme d'affaires sur la Canebière en 1986[110]. Tapie impose rapidement sa marque en dirigeant le club de façon omnipotente, ce qui entraîne une valse des entraîneurs (Gérard Banide, Gérard Gili et Franz Beckenbauer en feront les frais), et en ramenant des Jean-Pierre Papin, Karl-Heinz Förster ou encore Alain Giresse. Il décroche quatre titres de champion (1989, 1990, 1991, 1992), une Coupe de France en 1989, perd la finale de Coupe des clubs champions européens à Bari en 1991 mais accèdera à la gloire deux ans plus tard à Munich face à l'AC Milan. L’affaire VA-OM viendra stopper cette épopée.
En décembre 1996, Robert Louis-Dreyfus est appelé par la mairie de Marseille pour devenir l'actionnaire principal et mécène du club. Le 14 décembre 1996, il devient président de l'Olympique de Marseille[111]. Outre la passion de Louis-Dreyfus pour le football, ce rachat rentre dans une stratégie économique : le président d'Adidas veut contrer les prétentions de Nike dans ce sport « pour conserver le leadership, en gardant l'équipe nationale et au moins un club mythique dans chaque pays »[112]. Après une deuxième place et une finale de Coupe UEFA en 1999, il délègue la présidence en septembre de la même année, touché par une leucémie. Après avoir évité deux fois consécutivement la descente sportive en deuxième division, le club frôle la relégation administrative par la Direction nationale du contrôle de gestion en juin 2001, mais Robert Louis-Dreyfus comble le déficit. Se montrant distant, le club connait des querelles internes, que ce soit entre Bernard Tapie et Pierre Dubiton aux débuts des années 2000 ou entre Pape Diouf et Vincent Labrune à l'été 2009. De plus, dix-neuf changements d'entraîneurs s'effectuent durant l'ère RLD. L'affaire des comptes du club, dans lequel il est personnellement condamné, est le symbole de cette gestion distante du club, vivement critiquée par les supporters du club, qui veulent son départ, allant jusqu'à l'insulter dans les travées du Stade Vélodrome[113]. Lassé, RLD veut vendre le club. Le 16 janvier 2007, l'Olympique de Marseille annonce le début du processus de vente du club à Jack Kachkar. Mais, fatigué par les nombreux délais demandés par Jack Kachkar, et ne croyant plus aux futurs investissements promis pour assurer la pérennité de l'OM, il ne décide ne plus vendre le club à l'homme canadien. Le 2 juillet 2008, Louis-Dreyfus suspend la vente du club[114]. Il décède durant l'été 2009 en n'ayant pas remporté de titre majeur et ayant investi environ 200 millions d'euros dans le club[112]
En 2004, le Sénégalais Pape Diouf rejoint l'Olympique de Marseille comme manager général du club, chargé des affaires sportives. Après le départ de Christophe Bouchet à l'automne 2004, il est nommé président du directoire de l'Olympique de Marseille puis devient président de l'Olympique de Marseille sous l'influence de l'actionnaire majoritaire, Robert Louis-Dreyfus. En 2006, il est à l'origine d'une décision controversée d'aligner une équipe bis de l'Olympique de Marseille face au Paris SG pour le compte de la trentième journée de championnat de Ligue 1. Il avait en effet refusé d'envoyer l'équipe des titulaires, arguant du non-respect par les services de sécurité du PSG des normes de sécurité concernant l'accueil des supporters marseillais au Parc des Princes. Sous sa présidence, l'Olympique de Marseille progresse régulièrement dans la hiérarchie française (cinquième en 2006, puis second en 2007, troisième en 2008, et second en 2009), en se qualifiant régulièrement en Ligue des champions. Il accède également deux fois d'affilée à la finale de la Coupe de France (perdues en 2006 face au Paris Saint-Germain et en 2007 face au FC Sochaux). En raison d'absences répétées au conseil de surveillance de l'OM ainsi que des conflits avec le président de ce conseil, Vincent Labrune, Robert Louis-Dreyfus décide de se séparer de Pape Diouf le 17 juin 2009 après quatre ans de présidence[63].
Entraîneurs notables
En 1964, Mario Zatelli est nommé entraîneur du club phocéen, après y avoir évolué en tant que joueur dans les années 1930. À son palmarès d’entraîneur, il compte une remontée en première division en 1966, une Coupe de France en 1969, un titre de champion de France en 1971 et un doublé Coupe-Championnat en 1972, obtenus avec notamment le duo d'attaque Magnusson-Skoblar. Sa carrière d'entraîneur au sein du club ne fut pas des plus tranquilles, le président Marcel Leclerc l’ayant embauché puis remercié trois fois jusqu’en 1973. Avec Zatelli, l'OM a écrit l'une des plus belles pages de son histoire.
Jules Zvunka a porté le costume de pompier de service au sein du club phocéen. En effet, en 1974, Zvunka évite une relégation qui semblait presque inéluctable, puis termine 2e du championnat en 1975 avant de gagner la Coupe de France. Il est rappelé en 1977 pour redresser un OM qui alors enchaînait une série de résultats catastrophiques toutes compétitions confondues et seize mois plus tard (en décembre 1978), il est appelé à la rescousse pour un troisième sauvetage réussi avec une série de 11 matchs sans défaite[115].
En 1988, Gérard Gili succède à la surprise générale à Gérard Banide au poste d'entraîneur de l'équipe première et devient le second entraîneur de l'ère Tapie, Il opte pour la sobriété et réalise le doublé pour sa première saison alors qu'il n'a aucune expérience au haut niveau. Il échouera en demi-finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre Benfica en 1990 à cause de la fameuse main de Vata en toute fin de match. Il reste ensuite cinq ans à la tête du centre de formation de Marseille. Il reviendra sur le banc olympien en 1997, mais sans grand succès.
Raymond Goethals a notamment mené l'Olympique de Marseille à son titre de champion d'Europe en 1993, devenant ainsi le premier entraîneur à remporter un trophée européen avec un club français. Avant d'entraîner l'OM, il a de bons résultats avec l'équipe nationale belge, avec le club bruxellois d'Anderlecht (finale de la Coupe européenne des vainqueurs de coupe en 1977 avant de remporter la compétition l'année suivante, en 1978), avec le Standard de Liège (champion de Belgique en 1982 et 1983, plus une finale européenne, de nouveau avec Anderlecht (nouveau titre de champion de Belgique et deux Coupes de Belgique). En 1990, Raymond Goethals est appelé à Marseille par Bernard Tapie en vue de décrocher la première Coupe d'Europe d'un club français. En 1991, l'OM échoue de justesse en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions après la séance des tirs au but, face à l'Étoile rouge de Belgrade. En 1993 il remporte, avec son équipe, la finale de la Ligue des champions face au Milan AC, accomplissant là le plus haut fait d'armes de sa carrière.
