- Carnaval de Paris
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Le Carnaval de Paris est durant cinq siècles l'un des plus importants du monde et une très grande fête dès le XVIe siècle. Il succède à la Fête des Fous, qui prospère depuis au moins le XIe siècle jusqu'au XVe siècle.
C'est au Carnaval de Paris qu'est lancé mondialement le confetti en papier en 1891[2] et le serpentin en 1892.
La foule est telle au Carnaval de Paris que, fin XIXe siècle début XXe siècle, on arrête la circulation des véhicules sur les Grands Boulevards le mardi gras et le jeudi de la Mi-Carême. Des photos existent qui témoignent de l'importance de la fête[3].
Après 45 ans d'oubli, l'initiative de la renaissance du Carnaval de Paris est prise par Basile Pachkoff en 1993. Il ressuscite le cortège de la Promenade du Bœuf Gras en 1998 et celui des Reines des blanchisseuses de la Mi-Carême en 2009.
Les liens anciens qui existent entre le Carnaval de Paris et des fêtes de province et de l'étranger depuis 1904 jusqu'aux années 1920 renaissent depuis 2003. Ils amènent des participations italiennes, cherbourgeoises et belges.
Sommaire
Un passé prestigieux
Cette fête a longtemps porté plusieurs noms. Jusqu'au XIXe siècle on utilisait en France et à Paris, à égalité avec le mot Carnaval le mot Carême-Prenant, qui pouvait être orthographié différemment : « Quaresmeprenant » ou « Quarêmeprenant » par exemple.
La tradition du carnaval est multiséculaire à Paris.
Nicolas de Baye écrit dans son journal en 1411[4] :
Lundi, xxiije jour de fevrier
La Court, pour la reverence de la feste de caresme prenant qui sera demain, s'est levée devant l'eure.La vigueur du Carnaval de Paris a reposé sur une tradition ininterrompue durant des siècles, des sociétés festives et carnavalesques organisées et l'implication particulière de certaines corporations. Ce dernier point est illustré en 1778 par un poème anonyme accompagnant une gravure illustrant la fête[5] :
De ces sortes de mascarades,
Les Artisans font leurs plaisirs,
Il faut les voir à nos parades !
C'est là qu'ils comblent leurs désirs !
Chacun retourne à son ouvrage
Quand Mardi-gras est enterré,
Tout est mangé selon l'usage
Et l'on est toujours altéré.
Ainsi à l'époque les artisans jouent ici un rôle important. À Paris au XVIIIe siècle existe également le régiment de la Calotte, une très fameuse société festive d'origine aristocratique et militaire. Cette société rédige beaucoup de textes comiques, comme le feront plus tard d'autres, par exemple les Badouillards avec leur Grande Charte des Badouillards vers 1840. Fait peu connu, le Carnaval de Paris est traditionnellement la fête de la police de Paris. C'est également la fête des gens du spectacle. Il y a des bals masqués dans les théâtres, une programmation spéciale en temps de carnaval, avec des pièces comiques comme La Foire Saint-Germain., de Jean-François Regnard et Dufresni[6], ou La mort de Mardi-Gras, de Fonpré de Fracansalle[7]. Au XIXe siècle l'implication des bouchers, blanchisseuses, commerçants, étudiants sera essentielle pour l'animation du Carnaval. Ce genre de phénomène se retrouve dans tous les carnavals que ce soit à Dunkerque ou au Brésil, la tradition, l'organisation et l'implication de certaines couches de la population sont essentielles pour la prospérité de la fête.Une structure festive parisienne très importante au moins à partir de 1817 est représentée par les goguettes. Il en naît plusieurs centaines en 1818[8]. Elles sont organisées chez des marchands de vins. Dans les goguettes on voit par milliers surtout des ouvriers et ouvrières parisiens se retrouver chaque semaine le samedi soir veille des dimanches-lundis alors chômés. Ils vont se distraire en chantant des chansons connues ou en créant de nouvelles sur des airs connus. En 1900 il existe encore au moins 90 goguettes à Paris. Quand on fait ainsi la fête un soir par semaine quoi de plus naturel que rejoindre en groupe la liesse du Carnaval quand elle arrive ?
Le Carnaval de Paris qui est très populaire et apprécié dans toutes les couches de la population rencontre également au cours des siècles des adversaires qui s'en prennent à lui au nom de la morale. Ainsi par exemple le juriste et théologien calviniste Lambert Daneau qui publie à Paris en 1582 un volume in-8 intitulé :Traicté contre les Bacchanales du Mardi gras, auquel tous les chrestiens sont exhortez de s'abstenir des banquets dudict Mardi-gras, et des masques et mommeries[9].
Il semble qu'un phénomène classique du Carnaval, la liberté momentanée de mœurs, existait aussi au Carnaval de Paris. C'est en tous cas ce que laisse entendre Désaugiers dans sa chanson V'là c' que c'est que l' carnaval, écrite entre 1800 et 1827[10] :
Au lever du soleil on dort,
Au lever de la lune on sort ;
L'époux, bien calme et bien fidèle,
Laisse aller sa belle
Où l'amour l'appelle :
L'un est au lit, l'autre est au bal...
V'là c' que c'est que l' carnaval[11].De son côté, Jouslin de la Salle, en 1825, écrit dans sa chanson Le Carnaval :
Nul mari ne songe à sa femme,
En carnaval[12].Jusqu'au début du XXe siècle le Carnaval de Paris dure beaucoup plus longtemps que le seul Mardi gras. En 1690, dans son Dictionnaire universel[13], Antoine Furetière écrit ces mots, qui s'appliquent également à Paris[14] :
- « CARNAVAL. s.m. Temps de réjouissance qui se compte depuis les Rois[18] jusqu'au Carême[19]. Les bals, les festins, les mariages, se font principalement dans le Carnaval. »
Soixante-deux ans plus tard, en 1752, l’Encyclopédie confirme, reprenant, presque à l'identique, les mots de Furetière[20] :
- « Le tems du carnaval commence le lendemain des Rois[18], ou le 7 de janvier, & dure jusqu'au carême[19]. Les bals, les festins, les mariages, se font principalement dans le carnaval. »
La période du Carnaval de Paris paraît traditionnellement avoir suivi ce qui se fait aujourd'hui en Belgique et en Allemagne : son début était la Saint Martin le 11 novembre et elle courait jusqu'aux jours gras avec une reprise au moment du jeudi de la Mi-Carême, à mi-chemin entre Mardi Gras et lundi de Pâques. Vers 1900 par exemple, ce long carnaval était un temps de réjouissances, fêtes masquées, bals et festins à Paris qui durait ainsi plusieurs mois avec les temps forts des jours gras et de la Mi-Carême. Pâques étant une date mobile se déplaçant sur une plage de 35 jours, la date du mardi gras varie également ainsi que la durée de cette période de fêtes.
Le Carnaval de Paris a connu une éclipse et a été oublié durant une quarantaine d'années du début des années 1950 jusqu'à 1993. Il n'a jamais été rejeté par les Parisiens et n'a pas disparu du fait d'interdictions. Mais une fête, si belle, grande, ancienne, traditionnelle soit-elle, ne peut exister qu'en étant préparée. Quand se produisent des problèmes d'organisation, combinés qui plus est ici avec des problèmes politiques – rivalité entre la ville et le gouvernement français[21], – ce qui a été le cas à Paris, la fête disparaît. Encore de nos jours un grand nombre de Parisiens ignorent qu'il existe un Carnaval de Paris. Ils ignorent également que cette fête connaissait des personnages typiques, caractérisés par leur costume et revenant chaque année, ainsi qu'un certain nombre de blagues carnavalesques traditionnelles appelées « attrappes en Carnaval ». Ces dernières furent pratiquées au moins depuis le XVIIe siècle jusqu'au XIXe siècle.
Des années 1950 jusqu'à 1993, les mots « Carnaval de Paris » cessèrent même pratiquement d'être utilisés[22]. Pour les Parisiens, il était possible éventuellement de fêter à Paris « Mardi Gras ». S'ils parlaient du Carnaval il s'agissait du Carnaval de Nice ou du Carnaval de Rio.
Le Carnaval de Paris a inspiré beaucoup d'artistes. Certains d'entre eux s'en sont même fait une spécialité comme le dessinateur Gavarni[23] ou le caricaturiste Cham[24]. Gustave Doré et Honoré Daumier ont également traité le sujet. Giuseppe Verdi a composé en 1853 un opéra dont l'action se déroule à Paris durant le Carnaval : La traviata. On y entend Largo al quadrupede, le chœur des bouchers promenant le Bœuf Gras. Le tableau reproduit ici en haut à gauche est de Édouard Manet. Il représente le célèbre bal masqué de l'opéra[25]. Le tableau en haut à droite est de Claude Monet et montre le Carnaval boulevard des Capucines.
Le Carnaval de Paris qui a été filmé par les frères Lumière et Georges Meliès[26] apparaît dans des films de fiction dont un américain. Plusieurs de ces films ont pour sujet une célébrité et une légende du Carnaval de Paris : Milord l'Arsouille :
- 1925 – Mylord l'Arsouille, ciné-roman français de René Leprince[28].
- 1937 – Carnival in Paris (Carnaval à Paris) de Wilhelm Thiele.
- 1945 – Les Enfants du paradis de Marcel Carné et Jacques Prévert. Dans ce grand classique du cinéma le tournage des scènes où apparaît le Carnaval de Paris au XIXe siècle sur le boulevard du Crime a impliqué 2 000 figurants[29].
- 1955 – Milord l'Arsouille de André Haguet.
- 1978 – Molière de Ariane Mnouchkine. On y voit le Carnaval de Paris au XVIIe siècle.
Les cortèges
Dans la rue deux types d'événements centraux marquent traditionnellement le Carnaval de Paris : la promenade de masques et les cortèges.
La promenade de masques consiste en ce que les masques, c'est-à-dire les personnes déguisées, se retrouvent en grand nombre avec les curieux et admirateurs venus les voir, en un endroit donné à un moment donné. Voici ce que Dulaure dit de ce phénomène en 1787[31] :
- « Rue Saint-Antoine, elle est fameuse pour le concours prodigieux des masques qui tous les ans, les derniers jours du carnaval, attirent un grand nombre de curieux. »
Les moments traditionnels de sorties de cortèges du Carnaval de Paris sont :
- Les jours gras : ce sont « les derniers jours du carnaval » dont parle Dulaure. Ils commencent au XVIIIe siècle le jeudi gras et finissent le mardi gras. Au XIXe siècle ils vont se restreindre aux seuls dimanche-lundi-mardi gras. C'est le moment de la sortie de la Promenade du Bœuf Gras.
- Vingt-et-un jours après Mardi Gras, le jeudi de la Mi-Carême. La Mi-Carême est également appelée la Fête des blanchisseuses, car c'est le jour de leur fête et du défilé de leurs reines et de la reine des blanchisseuses. À celles-ci succèdent à partir des dernières années du XIXe siècle les reines issues d'autres corporations.
Le cortège du Bœuf Gras mentionné à Paris en 1274 est attesté comme traditionnel dès 1739. Il prend une ampleur gigantesque au XIXe siècle devenant de facto la Fête de Paris dans le cadre du très grand Carnaval de Paris. On dit à Paris vers 1860 d'un personnage illustre du monde musical ou littéraire qui a eu l'honneur de voir un des bœufs gras de la fête baptisé du nom d'une de ses œuvres, qu'il est bœuf gras ou est entré à l'abattoir. Après 1870, le cortège du Bœuf Gras disparaît durant 25 ans suite à une crise interne du syndicat des bouchers parisiens qui l'organisait : l'affaire Mathurin Couder.
Les cortèges de reines de la Mi-Carême existent au moins depuis le XVIIIe siècle. La Mi-Carême est déjà alors de facto la Fête des femmes de Paris. Le cortège de la Reine de toutes les blanchisseuses de Paris existe au moins depuis 1830. En 1891, à l'initiative de Morel président de la Chambre Syndicale des Maîtres de Lavoirs, ces différents cortèges sont utilisés ou remplacés par le cortège de la Reine des Reines de Paris. À cette occasion les étudiants des Beaux-arts rallient la fête avec un « char du lavoir des Beaux-Arts » escorté par leur fanfare jouant l'hymne des Beaux-Arts Le Pompier.
En 1893 l'ensemble des étudiants parisiens avec leur armée du chahut se joint au cortège des blanchisseuses. La participation massive des jeunes gens et jeunes filles des écoles est très appréciée et se poursuit au moins jusqu'en 1946. Elle fait de facto de la Mi-Carême la fête des étudiants parisiens. L'Association générale des étudiants de Paris-AGEP, appelée familièrement « l'A », s'y implique activement. Les étudiants sont aussi bien présents en 1936 et 1946. Le Figaro rapporte comment ils se joignent au grand cortège du Bœuf Gras de la Mi-Carême du jeudi 19 mars 1936 avec leur char appelé Et voilà le printemps. Le grand cortège de la Mi-Carême du jeudi 28 mars 1946 est essentiellement l'œuvre des étudiants, alliés aux Forts des Halles et soutenus par les grands journaux parisiens.
Il a existé au Carnaval de Paris mais seulement de 1822 jusque vers 1860 un troisième grand cortège resté célèbre. Il sortait le matin du Mercredi des Cendres :
Les cortèges centraux du Carnaval de Paris attirent des foules énormes venues de Paris et des banlieues alentours. Au point que fin XIXe début XXe siècle on est obligé d'interrompre la circulation des véhicules sur les Grands Boulevards durant les jours gras (dimanche, lundi et mardi gras) et le jeudi de la Mi-Carême.
Ces moments de liesse sont favorisés par des congés. En 1932, par exemple, le personnel de la Préfecture du département de la Seine bénéficie encore d'une demi-journée de congé le Mardi gras et le Jeudi de la Mi-Carême[33]
Au théâtre
Le théâtre est un lieu où le Carnaval prospère. Durant les jours gras on y donne des fêtes masquées à la fin de la dernière représentation de la journée.
C'est là que sont également donné des bals. C'est au bal du théâtre de la Renaissance qu'est par exemple lancé, au Carnaval de Paris en 1839 et repris en 1840, le Galop des tambours, composé et dirigé par Jean-Baptiste Joseph Tolbecque, chef d'orchestre des bals du théâtre de la Renaissance. Cette œuvre remporte un immense succès.
Des pièces sont spécialement écrites et jouées pour le Carnaval. En 1818, on lit à propos d'une pièce écrite et jouée pour le Carnaval : « Les Variétés ont donné une folie-carnaval pleine d'entrain et de gaité[34]. »
Il existe dans les théâtres parisiens une programmation de Carnaval. En 1819, un chroniqueur, parlant de celle-ci, mentionne qu'il est d'usage à l'époque de ne jouer Molière à la Comédie Française que durant les jours gras. Il est oublié ensuite. Il compare son sort à celui du Bœuf Gras :
- Les Comédiens-Français ont dérogé cette année à l'usage d'immoler Molière au carnaval. Cet usage avait quelque chose d'injurieux pour le grand homme. Le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, Pourceaugnac, exposés en grande cérémonie sur la scène pendant les jours-gras, pour être ensevelis le reste de l'année dans les archives du répertoire, me semblaient partager le sort de ce pauvre animal qu'ont promène par les rues avec une pompe dérisoire pour l'assommer après.
- Les autres théâtres n'ont pas renoncé aux farces du carnaval. L'Odéon a donné l'Ours au Sérail, bouffonnerie qui serait assez originale, si elle ne ressemblait à Cadet-Roussel-Esturgeon, folie spirituelle que MM. Arnaud et Désaugiers (deux noms qu'on est étonné aujourd'hui de voir ensemble) avaient faite de compagnie, et qui fut jouée pour !a première fois au Val, maison de campagne de M. Regnault (de Saint-Jean-d'Angely), Les Rêveries renouvelés des Grecs ont aussi aidé les habitués à tuer le temps. Cette parodie, la meilleure qui ait été faite depuis la Perruque du Chapelain, est jouée avec beaucoup de gaité. Thénard excite le rire dans le rôle de Pylade, mais il y a dans ce rire je ne sais quoi de désobligeant pour l'acteur, et qui ressemble à de la risée. Un comédien ne pourrait-il pas, même quand il joue des farces, conserver un certain respect de lui-même, s'abstenir de ces grimaces outrées, de ces postures et de ces gesticulations qui, n'ayant rien de naturel, attirent sur l'acteur même le ridicule qui ne devrait paraître que dans le personnage qu'il représente[35] ?
Le théâtre influence aussi le Carnaval dans la rue. Certains personnages typiques du Carnaval de Paris, comme Robert Macaire et Bertrand, vers 1830, en sont directement inspirées.
Autres événements
Un événement en salle marque le Carnaval de Paris de janvier 1716 jusqu'au début du XXe siècle : le Bal de l'Opéra. Créé par une Ordonnance royale du Régent, en date du 31 décembre 1715 il attire une foule nombreuse. Au début du XIXe siècle, la police de Paris considère le montant de la recette du bal de l'Opéra comme un indice significatif de l'état de santé du Carnaval de Paris. C'est dans ce bal que vers 1840 Philippe Musard introduit le cancan ou coincoin, danse scandaleuse inventée par les blanchisseuses dans leurs fêtes.
Cette danse est beaucoup plus provocante à l'époque qu'aujourd'hui, car les femmes portent des culottes fendues. Parlant de Jane Avril et stigmatisant la danse scandaleuse, Joyant écrit : « Elle ne se commettait pas avec les danseuses du quadrille, la Goulue, Grille d'Égout, Rayon d'Or, la môme Tonkin ou la môme Fromage[44]. » Immortalisée par Toulouse-Lautrec, une des plus célèbres interprètes de cancan, la Goulue était la fille de la patronne d'un lavoir de Clichy. Le cancan montré au cinéma ou son héritier touristique le french cancan est très édulcoré et, avec ses culottes fermées, diffère beaucoup de son modèle d'origine.
La danse et la musique sont traditionnellement indissociables du Carnaval de Paris. Pour les bals du Carnaval de Paris des dizaines de compositeurs ont créé des centaines de partitions de musique au XIXe siècle. Ce sont généralement des quadrilles. Les partitions existent toujours le plus souvent en réduction pour musique de chambre ou piano. Il existe cependant des exceptions. Ainsi le département de la musique de la Bibliothèque nationale de France conserve des dizaines de partitions complètes pour orchestre d'Auguste Desblins. Mais elles ne sont plus jouées depuis cent-cinquante ans. La musique festive de danses de Paris au XIXe siècle a été célèbre dans le monde entier à l'égal des valses de Vienne et a marqué de son empreinte les traditions musicales de plusieurs pays et régions du monde.
Au nombre des plus fameux compositeurs de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle on trouve Philippe Musard « le roi (ou le Napoléon) du quadrille », Louis-Antoine Jullien, Isaac Strauss, des Belges : les frères Tolbecque, etc.
Dans les années 1830-1850 les talents chorégraphiques de certains danseurs des bals du Carnaval de Paris comme Chicard, Balochard, Pritchard, la Reine Pomaré ou Céleste Mogador[45] en ont fait des célébrités parisiennes. Les émules de Chicard et Balochard furent à l'origine de la création des sociétés festives et carnavalesques des chicards et balochards qui jouèrent un grand rôle d'animation du Carnaval de Paris au côté d'autres sociétés comme les badouillards, flambards et braillards.
Le Carnaval de Paris en 1589 a un caractère orgiaque. On y voit la nuit du mardi gras au mercredi des cendres des cortèges de Parisiens et Parisiennes défilant entièrement nus puis pratiquant la sexualité sans modération dans la rue. Le dépassement des interdits dans le domaine des mœurs parait s'être manifesté en d'autres occasions au Carnaval de Paris. Arnold Van Gennep en parle en 1947 dans son Manuel de folklore français contemporain. S'agissant de la pratique du travestissement, il écrit : « comme les romanciers l'ont observé souvent, le Carnaval, au milieu du XIXe siècle permettait à une honnête femme parisienne d'agir en fille entretenue, ou pire[46]. »
Le Carnaval de Paris sous Louis XVI et notamment celui de 1789 est décrit par le journal de Siméon-Prosper Hardy. Au Carnaval de Paris en 1831 la fête et l'émeute se juxtaposent sans se déranger mutuellement.
Le Mardi Gras 1878, l'Estudiantina espagnola, une troupe musicale espagnole composée de 64 étudiants costumés, défile dans Paris, avec guitares et tambourins, accueillie par 600 étudiants parisiens et une foule immense[47].
En 1881, Romain Bigot invente à Paris un instrument de musique étrange et bruyant : le bigotphone. Celui-ci est d'un usage à la portée de tous. Des goguettes s'en emparent et forment des sociétés bigophoniques. La première naît en 1885. D'autres suivent. Il en existe une trentaine en région parisienne en 1898[48]. Leur présence est très remarquée au Carnaval de Paris et la presse en parle. Par exemple, la société bigophonique des Étourdis ou de l'Académie culinaire voit sa photo publiée dans Le Petit Journal à l'occasion d'une aubade qu'elle donne à Rosa Blanche, Reine des Reines de Paris élue pour la Mi-Carême 1906[39].
En 1891 est lancé au Carnaval de Paris le confetti moderne en papier. À ses débuts on le vend au verre ou au kilo.
En 1892 est inventé au Carnaval de Paris le serpentin. Les premières années ils font 50 à 200 mètres de longueur sur un centimètre de largeur.
