Carnaval de Paris

Carnaval de Paris
Au Carnaval de Paris 2011, place Gambetta, un groupe de joyeux carnavaleux pose au pied d'un géant venu de Belgique. De gauche à droite : Antoine Charneau, Alexandra Bristiel, Gabrielle Savelli et Basile Pachkoff.
Le char de Vaugirard 1er Bœuf Gras de 1907.
Xylographie ornant le programme de la Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris 1816[1].

Le Carnaval de Paris est durant cinq siècles l'un des plus importants du monde et une très grande fête dès le XVIe siècle. Il succède à la Fête des Fous, qui prospère depuis au moins le XIe siècle jusqu'au XVe siècle.

C'est au Carnaval de Paris qu'est lancé mondialement le confetti en papier en 1891[2] et le serpentin en 1892.

La foule est telle au Carnaval de Paris que, fin XIXe siècle début XXe siècle, on arrête la circulation des véhicules sur les Grands Boulevards le mardi gras et le jeudi de la Mi-Carême. Des photos existent qui témoignent de l'importance de la fête[3].

Après 45 ans d'oubli, l'initiative de la renaissance du Carnaval de Paris est prise par Basile Pachkoff en 1993. Il ressuscite le cortège de la Promenade du Bœuf Gras en 1998 et celui des Reines des blanchisseuses de la Mi-Carême en 2009.

Les liens anciens qui existent entre le Carnaval de Paris et des fêtes de province et de l'étranger depuis 1904 jusqu'aux années 1920 renaissent depuis 2003. Ils amènent des participations italiennes, cherbourgeoises et belges.

Sommaire

Histoire du Carnaval de Paris

Un passé prestigieux

Cette fête a longtemps porté plusieurs noms. Jusqu'au XIXe siècle on utilisait en France et à Paris, à égalité avec le mot Carnaval le mot Carême-Prenant, qui pouvait être orthographié différemment : « Quaresmeprenant » ou « Quarêmeprenant » par exemple.

La tradition du carnaval est multiséculaire à Paris.

Nicolas de Baye écrit dans son journal en 1411[4] :

Lundi, xxiije jour de fevrier
La Court, pour la reverence de la feste de caresme prenant qui sera demain, s'est levée devant l'eure.

La vigueur du Carnaval de Paris a reposé sur une tradition ininterrompue durant des siècles, des sociétés festives et carnavalesques organisées et l'implication particulière de certaines corporations. Ce dernier point est illustré en 1778 par un poème anonyme accompagnant une gravure illustrant la fête[5] :


De ces sortes de mascarades,
Les Artisans font leurs plaisirs,
Il faut les voir à nos parades !
C'est là qu'ils comblent leurs désirs !
Chacun retourne à son ouvrage
Quand Mardi-gras est enterré,
Tout est mangé selon l'usage
Et l'on est toujours altéré.


Ainsi à l'époque les artisans jouent ici un rôle important. À Paris au XVIIIe siècle existe également le régiment de la Calotte, une très fameuse société festive d'origine aristocratique et militaire. Cette société rédige beaucoup de textes comiques, comme le feront plus tard d'autres, par exemple les Badouillards avec leur Grande Charte des Badouillards vers 1840. Fait peu connu, le Carnaval de Paris est traditionnellement la fête de la police de Paris. C'est également la fête des gens du spectacle. Il y a des bals masqués dans les théâtres, une programmation spéciale en temps de carnaval, avec des pièces comiques comme La Foire Saint-Germain., de Jean-François Regnard et Dufresni[6], ou La mort de Mardi-Gras, de Fonpré de Fracansalle[7]. Au XIXe siècle l'implication des bouchers, blanchisseuses, commerçants, étudiants sera essentielle pour l'animation du Carnaval. Ce genre de phénomène se retrouve dans tous les carnavals que ce soit à Dunkerque ou au Brésil, la tradition, l'organisation et l'implication de certaines couches de la population sont essentielles pour la prospérité de la fête.

Une structure festive parisienne très importante au moins à partir de 1817 est représentée par les goguettes. Il en naît plusieurs centaines en 1818[8]. Elles sont organisées chez des marchands de vins. Dans les goguettes on voit par milliers surtout des ouvriers et ouvrières parisiens se retrouver chaque semaine le samedi soir veille des dimanches-lundis alors chômés. Ils vont se distraire en chantant des chansons connues ou en créant de nouvelles sur des airs connus. En 1900 il existe encore au moins 90 goguettes à Paris. Quand on fait ainsi la fête un soir par semaine quoi de plus naturel que rejoindre en groupe la liesse du Carnaval quand elle arrive ?

Le Carnaval de Paris qui est très populaire et apprécié dans toutes les couches de la population rencontre également au cours des siècles des adversaires qui s'en prennent à lui au nom de la morale. Ainsi par exemple le juriste et théologien calviniste Lambert Daneau qui publie à Paris en 1582 un volume in-8 intitulé :Traicté contre les Bacchanales du Mardi gras, auquel tous les chrestiens sont exhortez de s'abstenir des banquets dudict Mardi-gras, et des masques et mommeries[9].

Il semble qu'un phénomène classique du Carnaval, la liberté momentanée de mœurs, existait aussi au Carnaval de Paris. C'est en tous cas ce que laisse entendre Désaugiers dans sa chanson V'là c' que c'est que l' carnaval, écrite entre 1800 et 1827[10] :

Au lever du soleil on dort,
Au lever de la lune on sort ;
L'époux, bien calme et bien fidèle,
Laisse aller sa belle
Où l'amour l'appelle :
L'un est au lit, l'autre est au bal...
V'là c' que c'est que l' carnaval[11].

De son côté, Jouslin de la Salle, en 1825, écrit dans sa chanson Le Carnaval :

Nul mari ne songe à sa femme,
En carnaval[12].

Jusqu'au début du XXe siècle le Carnaval de Paris dure beaucoup plus longtemps que le seul Mardi gras. En 1690, dans son Dictionnaire universel[13], Antoine Furetière écrit ces mots, qui s'appliquent également à Paris[14] :

Les balais en papier chatouilleurs au Carnaval de Paris 1895[15].
« — Tu t'amuses trop ! » Scène du Carnaval de Paris en 1868 vue par Honoré Daumier[16].
Parisiennes en Carnaval en 1869[17].
« CARNAVAL. s.m. Temps de réjouissance qui se compte depuis les Rois[18] jusqu'au Carême[19]. Les bals, les festins, les mariages, se font principalement dans le Carnaval. »

Soixante-deux ans plus tard, en 1752, l’Encyclopédie confirme, reprenant, presque à l'identique, les mots de Furetière[20] :

« Le tems du carnaval commence le lendemain des Rois[18], ou le 7 de janvier, & dure jusqu'au carême[19]. Les bals, les festins, les mariages, se font principalement dans le carnaval. »

La période du Carnaval de Paris paraît traditionnellement avoir suivi ce qui se fait aujourd'hui en Belgique et en Allemagne : son début était la Saint Martin le 11 novembre et elle courait jusqu'aux jours gras avec une reprise au moment du jeudi de la Mi-Carême, à mi-chemin entre Mardi Gras et lundi de Pâques. Vers 1900 par exemple, ce long carnaval était un temps de réjouissances, fêtes masquées, bals et festins à Paris qui durait ainsi plusieurs mois avec les temps forts des jours gras et de la Mi-Carême. Pâques étant une date mobile se déplaçant sur une plage de 35 jours, la date du mardi gras varie également ainsi que la durée de cette période de fêtes.

Le Carnaval de Paris a connu une éclipse et a été oublié durant une quarantaine d'années du début des années 1950 jusqu'à 1993. Il n'a jamais été rejeté par les Parisiens et n'a pas disparu du fait d'interdictions. Mais une fête, si belle, grande, ancienne, traditionnelle soit-elle, ne peut exister qu'en étant préparée. Quand se produisent des problèmes d'organisation, combinés qui plus est ici avec des problèmes politiques – rivalité entre la ville et le gouvernement français[21], – ce qui a été le cas à Paris, la fête disparaît. Encore de nos jours un grand nombre de Parisiens ignorent qu'il existe un Carnaval de Paris. Ils ignorent également que cette fête connaissait des personnages typiques, caractérisés par leur costume et revenant chaque année, ainsi qu'un certain nombre de blagues carnavalesques traditionnelles appelées « attrappes en Carnaval ». Ces dernières furent pratiquées au moins depuis le XVIIe siècle jusqu'au XIXe siècle.

Des années 1950 jusqu'à 1993, les mots « Carnaval de Paris » cessèrent même pratiquement d'être utilisés[22]. Pour les Parisiens, il était possible éventuellement de fêter à Paris « Mardi Gras ». S'ils parlaient du Carnaval il s'agissait du Carnaval de Nice ou du Carnaval de Rio.

Le Carnaval de Paris a inspiré beaucoup d'artistes. Certains d'entre eux s'en sont même fait une spécialité comme le dessinateur Gavarni[23] ou le caricaturiste Cham[24]. Gustave Doré et Honoré Daumier ont également traité le sujet. Giuseppe Verdi a composé en 1853 un opéra dont l'action se déroule à Paris durant le Carnaval : La traviata. On y entend Largo al quadrupede, le chœur des bouchers promenant le Bœuf Gras. Le tableau reproduit ici en haut à gauche est de Édouard Manet. Il représente le célèbre bal masqué de l'opéra[25]. Le tableau en haut à droite est de Claude Monet et montre le Carnaval boulevard des Capucines.

Le Carnaval de Paris qui a été filmé par les frères Lumière et Georges Meliès[26] apparaît dans des films de fiction dont un américain. Plusieurs de ces films ont pour sujet une célébrité et une légende du Carnaval de Paris : Milord l'Arsouille :

1912Milord l'Arsouille, court-métrage anonyme[27].
1925Mylord l'Arsouille, ciné-roman français de René Leprince[28].
1937Carnival in Paris (Carnaval à Paris) de Wilhelm Thiele.
1945Les Enfants du paradis de Marcel Carné et Jacques Prévert. Dans ce grand classique du cinéma le tournage des scènes où apparaît le Carnaval de Paris au XIXe siècle sur le boulevard du Crime a impliqué 2 000 figurants[29].
1955Milord l'Arsouille de André Haguet.
1978Molière de Ariane Mnouchkine. On y voit le Carnaval de Paris au XVIIe siècle.

Les cortèges

La cohue à l'entrée d'un bal masqué rue Vivienne en 1843[30].
Marchand de plumes de paon pour chatouiller au Carnaval de Paris 1895[15].
Des délégués de Calais à la Mi-Carême 1906 avec la Reine du Courgain, quartier maritime de Calais.
Des délégués suisses à la Mi-Carême 1906, dont Mademoiselle Hermance Taverney, Palès déesse du Printemps de la Fête des Vignerons de Vevey 1905 et ses deux demoiselles d'honneur.

Dans la rue deux types d'événements centraux marquent traditionnellement le Carnaval de Paris : la promenade de masques et les cortèges.

La promenade de masques consiste en ce que les masques, c'est-à-dire les personnes déguisées, se retrouvent en grand nombre avec les curieux et admirateurs venus les voir, en un endroit donné à un moment donné. Voici ce que Dulaure dit de ce phénomène en 1787[31] :

« Rue Saint-Antoine, elle est fameuse pour le concours prodigieux des masques qui tous les ans, les derniers jours du carnaval, attirent un grand nombre de curieux. »

Les moments traditionnels de sorties de cortèges du Carnaval de Paris sont :

  • Les jours gras : ce sont « les derniers jours du carnaval » dont parle Dulaure. Ils commencent au XVIIIe siècle le jeudi gras et finissent le mardi gras. Au XIXe siècle ils vont se restreindre aux seuls dimanche-lundi-mardi gras. C'est le moment de la sortie de la Promenade du Bœuf Gras.
Le Bœuf Gras parisien caricaturé par Caran d'Ache en 1903[32].
  • Vingt-et-un jours après Mardi Gras, le jeudi de la Mi-Carême. La Mi-Carême est également appelée la Fête des blanchisseuses, car c'est le jour de leur fête et du défilé de leurs reines et de la reine des blanchisseuses. À celles-ci succèdent à partir des dernières années du XIXe siècle les reines issues d'autres corporations.

Le cortège du Bœuf Gras mentionné à Paris en 1274 est attesté comme traditionnel dès 1739. Il prend une ampleur gigantesque au XIXe siècle devenant de facto la Fête de Paris dans le cadre du très grand Carnaval de Paris. On dit à Paris vers 1860 d'un personnage illustre du monde musical ou littéraire qui a eu l'honneur de voir un des bœufs gras de la fête baptisé du nom d'une de ses œuvres, qu'il est bœuf gras ou est entré à l'abattoir. Après 1870, le cortège du Bœuf Gras disparaît durant 25 ans suite à une crise interne du syndicat des bouchers parisiens qui l'organisait : l'affaire Mathurin Couder.

Les cortèges de reines de la Mi-Carême existent au moins depuis le XVIIIe siècle. La Mi-Carême est déjà alors de facto la Fête des femmes de Paris. Le cortège de la Reine de toutes les blanchisseuses de Paris existe au moins depuis 1830. En 1891, à l'initiative de Morel président de la Chambre Syndicale des Maîtres de Lavoirs, ces différents cortèges sont utilisés ou remplacés par le cortège de la Reine des Reines de Paris. À cette occasion les étudiants des Beaux-arts rallient la fête avec un « char du lavoir des Beaux-Arts » escorté par leur fanfare jouant l'hymne des Beaux-Arts Le Pompier.

En 1893 l'ensemble des étudiants parisiens avec leur armée du chahut se joint au cortège des blanchisseuses. La participation massive des jeunes gens et jeunes filles des écoles est très appréciée et se poursuit au moins jusqu'en 1946. Elle fait de facto de la Mi-Carême la fête des étudiants parisiens. L'Association générale des étudiants de Paris-AGEP, appelée familièrement « l'A », s'y implique activement. Les étudiants sont aussi bien présents en 1936 et 1946. Le Figaro rapporte comment ils se joignent au grand cortège du Bœuf Gras de la Mi-Carême du jeudi 19 mars 1936 avec leur char appelé Et voilà le printemps. Le grand cortège de la Mi-Carême du jeudi 28 mars 1946 est essentiellement l'œuvre des étudiants, alliés aux Forts des Halles et soutenus par les grands journaux parisiens.

Il a existé au Carnaval de Paris mais seulement de 1822 jusque vers 1860 un troisième grand cortège resté célèbre. Il sortait le matin du Mercredi des Cendres :

Les cortèges centraux du Carnaval de Paris attirent des foules énormes venues de Paris et des banlieues alentours. Au point que fin XIXe début XXe siècle on est obligé d'interrompre la circulation des véhicules sur les Grands Boulevards durant les jours gras (dimanche, lundi et mardi gras) et le jeudi de la Mi-Carême.

Ces moments de liesse sont favorisés par des congés. En 1932, par exemple, le personnel de la Préfecture du département de la Seine bénéficie encore d'une demi-journée de congé le Mardi gras et le Jeudi de la Mi-Carême[33]

Au théâtre

Le théâtre est un lieu où le Carnaval prospère. Durant les jours gras on y donne des fêtes masquées à la fin de la dernière représentation de la journée.

C'est là que sont également donné des bals. C'est au bal du théâtre de la Renaissance qu'est par exemple lancé, au Carnaval de Paris en 1839 et repris en 1840, le Galop des tambours, composé et dirigé par Jean-Baptiste Joseph Tolbecque, chef d'orchestre des bals du théâtre de la Renaissance. Cette œuvre remporte un immense succès.

Des pièces sont spécialement écrites et jouées pour le Carnaval. En 1818, on lit à propos d'une pièce écrite et jouée pour le Carnaval : « Les Variétés ont donné une folie-carnaval pleine d'entrain et de gaité[34]. »

Il existe dans les théâtres parisiens une programmation de Carnaval. En 1819, un chroniqueur, parlant de celle-ci, mentionne qu'il est d'usage à l'époque de ne jouer Molière à la Comédie Française que durant les jours gras. Il est oublié ensuite. Il compare son sort à celui du Bœuf Gras :

Les Comédiens-Français ont dérogé cette année à l'usage d'immoler Molière au carnaval. Cet usage avait quelque chose d'injurieux pour le grand homme. Le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, Pourceaugnac, exposés en grande cérémonie sur la scène pendant les jours-gras, pour être ensevelis le reste de l'année dans les archives du répertoire, me semblaient partager le sort de ce pauvre animal qu'ont promène par les rues avec une pompe dérisoire pour l'assommer après.
Les autres théâtres n'ont pas renoncé aux farces du carnaval. L'Odéon a donné l'Ours au Sérail, bouffonnerie qui serait assez originale, si elle ne ressemblait à Cadet-Roussel-Esturgeon, folie spirituelle que MM. Arnaud et Désaugiers (deux noms qu'on est étonné aujourd'hui de voir ensemble) avaient faite de compagnie, et qui fut jouée pour !a première fois au Val, maison de campagne de M. Regnault (de Saint-Jean-d'Angely), Les Rêveries renouvelés des Grecs ont aussi aidé les habitués à tuer le temps. Cette parodie, la meilleure qui ait été faite depuis la Perruque du Chapelain, est jouée avec beaucoup de gaité. Thénard excite le rire dans le rôle de Pylade, mais il y a dans ce rire je ne sais quoi de désobligeant pour l'acteur, et qui ressemble à de la risée. Un comédien ne pourrait-il pas, même quand il joue des farces, conserver un certain respect de lui-même, s'abstenir de ces grimaces outrées, de ces postures et de ces gesticulations qui, n'ayant rien de naturel, attirent sur l'acteur même le ridicule qui ne devrait paraître que dans le personnage qu'il représente[35] ?

