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Villeneuve-la-Garenne
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Hauts-de-Seine Arrondissement Nanterre Canton Villeneuve-la-Garenne Code commune 92078 Code postal 92390 Maire
Mandat en coursAlain-Bernard Boulanger
2008-2014Intercommunalité sans Site web www.villeneuve92.com Démographie Population 24 711 hab. (2008) Densité 7 722 hab./km² Gentilé Villéno-Garennois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 22 m — maxi. 31 m Superficie 3,2 km2 Villeneuve-la-Garenne, est une commune française, située dans le département des Hauts-de-Seine, dans la région Île-de-France, en France.
Ses habitants sont les Villéno-Garennois.
Sommaire
Géographie
Localisation
Villeneuve-la-Garenne se situe à l'extrême nord-est du département des Hauts-de-Seine, à la limite de la Seine-Saint-Denis. La commune est bordée par la rive gauche de la Seine, face à l'Île-Saint-Denis.
Géologie et relief
Climat
Voies de communication et transports
Infrastructures de transport
La ville est située à proximité des autoroutes A86 et A15. La Seine forme la limite est de la commune.
Transports en commun
La ville se situe à proximité du à Gennevilliers et à Saint-Denis.
Elle est desservie par six lignes de Bus RATP comprenant le noctilien N51 et cinq autres lignes dont leurs terminus sont situés dans la ville : à la mairie 261 378, à la place Paul Herbé 178 et à la Zone Industrielle Nord 137 177.
Avec les travaux de prolongement du tramway jusqu'au terminus Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles de la ligne , une navette RATP 578 a été mise en place reliant la Mairie de Villeneuve-la-Garenne à la Rue Charles Michels située à Saint-Denis.
Urbanisme
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en dix îlots regroupés pour l'information statistique[1].
La ville a connu un accroissement rapide de sa population suite aux constructions massives de logement sociaux sur de grandes parcelles privées suite à l'appel de l'Abbé Pierre en 1954 et au retour des rapatriés d'Algérie en 1962. Le taux de logements sociaux s'élève à 54,5%, mais il faut ajouter les logements non conventionnés de l'OGIF (Caravelle) et de la SEM de Villeneuve-la-Garenne (Quartier Jean Moulin) ce qui correspond donc à un taux de 72%.
- La Caravelle. Ce quartier ZUS compte 6 000 habitants pour 1 850 logements. Un immeuble a eu la réputation d'être « la plus grande barre d'Europe » (ce qui était faux), mais la réhabilitation entreprise par Roland Castro a introduit des coupures urbaines à travers le quartier.
- La Seine-Sablière. Ce quartier ZUS compte 4 400 habitants pour 1 660 logements. Il fait l'objet actuellement d'une réhabilitation, entreprise dans le cadre du Grand projet de ville.
Ces deux quartiers concentrent la moitié de la population villéno-garennoise.
- Le nouveau quartier Villerenne a permis d'accueillir 3 000 nouveaux habitants.
Logement
Projets d'aménagements
Toponymie
Histoire
Origines
À l’origine La Garenne était un hameau de pêcheurs et s’étendait sur un kilomètre le long de la Seine (de part et d’autre de l’actuel pont de L'Île-Saint-Denis).
Ce quartier de Gennevilliers se développe, à partir de 1844, assez vite, avec la construction de deux ponts suspendus.
Celui situé au centre du bourg situé dans le prolongement de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun actuellement) fut conçu par Marc Seguin. Il permet, depuis cette date de relier, Villeneuve, d’abord à l’agglomération de Saint-Denis (en traversant L'Île-Saint-Denis) puis de Paris puisque deux ans plus tard le chemin de fer du Nord reliant Paris à Saint-Denis est construit.
Toutefois les habitants passent le pont moyennant un octroi. Ce pont suspendu utilisé jusqu’au début du XXe siècle a inspiré beaucoup de peintre, notamment Alfred Sisley.