L'usage massif du confetti à Paris de 1891 à 1914, celui du serpentin, durant quelques années à partir de 1892, confine à une véritable épopée. La Seine à la sortie des égouts de Paris le lendemain matin des grandes batailles de confetti prend l'apparence d'une « immense banquise multicolore ». Les serpentins rendent les arbres dénudés des Grands Boulevards « tout chevelus et multicolores ». Confetti et serpentins subiront des interdictions répétées qui finiront par en réduire l'usage à Paris.
Extension du Carnaval : certaines salles de bal, au XIXe siècle, donnent toute l'année, une fois par semaine, un bal costumé. C'est le cas, par exemple, du bal du Moulin Rouge.
En 1896 et 1897 les artistes et montmartrois pour se moquer du cortège du Bœuf Gras, qui ressort en grandes pompes après 25 années d'interruption[49], organisent une Promenade de la Vache enragée ou Vachalcade. Destinée à être pérennisée cette fête de Montmartre ne connaît pas ensuite de nouvelles éditions.
Au Carnaval sont organisées des animations destinées aux enfants, comme ce bal du mardi gras 17 février 1885 dont parle Le Petit Parisien :
- Beaucoup d'enfants étaient costumés en pierrettes, en marquises poudrées, en laitières et surtout en incroyables.
- Le bal d'enfants qui a eu lieu à l'Opéra a été très gai : on y a remarqué de très jolis travestissements.
- Une masse de curieux s'était portée sur la Place pour voir passer les petits déguisés : un cordon de gardiens de la paix frayait un passage aux chers enfants, qui s'en allaient au bal tout joyeux, tout pimpants !
- Le succès a dépassé toute attente : il y a eu plus de six mille entrées.
- Du couloir des loges, le coup d'œil était féerique. Au son de l'orchestre d'Arban, les bébés dansaient, encouragés par les jeunes mères, qui se mêlaient aux rondes enfantines. Dès deux heures et demie, il était impossible de circuler.
- A cause de la représentation du soir, On n'avait pu livrer aux danseurs qu'une partie de la scène : au prochain bal, que l'on annonce pour la Mi-Carême, il n'en sera pas ainsi.
- Dans une loge, Victor Hugo, celui qui connait si bien « l'art d'être grand-père », suivait les évolutions des groupes joyeux et bruyants[50].
De 1904 à 1914 le Carnaval de Paris connaît des échanges internationaux : venue des reines parisiennes de la Mi-Carême à Turin, Milan, Rome, Naples, Prague... Délégations italiennes, espagnole, portugaise, suisse participant aux cortèges de la Mi-Carême. Des délégations venues de villes des provinces françaises participent également à ces cortèges. En 1905, la troupe du cirque de Buffalo Bill défile à Paris pour la Mi-Carême.
Le Carnaval de Paris va prospérer jusqu'en 1914.
Le Carnaval de Paris passe l'épreuve de la Grande Guerre : dès mars 1919, le cortège de la Mi-Carême défile à nouveau. Les ennemis du Carnaval parviennent cependant à faire interdire l'usage des confetti sous de fallacieux prétextes d'hygiène et économie. Les confetti propageraient des maladies et les ramasser coûterait trop cher. Comme ils continuent à être autorisés et largement utilisés ailleurs, par exemple au Carnaval de Nantes, un journaliste de l'époque fait malicieusement remarquer que les confetti ne rendent malades qu'à Paris. En fait les interdictions du Carnaval se doublent toujours de prétextes divers. On empêche la fête pour des raisons de morale, hygiène, économies, manque d'argent, lutte contre le bruit, nécessité de ne pas troubler la circulation automobile, etc. Ce genre de discours justificateurs apparaît dès le XVIe siècle. Par exemple on interdit les masques en raison des désordres que leur vente pourrait occasionner. On n'interdit pas les masques parce qu'on est contre. Parallèlement à l'interdiction renouvelée chaque année des confetti à partir de 1919, les adversaires de la fête font maintenir l'interdiction des serpentins.
Cet acharnement antifestif se doublera à un moment donné de la suppression des vacances des jours gras pour les enfants, qui sont déplacées à une autre période de l'année, ce qui permet d'empêcher les enfants de faire carnaval. Alors qu'un argument classique et traditionnel des adversaires de la fête consiste à écrire qu'y participer, se costumer, est très beau et bien uniquement pour les enfants et que pour les adultes c'est laid et ridicule. C'est des « pasquinades indignes de l'homme » comme l'écrit Benjamin Gastineau en 1855 en parlant du Carnaval de Paris.
Mais ce sont surtout d'autres raisons qui font que le Carnaval connaît une disparition progressive de la scène parisienne à partir du début des années 1920. Si belle, grande et traditionnelle soit-elle une fête a besoin d'être organisée. Or son organisation va défaillir. Le Comité des Fêtes de Paris, organisme privé qui organise la Mi-Carême depuis 1903 et fait sortir à cette occasion avec peu de moyens 500 000 Parisiens dans la rue connait une grave crise à partir de 1921. Par ailleurs il n'existe pas de maire de Paris qui aurait pu soutenir la fête. Cette fonction officielle a été supprimée en 1794 et ne réapparaitra qu'en 1977[55]. Durant cette longue période le préfet de la Seine nommé par le ministre de l'Intérieur et qui gère Paris privilégie la fête royale, impériale ou nationale plutôt qu'un Carnaval expression d'une ville longtemps réputée révolutionnaire et placée sous la surveillance directe de l'état. Dans les années 1930, on assiste à une démission complète des organisateurs habituels de la Mi-Carême, qui renoncent à organiser le grand cortège annuel et ne conservent des festivités que les mondanités : réceptions à l'Hôtel de ville et par la presse. Seuls les étudiants et des initiatives locales continuent alors la tradition des défilés dans la rue.
Après 1919 défilent encore malgré tout deux grands cortèges du Carnaval de Paris :
- Le cortège du Bœuf Gras, jeudi 19 mars 1936, qui défile depuis le parc des expositions de la porte de Versailles jusqu'aux abattoirs de la Villette en passant par le parvis Notre-Dame, l'Hôtel de ville et la gare de l'Est.
- Le cortège de la Mi-Carême, jeudi 28 mars 1946, qui part de la place du Panthéon, fait tous les grands boulevards et se disperse aux Halles.
Pour lutter contre l'oubli et renouer avec la joyeuse tradition, le 27 mai 1951 le Comité du bi-millénaire de Paris fait défiler un petit cortège du Bœuf Gras. L'opération sera répétée le 22 avril 1952, à l'initiative du Comité des Fêtes du XIXe arrondissement de Paris. Puis le Bœuf Gras disparait.
Dans les années 1950 et jusqu'en 1960 défilent des cortèges d'enfants costumés sur l'avenue des Champs-Élysée. Le nombre de participants peut atteindre plusieurs centaines. Ils sont accompagnés par un petit nombre d'adultes costumés[56].
Le jeudi de l'Ascension 27 mai 1954, par un temps magnifique, un grand corso fleuri genre Carnaval est organisé pour l'ouverture de la Grande saison de Paris. Il attire une foule énorme. L'initiative qui a été prise en dehors de la période traditionnelle du Carnaval ne sera pas renouvelée.
Le 25 juin 1977 a lieu la Fête de l'été appelée également dans la presse le Carnaval des Carnavals. Cette fête est sensée évoquer les Carnavals du monde. Dans son programme imprimé est mentionné le Bœuf Gras. Mais c'est un spectacle pas une fête. Les Parisiens y sont conviés en spectateurs et ne sont pas appelés à y participer. Le défilé clou de la manifestation a lieu sur des péniches sur la Seine. Dans de telles conditions il est difficile de se mêler à pied au cortège... Sur la péniche sensée évoquer Paris dans le défilé figure le bal musette où se côtoient le légionnaire et le marin[57]. La tradition du Carnaval de Paris avec ses blanchisseuses, son Bœuf, ses costumes, etc. est de fait oubliée.
Les manifestations parisiennes à caractère festif des années 1980-1990 ne feront pas mieux de ce point de vue.
Par exemple la fête très réussie du Carnaval de Venise à Paris qui se déroule sous les arcades et dans les jardins du Palais-Royal le mardi gras 18 février 1986 n'y fait aucune allusion.
Quand en septembre 1993 Basile Pachkoff prend l'initiative de la renaissance du Carnaval de Paris, à l'époque c'est de « l'archéologie ». Pratiquement personne n'en parle exceptés des ouvrages spécialisés et parfois des anciens qui l'ont connu.
Tout commence par cinq mois de difficiles recherches. Après trois tracts sortis, l'édition d'une brochure présentant le projet. Elle paraît le mardi gras 15 février 1994 : Proposition de rétablissement de la Fête de Paris, dite Promenade du - ou des - Bœufs gras. Illustrée, elle comprend en annexe un dossier sur l'affaire Mathurin Couder retrouvée par Basile Pachkoff en novembre 1993. La réussite paraît très proche, car les réponses aux premiers courriers adressés à des officiels sont extrêmement positives. Comme existaient jadis des liens entre le Carnaval de Paris et Turin, des contacts sont pris en Italie à Turin, Vercelli et Santhià où Basile Pachkoff rencontre l'artiste carnavalier italien Franceschina Gianni.
Une première réunion tenue à Paris le 24 mai 1994 décide d'appeler à l'assemblée constitutive d'une association à but non lucratif : l' Association pour la Promotion du Carnaval de Paris-APCP. Elle voit le jour le 23 juin 1994. Basile propose immédiatement d'appeler à la sortie du cortège de renaissance du Carnaval de Paris et fixer sa date. Les présents hésitent. Ils souhaitent attendre des soutiens officiels avant de tenter quelque chose. Aucune décision n'est prise.
Devenu président de l' APCP Basile décide seul le 18 juillet 1994 de faire sortir le cortège le 4 mars 1995[65]. Il est suivi et commence à se rassembler des sympathisants dans et autour de l'APCP.
Le cortège, prêt à défiler en 1995 est interdit[66]. Le groupe d'une quinzaine de supporteurs qu'a rassemblé autour de lui Basile Pachkoff se disperse. Il n'en reste plus que 3 : la future actrice de cinéma Esther Gorintin et deux artistes : Catherine Poulain et Rafaël Estève. Plus deux autres supporteurs qui vivent loin, à Saluggia[67] en Italie : Ivan Spinello cuisinier qui déclare que si le bœuf sort il est « prêt à le faire cuire » et Maryse Masante.
En 1996 une nouvelle interdiction du Carnaval de Paris alors qu'il n'y a même pas eu de demande officielle de faite amène Basile Pachkoff à défiler dans différentes rues et sur l'avenue des Champs-Élysées avec un minibœuf en bois monté sur roulettes mesurant 32 centimètres à l'encolure[68]. Ce jouet tiré par un adulte qui fait ainsi penser à un fou suscite parfois la panique chez certains qu'inversement n'aurait pas effrayé un gros chien dangereux.
Depuis 1993 jusqu'à 1998, durant cinq ans Basile Pachkoff multiplie les efforts pour la renaissance de la fête. Il écrit à pratiquement tous les organismes et personnes possibles, diffuse tracts et affiches, fait des rencontres. Tout cela seul, à ses frais et il n'est pas riche. Il organise à Turin le 12 mai 1997 une manifestation pour l'autorisation du Carnaval de Paris. Elle a lieu sur la Piazza Castello avec des étudiants de l'Académie Albertine des Beaux-Arts et du lycée artistique numéro 1 de Turin.
Ce jour-là plusieurs dizaines d'étudiants et lycéens[69] se sont rassemblés via Po à l'appel du Comitato Studentesco (Comité des Étudiants) de l'Académie Albertine des Beaux-Arts de Turin pour une manifestation performance pour la réforme de l'enseignement artistique en Italie. Basile les rejoint avec des tracts carnavals en italien. Les étudiants et lycéens défilent, en prennent connaissance, et une fois arrivés piazza Castello, dans le cadre de leur manifestation reprennent meuglements, cris, slogans, etc. en faveur de l'autorisation du cortège parisien du Bœuf Gras.
Le 27 octobre 1997 Basile Pachkoff rencontre le Conseiller de Paris Alain Riou. Cette rencontre inespérée est décisive pour l'avenir de la fête. Pour la première fois un élu s'implique vraiment pour la renaissance du Carnaval de Paris et ne se contente pas comme les autres jusqu'alors contactés d'envoyer de très aimables lettres d'encouragements, félicitations ou promesses ne débouchant sur rien. Alain Riou préside l'association Droit à la Culture qui devient à partir de ce moment l'organisatrice officielle du Carnaval de Paris. Assuré du soutien amical de Jean-Yves Autexier qui est le Conseiller spécial, c'est-à-dire le plus proche collaborateur du ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement, Alain Riou parvient à sortir le Bœuf Gras de l'impasse où il se trouve depuis des années et obtient l'autorisation de défiler.
Tout va ensuite très vite et aussi avec encore beaucoup d'efforts. Le Bœuf Gras a son stand où il est présenté au Salon de l'Agriculture du 1er au 8 mars 1998. En mai 1998 parti informer ses contacts italiens de l'avancement du projet, Basile Pachkoff rencontre Pietro Crivellaro directeur du Centre d'études du Théâtre Stabile. Un cortège de précarnaval défile à Paris le 7 juin 1998 avec le Géant-Bœuf[68]. Le 10 juillet 1998, comme la renaissance du Carnaval de Paris à laquelle il a jusqu'à présent consacré tous ses efforts parait assurée, Basile Pachkoff fonde la première société festive et carnavalesque parisienne de la renaissance du Carnaval de Paris : la Compagnie Carnavalesque Parisienne Les Fumantes de Pantruche[70]. Le Bœuf Gras défile le 27 septembre 1998 pour la première fois depuis 45 ans[71]. Un documentaire de Bernard Gazet passé sur France 3 immortalise l'événement et les années d'efforts développés pour y parvenir : Une envie de Fête, renaissance du Carnaval de Paris[72].
Le défilé carnavalesque se déroule ensuite à nouveau chaque année, non sans mal pour réussir à organiser un tel événement libre, bénévole et gratuit. En 1999 et 2002 la réussite vient de justesse. En 1999 presque tous les participants de 1998 qui avaient promis de revenir ne viennent pas. La pire nouvelle est que Impatiente-Saint-Fargeau la vache périgourdine vedette de 1998, en dépit des promesses de l'éleveur de l'épargner pour la fête, a fini à l'abattoir. Elle sera remplacée par la petite Pimprenelle 120 kilos et encore au biberon, qui reviendra par la suite défiler tous les ans jusqu'en 2008. Le cortège de 1999 qui se résume pratiquement à la vache et au groupe des Fumantes de Pantruche est sauvé par des participants nouveaux : la batucada Mulêketù, qui reviendra par la suite, et la troupe du show Buffalo Bill invitée en hommage à la participation de l'authentique Wild West Show du colonel Cody au Carnaval de Paris pour la Mi-Carême 1905. En 2002 la participation étudiante alors essentielle pour la fête est remise en question par la faute du calendrier. Le défilé tombe en plein milieu des vacances scolaires. Deux participations marquantes assureront la réussite du défilé : la fanfare de l'école des Ponts-et-Chaussées, composée d'ex étudiants diplômés, qui ne sont pas en vacances et une importante délégation du Carnaval de Cherbourg. S'ensuit le début d'une collaboration entre les Carnavals de Paris et Cherbourg qui continue aujourd'hui. Chaque année Basile Pachkoff est invité d'honneur du Carnaval de Cherbourg et y procède au jugement du Bonhomme Carnaval avant sa crémation[73].
En 2002 le Bœuf Gras renoue avec le calendrier traditionnel du Carnaval et sort le Dimanche Gras avant veille du Mardi Gras[74]. Ce sera désormais sa date inamovible pour défiler.
En 2003 à Turin Pietro Crivellaro introduit Basile Pachkoff auprès de Marco Albera collectionneur et historien qui lui apprend l'existence des antiques sociétés festives étudiantes de la Goliardia, des Tunas et lui parle de l'histoire de la Corda Fratres, les Cœurs Frères, première organisation festive et fraternelle mondiale, ni politique, ni religieuse. Il lui montre aussi le seul livre existant sur le sujet, écrit en italien et paru en 1999[75]. Par Marco Albera un contact est établi durant l'hiver 2003-2004 avec la Goliardia de Turin. Les goliards de Turin manquent de justesse de participer au cortège du Bœuf Gras 2004.
En décembre 2004 Alain Riou disparaît subitement. Basile Pachkoff lui succède à la présidence de l'association Droit à la Culture. Le cortège du Carnaval de Paris qui était menacé de disparaître à nouveau peut ainsi continuer à défiler tous les ans.
L'édition 2005 est dédiée à Alain Riou. Le cortège cette année est détourné de son point d'arrivée habituel, place de l'Hôtel de Ville, pour cause de grande manifestation politique place de la République et doit s'achever près de la rotonde de la Villette place de Stalingrad.
À ce cortège participent des dizaines d'étudiants italiens venus de toute l'Italie à l'appel du Comité National des Étudiants des Académies des Beaux-Arts d'Italie et de la Goliardia de Turin qui commémorent ainsi le centenaire de la Mi-Carême au Carnaval de Paris où défilèrent trois cents italiens de Lombardie et du Piémont. À l'issue du défilé à l'initiative de Patrizio Gagliardi président du Comité National des Étudiants des Académies des Beaux-Arts d'Italie un traité carnavalesque italo-français est signé sur l'Hôtel de Ville. Les signataires sont les responsables du Comité National des Étudiants des Académies des Beaux-Arts d'Italie, du Carnaval de Cherbourg, de la Goliardia de Turin, de la Grande Masse des Beaux-Arts, des Fumantes de Pantruche et des Comités des Étudiants des Académies des Beaux-Arts de Naples et Rome[76].
En 2006 le parcours du cortège du Bœuf Gras est détourné pour la deuxième année consécutive pour finir place de Stalingrad, cette fois-ci pour cause de défilé du Nouvel An chinois dans le quartier de l'Hôtel de Ville. Ce problème de changement forcé d'itinéraire ne s'est pas reproduit depuis.
En 2006-2007 Basile Pachkoff lance un appel à la renaissance de la Corda Fratres en liaison avec le Carnaval de Paris. Des associations étudiantes espagnols, portugaises, chilienne et colombienne (la Tuna de la Fundación Juan Nepomuceno Corpas de Bogota) répondent à cet appel. Mais pour des raisons matérielles ces échanges n'aboutissent pas à la participation envisagée au Carnaval de Paris 2007.
Ayant assuré la renaissance et la survie du Bœuf Gras, Basile Pachkoff décide en 2008 de relancer l'autre grand cortège traditionnel du Carnaval de Paris : la Fête des Blanchisseuses. Comme il s'agit d'une fête organisée traditionnellement par les femmes il est exclu qu'il l'organise. Il lance un appel à toutes les femmes qui souhaiteraient reprendre le flambeau de la tradition interrompue depuis 70 ans. Son amie Alexandra Bristiel est finalement la seule à répondre positivement. Elle rassemble autour d'elle plusieurs amies et crée l'association Cœurs Sœurs. Ce nom a été choisi en référence à la Corda Fratres. La renaissance du cortège de la Mi-Carême, Fête des Blanchisseuses, Carnaval des Femmes qui a bénéficié de l'expérience acquise depuis 1993 pour faire renaître le Bœuf Gras est organisée avec succès le 15 mars 2009. Cette fête a lieu dorénavant le dimanche suivant le jeudi de la Mi-Carême[77].
Au Carnaval de Paris 2010 et au Carnaval des Femmes 2010 un hommage est rendu à Esther Gorintin disparue le 11 janvier 2010, qui a fidèlement soutenu le Carnaval de Paris, y compris en des temps très difficiles où Basile Pachkoff durant des années était pratiquement seul pour faire renaître la fête. Elle a été élue de son vivant présidente d'honneur des associations Droit à la Culture, Cœurs Sœurs et de la Compagnie Carnavalesque Parisienne Les Fumantes de Pantruche.
La participation aux derniers cortèges témoignent de la vitalité et de l'enracinement du Carnaval de Paris : en 2008 il y a 3000 participants au Bœuf Gras. L'année suivante la fête tombe durant les vacances scolaires et on peut craindre une baisse de participation. Au contraire, elle augmente et est de 4000 participants en 2009. En 2010 malgré le froid vif nouvelle augmentation : le Bœuf Gras rassemble 5000 participants dont 1500 dans le cortège[78]. De son côté le cortège de renaissance du Carnaval des Femmes, Fête des Blanchisseuses en 2009 a vu défiler une centaine de participants. L'année d'après, en dépit de la défection d'une association qui avait amené 50 danseuses en 2009, la participation double : elle est de 200 carnavaleux en 2010.
Le 4 avril 2010 l'assemblée générale de l'association Droit à la Culture élit Alexandra Bristiel présidente. Elle succède à Basile Pachkoff. Elle est déjà également la présidente de l'association Cœurs Sœurs, organisatrice de la Fête des Blanchisseuses et l'animatrice de la Compagnie Carnavalesque Parisienne Les Fumantes de Pantruche.
La 15e édition du cortège du Bœuf Gras depuis le début de sa renaissance aura lieu le dimanche 19 février 2012 et la 4e édition de la Fête des blanchisseuses est programmée le dimanche 18 mars 2012.