En 1997, Rolland Courbis est engagé pour reconstruire l'Olympique de Marseille. Dès sa première saison, il réussit à qualifier le club pour la Coupe UEFA. La saison suivante, l'OM et les Girondins de Bordeaux se disputent le titre jusqu'à la dernière journée, les Girondins terminant vainqueurs et Marseille se qualifie le club pour la Ligue des champions 1999-2000, cinq ans après sa dernière participation. Courbis emmène aussi le club en finale de Coupe UEFA 1998-1999 qu'il perd contre Parme AC. La période Courbis fut la meilleure sportivement depuis 1993 avant l'arrivée de Deschamps (voir ci-dessous) en 2009-2010.
En septembre 2007, l'entraîneur belge Éric Gerets succède à Albert Emon limogé pour cause de mauvais début de saison, l'OM étant alors dix-septième. Il réussit à faire remonter le club, avec pour son premier match un succès à Anfield contre le Liverpool Football Club et qualifie l'OM pour la Ligue des champions de l'UEFA 2008-2009. La saison suivante, il finit second du championnat et à l'instar de Courbis 10 ans plus tôt, il perd le titre à la dernière journée dans un "mano a mano" avec les Girondins de Bordeaux. Il quitte le club en fin de saison.
Il est remplacé à l'été 2009 par Didier Deschamps, capitaine emblématique de l'équipe marseillaise ayant remporté la Ligue des Champions en 1993, qui a également entrainé et mené l'AS Monaco en finale de cette même compétition en 2004. Lors de sa première saison à la tête de l'équipe olympienne, il remporte le triplé championnat de France, coupe de la ligue et trophée des champions à l'entame de la saison suivante. En 2010, il réussit à qualifier l'OM en huitième de finale de ligue des champions pour la première fois depuis 1999.
Joueurs emblématiques
Joueurs les plus capés[116] Joueurs Matchs Roger Scotti 451 François Bracci 349 Jean Bastien 337 Jean-Paul Escale 329 Georges Dard 327 Meilleurs buteurs[117] Joueurs Buts Gunnar Andersson 187 Jean-Pierre Papin 184 Josip Skoblar 175 Emmanuel Aznar 148 Yegba Maya Joseph 111 mis à jour après la saison 2010-2011 Tout au long de son histoire, l'Olympique de Marseille a compté de grands joueurs qui pour la plupart ont connu également l'honneur d'être internationaux.
Jean Boyer, attaquant, est le premier international français de l'OM[118]. Il passe onze saisons à Marseille (1923-1934), devenant ainsi l'un des joueurs emblématiques de l'OM de l'entre-deux-guerres. Avec l'Équipe de France, il participe au tournoi olympique de football à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris après avoir participé à ceux de 1920 à Anvers.
Le joueur le plus capé au sein de l'Olympique de Marseille est le milieu international français Roger Scotti avec 451 matchs toutes compétitions confondues[116]. Il remporte avec le club la Coupe de France 1942-1943 et le Championnat de France 1947-1948.
La perle noire marocaine Larbi Benbarek, qui sera international français a été découvert très jeune par les recruteurs marseillais. Après avoir quitté la France durant la Seconde guerre mondiale et joué notamment à l'Atlético de Madrid où il décrocha 2 titres de champion d'Espagne, il revient à l'OM et dispute la finale de la coupe de France 1954 contre l'OGC Nice.
Mario Zatelli est le premier grand avant-centre du club olympien en marquant 103 buts sous le maillot blanc. Il remporte deux titres de champion de France et une Coupe de France. Il connaît ensuite une carrière d'entraîneur au sein du club.
Le franco-suédois Gunnar Andersson est le plus grand buteur de l'histoire du club. En sept ans, il marque 187 buts sous le maillot blanc[117]. Olympien jusqu'en 1958, il poursuit sa carrière au Montpellier HSC, chez les Girondins de Bordeaux (qu'il contribue à hisser en première division) et à l'AS Aix, avant de sombrer dans la misère. Andersson travaille ensuite comme docker sur le port, et il disparaît à l'âge de quarante-et-un ans, mort d'une crise cardiaque près de la rue Breteuil à l'automne 1969. La légende dit qu'il avait un billet pour voir jouer l'OM contre le Dukla Prague en Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes dans sa poche[119].
Le Suédois Roger Magnusson est prêté par la Juventus de Turin à l'OM en 1969 parce que les règlements du football italien interdisent alors la présence de footballeurs étrangers. Il est surnommé le « magicien » dans les années 1970 de par ses qualités de dribbleur. Il gagne la coupe de France 1968-1969. Il forme ensuite avec le buteur croate Josip Skoblar (« l'aigle dalmate », soulier d'or européen avec 44 buts marqués) une paire redoutable qui a contribué au titre de championnat ainsi qu'au doublé coupe-championnat de 1972.
Marius Trésor, l'international guadeloupéen, joue pour l'Olympique de Marseille de 1972 à 1980 et remporte la Coupe de France 1976.
Cinq fois meilleur buteur du championnat de 1988 à 1992, Ballon d'or 1991, et élu Olympien du siècle par les supporters en 1997[120], Jean-Pierre Papin est le symbole des années fastes de l'Olympique de Marseille. Il inscrit un triplé lors de la finale de la Coupe de France 1989 et marque 184 buts toutes compétitions confondues[121]. Pourtant, ses débuts dans le club phocéen ont été mitigés, les supporters marseillais le surnommant entre autres « J'en Peux Plus ».
Transféré à l'OM en 1989, Didier Deschamps fait une saison aux Girondins de Bordeaux en 1990, avant de retourner à Marseille. Trois fois champion de France en 1990, 1991 et 1992, c'est en Ligue des champions qu'il entre dans l'histoire du football français en étant le premier capitaine d'un club français à soulever la Coupe d'Europe.
En 1989, Bernard Tapie obtient le transfert de Chris Waddle. Le gaucher anglais est définitivement adopté par les supporters marseillais qui aiment son jeu, son sens du spectacle et du dribble et son talent pour les coups de pied arrêtés. Il marque notamment le but vainqueur lors du quart de finale de Coupe d'Europe face au Milan AC.
Arrivé en 1990 en provenance de l'AJ Auxerre, le défenseur Basile Boli est titulaire à Bari lors de la finale de la Coupe des clubs champions européens 1990-1991 contre l'Étoile Rouge de Belgrade, perdue aux tirs au but. Les larmes de Boli après le match sont le symbole de la défaite olympienne. Deux ans plus tard, lors de la finale de la Ligue des champions contre l'AC Milan, il expédie d'un coup de tête le ballon au fond des filets milanais et marque le seul but du match.
Abedi Pelé devient titulaire dans l'équipe olympienne en 1991, s'illustre notamment de façon très remarquée en quarts de finale de Coupe des clubs champions européens contre l'AC Milan au printemps 1991 et est le passeur décisif lors de la finale 1993. Son talent est reconnu en remportant trois années consécutivement le titre de ballon d'or africain en 1991, 1992 et 1993 (trophée récompensant le meilleur joueur africain de l'année). En sélection, il fait partie de l'équipe qui termine finaliste de la CAN 1992, sélection avec laquelle il est capitaine entre 1992 et 1998, et où il bat les records de sélections et de buts inscrits. Néanmoins, il n'a jamais la possibilité de disputer au cours de sa carrière la Coupe du monde.
