Claude Monet

Claude Monet
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Oscar-Claude Monet
Claude Monet par Nadar en 1899
Claude Monet par Nadar en 1899

Naissance 14 novembre 1840
Paris
Décès 5 décembre 1926 (à 86 ans)
Giverny
Nationalité Français Drapeau de la France
Activité(s) Artiste peintre
Formation ecole d'art
Maître Jacques-François Ochard, Charles Gleyre
Mouvement artistique Impressionnisme
Œuvres réputées Impression soleil levant, Nymphéas, ...
Influencé par Eugène Boudin

Oscar-Claude Monet (14 novembre 1840 à Paris - 5 décembre 1926 à Giverny), dit Claude Monet, est un artiste-peintre français lié au mouvement impressionniste, peintre de paysages et de portraits.

Sommaire

Biographie

Enfance et adolescence

Claude Monet est né à Paris le 14 novembre 1840 au 45, rue Laffitte dans le 9e arrondissement. Il est le second fils d'Adolphe et Louise-Justine Monet, née Aubrée après Léon (1836-1917). Baptisé sous le nom d'Oscar-Claude à Notre-Dame de Lorette, il est appelé Oscar par ses parents[1]. Il aime à dire plus tard qu'il est un vrai Parisien comme ses grands-parents et ses parents, tous quatre nés à Paris. La famille, grands-parents paternels compris, s'installe au Havre en Normandie vers 1845, l'année de ses cinq ans. C'est probablement un déménagement décidé sous l'influence de sa tante Marie-Jeanne Lecadre, épouse d'un commerçant havrais qui accueille son beau-frère dans sa maison. Son père y tenait un commerce d'articles coloniaux.
Le jeune Oscar n'est pas un élève très appliqué selon ses propres dires, mais il apparaît dans les annales du collège havrais qu'il fréquente comme « une excellente nature très sympathique à ses condisciples ». De manière précoce, il développe un goût pour le dessin et il suit avec intérêt le cours d'Ochard, un ancien élève de David. Ses premiers dessins sont des caricatures (appelées « portraits-charges ») de personnages (professeurs, hommes politiques) dont Monet « enguirlande la marge de ses livres... en déformant le plus possible la face ou le profil de ses maîtres » selon ses propres termes. Il fait déjà des croquis de bateau et des paysages en « plein air » sur le motif.

En 1857, sa mère décède et il abandonne ses études. Sa tante Lecadre l'accueille et l'encourage à continuer le dessin. Il vend ses caricatures signées O. Monet chez un commerçant spécialisé dans le matériel pour peintres, où expose également Eugène Boudin, ancien associé du propriétaire. C'est là qu'il va faire sa connaissance, déterminante pour sa carrière artistique : « Si je suis devenu un peintre, c'est à Eugène Boudin que je le dois ». Il conseille aussi à son jeune comparse à quitter Le Havre pour Paris dans le but d'y prendre des cours et d'y rencontrer d'autres artistes.

En 1861 et 1862, Monet sert dans l'armée en Algérie. Sa tante havraise, Mme Lecadre, accepte de l'en faire sortir s'il prend des cours d'art à l'université. Il quitte donc l'armée, mais n'aime pas les styles traditionnels de peinture enseignés à l'académie. En 1862, il se lie d'amitié avec Johan Barthold Jongkind, lors de son séjour à Sainte-Adresse et à Honfleur. De sa période honfleuraise en compagnie de ces deux peintres, Monet conservera un attachement et ils auront une influence essentielle dans la genèse de son art.

Vers la maturité

Monet lisant par Renoir

La même année, il commence à étudier l'art dans l'atelier de l'École impériale des Beaux-Arts dirigé par Charles Gleyre à Paris, où il rencontre Pierre-Auguste Renoir avec qui il fonde un mouvement artistique qui s'appellera plus tard impressionniste. Ils ont peint ensemble et ont maintenu une amitié durant toute leur vie. Il se lie également avec le peintre Frédéric Bazille avec qui il entretient une importante correspondance et qui mourra au champ d'honneur en 1870. Le peintre Alfred Sisley fréquente aussi l'atelier de Gleyre. Impécunieux, il se fait souvent prêter de l'argent par ses amis mais ses tableaux sont souvent saisis au point qu'il fait une tentative de suicide au printemps 1868. La rencontre en 1873 avec le marchand d'art Paul Durand-Ruel qui devient son vendeur attitré et lui verse une rente mensuelle, lui permet de sortir de ses déboires financiers[2].