Calendrier 2007-2021
Dates du Carnaval Année Dimanche Gras Mardi Gras 2007 18 février 20 février 2008 3 février 5 février 2009 22 février 24 février 2010 14 février 16 février 2011 6 mars 8 mars 2012 19 février 21 février 2013 10 février 12 février 2014 2 mars 4 mars 2015 15 février 17 février 2016 7 février 9 février 2017 26 février 28 février 2018 11 février 13 février 2019 3 mars 5 mars 2020 23 février 25 février 2021 14 février 16 février Témoignages
Extrait d'une brochure de 8 pages, intitulée : Le carnaval des princes au Bois de Vincennes[79] :
Pendant ce fougueux Carnaval
Où à présent dedans les ruës
De Paris & aux advenuës:
Les masques presente momons
Les Dames demande citrons,
Dragée musquée et massepin
Toujours y faut de l'argent au poin,
Pour les mener aux Comediens
Aux jeux, aux balets aux festins,
Aux dances & à la promenade,
Faut leur payer la limonade
Nompareilles & rubans,Bouquets, affiquets et galans,
Et trente mille broüilleries,
De soye ou d'orfevreries,
Pour vers eux le nom de galans,
Acquester ou de vrais amans:
Mais ou ma passion m'enmeine
Le Joly Chasteau de Vincenne:
Nous exempte de ces dépens
Que nous pourrions faire en ce temps,
De Mardy gras ou Carnaval
Ou l'on ne fait que jeux & bal,
Mascarade et mommerie;Un voyageur américain, Franklin James Didier écrit[80] :
- Je ne sais pas ce que peut être le carnaval de Venise. La splendeur de celui de Paris m'a étonné. J'aime cette mascarade qui change tous les objets, renouvelle tout, et donne à une grande ville l'air d'un théâtre grotesque.
- Bergères, faunes, arlequins, polichinelles, rois, sauvages et pantalons m'ont accosté plus d'une fois. Leur démarche, tantôt légère, tantôt grave, leur attitudes diverses, leur solennelle gaité et leur étrange accoutrement forceraient un philosophe de rire. J'ai vu plus d'une Diane en falbalas chercher, rue Saint-Honoré, l'Endymion de la nuit prochaine.
- Le dernier jour du carnaval, le mardi gras[81], on a promené dans les rues de Paris, avec une pompe vraiment triomphale, un cortège éblouissant, et une profusion de drap d'or, de broderies et de paillettes, ce bœuf vénérable, qui porte sur son dos un petit Cupidon bien portant ; ce bœuf consacré, que tous les enfants de Paris savent être le bœuf gras.
Un ouvrage anonyme illustré décrit la ville en fête et son atmosphère joyeuse[83] :
- Paris est en carnaval : les boutiques sont closes ; à peine en est-il quelques-unes qui conservent un œil ouvert sur la rue, comme pour tenir un juste milieu entre leur intérêt et leur divertissement. Les rues s'emplissent de flâneurs, se bariolent de masques[86] aux divers costumes, se sillonnent de voitures ; on se cherche, on s'appelle, on s'accueille au milieu des chants, des rires, et des joyeux propos. Les cabarets regorgent de buveurs qui s'animent ; — tout se mêle, se démêle, s'entremêle ; c'est un bourdonnement sourd encore, du milieu duquel percent à la fois les éclats de rire, les jurons des cochers, le choc des verres, et quelques grossièretés, prélude de la grande orgie de mots dont le boulevard[87] sera le théâtre dans quelques instants.
- Enfin l'heure est venue : l'on s'est réuni, les voitures sont pleines. — Fouette cocher ! — Alors les cris commencent, les saturnales ont revu le jour. Les masques se huent, s'attaquent, ripostent ; les invectives répondent aux invectives : on s'excite, on se monte. Mais ce ne sont encore que des escarmouches, qui précèdent le grand combat ; escarmouches riches cependant en gros mots, en trivialités, en obscénités.
- Au milieu du feu roulant de ces grossières plaisanteries, les femmes passent et repassent. A tout autre moment, leur vertu s'effaroucherait du quart de ce qu'elles entendent, mais, alors, elles ne prennent seulement pas la peine de rougir. — Ce que c'est que le carnaval !
- Les colonnes de municipaux[88] ont envahi le boulevard, et les malheureux gardes urbains se sont échelonnés sur la grande ligne carnavalesque[87] ; tableau dont ils feront le cadre. Le carnaval est alors à son apogée ; puissant et fort, il s'est tracé deux longs sillons au centre de la grande cité : la rue Saint-Honoré et les boulevards. Mais la première n'est que l'antichambre des seconds. Toute la population parisienne[89] déborde sur ce foyer du plaisir ; les bas-côtés s'emplissent, on se presse, on se pousse, on se porte, on se pile. Malheur à qui laissera tomber un gant, un mouchoir, il ne lui sera bientôt plus possible de le ramasser sans s'exposer à de graves inconvénients. Les lignes de voitures se sont formées, mais de masques point encore ou fort peu : ces messieurs se font attendre.
- Enfin, des cris partent de tous côtés ; c'est un gamin qui passe accoutré de je ne sais quelles loques, dérobées sans doute à quelques tas d'ordures, et escorté d'un régiment d'autres gamins criant et beuglant : — à la chie-en-lit ! lit ! lit !
- Au milieu d'un concert assourdissant de cornets à bouquin, quel vacarme ! c'est à se rendre sourd.
- Pour cette fois, voilà bien des masques ! Une voiture à quatre chevaux s'avance majestueusement à travers les piétons, qu'elle refoule : elle tient le milieu du pavé. Que de costumes ! Quelle variété ! Il y en a de toutes les couleurs, des rouges, des bleus, des verts ; des débardeurs, des malins, des écossais, des espagnols, des galériens, des laitières décolletées en dépit des rhumes, une boutique de costumier enfin. Mais où est l'intention de tous ces déguisements ? — Des costumes, et voilà tout ! — Où donc est le temps des mascarades ? Point de carnaval alors où l'on ne vit sur le boulevard quelques réunions de masques représentant une idée. C'était don Quichotte et son fidèle écuyer, Sancho ; une noce du temps de Louis XV, avec son bailli obligé ; une promenade de Landais perchés sur leurs échasses ; c'était... que sais-je moi ? C'était quelque chose, et cela amusait. (....)
- On ne s'en amuse pas moins aujourd'hui, si l'on peut juger du plaisir par le bruit. Les sons du cor se font entendre à tous les coins du boulevard ; ceux qui se livrent aux charmes de cet instrument ont soin de se placer aux fenêtres de distance en distance, de telle sorte que loin d'avoir les cors à leurs pieds, les promeneurs en ont par-dessus la tête. Le Roi Dagobert et le Clair de la Lune font les frais de la conversation : petit supplément au charivari général qui ne manque pas d'attraits.
- A la première voiture ont succédé d'autres voitures ; le tableau carnavalesque est dans tout son éclat : mais il n'est véritablement curieux que pour ceux qui, du haut d'une fenêtre, dominent cette foule aux couleurs variées, aux costumes bizarres et sans nom.
- La masse des piétons est devenue plus compacte ; on crie de tous côtés, à chaque coin de rue une discussion s'engage.
- Ce sont des voitures qui veulent quitter la file :
- —Je passerai !
- —Vous ne passerez pas !
- Les coups de fouet vont leur train : puis, pour compléter l'embarras, des troupes de cavaliers passent triomphalement en écrasant, par-ci, par-là, quelques pieds humains avec leurs pieds de bêtes. — Ceux des chevaux, bien entendu. (....)
- —Ah ! Ah ! Ah ! — Une clameur s'élève : c'est un énorme char précédé d'un drapeau, avec cette inscription : vivent les badouillards !!! — Le char passe au milieu d'un sabbat monstre ; tous parlent à la fois, crient, beuglent. Puis d'autres chars avec d'autres drapeaux, les enfants de la joie, les forts buveurs, et enfin, les chemisiers de Paris[90] !
- Le soir est venu, chacun a diné[91] comme on dine en carnaval, — ceux qui dinent. — Les cris recommencent et les rues rayonnent de feux étranges. Les masques, même les plus insignifiants, ont un aspect bizarre aux lueurs rougeâtres des torches, et leurs chants ont quelque chose d'indéfinissable ; tous enfin paraissent s'être prédisposés, par de fréquentes libations, aux plaisirs de la nuit. Puis les passages[92] se garnissent de curieux ; c'est là que le carnaval s'est réfugié, jusqu'à ce que les bals ouvrent leurs deux battants pour l'engloutir ; c'est là que ceux que leur position ou leur fortune empêche de carnavaliser, viennent se poster, pareils à ces petits savoyards qui vont s'asseoir à la porte des restaurateurs et mangent leur pain noir à la fumée des mets.
Le Mardi Gras 1878 à Paris
Ce jour-là, et aussi les jours suivants, triomphe à Paris une Estudiantina, joyeuse troupe musicale de 64 étudiants costumés venue d'Espagne[97].
Elle inspire même une chanson au poète et goguettier Clairville, membre de la célèbre goguette du Caveau[98].
Le 7 mars 1878, Ch. Fried écrit dans Le Petit Parisien[47] :
- LE MARDI-GRAS A PARIS
- Nous le disions bien, hier, que le carnaval n'était pas mort ! Depuis tantôt dix ans, il n'y avait pas eu autant de bruit, autant de foule, autant de mouvement. La pluie de la matinée n'y a rien fait. – Oh ! mais là, rien de rien ! – Ce qu'il y avait de monde dehors est absolument incalculable. C'était à croire qu'une notable partie de la France s'était donné rendez-vous dans les rues, sur les boulevards, places publiques et promenades de la grande ville.
- À de certains moments, à de certains endroits, il était tout à fait impossible d'avancer. La foule, compacte, bouchait toutes les issues. Il fallait attendre une éclaircie. Au bout d'un instant, on se sentait porté en avant : la circulation était rétablie pour un peu de temps. Et toute cette masse de monde avançait lentement, mais sûrement, poussant, grouillant, bousculant, criant, riant, chantant.
- Ça a commencé dès le matin, dans le bas de la rue Montmartre. Quand, vers neuf heures, nous sommes arrivés à la hauteur de l'hôtel d'Angleterre, nous avons aperçu une véritable mer de têtes. Les badauds et les curieux d'outre-Seine avaient fait cortège aux six cents étudiants de Paris qui allaient souhaiter la bienvenue aux soixante-quatre membres de la Estudiantina espagnola.
- Joli coup d'œil, en vérité, que celui de cette grosse foule sympathique et gaie, qui poussait hurrah sur hurrah. Et quand, après avoir été harangués par M. Dulau, étudiant en droit, les étudiants espagnols sont sortis ; ah ! ça été bien une autre affaire ! Les applaudissements ont éclaté de toutes parts, les cris de joie se sont fait entendre, les fenêtres, garnies de plus de monde qu'elles n'en pouvaient raisonnablement contenir, ont reçu de nouveaux renforts.
- Des suppléments d'assistants sont arrivés par toutes les rues adjacentes, et tout ce monde, en s'ébranlant, aurait fait trembler le vieux pavé de la rue Montmartre si ce vieux pavé-là n'en avait vu bien d'autres !
- Guitares et tambourins en tête, les espagnols ont traversé les Halles, toujours escortés par cette formidable cohue qui refoulait devant elle tout ce qui lui faisait obstacle, fiacres, tramways, charrettes, – tout enfin. Un malheureux omnibus ayant voulu, malgré tout, aller de l'avant, a dû s'arrêter au beau milieu de la foule. Pauvre omnibus en détresse !
- M. Albert Gigot[99] a fait appeler les étudiants de Salamanque. Il a voulu les entendre, et, enchanté de leur musique, les a envoyés au tribunal de commerce, dont les échos austères, réveillés par cette musique insolite, ne savaient plus à quel président se vouer. Puis, dans la cour de l'École de médecine, sous le nez de bronze de Bichat, séguédilles et jotas ont recommencé de plus belle. Puis, ça été au tour de la Faculté de droit...
- Après quoi, on a choqué les verres au café du Chalet, en face Bullier. On a bu du punch et du Champagne à la santé des étudiants français, à la santé des étudiants espagnols. Ceux-ci, enfin, ont pu venir déjeuner au café Riche, toujours suivis d'une foule énorme qui s'est répandue sur les boulevards.
- Il était une heure, et plus ; et les boulevards déjà étaient encombrés. Pensez qu'ils ont été trop étroits pour contenir tout ce monde qui arrivait. Heureusement les théâtres s'ouvraient. Que de gens s'y sont engouffrés ! Un de nos collaborateurs a parcouru toutes le salles de spectacle. Tout était plein, jusqu'au dernier tabouret, jusqu'au coin le plus incommode.
- (…)
- Et pendant qu'on amusait dedans, on continuait à s'amuser et à se bousculer au dehors. Tous les bals d'enfants étaient bondés ; mais ne croyez pas que ces bals d'enfants avaient absorbé tous les costumes. On rencontrait des masques partout, par groupes de deux, de trois, de quatre ; chaque groupe, suivi de son cortège particulier de badauds, chaque cortège faisant boule de neige, grossissant à tous les coins de rue, grossissant encore, toujours...
- Paris retrouvait sa physionomie d'autrefois, sa gaité bruyante, exubérante, ses mouvements fous, ses extravagances, ses admirations naïves pour un beau polichinelle vert, rouge et or qui a ameuté les gens rue de la Paix et rue de Rivoli. Nous avons eu des Dumanet pleins de fantaisie, des Valentin aux hauts-de-chausses mi-partie, des pierrots, des arlequins, des Mondor, des templiers, des postillons ; – quoi encore ?
- Il avait de tout, même de ces désagréables et répugnants gaillards qui, vêtus d'un costume féminin, se livraient à toutes les folies obscènes de leur sotte imagination. Des enfants par quantités, habillés en zouaves, en laitières, en incroyables, etc.
- Une petite Merveilleuse en taille courte et très décolletée, a fait sensation sur le boulevard des Italiens. Un bon point à la petite fille, très gracieuse et très à l'aise, et un mauvais point aux parents capables d'exhiber cette pauvre jeune chair grelottante.
- Le grand succès de curiosité de la journée, – côté des grandes personnes, – a été pour un grand gaillard, juché sur an cheval étique, et qui, moustache en croc, a parcouru lentement les boulevards, accompagné de quatre blousards blancs qui poussaient à chaque instant des cris enthousiastes en faveur du régime déchu. On nous affirme que ce masque, dont le costume était la reproduction exacte du Ratapoil d'André Gill, est un commis-voyageur en dentelles.
- Il a bien fallu dîner, n'est-ce pas ? C'est ce qu'on a fait, longuement et de façon à réparer les vides laissés par une aussi fatigante journée. Littéralement, les restaurants de Paris ont été dévalisés. Pas une table libre, pas un coin. Ce que Paris a dû avaler de gigots, de poissons, de légumes et autres harnois de gueule est effrayant.
- Cette fête de la journée s'est prolongée pendant toute la soirée, pendant toute la nuit. Les bals, bastringues et musettes ont été envahis. On a dansé encore, on a bu, soupé, on s'en est fourré « jusque-là ! » Et on est rentré fourbu, éreinté, essoufflé, avec un des souvenirs de joie qui mèneront jusqu'à la mi-carême.
- Mardi-gras... ne t'en va pas...[100] – Mardi-gras est parti tout de même, plus regretté qu'il ne l'a été depuis longtemps. Paris, ne pouvant être austère, va simplement reprendre sa physionomie habituelle. Et ce, sans regret, car, pardieu ! Paris s'est bien amusé cette fois.
La qualité musicale de ce groupe était telle, que La Voix des Écoles prétend, dans son numéro du 4 avril 1878, que ces 64 étudiants auraient été en fait une troupe espagnole d'artistes professionnels en tournée en France et déguisée en Estudiantina ! Elle aurait ainsi réussit à mystifier les étudiants parisiens, la presse, la présidence de la République et jusqu'à Victor Hugo en personne[101].
La période du Carnaval était à Paris un grand moment gastronomique. En témoignent ces deux menus. Ils ont tous les deux été publiés dans Le Figaro, l'un le dimanche 20 février, l'autre le mardi 15 mars 1887 :
LE GRAND–HÔTEL[102]
MENU DU DÎNER DU MARDI–GRAS
Potage Sarah-Bernhardt
Petite croustade à la Pompadour
Turbot à la Hollandaise
Clos Marathon 1883
Pièce d'aloyau (prix d'honneur du concours)
à la Duchesse
Salmis de Sarcelle aux truffes
Poularde de la Flèche truffée
Salade japonaise
Artichaut à la Barigoule
Médoc Grand-Hôtel
Gâteau Grand-Hôtel
Bombe SultanPendant le dîner, l'orchestre de M. Eusèbe Lucas
fera entendre les morceaux les plus variés
de son répertoire.LE GRAND–HÔTEL
MENU DU DÎNER–CONCERT DE LA MI-CARÊME
Potage Crême de Volaille Lucullus
Petite croustade feuilletée à la Masséna
Sole Sauce Crevettes
Croquette Parmentier
Clos Marathon 1883
Filet de bœuf à la Richelieu
Pain de lapereau à la Montmiral
Poularde de la Bresse truffée à la Périgourdine
Salade Japonaise
Haricots verts panachés à la Maître d'Hôtel
Savarin au Kirsch
Glace Bombe Chateaubriand
Desserts
Poires, Macarons, Gaufres, Pommes de Calville, etc.
Médoc Grand-HôtelPendant le dîner, l'orchestre de M. Eusèbe Lucas se fera
entendre.À la Promenade du Bœuf Gras 1896
En 1896 après vingt-cinq ans d'interruption défile un très grand cortège du Bœuf Gras. Durant les trois journées des dimanche lundi et mardi gras 16, 17 et 18 février il parcourt 43 kilomètres dans Paris. A l'époque le confetti en papier et les serpentins n'existent que depuis quelques années. Voici la fin d'un article du journal quotidien L'Éclair du 17 février 1896 :
- Des trottoirs aux balcons, on l'attendait (le cortège du Bœuf Gras). Il pleuvait en son honneur des confetti et les fenêtres s'enguirlandaient de serpentins. ... Les masques à pied étaient rares ; grimés sans richesse ni esprit, ils n'allumaient pas cette folie qui est si spéciale à la Mi-Carême. Le Mardi Gras, longtemps démodé, se ressent de son ancienne déchéance. Le passage du cortège n'a pas encore tout à fait dégelé la rue. Le carnaval n'est pas dans la foule, en dépit de la familiarité heureuse des confetti qui chassent les grincheux — ces insupportables empêcheurs de s'amuser avec des ronds — et unissent fraternellement les badauds de bonne foi, les animent, les entraînent et leur font oublier pendant quelques heures l'autre carnaval — celui des méchants et des cuistres.
- Il faut rendre grâce aux confetti. Nous lui devons l'allégresse de ces jours de gaie licence ; et il nous faut aussi remercier le serpentin qui étend au-dessus des têtes des volumes frémissants, qui établit des relations de fenêtre à fenêtre, qui jette un pont fragile mais suffisant pour que d'un Parisien à l'autre l'entrain voisine.
- Ces légères banderoles qui enrubannent les balcons et bouclent des fanfreluches dans la chevelure des arbres, ont appelé aux croisées chacun et chacune ; des sourires s'échangent, des relations s'échafaudent, des romans naissent noués de ces faveurs si fragiles. Au bout de fils plus résistants pendent des friandises pour les petits polissons et quelquefois peut-être aussi des billets que comme par hasard arrêtent de jolies mains tendues. Le carnaval se plaît aux brèves amourettes et la familiarité devient grande, qui les autorise ainsi à l'abri de la familiarité des confetti, de la grâce des serpentins et de l'indulgence de votre majesté, prince Carnaval, enfin de retour en ce Paris qui vous pleura.
Cortège du Bœuf Gras, 19 mars 1936
Le jeudi de la Mi-Carême 19 mars 1936, le Bœuf Gras traverse tout Paris depuis le parc des expositions de la porte de Versailles jusqu'aux abattoirs de la Villette, en passant par le Boul'Mich, le Parvis Notre-Dame, l'Hôtel de ville, le Boulevard Sébastopol et la Gare de l'Est. À ce cortège se joint Et voilà le printemps, char des étudiants parisiens. C'est à ce jour la dernière sortie à grande échelle du Bœuf Gras.
- PARIS A GAIEMENT ACCLAMÉ LE CORTÈGE DU BŒUF GRAS
- Mille grâces vous soient rendues ! Messire Bœuf ! Charlot Ier pour vous donner votre nom de baptême ! Nous avons bien ri. Et pour tout vous dire, il y a belle lurette que pareille chose ne nous était arrivée, jour de Mi-Carême. Ne vous devrions-nous que cela, que cet épanouissement de la rate indispensable et cependant devenu si rare, que ce serait déjà bien beau.
- Rien donc n'a manqué à votre entrée solennelle, ni la lumière claire et dorée des printemps, ni les rires, ni les vivats du bon peuple.
- Mais, vous ayant ainsi dès l'abord rendu hommage, souffrez que l'arôme nous revienne au gosier et nous chatouille les papilles, de tous les accommodements culinaires dont vous faisiez les frais, et que notre œil retrouve ébahi la splendeur de votre parade, de vos mirotons et salades, de vos côtes et de ces poireaux, qui vous servaient de hérauts.
- À la vérité, qui eût rodé, vers les midi, en ce parc de Versailles, où votre cortège se préparait, eût presque pu douter de le voir jamais se former.
- On courait après les citrouilles, on se heurtait aux navets; les cuisinières n'étaient pas là, les oignons s'étaient égarés. Des cavaliers à veste rouge sonnaient du cor dans un coin, tandis que les vielleurs du pays d'Auvergne répétaient dans un autre coin leurs chansons.
- Tout ce beau désordre se trouva pourtant ordonné. Et comme là-bas, à la sortie du parc, les trompettes des gardes commençaient de jouer et que, tapant sur leurs caisses, soufflant dans leurs pistons et leurs trombones, les soldats de votre escorte déployaient la file de leurs uniformes, tous les maillons de la chaîne se trouvèrent renoués.