Fabien Barthez a tout connu à l'OM. Décisif lors de la finale de la Ligue des champions 1993, puis champion de France de D2 en 1995, il part à l'AS Monaco puis à Manchester United avant de revenir à l'OM en 2004, avec lequel il atteint la finale de la Coupe UEFA.
D'autres joueurs olympiens ont marqué l'histoire du club : Carlos Mozer, Enzo Francescoli, Rudi Völler, Andreas Köpke, Tony Cascarino, meilleur buteur du Championnat de D2 en 1995 et 1996, Laurent Blanc, dit « Le Président » et l'international italien Fabrizio Ravanelli qui terminent vice-champions de France et finalistes de la Coupe UEFA en 1999.
Dans les années 2000, l'OM permet à certains joueurs de se révéler comme l'Ivoirien Didier Drogba qui est le meilleur buteur en Coupe d'Europe en 2004. L'international français Franck Ribéry s'est révélé sous le maillot olympien avant d'aller au Bayern Munich. Arrivé au club olympien en juillet 2005, le capitaine sénégalais Mamadou Niang inscrit en cinq saisons 100 buts toutes compétitions confondues sous les couleurs marseillaises (championnat, coupes nationales, coupes d'Europe), terminant même meilleur buteur de Ligue 1 pour la saison 2009-2010.
En 2010, les supporters de l'Olympique de Marseille élisent la composition d'une équipe-type des 110 ans du club. Cette sélection s'avère centrée sur les années 1970 et 1990. Le gardien de but de ce onze idéal est Fabien Barthez. La défense est composée de Manuel Amoros, Basile Boli, Carlos Mozer et Éric Di Meco. Les trois milieux de terrain élus sont Didier Deschamps, Joseph Bonnel et Dragan Stojkovic. L'attaque comprend Chris Waddle, Jean-Pierre Papin, et Josip Skoblar[122].
Capitaines
...
- Frédéric Déhu de 2004 à 2006
- Habib Beye de 2006 à 2007
- Lorik Cana de 2007 à 2009
- Steve Mandanda depuis 2009
Effectif de la saison 2011-2012
L'effectif professionnel de la saison 2011-2012 est entraîné par Didier Deschamps et son adjoint Guy Stéphan.
L'entraîneur des gardiens Nicolas Dehon a sous son aile plusieurs joueurs dont Steve Mandanda, un des gardiens de l'Équipe de France de football. Ce dernier est le joueur ayant évolué le plus longtemps sous les couleurs de l'OM, avec 203 matchs au 10 juin 2011[116].Structures du club
Infrastructures
Stades
Articles détaillés : Stade de l'Huveaune et Stade Vélodrome.Le club, qui pratiquait ses activités sur un terrain du Parc Borély ainsi que sur un champ de manœuvres jouxtant le Parc Chanot, décide après son premier titre de champion du Littoral USFSA en 1904 d'avoir un stade digne de ce nom et se porte acquéreur du Stade de l'Huveaune[4]. Ce stade porte plus tard le nom de Fernand Bouisson, international et capitaine de la section rugby. Cette enceinte de 15 000 spectateurs est aussi utilisée durant la Seconde Guerre mondiale, le Vélodrome étant utilisé par les militaires, puis entre 1965 et 1966 suite au refus de la mairie de détaxer les matchs au Stade Vélodrome et lors de la saison 1982-1983 lors de la rénovation du Vélodrome en vue de l'Euro 1984[125].
Le Stade Vélodrome est depuis 1937 le stade où évolue l'Olympique de Marseille. Le match d'inauguration joué le 13 juin 1937 face au Torino Football Club en amical se termina sur la victoire des Phocéens 2 buts à 1[19]. Le Stade Vélodrome est la propriété de la municipalité. Le stade connaît plusieurs liftings, à l'occasion de l'Euro 1984 et de la Coupe du monde 1998. Le Vélodrome devient ainsi le deuxième stade de France en termes de places disponibles, derrière le Stade de France, avec une capacité de 60 013 spectateurs. Néanmoins, il ne fait pas partie des stades français évalués par l'UEFA au rang de stades quatre ou cinq étoiles. Très critiqué et peu aimé par les Marseillais[126] notamment pour son architecture (absence de toiture, aucune résonance acoustique), le Stade Vélodrome est l'objet depuis 2003 de plusieurs projets visant à le couvrir ou l'agrandir. Le 9 juillet 2009, le conseil municipal adopte un projet de reconfiguration du stade Vélodrome ainsi que de ses alentours, comprenant la couverture de l'ensemble des tribunes et une capacité portée à 67 000 places[127].
La chanson Jump de Van Halen accompagne l'entrée des joueurs sur le terrain depuis août 1986[15]. Come with me de Puff Daddy et Jimmy Page résonne lors d'un but de l'OM[128].Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus
Article détaillé : Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus.Le centre d'entraînement de la Commanderie est inauguré en juillet 1991 par les joueurs de l’OM, laissant derrière eux les terrains de Luminy ou de Saint-Menet, dispersés un peu partout dans la ville. Ce projet était issu d'un vœu de l'ancien directeur sportif Michel Hidalgo.
En 2002, ce centre situé dans le 12e arrondissement de Marseille se développe et se modernise. En janvier 2005, l'ensemble des services administratifs ainsi que le pôle OM Médias du club sont transférés dans un bâtiment neuf du complexe olympien[129]. Le 26 août 2009, le centre est renommé « Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus », en l'hommage à l'ancien propriétaire du club[130]. Le centre connaît à cette occasion une nouvelle extension avec l'inauguration d'un bâtiment pour le secteur sportif comprenant notamment des chambres pour des mises au vert à Marseille même.
Les joueurs du centre de formation s'entraînent dans ce complexe mais sont hébergés à la Bastide des Accates[131] dans le 9e arrondissement. En janvier 2011, un centre d'hébergement flambant neuf est inauguré au centre d'entrainement Robert Louis-Dreyfus, comportant 1 900 m². Il remplace la Bastide devenue vétuste.
Sièges
Avant le Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus, l'OM a connu de multiples adresses.
Le club s'installe tout d'abord 7, rue de Suffren près du Vieux-Port, où se trouvait le défunt club d'escrime de l'Épée avant de sièger rue de la Tour à la Brasserie Saint-Georges en 1909, au Café de la Bourse en 1920, puis à la Brasserie des Sports sur la Place Castellane en 1924. L'OM sera domicilié 6, rue Edmond Rostand puis 1, rue Reine-Élizabeth à l'angle de la Canebière jusqu'en 1949.