Un de ses modèles, Camille Doncieux, deviendra quelques années plus tard son épouse. Elle lui servit plusieurs fois de modèle, notamment pour La dame à la robe verte et surtout Femmes au jardin, peint initialement dans le jardin de Monet vers la fin des années 1860 et acheté 2 500 francs par Frédéric Bazille, toile montrant pour la première fois la lumière naturelle et changeante. Ils emménagent dans une maison à Argenteuil, près de la Seine, après la naissance de leur premier enfant. Ils vivent ensuite à Vétheuil où Camille décède le 5 septembre 1879 ; il l'a peinte sur son lit de mort. Trois ans plus tard, Monet loue le pressoir et son clos normand à Giverny[3] près de Vernon (Eure) et s'y installe alors définitivement. Il a exactement 43 ans et n'est encore qu'au milieu de son existence. Il aménage la grande maison et un vaste jardin floral qu'il ne pourra acheter qu'en 1890 quand sa situation financière se sera améliorée. En 1893, soit dix ans après son emménagement dans la maison, il crée le jardin d'eau avec son étang aux nymphéas. Il lui inspirera quelques-unes de ses toiles les plus connues, dont les toutes dernières.

C'est en 1872 qu'il avait peint un paysage du port du Havre : Impression soleil levant (actuellement au musée Marmottan à Paris). Cette œuvre avait été présentée au public lors de la première exposition impressionniste en 1874. La manifestation n'avait pas eu le grand succès attendu par les peintres et un grand nombre de comptes-rendus avaient été assez hostiles, particulièrement celui provenant du critique Louis Leroy du Charivari qui, inspiré par l'intitulé de ce tableau, s'était servi du mot « impression » pour se moquer du style des exposants. Lors de la troisième exposition impressionniste, en 1877, les peintres reprirent à leur compte le terme d'« impressionnisme » pour identifier leur style. Cette première exposition était organisée par un groupe de peintres dont Monet avait pris la tête, la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs en réaction contre le « Salon » officiel.

John Singer Sargent : Monet peignant à l'orée d'un bois, 1885

En 1884, commence sa longue amitié avec l'écrivain Octave Mirbeau, qui est désormais son chantre attitré et contribua à sa reconnaissance. En 1886, Paul Durand-Ruel lui ouvre les portes du marché américain : la reconnaissance officielle qu'il obtient outre-atlantique a pour contrecoup de développer le marché de l'art impressionniste en France dans les années 1890[2].En 1892, Monet épouse Alice Hoschedé[4] qui était sa maîtresse sans doute depuis 1875[5] ou 1876[6], et avec qui il vivait depuis l'été 1878. Ce n'est qu'après le décès d'Ernest Hoschedé que Monet peut enfin épouser Alice. Elle a eu six enfants nés de son mariage avec Ernest : cinq filles et un garçon, Jean-Pierre († 1960), qui se plaît à dire qu'il est le fils de Claude. Monet a eu deux garçons Jean (1867-1914) et Michel (1878-1966) de sa première union avec Camille, l'un et l'autre décèdent sans laisser de descendance, de sorte que Monet n'a eu aucune postérité directe. Cette grande famille nécessite l'aménagement d'une grande maison, comme ce fut le cas avec Giverny. En 1889, Auguste Rodin et Claude Monet exposent conjointement « Rien que vous et moi » dans la galerie parisienne de Georges Petit. Cette exposition consacre les deux artistes[7].

Les nymphéas dans le jardin de Claude Monet à Giverny
Signature de Monet

À partir de 1890 vient le temps des séries, initié en 1877, alors qu'il n'habitait pas encore Giverny, avec les gares Saint-Lazare, et reprise par exemple en 1886 avec les deux Essais de figure en plein-air (la Femme à l'ombrelle tournée vers la droite et la Femme à l'ombrelle tournée vers la gauche). Cette période commence à proprement parler par deux séries s'attachant à des éléments de décor naturels, Les Meules (de la fin 1890 au début 1891) et Les Peupliers (dans le courant de l'année 1891), avant de revenir à un motif humanisé, la cathédrale de Rouen, peinte sur le motif entre 1892 et 1894, selon trois emplacements distincts en face de l'édifice, et à différentes heures du jour. Cette Série des Cathédrales de Rouen, achevée en atelier en 1894, constitue, selon le titre de l'article que lui consacre son ami Georges Clemenceau en 1895 à l'occasion de l'exposition à la galerie Durand-Ruel de vingt de ces vues, une véritable révolution en peinture.

Lors de son premier déplacement au Royaume-Uni pour fuir la guerre franco-allemande de 1870, il avait eu l'occasion d'admirer les œuvres du peintre britannique Turner (1775-1851) et avait été impressionné par sa manière de traiter la lumière, notamment dans les œuvres présentant le brouillard de la Tamise. Il avait rencontré, à cette occasion, le peintre américain James Abbott McNeill Whistler (1834-1903), également influencé par Turner, avec lequel il s'était lié d'amitié.