- Les grosses légumes, dodelinant du chef et hurlant à tue-tête - si j'ose dire - un air qui incitait irrésistiblement à se mettre à table, s'ébranlèrent; la « cuistance », où le bœuf l'emportait enfin sur le « singe », démarra ; le bœuf miroton suivi, avec sa troupe d'oignons, de carottes, ses flacons d'huile et de vinaigre, qu'il eût suffit de jeter dans la casserole ; derrière venaient les côtes, toutes « vos » côtes - et les ... autres - de la Côte d'Argent à la Côte d'Azur - char ravissant, fleuri des roues jusqu'à son faîte, en passant par la côte d'Amour et les frères de ... la côte, juchés sur un brick aux luisantes caronades, et enfin, vous, messire Bœuf gras, semblant narguer les sept vaches maigres qui vous précédaient.
- Voilà dans quel appareil vous avez traversé, parmi les musiques et les acclamations d'une foule énorme, votre bonne ville de Paris, de Vaugirard à la Villette, en passant par le « Boul' Mich », le parvis Notre-Dame, l'Hôtel de Ville, où le Conseil municipal vous rendit les honneurs qui vous étaient dus, le « Sébasto », la gare de l'Est.
- Hélas ! toute gloire n'est-elle pas éphémère ? A tout le moins, garderez-vous celle de nous avoir rendu pour la première fois un peu de ce temps d'autrefois, de ces Mi-Carême d'antan où l'on avait le temps de rire.
- JNL, 20 mars 1936
Documentation
Affiches
- 1790 – Ordonnance de Police, 31 janvier 1790 – Affiche de la municipalité de Paris annonçant l'interdiction du Carnaval de Paris.
- 1858 – Affiche Émile Cohl, lithographie en couleurs de grand format, annonçant le bal d'enfants du lundi gras au théâtre de la Porte-Saint-Martin, accompagné par un orchestre composé de 120 musiciens, sous la direction de « Musard », qui doit être Alfred Musard fils du célèbre Philippe Musard qui a pris sa retraite en 1854[106].
- 1869 – Valentino...samedi et mardi gras grand bal de nuit paré, masqué et travesti... – Affiche de Jules Chéret[107].
- 1872 – Tivoli Waux-Hall, Bal de nuit paré masqué et travesti : tous les samedis - le 1er janvier, le Dimanche Gras, le Mardi Gras & le jeudi de la Mi-Carême – Affiche de Jules Chéret[108].
- 1872 – Il faudra voir Mardi-gras et Mi-carême, grand bal de nuit paré-masqué – Affiche de J. Lavaux aux Gobelins[109].
- 1874 – Affiche pour le Bal Valentino, indiquant : pendant le Carnaval, bal masqué tous les samedis[110].
- 1874 – Opéra Comique, Bal masqué – Affiche de Jules Chéret[111].
- 1874 – Jardins d'hiver & d'été. Tivoli Waux-Hall, place du Château d'Eau, 12,14,16 rue de la Douane, ouvert tous les soirs... : L.Dufils chef d'orchestre, mercredi & samedi grande fête..., bal masqué tous les samedis pendant le Carnaval, Dimanche Gras, Mardi Gras, Mi-Carême, Carnaval Israelite – Affiche de Jules Chéret[112].
- 1892 – Théâtre national de l'Opéra. Carnaval 1892. Samedi 13 février, 2e Bal masqué – Affiche de Jules Chéret[113].
- 1893 – Affiche pour le bal masqué de l'Opéra du jeudi de la Mi-Carême 9 mars 1893[114].
- 1894 – Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1894. – Affiche de Jules Chéret[115].
- 1894 – Demandez les confetti « Mousseline » & les serpentins « Express » – Affiche de Georges Meunier[116].
- 1896 – Affiche pour la Promenade de la Vache enragée ou Vachalcade, cortège montmartrois créé en réponse au Bœuf Gras[117].
- 1896 – Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1896. – Affiche de Jules Chéret[118].
- 1897 – Dimanche,Lundi et Mardi Gras, cortège du Moulin Rouge dessiné et composé par Roedel... à 11 heures défilé du cortège dans la grande salle. – Affiche de Roedel[119].
- 1897 – Gare voilà la vache enragée – Affiche lithographiée en couleurs de Fernand Pelez[120].
- 1897 – Théâtre de l'Opéra, jeudi 17 mars (Mi-Carême) Fête du printemps, 4e & dernier grand bal masqué à l'Opéra – Affiche lithographiée en couleurs de Jules Chéret[121].
- 1897 – Affiche pour la cavalcade des étudiants de la Mi-Carême.
- 1898 – Théâtre de l'Opéra – Affiche lithographiée en couleurs de Henri Gray pour les bals costumés de l'Opéra[122].
- XIXe – Vachalcade, la voilà !!!! la voilà !!!! – Affiche en couleurs de Henri de Toulouse-Lautrec pour la Vachalcade[123].
- XIXe – La Vache enragée – Affiche en couleurs de Henri de Toulouse-Lautrec pour la Vachalcade[123].
- 1994 – Depuis cette date le Carnaval de Paris a donné lieu à la création d'un certain nombre d'affiches[124].
Caricatures
- XIXe siècle – Le Carnaval – Petits albums pour rire à un franc, numéro 5, 1re partie ; numéro 57, 2e partie ; numéro 61, 3e partie ; numéro 67, 4e partie[126].
- 1842 – Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque. Ouvrage anonyme, dessins d'Henri Emy[127].
- 1834 – Le Bœuf Gras de 1834 – Parue dans Le Charivari, caricature en fait dirigée contre Louis-Philippe 1er[128].
- 1844 – Catéchisme du Carnaval ou l'art de se dire de gros mots sans se fâcher ni fâcher personne ; répertoire de gaité à l'usage des amis de la joie ; par le secrétaire perpétuel de l'Académie des Badouillards, Flambards, Chicards, Braillards et autres Sociétés buvantes. – Ouvrage illustré par Paul Gavarni et Honoré Daumier[129].
- 1844 – Ordre et marche du cortège – Parodie du placard traditionnel d'annonce du cortège du Bœuf Gras, gravure de Grandville, texte de Taxil Delort[130].
- 1844 – Bal masqué – Gravure de Grandville[131].
- 1850 – Le bal Musard – par Louis Huart, avec 60 vignettes de Cham[132].
- 1852 – En Carnaval – Album de Cham[133].
- 1855 – Au bal masqué – Album de Cham[133].
- 1855 – Sauvage moderne, pour le cortège du bœuf-gras de 1855. – Lithographie aquarellée de Cham[134].
- 1862 – Au Bal de l'Opéra – Album de Cham[133].
- 1863 – Les Jours gras – Album de Cham[133].
- 1865 – Le Carnaval à Paris – Album de Cham[133].
- 1868 – Tu t'amuses trop ! – Scène du Carnaval de Paris en 1868 vue par Honoré Daumier[16].
- 1869 – Le Bœuf Gras – Image en couleurs par André Gill[135].
- 1869 – Au bal masqué – Gravure de Honoré Daumier[136].
- 1885 – La Caricature, numéro sorti au moment de la Mi-Carême[137].
- 1895 – Demandez l'ordre et la marche ! – Caricature en couleurs de Charles Léandre[138].
- 1896 – La Vache enragée – Couverture en couleurs de Henri de Toulouse-Lautrec pour le journal La Vache enragée.
- 1896 – Le bœuf gras accueilli au Palais de l'Élysée par le Président de la République – Grand dessin en couleurs de Caran d'Ache[139].
- 1903 – À quoi pense un bœuf gras ? – Page de dessins comiques de Caran d'Ache[140].
- 1903 – Histoire d'un confetti – Page de dessins comiques d'Henriot[141].
- 1936 – Promenade du Bœuf Gras (19 mars 1936) – Planche dessinée en couleurs, de Marcel Jeanjean.
Cartes-postales
Le Carnaval de Paris a été le sujet de nombreuses cartes-postales avant 1914.
Il en était édité illustrant la Promenade du Bœuf Gras et la Mi-Carême.
Elles avaient pour thèmes les chars, les Reines de la Mi-Carême, le Bœuf Gras.
On en trouve une vingtaine en licence libre sur la base Commons.
Chansons
Classées par ordre alphabétique :
- 1840 – Adieux au carnaval de 1840. – Paroles de C. Bordet, sur l'air du Bailleur éternel de Désaugiers[143].
- Vers 1893 – L'Armée du Chahut – Chansonnette, paroles de Georges Delesalle, musique de Émile Galle, créée par Mme Gabrielle Lange à l'Eldorado et Mlle Juliette Perrin à l'Alcazar d'Hiver[144].
- XIXe siècle – Le Bacchanal, ronde chantée dans le Juif-Errant[145].
- 1845 – Le Balcon (mot donné) – Paroles d'Eugène Désaugiers, sur l'air de Parlez-moi d'ça. Le mot donné est un jeu qui se pratiquait notamment dans la célèbre goguette du Caveau. Il consistait à devoir faire sur le champ une chanson sur un mot qui vous était donné. Le septième couplet de cette chanson parle du cortège du bœuf gras[146].
- 1816 – Le bal de l'Opéra ou un tour de carnaval, Pot-pourri anecdotique – paroles de Ourry sur divers airs[147].
- 1847 – Le bal masqué – Paroles de Gustave Leroy sur l'air du Quadrille rococo d'Artus[148].
- XIXe siècle – Le Bal de Musard – Délire, paroles et musique d'Amédée de Beauplan.
- Vers 1896 – La Ballade du Bœuf-Gras – Chanson comique, paroles de Léo Lelièvre, musique de Émile Spencer, créée par Reschal à l'Alcazar d'Hiver[149].
- 1859-1864 – Billet d'invitation adressé le matin du mardi-gras à Mam'selle Nini, la brunisseuse d'en face – Paroles de Maxime Guffroy, à chanter sur l'air de : Et quoi, tu dors ! Irma, réveille-toi.[150].
- XIXe – La blanchisseuse de Saint-Ouen. – Chansonnette. Paroles de Zenaïde B., air de la ronde des Gnouf, gnouf chantée au théâtre du Palais-Royal dans le Punch Grassot[151].
- XIXe siècle – Le bœuf gras. Complainte. – Paroles d'Antoine Antignac, à chanter sur l'air de Mon père était pot[152].
- 1845 – Les Bœufs – Chanson de Pierre Dupont[153].
- 1866 – Les bœufs-gras – Paroles de C. Grou, sur l'air de Mon père était pot[154].
- XIXe – Le Carnaval – Paroles d'Auguste Giraud. À chanter sur l'air de Pomm' de reinette et pomm' d'api, ou sur l'air du Délire bachique, chanson également connue sous le nom de Quand on est mort.
- 1809 – Le carnaval. – Paroles d'Antoine Antignac, à chanter sur l'air de Au temps passé[155].
- 1809 – Le Carnaval. – Paroles d'Antoine Antignac, à chanter sur l'air de Mon père était pot[156].
- 1825 – Le Carnaval – Paroles de Jouslin de la Salle, sur l'air de Ça n'en peut pas[157].
- 1835 – Le carnaval. – Paroles de Jean-Baptiste Gougé, à chanter sur l'air de V'là c'que c'est que d'avoir du cœur[158].
- 1837 – Le Carnaval. – Paroles de Salgat, air de Fourcy : Sur l'onde, ô ma gondole[159].
- 1856 – Le Carnaval. – Paroles de J. Lagarde, chantées sur l'air de Bonjour, mon ami Vincent[160].
- 1861 – Le carnaval – Paroles de Joseph Evrard, à chanter sur l'air de Ah! cotillon ! cotillon[161] !
- 1850 – Le Carnaval à l’Assemblée Nationale – Chanson de Gustave Nadaud[162].
- XIXe – Le carnaval commence. – Paroles de J. E. Aubry, air des Barrières de Paris[163].
- 1818 – Le Carnaval de 1818 – Chanson de Pierre-Jean de Béranger sur l'air de A ma Margot du bas en haut[164].
- XIXème – Le carnaval de Paris. – Paroles de Théodore Leclerc (de Paris), air du quadrille des Canotiers de la Seine[165].
- XIXe – Carnaval du Galopin – Trilogie Carnavalesque, paroles de Ernest Bourget, musique de A. Marquerie[166].
- 1826 – Le Carnaval perpétuel – Chanson de Routier sur l'air de Ah ! Voilà la vie.[167].
- XIXe – Causerie d'un bœuf masqué – Chanson de Maurice Patez[168].
- 1846 – Cent et une petites misères – Le 55e couplet de cette chanson, qui en compte 101, est signé Numa Mercier et parle du Carnaval.
- XIXe – C'est le carnaval – Chanson, paroles et musique du goguettier Auguste Loynel[169].
- XIXe – C'est pas tous les jours Carnaval – Monologue. Créée par Régiane à l'Eden Concert, paroles de Ch.Maididier, musique de C.Bazin[170].
- 1852 – Le chat de la mère Michel et le bœuf gras de 1852 – Chanson de Léon Guillemin[171].
- 1845 – Complainte sur la mort du grand Chicard – Paroles de Dollet, sur l'air de la Complainte de Fualdès[172].
- 1836 – Concerts et bals de Musard – Épigramme d'Étienne Jourdan, sur l'air de La Boulangère a des écus[173].
- 1870 – Le Conducteur du Bœuf gras – Chanson de Victor dit : Torvic, sur l'air du Conducteur d'Omnibus[168].
- 1895 – Les confetti – Chansonnette, paroles de Jean Meudrot, musique de Georges Hauser, créée par Maréchal à Trianon-Concert, dédiée à Messieurs Borney et Desprez, Innovateurs des Confettis Parisiens.
- 1867 – Confidences d'un Bœuf gras – Chanson de Maurice Patez[168].
- 1818 – Couplets chantés au banquet du Mardi Gras 1818 – Paroles de Delahoussaye, de la Société des Soirées de Momus, à chanter sur l'air de On dit que j'ai quinze ans[174].
- XIXe – Débardeur et Débardeuse – Duo bouffe, paroles d'Arthur Lamy, musique de A. Lagard.
- 1866 – La déesse du Bœuf gras – Chantée par Mlle Thérésa à l'Alcazar, paroles de Élie Frebault, musique de Paul Blaquière, « dédié à mon ami Jules Noriac »[175].
- 1865 – Débuts du Bœuf gras au théâtre du Châtelet – Paroles de Clairville sur l'air de Je veux revoir ma Normandie[176].
- 1870 – Dernières volontés du Bœuf gras – Chanson d'Aubry[168].
- XIXe – La descente de la Courtille – Scène de Carnaval, paroles de Ernest Bourget, musique de Joseph Vimeux, chantée par Achard au Théâtre du Palais Royal[177].
- 1823 – Les Dieux à la Courtille – Pot pourri de Carnaval, paroles de Paul Émile Debraux[178].
- 1866 – Dieux et Déesses du Bœuf Gras – Chanson d'Alexis Dalès, dédiée à Timothée Trimm, à chanter sur l'air de la Femme à barbe[179].
- XIXe – Les enfants du carnaval – Paroles de J.-E. Aubry, sur l'air des Pompiers de Nanterre[180].
- 1906 – La fin du mardi gras – Paroles d'Albert Vacher, sur l'air de Bacchanal d'Amédée Artus[181].
- 1848 ou 1849 – Du fouet à tous ces gros chiens-là ! ou Le bœuf gras de 1849, Carnaval Politique, Satyrique et Travesti. – Paroles de L. C., sur l'air de Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans[182].
- 1867 – La Grande colère du Bœuf gras – Chanson signée Zénaïde Z... (chanson contre l'hippophagie)[168].
- XIXe – Histoire de Carnaval – Chansonnette comique, paroles de E. A. D., musique d'Hervé, chantée par Mlle Lasseny à l'Eldorado.
- 1845 – Le Jeûne après les Jours gras – Chanson de Chartrey, sur l'air de la Treille de la sincérité[183].
- 1856 – Un jour de Carnaval – Paroles d'Ernestine Rabineau, sur l'air de Ma petite, monte vite[184].
- 1865 – Les lamentations du bœuf gras – Chanson d'Alexis Dalès[168].
- 1845 – Maigre chanson sur le Bœuf gras – Paroles de Justin Cabassol, sur l'air de Ma grand'mère, un soir, à sa fête de Pierre Jean de Béranger[185].
- 1866 – Malheur au vainqueur – Paroles de Louis Protat, sur l'air du Petit bouton d'or. Le deuxième couplet parle du cortège du bœuf gras[186].
- 1852 – Manlius, le Bœuf gras – Paroles de Justin Cabassol, sur l'air de J'arrive à pied de province[187].
- XIXe – La Marche des Blanchisseuses ou Pan, pan ! – Paroles de J. Marquette, musique d'Émile Spencer[188].
- 1871 – La marche du bœuf gras et la promenade du roi Guillaume dans Paris – Chanson illustrée à chanter sur l'air de la complainte de Fualdès[189].
- 1816 – Le Mardi-Gras – Chanson extraite du Chansonnier de la Mère Radis rédigé par « C. M. l'un des secrétaires intimes de Cadet Buteux »[190].
- 1852 – Le mardi gras – Paroles de J. Lagarde sur l'air de : C'est le biau Thomas[191].
- Mardi Gras – Chanson traditionnelle d'Île-de-France. Cette chanson commence par Mardi Gras avait souliers de papier. et se termine par Bonhomme de papier : trop vite tu t'en vas !
- 1792 – La Marseillaise de la Courtille – Hymne carnavalesque attribué à Antoine d'Antignac ou Michel-Jean Sedaine[192].
- 1824 – La mi-carême. – Paroles de P.-M. France, sur l'air du Vaudeville de Fanchon la vielleuse[193].
- 1855 – Monsieur Février – Paroles de Justin Cabassol, sur l'air de Tu n'auras pas, petit polisson[194].
- 2003 – Pimprenelle – Paroles et musique de Agnès Lecour.
- XIXe – Pingot au bal Musard – Chansonnette comique de E. Bourget[195].
- XIXe – Les Plaisirs du Carnaval – Joyeuseté, paroles de F. Baumaine et Ch. Blondelet, musique de Hervé, chantée par Mlle Lafourcade à l'Eldorado.
- 1870 – Plus de carnaval – Paroles d'Alexandre Flan sur l'air de la liberté des théâtres d'Hervé[196].
- 1906 – En recevant des confettis – Paroles et musique d'H. Bachimont[197].
- Vers 1891 – La Reine des blanchisseuses ou La Reine des Reines – Chansonnette, paroles de A. Poupay, musique de Émile Spencer, créée par Mlle Valti à la Scala.
- 1895 – Le Retour du Bœuf Gras – Chantée par Reschal à l'Alcazar d'Hiver, paroles de Charles Lamour, musique de Émile Spencer[198].
- 1865 – Le testament du bœuf gras – Chanson du goguettier Arthur Halbert d'Angers sur l'air du Jus de la Treille[199].
- XIXe – Le Triomphe de Mardi gras – Paroles de Pierre Colau, à chanter sur l'air Ah ! hi, povero Calpigi (autrement dit : l'air de Calpigi)[200].
- XIXe – V'là c' que c'est que l' carnaval – Chanson de Désaugiers[11].
Films
Œuvres littéraires
Le Carnaval de Paris a inspiré des poètes, écrivains, auteurs de théâtre :
- 1511 – Jeu du prince des Sots et de la Mère-Folle. – Joué aux Halles de Paris le Mardi Gras 1511[201].
- 1649 – Plainte du Carnaval et de la foire S. Germain, en vers burlesques. – Édité chez Claude Huot, Paris[202].
- 1650 – Le carnaval des princes au bois de Vincennes. - A Paris, M. DC. L[203].
- 1696 – La suite de la Foire Saint-Germain ou Les Momies d'Égypte – Comédie de Jean-François Regnard[204].
- XVIIIe siècle – Le carnaval du Parnasse, ballet héroïque, aux dépens de l'Académie française, de Louis Fuzelier[205].
- XVIIIe – Les divertissements du carnaval, slnd[206].
- 1727 – Le Tour de Carnaval – Comédie en 1 acte et en prose d'Allainval[207].
- 1731 – Le Tour de Carnaval – Comédie en 1 acte et en prose de Charles-François Panard.
- 1738 – Les divertissements du Carnaval, au mandarinat de l'abbé G***[208].
- 1755 – Folette ou L’enfant gâté, Parodie du Carnaval & la folie par M. Vadé. Représentée pour la première fois sur le théâtre de l’opéra-comique de la Foire S. Laurent, le 6 septembre 1755[209].
- 1767 – La mort du bœuf gras. Tragédie comique. Suivie d'un divertissement. – de Toussaint-Gaspard Taconet[210].
- 1809 – La mort de Mardi-Gras, tragi-comédie ou Comédie faite pour pleurer, ou tragédie pour rire. En un acte et en vers, par des membres de l'Académie de Cocagne – Par Fonpré de Fracansalle[7].
- 1809 – A un joli masque, le lendemain du bal de l'opéra – Épigramme d'Antoine Antignac[211].
- 1810 – Une soirée de Carnaval – Vaudeville en 1 acte, texte de Charles-Augustin de Bassompierre dit Sewrin[212].
- 1812 – Le Procès du Carnaval – Comédie de Du Verdier[213].
- 1816 – Brusquet, fou de Henri II ou le Carnaval de 1556 – Comédie en 3 actes, d'un auteur resté anonyme[214].