Le théâtre influence aussi le Carnaval dans la rue. Certains personnages typiques du Carnaval de Paris, comme Robert Macaire et Bertrand, vers 1830, en sont directement inspirées.

Autres événements

« Quelle prodigieuse bête !!! Si nous pouvions être un jour de cette force-là !! » (Le Bœuf Gras parisien caricaturé par Pruche en 1843[36]).
Échos des célèbres bals masqués de l'Opéra en 1863, dansants au son de la musique festive de danses de Paris au XIXe siècle. Le Strauss dont il s'agit ici est Isaac Strauss de Paris, alors plus célèbre dans la capitale française que les Strauss de Vienne[37].
Entrée au bal de l'Opéra[38].
« L'Académie culinaire » ou « les Étourdis », une société bigophonique parisienne aux instruments en formes de denrées alimentaires, aux fêtes de la Mi-Carême 1906[39].
La sortie du bal masqué de l'Opéra en 1860[40].
L'équipage en Carnaval du Jockey Club sur les boulevards en 1845-1846, caricature de Bertall[41].
Vaugirard 1er, le Bœuf Gras de la Rive Gauche (abattoirs de Vaugirard), vedette du défilé du dimanche gras 10 février 1907.
Annonce d'un programme pour les enfants le mardi gras 20 février 1912[42].
Le Mardi Gras 21 février 1917[43].

Un événement en salle marque le Carnaval de Paris de janvier 1716 jusqu'au début du XXe siècle : le Bal de l'Opéra. Créé par une Ordonnance royale du Régent, en date du 31 décembre 1715 il attire une foule nombreuse. Au début du XIXe siècle, la police de Paris considère le montant de la recette du bal de l'Opéra comme un indice significatif de l'état de santé du Carnaval de Paris. C'est dans ce bal que vers 1840 Philippe Musard introduit le cancan ou coincoin, danse scandaleuse inventée par les blanchisseuses dans leurs fêtes.

Cette danse est beaucoup plus provocante à l'époque qu'aujourd'hui, car les femmes portent des culottes fendues. Parlant de Jane Avril et stigmatisant la danse scandaleuse, Joyant écrit : « Elle ne se commettait pas avec les danseuses du quadrille, la Goulue, Grille d'Égout, Rayon d'Or, la môme Tonkin ou la môme Fromage[44]. » Immortalisée par Toulouse-Lautrec, une des plus célèbres interprètes de cancan, la Goulue était la fille de la patronne d'un lavoir de Clichy. Le cancan montré au cinéma ou son héritier touristique le french cancan est très édulcoré et, avec ses culottes fermées, diffère beaucoup de son modèle d'origine.

La danse et la musique sont traditionnellement indissociables du Carnaval de Paris. Pour les bals du Carnaval de Paris des dizaines de compositeurs ont créé des centaines de partitions de musique au XIXe siècle. Ce sont généralement des quadrilles. Les partitions existent toujours le plus souvent en réduction pour musique de chambre ou piano. Il existe cependant des exceptions. Ainsi le département de la musique de la Bibliothèque nationale de France conserve des dizaines de partitions complètes pour orchestre d'Auguste Desblins. Mais elles ne sont plus jouées depuis cent-cinquante ans. La musique festive de danses de Paris au XIXe siècle a été célèbre dans le monde entier à l'égal des valses de Vienne et a marqué de son empreinte les traditions musicales de plusieurs pays et régions du monde.

Au nombre des plus fameux compositeurs de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle on trouve Philippe Musard « le roi (ou le Napoléon) du quadrille », Louis-Antoine Jullien, Isaac Strauss, des Belges : les frères Tolbecque, etc.

Dans les années 1830-1850 les talents chorégraphiques de certains danseurs des bals du Carnaval de Paris comme Chicard, Balochard, Pritchard, la Reine Pomaré ou Céleste Mogador[45] en ont fait des célébrités parisiennes. Les émules de Chicard et Balochard furent à l'origine de la création des sociétés festives et carnavalesques des chicards et balochards qui jouèrent un grand rôle d'animation du Carnaval de Paris au côté d'autres sociétés comme les badouillards, flambards et braillards.

Le Carnaval de Paris en 1589 a un caractère orgiaque. On y voit la nuit du mardi gras au mercredi des cendres des cortèges de Parisiens et Parisiennes défilant entièrement nus puis pratiquant la sexualité sans modération dans la rue. Le dépassement des interdits dans le domaine des mœurs parait s'être manifesté en d'autres occasions au Carnaval de Paris. Arnold Van Gennep en parle en 1947 dans son Manuel de folklore français contemporain. S'agissant de la pratique du travestissement, il écrit : « comme les romanciers l'ont observé souvent, le Carnaval, au milieu du XIXe siècle permettait à une honnête femme parisienne d'agir en fille entretenue, ou pire[46]. »

Le Carnaval de Paris sous Louis XVI et notamment celui de 1789 est décrit par le journal de Siméon-Prosper Hardy. Au Carnaval de Paris en 1831 la fête et l'émeute se juxtaposent sans se déranger mutuellement.

Le Mardi Gras 1878, l'Estudiantina espagnola, une troupe musicale espagnole composée de 64 étudiants costumés, défile dans Paris, avec guitares et tambourins, accueillie par 600 étudiants parisiens et une foule immense[47].

En 1881, Romain Bigot invente à Paris un instrument de musique étrange et bruyant : le bigotphone. Celui-ci est d'un usage à la portée de tous. Des goguettes s'en emparent et forment des sociétés bigophoniques. La première naît en 1885. D'autres suivent. Il en existe une trentaine en région parisienne en 1898[48]. Leur présence est très remarquée au Carnaval de Paris et la presse en parle. Par exemple, la société bigophonique des Étourdis ou de l'Académie culinaire voit sa photo publiée dans Le Petit Journal à l'occasion d'une aubade qu'elle donne à Rosa Blanche, Reine des Reines de Paris élue pour la Mi-Carême 1906[39].

En 1891 est lancé au Carnaval de Paris le confetti moderne en papier. À ses débuts on le vend au verre ou au kilo.

En 1892 est inventé au Carnaval de Paris le serpentin. Les premières années ils font 50 à 200 mètres de longueur sur un centimètre de largeur.

L'usage massif du confetti à Paris de 1891 à 1914, celui du serpentin, durant quelques années à partir de 1892, confine à une véritable épopée. La Seine à la sortie des égouts de Paris le lendemain matin des grandes batailles de confetti prend l'apparence d'une « immense banquise multicolore ». Les serpentins rendent les arbres dénudés des Grands Boulevards « tout chevelus et multicolores ». Confetti et serpentins subiront des interdictions répétées qui finiront par en réduire l'usage à Paris.

Extension du Carnaval : certaines salles de bal, au XIXe siècle, donnent toute l'année, une fois par semaine, un bal costumé. C'est le cas, par exemple, du bal du Moulin Rouge.

En 1896 et 1897 les artistes et montmartrois pour se moquer du cortège du Bœuf Gras, qui ressort en grandes pompes après 25 années d'interruption[49], organisent une Promenade de la Vache enragée ou Vachalcade. Destinée à être pérennisée cette fête de Montmartre ne connaît pas ensuite de nouvelles éditions.

Au Carnaval sont organisées des animations destinées aux enfants, comme ce bal du mardi gras 17 février 1885 dont parle Le Petit Parisien :

Beaucoup d'enfants étaient costumés en pierrettes, en marquises poudrées, en laitières et surtout en incroyables.
Le bal d'enfants qui a eu lieu à l'Opéra a été très gai : on y a remarqué de très jolis travestissements.
Une masse de curieux s'était portée sur la Place pour voir passer les petits déguisés : un cordon de gardiens de la paix frayait un passage aux chers enfants, qui s'en allaient au bal tout joyeux, tout pimpants !
Le succès a dépassé toute attente : il y a eu plus de six mille entrées.
Du couloir des loges, le coup d'œil était féerique. Au son de l'orchestre d'Arban, les bébés dansaient, encouragés par les jeunes mères, qui se mêlaient aux rondes enfantines. Dès deux heures et demie, il était impossible de circuler.
A cause de la représentation du soir, On n'avait pu livrer aux danseurs qu'une partie de la scène : au prochain bal, que l'on annonce pour la Mi-Carême, il n'en sera pas ainsi.
Dans une loge, Victor Hugo, celui qui connait si bien « l'art d'être grand-père », suivait les évolutions des groupes joyeux et bruyants[50].

De 1904 à 1914 le Carnaval de Paris connaît des échanges internationaux : venue des reines parisiennes de la Mi-Carême à Turin, Milan, Rome, Naples, Prague... Délégations italiennes, espagnole, portugaise, suisse participant aux cortèges de la Mi-Carême. Des délégations venues de villes des provinces françaises participent également à ces cortèges. En 1905, la troupe du cirque de Buffalo Bill défile à Paris pour la Mi-Carême.

Le Carnaval de Paris va prospérer jusqu'en 1914.

L'oubli du Carnaval de Paris

Excepté en 1922 pour les confetti, de 1919 à 1932 inclus, confetti et serpentins sont interdits à Paris[51].
Carnavaleux parisien 1856[52].
Couple de carnavaleux parisiens par Gavarni, vers 1852[53].
Couverture en couleurs de Paul Merwart pour une revue sortie à l'occasion de la Mi-Carême 1896 à Paris.
Illustration pour le Carnaval de Paris 1920[54].
Au Carnaval de Paris ont toujours eu lieu des fêtes costumées chez des particuliers, comme ici chez des russes blancs en 1925.

Le Carnaval de Paris passe l'épreuve de la Grande Guerre : dès mars 1919, le cortège de la Mi-Carême défile à nouveau. Les ennemis du Carnaval parviennent cependant à faire interdire l'usage des confetti sous de fallacieux prétextes d'hygiène et économie. Les confetti propageraient des maladies et les ramasser coûterait trop cher. Comme ils continuent à être autorisés et largement utilisés ailleurs, par exemple au Carnaval de Nantes, un journaliste de l'époque fait malicieusement remarquer que les confetti ne rendent malades qu'à Paris. En fait les interdictions du Carnaval se doublent toujours de prétextes divers. On empêche la fête pour des raisons de morale, hygiène, économies, manque d'argent, lutte contre le bruit, nécessité de ne pas troubler la circulation automobile, etc. Ce genre de discours justificateurs apparaît dès le XVIe siècle. Par exemple on interdit les masques en raison des désordres que leur vente pourrait occasionner. On n'interdit pas les masques parce qu'on est contre. Parallèlement à l'interdiction renouvelée chaque année des confetti à partir de 1919, les adversaires de la fête font maintenir l'interdiction des serpentins.

Cet acharnement antifestif se doublera à un moment donné de la suppression des vacances des jours gras pour les enfants, qui sont déplacées à une autre période de l'année, ce qui permet d'empêcher les enfants de faire carnaval. Alors qu'un argument classique et traditionnel des adversaires de la fête consiste à écrire qu'y participer, se costumer, est très beau et bien uniquement pour les enfants et que pour les adultes c'est laid et ridicule. C'est des « pasquinades indignes de l'homme » comme l'écrit Benjamin Gastineau en 1855 en parlant du Carnaval de Paris.

Mais ce sont surtout d'autres raisons qui font que le Carnaval connaît une disparition progressive de la scène parisienne à partir du début des années 1920. Si belle, grande et traditionnelle soit-elle une fête a besoin d'être organisée. Or son organisation va défaillir. Le Comité des Fêtes de Paris, organisme privé qui organise la Mi-Carême depuis 1903 et fait sortir à cette occasion avec peu de moyens 500 000 Parisiens dans la rue connait une grave crise à partir de 1921. Par ailleurs il n'existe pas de maire de Paris qui aurait pu soutenir la fête. Cette fonction officielle a été supprimée en 1794 et ne réapparaitra qu'en 1977[55]. Durant cette longue période le préfet de la Seine nommé par le ministre de l'Intérieur et qui gère Paris privilégie la fête royale, impériale ou nationale plutôt qu'un Carnaval expression d'une ville longtemps réputée révolutionnaire et placée sous la surveillance directe de l'état. Dans les années 1930, on assiste à une démission complète des organisateurs habituels de la Mi-Carême, qui renoncent à organiser le grand cortège annuel et ne conservent des festivités que les mondanités : réceptions à l'Hôtel de ville et par la presse. Seuls les étudiants et des initiatives locales continuent alors la tradition des défilés dans la rue.

Après 1919 défilent encore malgré tout deux grands cortèges du Carnaval de Paris :

Pour lutter contre l'oubli et renouer avec la joyeuse tradition, le 27 mai 1951 le Comité du bi-millénaire de Paris fait défiler un petit cortège du Bœuf Gras. L'opération sera répétée le 22 avril 1952, à l'initiative du Comité des Fêtes du XIXe arrondissement de Paris. Puis le Bœuf Gras disparait.

Dans les années 1950 et jusqu'en 1960 défilent des cortèges d'enfants costumés sur l'avenue des Champs-Élysée. Le nombre de participants peut atteindre plusieurs centaines. Ils sont accompagnés par un petit nombre d'adultes costumés[56].

Le jeudi de l'Ascension 27 mai 1954, par un temps magnifique, un grand corso fleuri genre Carnaval est organisé pour l'ouverture de la Grande saison de Paris. Il attire une foule énorme. L'initiative qui a été prise en dehors de la période traditionnelle du Carnaval ne sera pas renouvelée.

Le 25 juin 1977 a lieu la Fête de l'été appelée également dans la presse le Carnaval des Carnavals. Cette fête est sensée évoquer les Carnavals du monde. Dans son programme imprimé est mentionné le Bœuf Gras. Mais c'est un spectacle pas une fête. Les Parisiens y sont conviés en spectateurs et ne sont pas appelés à y participer. Le défilé clou de la manifestation a lieu sur des péniches sur la Seine. Dans de telles conditions il est difficile de se mêler à pied au cortège... Sur la péniche sensée évoquer Paris dans le défilé figure le bal musette où se côtoient le légionnaire et le marin[57]. La tradition du Carnaval de Paris avec ses blanchisseuses, son Bœuf, ses costumes, etc. est de fait oubliée.

Les manifestations parisiennes à caractère festif des années 1980-1990 ne feront pas mieux de ce point de vue.

Par exemple la fête très réussie du Carnaval de Venise à Paris qui se déroule sous les arcades et dans les jardins du Palais-Royal le mardi gras 18 février 1986 n'y fait aucune allusion.

Affichette annonçant la manifestation turinoise du 12 mai 1997 qui se transformera en manifestation en faveur du Carnaval de Paris interdit à l'époque[58].

La refondation du Carnaval de Paris

Réunion de création de l'Association pour la Promotion du Carnaval de Paris-APCP le 23 juin 1994. De gauche à droite : Basile, Catherine, Jean-Marie, Bernard[59].
Première affiche de la renaissance du Carnaval de Paris, imprimée le 11 octobre 1994[60].
Le tout premier Bœuf Gras du renouveau du Carnaval de Paris effectue sa première sortie rue des Thermopyles le 17 février 1996[61].
Des fanfarons des Beaux-Arts[62] donnent une aubade au stand du Carnaval de Paris au SIA le 8 mars 1998.
Basile Pachkoff avec les apprentis bouchers et le Géant Bœuf au cortège du précarnaval le 7 juin 1998[63].
Le 26 septembre 1999 Basile Pachkoff accueille la très jeune vache Pimprenelle qui va défiler au Carnaval de Paris[64].
Pimprenelle a grandi et défile avec Pat le Clown en tête du Carnaval de Paris 2004.
Alexandra Bristiel menant la vache Esméralda au Carnaval de Paris 2010.

Quand en septembre 1993 Basile Pachkoff prend l'initiative de la renaissance du Carnaval de Paris, à l'époque c'est de « l'archéologie ». Pratiquement personne n'en parle exceptés des ouvrages spécialisés et parfois des anciens qui l'ont connu.

Tout commence par cinq mois de difficiles recherches. Après trois tracts sortis, l'édition d'une brochure présentant le projet. Elle paraît le mardi gras 15 février 1994 : Proposition de rétablissement de la Fête de Paris, dite Promenade du - ou des - Bœufs gras. Illustrée, elle comprend en annexe un dossier sur l'affaire Mathurin Couder retrouvée par Basile Pachkoff en novembre 1993. La réussite paraît très proche, car les réponses aux premiers courriers adressés à des officiels sont extrêmement positives. Comme existaient jadis des liens entre le Carnaval de Paris et Turin, des contacts sont pris en Italie à Turin, Vercelli et Santhià où Basile Pachkoff rencontre l'artiste carnavalier italien Franceschina Gianni.

