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André Daguin
Pour les articles homonymes, voir Daguin.André Daguin est un ancien chef étoilé de l’Hôtel de France à Auch, dont il assure la destinée jusqu'en 1997 avant de le céder à Roland Garreau.
Il a connu le succès aux fourneaux, quarante ans durant. Héraut d’une cuisine régionale revisitée, il est l'« inventeur » et le promoteur du magret qu'il met à son menu dès 1959. Il conçoit également des plats audacieux comme un foie gras frais aux langoustines, ou une glace de haricots blancs.
Il est l'auteur ou le co-auteur de plusieurs livres sur la cuisine, dont Le nouveau cuisiner gascon (Stock, 1981). Ancien joueur de rugby, troisième de la dynastie des Daguin dans leur fief gersois, il eut moins de succès en politique. Ses tentatives pour s’imposer à Auch sous les couleurs de l’UDF restèrent vaines. Sa fille Ariane est également restauratrice et commercialise, aux États-Unis, foie gras et produits comparables à travers son entreprise D'Artagnan.
André Daguin a été président de la puissante Union des métiers de l'industrie hôtelière (UMIH), qui rassemble les professionnels de ce secteur, gérants de bar-PMU, de discothèque, ou restaurateurs. Parmi ses revendications figurait la baisse du taux de TVA dans la restauration. En 1998, il la veut au taux unique de 14 %, puis demande son alignement à 5,5 %. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il s'est notamment illustré par un verbe franc et direct, voire brutal et controversé.[1]
Ressources
Blog de André Daguin. Lien visité le 05 juillet 2008. Umih.fr Site officiel de l'UMIH.
Références
- ↑ Il déclare ainsi à ses pairs lors de l'université du MEDEF le 30 août 2004 : « Vous devez être ceux qui menacent, pas ceux qui sont menacés. Vos dents doivent rayer le parquet. L'indulgence est comme la pitié, elle vous déshonore et elle déshonore aussi ceux qui en bénéficient. La société a besoin de durs, pas de mous. L'ennui, c'est qu'il y en a beaucoup, des mous, beaucoup trop. Il faut arrêter de reculer le moment de l'effort. Ne soyez pas indulgents avec vos salariés. Il y a tout plein de "bacs + 12" qui sont infoutus de travailler, ils ne sont même pas capables de trouver un balai pour faire le ménage. Quand on doit licencier quelqu'un, il ne faut pas cacher la vérité. Vous savez, c'est aussi difficile pour celui qui coupe que pour celui qui est coupé. Moi, je préfère les assassins aux escrocs : les escrocs, les gens les trouvent sympas. Les assassins, non, évidemment ; mais pourtant, ils ont un grand mérite, c'est de ne pas être hypocrites. » Voir À 15 ans, 333 euros par mois pour 169 heures, par Gérard Filoche, in Le Monde Diplomatique, Mars 2008.
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