Lors de la guerre de 1870, il y avait à Villeneuve une batterie, une petite redoute qui ne fut jamais totalement terminée. Elle était située face à Épinay-sur-Seine, actuellement avenue de la Redoute
En 1903 un nouveau pont plus large, (où il est interdit de trotter) remplace le pont suspendu. Cette modernisation contribue au développement du hameau.Le canotage, les guinguettes, cafés-restaurants et autres débits de boissons se multiplient (les 100 Kilos, la Belle Gabrielle, la Tête d’argent, la Tête d’or, le Cadran solaire, au picolo d’Auvergne ...) En 1920 ils y en a une trentaine environ. Les habitations du hameau sont pour l’essentiel, concentrées le long des quais et de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun actuelle) ou de superbes maisons sont construites.
Le bilan des inondations de 1910 est catastrophique.
Malgré les digues l’eau atteint 1,20 m dans beaucoup d’endroits.
Les cultures sont ravagées, les maisons s’écroulent beaucoup d’animaux périssent noyés.
Dans le hameau de Villeneuve on est vite obligé d’entrer dans les maisons par les fenêtres du 1er étage car le rez-de-chaussée est impraticable .
Dès le 21 janvier, les avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun) et d’Asnières (boulevard Gallieni) sont submergées. Le 26 janvier les écoles sont évacuées.
Dans la nuit du 27 au 28 janvier, les digues sont submergées. Les familles les plus touchées sont évacuées en barques ou en embarcations de fortune.
Le 29 janvier l’inondation est générale. C’est seulement début février que la décrue s’amorce, mais il faudra plusieurs semaines pour nettoyer les boues et déblayer les rues des amas de ferrailles et de détritus de toutes sortes.Écoles ; Groupes scolaires ; Lycée
Avant 1888 les écoles sont toutefois située à 3 km, à Gennevilliers dont Villeneuve fait partie, à l’exception d’une petite école privée installée en 1853.
À partir de 1888 un groupe scolaire public voit le jour…(rue des anciennes écoles actuellement…), en 1910 une école de garçons est construite et la population augmentant en 1910 le groupe scolaire s’agrandit. Dans les années 1950 les bâtiments du groupe scolaire sont aménagés et surélevés pour devenir l’actuel groupe scolaire Edouard Manet.Indépendance du hameau
Après la Première Guerre mondiale, le hameau souhaite devenir autonome. L’éloignement du centre de Gennevilliers est de plus en plus gênant. La vie économique et sociale s’organise, la population augmente, des entreprises nouvelles s’installent, créant des emplois et l’ouverture de plusieurs commerces. Au moment de la séparation en 1927 on recense 3 boulangeries, 3 boucheries, 1 charcuterie, 1 poissonnerie, 3 laitiers éleveurs, 12 épiciers, des horticulteurs etc…
Le premier maire de Villeneuve sera monsieur Homère Robert.Histoire industrielle
- Les premiers chantiers naval sont les établissement Rasschaert fondés en 1880.
- En 1881, l'usine Homberger et Allard, fabricant des articles pour meunerie, s'installe rue de la Fabrique (rue Dupont du Chambon). Elle a ses bureau et son magasin à Paris, 27-29 rue de Viarmes où l’on peut trouver tout le nécessaire pour la minoterie.
- En 1891 un laboratoire de produits chimiques et pharmaceutiques (Pointet) s’installe, rue de la Fabrique (rue Dupont du Chambon).
- En 1893, l’usine Pointet est agrandie et transférée à l’angle de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun) et du chemin des Reniers (avenue Jean Jaurès) et devient Pointet-Girard. Cette usine qui fabriquait des sels d'iode et de bismuth quinine. Au même endroit s'est implantée plus tard l’entreprise Rhône-Poulenc.
- En 1898 les chantiers Van Den Bosch s'installent.
- Au début du XXe siècle Villeneuve est le fief des laboratoires ; Naline s‘installe rue du Chemin Vert, et devient établissements Mouneyrat (nom du docteur qui a mis au point plusieurs traitements, contre la syphilis et le paludisme entre autres). Ce laboratoire de pointe effectuait des recherches notamment sur l'hectine dérivé de l'arsenic.