Une première réunion tenue à Paris le 24 mai 1994 décide d'appeler à l'assemblée constitutive d'une association à but non lucratif : l' Association pour la Promotion du Carnaval de Paris-APCP. Elle voit le jour le 23 juin 1994. Basile propose immédiatement d'appeler à la sortie du cortège de renaissance du Carnaval de Paris et fixer sa date. Les présents hésitent. Ils souhaitent attendre des soutiens officiels avant de tenter quelque chose. Aucune décision n'est prise.

Devenu président de l' APCP Basile décide seul le 18 juillet 1994 de faire sortir le cortège le 4 mars 1995[65]. Il est suivi et commence à se rassembler des sympathisants dans et autour de l'APCP.

Le cortège, prêt à défiler en 1995 est interdit[66]. Le groupe d'une quinzaine de supporteurs qu'a rassemblé autour de lui Basile Pachkoff se disperse. Il n'en reste plus que 3 : la future actrice de cinéma Esther Gorintin et deux artistes : Catherine Poulain et Rafaël Estève. Plus deux autres supporteurs qui vivent loin, à Saluggia[67] en Italie : Ivan Spinello cuisinier qui déclare que si le bœuf sort il est « prêt à le faire cuire » et Maryse Masante.

En 1996 une nouvelle interdiction du Carnaval de Paris alors qu'il n'y a même pas eu de demande officielle de faite amène Basile Pachkoff à défiler dans différentes rues et sur l'avenue des Champs-Élysées avec un minibœuf en bois monté sur roulettes mesurant 32 centimètres à l'encolure[68]. Ce jouet tiré par un adulte qui fait ainsi penser à un fou suscite parfois la panique chez certains qu'inversement n'aurait pas effrayé un gros chien dangereux.

Depuis 1993 jusqu'à 1998, durant cinq ans Basile Pachkoff multiplie les efforts pour la renaissance de la fête. Il écrit à pratiquement tous les organismes et personnes possibles, diffuse tracts et affiches, fait des rencontres. Tout cela seul, à ses frais et il n'est pas riche. Il organise à Turin le 12 mai 1997 une manifestation pour l'autorisation du Carnaval de Paris. Elle a lieu sur la Piazza Castello avec des étudiants de l'Académie Albertine des Beaux-Arts et du lycée artistique numéro 1 de Turin.

Ce jour-là plusieurs dizaines d'étudiants et lycéens[69] se sont rassemblés via Po à l'appel du Comitato Studentesco (Comité des Étudiants) de l'Académie Albertine des Beaux-Arts de Turin pour une manifestation performance pour la réforme de l'enseignement artistique en Italie. Basile les rejoint avec des tracts carnavals en italien. Les étudiants et lycéens défilent, en prennent connaissance, et une fois arrivés piazza Castello, dans le cadre de leur manifestation reprennent meuglements, cris, slogans, etc. en faveur de l'autorisation du cortège parisien du Bœuf Gras.

Le 27 octobre 1997 Basile Pachkoff rencontre le Conseiller de Paris Alain Riou. Cette rencontre inespérée est décisive pour l'avenir de la fête. Pour la première fois un élu s'implique vraiment pour la renaissance du Carnaval de Paris et ne se contente pas comme les autres jusqu'alors contactés d'envoyer de très aimables lettres d'encouragements, félicitations ou promesses ne débouchant sur rien. Alain Riou préside l'association Droit à la Culture qui devient à partir de ce moment l'organisatrice officielle du Carnaval de Paris. Assuré du soutien amical de Jean-Yves Autexier qui est le Conseiller spécial, c'est-à-dire le plus proche collaborateur du ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement, Alain Riou parvient à sortir le Bœuf Gras de l'impasse où il se trouve depuis des années et obtient l'autorisation de défiler.

Tout va ensuite très vite et aussi avec encore beaucoup d'efforts. Le Bœuf Gras a son stand où il est présenté au Salon de l'Agriculture du 1er au 8 mars 1998. En mai 1998 parti informer ses contacts italiens de l'avancement du projet, Basile Pachkoff rencontre Pietro Crivellaro directeur du Centre d'études du Théâtre Stabile. Un cortège de précarnaval défile à Paris le 7 juin 1998 avec le Géant-Bœuf[68]. Le 10 juillet 1998, comme la renaissance du Carnaval de Paris à laquelle il a jusqu'à présent consacré tous ses efforts parait assurée, Basile Pachkoff fonde la première société festive et carnavalesque parisienne de la renaissance du Carnaval de Paris : la Compagnie Carnavalesque Parisienne Les Fumantes de Pantruche[70]. Le Bœuf Gras défile le 27 septembre 1998 pour la première fois depuis 45 ans[71]. Un documentaire de Bernard Gazet passé sur France 3 immortalise l'événement et les années d'efforts développés pour y parvenir : Une envie de Fête, renaissance du Carnaval de Paris[72].

Le défilé carnavalesque se déroule ensuite à nouveau chaque année, non sans mal pour réussir à organiser un tel événement libre, bénévole et gratuit. En 1999 et 2002 la réussite vient de justesse. En 1999 presque tous les participants de 1998 qui avaient promis de revenir ne viennent pas. La pire nouvelle est que Impatiente-Saint-Fargeau la vache périgourdine vedette de 1998, en dépit des promesses de l'éleveur de l'épargner pour la fête, a fini à l'abattoir. Elle sera remplacée par la petite Pimprenelle 120 kilos et encore au biberon, qui reviendra par la suite défiler tous les ans jusqu'en 2008. Le cortège de 1999 qui se résume pratiquement à la vache et au groupe des Fumantes de Pantruche est sauvé par des participants nouveaux : la batucada Mulêketù, qui reviendra par la suite, et la troupe du show Buffalo Bill invitée en hommage à la participation de l'authentique Wild West Show du colonel Cody au Carnaval de Paris pour la Mi-Carême 1905. En 2002 la participation étudiante alors essentielle pour la fête est remise en question par la faute du calendrier. Le défilé tombe en plein milieu des vacances scolaires. Deux participations marquantes assureront la réussite du défilé : la fanfare de l'école des Ponts-et-Chaussées, composée d'ex étudiants diplômés, qui ne sont pas en vacances et une importante délégation du Carnaval de Cherbourg. S'ensuit le début d'une collaboration entre les Carnavals de Paris et Cherbourg qui continue aujourd'hui. Chaque année Basile Pachkoff est invité d'honneur du Carnaval de Cherbourg et y procède au jugement du Bonhomme Carnaval avant sa crémation[73].

En 2002 le Bœuf Gras renoue avec le calendrier traditionnel du Carnaval et sort le Dimanche Gras avant veille du Mardi Gras[74]. Ce sera désormais sa date inamovible pour défiler.

En 2003 à Turin Pietro Crivellaro introduit Basile Pachkoff auprès de Marco Albera collectionneur et historien qui lui apprend l'existence des antiques sociétés festives étudiantes de la Goliardia, des Tunas et lui parle de l'histoire de la Corda Fratres, les Cœurs Frères, première organisation festive et fraternelle mondiale, ni politique, ni religieuse. Il lui montre aussi le seul livre existant sur le sujet, écrit en italien et paru en 1999[75]. Par Marco Albera un contact est établi durant l'hiver 2003-2004 avec la Goliardia de Turin. Les goliards de Turin manquent de justesse de participer au cortège du Bœuf Gras 2004.

En décembre 2004 Alain Riou disparaît subitement. Basile Pachkoff lui succède à la présidence de l'association Droit à la Culture. Le cortège du Carnaval de Paris qui était menacé de disparaître à nouveau peut ainsi continuer à défiler tous les ans.

L'édition 2005 est dédiée à Alain Riou. Le cortège cette année est détourné de son point d'arrivée habituel, place de l'Hôtel de Ville, pour cause de grande manifestation politique place de la République et doit s'achever près de la rotonde de la Villette place de Stalingrad.

À ce cortège participent des dizaines d'étudiants italiens venus de toute l'Italie à l'appel du Comité National des Étudiants des Académies des Beaux-Arts d'Italie et de la Goliardia de Turin qui commémorent ainsi le centenaire de la Mi-Carême au Carnaval de Paris où défilèrent trois cents italiens de Lombardie et du Piémont. À l'issue du défilé à l'initiative de Patrizio Gagliardi président du Comité National des Étudiants des Académies des Beaux-Arts d'Italie un traité carnavalesque italo-français est signé sur l'Hôtel de Ville. Les signataires sont les responsables du Comité National des Étudiants des Académies des Beaux-Arts d'Italie, du Carnaval de Cherbourg, de la Goliardia de Turin, de la Grande Masse des Beaux-Arts, des Fumantes de Pantruche et des Comités des Étudiants des Académies des Beaux-Arts de Naples et Rome[76].

En 2006 le parcours du cortège du Bœuf Gras est détourné pour la deuxième année consécutive pour finir place de Stalingrad, cette fois-ci pour cause de défilé du Nouvel An chinois dans le quartier de l'Hôtel de Ville. Ce problème de changement forcé d'itinéraire ne s'est pas reproduit depuis.

En 2006-2007 Basile Pachkoff lance un appel à la renaissance de la Corda Fratres en liaison avec le Carnaval de Paris. Des associations étudiantes espagnols, portugaises, chilienne et colombienne (la Tuna de la Fundación Juan Nepomuceno Corpas de Bogota) répondent à cet appel. Mais pour des raisons matérielles ces échanges n'aboutissent pas à la participation envisagée au Carnaval de Paris 2007.

Ayant assuré la renaissance et la survie du Bœuf Gras, Basile Pachkoff décide en 2008 de relancer l'autre grand cortège traditionnel du Carnaval de Paris : la Fête des Blanchisseuses. Comme il s'agit d'une fête organisée traditionnellement par les femmes il est exclu qu'il l'organise. Il lance un appel à toutes les femmes qui souhaiteraient reprendre le flambeau de la tradition interrompue depuis 70 ans. Son amie Alexandra Bristiel est finalement la seule à répondre positivement. Elle rassemble autour d'elle plusieurs amies et crée l'association Cœurs Sœurs. Ce nom a été choisi en référence à la Corda Fratres. La renaissance du cortège de la Mi-Carême, Fête des Blanchisseuses, Carnaval des Femmes qui a bénéficié de l'expérience acquise depuis 1993 pour faire renaître le Bœuf Gras est organisée avec succès le 15 mars 2009. Cette fête a lieu dorénavant le dimanche suivant le jeudi de la Mi-Carême[77].

Au Carnaval de Paris 2010 et au Carnaval des Femmes 2010 un hommage est rendu à Esther Gorintin disparue le 11 janvier 2010, qui a fidèlement soutenu le Carnaval de Paris, y compris en des temps très difficiles où Basile Pachkoff durant des années était pratiquement seul pour faire renaître la fête. Elle a été élue de son vivant présidente d'honneur des associations Droit à la Culture, Cœurs Sœurs et de la Compagnie Carnavalesque Parisienne Les Fumantes de Pantruche.

La participation aux derniers cortèges témoignent de la vitalité et de l'enracinement du Carnaval de Paris : en 2008 il y a 3000 participants au Bœuf Gras. L'année suivante la fête tombe durant les vacances scolaires et on peut craindre une baisse de participation. Au contraire, elle augmente et est de 4000 participants en 2009. En 2010 malgré le froid vif nouvelle augmentation : le Bœuf Gras rassemble 5000 participants dont 1500 dans le cortège[78]. De son côté le cortège de renaissance du Carnaval des Femmes, Fête des Blanchisseuses en 2009 a vu défiler une centaine de participants. L'année d'après, en dépit de la défection d'une association qui avait amené 50 danseuses en 2009, la participation double : elle est de 200 carnavaleux en 2010.

Le 4 avril 2010 l'assemblée générale de l'association Droit à la Culture élit Alexandra Bristiel présidente. Elle succède à Basile Pachkoff. Elle est déjà également la présidente de l'association Cœurs Sœurs, organisatrice de la Fête des Blanchisseuses et l'animatrice de la Compagnie Carnavalesque Parisienne Les Fumantes de Pantruche.

La 15e édition du cortège du Bœuf Gras depuis le début de sa renaissance aura lieu le dimanche 19 février 2012 et la 4e édition de la Fête des blanchisseuses est programmée le dimanche 18 mars 2012.

Calendrier 2007-2021

Dates du Carnaval
Année Dimanche Gras Mardi Gras
2007 18 février 20 février
2008 3 février 5 février
2009 22 février 24 février
2010 14 février 16 février
2011 6 mars 8 mars
2012 19 février 21 février
2013 10 février 12 février
2014 2 mars 4 mars
2015 15 février 17 février
2016 7 février 9 février
2017 26 février 28 février
2018 11 février 13 février
2019 3 mars 5 mars
2020 23 février 25 février
2021 14 février 16 février

Témoignages

Carnaval de Paris en 1610

Basile Pachkoff, tract des Fumantes de Pantruche pour l'année 2004.
Scènes du Carnaval de Paris au XVIIe siècle.

Extrait d'une brochure de 8 pages, intitulée : Le carnaval des princes au Bois de Vincennes[79] :

Pendant ce fougueux Carnaval
Où à présent dedans les ruës
De Paris & aux advenuës:
Les masques presente momons
Les Dames demande citrons,
Dragée musquée et massepin
Toujours y faut de l'argent au poin,
Pour les mener aux Comediens
Aux jeux, aux balets aux festins,
Aux dances & à la promenade,
Faut leur payer la limonade
Nompareilles & rubans,

Bouquets, affiquets et galans,
Et trente mille broüilleries,
De soye ou d'orfevreries,
Pour vers eux le nom de galans,
Acquester ou de vrais amans:
Mais ou ma passion m'enmeine
Le Joly Chasteau de Vincenne:
Nous exempte de ces dépens
Que nous pourrions faire en ce temps,
De Mardy gras ou Carnaval
Ou l'on ne fait que jeux & bal,
Mascarade et mommerie;

Le Carnaval de Paris 1817

Un voyageur américain, Franklin James Didier écrit[80] :

Je ne sais pas ce que peut être le carnaval de Venise. La splendeur de celui de Paris m'a étonné. J'aime cette mascarade qui change tous les objets, renouvelle tout, et donne à une grande ville l'air d'un théâtre grotesque.
Bergères, faunes, arlequins, polichinelles, rois, sauvages et pantalons m'ont accosté plus d'une fois. Leur démarche, tantôt légère, tantôt grave, leur attitudes diverses, leur solennelle gaité et leur étrange accoutrement forceraient un philosophe de rire. J'ai vu plus d'une Diane en falbalas chercher, rue Saint-Honoré, l'Endymion de la nuit prochaine.
Le dernier jour du carnaval, le mardi gras[81], on a promené dans les rues de Paris, avec une pompe vraiment triomphale, un cortège éblouissant, et une profusion de drap d'or, de broderies et de paillettes, ce bœuf vénérable, qui porte sur son dos un petit Cupidon bien portant ; ce bœuf consacré, que tous les enfants de Paris savent être le bœuf gras.

Paris en Carnaval en 1842

Couple de Parisiens en Carnaval en 1847 par Bertall[82].