Puis pendant près de vingt ans, le club siège place Félix-Baret avant que Marcel Leclerc décide de s'installer dans l'enceinte du Stade Vélodrome. L'arrivée de Bernard Tapie entraîne un nouveau déménagement sur l'avenue du Prado. En 1996, le club s'installe à nouveau près de son stade sur la rue Négresko, avant de définitivement prendre place à La Commanderie en 2005[132].Boutiques officielles
Quatre boutiques officielles sont présentes dans la cité phocéenne : le musée-boutique du Stade Vélodrome et trois boutiques (rue Saint-Ferréol, Canebière et La Valentine). Une cinquième boutique est ouverte à Vitrolles en juillet 2010 tandis qu'une sixième apparaît à Plan de Campagne à l'été 2011. L'OM a aussi inauguré une boutique dans le centre-ville d'Alger en décembre 2008, ce qui en fait le premier club français à posséder une boutique officielle à l'étranger. L'Olympique de Marseille possède en outre un millier de points de vente à travers la France[133]. Le club compte ainsi développer un réseau de points de vente à travers toute l'Afrique[134], ainsi qu'en Asie et au Moyen-Orient[135].
Aspects juridiques et économiques
Statut juridique et légal
L'Olympique de Marseille se compose d'une association, titulaire du numéro d'affiliation de la FFF, et d'une société. L'Association OM gère le centre de formation, la section amateur et des stages à travers toute la France[136]. La Société OM a le statut de société anonyme sportive professionnelle (SASP) depuis 2001. Avant cette date, le club était une société anonyme à objet sportif (SAOS)[137].
L'actionnaire principal du club est Margarita Louis-Dreyfus, veuve de Robert Louis-Dreyfus, qui détenait 90 % des actions émises jusqu'à sa mort le 4 juillet 2009 tandis que Jean-Pierre Foucault, président de l'Association OM, possède une seule action qui lui a rapporté des dividendes d'un montant de 9 centimes d'euros en 2008[138]. En 2008, la valeur de l'Olympique de Marseille était estimée à 200 millions d'euros par Louis-Dreyfus[114].
Après la disparition de celui qu'on surnommait RLD, sa veuve Margarita déclare que « la vente n'est pas du tout à l'ordre du jour »[139]. Sur le plan international, le club est un membre fondateur du G14, organisation de lobbying des clubs de football professionnels les plus importants et influents d'Europe, avant sa dissolution en janvier 2008. L'OM est désormais membre de l'Association européenne des clubs[140].
Organigramme
La SASP abandonne en juin 2011 sa structure juridique à directoire et conseil de surveillance pour devenir une société à conseil d’administration[67]. Vincent Labrune, ancien président du conseil de surveillance, est le président de l'Olympique de Marseille. Philippe Perez est directeur général du club. Corinne Gensollen est en charge de la branche commerciale de l'OM, Audrey Scarton est responsable financier, tandis que l'organisation et la sécurité sont assurées par Guy Cazadamont. Plusieurs anciens joueurs figurent dans l'organigramme du club : José Anigo est directeur sportif et conseiller du président, Henri Stambouli est responsable du centre de formation, Jean-Philippe Durand responsable de la cellule de recrutement, Didier Deschamps est l'entraîneur général, Franck Passi s'occupant de la réserve. Guy Stéphan est l'entraîneur adjoint, les préparateur physiques sont Christophe Manouvrier et Antonio Pintus[141]. Nicolas Dehon est l'entraîneur des gardiens.
Finances
Budget
Le budget prévisionnel de l'Olympique de Marseille pour la saison 2010-2011 est de 140 millions d'euros[142], ce qui correspond au deuxième plus gros budget de Ligue 1 derrière l'Olympique lyonnais[143].
Budget prévisionnel de l'Olympique de Marseille Saison 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 Budget 97 M€[144] 85 M€[145] 105 M€[146] 140 M€[142] Légende : M€ = millions d'euros. Résultat
Le tableau suivant présente un extrait du compte de résultat de l'OM depuis la saison 2002-2003. Les droits audiovisuels, qui varient selon le nombre de diffusions de matchs du club ainsi qu'en fonction de son classement final, ainsi que le sponsoring tiennent une part importante dans le budget marseillais. La participation régulière des Olympiens à la Ligue des champions depuis la saison 2007-2008 a pour effet une augmentation nette du sponsoring et des droits audiovisuels, ainsi que de la rémunération du personnel.
Extrait du compte de résultat de l'OM en millions d'euros Saison Championnat Produits[Note 6] Charges[Note 7] Rés. expl. Mutation Rés. net Matchs Spons. Subv. TV Merch. Total Rémun. Total 2002-2003[147] Ligue 1 13,1 17,6 1,1 28,7 nc 64,0 26,6 56,5 +8,5 17,2 0,3 2003-2004[148] Ligue 1 26,6 18,0 1,2 34,0 nc 86,1 26,2 64,4 +21,7 13,6 +1,1 2004-2005[149] Ligue 1 16,0 18,6 1,1 22,1 nc 66,9 35,9 95,8 -28,9 27,8 -10,6 2005-2006[150] Ligue 1 18,6 22,2 1,1 36,3 0,3 85,5 36,6 92,3 -6,8 2,7 0,4 2006-2007[151] Ligue 1 19,0 20,0 1,1 46,2 0,2 94,0 43,3 98,7 -4,7 26,9 14,2 2007-2008[152] Ligue 1 23,5 22,5 1,2 63,9 5,3 121,5 49,7 107,6 13,9 7,1 8,2 2008-2009[153] Ligue 1 24,8 24,7 nc 65,6 nc 127,8 75,1 127,7 0,1 14,2 1,4 2009-2010[154] Ligue 1 25,2 28,2 nc 71,0 nc 142,5 92,4 153,9 -11,4 10,9 -0,4 Légende : Matchs = recettes matchs avec billeterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Merch. = merchandising, Rémun. = rémunérations du personnel, Rés. expl. = résultat d'exploitation, Mutation = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net = résultat net.
L'OM sur le plan international
Le cabinet Deloitte place, dans le Deloitte Football Money League 2010, l'Olympique de Marseille comme le quatorzième club de football du monde en termes de revenus, avec un gain de 133,2 millions d'euros lors de la saison 2008-2009[155], soit deux places de mieux par rapport à la saison précédente, et cinq de plus que lors de la saison 2006-2007[156]. L'OM fait partie du top 20 mondial des clubs à la plus forte valeur financière établi par le magazine Forbes en 2011, le club olympien se classant 18e avec une valeur estimée de 277 millions de dollars[157].
Équipementiers
Adidas fournit le club depuis 1974, et ce jusqu'en 2014[158],[159], avec cependant une interruption de 1994 à 1996, suite à l'affaire VA-OM. Reebok (de 1994 à 1995) puis le japonais Mizuno fournissent les équipements des Marseillais durant cette période. Avant eux, Le Coq Sportif (1969-1974) était responsable des maillots.
L'Olympique de Marseille et Adidas ont une relation extrêmement étroite. Tout d'abord, Bernard Tapie et Robert Louis-Dreyfus ont à la fois été présidents du club et de l'équipementier sportif allemand. En 1996, Adidas est désigné pour la reprise du club qui était sous la tutelle de la ville de Marseille. Adidas assure un budget de fonctionnement annuel progressif évoluant entre 110 et 160 millions de francs sur cinq ans, conformément au cahier des charges imposé par Jean-Claude Gaudin[160].