- 1817 – Faut-il rire, faut-il pleurer, ou Les aventures de Bobêche au dernier bal de l'Opéra, Suivie de sa provocation en duel au bois de Boulogne[215].
- 1821 – Gueule d'airain, père de Gueule d'acier, aïeul de Riche en Gueule. Recueil contenant des Engueulements poissards, Saillies, Réparties, Épigrammes, Couplets, Refus, Calembourgs, Jeux de mots des premiers engueuleurs de la capitale, dérobés à droite et à gauche. – Par M. Lagobe, Flâneur de chez Denoyé, Dédié aux malins de la capitale (contient, entre autres, les apostrophes à un Pierrot, un Arlequin, une voiture de masques[216]).
- 1830 – Le Carnaval et marche burlesque du bœuf gras – Avec 24 dessins de MM. Seigneurgens et Achile Giroux, gravés par Porret, texte par « un Professeur de philosophie de l'Académie d'Yvetot ». Sans mention d'éditeur si ce n'est : Paris, chez tous les marchands de nouveautés.
- 1831 – La Descente de la Courtille – Pièce de théâtre de Théophile Marion Dumersan.
- 1831 – M. Mahieux au bal de l'Opéra – Article de Honoré de Balzac[217].
- 1833 – Le bal costumé[218] – Récit autobiographique d'Alexandre Dumas[219].
- 1836 – Le Commis-voyageur ou Un tour de carnaval – Folie-vaudeville en 1 acte de Delestre et Mélesville[220].
- 1838 – La Reine de Blanchisseuses – Pièce de théâtre de Rougemont, Hennery et Granger[221]
- 1838 – Un carnaval d'ouvriers – Vaudeville en 2 actes, par M. Didier[222].
- 1839 – Les Trois Bals – Vaudeville en trois actes de Jean-François-Alfred Bayard[223].
- 1841 – Physiologie des bals de Paris par Chicard et Balochard, dessins par MM. Lacoste et Kolb[224].
- 1842 – Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque. Ouvrage anonyme, dessins de Henri Emy[127].
- 1843 – Foliquet – Vaudeville en un acte de MM. Laurencin et Paul Duport[225].
- 1843 – La nuit du mardi-gras – Tableau de carnaval, en deux parties[226].
- 1843 – Les soupers de carnaval – Folie mêlée de couplets de MM. Duvert, Varin et Paul de Kock[227].
- 1843 – La veille, le jour et le lendemain du mardi-gras. – Pièce en trois actes de Clairville et Guénée[228].
- 1844 – Catéchisme du Carnaval ou l'art de se dire de gros mots sans se fâcher ni fâcher personne ; répertoire de gaité à l'usage des amis de la joie ; par le secrétaire perpétuel de l'Académie des Badouillards, Flambards, Chicards, Braillards et autres Sociétés buvantes. – Ouvrage illustré par Paul Gavarni et Honoré Daumier[229].
- 1844 – Lettre première – Le carnaval... – Texte de Madame Émile de Girardin, née Delphine Gay[230].
- 1845 – Le bœuf gras – Vaudeville en deux actes de Paul de Kock.
- 1845 – Le bœuf gras – Article de Gérard de Nerval paru dans le journal L'Artiste[231].
- 1845 – Le Roi Chicard – Texte de Marc Fournier[232].
- 1845 – Le dernier carnaval de Chicard suivi de son abdication et de son allocution au peuple frrrancé ! – Épopée carnavalesque de E. Bourget, musique de A. Marquerie suivie de la Scie funèbre exécutée sur la tombe du masque Chicard[233].
- 1846 – Mascarades' ' – Poème deThéodore de Banville[234].
- 1847 – Le Carnaval à Paris – Poème en 18 strophes d'Armand Barthet[235].
- 1850 – Le bal Musard – par Louis Huart, avec 60 vignettes de Cham[132].
- 1852 – A la Mi-Carême – Poème d'Alfred de Musset[236],[237].
- 1852 – Lettre à M. de Lamartine – Poème de Alfred de Musset, à propos d'un chagrin d'amour survenu au moment et en plein Carnaval[237].
- 1856 – Un carnaval de Paris – Pièce de théâtre de Joseph Méry.
- 1857 – Un Mardi-Gras à Saint-Cloud - Poème contre le Carnaval de Paris, de Pierre Véron[238].
- 1859 – Bastien n'est plus ! Adieu ses bottes et sa culotte, Scène comique du carnaval de 1859 – Par Boucher[239].
- 1861 – La mariée du Mardi-gras – Vaudeville d'Eugène Grangé et Lambert-Thiboust.
- 1865 – Prologue d'Henriette Maréchal – Prologue en vers de Théophile Gautier pour un drame en trois actes de MM. Edmond et Jules de Goncourt[240].
- 1866 – Mille francs de récompense – Pièce de théâtre de Victor Hugo[241].
- 1866 – La Déesse du bœuf gras, folie carnavalesque en 2 tableaux, – par Élie Frébault et Alphonse Lemonnier[242].
- 1868 – Le Carnaval d'un merle blanc – Comédie-vaudeville en trois actes, livret de Henri Chivot et Alfred Duru, musique de Charles Lecoq[243].
- 1870 – La promenade du bœuf gras – Poésie de Arthur de Boissieu[244].
- 1870 – Le Bal de l'Opéra. Clara. Suzanne Donon – Par Alfred de Bréhat[245].
- 1874 – La mi-carême – Vaudeville en un acte de Henri Meilhac, Ludovic Halévy, publié par Calmann-Lévy[246].
- 1876 – Minerve déesse du Bœuf-Gras – Petit récit mélancolique de Pierre Véron[247].
- 1881 – Mardi-Gras – Poème de Gustave Le Vavasseur[248].
- 1882 – Fini de rire – Chronique de Guy de Maupassant, publiée dans Gil Blas[249].
- 1885 – Bals masqués – Texte de Francis Enne[250].
- 1886 – Mi-Carême – Poème de Gustave Le Vavasseur[251].
- 1893 – Aux étudiants pour leur Cavalcade de la Mi-Carême – Poème de François Coppée[252].
- 1893 – La Mi-Carême de M. Beauriflard – Fantaisie carnavalesque en un acte, paroles d'Adolphe Moullet, musique de Lust[253].
- 1894 – Aux Étudiants. Pour la Mi-Carême de 1894 – Poème de François Coppée[254].
- 1895 – Mi-Carême – Texte de Georges Clemenceau, dans le chapitre Les spectacles, de son livre Le Grand Pan[255].
- 1895 – La Revue carnavalesque – Petit texte comique de Paul Ferrier consacré à la spirale (serpentin) et au confetti[256].
- 1896 – La mort du dernier bœuf gras – Petit texte comique de Graindorge[257].
- 1897 – Chronique pour la Mi-Carême – Poème de Léon Roger-Milès[258].
- 1897 – La Gaîté du temps présent, Odelette au prince Carnaval – Poème de Léon Roger-Milès[259].
- 1897 – Les Conffetti – Poème de René Faralicq[260].
- XIXe siècle – Le parfait catéchisme poissard, Recueil le plus soigné et le plus complet d'engueulements, de joyeux dialogues de carnaval, de chansons grivoises, d'anecdotes, de rencontres et de scènes d'arsouilles, auxquels on a joint : 1°. la Pipe cassée ; 2°. le Déjeuner de la Râpée ; 3°. les Bouquets poissards, et autres œuvres choisies de Vadé et de Lécluse, etc., etc, etc. Édition revue, corrigée et considérablement augmentée, par Milord L'Arsouille – À Paris, chez les marchands de nouveautés[261].
- XIXe – Le Bœuf gras, poëme héroï-comi-tragique, – par Ch. Audigé de Preuilly[262].
- XIXe – Mardi-Gras, Tragédie pour rire, en un acte et en vers. Parodie de la Mort de César, par Voltaire. – Pièce de théâtre anonyme[263].
- XIXe – Carnavalia et Carêmiana, ou variétés sur le carême et le carnaval, bons mots, anecdotes plaisantes, chansons, etc. Ornés d’une scène de carnaval. – A Bacchopolis ; et à Paris, chez les marchands de nouveautés, s.d. (antérieur à 1812 d’après Gay-Leymonyer, I-483) ; in-16 ; 122 pages et frontispice gravé dépliant.
- XIXe – Travestissements – Poème de Charles Monselet[264].
- XIXe – Une intrigue au bal de l'Opéra – Poème de Charles Monselet[265].
- XIXe – Bœufs gras – Poème de Charles Monselet[266].
- XIXe – Le mardi gras en famille – Poème de Charles Monselet[267].
- XIXe – Conte de carnaval – Poème de Charles Monselet[268].
- XIXe – Les Mystères du carnaval – Vaudeville de Clairville[269].
- XIXe – Le Bœuf gras et son compagnon – Fable de Pierre Lachambeaudie[270].
- 1902 – À la Reine des Reines (Mi-Carême 1902) – Poème d'Eugénie Casanova[271].
- 1903 – Sans Mère ! – Pièce de théâtre en cinq actes et six tableaux, de Michel Carré et Georges Mitchell où apparaît la cavalcade des blanchisseuses pour la Mi-Carême[272].
- 1906 – Masque rose – Poème de Pierre Trimouillat[273].
- 1931 – Tentative de description d'un dîner de têtes à Paris - France – Poème de Jacques Prévert[274].
Œuvres musicales
Le Carnaval de Paris a aussi inspiré des compositeurs de musiques :
- 1695 – La Foire Saint-Germain. – Comédie de Jean-François Regnard et Dufresni, en 3 actes et 17 tableaux, pièce entrecoupée de saynettes avec des chants[6].
- 1726 – Le Bois de Boulogne – Opéra-comique de Louis Fuzelier d'après La suite de la Foire Saint-Germain ou Les Momies d'Égypte, pièce de Jean-François Regnard (1696)[275].
- 1745 – Thésée – Parodie du Thésée de Lully, œuvre de Charles-Simon Favart, Pierre Laujon et Parvy[276]. Dans cette pièce Thésée triomphe monté sur un bœuf gras.
- 1806 – Monsieur Des Chalumeaux ou La soirée de carnaval – Opéra bouffon en trois actes, livret de Auguste Creuzé de Lesser, musique de Pierre Gaveaux[277].
- 1837 – Le Carnaval de 1837 – Quadrille de Philippe Musard[278].
- 1839 – En descendant la Courtille – Chorale de Richard Wagner, composé pour le vaudeville-ballet-pantomime en deux tableaux de Théophile Marion Dumersan La défense d'aimer[279].
- 1839 – Galop des Tambours – Galop de Carnaval composé et créé par Jean-Baptiste Joseph Tolbecque au Théâtre de la Renaissance[280].
- 1840 – Galop des Trompettes – Galop de Carnaval de Philippe Musard créé en réponse au Galop des Tambours de Jean-Baptiste Joseph Tolbecque.
- 1853 – La traviata – Opéra de Giuseppe Verdi[281].
- 1853 – Polka des masques – pour piano, par Henri Cellot[282].
- 1868 – Paris en Carnaval – Quadrille chantant de Jules Choux sur l'air du Quadrille Pyrrhique de Michaeli[283].
- 1868 – Le Carnaval de 1868 – Quadrille pour piano par Eugène Chanat[284]
- 1870 – Promenade du Bœuf Gras – Symphonie burlesque et imitative pour deux violons, alto, violoncelle et neuf instruments de jouets d'enfants : Trompette Coucou, Tambour de basque, Petit Tambour, Crécelle, Petite grosse caisse, Cymbales, Triangle, Trompe (en terre), Chapeau chinois (ad libitum), composée pour les enfants de Madame de Bousquet par Adolphe Blanc.
- 1877 – Carnaval à Paris, Opus 9 – Page musicale de Johan Svendsen[285].
- 1880 – Belle Lurette – Opéra-comique de Jacques Offenbach.
- 1880 – Marche des masques – Par Auguste Cœdès, extraite de la grande revue « Paris en actions », J. Hiélard éditeur, Paris[286].
- 1886 – Le Carnaval des animaux – Suite musicale de 15 mouvements composée par Camille Saint-Saëns, créée à Paris durant le Carnaval à l'occasion du Mardi Gras.
- 1896 – La Reine des Reines – Opéra Bouffe en 3 actes de Robert de Flers, musique de Edmond Audran[287].
- 1897 – Le Couronnement de la Muse – Cantate de Gustave Charpentier composée et créée à l'occasion de la deuxième Vachalcade, cortège montmartrois organisé en réponse au Bœuf Gras[288].
- 1908 – Les Trois Masques – Drame lyrique de Charles Méré et Isidore de Lara[289].
Peintures, gravures, sculptures, dessins
- 1683 – Salle du Bal donné à la Cour pendant le Carnaval de l'année 1683 – Estampe de Jean Lepautre d'après un dessin de Jean Berain[293].
- 1745 – Jeune fille tenant un loup – Pastel de Charles Antoine Coypel[294].
- 1750 – Marche du Bœuf gras – Gravure de Gabriel de Saint-Aubin[295].
- 1757 – Le carnaval des rues de Paris – Tableau d'Étienne Jeaurat (1699-1789)[296].
- 1778 – Le carnaval des rues de Paris – Gravure de Jean Benoist Winckler d'après le tableau homonyme d'Étienne Jeaurat[5].
- 1789 – Carnaval de 1789 – Dessin à la plume, lavis, aquarelle de E. Béricourt[297].
- XIXe siècle – Les programmes du Carnaval de Paris pour les jours gras ou la Mi-Carême sont décorés d'une gravure sur bois anonyme illustrant la fête[298]. Cette gravure peut être réutilisée plusieurs années différentes.
- 1810 – Le Carnaval – Gravure de Philibert-Louis Debucourt[299].
- 1814 – Le mardi gras, le 22 février 1814 – Dessin aquarellé de Opiz[300].
- 1823 – La descente de la Courtille – Tableau de Artus Despagne[301].
- 1829 – Le quadrille de Marie Stuart dansé le 2 mars 1829 au Château des Tuileries par la duchesse de Berry. – Lithographie d'Eugène Lamy.
- 1830 – Passage du cortège du Bœuf Gras sur le Pont Neuf – Tableau de Guillaume Fréderic Ronmy[302].
- 1834 – Scène de Carnaval, place de la Concorde – Tableau d'Eugène Lamy (1800-1890)[303].
- 1835 – Ordre et marche du Bœuf Gras – Une de ses nombreuses déclinaisons, xylographie[304].
- Entre 1835 et 1845 – La Descente de la Courtille – Tableau de Jean Pezous (1815-1885)[305].
- 1840 – Le Bœuf gras – Estampe d'Alphonse-Charles Masson[306].
- 1842 – Människor på väg till en maskerad (Les gens qui vont à une mascarade) – Dessin de Fritz von Dardel[85].
- 1847 – Le Carnaval – Recueil de gravures de Paul Gavarni.
- Vers 1855 – Le souper après le bal masqué – Tableau de Thomas Couture.
- Entre 1800 et 1857 – Bal masqué à l'Opéra – Lithographie rehaussée d'aquarelle de Achille Devéria[307].
- 1857 – Le bœuf gras et le Carnaval de Paris – Xylographie en couleurs de Chaste, imagerie Pellerin à Épinal[308].
- Entre 1852 et 1858 – Le Carnaval de Paris – Estampe en couleurs de Gangel, fabricant à Metz[309].
- 1859 – Jeune femme masquée – Dessin gouaché de Henry Monnier[310].
- 1861 – La mariée du Mardi-gras – Estampe illustrant le vaudeville homonyme d'Eugène Grangé et Lambert-Thiboust[311].
- 1863 – Bal costumé au palais des Tuileries le 9 février 1863. La danse des Abeilles. – Estampe d'après un croquis de M. Moulin[312].
- 1865 – Le Passage de l'Opéra une nuit de bal – Gravure de Gustave Doré[313].
- 1867 – Bal costumé au palais des Tuileries – Peinture de Jean-Baptiste Carpeaux[314].
- 1867 – Bal masqué aux Tuileries – Peinture de Jean-Baptiste Carpeaux[315].
- 1868 – La Mi-Carême - Au bal de l'Opéra - Vivent les Flambards ! - Gravure d'Honoré Daumier[290].
- 1869 – La splendeur et la misère du bœuf gras provenant du Cotentin pendant le Carnaval de Paris – Gravure de Roevens[316].
- 1873 – Bal masqué à l'opéra – Tableau de Édouard Manet[317].
- 1873 – Carnaval boulevard des Capucines – Tableau de Claude Monet[318].
- 1874 – La fête des blanchisseuses dans un lavoir du quartier de Plaisance – Dessin de Vierge, gravé par F. Moller[319].
- 1878 – Gravure représentant la troupe de l'Estudiantina Espagnola venue d'Espagne participer au Carnaval à Paris en 1878[95].
- 1880 – Le dernier bal travesti chez la princesse de Sagan – Dessin de E. Morin, xylographie d'Auguste Lepère[320].
- 1885 – Le bal d'enfants du mardi gras, à l'opéra de Paris – Gravure de Gillot[321].
- 1890 – Bal des folles à la Salpetrière – Gravure de J. Belon[307]
- 1893 – La Mi-Carême, les étudiants brulant le Bonhomme Carnaval sur la place du Panthéon – Xylographie de Gérardin[322].
- 1893 – Programme officiel du cortège de la Mi-Carême 1893 – Dessin de Gillsaer, pleine page couleurs du journal La Patrie[323].
- 1894 – Au Quartier Latin – Fascicule sorti par les étudiants à l'occasion de la Mi-Carême, avec une couverture de Jules Chéret et des illustrations d'Henri Pille, Paul Merwart, Félix Régamey, Ferdinand Bac, Guillaume, Henriot, Mars, Draner et Berthère.
- 1895 – Trois illustrations du Carnaval de Paris par Auguste Lepère pour un livre de Georges Montorgueil[324].
- 1895 – La Mi-Carême – Tableau de A. Chantron[325].
- 1895 – Au Quartier Latin – Couverture illustrée en couleurs du journal des étudiants parisiens sorti à l'occasion de la Mi-Carême[326].
- 1895 – Paris, Mi-Carême, La corrida sur la place de l'Hôtel de Ville – Dessin de M. Parys, gravé pour Le Monde Illustré[327].
- 1896 – Passé la Mi-Carême, – Pas d'danger qu'à présent un étudiant vienne nous aider ! – Dessin de Steinlen[328].
- 1896 – La Vachalcade – Peinture de Fernand Pelez[329].
- XIXe – Le bal de l'opéra – Lithographie aquarellée de Charles François Guérard[330].
- XIXe – Bal masqué à l'opéra (au Polichinelle) – Tableau de Édouard Manet[331].
- XIXe – Le carnaval à Paris, bal masqué à l'Opéra – Gravure aquarellée[332].
- XIXe – Le Carnaval à Paris, masques attendant l'ouverture du bal de l'Opéra – Gravure de Belon[333].
- XIXe – La mi-carême à Paris – Lithographie de Camille Pissaro[292].
- XIXe – La Descente de la Courtille – Tableau de Charles-Gaugirard Nanteuil (1811-1873)[334].
- XIXe – Figures du carnaval au temps de Balzac. – 110 dessins et gravures de Paul Gavarni, s.d[335].
- XIXe – Ombres chinoises. — Le Grand Carnaval de Paris. N°7 – Planche, fabrique de Pellerin et Cie, Imprimeur-Libraire à Épinal.
- XIXe – Le mardi gras à Paris – Lithographie de Simon Blocquel[336].
- XIXe – Mardi gras Boulevard des Italiens, les Masques, le Bœuf Gras... – Gravure en couleurs de George Emanuel Opitz[337].
- XIXe – Scène de bal masqué – Dessin de Paul Gavarni[338].
- XIXe – Scène de carnaval : dans une calèche divers personnages costumés – Aquarelle de Eugène Lami[339].
- XIXe – Le Bœuf gras et son compagnon – Deux illustrations d'Auguste Vimar pour la fable de Pierre Lachambeaudie[340].
- XXe siècle – Le Bœuf Gras – Carte réclame en couleurs, premier quart du XXe siècle[341].
- 1907 – Mi-Carême – Peinture de Paul Chocarne-Moreau[342].
- 1909 – Char du Bœuf Gras – Célèbre char du Carnaval de la Nouvelle-Orléans. Il sort toujours chaque année.
- 1921 – Le cinéma éducateur du peuple – Dessin en couleurs de Joe Bridge pour le char qui porte ce nom dans le cortège de la Mi-Carême 1921[343].
- 1998 – Le Géant-Bœuf – Géant de Carnaval construit par Rafaël Estève[63].
- 2003 – Le Carnaval – Tableau de André Desbordes[344].
- 2005 – Babybœuf volant géant – Sculpture géante de Carnaval créé par Catherine Poulain. Cette sculpture a défilé au Carnaval de Paris en 2005, 2006 et 2007.
Photographies anciennes
- 1852 – Le Bœuf gras, place Vendôme, photo de Hippolyte Bayard[345], collections du Musée d'Orsay, Paris.
- 1863 – Vue instantanée du Carnaval de 1863, N°152 Char du Bœuf Gras sortant de l'abattoir, vue stéréoscopique[346].
- 1864 – Charmant Bœuf gras 1200 kilos – Cliché photographique réalisé par l'atelier Moulin, montrant un des 6 bœufs gras de 1864.
- Vers 1900 – La Mi-Carême à Paris : la bataille de confetti sur les boulevards, photo de Paul Géniaux (né en 1873)[347], collections du Musée d'Orsay, Paris.
- 1904 – Manifestation du bœuf gras dans les rues de Paris – Photo stéréoscopique[348].
- 1908 – Photo de Dunois 1er Bœuf Gras 1908[349].