Un ouvrage anonyme illustré décrit la ville en fête et son atmosphère joyeuse[83] :

Au Carnaval de Paris en 1842, dessin d'Henri Emy[84].
Fritz von Dardel - Les gens qui vont à une mascarade - Paris 1842[85].
Thomas Couture, vers 1855 : Le souper après le bal masqué.
Paris est en carnaval : les boutiques sont closes ; à peine en est-il quelques-unes qui conservent un œil ouvert sur la rue, comme pour tenir un juste milieu entre leur intérêt et leur divertissement. Les rues s'emplissent de flâneurs, se bariolent de masques[86] aux divers costumes, se sillonnent de voitures ; on se cherche, on s'appelle, on s'accueille au milieu des chants, des rires, et des joyeux propos. Les cabarets regorgent de buveurs qui s'animent ; — tout se mêle, se démêle, s'entremêle ; c'est un bourdonnement sourd encore, du milieu duquel percent à la fois les éclats de rire, les jurons des cochers, le choc des verres, et quelques grossièretés, prélude de la grande orgie de mots dont le boulevard[87] sera le théâtre dans quelques instants.
Enfin l'heure est venue : l'on s'est réuni, les voitures sont pleines. — Fouette cocher ! — Alors les cris commencent, les saturnales ont revu le jour. Les masques se huent, s'attaquent, ripostent ; les invectives répondent aux invectives : on s'excite, on se monte. Mais ce ne sont encore que des escarmouches, qui précèdent le grand combat ; escarmouches riches cependant en gros mots, en trivialités, en obscénités.
Au milieu du feu roulant de ces grossières plaisanteries, les femmes passent et repassent. A tout autre moment, leur vertu s'effaroucherait du quart de ce qu'elles entendent, mais, alors, elles ne prennent seulement pas la peine de rougir. — Ce que c'est que le carnaval !
Les colonnes de municipaux[88] ont envahi le boulevard, et les malheureux gardes urbains se sont échelonnés sur la grande ligne carnavalesque[87] ; tableau dont ils feront le cadre. Le carnaval est alors à son apogée ; puissant et fort, il s'est tracé deux longs sillons au centre de la grande cité : la rue Saint-Honoré et les boulevards. Mais la première n'est que l'antichambre des seconds. Toute la population parisienne[89] déborde sur ce foyer du plaisir ; les bas-côtés s'emplissent, on se presse, on se pousse, on se porte, on se pile. Malheur à qui laissera tomber un gant, un mouchoir, il ne lui sera bientôt plus possible de le ramasser sans s'exposer à de graves inconvénients. Les lignes de voitures se sont formées, mais de masques point encore ou fort peu : ces messieurs se font attendre.
Enfin, des cris partent de tous côtés ; c'est un gamin qui passe accoutré de je ne sais quelles loques, dérobées sans doute à quelques tas d'ordures, et escorté d'un régiment d'autres gamins criant et beuglant : — à la chie-en-lit ! lit ! lit !
Au milieu d'un concert assourdissant de cornets à bouquin, quel vacarme ! c'est à se rendre sourd.
Pour cette fois, voilà bien des masques ! Une voiture à quatre chevaux s'avance majestueusement à travers les piétons, qu'elle refoule : elle tient le milieu du pavé. Que de costumes ! Quelle variété ! Il y en a de toutes les couleurs, des rouges, des bleus, des verts ; des débardeurs, des malins, des écossais, des espagnols, des galériens, des laitières décolletées en dépit des rhumes, une boutique de costumier enfin. Mais où est l'intention de tous ces déguisements ? — Des costumes, et voilà tout ! — Où donc est le temps des mascarades ? Point de carnaval alors où l'on ne vit sur le boulevard quelques réunions de masques représentant une idée. C'était don Quichotte et son fidèle écuyer, Sancho ; une noce du temps de Louis XV, avec son bailli obligé ; une promenade de Landais perchés sur leurs échasses ; c'était... que sais-je moi ? C'était quelque chose, et cela amusait. (....)
On ne s'en amuse pas moins aujourd'hui, si l'on peut juger du plaisir par le bruit. Les sons du cor se font entendre à tous les coins du boulevard ; ceux qui se livrent aux charmes de cet instrument ont soin de se placer aux fenêtres de distance en distance, de telle sorte que loin d'avoir les cors à leurs pieds, les promeneurs en ont par-dessus la tête. Le Roi Dagobert et le Clair de la Lune font les frais de la conversation : petit supplément au charivari général qui ne manque pas d'attraits.
A la première voiture ont succédé d'autres voitures ; le tableau carnavalesque est dans tout son éclat : mais il n'est véritablement curieux que pour ceux qui, du haut d'une fenêtre, dominent cette foule aux couleurs variées, aux costumes bizarres et sans nom.
La masse des piétons est devenue plus compacte ; on crie de tous côtés, à chaque coin de rue une discussion s'engage.
Ce sont des voitures qui veulent quitter la file :
—Je passerai !
—Vous ne passerez pas !
Les coups de fouet vont leur train : puis, pour compléter l'embarras, des troupes de cavaliers passent triomphalement en écrasant, par-ci, par-là, quelques pieds humains avec leurs pieds de bêtes. — Ceux des chevaux, bien entendu. (....)
—Ah ! Ah ! Ah ! — Une clameur s'élève : c'est un énorme char précédé d'un drapeau, avec cette inscription : vivent les badouillards !!! — Le char passe au milieu d'un sabbat monstre ; tous parlent à la fois, crient, beuglent. Puis d'autres chars avec d'autres drapeaux, les enfants de la joie, les forts buveurs, et enfin, les chemisiers de Paris[90] !
Le soir est venu, chacun a diné[91] comme on dine en carnaval, — ceux qui dinent. — Les cris recommencent et les rues rayonnent de feux étranges. Les masques, même les plus insignifiants, ont un aspect bizarre aux lueurs rougeâtres des torches, et leurs chants ont quelque chose d'indéfinissable ; tous enfin paraissent s'être prédisposés, par de fréquentes libations, aux plaisirs de la nuit. Puis les passages[92] se garnissent de curieux ; c'est là que le carnaval s'est réfugié, jusqu'à ce que les bals ouvrent leurs deux battants pour l'engloutir ; c'est là que ceux que leur position ou leur fortune empêche de carnavaliser, viennent se poster, pareils à ces petits savoyards qui vont s'asseoir à la porte des restaurateurs et mangent leur pain noir à la fumée des mets.

Le Mardi Gras 1878 à Paris

L'Estudiantina Espagnola défile dans Paris[93].
La foule parisienne avec l'Estudiantina Espagnola, le Mardi Gras 5 mars 1878 au jardin des Tuileries[93].
L'Estudiantina Espagnola, le jeudi 7 mars 1878 place de l'Opéra attire une foule de 50 000 Parisiens[93].
« Claque d'arlequin, justaucorps de velours noir, ceinture semblable, culotte courte, bas de soie, souliers à bouffettes, capa en drap, gants blancs ; rien n'y manque, même les guitares aux rubans rouges et jaune[94],[95] ! »
D. Ildefonso de Zabaleta, président de l'Estudiantina Espagnola[93][96].
Partition souvenir de la venue de l'Estudiantina Espagnola au Carnaval de Paris en 1878.

Ce jour-là, et aussi les jours suivants, triomphe à Paris une Estudiantina, joyeuse troupe musicale de 64 étudiants costumés venue d'Espagne[97].

Elle inspire même une chanson au poète et goguettier Clairville, membre de la célèbre goguette du Caveau[98].

Le 7 mars 1878, Ch. Fried écrit dans Le Petit Parisien[47] :

LE MARDI-GRAS A PARIS
Nous le disions bien, hier, que le carnaval n'était pas mort ! Depuis tantôt dix ans, il n'y avait pas eu autant de bruit, autant de foule, autant de mouvement. La pluie de la matinée n'y a rien fait. – Oh ! mais là, rien de rien ! – Ce qu'il y avait de monde dehors est absolument incalculable. C'était à croire qu'une notable partie de la France s'était donné rendez-vous dans les rues, sur les boulevards, places publiques et promenades de la grande ville.
À de certains moments, à de certains endroits, il était tout à fait impossible d'avancer. La foule, compacte, bouchait toutes les issues. Il fallait attendre une éclaircie. Au bout d'un instant, on se sentait porté en avant : la circulation était rétablie pour un peu de temps. Et toute cette masse de monde avançait lentement, mais sûrement, poussant, grouillant, bousculant, criant, riant, chantant.
Ça a commencé dès le matin, dans le bas de la rue Montmartre. Quand, vers neuf heures, nous sommes arrivés à la hauteur de l'hôtel d'Angleterre, nous avons aperçu une véritable mer de têtes. Les badauds et les curieux d'outre-Seine avaient fait cortège aux six cents étudiants de Paris qui allaient souhaiter la bienvenue aux soixante-quatre membres de la Estudiantina espagnola.
Joli coup d'œil, en vérité, que celui de cette grosse foule sympathique et gaie, qui poussait hurrah sur hurrah. Et quand, après avoir été harangués par M. Dulau, étudiant en droit, les étudiants espagnols sont sortis ; ah ! ça été bien une autre affaire ! Les applaudissements ont éclaté de toutes parts, les cris de joie se sont fait entendre, les fenêtres, garnies de plus de monde qu'elles n'en pouvaient raisonnablement contenir, ont reçu de nouveaux renforts.
Des suppléments d'assistants sont arrivés par toutes les rues adjacentes, et tout ce monde, en s'ébranlant, aurait fait trembler le vieux pavé de la rue Montmartre si ce vieux pavé-là n'en avait vu bien d'autres !
Guitares et tambourins en tête, les espagnols ont traversé les Halles, toujours escortés par cette formidable cohue qui refoulait devant elle tout ce qui lui faisait obstacle, fiacres, tramways, charrettes, – tout enfin. Un malheureux omnibus ayant voulu, malgré tout, aller de l'avant, a dû s'arrêter au beau milieu de la foule. Pauvre omnibus en détresse !
M. Albert Gigot[99] a fait appeler les étudiants de Salamanque. Il a voulu les entendre, et, enchanté de leur musique, les a envoyés au tribunal de commerce, dont les échos austères, réveillés par cette musique insolite, ne savaient plus à quel président se vouer. Puis, dans la cour de l'École de médecine, sous le nez de bronze de Bichat, séguédilles et jotas ont recommencé de plus belle. Puis, ça été au tour de la Faculté de droit...
Après quoi, on a choqué les verres au café du Chalet, en face Bullier. On a bu du punch et du Champagne à la santé des étudiants français, à la santé des étudiants espagnols. Ceux-ci, enfin, ont pu venir déjeuner au café Riche, toujours suivis d'une foule énorme qui s'est répandue sur les boulevards.
Il était une heure, et plus ; et les boulevards déjà étaient encombrés. Pensez qu'ils ont été trop étroits pour contenir tout ce monde qui arrivait. Heureusement les théâtres s'ouvraient. Que de gens s'y sont engouffrés ! Un de nos collaborateurs a parcouru toutes le salles de spectacle. Tout était plein, jusqu'au dernier tabouret, jusqu'au coin le plus incommode.
(…)
Et pendant qu'on amusait dedans, on continuait à s'amuser et à se bousculer au dehors. Tous les bals d'enfants étaient bondés ; mais ne croyez pas que ces bals d'enfants avaient absorbé tous les costumes. On rencontrait des masques partout, par groupes de deux, de trois, de quatre ; chaque groupe, suivi de son cortège particulier de badauds, chaque cortège faisant boule de neige, grossissant à tous les coins de rue, grossissant encore, toujours...
Paris retrouvait sa physionomie d'autrefois, sa gaité bruyante, exubérante, ses mouvements fous, ses extravagances, ses admirations naïves pour un beau polichinelle vert, rouge et or qui a ameuté les gens rue de la Paix et rue de Rivoli. Nous avons eu des Dumanet pleins de fantaisie, des Valentin aux hauts-de-chausses mi-partie, des pierrots, des arlequins, des Mondor, des templiers, des postillons ; – quoi encore ?
Il avait de tout, même de ces désagréables et répugnants gaillards qui, vêtus d'un costume féminin, se livraient à toutes les folies obscènes de leur sotte imagination. Des enfants par quantités, habillés en zouaves, en laitières, en incroyables, etc.
Une petite Merveilleuse en taille courte et très décolletée, a fait sensation sur le boulevard des Italiens. Un bon point à la petite fille, très gracieuse et très à l'aise, et un mauvais point aux parents capables d'exhiber cette pauvre jeune chair grelottante.
Le grand succès de curiosité de la journée, – côté des grandes personnes, – a été pour un grand gaillard, juché sur an cheval étique, et qui, moustache en croc, a parcouru lentement les boulevards, accompagné de quatre blousards blancs qui poussaient à chaque instant des cris enthousiastes en faveur du régime déchu. On nous affirme que ce masque, dont le costume était la reproduction exacte du Ratapoil d'André Gill, est un commis-voyageur en dentelles.
Il a bien fallu dîner, n'est-ce pas ? C'est ce qu'on a fait, longuement et de façon à réparer les vides laissés par une aussi fatigante journée. Littéralement, les restaurants de Paris ont été dévalisés. Pas une table libre, pas un coin. Ce que Paris a dû avaler de gigots, de poissons, de légumes et autres harnois de gueule est effrayant.
Cette fête de la journée s'est prolongée pendant toute la soirée, pendant toute la nuit. Les bals, bastringues et musettes ont été envahis. On a dansé encore, on a bu, soupé, on s'en est fourré « jusque-là ! » Et on est rentré fourbu, éreinté, essoufflé, avec un des souvenirs de joie qui mèneront jusqu'à la mi-carême.
Mardi-gras... ne t'en va pas...[100] – Mardi-gras est parti tout de même, plus regretté qu'il ne l'a été depuis longtemps. Paris, ne pouvant être austère, va simplement reprendre sa physionomie habituelle. Et ce, sans regret, car, pardieu ! Paris s'est bien amusé cette fois.

La qualité musicale de ce groupe était telle, que La Voix des Écoles prétend, dans son numéro du 4 avril 1878, que ces 64 étudiants auraient été en fait une troupe espagnole d'artistes professionnels en tournée en France et déguisée en Estudiantina ! Elle aurait ainsi réussit à mystifier les étudiants parisiens, la presse, la présidence de la République et jusqu'à Victor Hugo en personne[101].

Deux menus du Carnaval de Paris en 1887

Le Grand Hôtel, place de l'Opéra, vers 1890.

La période du Carnaval était à Paris un grand moment gastronomique. En témoignent ces deux menus. Ils ont tous les deux été publiés dans Le Figaro, l'un le dimanche 20 février, l'autre le mardi 15 mars 1887 :

LE GRAND–HÔTEL[102]

MENU DU DÎNER DU MARDI–GRAS

Potage Sarah-Bernhardt
Petite croustade à la Pompadour
Turbot à la Hollandaise
Clos Marathon 1883
Pièce d'aloyau (prix d'honneur du concours)
à la Duchesse
Salmis de Sarcelle aux truffes
Poularde de la Flèche truffée
Salade japonaise
Artichaut à la Barigoule
Médoc Grand-Hôtel
Gâteau Grand-Hôtel
Bombe Sultan

Pendant le dîner, l'orchestre de M. Eusèbe Lucas
fera entendre les morceaux les plus variés
de son répertoire.

LE GRAND–HÔTEL

MENU DU DÎNER–CONCERT DE LA MI-CARÊME

Potage Crême de Volaille Lucullus
Petite croustade feuilletée à la Masséna
Sole Sauce Crevettes
Croquette Parmentier
Clos Marathon 1883
Filet de bœuf à la Richelieu
Pain de lapereau à la Montmiral
Poularde de la Bresse truffée à la Périgourdine
Salade Japonaise
Haricots verts panachés à la Maître d'Hôtel
Savarin au Kirsch
Glace Bombe Chateaubriand
Desserts
Poires, Macarons, Gaufres, Pommes de Calville, etc.
Médoc Grand-Hôtel

Pendant le dîner, l'orchestre de M. Eusèbe Lucas se fera
entendre.

À la Promenade du Bœuf Gras 1896

Amoureux au Carnaval de Paris en 1842[84].
Bataille de confetti au Carnaval de Paris vers 1913.
Couverture d'un livre paru en 1899.
Le char du Bœuf Gras qui défile le dimanche gras 25 février 1900[103].
Le Bœuf Gras parisien inspire Montréal en 1900[104].

En 1896 après vingt-cinq ans d'interruption défile un très grand cortège du Bœuf Gras. Durant les trois journées des dimanche lundi et mardi gras 16, 17 et 18 février il parcourt 43 kilomètres dans Paris. A l'époque le confetti en papier et les serpentins n'existent que depuis quelques années. Voici la fin d'un article du journal quotidien L'Éclair du 17 février 1896 :

Des trottoirs aux balcons, on l'attendait (le cortège du Bœuf Gras). Il pleuvait en son honneur des confetti et les fenêtres s'enguirlandaient de serpentins. ... Les masques à pied étaient rares ; grimés sans richesse ni esprit, ils n'allumaient pas cette folie qui est si spéciale à la Mi-Carême. Le Mardi Gras, longtemps démodé, se ressent de son ancienne déchéance. Le passage du cortège n'a pas encore tout à fait dégelé la rue. Le carnaval n'est pas dans la foule, en dépit de la familiarité heureuse des confetti qui chassent les grincheux — ces insupportables empêcheurs de s'amuser avec des ronds — et unissent fraternellement les badauds de bonne foi, les animent, les entraînent et leur font oublier pendant quelques heures l'autre carnaval — celui des méchants et des cuistres.
Il faut rendre grâce aux confetti. Nous lui devons l'allégresse de ces jours de gaie licence ; et il nous faut aussi remercier le serpentin qui étend au-dessus des têtes des volumes frémissants, qui établit des relations de fenêtre à fenêtre, qui jette un pont fragile mais suffisant pour que d'un Parisien à l'autre l'entrain voisine.
Ces légères banderoles qui enrubannent les balcons et bouclent des fanfreluches dans la chevelure des arbres, ont appelé aux croisées chacun et chacune ; des sourires s'échangent, des relations s'échafaudent, des romans naissent noués de ces faveurs si fragiles. Au bout de fils plus résistants pendent des friandises pour les petits polissons et quelquefois peut-être aussi des billets que comme par hasard arrêtent de jolies mains tendues. Le carnaval se plaît aux brèves amourettes et la familiarité devient grande, qui les autorise ainsi à l'abri de la familiarité des confetti, de la grâce des serpentins et de l'indulgence de votre majesté, prince Carnaval, enfin de retour en ce Paris qui vous pleura.

Cortège du Bœuf Gras, 19 mars 1936

Le jeudi de la Mi-Carême 19 mars 1936, le Bœuf Gras traverse tout Paris depuis le parc des expositions de la porte de Versailles jusqu'aux abattoirs de la Villette, en passant par le Boul'Mich, le Parvis Notre-Dame, l'Hôtel de ville, le Boulevard Sébastopol et la Gare de l'Est. À ce cortège se joint Et voilà le printemps, char des étudiants parisiens. C'est à ce jour la dernière sortie à grande échelle du Bœuf Gras.