Sponsors
L'OM est sponsorisé depuis 1971. C'est d'ailleurs le premier club français à arborer une publicité sur le maillot avec le Nîmes Olympique[161]. Le premier accord fut signé avec But !, un journal sportif appartenant à Marcel Leclerc, alors président du club. Depuis, le club provençal a arboré les noms de Le Toro (1972-1973), Michel Axel (1973-1976), du Centre Barneoud (1976-1977), du Mas d'Auge (1977-1980), du Zoo de Marseille (1980-1981), de Faure (1981-1982), d'Euromarché (1982-1983), de RMC (1983-1986), ainsi que du Mas d'Auge en 1986, de Maison Bouygues (1986-1988), d'Alain Afflelou (1988-1989), de Panasonic (1989-1992), d'Eurest (1992-1995), de Speedy (1995-1996), de Parmalat (1996-1997), d'Ericsson (1997-2001) ou encore de Khalifa Airways (2001-2003). De 2003 à 2008, les maillots domicile et extérieur eurent pour sponsor Neuf Telecom, entreprise appartenant à Robert Louis-Dreyfus. En 2008, l'Olympique de Marseille est sponsorisé à domicile par Direct Énergie, à l'extérieur par Neuf[162]. En 2009, Neuf laisse sa place à Direct Énergie[163]. En mai 2010, le club signe un nouveau contrat de sponsoring avec la société de paris en ligne BetClic pour un montant de 5,2 millions d'euros par an[164].
Lors des joutes européennes, le maillot est sponsorisé par Europe 1 (1987-1988), France Loto (1989-1990), le Conseil général des Bouches-du-Rhône (1994-1995), Indesit (2003-2004), Internity (2006-2007), Neuf (2007-2009)[162], Direct Énergie (2009-2010) et BetClic la saison suivante. Lors des matches de Coupe de France, les sponsors sont imposés par la Fédération française de football (en 2009-2010, SFR et Caisse d'Épargne[165]).
Soutien et image
Groupes de supporters
Article détaillé : Supporters de l'Olympique de Marseille.Les supporters de l’Olympique de Marseille sont prépondérants dans la vie du club depuis près d'un siècle. Ce sont eux qui financent ainsi les travaux d'aménagement du stade de l'Huveaune au début des années 1920[166]. Mis en sommeil durant les années 1950 et 1960, les supporters marseillais retrouvent à nouveau des couleurs à l'occasion de la présidence Leclerc avec la création de l'Association des Supporters de l'OM[167]. Sonnés par les secousses de la fin des années 1970, les supporters de l'OM effectuent un retour en force avec la présidence de Bernard Tapie. Le phénomène ultras en provenance d'Italie donne alors naissance à de nombreux groupes dont le Commando Ultra'84 qui est le plus ancien groupe ultra de France[168]. Bernard Tapie cède la gestion des abonnements des virages à ces groupes de supporters, ce qui les implique totalement dans la vie du club. Une majoration sur les abonnements comprise entre 30 à 50 euros par an est perçue par les associations, permettant ainsi le financement des tifos, des animations ou des déplacements. Ce système est toujours en place, malgré le manque à gagner du club (estimé à environ 3 millions d'euros en 2006[169]), car elle est une garantie pour la paix dans les virages[170]. En 2009, on dénombre neuf groupes de supporters officiels : le Club central des supporters de l'OM, le Commando Ultra'84, les South Winners, le Yankee Nord Marseille, le Club des amis de l'OM, les Fanatics, les Dodger's, les Marseille Trop Puissant et le Handi Fan Club[167]. Des rivalités peuvent exister entre groupes, comme lors de l'affrontement entre Ultras et Winners lors d'un match de Coupe UEFA 2008-2009 contre le Shakhtar Donetsk[171].
Popularité
Les supporters des Bouches-du-Rhône ne sont pas les seuls supporters du club phocéen ; selon des sondages Ipsos[172] (2006), TNS Sofres[173] (2008), IFOP[174] (2009) et Sportfive (2010)[175], l'OM est le club le plus populaire de France avec 9 millions de fans. Sur les vingt-deux régions de France métropolitaine, l'OM est le plus populaire dans onze régions, dont l'Île de France, le FC Girondins de Bordeaux étant deuxième avec trois régions[176]. Une étude de SportMarkt évalue lui à 7,8 millions le nombre de sympathisants olympiens à travers l'Europe, ce qui place le club à la quatorzième place continentale[177], très loin derrière le FC Barcelone et ses 57,8 millions de supporters. Club européen préféré au Maghreb, devant le FC Barcelone[134], et club français le plus populaire d'Afrique[178], avec par exemple une association de supporters sénégalais[179], l'Olympique comptabilise aussi des clubs de supporters au Canada, aux États-Unis et en Russie[180].
Durant la saison 2007-2008, 365 000 maillots sont vendus à travers toute la France, ce qui place l'OM numéro 1 des ventes de maillots en France, Équipe de France de football comprise, et numéro 5 européen pour les maillots Adidas, en égalant le Bayern Munich[78]. Le club bat son propre record lors de la saison 2008-2009 avec 420 000 maillots vendus[181].
Selon une étude publiée par Futebol Finance en février 2010, le site internet de l'OM est le septième site officiel de club de football le plus visité du web et le premier parmi les clubs français avec 16,1 millions de visiteurs uniques par an[182].
L'OM comptabilise également plus de 1,1 millions de fans sur sa page Facebook, ce qui en fait le club français le plus populaire sur ce réseau social, mais également le 12ème club le plus populaire mondialement sur ce même site[183].
Affluence
Le Stade Vélodrome connait depuis de nombreuses années la meilleure affluence de Ligue 1, avec notamment un record absolu en termes d'abonnés (44 415)[184] en 2003-2004 et une moyenne record de 52 996 spectateurs lors de la saison 2004-2005[185]. Lors de la saison 2008-2009, le club possède la douzième meilleure affluence d'Europe[186]. Marseille est le premier club français à avoir joué devant plus de 40 000 spectateurs en deuxième division (40 376 face au Toulouse FC, le 16 octobre 1981[103]).
Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile de l'Olympique de Marseille depuis la saison 1969-1970[185]
Légende : point noir = saison en première division, point rouge = saison en deuxième division. Au classement du Championnat de France des tribunes, qui récompense la fidélité du public et l'ambiance et l'animation dans le stade, les supporters marseillais se classent deuxième de Ligue 1 en 2006-2007 et 2007-2008 derrière l'AS Saint-Étienne, puis neuvième en 2008-2009, sixième en 2009-2010 avant de remporter le titre en 2010-2011[187]. Un challenge similaire de la LFP, celui de « Meilleur public de France », a été attribué aux supporters olympiens en 1979[188].