- En 1903 la construction automobile est en plein essor ; Charles Petiet alors jeune ingénieur, crée la société des automobiles Ariès, nommée ainsi en raison de la force et de l’agilité du bélier. Son usine est située quai d’Argenteuil (quai Sisley). Dès 1906 les usines fournissent des autobus londoniens à étage, des taxis à New-York, des véhicules pour l’aéronautique russe, des automotrices pour les chemins de fer. Elles alimentent des compagnies de transports dans le monde entier, sans oublier l’armée française.
Charles Petiet participe à beaucoup de concours automobiles. Plutôt que de s’affirmer dans le domaine sportif Charles Petiet impose ses modèles par leur qualité et leur robustesse et se spécialise dans les véhicules utilitaires avec des carrosseries adaptées à différentes activités (transport de voyageurs, livraison, armée, etc…) En 1913 l’Ariès R6 mis à l’épreuve d’endurance est primé, il servira lors de la Grande Guerre. Après la guerre Ariès s'installe à Courbevoie.
Ariès subsiste jusqu’en 1938.- En 1919 c'est Walter Van Praet pour le compte des Chantiers naval franco-belges qui s'établissent.
- En 1923 Walter Van Praet acquiert un nouvel atelier situé quai d’Argenteuil (quai Sisley).
- En 1924 l’entreprise Davum (société de Dépôt et d’Agence de Vente d’Usines Métallurgiques) jusque-là installée à Paris, va remplacer les établissements Salmon fondés en 1918.
Installé le long de la Seine (quai du Moulin de Cage) les entrepôts couvrent environ 4 hectares (40 000 m2), abritant feuilles d’acier, tôles, feuillards, grillages, etc… Deux kilomètres de voies ferrées et trente cinq mètres d’appontements faisaient de cette compagnie (qui existe encore) l’un des plus gros employeurs de la commune. Elle fut bombardée le 22 juin 1944 et subit des gros dégâts.
- En 1926 les établissements Georges Losfeld (successeur depuis 1921 de la société franco-américaine de literie) sis boulevard d’Asnières (Boulevard Gallieni) mettent au pont un matelas en kapok, duvet végétal léger qui sert à remplir les coussins et brassières de sauvetage. Ces matelas font l’objet de tests originaux sur l’eau.
- En 1927 les travaux de fondations des cokeries de la Seine commencent. Cette usine ouvre ses portes en 1929 année où Villeneuve devient une commune indépendante. Son activité consiste à distiller les charbons français du Nord-Pas-de-Calais, anglais de la région de Durham et allemands de la Ruhr, qui arrivent par chemin de fer et par voie navigable. Située sur le boulevard Dequevauvilliers, elle constitue une des plus importante industrie de la commune. Elle alimente l’usine à gaz toute proche, qui se trouve en partie sur Villeneuve. Elle fut bombardée le 2 août 1944 et subit beaucoup de dégâts.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1929 1934 Homère Robert 1934 1935 Edmond Rarchaert 1935 1945 Fernand Schwartz 1945 1947 Gaston Deleurence PCF 1947 1953 Lucien George SFIO 1953 1999 Roger Prévot UDF 1999 - Alain-Bernard Boulanger UMP Toutes les données ne sont pas encore connues. Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelages
Au 1er janvier 2010, Villeneuve-la-Garenne est jumelée avec :
Population et société
Démographie
En 2008, Villeneuve-la-Garenne comptait 24 711 habitants (soit une augmentation de 10,8 % par rapport à 1999). La commune occupait le 343e rang au niveau national, alors qu'elle était au 371e en 1999, et le 26e au niveau départemental sur 36 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Villeneuve-la-Garenne depuis la création de la commune. Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec 24 711 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,8 %, 15 à 29 ans = 23,7 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 17,1 %, plus de 60 ans = 12,7 %) ;
- 53,5 % de femmes (0 à 14 ans = 22,3 %, 15 à 29 ans = 22 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 15,6 %).