PARIS A GAIEMENT ACCLAMÉ LE CORTÈGE DU BŒUF GRAS
Mille grâces vous soient rendues ! Messire Bœuf ! Charlot Ier pour vous donner votre nom de baptême ! Nous avons bien ri. Et pour tout vous dire, il y a belle lurette que pareille chose ne nous était arrivée, jour de Mi-Carême. Ne vous devrions-nous que cela, que cet épanouissement de la rate indispensable et cependant devenu si rare, que ce serait déjà bien beau.
Rien donc n'a manqué à votre entrée solennelle, ni la lumière claire et dorée des printemps, ni les rires, ni les vivats du bon peuple.
Mais, vous ayant ainsi dès l'abord rendu hommage, souffrez que l'arôme nous revienne au gosier et nous chatouille les papilles, de tous les accommodements culinaires dont vous faisiez les frais, et que notre œil retrouve ébahi la splendeur de votre parade, de vos mirotons et salades, de vos côtes et de ces poireaux, qui vous servaient de hérauts.
À la vérité, qui eût rodé, vers les midi, en ce parc de Versailles, où votre cortège se préparait, eût presque pu douter de le voir jamais se former.
On courait après les citrouilles, on se heurtait aux navets; les cuisinières n'étaient pas là, les oignons s'étaient égarés. Des cavaliers à veste rouge sonnaient du cor dans un coin, tandis que les vielleurs du pays d'Auvergne répétaient dans un autre coin leurs chansons.
Tout ce beau désordre se trouva pourtant ordonné. Et comme là-bas, à la sortie du parc, les trompettes des gardes commençaient de jouer et que, tapant sur leurs caisses, soufflant dans leurs pistons et leurs trombones, les soldats de votre escorte déployaient la file de leurs uniformes, tous les maillons de la chaîne se trouvèrent renoués.
Les grosses légumes, dodelinant du chef et hurlant à tue-tête - si j'ose dire - un air qui incitait irrésistiblement à se mettre à table, s'ébranlèrent; la « cuistance », où le bœuf l'emportait enfin sur le « singe », démarra ; le bœuf miroton suivi, avec sa troupe d'oignons, de carottes, ses flacons d'huile et de vinaigre, qu'il eût suffit de jeter dans la casserole ; derrière venaient les côtes, toutes « vos » côtes - et les ... autres - de la Côte d'Argent à la Côte d'Azur - char ravissant, fleuri des roues jusqu'à son faîte, en passant par la côte d'Amour et les frères de ... la côte, juchés sur un brick aux luisantes caronades, et enfin, vous, messire Bœuf gras, semblant narguer les sept vaches maigres qui vous précédaient.
Voilà dans quel appareil vous avez traversé, parmi les musiques et les acclamations d'une foule énorme, votre bonne ville de Paris, de Vaugirard à la Villette, en passant par le « Boul' Mich », le parvis Notre-Dame, l'Hôtel de Ville, où le Conseil municipal vous rendit les honneurs qui vous étaient dus, le « Sébasto », la gare de l'Est.
Hélas ! toute gloire n'est-elle pas éphémère ? A tout le moins, garderez-vous celle de nous avoir rendu pour la première fois un peu de ce temps d'autrefois, de ces Mi-Carême d'antan où l'on avait le temps de rire.
JNL, 20 mars 1936

Documentation

Affiches

Affiche de Jules Chéret pour des bals masqués donnés salle Frascati, rue Vivienne, à Paris.
Sapristi ! je ne suis pas encore assez laid[105].
Affiche pour la cavalcade des étudiants de la Mi-Carême 1897.
  • 1790Ordonnance de Police, 31 janvier 1790 – Affiche de la municipalité de Paris annonçant l'interdiction du Carnaval de Paris.
  • 1858 – Affiche Émile Cohl, lithographie en couleurs de grand format, annonçant le bal d'enfants du lundi gras au théâtre de la Porte-Saint-Martin, accompagné par un orchestre composé de 120 musiciens, sous la direction de « Musard », qui doit être Alfred Musard fils du célèbre Philippe Musard qui a pris sa retraite en 1854[106].
  • 1869Valentino...samedi et mardi gras grand bal de nuit paré, masqué et travesti... – Affiche de Jules Chéret[107].
  • 1872Tivoli Waux-Hall, Bal de nuit paré masqué et travesti : tous les samedis - le 1er janvier, le Dimanche Gras, le Mardi Gras & le jeudi de la Mi-Carême – Affiche de Jules Chéret[108].
  • 1872 – Il faudra voir Mardi-gras et Mi-carême, grand bal de nuit paré-masqué – Affiche de J. Lavaux aux Gobelins[109].
  • 1874 – Affiche pour le Bal Valentino, indiquant : pendant le Carnaval, bal masqué tous les samedis[110].
  • 1874 – Opéra Comique, Bal masqué – Affiche de Jules Chéret[111].
  • 1874 – Jardins d'hiver & d'été. Tivoli Waux-Hall, place du Château d'Eau, 12,14,16 rue de la Douane, ouvert tous les soirs... : L.Dufils chef d'orchestre, mercredi & samedi grande fête..., bal masqué tous les samedis pendant le Carnaval, Dimanche Gras, Mardi Gras, Mi-Carême, Carnaval Israelite – Affiche de Jules Chéret[112].
  • 1892Théâtre national de l'Opéra. Carnaval 1892. Samedi 13 février, 2e Bal masqué – Affiche de Jules Chéret[113].
  • 1893 – Affiche pour le bal masqué de l'Opéra du jeudi de la Mi-Carême 9 mars 1893[114].
  • 1894Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1894. – Affiche de Jules Chéret[115].
  • 1894 – Demandez les confetti « Mousseline » & les serpentins « Express » – Affiche de Georges Meunier[116].
  • 1896 – Affiche pour la Promenade de la Vache enragée ou Vachalcade, cortège montmartrois créé en réponse au Bœuf Gras[117].
  • 1896 – Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1896. – Affiche de Jules Chéret[118].
  • 1897Dimanche,Lundi et Mardi Gras, cortège du Moulin Rouge dessiné et composé par Roedel... à 11 heures défilé du cortège dans la grande salle. – Affiche de Roedel[119].
  • 1897 – Gare voilà la vache enragée – Affiche lithographiée en couleurs de Fernand Pelez[120].
  • 1897 – Théâtre de l'Opéra, jeudi 17 mars (Mi-Carême) Fête du printemps, 4e & dernier grand bal masqué à l'Opéra – Affiche lithographiée en couleurs de Jules Chéret[121].
  • 1897 – Affiche pour la cavalcade des étudiants de la Mi-Carême.
  • 1898Théâtre de l'Opéra – Affiche lithographiée en couleurs de Henri Gray pour les bals costumés de l'Opéra[122].
  • XIXeVachalcade, la voilà !!!! la voilà !!!! – Affiche en couleurs de Henri de Toulouse-Lautrec pour la Vachalcade[123].
  • XIXeLa Vache enragée – Affiche en couleurs de Henri de Toulouse-Lautrec pour la Vachalcade[123].
  • 1994 – Depuis cette date le Carnaval de Paris a donné lieu à la création d'un certain nombre d'affiches[124].

Caricatures

Caricatures de Cham[125].
  • XIXe siècle – Le Carnaval – Petits albums pour rire à un franc, numéro 5, 1re partie ; numéro 57, 2e partie ; numéro 61, 3e partie ; numéro 67, 4e partie[126].
  • 1842Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque. Ouvrage anonyme, dessins d'Henri Emy[127].
  • 1834Le Bœuf Gras de 1834 – Parue dans Le Charivari, caricature en fait dirigée contre Louis-Philippe 1er[128].
  • 1844Catéchisme du Carnaval ou l'art de se dire de gros mots sans se fâcher ni fâcher personne ; répertoire de gaité à l'usage des amis de la joie ; par le secrétaire perpétuel de l'Académie des Badouillards, Flambards, Chicards, Braillards et autres Sociétés buvantes. – Ouvrage illustré par Paul Gavarni et Honoré Daumier[129].
  • 1844 – Ordre et marche du cortège – Parodie du placard traditionnel d'annonce du cortège du Bœuf Gras, gravure de Grandville, texte de Taxil Delort[130].
  • 1844 – Bal masqué – Gravure de Grandville[131].
  • 1850Le bal Musard – par Louis Huart, avec 60 vignettes de Cham[132].
  • 1852En Carnaval – Album de Cham[133].
  • 1855Au bal masqué – Album de Cham[133].
  • 1855 – Sauvage moderne, pour le cortège du bœuf-gras de 1855. – Lithographie aquarellée de Cham[134].
  • 1862Au Bal de l'Opéra – Album de Cham[133].
  • 1863Les Jours gras – Album de Cham[133].
  • 1865Le Carnaval à Paris – Album de Cham[133].
  • 1868Tu t'amuses trop ! – Scène du Carnaval de Paris en 1868 vue par Honoré Daumier[16].
  • 1869Le Bœuf Gras – Image en couleurs par André Gill[135].
  • 1869 – Au bal masqué – Gravure de Honoré Daumier[136].
  • 1885La Caricature, numéro sorti au moment de la Mi-Carême[137].
  • 1895Demandez l'ordre et la marche ! – Caricature en couleurs de Charles Léandre[138].
  • 1896La Vache enragée – Couverture en couleurs de Henri de Toulouse-Lautrec pour le journal La Vache enragée.
  • 1896 – Le bœuf gras accueilli au Palais de l'Élysée par le Président de la République – Grand dessin en couleurs de Caran d'Ache[139].
  • 1903À quoi pense un bœuf gras ? – Page de dessins comiques de Caran d'Ache[140].
  • 1903 – Histoire d'un confetti – Page de dessins comiques d'Henriot[141].
  • 1936Promenade du Bœuf Gras (19 mars 1936) – Planche dessinée en couleurs, de Marcel Jeanjean.

Cartes-postales

Le Carnaval de Paris a été le sujet de nombreuses cartes-postales avant 1914.

Il en était édité illustrant la Promenade du Bœuf Gras et la Mi-Carême.

Elles avaient pour thèmes les chars, les Reines de la Mi-Carême, le Bœuf Gras.

On en trouve une vingtaine en licence libre sur la base Commons.

Chansons

Caricature de Henri de Toulouse-Lautrec pour le journal La Vache enragée, 1896.
Un recueil de chansons de Carnaval vendu à Lille et Paris en 1819[142].

Classées par ordre alphabétique :

  • 1840Adieux au carnaval de 1840. – Paroles de C. Bordet, sur l'air du Bailleur éternel de Désaugiers[143].
  • Vers 1893L'Armée du Chahut – Chansonnette, paroles de Georges Delesalle, musique de Émile Galle, créée par Mme Gabrielle Lange à l'Eldorado et Mlle Juliette Perrin à l'Alcazar d'Hiver[144].
  • XIXe siècle – Le Bacchanal, ronde chantée dans le Juif-Errant[145].
  • 1845Le Balcon (mot donné) – Paroles d'Eugène Désaugiers, sur l'air de Parlez-moi d'ça. Le mot donné est un jeu qui se pratiquait notamment dans la célèbre goguette du Caveau. Il consistait à devoir faire sur le champ une chanson sur un mot qui vous était donné. Le septième couplet de cette chanson parle du cortège du bœuf gras[146].
  • 1816Le bal de l'Opéra ou un tour de carnaval, Pot-pourri anecdotique – paroles de Ourry sur divers airs[147].
  • 1847Le bal masqué – Paroles de Gustave Leroy sur l'air du Quadrille rococo d'Artus[148].
  • XIXe siècle – Le Bal de Musard – Délire, paroles et musique d'Amédée de Beauplan.
  • Vers 1896La Ballade du Bœuf-Gras – Chanson comique, paroles de Léo Lelièvre, musique de Émile Spencer, créée par Reschal à l'Alcazar d'Hiver[149].
  • 1859-1864 – Billet d'invitation adressé le matin du mardi-gras à Mam'selle Nini, la brunisseuse d'en face – Paroles de Maxime Guffroy, à chanter sur l'air de : Et quoi, tu dors ! Irma, réveille-toi.[150].
  • XIXeLa blanchisseuse de Saint-Ouen. – Chansonnette. Paroles de Zenaïde B., air de la ronde des Gnouf, gnouf chantée au théâtre du Palais-Royal dans le Punch Grassot[151].
  • XIXe siècle – Le bœuf gras. Complainte. – Paroles d'Antoine Antignac, à chanter sur l'air de Mon père était pot[152].
  • 1845 – Les Bœufs – Chanson de Pierre Dupont[153].
  • 1866Les bœufs-gras – Paroles de C. Grou, sur l'air de Mon père était pot[154].
  • XIXeLe Carnaval – Paroles d'Auguste Giraud. À chanter sur l'air de Pomm' de reinette et pomm' d'api, ou sur l'air du Délire bachique, chanson également connue sous le nom de Quand on est mort.
  • 1809Le carnaval. – Paroles d'Antoine Antignac, à chanter sur l'air de Au temps passé[155].
  • 1809 – Le Carnaval. – Paroles d'Antoine Antignac, à chanter sur l'air de Mon père était pot[156].
  • 1825Le Carnaval – Paroles de Jouslin de la Salle, sur l'air de Ça n'en peut pas[157].
  • 1835Le carnaval. – Paroles de Jean-Baptiste Gougé, à chanter sur l'air de V'là c'que c'est que d'avoir du cœur[158].
  • 1837Le Carnaval. – Paroles de Salgat, air de Fourcy : Sur l'onde, ô ma gondole[159].
  • 1856Le Carnaval. – Paroles de J. Lagarde, chantées sur l'air de Bonjour, mon ami Vincent[160].
  • 1861Le carnaval – Paroles de Joseph Evrard, à chanter sur l'air de Ah! cotillon ! cotillon[161] !
  • 1850Le Carnaval à l’Assemblée Nationale – Chanson de Gustave Nadaud[162].
  • XIXeLe carnaval commence. – Paroles de J. E. Aubry, air des Barrières de Paris[163].
  • 1818Le Carnaval de 1818 – Chanson de Pierre-Jean de Béranger sur l'air de A ma Margot du bas en haut[164].
  • XIXème – Le carnaval de Paris. – Paroles de Théodore Leclerc (de Paris), air du quadrille des Canotiers de la Seine[165].
  • XIXeCarnaval du Galopin – Trilogie Carnavalesque, paroles de Ernest Bourget, musique de A. Marquerie[166].
  • 1826Le Carnaval perpétuel – Chanson de Routier sur l'air de Ah ! Voilà la vie.[167].
  • XIXeCauserie d'un bœuf masqué – Chanson de Maurice Patez[168].
  • 1846Cent et une petites misères – Le 55e couplet de cette chanson, qui en compte 101, est signé Numa Mercier et parle du Carnaval.
  • XIXeC'est le carnaval – Chanson, paroles et musique du goguettier Auguste Loynel[169].
  • XIXeC'est pas tous les jours Carnaval – Monologue. Créée par Régiane à l'Eden Concert, paroles de Ch.Maididier, musique de C.Bazin[170].
  • 1852Le chat de la mère Michel et le bœuf gras de 1852 – Chanson de Léon Guillemin[171].
  • 1845Complainte sur la mort du grand Chicard – Paroles de Dollet, sur l'air de la Complainte de Fualdès[172].
  • 1836Concerts et bals de Musard – Épigramme d'Étienne Jourdan, sur l'air de La Boulangère a des écus[173].
  • 1870Le Conducteur du Bœuf gras – Chanson de Victor dit : Torvic, sur l'air du Conducteur d'Omnibus[168].
  • 1895Les confetti – Chansonnette, paroles de Jean Meudrot, musique de Georges Hauser, créée par Maréchal à Trianon-Concert, dédiée à Messieurs Borney et Desprez, Innovateurs des Confettis Parisiens.
  • 1867 – Confidences d'un Bœuf gras – Chanson de Maurice Patez[168].
  • 1818Couplets chantés au banquet du Mardi Gras 1818 – Paroles de Delahoussaye, de la Société des Soirées de Momus, à chanter sur l'air de On dit que j'ai quinze ans[174].
  • XIXeDébardeur et Débardeuse – Duo bouffe, paroles d'Arthur Lamy, musique de A. Lagard.
  • 1866La déesse du Bœuf gras – Chantée par Mlle Thérésa à l'Alcazar, paroles de Élie Frebault, musique de Paul Blaquière, « dédié à mon ami Jules Noriac »[175].
  • 1865Débuts du Bœuf gras au théâtre du Châtelet – Paroles de Clairville sur l'air de Je veux revoir ma Normandie[176].
  • 1870 – Dernières volontés du Bœuf gras – Chanson d'Aubry[168].
  • XIXeLa descente de la Courtille – Scène de Carnaval, paroles de Ernest Bourget, musique de Joseph Vimeux, chantée par Achard au Théâtre du Palais Royal[177].
  • 1823Les Dieux à la Courtille – Pot pourri de Carnaval, paroles de Paul Émile Debraux[178].
  • 1866 – Dieux et Déesses du Bœuf Gras – Chanson d'Alexis Dalès, dédiée à Timothée Trimm, à chanter sur l'air de la Femme à barbe[179].
  • XIXeLes enfants du carnaval – Paroles de J.-E. Aubry, sur l'air des Pompiers de Nanterre[180].
  • 1906La fin du mardi gras – Paroles d'Albert Vacher, sur l'air de Bacchanal d'Amédée Artus[181].
  • 1848 ou 1849Du fouet à tous ces gros chiens-là ! ou Le bœuf gras de 1849, Carnaval Politique, Satyrique et Travesti. – Paroles de L. C., sur l'air de Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans[182].
  • 1867 – La Grande colère du Bœuf gras – Chanson signée Zénaïde Z... (chanson contre l'hippophagie)[168].
  • XIXeHistoire de Carnaval – Chansonnette comique, paroles de E. A. D., musique d'Hervé, chantée par Mlle Lasseny à l'Eldorado.
  • 1845 – Le Jeûne après les Jours gras – Chanson de Chartrey, sur l'air de la Treille de la sincérité[183].
  • 1856Un jour de Carnaval – Paroles d'Ernestine Rabineau, sur l'air de Ma petite, monte vite[184].
  • 1865 – Les lamentations du bœuf gras – Chanson d'Alexis Dalès[168].
  • 1845Maigre chanson sur le Bœuf gras – Paroles de Justin Cabassol, sur l'air de Ma grand'mère, un soir, à sa fête de Pierre Jean de Béranger[185].
  • 1866Malheur au vainqueur – Paroles de Louis Protat, sur l'air du Petit bouton d'or. Le deuxième couplet parle du cortège du bœuf gras[186].
  • 1852Manlius, le Bœuf gras – Paroles de Justin Cabassol, sur l'air de J'arrive à pied de province[187].
  • XIXeLa Marche des Blanchisseuses ou Pan, pan ! – Paroles de J. Marquette, musique d'Émile Spencer[188].
  • 1871La marche du bœuf gras et la promenade du roi Guillaume dans Paris – Chanson illustrée à chanter sur l'air de la complainte de Fualdès[189].
  • 1816Le Mardi-Gras – Chanson extraite du Chansonnier de la Mère Radis rédigé par « C. M. l'un des secrétaires intimes de Cadet Buteux »[190].
  • 1852 – Le mardi gras – Paroles de J. Lagarde sur l'air de : C'est le biau Thomas[191].
  • Mardi Gras – Chanson traditionnelle d'Île-de-France. Cette chanson commence par Mardi Gras avait souliers de papier. et se termine par Bonhomme de papier : trop vite tu t'en vas !
  • 1792La Marseillaise de la Courtille – Hymne carnavalesque attribué à Antoine d'Antignac ou Michel-Jean Sedaine[192].
  • 1824La mi-carême. – Paroles de P.-M. France, sur l'air du Vaudeville de Fanchon la vielleuse[193].
  • 1855Monsieur Février – Paroles de Justin Cabassol, sur l'air de Tu n'auras pas, petit polisson[194].
  • 2003Pimprenelle – Paroles et musique de Agnès Lecour.
  • XIXePingot au bal Musard – Chansonnette comique de E. Bourget[195].
  • XIXeLes Plaisirs du Carnaval – Joyeuseté, paroles de F. Baumaine et Ch. Blondelet, musique de Hervé, chantée par Mlle Lafourcade à l'Eldorado.
  • 1870Plus de carnaval – Paroles d'Alexandre Flan sur l'air de la liberté des théâtres d'Hervé[196].
  • 1906 – En recevant des confettis – Paroles et musique d'H. Bachimont[197].
  • Vers 1891La Reine des blanchisseuses ou La Reine des Reines – Chansonnette, paroles de A. Poupay, musique de Émile Spencer, créée par Mlle Valti à la Scala.
  • 1895Le Retour du Bœuf Gras – Chantée par Reschal à l'Alcazar d'Hiver, paroles de Charles Lamour, musique de Émile Spencer[198].
  • 1865Le testament du bœuf gras – Chanson du goguettier Arthur Halbert d'Angers sur l'air du Jus de la Treille[199].
  • XIXeLe Triomphe de Mardi gras – Paroles de Pierre Colau, à chanter sur l'air Ah ! hi, povero Calpigi (autrement dit : l'air de Calpigi)[200].
  • XIXeV'là c' que c'est que l' carnaval – Chanson de Désaugiers[11].