Rivalités
Rivalités au niveau régional et local
Lors de la fondation du club au début du XXe siècle, une multitude de clubs sont déjà présents dans la ville : d'ailleurs le premier match des Olympiens se termine sur une défaite 4-0 contre l'Union Sportive Phocéenne. Le grand rival de l'OM à cette époque est le Stade Helvétique de Marseille qui rafle un bon nombre de championnats devant son dauphin olympien. Néanmoins la Première Guerre mondiale entraîne la fermeture de la plupart des clubs dont le SH Marseille ce qui confère à l'OM un monopole sur la ville. Au niveau régional, une rivalité s'est installée avec les clubs azuréens de l'AS Monaco (surtout dans les années 1990) et de l'OGC Nice ainsi qu'avec le Sporting Toulon Var.
Avec l'AS Aixoise
Cette rivalité oubliée avec le temps date des années 1950-1960. Le premier derby Aix-Marseille se joue en 1959. Le bilan est nettement à l'avantage des Marseillais[189]. En 2008-2009, Daniel Xuereb, ancien joueur marseillais, devient entraineur de l'AS Aixoise. Il est débarqué pour cause de mauvais résultats.
La faillite sportive et financière de l'AS Aixoise a fait que les derbies sont aujourd'hui particulièrement rares, le dernier remontant à 1968.
Avec l'AS Cannes
Les deux clubs goûtent au professionnalisme en même temps: en 1933. De 1934 à 1949, ils jouent ensemble en Division 1, avant de se retrouver entre 1987 et 1992, puis pour la saison 1993-1994 et de 1996 à 1998. Dans le cas de l'Olympique de Marseille et de l'AS Cannes, il s'agit surtout d'une rivalité historique dans la mesure où les deux clubs ont passé la majorité de leur existence dans des championnats différents. Les derby des années 1980 et 1990 ont parfois une certaine saveur, l'AS Cannes ayant fini 4e et 6e, et Marseille plusieurs fois premier ou dauphin.
Avec l'OGC Nice
Lors d'une rencontre entre les deux clubs, on parle de "Derby du Sud". Les rencontres Nice - OM sont considérées par un pan important des supporters niçois comme étant un point culminant de la saison et sont souvent sujettes à des violences entre supporters[190]. Ces rencontres sont fréquentes car Marseille et Nice évoluent souvent ensemble en Division 1 depuis le début du football professionnel en France. Depuis 2002, les deux clubs évoluent sans discontinuer au plus haut niveau du football français.
Ironie du sort, les deux clubs ne sont presque jamais ensemble au sommet de leur forme. Par exemple, en 1958, alors que Nice est champion de France, Marseille finit 20e et est relégué en Division 2[191]. A l'inverse, en 2010, l'OM est sacré champion de France et le club niçois termine 15e.
En Coupe de France, les deux formations se croisent en finale de la Coupe de France de football 1953-1954, finale emportée devant 46 803 spectateurs par l'OGC Nice par deux buts à un.
Avec le SC Toulon
Le Sporting Toulon Var est un club évoluant de nos jours en CFA. Cependant, il est un club longtemps ancré en deuxième division et y a passé six saisons en compagnie de l'Olympique de Marseille. De 1983 à 1993, les deux clubs évoluent ensemble en D1 et sont rivaux, en effet, de 1990 à 1993, la meilleure affluence de Toulon est faite lors de l'accueil de l'OM, avec un pic à 17 000 spectateurs en 1993[192].
En 1959-60 et en 1964-65, le SC Toulon évolue en D1 alors que l'OM est en D2, mais de nos jours, il y a quatre divisions de différence entre les deux clubs. Cependant, la rivalité existe toujours, les supporters marseillais ayant des différents avec le Rugby Club de Toulon, qui se déplace régulièrement au Stade Vélodrome[193].
Le bilan est favorable à l'OM, qui affiche un bilan de neuf victoires, cinq nuls et quatre défaites[189]. Le dernier derby remonte au 9 janvier 1993, où Marseille s'impose 5-2.
Rivalités au niveau national
L'opposition OM-AS Saint-Étienne dans la première moitié des années 1970 est l'un des premiers grands duels du football français. Présidés par deux hommes de tempérament, Marcel Leclerc et Roger Rocher, les deux hommes s’arrachent les meilleurs joueurs (comme Bernard Bosquier et Georges Carnus du côté olympien). Les matches dépassent parfois les limites du raisonnable, tant sur le terrain (Salif Keita fait un bras d'honneur à Roger Rocher en 1972[194]) que dans les tribunes avec des bagarres et des incidents multiples. Ce duel est aussi un duel de buteurs, lors de la saison 1970-1971, Josip Skoblar, Marseillais, et Salif Keita, alors Stéphanois, sont les deux meilleurs buteurs du championnat avec respectivement 44 et 42 réalisations.
Article détaillé : Girondins de Bordeaux - Olympique de Marseille.Dans les années 1980, c'est encore la rencontre entre deux présidents charismatiques aux ambitions démesurées qui fait naître une rivalité : le Bordeaux de Claude Bez et le Marseille de Bernard Tapie font régulièrement la une. Cette opposition se prolonge en 1999 avec le duel pour le titre de champion qui verra au final la victoire des Girondins, qui marquent dans les dernières minutes de la dernière journée contre le Paris Saint-Germain. Le scénario se répète lors de la saison 2008-2009.
Article détaillé : OM-PSG.Au début des années 1990, Canal+ commence à promouvoir auprès du grand public les confrontations entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, faisant de ces matchs de grands rendez-vous sportifs pour tout le football français. Il s'instaure peu à peu une grande tension entre les supporters olympiens et parisiens qui perdure encore aujourd'hui, et qui reposerait sur l'opposition Paris/Province. À chaque Classico (nom donné à cette rencontre par analogie avec le Clásico espagnol), d'importantes mesures de sécurité sont prises pour empêcher au maximum des affrontements entre les supporters des deux camps.
Relation avec les médias
Le club possède des médias officiels regroupés dans un pôle nommé OM Médias, dirigé par le journaliste Dominique Grimault, dont le siège se trouve au Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. Ce pôle comprend un site officiel OM.net[195], un magazine (OM mag, anciennement nommé Droit au but, diffusé par Panini tiré à 55 000 exemplaires[196]), un programme distribué lors des matchs au Vélodrome (OM Match), une ligne téléphonique (OM 3229), une page Twitter[197], ainsi qu'une chaîne de télévision OM TV. L'OM est d'ailleurs un pionnier dans ce domaine, OM TV étant seulement la deuxième chaîne officielle d'un club de football créée dans le monde, la première étant MUTV, la chaîne du club anglais de Manchester United[198]. La chaîne est depuis juillet 2008 commercialisée à l'étranger par l'intermédiaire de Canal+ Events[199].
La radio officielle de l'Olympique de Marseille est la station locale Radio Star[200].L'OM est l'un des clubs les plus diffusés sur Canal+, la chaîne cryptée allant jusqu'à diffuser l'intégralité les matchs de préparation d'avant-saison en 2008. Le record d'audience sur Canal+ est détenu par le match OM-Olympique lyonnais du 27 mai 2009, vu par 2,93 millions de télespectateurs[201]. Le match Stade rennais-OM de la saison 2008-2009 est le premier match de football diffusé par Orange[202]. De plus, M6 diffuse sur le territoire français le parcours européen du club en Coupe UEFA et en tour préliminaire de la Ligue des champions jusqu'en 2009[203] ; Canal+ Events détient ces droits pour la diffusion à l'étranger[199]. Un magazine hebdomadaire Au cœur de l'OM est diffusé sur la chaîne du câble Ma Chaîne Sport[204].