- 3 mars 1910 – La foule s’écoulant sur le parvis Notre-Dame après le passage du cortège de la mi-carême, photo de Léon Gimpel[350], collections du Musée d'Orsay, Paris.
- 20 février 1912 – 5 photos prises à Paris par l'Agence Rol le jour du Mardi Gras, collections de la BNF[351].
- Avant 1914 – La Mi-Carême à Paris, aspect des boulevards. Photo de Paul Géniaux avant 1914, où on voit bien les serpentins géants accrochés aux balcons des immeubles[352].
- 24 février 1914 – Un reportage de l'Agence Rol, fait de 6 vues sur la préparation des confetti le jour du Mardi Gras, collections de la BNF[353].
Photographies de presse de la Mi-Carême
Au moins 64 photos de presse de la Mi-Carême prises entre 1908 et 1934 sont consultables sur Internet.
Spécialités culinaires
- Il arrive au Carnaval de Paris que des traiteurs sans scrupules en profitent. Désaugiers vers 1800-1825, en parle dans sa chanson V'là c' que c'est que l' carnaval :
Profitant aussi des jours gras,
Le traiteur déguise ses plats,
Nous offre vinaigre en bouteille,
Ragoût de la veille,
Daube encor plus vieille.
Nous payons bien, nous soupons mal...
V'là c' que c'est que l' carnaval[11].- Mais le Carnaval de Paris est surtout une occasion de bien manger, comme le dit en 1825 Jouslin de la Salle dans sa chanson Le Carnaval :
De cette saison fortunée
J'aime surtout les bons repas,
Homme, femme fraîche ou fanée,
Chacun fait bombance aux jours gras.
Même alors, plus d'une grand-mère
Se prépare un petit régal,
Et trouve le moyen de faire
Son carnaval[12].- Une tradition du Carnaval de Paris, très longtemps pratiquée, est de faire et manger des crêpes, notamment au moment de la Mi-Carême.
- Une autre est de faire et manger des beignets. Comme l'écrit en 1842 un carnavaleux parisien anonyme :
On saura s'amuser tout comme un autre, a dit le bourgeois : et Dieu sait comment il s'y prend ! Pendant le carnaval, c'est-à-dire du jeudi-gras au mercredi des cendres, ses plus chères voluptés sont celles qui le sont le moins. En première ligne, nous trouvons les beignets ; et quels beignets, grand Dieu ! (Plus loin, cet ouvrage parle des crêpes[355]).
- Créé vers 1892, a existé un gâteau portant comme décoration une spirale et baptisé spirale-opéra. Ce nom a été utilisé durant quelques années pour désigner à ses tous débuts le serpentin inventé au Carnaval de Paris en 1892 (il était alors également appelé spirale tout court ou serpentin).
Notes et références
- La Presse, 23 mars 1927. Image décorant le placard de l'Ordre et la Marche du Bœuf Gras 1816, conservé au musée Carnavalet à Paris, reproduite en première page du journal
- Le confetti était auparavant le plus souvent en plâtre. Le confetti en papier a même été baptisé « confetti parisien » au moment de son apparition au Carnaval de Nice en 1892.
- photo des Grands Boulevards le jeudi de la Mi-Carême 1927 ou celle du passage du char de la Reine des Reines place de l'Opéra le jeudi de la Mi-Carême 1928, où la foule est énorme à une époque où, pourtant, la fête s'est affaiblie On peut regarder, par exemple, la
- Matinées, VII (X¹a 4789) fol,58 v°. Nicolas de Baye Journal 1411.
- Le Carnaval des rues de Paris : estampe . Le carnaval des rues de Paris, gravure de Jean Benoist Winckler d'après le tableau homonyme d'Étienne Jeaurat conservé aujourd'hui au musée Carnavalet. Sur la gravure est précisé où le tableau se trouvait à l'époque : « Tiré du Cabinet de Monsieur Daney Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de St Louis. » Éditeur : « A Paris chés l'auteur ». Côte à la Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, RESERVE FOL-QB-201 (111) Appartient à : Recueil. Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l'Histoire de France. Tome 111, Pièces 9636-9731, période : 1778
- La Foire Saint-Germain. Il existe plusieurs éditions. On la trouve, par exemple, dans Le Théâtre Italien d'Évariste Gherardi, publié à Londres en 1714 chez Jacob Tonson. Cette comédie a été plagiée par le Chevalier d'Ancourt, qui en a fait une version portant le même nom, qu'il s'est attribuée. La première représentation de cette comédie a lieu le 26 décembre 1695. On peut lire sur Internet le texte de
- La mort de Mardi-Gras, tragi-comédie ou Comédie faite pour pleurer, ou tragédie pour rire. En un acte et en vers, par des membres de l'Académie de Cocagne, A Paris, à l'Imprimerie de Carnavallo, rue de la Bonne Morue, 1809, 31 pages ; in-8. Cette pièce de théâtre comique serait une parodie de la tragédie de Voltaire La mort de César. Fonpré de Fracansalle,
- 1818 est une année remarquable. En novembre se termine l'évacuation des troupes alliées qui occupaient la France après la défaite de Napoléon 1er. Cet événement marque le retour de la paix et la fin d'une période de conflits qui avait duré de manière pratiquement ininterrompue depuis de longues années.
- Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris, sous la cote : 8°R.479). Lambert Daneau est aussi l'auteur d'un ouvrage publié à Genève Traité des danses, auquel est amplement résolue la question, à savoir s'il est permis aux Chrestiens de danser. Le même Lambert Daneau a publié en 1579 : Deux traités nouveaux utiles pour ce temps : le premier touchant les sorciers, le second sur les jeux de cartes et de dez (conservés à la
- Désaugiers est mort en 1827 et sa chanson mentionne la Préfecture de police, créée en 1800.
- V'là c'que c'est que l'Carnaval dans l'Album du gai chanteur., Tome 5, A. Huré éditeur, Paris 1859-1864. Cette chanson a été écrite entre 1800, date de la création de la Préfecture de Police, mentionnée dans le texte, et 1827, date du décès de Désaugiers.
- Le Carnaval, paru dans Les Contemporaines, recueil de poésies et chansons inédites, pour 1825. Jouslin de la Salle,
- Couramment appelé le Furetière.
- Il s'agit du début de l'article « CARNAVAL », Antoine Furetière, Dictionnaire universel, Tome premier.
- Auguste Lepère, Henri Béraldi éditeur, Paris 1895. La vente des plumes de paon et de petits balais en papier pour chatouiller durant le Carnaval de Paris fut interdite par la Préfecture de police. Extrait de Paris au hasard, texte de Georges Montorgueil, gravures et dessins de
- Dessin paru dans Le Monde Illustré, en 1868.
- Les mystères de la vie du monde, du demi-monde et du quart de monde, ou La vie d'aujourd'hui..., Huillery éditeur, Paris 1869, page 45. Dessin illustrant l'ouvrage de Louis-François L'Héritier,
- C'est-à-dire l'Épiphanie, le 6 janvier.
- C'est-à-dire le Mercredi des Cendres lendemain du Mardi Gras.
- Fin de l'article « CARNAVAL », Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, volume 2, B – Cézimbra, paru en janvier 1752 (daté 1751).
- Avec pour conséquence l'absence quasi ininterrompue d'une autorité municipale indépendante parisienne depuis 1794 jusqu'à 1977. Encore aujourd'hui le maire de Paris ne dispose pas de pouvoirs de police, à la différence des autres maires de France, exceptés ceux de Lyon et Marseille qui sont dans le même cas que lui.
- Sauf dans des articles spécialisés et des ouvrages scientifiques à faible diffusion.
- Il avait même lancé un jour une boutade comme quoi c'était lui qui l'avait inventé, à raison de 50 francs le dessin !
- Il en a fait des centaines de caricatures et des albums entiers.
- Ordonnance royale signée par le Régent le 31 décembre 1715, il avait lieu deux fois par semaine, durant la période du Carnaval. Ce bal existait encore à la fin du XIXe. La salle figurée ici est celle de l'Opéra de la rue Le Peletier, détruite par un incendie en 1873, l'année même où fut réalisé ce tableau. Créé par une
- Ses films sur le sujet sont perdus.
- Stacia Napierkowska. Où joue notamment l'actrice
- Diffusé en 8 épisodes pour un métrage de 8 470 mètres. Liste des épisodes : Le Don Juan de la Courtille, Le cabaret de l'épée de bois, Une fleur du faubourg, La machine infernale, Premiers remords, L'étrange découverte, Les larmes du pêcheur, Rédemption..
- Comme le rapporte Marcel Carné dans ses mémoires : « Deux mille figurants me semblaient nécessaires pour les grands ensembles du Carnaval, et plus particulièrement pour le plan final. J'avais fait valoir à Paulvé (André Paulvé, le producteur du film) que je grouperais ceux-ci en une seule journée. Il avait rechigné, ergoté sur le nombre. Je tins bon. Il finit par accepter. » Marcel Carné, La vie à belles dents, souvenirs Éditions Jean-Pierre Ollivier, Paris 1975, page 231.
- Dessin extrait de Les rues de Paris ancien et moderne. 358-1843, origine et histoire. Monuments, costumes, mœurs, chroniques et traditions par Louis Lurine..., illustré par Gavarni, Daumier, Célestin Nanteuil... G. Kugelmann éditeur, Paris 1843.
- Jacques-Antoine Dulaure Nouvelle description des curiosités de Paris, Chez Le Jay, Libraire, Paris 1787, page 321.
- Le Figaro, lundi 23 février 1903.
- Congés accordés au personnel de la Préfecture du département de la Seine en 1932.
- Lettres normandes, ou Petit tableau moral, politique et littéraire, adressées par un Normand, devenu Parisien, à plusieurs de ses compatriotes, 1818, tome 2, page 50).
- Lettres normandes, ou Petit tableau moral, politique et littéraire, adressées par un Normand, devenu Parisien, à plusieurs de ses compatriotes, 2 mars 1819, pages 211-212.
- Le Carnaval et le Bœuf gras, La Lecture illustrée, 1897, page 505. Caricature extraite de La Mode, 1843. Reproduite par John Grand-Carteret dans son article
- La Chanson. Journal hebdomadaire de critique littéraire et musicale, Revue des Théâtres, Concerts et Cafés-Concerts, numéro 8, 15 janvier 1863, page 5. Paru dans
- Vieux papiers, vieilles images, cartons d'un collectionneur..., par John Grand-Carteret, A. Le Vasseur éditeur, Paris 1896, page 89. Reproduit dans
- Le Petit Journal, 19 mars 1936
- La Semaine illustrée, 24 février 1860, page 312. Gravure extraite de
- Gravure extraite du livre de Théophile Lavallée Le diable à Paris : Paris et les parisiens : mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris, tableau complet de leur vie... (texte de MM. de Balzac, Eugène Sue, George Sand, et al.) ; séries de gravures avec légendes par Gavarni... vignettes par Bertall..., J. Hetzel éditeur, Paris 1845-1846. Légende du dessin : Sur les boulevards. L'équipage du Jockey-Club.
- Le Petit Parisien, 20 février 1912, page 4, 6e colonne
- La Presse, 21 février 1917, page 1, 2e colonne.
- Claude Roger-Marx, Les lithographies de Toulouse-Lautrec, Fernand Hazan éditeur 1952. Cité par
- Il s'agissait de sobriquets. Chicard par exemple s'appelait de son vrai nom Levesque.
- Manuel du folklore français contemporain, Paris 1947, tome 1, page 933.
- LE MARDI GRAS A PARIS, Le Petit Parisien, 7 mars 1878, page 1, 5e colonne, page 2, 6e colonne. La Ilustración Española y Americana du 15 mars 1878, XXIIe année, numéro X, a consacré de son côté un article illustré au voyage à Paris de l'Estudiantina Espagnola. Ch. Fried,
- Paris qui chante, Le Petit Parisien, 18 janvier 1898, page 1. Article transcrit dans Wikisource : Paris qui Chante Jean Frollo,
- Suite à une crise interne de la Fédération de la Boucherie de Paris, l'affaire Mathurin Couder.
- Le Mardi-Gras, Le Petit Parisien, 19 février 1885, page 2, 4e colonne
- Le Temps, 28 janvier 1921, page 3, 3e colonne.
- Le Carnaval, extraite du recueil Le Caveau, pour 1856. Illustration de la chanson de J. Lagarde
- Tableau de Paris, tome 1, ouvrage illustré de quinze cents gravures d'après les dessins de Blanchard, Cham, Champin, etc., Paulin et Le Chevalier éditeurs, Paris 1852-1853, page 64. Image extraite du livre d'Edmond Texier
- Le Petit Journal Illustré, numéro 1628.
- Durant la période 1794-1977 Paris ne connu que très brièvement un maire en 1848 et 1870-1871.
- Archives photographiques de l'Agence France Presse.
- Le Parisien, 27 juin 1977.
- PERFORMANCES !
- Amici Accademici ! Il Comitato H-demia vi prende per mano e vi spiega cosa faremo lun. 12/5 : ci insidieremo con nonchalance in via Po e interverremo con una serie di azioni esemplari per fare parlare della nostra situazione – quindi se siete interessati organizzate qualcosa (anche de semplice : srotolate fogli x la via-Po-ed intervenite ci sopra, madonnari, suonatori, gioccolieri, quel che vi pare pur – chè tutto si svolga nei limiti della legalità-). Appuntamenta alle h. 10,30 di lun. 12 cortile Accademia. Vi aspetiamo tanti e voliosi ! Comitato H.demia.
- Traduction :
- PERFORMANCES !
- Amis de l'Académie ! Le Comité (Étudiant) de l'Académie vous prend par la main et vous explique ce que nous ferons lundi 12 mai : nous irons avec nonchalance sur la via Po et interviendrons avec une série d'actions exemplaires pour faire parler de notre situation - si vous êtes intéressés d'organiser quelque chose (y compris de simple : dérouler des feuilles de papier et dessiner dessus, dessinateurs à la craie sur le trottoirs, musiciens, jongleurs, tout ce qui vous paraît bien tout en restant dans les limites de la légalité). Rendez-vous à 10 heures 30 le lundi 12 dans la cour de l'Académie. Nous vous attendons nombreux et décidés ! Le Comité de l'Académie.
Texte de l'affichette :
- La réunion se tient au bar-brasserie A la Une 2 rue Saint-Marc, à Paris 2e près de la Bourse.
- La tête de bœuf a été dessinée par Rafael Esteve. L'inscription dans la couronne et le texte sont de Basile Pachkoff. Le tirage en deux couleurs a été effectué sur papier couleur pêche format A3.
- Il est ressorti en 1998 rue des Thermopyles pour être filmé avec Basile dans le reportage télévisé de Bernard Gazet diffusé sur France 3.
- On appelle les membres des fanfares des Beaux-Arts ou genre Beaux-Arts des fanfarons.
- Le Manège enchanté et du costume carnavalesque parisien de Pantruche. Le Géant-Bœuf a disparu accidentellement dans un incendie au mois de juin 2009. Sorti pour la première fois à Paris le 7 juin 1998 il a ensuite défilé chaque année au Carnaval de Paris jusqu'en 2009. Rafael Esteve qui l'a créé, est un artiste français d'origine espagnole né en 1926 à Sabadell. Il est notamment l'auteur des décors pour la série télévisée
- Photo prise à l'École nationale vétérinaire de Maisons-Alfort où Pimprenelle vient de passer sa première nuit parisienne.
- Tract 1995 : Paris retrouve son Bœuf !, daté du 18 juillet 1994.
- Isabelle Bollene, Le carnaval de Paris veut renaître, Le Parisien, Le Journal de Paris, 12 janvier 1998.
- Ville située dans la banlieue de Turin.
- Œuvre de Rafaël Estève, auteur notamment des décors pour la série télévisée Le manège enchanté.
- Peut-être une centaine au départ, moins à l'arrivée sur l'assez proche piazza Castello, place principale de la ville.
- Le nom est choisi en référence aux Compagnie della Calza, Compagnies de la Chaussette, qui organisaient le célèbre Carnaval de Venise au XVème siècle. Fumantes signifie Chaussettes en argot et Pantruche est un vieux mot d'argot désignant Paris ou une ville de sa banlieue, Pantin. Le nom de la Compagnie est donc, en bon français : Les Chaussettes de Paris.
- Le Parisien, Le Journal de Paris, 28 septembre 1998.
- Il est consultable au Forum des Images de la ville de Paris.
- Le dernier en date a été Sire Manchot 1er le 3 avril 2010. Voir l'article en page 2 de La Presse de la Manche, édition du dimanche 4, lundi 5 avril 2010.
- Date mobile qui se déplace sur une plage de 28 jours.
- Aldo Alessandro Mola Corda Fratres, Storia di una associazione internazionale studentesca nell'età dei grandi conflitti, 1898-1948 (Corda Fratres, Histoire d'une association internationale étudiante à l'époque des grands conflits, 1898-1948), CLUEB, Bologne 1999.
- Bien que déjà représentés par la signature du président de leur Comité National, les responsables des Comités de Naples et Rome ont tenu à apposer également leur signature au bas du traité.
- Le Parisien, Édition de Paris, 16 mars 2009, page III, l'article compte-rendu de la fête, intitulé : Les blanchisseuses sont de retour annonce le défilé prévu le 14 mars 2010.
- 1500 : chiffre communiqué à l'association Droit à la Culture organisatrice de l'événement par la Direction de l'ordre public et de la circulation de la Préfecture de police de Paris.
- Côte BNF L³⁷ b 5423 - Le reste du texte avant et après cet extrait, parle des Princes de Conty, de Condé, du Duc de Longueville. Le passage copié ici est le seul qui ait un caractère documentaire.
- Lettre VII, Paris, 15 mars 1817., Lettres d'un voyageur américain, ou Observations morales, politiques et littéraires sur l'état de la France... en 1815, 1816, 1817 et 1818., tome 1, traduit de l'anglais et accompagnées d'additions et de notes... (par Philarète Chasles), Pillet aîné éditeur, Paris 1823, pages 58-59. Franklin James Didier,
- Mardi gras 18 février 1817.
- Dessin de Bertall, en tête du volume paru chez Hetzel des Œuvres choisies de Gavarni, Le Carnaval à Paris.
- Très larges extraits du chapitre V : Paris en carnaval de l'ouvrage anonyme Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque. Dessins de Henri Emy, Raymond-Bocquet Éditeur, Paris 1842, pages 31-40.
- Dessin de Henri Emy tiré de l'ouvrage anonyme Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque., Paris 1842.
- Fritz von Dardel, Människor på väg till en maskerad (Les gens qui vont à une mascarade), Paris 1842. Source : Nordiska museet.
- C'est-à-dire les personnes costumées et masquées.
- La ligne des Grands Boulevards, haut lieu de promenades et du Carnaval parisien.
- C'est-à-dire de policiers municipaux.
- Les récits du temps évaluent la foule des Parisiens en Carnaval à plusieurs centaines de milliers de personnes.
- sociétés festives et carnavalesques parisiennes Les noms cités : enfants de la joie, forts buveurs, chemisiers de Paris et badouillards sont ceux de
- C'est-à-dire à l'époque : déjeuner.
- Les passages parisiens, sortes de rues couvertes. Il en subsiste encore un certain nombre aujourd'hui.
- La Ilustración Española Y Americana, 15 mars 1878, XXIIe année, numéro X.
- Carnaval ! Carnaval ! publié dans le Le Petit Parisien, 6 mars 1878, page 2, 3e et 4e colonnes. C'est une tenue traditionnelle étudiante espagnole qu'on trouve déjà décrite, par exemple, dans la Revue des Deux Mondes en 1836. Description de la tenue de l'Estudiantina Espagnola faite par Ch. Fried dans l'article
- La gravure est parue dans Le Monde Illustré, 16 mars 1878.
Enfant de la vieille Castille,
Jadis, voyageant par troupeau,
L'étudiant, fils de famille,
En chantant une séguedille,
S'en allait, n'ayant pour drapeau
Qu'une cuillère à son chapeau.
Sur son chapeau on aperçoit la traditionnelle cuillère en buis. Elle n'est pas que décorative. Habitué à voyager, le membre d'une Estudiantina porte à l'époque sur son chapeau cet ustensile qu'il utilise pour prendre ses repas. En 1878, Clairville parle de cet accessoire dans sa chanson L'Estudiantina :
- Une estudiantina, du livre L'Espagne, splendeurs et misères : voyage artistique et pittoresque, de P.-L. Imbert, paru chez Plon en 1875, décrit une estudiantina. Le chapitre III,
- L'Estudiantina, Paris 1878. Clairville,
- notice biographique d'Albert Gigot. sur le site de la Société française d'histoire de la police. Il s'agit du Préfet de police de Paris. Voir la
Mardi-gras,
Ne t'en va pas,
Je te ferais des crêpes,
Et tu en auras.
Début d'une chanson, à l'époque très connue, où figurent les mots :
- La Voix des Écoles, 4 avril 1878, numéro 1, page 2. L'argumentaire utilisé par cette publication pour prétendre à une mystification ne tient guère. Il repose sur des « renseignements puisés à source certaine », laquelle ? Pourquoi ne pas la nommer ? Les musiciens auraient pour certains fait une tournée dans certaines villes du midi, lesquelles ? Autres prétendues « preuves » que ce ne sont pas des étudiants : ils n'ont pas prévenus d'avance les étudiants parisiens de leur visite, à leur arrivée à Paris sont allés voir d'abord les journaux et n'ont pas logés au quartier latin. Clairville, dans sa chanson L'Estudiantina se fait l'écho de cette prétendue mystification.