Films

Œuvres littéraires

Image ornant le programme du Bœuf Gras 1854.
Préparatifs d'une soirée de têtes au Carnaval de Paris en 1891.
1809 – Fonpré de Fracansalle, distribution pour La mort de Mardi-Gras, tragi-comédie ou Comédie faite pour pleurer, ou tragédie pour rire. En un acte et en vers, par des membres de l'Académie de Cocagne[7].
Un Sacrificateur, personnage typique du Carnaval de Paris, par Bertall, vers 1845.

Le Carnaval de Paris a inspiré des poètes, écrivains, auteurs de théâtre :

  • 1511Jeu du prince des Sots et de la Mère-Folle. – Joué aux Halles de Paris le Mardi Gras 1511[201].
  • 1649Plainte du Carnaval et de la foire S. Germain, en vers burlesques. – Édité chez Claude Huot, Paris[202].
  • 1650Le carnaval des princes au bois de Vincennes. - A Paris, M. DC. L[203].
  • 1696La suite de la Foire Saint-Germain ou Les Momies d'Égypte – Comédie de Jean-François Regnard[204].
  • XVIIIe siècleLe carnaval du Parnasse, ballet héroïque, aux dépens de l'Académie française, de Louis Fuzelier[205].
  • XVIIIeLes divertissements du carnaval, slnd[206].
  • 1727Le Tour de Carnaval – Comédie en 1 acte et en prose d'Allainval[207].
  • 1731Le Tour de Carnaval – Comédie en 1 acte et en prose de Charles-François Panard.
  • 1738Les divertissements du Carnaval, au mandarinat de l'abbé G***[208].
  • 1755Folette ou L’enfant gâté, Parodie du Carnaval & la folie par M. Vadé. Représentée pour la première fois sur le théâtre de l’opéra-comique de la Foire S. Laurent, le 6 septembre 1755[209].
  • 1767La mort du bœuf gras. Tragédie comique. Suivie d'un divertissement. – de Toussaint-Gaspard Taconet[210].
  • 1809La mort de Mardi-Gras, tragi-comédie ou Comédie faite pour pleurer, ou tragédie pour rire. En un acte et en vers, par des membres de l'Académie de Cocagne – Par Fonpré de Fracansalle[7].
  • 1809 – A un joli masque, le lendemain du bal de l'opéra – Épigramme d'Antoine Antignac[211].
  • 1810Une soirée de Carnaval – Vaudeville en 1 acte, texte de Charles-Augustin de Bassompierre dit Sewrin[212].
  • 1812Le Procès du Carnaval – Comédie de Du Verdier[213].
  • 1816Brusquet, fou de Henri II ou le Carnaval de 1556 – Comédie en 3 actes, d'un auteur resté anonyme[214].
  • 1817Faut-il rire, faut-il pleurer, ou Les aventures de Bobêche au dernier bal de l'Opéra, Suivie de sa provocation en duel au bois de Boulogne[215].
  • 1821Gueule d'airain, père de Gueule d'acier, aïeul de Riche en Gueule. Recueil contenant des Engueulements poissards, Saillies, Réparties, Épigrammes, Couplets, Refus, Calembourgs, Jeux de mots des premiers engueuleurs de la capitale, dérobés à droite et à gauche. – Par M. Lagobe, Flâneur de chez Denoyé, Dédié aux malins de la capitale (contient, entre autres, les apostrophes à un Pierrot, un Arlequin, une voiture de masques[216]).
  • 1830Le Carnaval et marche burlesque du bœuf gras – Avec 24 dessins de MM. Seigneurgens et Achile Giroux, gravés par Porret, texte par « un Professeur de philosophie de l'Académie d'Yvetot ». Sans mention d'éditeur si ce n'est : Paris, chez tous les marchands de nouveautés.
  • 1831La Descente de la Courtille – Pièce de théâtre de Théophile Marion Dumersan.
  • 1831 – M. Mahieux au bal de l'Opéra – Article de Honoré de Balzac[217].
  • 1833Le bal costumé[218] – Récit autobiographique d'Alexandre Dumas[219].
  • 1836Le Commis-voyageur ou Un tour de carnaval – Folie-vaudeville en 1 acte de Delestre et Mélesville[220].
  • 1838La Reine de Blanchisseuses – Pièce de théâtre de Rougemont, Hennery et Granger[221]
  • 1838 – Un carnaval d'ouvriers – Vaudeville en 2 actes, par M. Didier[222].
  • 1839 – Les Trois Bals – Vaudeville en trois actes de Jean-François-Alfred Bayard[223].
  • 1841Physiologie des bals de Paris par Chicard et Balochard, dessins par MM. Lacoste et Kolb[224].
  • 1842Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque. Ouvrage anonyme, dessins de Henri Emy[127].
  • 1843Foliquet – Vaudeville en un acte de MM. Laurencin et Paul Duport[225].
  • 1843 – La nuit du mardi-gras – Tableau de carnaval, en deux parties[226].
  • 1843 – Les soupers de carnaval – Folie mêlée de couplets de MM. Duvert, Varin et Paul de Kock[227].
  • 1843 – La veille, le jour et le lendemain du mardi-gras. – Pièce en trois actes de Clairville et Guénée[228].
  • 1844Catéchisme du Carnaval ou l'art de se dire de gros mots sans se fâcher ni fâcher personne ; répertoire de gaité à l'usage des amis de la joie ; par le secrétaire perpétuel de l'Académie des Badouillards, Flambards, Chicards, Braillards et autres Sociétés buvantes. – Ouvrage illustré par Paul Gavarni et Honoré Daumier[229].
  • 1844 – Lettre première – Le carnaval... – Texte de Madame Émile de Girardin, née Delphine Gay[230].
  • 1845Le bœuf gras – Vaudeville en deux actes de Paul de Kock.
  • 1845 – Le bœuf gras – Article de Gérard de Nerval paru dans le journal L'Artiste[231].
  • 1845 – Le Roi Chicard – Texte de Marc Fournier[232].
  • 1845 – Le dernier carnaval de Chicard suivi de son abdication et de son allocution au peuple frrrancé ! – Épopée carnavalesque de E. Bourget, musique de A. Marquerie suivie de la Scie funèbre exécutée sur la tombe du masque Chicard[233].
  • 1846Mascarades' ' – Poème deThéodore de Banville[234].
  • 1847Le Carnaval à Paris – Poème en 18 strophes d'Armand Barthet[235].
  • 1850Le bal Musard – par Louis Huart, avec 60 vignettes de Cham[132].
  • 1852A la Mi-Carême – Poème d'Alfred de Musset[236],[237].
  • 1852 – Lettre à M. de Lamartine – Poème de Alfred de Musset, à propos d'un chagrin d'amour survenu au moment et en plein Carnaval[237].
  • 1856Un carnaval de Paris – Pièce de théâtre de Joseph Méry.
  • 1857Un Mardi-Gras à Saint-Cloud - Poème contre le Carnaval de Paris, de Pierre Véron[238].
  • 1859Bastien n'est plus ! Adieu ses bottes et sa culotte, Scène comique du carnaval de 1859 – Par Boucher[239].
  • 1861La mariée du Mardi-gras – Vaudeville d'Eugène Grangé et Lambert-Thiboust.
  • 1865Prologue d'Henriette Maréchal – Prologue en vers de Théophile Gautier pour un drame en trois actes de MM. Edmond et Jules de Goncourt[240].
  • 1866Mille francs de récompense – Pièce de théâtre de Victor Hugo[241].
  • 1866 – La Déesse du bœuf gras, folie carnavalesque en 2 tableaux, – par Élie Frébault et Alphonse Lemonnier[242].
  • 1868Le Carnaval d'un merle blanc – Comédie-vaudeville en trois actes, livret de Henri Chivot et Alfred Duru, musique de Charles Lecoq[243].
  • 1870La promenade du bœuf gras – Poésie de Arthur de Boissieu[244].
  • 1870Le Bal de l'Opéra. Clara. Suzanne Donon – Par Alfred de Bréhat[245].
  • 1874La mi-carême – Vaudeville en un acte de Henri Meilhac, Ludovic Halévy, publié par Calmann-Lévy[246].
  • 1876Minerve déesse du Bœuf-Gras – Petit récit mélancolique de Pierre Véron[247].
  • 1881Mardi-Gras – Poème de Gustave Le Vavasseur[248].
  • 1882Fini de rire – Chronique de Guy de Maupassant, publiée dans Gil Blas[249].
  • 1885Bals masqués – Texte de Francis Enne[250].
  • 1886 – Mi-Carême – Poème de Gustave Le Vavasseur[251].
  • 1893Aux étudiants pour leur Cavalcade de la Mi-Carême – Poème de François Coppée[252].
  • 1893 – La Mi-Carême de M. Beauriflard – Fantaisie carnavalesque en un acte, paroles d'Adolphe Moullet, musique de Lust[253].
  • 1894Aux Étudiants. Pour la Mi-Carême de 1894 – Poème de François Coppée[254].
  • 1895Mi-Carême – Texte de Georges Clemenceau, dans le chapitre Les spectacles, de son livre Le Grand Pan[255].
  • 1895 – La Revue carnavalesque – Petit texte comique de Paul Ferrier consacré à la spirale (serpentin) et au confetti[256].
  • 1896 – La mort du dernier bœuf gras – Petit texte comique de Graindorge[257].
  • 1897 – Chronique pour la Mi-Carême – Poème de Léon Roger-Milès[258].
  • 1897 – La Gaîté du temps présent, Odelette au prince Carnaval – Poème de Léon Roger-Milès[259].
  • 1897 – Les Conffetti – Poème de René Faralicq[260].
  • XIXe siècleLe parfait catéchisme poissard, Recueil le plus soigné et le plus complet d'engueulements, de joyeux dialogues de carnaval, de chansons grivoises, d'anecdotes, de rencontres et de scènes d'arsouilles, auxquels on a joint : 1°. la Pipe cassée ; 2°. le Déjeuner de la Râpée ; 3°. les Bouquets poissards, et autres œuvres choisies de Vadé et de Lécluse, etc., etc, etc. Édition revue, corrigée et considérablement augmentée, par Milord L'Arsouille – À Paris, chez les marchands de nouveautés[261].
  • XIXeLe Bœuf gras, poëme héroï-comi-tragique, – par Ch. Audigé de Preuilly[262].
  • XIXeMardi-Gras, Tragédie pour rire, en un acte et en vers. Parodie de la Mort de César, par Voltaire. – Pièce de théâtre anonyme[263].
  • XIXeCarnavalia et Carêmiana, ou variétés sur le carême et le carnaval, bons mots, anecdotes plaisantes, chansons, etc. Ornés d’une scène de carnaval. – A Bacchopolis ; et à Paris, chez les marchands de nouveautés, s.d. (antérieur à 1812 d’après Gay-Leymonyer, I-483) ; in-16 ; 122 pages et frontispice gravé dépliant.
  • XIXeTravestissements – Poème de Charles Monselet[264].
  • XIXeUne intrigue au bal de l'Opéra – Poème de Charles Monselet[265].
  • XIXeBœufs gras – Poème de Charles Monselet[266].
  • XIXeLe mardi gras en famille – Poème de Charles Monselet[267].
  • XIXeConte de carnaval – Poème de Charles Monselet[268].
  • XIXeLes Mystères du carnaval – Vaudeville de Clairville[269].
  • XIXeLe Bœuf gras et son compagnon – Fable de Pierre Lachambeaudie[270].
  • 1902À la Reine des Reines (Mi-Carême 1902) – Poème d'Eugénie Casanova[271].
  • 1903Sans Mère ! – Pièce de théâtre en cinq actes et six tableaux, de Michel Carré et Georges Mitchell où apparaît la cavalcade des blanchisseuses pour la Mi-Carême[272].
  • 1906Masque rose – Poème de Pierre Trimouillat[273].
  • 1931Tentative de description d'un dîner de têtes à Paris - France – Poème de Jacques Prévert[274].