Le club a donc une forte couverture médiatique ; d'ailleurs durant les années Tapie, Patrick Le Lay alors président de TF1 aurait dit : « L'Olympique de Marseille, c'est comme Patrick Poivre d'Arvor ou Anne Sinclair, c'est une star de la chaîne, on n'y touche pas ou sinon on me trouve en face »[205].
Pour la presse écrite, les journaux régionaux, notamment La Provence (qui a signé en novembre 2008 un partenariat privilégié[206] avec le club), font régulièrement leur une sur l'Olympique de Marseille. De nombreux magazines mensuels non officiels sont dédiés au club : OM plus, Marseille Foot, But ! Marseille, Le Foot Marseille ou encore Marseille Star[207].L'OM dans la culture populaire française
L'OM est fréquemment cité comme référence au football dans l'univers du cinéma avec des films populaires.
Le match du film Les Rois du sport sorti en 1937, où figure notamment Fernandel, se déroule au Stade de l'Huveaune avec la participation de l'équipe olympienne. Plus récemment, plusieurs répliques de la série Taxi de Luc Besson, se déroulant à Marseille, font directement référence au club, ainsi que le maillot de foot que porte l'acteur principal Samy Naceri dans le premier volet. De plus, Taxi 4 débute par le convoyage de Djibril Cissé, attaquant de l'OM, pour un match se déroulant au Stade Vélodrome, se moquant au passage des rumeurs de transfert. Il est aussi fait référence au club dans le film Le Dîner de cons ; François Pignon (joué par Jacques Villeret), supporter de l'AJ Auxerre, doit ainsi crier plusieurs fois « Allez l'OM ! », pour que son collègue de travail Lucien Cheval (joué par Daniel Prévost) supporter de l'OM, accepte de l'aider. Enfin, Didier Bourdon joue le rôle d'un vigneron supporter de l'OM dans Une grande année, ayant même appelé son chien Tapie.L'OM est aussi présent dans le domaine de la musique. Le hip-hop marseillais s'inspire du club phocéen avec des titres comme Ce soir on vous met le feu d’IAM ou bien la compilation OM All Stars sortie en 2004 comprenant notamment En avant les Marseillais des Psy 4 De La Rime. Les clips de Halla, Halla de Soprano, où apparaît le président Pape Diouf, et Que des Winners de Zephir ont été tournés au Stade Vélodrome. Hormis le rap, on peut citer le lo Oaï de Massilia Sound System, et Santa Maradona de la Mano Negra, dont le clip a également été tourné dans les tribunes du Vélodrome[128].
La littérature se réfère aussi au club olympien, avec Pastis à l'OM de Ray Grassi, roman dont le héros journaliste se plonge dans les coulisses de l'OM, Onze fois l'OM : Le Tacle et la plume qui est un recueil de onze nouvelles ayant pour thème l'Olympique de Marseille ou encore le polar Embrouilles au Vélodrome de Jean-Paul Delfino.
Autres équipes
Équipe réserve et sections de jeunes
En 2010-2011, l'équipe réserve de l'Olympique de Marseille évolue en Division d'honneur Méditerranée et est entraînée par Franck Passi. Elle remporte le Championnat de France des réserves professionnelles en 2002[86] et est championne de Division d'honneur Méditerranée en 1958, 1966 et 2011. La réserve a l'occasion de s'illustrer en Ligue 1 en 2006, lors du Classique OM-PSG. En effet, Pape Diouf décide d'aligner l'équipe de CFA2 au Parc des Princes pour protester contre le fait que le Paris SG n'ait pas mis assez de places à disposition des supporters marseillais. Ce match des minots, où les Parisiens étaient largement favoris, se conclut par un étonnant 0-0.
L'Olympique de Marseille comprend nombre de formations de jeunes, des débutants aux juniors. Ces derniers ont atteint en finale de la Coupe nationale des juniors (ancêtre de la Coupe Gambardella) en 1937[208] puis remportent la Coupe Gambardella en 1979[208] face au Racing Club de Lens (2-0).
Lors de la même année, les cadets du club ont remporté le titre de champion de France cadets[209] contre l'Olympique lyonnais aux tirs aux buts, trois ans après avoir échoué en finale de la Coupe des Cadets[210] face au Racing Club de Strasbourg (2-1). Les 16 ans nationaux remportent le titre de champion de France en 2008[211]. L'équipe réussit à conserver son titre en 2009, ce qui constitue une première dans cette compétition[212] . L'équipe des 14 ans a quant à elle été deux fois championne fédérale (en 2007[213] et 2009[214]). Les poussins ont remporté la Coupe nationale des poussins[215] en 1987, 1991, 1995 et 1996 et ont atteint la finale en 1992.
Jacques Abardonado, Samir Nasri, Mathieu Flamini, Rolland Courbis, Éric Di Meco, Cédric Carrasso ou encore Seydou Keita ont été formés à l'Olympique de Marseille.
Palmarès de l'équipe réserve et des sections de jeunes Équipe réserve Sections de jeunes - Compétitions nationales
- Compétitions régionales
- Championnat de France des moins de 17 ans[Note 11]
Anciens de l'OM : OM Star Club
L'OM Star Club, créé en 1997[219], est une équipe composée d'anciens du club disputant régulièrement des matchs de gala. L'OM Star Club se compose à la fois d'anciennes gloires du club tels que Manuel Amoros, Basile Boli, Jocelyn Angloma, Jean-Philippe Durand, Jean-Marc Ferreri, Bernard Casoni, Abedi Pelé pour ne citer qu'eux, mais aussi Frédéric Meyrieu, Philippe Thys, Bruno Germain, Bernard Pardo, Marc Libbra et Jean-Charles De Bono. Le manager de l'équipe est Daniel Xuereb (qui est aussi joueur).
Section féminine
Article détaillé : Olympique de Marseille (féminines).La section féminine de l'OM n'a jamais vraiment brillé dans le Championnat de France, la meilleure performance étant une demi-finale perdue face à l'AS Étrœungt en 1979[220]. Dissoute en 1986, elle est reformée en 2011 et évolue pour la saison 2010-2011 dans le championnat du district de Provence[221].
Autres sports
L'OM est à la base un club omnisports, il a connu plusieurs sections au cours de son histoire en outre du football telles que le rugby à XV, l'athlétisme, l'escrime, le basket-ball, la lutte, la boxe, le cyclisme, le tennis, la natation, la pelote basque[222], l'aviron, le cricket, le sport automobile ou encore le water polo[223].