- Le restaurant de ce célèbre hôtel parisien était à l'époque un des plus fameux de Paris.
- La Fête de l'Alimentation, Le Petit Journal, 26 février 1900, page 2, 2e, 3e et 4e colonnes.
- La Patrie du 21 mars 1900, page 2, 6e et 7e colonnes. Le cortège est annoncé dans
- Le Carnaval 3e partie – Petits albums pour rire à un franc, numéro 61, édité au XIXe siècle par le Journal pour rire, Librairie Maresq, Paris, page 14. Caricature extraite de
- Affiche conservée au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.
- Valentino...samedi et mardi gras grand bal de nuit paré, masqué et travesti..., lithographie en couleurs ; 125 x 88 cm, Paris 1869. Jules Chéret (non signée),
- Tivoli Waux-Hall, Bal de nuit paré masqué et travesti : tous les samedis - le 1er janvier, le Dimanche Gras, le Mardi Gras & le jeudi de la Mi-Carême, 1872. Jules Chéret,
- Il faudra voir Mardi-gras et Mi-carême, grand bal de nuit paré-masqué, 75 x 69 cm, Lithographie Donnadieu, Paris 1872. J. Lavaux,
- Affiche pour le Bal Valentino, indiquant : pendant le Carnaval, bal masqué tous les samedis.
- Opéra Comique, Bal masqué, Imprimerie J. Chéret, Paris 1874, lithographie en couleurs, 56 x 44 cm Jules Chéret,
- Jardins d'hiver & d'été. Tivoli Waux-Hall, place du Château d'Eau, 12,14,16 rue de la Douane, ouvert tous les soirs... : L. Dufils chef d'orchestre, mercredi & samedi grande fête..., bal masqué tous les samedis pendant le Carnaval, Dimanche Gras, Mardi Gras, Mi-Carême, Carnaval Israelite, Imprimerie J. Chéret 18, R. Brunel, Paris 1874, lithographie, couleurs ; 57 x 40 cm. Jules Chéret,
- Théâtre national de l'Opéra. Carnaval 1892. Samedi 13 février, 2ème Bal masqué. Jules Chéret, affiche pour le
- Affiche pour le bal masqué de l'Opéra
- Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1894.. Jules Chéret, affiche pour le
- Demandez les confetti « Mousseline » & les serpentins « Express », imprimerie Chaix, Paris 1894, lithographie en couleurs, 84 x 62 cm. Georges Meunier,
- Conservée au Musée du Vieux Montmartre.
- Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1896.. Jules Chéret, affiche pour le
- Dimanche,Lundi et Mardi Gras, cortège du Moulin Rouge dessiné et composé par Roedel... à 11 heures défilé du cortège dans la grande salle. Imprimerie Chaix, Paris 1897, lithographie, couleurs ; 120 x 85 cm. Roedel,
- Gare voilà la vache enragée, affiche lithographiée en couleurs, 160 x 110 cm. Fernand Pelez,
- Théâtre de l'Opéra, Jeudi 17 mars (Mi-Carême) Fête du printemps, 4e & dernier grand bal masqué à l'Opéra, imprimerie Chaix, ateliers Chéret, Paris 1897, affiche lithographiée en couleurs, 125 x 89 cm. Jules Chéret,
- Théâtre de l'Opéra, imprimerie Courmont Frères, 10, rue Bréguet, Paris, affiche lithographiée en couleurs, 130 x 93 cm, 1898. Henri Gray,
- 83 cm Estampe, 60 ×
- Internet Visibles sur
- Philippe Musard. Extraites de l'album du Charivari Nouvelles charges, Paris 1851. La caricature en haut à gauche illustre la Promenade du Bœuf Gras 1850 qui eu lieu cette année-là dans la banlieue de Paris. Dans la caricature en bas à droite, le personnage debout près du Bœuf Gras abattu à l'issue des jours gras est
- N°5, Le Carnaval, 1re partie, par Beaumont et Belin.
- N°57, Le Carnaval, 2e partie, par Valentin, Marcelin et Talin.
- N°61, Le Carnaval, 3e partie, par Marcelin et autres.
- N°67, Le Carnaval, 4e partie, par Marcelin et autres.
Petits albums pour rire édités par le Journal pour rire au XIXe siècle, 14 pages chacun, Librairie Maresq, Paris :
- Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha / par un vilain masque ; dessins de Henri Emy. Cet ouvrage anonyme de 124 pages plus 5 de publicités, édité par Raymond-Bocquet à Paris en 1842, peut être lu sur la base Gallica
- Caricature parue dans Le Charivari, n°42, 11 février 1834.
- sociétés carnavalesques et leurs histoires récentes. Cet ouvrage, version à peine déguisée du « Catéchisme Poissard » interdit par une ordonnance de police du 10 février 1830, compte une planche dépliante en frontispice de Paul Gavarni et 59 vignettes gravées dans le texte, bois originaux de Honoré Daumier et Paul Gavarni. Côte BNF Z-44889 Plaquette in-18, B. Renaud, éditeur, Paris 1844. 107 pages dont une trentaine pour l'introduction qui traite essentiellement des
- Un autre monde : transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations... par Grandville ; texte par Taxile Delord. H. Fournier Libraire-Éditeur, Paris 1844. Il existe également une version en couleurs de cette gravure. Cette gravure figurant le bœuf gras a été reprise en 1869 dans Le diable à Paris : Paris et les Parisiens à la plume et au crayon. Partie 2/ par Gavarni, Grandville..., Éditeur : J. Hetzel Paris, 1868-1869, page 176. Côte BNF : 4-Li3-165(2)(B). Une variante de cette gravure a été reproduite dans Le Monde, 29 décembre 2000, page 27 avec pour titre : Procession du Bœuf-gras. Paru page 37 de :
- Bal masqué, gravure parue dans Un autre monde : transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations... H. Fournier Libraire-Éditeur, Paris 1844. Il existe également une version en couleurs de cette gravure. Grandville,
- Le bal Musard / par Louis Huart ; 60 vignettes par Cham Bibliothèque pour rire, Éditions Aubert, Paris 1850, 16 pages. Peut être lu sur la base Gallica
- Les fameux albums « à un franc » et la censure.
- Le Département des Arts Graphiques du Musée du Louvre a mis en ligne sur Internet 400 esquisses préparatoires à des caricatures de Cham, voir l'Inventaire du Département des Arts graphiques.
- 26 de ces esquisses sont carnavalesques : elles ont pour sujet le Bœuf Gras, la descente de la Courtille, la fête chez les blanchisseuses et surtout le bal de l'Opéra avec ses débardeuses.
- Ces 26 esquisses sont visibles ici en cliquant sur le numéro correspondant à leur côte dans le catalogue :
Il s'agit d'un des cinq albumes de Cham consacrés au Carnaval de Paris. Reimpression en albums de gravures sur bois parues dans la Revue comique de la semaine du journal Le Charivari. On les appelait « les albums à un franc ». Voir à propos de ces albums la page Internet suivante : - 26,7 cm x 19 cm, avec les marges : 35 cm x 27 cm, Paris 1855. Actualités N° 163, lithographie aquarellée, format
- Parue en première page de L'Eclipse, 7 février 1869.
- Daumier est l'auteur d'autres œuvres inspirées par le Carnaval de Paris.
- La Caricature.Ce numéro est sorti le 14 mars, soit deux jours après la Mi-Carême 1885. Il y figure une quantité d'illustrations, dont deux du cortège de la Promenade du Bœuf gras.
- Charles Léandre, Demandez l'ordre et la marche !, caricature parue sur une double page dans Le Rire, n°20, 23 mars 1895
- Ce dessin, non titré, illustre une pleine page du numéro spécial en couleurs du journal Le Figaro sorti à l'occasion du Bœuf Gras 1896.
- Le Figaro, 23 février 1903.
- Histoire d'un confetti, publié dans Le Mois littéraire et pittoresque, 1903, page 509. Henriot,
- Chansonnier des jours gras, recueil de chansons faites pour égayer les réunions pendant le carnaval, par Simon-François Blocquel, Lille 1819, 146 pages.
- Adieux au carnaval de 1840. C. Bordet,
- L'héroïne de cette chanson est une vendeuse du journal carnavalesque En avant sorti par les étudiants parisiens à l'occasion de la Mi-Carême 1893 et que vendaient des jeunes filles sur le parcours de l'Armée du Chahut.
- Le Bacchanal, ronde chantée dans le Juif Errant.
- Le Balcon, septième couplet :
Sur son balcon
Au carnaval je vois Camille,
Avec sa femme et son garçon ;
Qu'il est doux quand le plaisir brille,
De voir le bœuf gras en famille,
Sur son balcon !
Eugène Désaugiers, - Le bal de l'Opéra ou un tour de carnaval, Pot-pourri anecdotique. Ourry,
- Le bal masqué de Gustave Leroy. Texte en ligne sur Internet :
- La partition imprimée est illustrée par Punch.
- Billet d'invitation adressé le matin du mardi-gras à Mam'selle Nini, la brunisseuse d'en face Maxime Guffroy,
- La blanchisseuse de Saint-Ouen.. Le dernier couplet de cette chanson parle du Carnaval :
Lorsque viendra la mi-carême,
Je veux être, ah ! j'en ai l'espoir,
Reine du lavoir, où, quand même,
Nul chagrin ne peut m'émouvoir.
Vers 1858-1864 date du recueil où se trouve cette chanson. Texte en ligne : - Le bœuf gras. Complainte. Antoine Antignac,
- Cette célèbre chanson consacre à la Promenade du Bœuf Gras son troisième couplet.
- Les bœufs-gras. C. Grou,
- Le Carnaval, Paris 1809. Antoine Antignac,
- Le Carnaval, Paris 1809. Antoine Antignac,
- Le Carnaval, 1825. Jouslin de la Salle,
- Le carnaval., publiée dans La Sirène, nouvelles chansons et poésies diverses, par J.-B. Gougé, Garnier éditeur, Paris 1835.
- Le Carnaval., 1837. Salgat,
- Le Carnaval, 1856. J. Lagarde,
- Le carnaval., paru dans l'Album du gai chanteur, Paris 1861. Joseph Evrard,
Thiers en chicard s'élançait à la danse ;
Gargantua sorti de son étui,
Il était grand, grâce à l'impertinence
De son plumet trois fois plus haut que lui.
Gustave Nadaud Chansons populaires, Henri Plon Imprimeur-Éditeur, Paris 1867, pages 66-69. Texte intéressant mais truffé d'allusions à des hommes politiques de l'époque aujourd'hui difficiles à apprécier par un non spécialiste. Par exemple le comique du couplet à propos d'Adolphe Thiers est difficile à saisir :
- Le carnaval commence Vers 1858-1864 date du recueil où se trouve cette chanson. Texte en ligne :
- Le Carnaval de 1818, dans les Œuvres complètes de P. J. de Béranger, Par Pierre Jean de Béranger. En ligne sur Internet :
- Le carnaval de Paris. Vers 1858-1864 date du recueil où se trouve cette chanson. Texte en ligne :
- Cette Trilogie Carnavalesque consiste en une alternance de morceaux parlés et chantés. Cette œuvre, dédiée à M. Félicien, a été écrite pendant la période d'activité parisienne de Philippe Musard (1830-1854). Elle compte 4 pages imprimées plus une page illustrée de couverture, où figurent deux personnages costumés et derrière eux le défilé de la Promenade du Bœuf Gras.
- Le Carnaval perpétuel. Routier,
- Les Complaintes du Bœuf gras, Le Petit Parisien, 15 février 1896, page 2, 5e et 6e colonnes. Cité par Valensol dans l'article
- Son air a été repris pour une chanson célèbre en 1848 : Charlotte la républicaine, paroles de Noël Mouret.
- Musique et paroles édités par Bassereau, éditeur 240 rue Saint Martin, Paris, avec une illustration de E.Butscha.
- FRBNF33294661 Guillemin, Léon (18..?-18.. ; auteur dramatique ), Le chat de la mère Michel et le bœuf gras de 1852, paru dans Le Chansonnier populaire. Notice BNF n° :
- Paris chantant: romances, chansons ... - Google Livres Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, pages 71-72.Consultable sur Internet
- Concerts et bals de Musard, dans Le Barde, 1re livraison, 1836. Étienne Jourdan,
- Couplets chantés au banquet du Mardi Gras 1818, par Delahoussaye.
- Thérésa - Biographie La partition avec les paroles est éditée par Arsène Goubert, éditeur à l'Alcazar lyrique, 10 rue du Faubourg Poissonière, Paris. Elle est illustrée par Gédéon. Un couplet de cette chanson peut être écoutée sur Internet
- Débuts du Bœuf gras au théâtre du Châtelet, La Lanterne magique. Chansons d'actualités parisiennes par MM. Clairville, Albert Dick, Alcibiade Fanfare, Alexandre Flan, Eugène Grangé, Ch. Grou, F. Vergeron etc., C. Grou éditeur, Paris 1865. Clairville,
- Deux pages de textes parlé alternant avec des passages chantés avec accompagnement au piano. La couverture reproduit un dessin figurant une scène de la descente de la Courtille.
- L'édition originale est ornée d'une gravure en couleurs.
- L'ordre et la marche des Bœufs Gras, Le Petit Journal, 13 février 1866, 1re page. Timothée Trimm,
- Les enfants du carnaval
- La fin du mardi gras Albert Vacher,
- Du fouet à tous ces gros chiens-là ! ou Le bœuf gras de 1849, Carnaval Politique, Satyrique et Travesti. Visible sur la base Gallica, cette chanson est politique et illustrée :
- Le Jeûne après les Jours gras Chartrey,
- Un jour de Carnaval. Ernestine Rabineau,
- Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, page 60.
- Malheur au vainqueur Louis Protat,
- Manlius, le Bœuf gras Justin Cabassol,
- illustration de couverture, paroles et musique. Créée par Mlle Blockette à la Scala :
- La marche du bœuf gras et la promenade du roi Guillaume dans Paris. Détail de l'illustration :
- Le Chansonnier de la Mère Radis ou les goguettes de la Villette et des Faubourgs rédigé par C. M. l'un des secrétaires intimes de Cadet Buteux, Locard et Davi éditeurs, Paris 1816, pages 96-98.
- Le mardi gras J. Lagarde,
- Son nom est en fait Le retour du soldat. Il a été écrit durant la période 1790-1798 où le Carnaval de Paris était interdit.
- La mi-carême. P.-M. France,
- Monsieur Février Justin Cabassol,
- Mentionnée dans Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, page 145 et donc écrite au plus tard cette année-là.
- La Chanson illustrée, numéro 49, pages 3 et 4. Publiée dans
- En recevant des confetti, paroles et musique d'H. Bachimont, Le Caveau, 1905.
- La partition avec les paroles est éditée par A.Repos, 26 rue Tiquetonne, Paris.
- FRBNF41525480. Les troisième, cinquième et septième couplets sont reproduits par Timothée Trimm, dans Le Petit Journal, 27 février 1865, page 1, 4e colonne. Cette œuvre est mentionnée par John Grand-Carteret dans son article « Le Carnaval et le Bœuf gras », La lecture illustrée, 10 mars 1897. John Grand-Carteret affirme dans le même article qu'on n'a pas écrit de chansons sur le Bœuf Gras avant 1859, ce en quoi il se trompe. Chanson en sept strophes et un refrain publiée dans la Marche des Bœufs Gras, 1865, notice BNF n° :
- Le Triomphe de Mardi gras
- Source de l'information : Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde, représentées par des figures dessinées à la main de Bernard Picart, et autres ; avec des explications historiques et des dissertations curieuses., L. Prudhomme éditeur, Paris 1809, volume 8, page 320.
- Plainte du Carnaval et de la foire S. Germain, en vers burlesques. Conservé à la BNF, Département littérature et art, côte YE-3945, consultable sur Internet :
- Le carnaval des princes au bois de Vincennes.. Conservé à la BNF, Département littérature et art, côte YE-2209, consultable sur Internet
- La suite de la Foire Saint-Germain ou Les Momies d'Égypte. Le succès de La Foire Saint-Germain amène l'écriture de cette nouvelle comédie, dont la première représentation a lieu le 19 mars 1696. On peut lire sur le site Gallica le texte de
- Côte BNF : Yf 699
- Côte BNF : G 6967
- Le Tour de carnaval, comédie en 1 acte, représentée sur le théâtre de l'hôtel de Bourgogne par les comédiens italiens ordinaires du Roi, par M. d'Allainval, P.-M. Brunet fils éditeur, Paris 1727.
- Côte BNF : Ln27 18296
- Œuvres de M. Vadé, ou Recueil des opéra-comiques et parodies qu'il a donnés depuis quelques années. Volume 3, Folette ou L'enfant gâté, avec les airs, rondes et vaudevilles notés, et autres ouvrages du même auteur.... A Paris, Chez Duchesne, libraire. Il existe au moins une autre édition, chez Pierre Gosse junior, à La Haye, en 1759. Celle-ci peut être lue sur la base Gallica
- La Mort du bœuf gras, tragédie comique en 1 acte, en vers, suivie d'un divertissement, par M. Taconet, représentée pour la première fois à la foire Saint-Germain, le 26 février 1767. Représentée pour la première fois à la Foire Saint-Germain le 26 février 1767. Édité à Paris en 1767 chez Claude Herissant, Imprimeur-Libraire rue neuve Notre-Dame. Peut être lu en ligne sur la base Gallica
- A un joli masque, le lendemain du bal de l'opéra, Paris 1809. Antoine Antignac,
- Melle MONTANSIER. Représenté pour la première fois à Paris le 12 février 1810 au Théâtre des Variétés
- Le Carnaval et le Bœuf gras, La Lecture illustrée, 1897, page 495. Mentionnée par John Grand-Carteret,
- Le Constitutionnel, 27 février 1816, numéro 58, page 3, 2e colonne. Créée au théâtre royal de l'Odéon le lundi gras 26 février 1816. « Il y avait foule ce soir à l'Odéon, pour la première représentation de Brusquet, fou de Henri II ou le Carnaval de 1556, comédie en trois actes. Cette folie, dont le titre indique assez l'objet, repose sur une idée assez plaisante ; mais l'exécution manque d'esprit et de gaieté. La pièce a obtenu un demi-succès, et l'auteur a gardé l'anonyme. »
- Faut-il rire, faut-il pleurer ? ou Les aventures de Bobêche au dernier bal de l'Opéra ; suivies de sa provocation en duel au bois de Boulogne. Anonyme, 4 pages, Imprimerie de Laurens aîné, Paris. Peut être lu sur la base Gallica
- Gueule d'airain, père de Gueule d'acier, aïeul de Riche en Gueule. Recueil contenant des Engueulements poissards, Saillies, Réparties, Épigrammes, Couplets, Refus, Calembourgs, Jeux de mots des premiers engueuleurs de la capitale, dérobés à droite et à gauche., In-12, 12 pages, 1821. L'indication « M. Lagobe, Flâneur de chez Dénoyé », doit se comprendre comme : M. Lagobe, fréquentant la célèbre guinguette de Desnoyers à la Courtille. Lagobe,
- La Caricature le 3 février 1831. Publié sous le pseudonyme d'Alfred Coudreaux dans
- Il ne s'agit pas du titre exact mais du sujet du chapitre
- Lafayette pris part à ce bal : « homme sérieux » le bon l'élégant, le courtois vieillard souriant à toute cette folle jeunesse, avait sans résistance endossé le costume vénitien. Alexandre Dumas Mes Mémoires, Michel Lévy Frères éditeur, Paris 1863, volume 9, page 68 et Alexandre Dumas Anthologie, Mémoires, Mon bal costumé. (Mes Mémoires). Éditions Dumaspère, 1854. Alexandre Dumas nous raconte son bal mais aussi les préparatifs, la chasse pour le souper, le travail de ses amis peintres pour les décors. Le décalage entre l'année du bal carnavalesque et la date de rédaction de ses mémoires lui permet de conter la vie de ses amis peintres décédés entretemps.
- Représenté pour la première fois à Paris, Théâtre du Gymnase-Dramatique, le 24 janvier 1836. Édité chez Gustave Barba Libraire-Éditeur, Paris 1836 (36 pp.).
- Créée au théâtre des Variétés le 25 septembre 1838.
- Un carnaval d'ouvriers, vaudeville en 2 actes, Marchant éditeur, Paris 1838, 24 pages, in-4. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Folies-Dramatiques, le 10 février 1838. M. Didier,
- Donné à l'occasion du Carnaval, en février 1839, au Théâtre des Variétés dont Bayard était alors directeur.
- Physiologie des bals de Paris - Google Livres Desloges éditeur Paris 1841, 128 pages. Peut être consulté sur Internet sur la base Google books, mais y manquent les pages 36 à 40
- Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques, Paris 1843, 1re livraison, pages 55-56. Première au Théâtre du Vaudeville le 19 février 1843. Distribution résumé et critique dans les
- Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques, Paris 1843, 1re livraison, page 60. Première au Théâtre des Variétés le 25 février 1843. Critique dans les
- Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques, Paris 1843, 1re livraison, page 63. Première au Théâtre du Palais-Royal le 26 février 1843. Critique dans les
- Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques, Paris 1843, 1re livraison, page 66. Première au Théâtre des Folies-dramatiques 24 février 1843. Critique dans les
- sociétés carnavalesques et leurs histoires récentes. Cet ouvrage, version à peine déguisée du « Catéchisme Poissard » interdit par une ordonnance de police du 10 février 1830, compte une planche dépliante en frontispice et 59 vignettes gravées dans le texte, bois originaux de Honoré Daumier et Paul Gavarni. Côte BNF Z-44889 Plaquette in-18, B. Renaud, éditeur, Paris 1844. 107 pages dont une trentaine pour l'introduction qui traite essentiellement des
- Lettre première, 26 février 1844, Œuvres complètes de madame Émile de Girardin, née Delphine Gay.... Tome 5, introduction par Théophile Gautier, H. Plon éditeur, Paris 1860-1861, pages 223 à 231. Madame Émile de Girardin, née Delphine Gay,
- Le bœuf gras, L'Artiste, 1845 (SER4,T3). Gérard de Nerval,
- Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, pages 51-64.