Œuvres musicales

Le Carnaval de Paris a aussi inspiré des compositeurs de musiques :

  • 1695La Foire Saint-Germain. – Comédie de Jean-François Regnard et Dufresni, en 3 actes et 17 tableaux, pièce entrecoupée de saynettes avec des chants[6].
  • 1726Le Bois de Boulogne – Opéra-comique de Louis Fuzelier d'après La suite de la Foire Saint-Germain ou Les Momies d'Égypte, pièce de Jean-François Regnard (1696)[275].
  • 1745Thésée – Parodie du Thésée de Lully, œuvre de Charles-Simon Favart, Pierre Laujon et Parvy[276]. Dans cette pièce Thésée triomphe monté sur un bœuf gras.
  • 1806Monsieur Des Chalumeaux ou La soirée de carnaval – Opéra bouffon en trois actes, livret de Auguste Creuzé de Lesser, musique de Pierre Gaveaux[277].
  • 1837Le Carnaval de 1837 – Quadrille de Philippe Musard[278].
  • 1839En descendant la Courtille – Chorale de Richard Wagner, composé pour le vaudeville-ballet-pantomime en deux tableaux de Théophile Marion Dumersan La défense d'aimer[279].
  • 1839 – Galop des Tambours – Galop de Carnaval composé et créé par Jean-Baptiste Joseph Tolbecque au Théâtre de la Renaissance[280].
  • 1840Galop des Trompettes – Galop de Carnaval de Philippe Musard créé en réponse au Galop des Tambours de Jean-Baptiste Joseph Tolbecque.
  • 1853La traviata – Opéra de Giuseppe Verdi[281].
  • 1853 – Polka des masques – pour piano, par Henri Cellot[282].
  • 1868 – Paris en Carnaval – Quadrille chantant de Jules Choux sur l'air du Quadrille Pyrrhique de Michaeli[283].
  • 1868 – Le Carnaval de 1868 – Quadrille pour piano par Eugène Chanat[284]
  • 1870Promenade du Bœuf Gras – Symphonie burlesque et imitative pour deux violons, alto, violoncelle et neuf instruments de jouets d'enfants : Trompette Coucou, Tambour de basque, Petit Tambour, Crécelle, Petite grosse caisse, Cymbales, Triangle, Trompe (en terre), Chapeau chinois (ad libitum), composée pour les enfants de Madame de Bousquet par Adolphe Blanc.
  • 1877Carnaval à Paris, Opus 9 – Page musicale de Johan Svendsen[285].
  • 1880Belle Lurette – Opéra-comique de Jacques Offenbach.
  • 1880 – Marche des masques – Par Auguste Cœdès, extraite de la grande revue « Paris en actions », J. Hiélard éditeur, Paris[286].
  • 1886Le Carnaval des animaux – Suite musicale de 15 mouvements composée par Camille Saint-Saëns, créée à Paris durant le Carnaval à l'occasion du Mardi Gras.
  • 1896La Reine des Reines – Opéra Bouffe en 3 actes de Robert de Flers, musique de Edmond Audran[287].
  • 1897Le Couronnement de la Muse – Cantate de Gustave Charpentier composée et créée à l'occasion de la deuxième Vachalcade, cortège montmartrois organisé en réponse au Bœuf Gras[288].
  • 1908Les Trois Masques – Drame lyrique de Charles Méré et Isidore de Lara[289].

Peintures, gravures, sculptures, dessins

Défilé grotesque de la célèbre société festive et carnavalesque des Flambards au bal de l'Opéra donné pour la Mi-Carême 1868, vu par Daumier[290].
Ombres chinoises éditées par la fabrique de Pellerin et Cie à Épinal.
Atelier parisien de fabrication de masques de Carnaval en 1897[291].
Le cortège de la Mi-Carême vers 1900 vu par Camille Pissaro[292].
Catalogue d'un marchand parisien d'articles de Carnaval en 1907.
  • 1683Salle du Bal donné à la Cour pendant le Carnaval de l'année 1683 – Estampe de Jean Lepautre d'après un dessin de Jean Berain[293].
  • 1745Jeune fille tenant un loup – Pastel de Charles Antoine Coypel[294].
  • 1750Marche du Bœuf gras – Gravure de Gabriel de Saint-Aubin[295].
  • 1757Le carnaval des rues de Paris – Tableau d'Étienne Jeaurat (1699-1789)[296].
  • 1778Le carnaval des rues de Paris – Gravure de Jean Benoist Winckler d'après le tableau homonyme d'Étienne Jeaurat[5].
  • 1789Carnaval de 1789 – Dessin à la plume, lavis, aquarelle de E. Béricourt[297].
  • XIXe siècle – Les programmes du Carnaval de Paris pour les jours gras ou la Mi-Carême sont décorés d'une gravure sur bois anonyme illustrant la fête[298]. Cette gravure peut être réutilisée plusieurs années différentes.
  • 1810Le Carnaval – Gravure de Philibert-Louis Debucourt[299].
  • 1814Le mardi gras, le 22 février 1814 – Dessin aquarellé de Opiz[300].
  • 1823La descente de la Courtille – Tableau de Artus Despagne[301].
  • 1829Le quadrille de Marie Stuart dansé le 2 mars 1829 au Château des Tuileries par la duchesse de Berry. – Lithographie d'Eugène Lamy.
  • 1830Passage du cortège du Bœuf Gras sur le Pont Neuf – Tableau de Guillaume Fréderic Ronmy[302].
  • 1834Scène de Carnaval, place de la Concorde – Tableau d'Eugène Lamy (1800-1890)[303].
  • 1835Ordre et marche du Bœuf Gras – Une de ses nombreuses déclinaisons, xylographie[304].
  • Entre 1835 et 1845La Descente de la Courtille – Tableau de Jean Pezous (1815-1885)[305].
  • 1840Le Bœuf gras – Estampe d'Alphonse-Charles Masson[306].
  • 1842Människor på väg till en maskerad (Les gens qui vont à une mascarade) – Dessin de Fritz von Dardel[85].
  • 1847Le Carnaval – Recueil de gravures de Paul Gavarni.
  • Vers 1855Le souper après le bal masqué – Tableau de Thomas Couture.
  • Entre 1800 et 1857Bal masqué à l'Opéra – Lithographie rehaussée d'aquarelle de Achille Devéria[307].
  • 1857 – Le bœuf gras et le Carnaval de Paris – Xylographie en couleurs de Chaste, imagerie Pellerin à Épinal[308].
  • Entre 1852 et 1858Le Carnaval de Paris – Estampe en couleurs de Gangel, fabricant à Metz[309].
  • 1859Jeune femme masquée – Dessin gouaché de Henry Monnier[310].
  • 1861La mariée du Mardi-gras – Estampe illustrant le vaudeville homonyme d'Eugène Grangé et Lambert-Thiboust[311].
  • 1863Bal costumé au palais des Tuileries le 9 février 1863. La danse des Abeilles. – Estampe d'après un croquis de M. Moulin[312].
  • 1865Le Passage de l'Opéra une nuit de bal – Gravure de Gustave Doré[313].
  • 1867Bal costumé au palais des Tuileries – Peinture de Jean-Baptiste Carpeaux[314].
  • 1867 – Bal masqué aux Tuileries – Peinture de Jean-Baptiste Carpeaux[315].
  • 1868La Mi-Carême - Au bal de l'Opéra - Vivent les Flambards ! - Gravure d'Honoré Daumier[290].
  • 1869La splendeur et la misère du bœuf gras provenant du Cotentin pendant le Carnaval de Paris – Gravure de Roevens[316].
  • 1873Bal masqué à l'opéra – Tableau de Édouard Manet[317].
  • 1873 – Carnaval boulevard des Capucines – Tableau de Claude Monet[318].
  • 1874La fête des blanchisseuses dans un lavoir du quartier de Plaisance – Dessin de Vierge, gravé par F. Moller[319].
  • 1878 – Gravure représentant la troupe de l'Estudiantina Espagnola venue d'Espagne participer au Carnaval à Paris en 1878[95].
  • 1880Le dernier bal travesti chez la princesse de Sagan – Dessin de E. Morin, xylographie d'Auguste Lepère[320].
  • 1885Le bal d'enfants du mardi gras, à l'opéra de Paris – Gravure de Gillot[321].
  • 1890Bal des folles à la Salpetrière – Gravure de J. Belon[307]
  • 1893La Mi-Carême, les étudiants brulant le Bonhomme Carnaval sur la place du Panthéon – Xylographie de Gérardin[322].
  • 1893 – Programme officiel du cortège de la Mi-Carême 1893 – Dessin de Gillsaer, pleine page couleurs du journal La Patrie[323].
  • 1894 – Au Quartier Latin – Fascicule sorti par les étudiants à l'occasion de la Mi-Carême, avec une couverture de Jules Chéret et des illustrations d'Henri Pille, Paul Merwart, Félix Régamey, Ferdinand Bac, Guillaume, Henriot, Mars, Draner et Berthère.
  • 1895 – Trois illustrations du Carnaval de Paris par Auguste Lepère pour un livre de Georges Montorgueil[324].
  • 1895 – La Mi-Carême – Tableau de A. Chantron[325].
  • 1895 – Au Quartier Latin – Couverture illustrée en couleurs du journal des étudiants parisiens sorti à l'occasion de la Mi-Carême[326].
  • 1895 – Paris, Mi-Carême, La corrida sur la place de l'Hôtel de Ville – Dessin de M. Parys, gravé pour Le Monde Illustré[327].
  • 1896 – Passé la Mi-Carême, – Pas d'danger qu'à présent un étudiant vienne nous aider ! – Dessin de Steinlen[328].
  • 1896La Vachalcade – Peinture de Fernand Pelez[329].
  • XIXeLe bal de l'opéra – Lithographie aquarellée de Charles François Guérard[330].
  • XIXeBal masqué à l'opéra (au Polichinelle) – Tableau de Édouard Manet[331].
  • XIXeLe carnaval à Paris, bal masqué à l'Opéra – Gravure aquarellée[332].
  • XIXeLe Carnaval à Paris, masques attendant l'ouverture du bal de l'Opéra – Gravure de Belon[333].
  • XIXeLa mi-carême à Paris – Lithographie de Camille Pissaro[292].
  • XIXeLa Descente de la Courtille – Tableau de Charles-Gaugirard Nanteuil (1811-1873)[334].
  • XIXeFigures du carnaval au temps de Balzac. – 110 dessins et gravures de Paul Gavarni, s.d[335].
  • XIXeOmbres chinoises. — Le Grand Carnaval de Paris. N°7 – Planche, fabrique de Pellerin et Cie, Imprimeur-Libraire à Épinal.
  • XIXeLe mardi gras à Paris – Lithographie de Simon Blocquel[336].
  • XIXeMardi gras Boulevard des Italiens, les Masques, le Bœuf Gras... – Gravure en couleurs de George Emanuel Opitz[337].
  • XIXeScène de bal masqué – Dessin de Paul Gavarni[338].
  • XIXeScène de carnaval : dans une calèche divers personnages costumés – Aquarelle de Eugène Lami[339].
  • XIXeLe Bœuf gras et son compagnon – Deux illustrations d'Auguste Vimar pour la fable de Pierre Lachambeaudie[340].
  • XXe siècleLe Bœuf Gras – Carte réclame en couleurs, premier quart du XXe siècle[341].
  • 1907Mi-Carême – Peinture de Paul Chocarne-Moreau[342].
  • 1909Char du Bœuf Gras – Célèbre char du Carnaval de la Nouvelle-Orléans. Il sort toujours chaque année.
  • 1921Le cinéma éducateur du peuple – Dessin en couleurs de Joe Bridge pour le char qui porte ce nom dans le cortège de la Mi-Carême 1921[343].
  • 1998Le Géant-Bœuf – Géant de Carnaval construit par Rafaël Estève[63].
  • 2003Le Carnaval – Tableau de André Desbordes[344].
  • 2005Babybœuf volant géant – Sculpture géante de Carnaval créé par Catherine Poulain. Cette sculpture a défilé au Carnaval de Paris en 2005, 2006 et 2007.
1864 – Charmant Bœuf gras 1200 kilos

Photographies anciennes

Publicité d'un magasin parisien vers 1930.
  • 1852Le Bœuf gras, place Vendôme, photo de Hippolyte Bayard[345], collections du Musée d'Orsay, Paris.
  • 1863Vue instantanée du Carnaval de 1863, N°152 Char du Bœuf Gras sortant de l'abattoir, vue stéréoscopique[346].
  • 1864Charmant Bœuf gras 1200 kilos – Cliché photographique réalisé par l'atelier Moulin, montrant un des 6 bœufs gras de 1864.
  • Vers 1900La Mi-Carême à Paris : la bataille de confetti sur les boulevards, photo de Paul Géniaux (né en 1873)[347], collections du Musée d'Orsay, Paris.
  • 1904Manifestation du bœuf gras dans les rues de Paris – Photo stéréoscopique[348].
  • 1908 – Photo de Dunois 1er Bœuf Gras 1908[349].
  • 3 mars 1910 – La foule s’écoulant sur le parvis Notre-Dame après le passage du cortège de la mi-carême, photo de Léon Gimpel[350], collections du Musée d'Orsay, Paris.
  • 20 février 1912 – 5 photos prises à Paris par l'Agence Rol le jour du Mardi Gras, collections de la BNF[351].
  • Avant 1914La Mi-Carême à Paris, aspect des boulevards. Photo de Paul Géniaux avant 1914, où on voit bien les serpentins géants accrochés aux balcons des immeubles[352].
  • 24 février 1914 – Un reportage de l'Agence Rol, fait de 6 vues sur la préparation des confetti le jour du Mardi Gras, collections de la BNF[353].

Photographies de presse de la Mi-Carême

Au moins 64 photos de presse de la Mi-Carême prises entre 1908 et 1934 sont consultables sur Internet.

Spécialités culinaires

Crepes 1.jpg
Les crêpes au Carnaval de Paris vers 1845[354].

Profitant aussi des jours gras,
Le traiteur déguise ses plats,
Nous offre vinaigre en bouteille,
Ragoût de la veille,
Daube encor plus vieille.
Nous payons bien, nous soupons mal...
V'là c' que c'est que l' carnaval[11].

  • Mais le Carnaval de Paris est surtout une occasion de bien manger, comme le dit en 1825 Jouslin de la Salle dans sa chanson Le Carnaval :

De cette saison fortunée
J'aime surtout les bons repas,
Homme, femme fraîche ou fanée,
Chacun fait bombance aux jours gras.
Même alors, plus d'une grand-mère
Se prépare un petit régal,
Et trouve le moyen de faire
Son carnaval[12].

  • Une tradition du Carnaval de Paris, très longtemps pratiquée, est de faire et manger des crêpes, notamment au moment de la Mi-Carême.
  • Une autre est de faire et manger des beignets. Comme l'écrit en 1842 un carnavaleux parisien anonyme  :

On saura s'amuser tout comme un autre, a dit le bourgeois : et Dieu sait comment il s'y prend ! Pendant le carnaval, c'est-à-dire du jeudi-gras au mercredi des cendres, ses plus chères voluptés sont celles qui le sont le moins. En première ligne, nous trouvons les beignets ; et quels beignets, grand Dieu ! (Plus loin, cet ouvrage parle des crêpes[355]).

  • Créé vers 1892, a existé un gâteau portant comme décoration une spirale et baptisé spirale-opéra. Ce nom a été utilisé durant quelques années pour désigner à ses tous débuts le serpentin inventé au Carnaval de Paris en 1892 (il était alors également appelé spirale tout court ou serpentin).