Villeneuve la Garenne est la ville la plus jeune des Hauts-de-Seine : 37,8% à moins de 25 ans, soit 7,9 points de plus que la moyenne départementale. On dénombre une forte proportion d'ouvriers et d'employés (près de la moitié de la population communale en 1999), tandis que l'on note une sous représentation des cadres et des chefs d'entreprises (8,5% de la population communale en 1999).
Enseignement
Écoles maternelles
- École Charles Perrault
- École Jean de la Fontaine
- École Jean Jaurès
- École Jean Moulin
- École Pierre de Coubertin
- École Jules Verne
- École Sonia Delaunay
Les écoles élémentaires
- Écoles Jean Moulin A et B
- Écoles Jules Verne A et B
- Écoles Pierre de Coubertin A et B
Les collèges publics
- Collège Georges Pompidou
- Collège Édouard Manet
Les lycées
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Médias
Cultes
Les Villéno-Garennois disposent de lieux de culte catholique et ...
Culte catholique
Article détaillé : Paroisse des Hauts-de-Seine.Depuis janvier 2010, la commune de Villeneuve-la-Garenne fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[8].
Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Saint-Joseph[9] qui relève de la paroisse Saint-Joseph[10].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Chemin de fer des Chanteraines
- Fosse aquatique de Villeneuve-la-Garenne
- Actuel collège Édouard-Manet, ancien groupe scolaire construit en 1910.
- Église Saint-Joseph, construite en 1931.
- Hôtel particulier de Mlle Dupont de Chambon, construit au XIXe siècle.
- Actuelle École de Musique, construit au XIXe siècle.
- Anciens laboratoires Pointet, construits en 1893.
- Bar des 100 Kilos : Le café-hôtel-restaurant des 100 Kilos était situé sur l’avenue de Gennevilliers, (actuellement avenue de Verdun) et rue Dupont du Chambon. C’était le nom d’une association crée en 1885 par le propriétaire du café monsieur Bernard Judas. L’adhésion à l’association était réservée aux personnes pesant un minimum de 100 kilogrammes. Il existe encore un café portant le même nom mais situé sur le trottoir opposé (place André Malraux).
- Parc des Chanteraines.
Patrimoine culturel
- Bibliothèque municipale
- École de musique
- Cinéma André Malraux
- Cinéma Mégarama
- Centre Culturel Max Juclier
- Maison des Jeunes et de la Culture
- Centre socio-culturel Le Phare
- Les Petits Bouffons de Paris
Personnalités liées à la commune
- Alfred Sisley (1829-1899), peintre britannique du mouvement impressionniste, a séjourné plusieurs fois à Villeneuve.
- Élisabeth Dupont du Chambon (?-1909), artiste lyrique, militante pour une commune indépendante. La maison qu'elle habitait sera la première mairie de Villeneuve.
- Philippe Cattiau (1892-1962), escrimeur, ancien maire adjoint.
- Thierry Le Portier, dresseur de fauves, a basé ses activités à Villeneuve-la-Garenne.
- William Gallas (1977), footballeur, a grandi à Villeneuve-la-Garenne.
Héraldique, logotype et devise
Article détaillé : Armorial des communes des Hauts-de-Seine.Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'azur à la barque à l'antique d'argent naviguant sur une rivière du même mouvant de la pointe, au chef cousu de gueules chargé d'une arbalète en pal, accostée de deux dauphins, celui de dextre contourné, le tout d'argent.
Pour approfondir
Bibliographie
- Des grands projets pour remodeler la ville, Habitat et société, (2002-03) no 25, p. 24-47. Sur le quartier de la Caravelle
Articles connexes
Lien externe
Notes et références
- Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Villeneuve-la-Garenne sur le site de l'Insee. Consulté le 28 février 2011
- Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 14 janvier 2010
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 7 septembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Évolution et structure de la population à Villeneuve-la-Garenne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Carte des doyennés janvier 2010 sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
- Page d'accueil sur le site de la paroisse Saint-Joseph. Consulté le 18 septembre 2011
- Liste des paroisses des Hauts-de-Seine sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
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