Ce qu'il avait vu à Londres l'incita à y revenir plusieurs fois. Lors de séjours de 1899 à 1901, prolongés par son travail en atelier jusqu'en 1904, il peint une autre série de tableaux, près d'une centaine, sur le thème du brouillard de Londres sur la Tamise. Un de ceux-ci a été vendu 15,8 millions € (21,1 millions de dollars canadiens) (frais compris) en novembre 2004 chez Christie's à New York.

Monet aimait particulièrement peindre la nature contrôlée : son propre jardin, ses nymphéas, son étang et son pont, que le passionné des plantes qu'il était avait patiemment aménagés au fil des années. Il a également peint les berges de la Seine. En 1914, Monet commence une nouvelle grande série de peintures de nymphéas, sur la suggestion de Clemenceau.

À la fin de sa vie, Monet souffrait d'une cataracte qui altéra notablement sa vue. Sous les conseils de son ami Georges Clemenceau (qui a exercé la médecine pendant 20 ans)[8], il fut opéré de l'œil droit dans les difficiles conditions de l'époque. Affecté par les modifications de ses perceptions visuelles consécutives à l'opération, il renonça à toute intervention sur son œil gauche. La maladie évoluant, elle eut un impact croissant sur ses derniers tableaux.

Claude Monet est décédé le 5 décembre 1926 et est enterré dans le cimetière de l'église de Giverny. Accouru au chevet du peintre, Clemenceau aurait insisté pour qu'on ne recouvre pas le corps d'un linceul noir, en expliquant que cela n'était pas convenable : « Pas de noir pour Monet ! Le noir n'est pas une couleur ! ». Il aurait alors arraché les rideaux aux motifs colorés de la fenêtre pour en recouvrir la dépouille du peintre[9].

Famille

  • Claude Monet épouse en 1870 en premières noces, Camille Doncieux (1847-1879), avec qui il a deux enfants :
  • Il épouse le 16 juillet 1892 en secondes noces, Alice Hoschedé (1844-1911), qui a déjà six enfants[réf. nécessaire] de son premier mariage avec Ernest Hoschedé. Ces six enfants ne sont pas de Claude Monet (sauf peut-être le dernier, Jean-Pierre), mais celui-ci les élève :
    • Marthe Hoschedé (1864-1925), épouse en 1900 Theodore Earl Butler (1861-1936), sans postérité ;
    • Blanche Hoschedé (1865-1947), épouse en 1897 Jean Monet (1867-1914), sans postérité ;
    • Suzanne Hoschedé (1868–1899), épouse en 1892 Theodore Earl Butler (1861-1936), deux enfants ;
    • Jacques Hoschedé (1869-1941), épouse en 1896 une Norvégienne ;
    • Germaine Hoschedé (1873-1968), épouse en 1902 Albert Salerou, et postérité ;
    • Jean-Pierre Hoschedé (1877-1960), épouse en 1903 Geneviève Costaddau. Jean-Pierre est parfois dit fils naturel de Claude Monet. Il a un fils Maurice (1919-1977), et descendance, notamment l'animatrice Dorothée (1953).

Liste de ses principaux tableaux

Article détaillé : Catégorie:Tableau de Claude Monet.
Monet

1858 : Caricature (crayon noir). Musée Albert-André, Bagnols-sur-Cèze.

1859 : Camille.

1860 : La mère au chapeau.

1861 : Un coin du studio.

1865 :

1867 :

  • Femmes au jardin.
  • Terrasse à Sainte-Adresse.
  • Le Jardin des princesses.
  • L'Église Saint-Germain l'Auxerrois .
  • La Jetée du Havre par mauvais temps.

1868 :

1869 :

1870 :

1871 :

1872

1873

1874 :

1875

1876 :

  • Le Bateau atelier.
  • La Japonaise.

1877 :

1878 :

1880 : Les Falaises des Petites Dalles, Museum of Fine Arts - Boston.

1881 : Jardin de l'artiste à Vétheuil.

1882 :

1883 :


1884 :

1885 :

1886 :

1887 :

1890 :

  • Meules, fin de l'été.

1891 :

  • Meule, soleil dans la brume
  • Peupliers longeant l'Epte, Automne.
  • Meules à Chailly.

1892 :

1893 :

  • La Cathédrale de Rouen. Le portail, soleil matinal.
  • La Cathédrale de Rouen. Le portail et la tour Saint-Romain, plein soleil.
  • La Cathédrale de Rouen. Le portail et la tour Saint-Romain, effet du matin.

1894 : Cathédrale de Rouen.

1897 :

1898 : Nymphéas, effet du soir.

1899 : Nymphéas, harmonie verte.

1900 : La Grande Allée à Giverny, Musée des Beaux-arts, Montréal.

1903 :

1904 : Londres, Le Parlement, trouée de soleil dans le brouillard.