- Paris chantant: romances, chansons ... - Google Livres Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, pages 65-70. Consultable sur Internet
- Banville : Odes funambulesques Écrit en janvier 1846. Ce poème fait partie du recueil Odes funambulesques. Il peut être lu sur Internet
- Publié en préface des Œuvres choisies de Gavarni, Le Carnaval à Paris, J. Hetzel éditeur, Paris 1847.
- Ce poème parle notamment du quadrille et de l'arrivée de la valse.
- La date indiquée ici est celle de l'édition des Poésies nouvelles de Alfred de Musset 1836-1852.
- Un Mardi-Gras à Saint-Cloud, de Pierre Véron, paru dans Réalités humaines, Amyot éditeur Paris 1857.
- Bastien n'est plus ! Adieu ses bottes et sa culotte, scène comique du carnaval de 1859 (par Boucher) Visible sur Internet
- Récité par mademoiselle Ponsin au Théâtre-Français, le 5 décembre 1865.
- Drame écrit entre le 5 février et le 15 avril 1866, victime de la censure il est publié seulement en 1934 et créé par la Comédie de l'Est au Théâtre municipal de Metz le 14 mars 1961.
- FRBNF30788343 Élie Frébault et Alphonse Lemonnier, La Déesse du bœuf gras, folie carnavalesque en 2 tableaux, première représentation donnée à Paris au théâtre Beaumarchais le 3 mars 1866. Texte imprimé, publication : Paris : Librairie centrale, 1866, In-16, 28 pages, Bibliothèque du théâtre moderne, notice BNF n° :
- Donnée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal, à Paris, le 30 décembre 1868.
- Poésies d'un passant, par Arthur de Boissieu. Le bœuf gras du nom de Chilpéric dont parle ici le poète est un des trois bœufs gras ayant défilé en 1869. Arthur de Boissieu, Poésies d'un passant, Alphonse Lemerre, Libraire-Éditeur, Paris 1870, Pages 163-170, peut être lu en ligne sur la base Gallica
- Le Bal de l'Opéra. Clara. Suzanne Daunon. Par Alfred de Bréhat. Michel-Lévy frères Éditeur, In-18, monographie, 283 pages. Peut être lu sur la base Gallica
- La mi-carême: vaudeville en un acte : Henri Meilhac, Ludovic Halévy : Free Download & Streaming : Internet Archive. Représenté pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal le 2 avril 1874. Texte en ligne
- La mythologie parisienne / Pierre Véron. Pierre Véron, La Mythologie parisienne, Calmann-Lévy Éditeur, Paris 1876, pages 173-178, peut être lu sur la base Gallica
- Mardi-Gras, 1881 Gustave Le Vavasseur,
- 23 février 1882.
- Bals masqués, texte paru dans Le Radical en 1885. Francis Enne,
- Mi-Carême, 1886. Poème accréditant la légende des fêtes parisiennes de la Mi-Carême 1832 frappées par le choléra, alors que l'épidémie de choléra a débuté juste après. Gustave Le Vavasseur,
- Aux étudiants pour leur Cavalcade de la Mi-Carême, 8 mars 1893, publié dans Les Annales politiques et littéraires, revue populaire paraissant le dimanche, numéro 508, 11e année, 19 mars 1893, page 184, 3e colonne. François Coppée,
- Échos artistiques, L'Écho des Jeunes, 1er avril 1893, page 54, bas de la 3e colonne. Créée au Théâtre-Concert des Folies Belleville le mercredi 8 Mars 1893, voir la rubrique
- Aux Étudiants. Pour la Mi-Carême de 1894 François Coppée,
- Imprimerie Nationale, avec une préface de Jean-Noël Jeanneney. Georges Clemenceau, Le Grand Pan, Bibliothèque-Charpentier, Paris 1919, pages 339-344. Il s'agit d'un recueil d'articles. La première édition de cet ouvrage date de 1896. Une réédition a été publiée en 1995 par l'
- La Revue carnavalesque Paul Ferrier,
- Les Annales politiques et littéraires, revue populaire paraissant le dimanche, 1er mars 1896, 14e année, tome 26, numéro 662, page 133, 3e colonne.
- Chronique pour la Mi-Carême Léon Roger-Milès,
- La Gaîté du temps présent, Odelette au prince Carnaval Léon Roger-Milès,
- Les Conffetti René Faralicq,
- Le parfait catéchisme poissard (Édition revue, corrigée et considérablement augmentée), recueil le plus soigné et le plus complet d'engueulemens, de joyeux dialogues de carnaval, de chansons grivoises, d'anecdotes... 217 pages avec trois illustrations gravées, coloriées au pochoirs
- FRBNF30036999 Ch. Audigé de Preuilly, Le Bœuf gras, poëme héroï-comi-tragique, Paris : au Cabinet spécial d'affaires pour la littérature, les sciences et les arts, (s. d.), In-16, notice BNF n° :
- Mardi-Gras, Tragédie pour rire, en un acte et en vers. Parodie de la Mort de César, par Voltaire., publiée dans : Le Facétieux ou choix de morceaux amusants par un vieux farceur, Caillot éditeur, Paris, pages 42 à 68.
- Travestissements, poème de Charles Monselet.
- Une intrigue au bal de l'Opéra, poème de Charles Monselet.
- Bœufs gras, poème de Charles Monselet. Il se termine par un quatrain dont les journalistes au XIXe siècle citent bien plus d'une fois le fameux distique final dans leurs articles sur le Bœuf Gras :
- Suprême couronne de rose !
- Laurier poussé sur le verglas !
- Et l'on n'a pas été grand'chose
- Tant qu'on n'a pas été bœuf gras !
- Le mardi gras en famille, poème de Charles Monselet. On y apprend qu'à cette époque, le Carnaval était un moment où on offrait beaucoup de cadeaux, dont des jouets, aux enfants. Monselet raconte ici comment il refuse le canon jouet qu'on a voulu offrir à son fils.
- Conte de carnaval, poème de Charles Monselet.
- Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques, Paris 1843, 1re livraison). Ce vaudeville était joué au Théâtre du Panthéon, petite salle parisienne, en février 1843, durant le Carnaval (
- Le Bœuf gras et son compagnon Pierre Lachambeaudie,
- À la Reine des Reines (Mi-Carême 1902), poème d'Eugénie Casanova.
- théâtre de l'Ambigu-Comique le 14 mai 1903. Sans Mère ! pièce en cinq actes et six tableaux, de MM. Michel Carré et Georges Mitchell, première représentation donnée au
- Masque rose Pierre Trimouillat,
- Paru dans Commerce, en 1931. Placé par la suite en tête du recueil Paroles, édité chez Gallimard en 1949 (nombreuses rééditions depuis). Ce poème prend pour argument la pratique carnavalesque suivie à Paris consistant à se retrouver au moment du Carnaval à une soirée, un dîner avec seulement la tête déguisée.
- La première représentation de l'opéra-comique de Fuzelier Le Bois de Boulogne a lieu sur la scène de l'Opéra-Comique, le 8 octobre 1726.
- Opéra-Comique ; Favart, Laujon, Parvy, Thésée, 1745. Donnée le 17 février 1745 à l'
- Donné pour la première fois à l'Opéra-Comique, à Paris, le 17 février 1806.
- Philippe Musard a composé quantité d'autres partitions inspirées par le Carnaval de Paris.
- Ce fut le premier morceau de musique de Richard Wagner interprété en public à Paris. Ce vaudeville fut donné à la salle Ventadour, à l'occasion du Carnaval de Paris 1839.
- Musique festive de danses de Paris au XIXème siècle Immense succès des Carnavals de Paris 1839 et 1840. Il était interprété par un orchestre comptant 40 tambours. On y reconnait l'air du trédéridéra. La partition est reproduite dans l'article
- Le Bœuf Gras au XIXe siècle. L'action de cet opéra célèbre a pour cadre le Carnaval de Paris. A la scène Largo al quadrupede on entend, dans les coulisses, le chœur des bouchers parisiens qui accompagne le cortège du Bœuf Gras. Le texte original en italien chanté par ce chœur, avec la traduction en français, se trouve dans l'article Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris, section
- Polka des masques, 1853. Henri Cellot,
- Paris en Carnaval, Quadrille chantant. Jules Choux,
- Le Carnaval de 1868, quadrille pour piano, Girod éditeur, Paris 1868, 6 pages. Eugène Chanat,
- Carnaval à Paris, partition en ligne et fichier audio, téléchargeables sur Internet. Jouée au Huitième Concert Populaire d'Angers en 1905, cette page musicale est appréciée ainsi dans Angers-artiste, 4 mars 1905, page 337 : « Le concert se terminait par le Carnaval à Paris, de Svendsen, cette version de nos boulevards aux jours de folie exubérante et de joie toute extérieure traduite musicalement avec la profondeur de sentiment mélangée d'ironie d'un homme du nord. » Johan Svendsen,
- Marche des masques, 1880. Auguste Cœdès,
- Donné pour la première fois à l'Eldorado à Paris le 14 octobre 1896.
- Le Couronnement de la Muse », paru dans Ric et Rac, Grand hebdomadaire pour tous, 8 juin 1935, page 2, 5e colonne. À l'occasion du bi-millénaire de Paris et Montmartre en 1951, Gustave Charpentier alors nonagénaire dirigea pour la dernière fois cette cantate, avec 1250 exécutants devant le marché Saint-Pierre à Montmartre. On peut lire un article de Francheville sur «
- Hors Paris, Le Figaro, 9 mars 1913, page 6, 2e colonne. ...« la scène du Mardi Gras avec sa fête carnavalesque et son Requiem grotesque chanté par les bigophones, intéressa fort et amusa les spectateurs. » Extrait du compte-rendu de la première représentation faite en langue allemande du drame lyrique Les Trois Masques à Düsseldorf. Rubrique
- Honoré Daumier, La Mi-Carême – Au bal de l'Opéra – Vivent les Flambards ! Le personnage en tête, couronné de plumes et portant une massue parodie la tenue traditionnelle des sacrificateurs escortant le Bœuf Gras parisien.
- Le Petit Parisien, supplément littéraire illustré, 14 février 1897 (détail).
- Camille Pissaro et Georges William Thornley, La mi-carême à Paris, lithographie en violet sur Chine appliqué gris, tirée à 25 exemplaires.
- Salle du Bal donné à la Cour pendant le Carnaval de l'année 1683, estampe. Jean Lepautre d'après Jean Berain,
- [1]. Musée Calvet, Avignon, collection Puech-998.1.52 - Non exposé, visible sur Internet
- Marché du boeuf gras Gravure 13,5 x 16,4 centimètres. Le bœuf est enguirlandé de roses et porte sur son dos un enfant déguisé en amour. Des Turcs le tiennent par les cornes. Le cortège est composé de divers personnages costumés : trompettes, Romains à cheval, un sacrificateur armé d'une hache, une folie avec sa marotte, etc.
- personnage typique du Carnaval de Paris), un groupe de dames dont une fume la pipe et joue du tambour, etc. Huile sur toile exposée salle 41, dite : « salle Liesville », 1er étage du musée Carnavalet, Paris. Inv. P. 1744. Don de la société des Amis de Carnavalet 1939. Ce tableau est intéressant au point de vue documentaire. Il représente des Parisiens en carnaval : un jeune homme portant une robe de femme, un homme qui se verse à boire et costumé en telle sorte qu'il apparaît porté sur le dos d'une vieille dame (en fait un mannequin, ce personnage dédoublé c'est le paralytique un
- 33 cm, recueil. Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l'Histoire de France. Tome 117, Pièces 10184-10277, période : 1788-1789 Carnaval de 1789 Format 16,5 x
- Le programme du cortège du Bœuf Gras de 1805 qui sort après son interruption depuis 1790, conservé dans la collection Le Senne de la BNF, ne comporte pas d'illustration.
- 346 mm. Philibert-Louis Debucourt, Le Carnaval, gravure format 419 x
- Le mardi gras, le 22 février 1814. Collection de la BNF, référence bibliographique : Hennin, 13533.
- 0 610 cm. Inv. P. 418 (musée Carnavalet, Paris). Ce tableau figure page 21 du catalogue de l'exposition De Belleville à Charonne promenade historique à travers le XXe Arrondissement., Mairie annexe du XXe arrondissement, Paris 1979. Huile sur toile signée Mercredi des Cendres, A. Despagne, 1823 – 0460 x
- Sous le nom de Mascarade sur le Pont Neuf, il est exposé à Paris, au musée Carnavalet, salle 127 (Inv. P 1080).
- 110 cm, Paris, musée Carnavalet, N° d'inventaire P 1957, don de la société des amis du musée Carnavalet en 1954. Ce tableau figurerait l'équipage carnavalesque du célèbre Milord l'Arsouille. Huile sur toile, 69 x
- 50,2 cm sur 42,7 cm, conservé au MuCEM de Marseille, visible sur Internet Ordre et marche du boeuf gras, sortant de l'abattoir du Roule.
- 170 cm, L 380 cm. Anciennement au musée de Senlis, à présent au musée Carnavalet, exposée salle 127. N°Inventaire : CARP 1677, P 1677. Au premier plan figure au nombre des carnavaleux un sacrificateur armé d'une massue. Deux personnages de ce type encadraient à l'époque le Bœuf Gras au moment de son défilé. La notice de la base Joconde concernant ce tableau donne foi à la croyance comme quoi la parade de la Descente de la Courtille passa de mode en 1838. Ce tableau est visible sur Internet [2]. Huile sur toile, H
- 15,5 cm, ca 1840, notice BNF : FRBNF40273473 Alphonse-Charles Masson, Le Bœuf gras, estampe eau-forte, 11 x
- Musée de l'Assistance Publique, à Paris. Conservée au
- Le bœuf gras et le Carnaval de Paris, format 37 x 47 cm.
- Le Carnaval de Paris, hauteur 45, 6 cm, longueur 36, 2 cm. Lithographie couleurs sur papier, conservée au Musée des Civilisations de l'Europe et la Méditerranée, Paris, numéro d'inventaire : 46.106.13 D. Fabrique d'Estampes de Gangel, à Metz.
- [3]. Dessin format 18,5 x 13, 3, conservé au musée de l'Ancien Evêché, Évreux, N° inventaire 8189 ; ancien numéro 3025. Ce dessin est visible sur Internet
- La mariée du Mardi-gras, estampe 22 x 28 cm.
- Parue dans Le Monde illustré, 7e année, numéro 306, 21 février 1863.
- Double page illustrant un numéro du Journal Illustré, format 26 x 36 environ.
- 56 cm, largeur 46 cm Le bal masqué au XIXe siècle. Conservée au musée d'Orsay, référence RF 1600, Huile sur toile, hauteur
- 33,2 cm longueur 41 cm Bal masqué aux Tuileries Conservée au musée des Beaux-Arts de Valenciennes, huile sur toile, hauteur
- 22,5 cm : trois vues où figurent, dans l'ordre : le veau pâturant dans les prairies de l'ouest de la France, le bœuf triomphant promené sur son char de carnaval dans les rues de Paris et la fin, c'est-à-dire l'abattoir. 32 x
- 72,5 cm, National Gallery, Londres. Huile sur toile, 59 ×
- Musée des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou. Huile sur toile,
- 18 cm ornant la page de couverture. La fête des blanchisseuses dans un lavoir du quartier de Plaisance, Le Monde illustré, 21 mars 1874, N°884, gravure format 21,9 x
- 31,4 cm, longueur 46 cm. Visible sur Internet Lotz-Brissonneau, Catalogue raisonné, p.271 Gravure parue dans Le Monde Illustré du 19 juin 1880, existe aussi tirée à part sur japon impérial. Hauteur
- 24 cm. 32 x
- 220 mm 315 x
- Programme officiel du cortège de la Mi-Carême 1893 Gillsaer,
- La bataille de serpentins, les Parisiens chatouillants une jeune fille dans la rue avec des petits balais en papier et le marchand de plumes de paon. Ces trois illustrations figurent dans Paris au hasard, texte de Georges Montorgueil, gravures et dessins de Auguste Lepère, Henri Béraldi éditeur, Paris 1895.
- Les Annales politiques et littéraires, revue populaire paraissant le dimanche, mars 1895. Indiqué comme reproduit dans son supplément illustré par
- Scene de carnaval ou 'le Menuet' Scene de bal masque au 18eme siecle. Peinture de Gian Domenico Tiepolo Visible sur Internet
- 450 mm (390 x 560 mm avec textes et bords papier blanc). Dimensions : 315 x
- Paru dans Le Rire.
- Fernand Pelez, La Vachalcade, peinture de très grand format conservée à Paris, au musée du Petit Palais, où elle n'est pas exposée en permanence.
- Le bal de l'opéra. Conservée au musée Carnavalet, peut être vue sur Internet
- National Gallery of Art, Washington.
- Le bal masqué au XIXe siècle Conservée au MuCEM de Marseille, peut être vue sur Internet
- Xylographie couleurs, 260 x 200.
- 139 cm, Paris, musée Carnavalet. Huile sur toile, 127 x
- Gavarni s'était fait une spécialité de la représentation satirique du Carnaval de Paris. A tel point que Le Petit Parisien du 23 février 1887 rapporte qu'il aurait un jour affirmé pour rire : Le carnaval ! ça n'existe pas, c'est moi qui l'ai inventé à raison de cinquante francs le dessin ! Gavarni est l'auteur de plusieurs autres recueils de gravures consacrés au Carnaval de Paris : Les Débardeurs, Les Bals masqués, Les Souvenirs du Carnaval, Les Souvenirs du bal Chicard.
- Simon Blocquel, imagier et éditeur lillois, Le mardi gras à Paris, lithographie 35,5 x 47 cm, Bibliothèque Municipale de Lille, Cote : carton 52, 15-6
- Un exemplaire existe au musée Carnavalet.
- [4] Dessin format 19,4 x 23,4, conservé au musée de l'Ancien Evêché, Evreux, N° inventaire 8213 ; ancien numéro 3018. Ce dessin est visible sur Internet
- [5] Département des Arts Graphiques du Musée du Louvre, RF 31 864, Recto Petit format. Des cavalières figurant sur cette aquarelle ressemblent à celles figurant sur le tableau de 1834 du même auteur « Scène de Carnaval, place de la Concorde ». Cette aquarelle est visible sur Internet
- Illustration pour Le Bœuf gras et son compagnon, n°1 et n°2. Auguste Vimar,
- Le Bœuf Gras, carte réclame en couleurs.
- Exposée au Salon des Artistes Français 1907.
- Le cinéma éducateur du peuple, dessin en couleurs de Joe Bridge, 1921. Ce char est mentionné comme le char du cinéma éducateur dans l'article compte-rendu de la fête : Mi-Carême, Le cortège de la reine des reines a fait hier la joie de Paris, Le Petit Parisien, 4 mars 1921, page 2, 2e colonne.
- Huile sur toile, 130 × 92, exposée au Salon des Indépendants 2006.
- Le Boeuf Gras, Place Vendôme. Hippolyte BAYARD Hauteur 20,7 cm - Largeur 25,4 cm, tirage sur papier salé, collections du Musée d'Orsay, référence de l'image : 01-021234 / PHO1983-165-146, visible sur Internet
- Vue instantanée du Carnaval de 1863, N°152 Char du Bœuf Gras sortant de l'abattoir, vue stéréoscopique.
- La Mi-Carême à Paris : la bataille de confettis sur les boulevards. Aristotype, hauteur 88 cm, largeur 11,3 cm, conservée au Musée d'Orsay, référence de l'image : 97-009974 / PHO1997-1-32.
- Manifestation du bœuf gras dans les rues de Paris, 1904, négatif souple stéréoscopique noir et blanc, 7,9 x 17,6 cm. Collection de la SFP,
- Photo de Dunois 1er Bœuf Gras 1908.
- La foule s’écoulant sur le parvis Notre-Dame après le passage du cortège de la mi-carême (vue prise de Notre-Dame), 3 mars 1910. Léon Gimpel,
- Enfants costumés ; Enfants costumés ; Défilé rue Soufflot ; Défilé ; Jet de confetti ; Bataille de confetti.
- La Mi-Carême à Paris, aspect des boulevards. Photo de Paul Geniaux.
- Dessins de Bertall extraits du livre de Théophile Lavallée Le diable à Paris : Paris et les parisiens : mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris, tableau complet de leur vie... (texte de MM. de Balzac, Eugène Sue, George Sand, et al.) ; séries de gravures avec légendes par Gavarni... vignettes par Bertall..., J. Hetzel éditeur, Paris 1845-1846.
- Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque. Dessins de Henri Emy, Raymond-Bocquet Éditeur, Paris 1842, page 15.
Articles connexes
- Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris
- Mi-Carême au Carnaval de Paris
- Descente de la Courtille
- Traité carnavalesque italo-français de 2005
- Voir en général la Catégorie:Carnaval de Paris
Lien externe
- Site Internet officiel du Carnaval de Paris (d'autres organisations se disent à tort organisatrices du Carnaval de Paris) :
- Portail des fêtes et des traditions
- Portail de Paris
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