Les joueurs de rugby marseillais n'ont pas brillé sur la scène nationale, se contentant d'un titre de champion de France Promotion (troisième division) en 1938[224] remporté face au Football Club Moulinois Rugby sur un score de 11 à 3. Néanmoins, les Phocéens remportent neuf titres de champions du littoral[225] et finissent vice-champion du littoral en s'inclinant face au RC Toulon en 1909[226]. Les internationaux français Camille Montade et Jean Morère ont joué sous les couleurs de l'Olympique de Marseille[227].
La section basket-ball masculine n'est restée que deux ans dans l'élite[228] (de 1952 à 1954) mais a remporté un titre de Champion de France Excellence en 1952[229], l'équivalent de la pro B actuelle. Les Marseillaises ont quant à elles été finalistes de la Coupe de France en 1958[230].
Issu du SMUC en 1989 et présidé par Jean-Claude Tapie, frère de Bernard, l'OM Vitrolles a joué brièvement au plus haut niveau français et européen de handball avant de disparaître[231]. Le club n'est pas une section à part entière de l'OM, mais dépend en grande partie du club qui lui prête son nom et l'aide financièrement. Les Marseillais remportent la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de handball face au KC Veszprém en 1993, la même année que la victoire en C1 de leurs homologues en football. Ils échoueront la saison suivante en finale face au FC Barcelone.
Aujourd'hui, seule la section athlétisme subsiste[232] en étant le seul club français à avoir remporté la Coupe d'Europe des clubs champions de cross-country en 2001. Les Olympiens ont aussi été vice-champions en 2005 et troisièmes en 2002, 2003 et 2006[233].
Notes et références
Notes
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- 1993 mais s'est vu retirer son titre suite à l'affaire VA-OM. Le titre est resté vacant suite au refus du vice-champion (le PSG, détenu alors par Canal+) d'en réclamer l'attribution, la chaîne cryptée ne voulant pas se fâcher avec ses abonnés de province. On lira sur cette affaire : « Dans cette affaire, le PSG va plutôt choisir l'« intérêt supérieur de Canal+ » et s'obstiner dans son refus» (Jean-François Pérès et Daniel Riolo, OM-PSG, PSG-OM. Les meilleurs ennemis, enquête sur une rivalité, Mango Sport, 2003, p.131-133). Qui plus est le PSG a refusé de représenter la France en Ligue des champions et a donc été remplacé par l'AS Monaco. L'OM a également terminé en tête du championnat de France en
- champion de France Zone Libre 1941 n'est pas comptabilisé, comme tous les championnats de guerre. Le titre de
- FFF n'a instauré le championnat professionnel que lors de la saison 1932-1933 (remporté par l'Olympique lillois). De ce fait, le premier titre de l'OM n'est pas comptabilisé. La
- Stade rennais. Le score étant nul à l'issue du temps réglementaire, il est prévu de faire jouer une séance de tirs au but, mais le public l'ignorant, il envahit le terrain empêchant le dénouement de la rencontre. A posteriori, l'UNFP attribue le titre conjointement aux deux clubs. L'Olympique de Marseille dispute le Challenge des champions face au
- produits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions. Les
- charges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat. Les
- résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs. Le
- Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
- résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts. Le
- Championnat de France des moins de 15 ans jusqu'en 2002 et championnat de France des moins de 16 ans jusqu'en 2009.
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Annexes
Bibliographie
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- Collectif, Les petites phrases de l'OM, 2007, Éditions Mango (ISBN 978-2-84270-655-5)
- Martine Aissani, OM de ma vie, 2007, Éditions Hugo et Compagnie (ISBN 978-2-7556-0173-2)
- Robert Vlieghe, Souvenirs d'Olympiens, 2007, Éditions Presses Du Midi (ISBN 978-2-87867-893-2)
- Thierry Agnello, Droit au but : l'histoire de l'Olympique de Marseille, 2008, Éditions Hugo Sport (ISBN 978-2-7556-0183-1)
- Thierry Agnello, Quiz olympique de Marseille, 2008, Éditions Hugo Image (ISBN 978-2-7556-0252-4)
- Laurent Oreggia, Tout (et même plus) sur l'OM, 2009, Éditions Hugo Sport (ISBN 978-2-7556-0326-2)
- Thierry Agnello, Le livre historique de l'OM, 2009, Éditions Hugo Sport (ISBN 978-2-7556-0434-4)
- Frédéric Rostain, Tifos d'hier et d'aujourd'hui, 2009, Éditions Hugo Sport (ISBN 978-2-7556-0339-2)
- Thierry Agnello, Dictionnaire officiel de l'Olympique de Marseille, 2009, Éditions Hugo Sport (ISBN 978-2-7556-0431-3)
- Collectif, OM 110 ans d'émotion, 2009, Éditions Hugo Sport (ISBN 978-2-7556-0438-2)
Vidéographie
- VHS, OM Européen, 1988, Éditions Cbs Fox
- VHS, OM, le doublé 89, 1989, Éditions Cbs Fox
- VHS, OM 90, champion !, 1990, Éditions Cbs Fox
- VHS, OM 91, une saison exceptionnelle, 1991, Éditions Cbs Fox
- VHS, Jean Pierre Papin, Mes plus beaux buts !, 1991, Éditions Anaconda
- VHS, 92, 2 ballons d'or et toujours champions !, 1992, Éditions Cbs Fox
- VHS, Chris Magic Waddle, 1992, Éditions Fox Vidéo
- VHS, Champions League 92-93, Olympique de Marseille, 1993, Éditions TF1 Vidéo
- VHS, 26 mai 1993, La finale inoubliable !, 1993, Éditions TF1 Vidéo
- VHS, OM, Les années champion !, 1994, Éditions TF1 Vidéo
- VHS, 100 ans de stars à l'OM, 1995, Éditions TF1 Vidéo
- VHS, l'OM, Un siècle de légende, 1997, Éditions TF1 Vidéo
- VHS, Marseille, Championnat de France 97/98, 1998, Éditions Canal+ Vidéo
- VHS, L'Olympique des Marseillais, 1999, Éditions Film Office
- VHS, Marseille, Championnat de France 98/99, 1999, Éditions Canal+ Vidéo
- DVD, L'OM, Un club de légende, 2002, Éditions TF1 Vidéo
- DVD, OM, Les années champion !, 2003, Éditions TF1 Vidéo
- DVD, Allez l'OM !, au cœur du club de légende, 2004, Éditions Wild Side Vidéo
- DVD, OM - Les Maîtres du jeu , 2006, Éditions Fravidis
- DVD, OM - Les Espoirs Du Vélodrome, 2007, Éditions Fravidis
- DVD, OM - À jamais les Premiers - Droit au but, 2008, Éditions France Télévisions Distribution
- DVD, Les 110 plus beaux buts de l'Olympique de Marseille, 2009, Éditions TF1 Vidéo
- DVD, OM - Les plus grands matchs, 2010, Éditions TF1 Vidéo
Liens externes
- (fr) (en) Site officiel du club
- (fr) (en) Catégorie Olympique de Marseille de l’annuaire dmoz
La version du 24 novembre 2008 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration. Catégories :- Olympique de Marseille
- Club de football fondé en 1899
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- Club champion de France de football
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