1905 :

1907 : Nature morte aux œufs.

1908 :

  • Palace de Mula à Venise.
  • San Giorgio Maggiore Soleil Couchant à Venise.

1910 : Palais des Doges.

1913 : Les Arceaux de roses, Giverny vendue aux enchères pour 17,8 millions de dollars US en juin 2007[11].

Musées et grandes expositions

La Fondation Claude Monet ou musée Claude-Monet présente les jardins et la maison de Claude Monet à Giverny (Eure). Les jardins ont reçu le label « jardin remarquable ». La propriété fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 avril 1976.

Le musée Marmottan, désormais dénommé musée Marmottan-Monet, à Paris, possède la plus importante collection d'œuvres de Claude Monet

L'exposition Monet 2010 est une grande rétrospective qui présenta 170 tableaux de Claude Monet aux Galeries nationales du Grand Palais de septembre 2010 à janvier 2011 et qui fut vue par plus de 910 000 visiteurs, seconde exposition d'art par son affluence en France.

La Fondation Pierre Gianadda à Martigny (Suisse) présente du 17 juin au 20 novembre 2011 une rétrospective "Monet au Musée Marmottan et dans les Collections suisses" qui regroupe quelque soixante dix tableaux, complétée par une sélection de quarante cinq estampes japonaises de la collection de l'artiste (Collection Fondation Claude Monet Giverny)[12].

Marché de l'art

Les tableaux de Claude Monet sont très disputés aux enchères. En 2008, ses peintures ont établi deux records :

  • Le Pont du chemin de fer à Argenteuil, vendu le 6 mai 2008 chez Christie's, New York pour 41 481 000 US$ soit 26 834 058 euros avec les frais[13].
  • Le bassin aux nymphéas, vendu le 24 juin 2008 chez Christie's, Londres pour 40 921 250 £ soit 51 757 197 euros avec les frais[13].
  • Dans la prairie, vendu le 4 février 2009 chez Christie's, Londres pour 11,2 M.£ (12,4 M.€) avec les frais[13].

Le 10 février 2008 le tableau Champ de coquelicot près de Vétheuil (1879-1880) est volé à Zurich, (Fondation et Collection Emil G. Bührle). Il est retrouvé quelques jours plus tard, le 19 février.

Fleur

Une rose panachée de rose et de jaune a été baptisée de son nom par la maison Delbard en 1992, la rose Claude Monet.

Notes et références

  1. Sylvie Patin, Monet "Un œil... mais bon Dieu, quel œil!", Découvertes Gallimard.
  2. a et b Émission Secrets d'histoire, « Claude Monet : jardins secrets à Giverny », 30 août 2011
  3. Il l'acquiert en automne 1890 pour 22 000 francs.
  4. Épouse du collectionneur Ernest Hoschedé qui l'héberge dans son château de Montgeron en 1876 lorsqu'il lui commande quatre toiles ayant pour sujets les vues de sa propriété ; lorsqu'Ernest Hoschedé fera une faillite retentissante, lui, sa femme et ses 6 enfants seront à leur tour accueillis par Monet.
  5. Jill Berk Jiminez, Joanna Banham 2001, p. 165
  6. Terry W. Strieter 1999, p. 103
  7. Monet-Rodin, "Rien que vous et moi"
  8. [PDF]L'opération de la cataracte de Claude Monet - Correspondance inédite du peintre et de G. Clemenceau au docteur Coutela
  9. raconté par Sacha Guitry dans Ceux de chez nous.
  10. Ivres, ils endommagent un Monet TF1
  11. http://www.christies.com/LotFinder/lot_details.aspx?intObjectID=4935384
  12. exposition Monet au Musée Marmottan et dans les Collections suisses, Fondation Pierre Gianadda
  13. a, b et c Résultats de ventes aux enchères

Annexes

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Bibliographie

  • Alexandre Duval-Stalla, Claude Monet - Georges Clemenceau : une histoire, deux caractères, Gallimard, 2010
  • (en) Collectif, Monet et l'abstraction, Vanves, France, Éditions Hazan, 2010, poche, 176 p. (ISBN 978-2-7541-0479-1) 
  • Michel de Decker, "Claude Monet" éditions Pygmalion 2009
  • Jill Berk Jiminez, Joanna Banham, Dictionary of artists' models, Taylor & Francis, 2001 [lire en ligne], « Camille Doncieux » 
  • Terry W. Strieter, Nineteenth-century European art: a topical dictionary, Greenwood Publishing Group, 1999 [lire en ligne], « Hoschedé, Mme. Alice » , pages 103-104
  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 9, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 978-2-7000-3019-8), p. 748-752 

Liens externes



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Claude Monet de Wikipédia en français (auteurs)

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