Notes et références

  1. Image décorant le placard de l'Ordre et la Marche du Bœuf Gras 1816, conservé au musée Carnavalet à Paris, reproduite en première page du journal La Presse, 23 mars 1927.
  2. Le confetti était auparavant le plus souvent en plâtre. Le confetti en papier a même été baptisé « confetti parisien » au moment de son apparition au Carnaval de Nice en 1892.
  3. On peut regarder, par exemple, la photo des Grands Boulevards le jeudi de la Mi-Carême 1927 ou celle du passage du char de la Reine des Reines place de l'Opéra le jeudi de la Mi-Carême 1928, où la foule est énorme à une époque où, pourtant, la fête s'est affaiblie
  4. Matinées, VII (X¹a 4789) fol,58 v°. Nicolas de Baye Journal 1411.
  5. a et b Le carnaval des rues de Paris, gravure de Jean Benoist Winckler d'après le tableau homonyme d'Étienne Jeaurat conservé aujourd'hui au musée Carnavalet. Sur la gravure est précisé où le tableau se trouvait à l'époque : « Tiré du Cabinet de Monsieur Daney Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de St Louis. » Éditeur : « A Paris chés l'auteur ». Côte à la Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, RESERVE FOL-QB-201 (111) Appartient à : Recueil. Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l'Histoire de France. Tome 111, Pièces 9636-9731, période : 1778 Le Carnaval des rues de Paris : estampe .
  6. a et b La première représentation de cette comédie a lieu le 26 décembre 1695. On peut lire sur Internet le texte de La Foire Saint-Germain. Il existe plusieurs éditions. On la trouve, par exemple, dans Le Théâtre Italien d'Évariste Gherardi, publié à Londres en 1714 chez Jacob Tonson. Cette comédie a été plagiée par le Chevalier d'Ancourt, qui en a fait une version portant le même nom, qu'il s'est attribuée.
  7. a, b et c Fonpré de Fracansalle, La mort de Mardi-Gras, tragi-comédie ou Comédie faite pour pleurer, ou tragédie pour rire. En un acte et en vers, par des membres de l'Académie de Cocagne, A Paris, à l'Imprimerie de Carnavallo, rue de la Bonne Morue, 1809, 31 pages ; in-8. Cette pièce de théâtre comique serait une parodie de la tragédie de Voltaire La mort de César.
  8. 1818 est une année remarquable. En novembre se termine l'évacuation des troupes alliées qui occupaient la France après la défaite de Napoléon 1er. Cet événement marque le retour de la paix et la fin d'une période de conflits qui avait duré de manière pratiquement ininterrompue depuis de longues années.
  9. Le même Lambert Daneau a publié en 1579 : Deux traités nouveaux utiles pour ce temps : le premier touchant les sorciers, le second sur les jeux de cartes et de dez (conservés à la Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris, sous la cote : 8°R.479). Lambert Daneau est aussi l'auteur d'un ouvrage publié à Genève Traité des danses, auquel est amplement résolue la question, à savoir s'il est permis aux Chrestiens de danser.
  10. Désaugiers est mort en 1827 et sa chanson mentionne la Préfecture de police, créée en 1800.
  11. a, b et c V'là c'que c'est que l'Carnaval dans l'Album du gai chanteur., Tome 5, A. Huré éditeur, Paris 1859-1864. Cette chanson a été écrite entre 1800, date de la création de la Préfecture de Police, mentionnée dans le texte, et 1827, date du décès de Désaugiers.
  12. a et b Jouslin de la Salle, Le Carnaval, paru dans Les Contemporaines, recueil de poésies et chansons inédites, pour 1825.
  13. Couramment appelé le Furetière.
  14. Il s'agit du début de l'article « CARNAVAL », Antoine Furetière, Dictionnaire universel, Tome premier.
  15. a et b Extrait de Paris au hasard, texte de Georges Montorgueil, gravures et dessins de Auguste Lepère, Henri Béraldi éditeur, Paris 1895. La vente des plumes de paon et de petits balais en papier pour chatouiller durant le Carnaval de Paris fut interdite par la Préfecture de police.
  16. a et b Dessin paru dans Le Monde Illustré, en 1868.
  17. Dessin illustrant l'ouvrage de Louis-François L'Héritier, Les mystères de la vie du monde, du demi-monde et du quart de monde, ou La vie d'aujourd'hui..., Huillery éditeur, Paris 1869, page 45.
  18. a et b C'est-à-dire l'Épiphanie, le 6 janvier.
  19. a et b C'est-à-dire le Mercredi des Cendres lendemain du Mardi Gras.
  20. Fin de l'article « CARNAVAL », Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, volume 2, B – Cézimbra, paru en janvier 1752 (daté 1751).
  21. Avec pour conséquence l'absence quasi ininterrompue d'une autorité municipale indépendante parisienne depuis 1794 jusqu'à 1977. Encore aujourd'hui le maire de Paris ne dispose pas de pouvoirs de police, à la différence des autres maires de France, exceptés ceux de Lyon et Marseille qui sont dans le même cas que lui.
  22. Sauf dans des articles spécialisés et des ouvrages scientifiques à faible diffusion.
  23. Il avait même lancé un jour une boutade comme quoi c'était lui qui l'avait inventé, à raison de 50 francs le dessin !
  24. Il en a fait des centaines de caricatures et des albums entiers.
  25. Créé par une Ordonnance royale signée par le Régent le 31 décembre 1715, il avait lieu deux fois par semaine, durant la période du Carnaval. Ce bal existait encore à la fin du XIXe. La salle figurée ici est celle de l'Opéra de la rue Le Peletier, détruite par un incendie en 1873, l'année même où fut réalisé ce tableau.
  26. Ses films sur le sujet sont perdus.
  27. Où joue notamment l'actrice Stacia Napierkowska.
  28. Diffusé en 8 épisodes pour un métrage de 8 470 mètres. Liste des épisodes : Le Don Juan de la Courtille, Le cabaret de l'épée de bois, Une fleur du faubourg, La machine infernale, Premiers remords, L'étrange découverte, Les larmes du pêcheur, Rédemption..
  29. Comme le rapporte Marcel Carné dans ses mémoires : « Deux mille figurants me semblaient nécessaires pour les grands ensembles du Carnaval, et plus particulièrement pour le plan final. J'avais fait valoir à Paulvé (André Paulvé, le producteur du film) que je grouperais ceux-ci en une seule journée. Il avait rechigné, ergoté sur le nombre. Je tins bon. Il finit par accepter. » Marcel Carné, La vie à belles dents, souvenirs Éditions Jean-Pierre Ollivier, Paris 1975, page 231.
  30. Dessin extrait de Les rues de Paris ancien et moderne. 358-1843, origine et histoire. Monuments, costumes, mœurs, chroniques et traditions par Louis Lurine..., illustré par Gavarni, Daumier, Célestin Nanteuil... G. Kugelmann éditeur, Paris 1843.
  31. Jacques-Antoine Dulaure Nouvelle description des curiosités de Paris, Chez Le Jay, Libraire, Paris 1787, page 321.
  32. Le Figaro, lundi 23 février 1903.
  33. Congés accordés au personnel de la Préfecture du département de la Seine en 1932.
  34. Lettres normandes, ou Petit tableau moral, politique et littéraire, adressées par un Normand, devenu Parisien, à plusieurs de ses compatriotes, 1818, tome 2, page 50).
  35. Lettres normandes, ou Petit tableau moral, politique et littéraire, adressées par un Normand, devenu Parisien, à plusieurs de ses compatriotes, 2 mars 1819, pages 211-212.
  36. Caricature extraite de La Mode, 1843. Reproduite par John Grand-Carteret dans son article Le Carnaval et le Bœuf gras, La Lecture illustrée, 1897, page 505.
  37. Paru dans La Chanson. Journal hebdomadaire de critique littéraire et musicale, Revue des Théâtres, Concerts et Cafés-Concerts, numéro 8, 15 janvier 1863, page 5.
  38. Reproduit dans Vieux papiers, vieilles images, cartons d'un collectionneur..., par John Grand-Carteret, A. Le Vasseur éditeur, Paris 1896, page 89.
  39. a et b Le Petit Journal, 19 mars 1936
  40. Gravure extraite de La Semaine illustrée, 24 février 1860, page 312.
  41. Gravure extraite du livre de Théophile Lavallée Le diable à Paris : Paris et les parisiens : mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris, tableau complet de leur vie... (texte de MM. de Balzac, Eugène Sue, George Sand, et al.) ; séries de gravures avec légendes par Gavarni... vignettes par Bertall..., J. Hetzel éditeur, Paris 1845-1846. Légende du dessin : Sur les boulevards. L'équipage du Jockey-Club.
  42. Le Petit Parisien, 20 février 1912, page 4, 6e colonne
  43. La Presse, 21 février 1917, page 1, 2e colonne.
  44. Cité par Claude Roger-Marx, Les lithographies de Toulouse-Lautrec, Fernand Hazan éditeur 1952.
  45. Il s'agissait de sobriquets. Chicard par exemple s'appelait de son vrai nom Levesque.
  46. Manuel du folklore français contemporain, Paris 1947, tome 1, page 933.
  47. a et b Ch. Fried, LE MARDI GRAS A PARIS, Le Petit Parisien, 7 mars 1878, page 1, 5e colonne, page 2, 6e colonne. La Ilustración Española y Americana du 15 mars 1878, XXIIe année, numéro X, a consacré de son côté un article illustré au voyage à Paris de l'Estudiantina Espagnola.
  48. Jean Frollo, Paris qui chante, Le Petit Parisien, 18 janvier 1898, page 1. Article transcrit dans Wikisource : Paris qui Chante
  49. Suite à une crise interne de la Fédération de la Boucherie de Paris, l'affaire Mathurin Couder.
  50. Le Mardi-Gras, Le Petit Parisien, 19 février 1885, page 2, 4e colonne
  51. Le Temps, 28 janvier 1921, page 3, 3e colonne.
  52. Illustration de la chanson de J. Lagarde Le Carnaval, extraite du recueil Le Caveau, pour 1856.
  53. Image extraite du livre d'Edmond Texier Tableau de Paris, tome 1, ouvrage illustré de quinze cents gravures d'après les dessins de Blanchard, Cham, Champin, etc., Paulin et Le Chevalier éditeurs, Paris 1852-1853, page 64.
  54. Le Petit Journal Illustré, numéro 1628.
  55. Durant la période 1794-1977 Paris ne connu que très brièvement un maire en 1848 et 1870-1871.
  56. Archives photographiques de l'Agence France Presse.
  57. Le Parisien, 27 juin 1977.
  58. Texte de l'affichette :
    PERFORMANCES !
    Amici Accademici ! Il Comitato H-demia vi prende per mano e vi spiega cosa faremo lun. 12/5 : ci insidieremo con nonchalance in via Po e interverremo con una serie di azioni esemplari per fare parlare della nostra situazione – quindi se siete interessati organizzate qualcosa (anche de semplice : srotolate fogli x la via-Po-ed intervenite ci sopra, madonnari, suonatori, gioccolieri, quel che vi pare pur – chè tutto si svolga nei limiti della legalità-). Appuntamenta alle h. 10,30 di lun. 12 cortile Accademia. Vi aspetiamo tanti e voliosi ! Comitato H.demia.
    Traduction :
    PERFORMANCES !
    Amis de l'Académie ! Le Comité (Étudiant) de l'Académie vous prend par la main et vous explique ce que nous ferons lundi 12 mai : nous irons avec nonchalance sur la via Po et interviendrons avec une série d'actions exemplaires pour faire parler de notre situation - si vous êtes intéressés d'organiser quelque chose (y compris de simple : dérouler des feuilles de papier et dessiner dessus, dessinateurs à la craie sur le trottoirs, musiciens, jongleurs, tout ce qui vous paraît bien tout en restant dans les limites de la légalité). Rendez-vous à 10 heures 30 le lundi 12 dans la cour de l'Académie. Nous vous attendons nombreux et décidés ! Le Comité de l'Académie.
    « H.demia » est un jeu de mots. La lettre H a pour nom Hakka en italien, d'où H.demia : (Acca) demia. « Madonnari » est un mot italien qui n'a pas d'équivalent exact en français. Il désigne précisément ceux qui dessinent à la craie des madones sur le trottoirs d'Italie pour récolter de l'argent auprès des passants.
  59. La réunion se tient au bar-brasserie A la Une 2 rue Saint-Marc, à Paris 2e près de la Bourse.
  60. La tête de bœuf a été dessinée par Rafael Esteve. L'inscription dans la couronne et le texte sont de Basile Pachkoff. Le tirage en deux couleurs a été effectué sur papier couleur pêche format A3.
  61. Il est ressorti en 1998 rue des Thermopyles pour être filmé avec Basile dans le reportage télévisé de Bernard Gazet diffusé sur France 3.
  62. On appelle les membres des fanfares des Beaux-Arts ou genre Beaux-Arts des fanfarons.
  63. a et b Sorti pour la première fois à Paris le 7 juin 1998 il a ensuite défilé chaque année au Carnaval de Paris jusqu'en 2009. Rafael Esteve qui l'a créé, est un artiste français d'origine espagnole né en 1926 à Sabadell. Il est notamment l'auteur des décors pour la série télévisée Le Manège enchanté et du costume carnavalesque parisien de Pantruche. Le Géant-Bœuf a disparu accidentellement dans un incendie au mois de juin 2009.
  64. Photo prise à l'École nationale vétérinaire de Maisons-Alfort où Pimprenelle vient de passer sa première nuit parisienne.
  65. Tract 1995 : Paris retrouve son Bœuf !, daté du 18 juillet 1994.
  66. Isabelle Bollene, Le carnaval de Paris veut renaître, Le Parisien, Le Journal de Paris, 12 janvier 1998.
  67. Ville située dans la banlieue de Turin.
  68. a et b Œuvre de Rafaël Estève, auteur notamment des décors pour la série télévisée Le manège enchanté.
  69. Peut-être une centaine au départ, moins à l'arrivée sur l'assez proche piazza Castello, place principale de la ville.
  70. Le nom est choisi en référence aux Compagnie della Calza, Compagnies de la Chaussette, qui organisaient le célèbre Carnaval de Venise au XVème siècle. Fumantes signifie Chaussettes en argot et Pantruche est un vieux mot d'argot désignant Paris ou une ville de sa banlieue, Pantin. Le nom de la Compagnie est donc, en bon français : Les Chaussettes de Paris.
  71. Le Parisien, Le Journal de Paris, 28 septembre 1998.
  72. Il est consultable au Forum des Images de la ville de Paris.
  73. Le dernier en date a été Sire Manchot 1er le 3 avril 2010. Voir l'article en page 2 de La Presse de la Manche, édition du dimanche 4, lundi 5 avril 2010.
  74. Date mobile qui se déplace sur une plage de 28 jours.
  75. Aldo Alessandro Mola Corda Fratres, Storia di una associazione internazionale studentesca nell'età dei grandi conflitti, 1898-1948 (Corda Fratres, Histoire d'une association internationale étudiante à l'époque des grands conflits, 1898-1948), CLUEB, Bologne 1999.
  76. Bien que déjà représentés par la signature du président de leur Comité National, les responsables des Comités de Naples et Rome ont tenu à apposer également leur signature au bas du traité.
  77. Le Parisien, Édition de Paris, 16 mars 2009, page III, l'article compte-rendu de la fête, intitulé : Les blanchisseuses sont de retour annonce le défilé prévu le 14 mars 2010.
  78. 1500 : chiffre communiqué à l'association Droit à la Culture organisatrice de l'événement par la Direction de l'ordre public et de la circulation de la Préfecture de police de Paris.
  79. Côte BNF L³⁷ b 5423 - Le reste du texte avant et après cet extrait, parle des Princes de Conty, de Condé, du Duc de Longueville. Le passage copié ici est le seul qui ait un caractère documentaire.
  80. Franklin James Didier, Lettre VII, Paris, 15 mars 1817., Lettres d'un voyageur américain, ou Observations morales, politiques et littéraires sur l'état de la France... en 1815, 1816, 1817 et 1818., tome 1, traduit de l'anglais et accompagnées d'additions et de notes... (par Philarète Chasles), Pillet aîné éditeur, Paris 1823, pages 58-59.
  81. Mardi gras 18 février 1817.
  82. Dessin de Bertall, en tête du volume paru chez Hetzel des Œuvres choisies de Gavarni, Le Carnaval à Paris.
  83. Très larges extraits du chapitre V : Paris en carnaval de l'ouvrage anonyme Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque. Dessins de Henri Emy, Raymond-Bocquet Éditeur, Paris 1842, pages 31-40.
  84. a et b Dessin de Henri Emy tiré de l'ouvrage anonyme Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque., Paris 1842.
  85. a et b Fritz von Dardel, Människor på väg till en maskerad (Les gens qui vont à une mascarade), Paris 1842. Source : Nordiska museet.
  86. C'est-à-dire les personnes costumées et masquées.
  87. a et b La ligne des Grands Boulevards, haut lieu de promenades et du Carnaval parisien.
  88. C'est-à-dire de policiers municipaux.
  89. Les récits du temps évaluent la foule des Parisiens en Carnaval à plusieurs centaines de milliers de personnes.
  90. Les noms cités : enfants de la joie, forts buveurs, chemisiers de Paris et badouillards sont ceux de sociétés festives et carnavalesques parisiennes
  91. C'est-à-dire à l'époque : déjeuner.
  92. Les passages parisiens, sortes de rues couvertes. Il en subsiste encore un certain nombre aujourd'hui.
  93. a, b, c et d La Ilustración Española Y Americana, 15 mars 1878, XXIIe année, numéro X.
  94. Description de la tenue de l'Estudiantina Espagnola faite par Ch. Fried dans l'article Carnaval ! Carnaval ! publié dans le Le Petit Parisien, 6 mars 1878, page 2, 3e et 4e colonnes. C'est une tenue traditionnelle étudiante espagnole qu'on trouve déjà décrite, par exemple, dans la Revue des Deux Mondes en 1836.
  95. a et b La gravure est parue dans Le Monde Illustré, 16 mars 1878.
  96. Sur son chapeau on aperçoit la traditionnelle cuillère en buis. Elle n'est pas que décorative. Habitué à voyager, le membre d'une Estudiantina porte à l'époque sur son chapeau cet ustensile qu'il utilise pour prendre ses repas. En 1878, Clairville parle de cet accessoire dans sa chanson L'Estudiantina :

    Enfant de la vieille Castille,
    Jadis, voyageant par troupeau,
    L'étudiant, fils de famille,
    En chantant une séguedille,
    S'en allait, n'ayant pour drapeau
    Qu'une cuillère à son chapeau.

  97. Le chapitre III, Une estudiantina, du livre L'Espagne, splendeurs et misères : voyage artistique et pittoresque, de P.-L. Imbert, paru chez Plon en 1875, décrit une estudiantina.
  98. Clairville, L'Estudiantina, Paris 1878.
  99. Il s'agit du Préfet de police de Paris. Voir la notice biographique d'Albert Gigot. sur le site de la Société française d'histoire de la police.
  100. Début d'une chanson, à l'époque très connue, où figurent les mots :

    Mardi-gras,
    Ne t'en va pas,
    Je te ferais des crêpes,
    Et tu en auras.

  101. La Voix des Écoles, 4 avril 1878, numéro 1, page 2. L'argumentaire utilisé par cette publication pour prétendre à une mystification ne tient guère. Il repose sur des « renseignements puisés à source certaine », laquelle ? Pourquoi ne pas la nommer ? Les musiciens auraient pour certains fait une tournée dans certaines villes du midi, lesquelles ? Autres prétendues « preuves » que ce ne sont pas des étudiants : ils n'ont pas prévenus d'avance les étudiants parisiens de leur visite, à leur arrivée à Paris sont allés voir d'abord les journaux et n'ont pas logés au quartier latin. Clairville, dans sa chanson L'Estudiantina se fait l'écho de cette prétendue mystification.
  102. Le restaurant de ce célèbre hôtel parisien était à l'époque un des plus fameux de Paris.
  103. La Fête de l'Alimentation, Le Petit Journal, 26 février 1900, page 2, 2e, 3e et 4e colonnes.
  104. Le cortège est annoncé dans La Patrie du 21 mars 1900, page 2, 6e et 7e colonnes.
  105. Caricature extraite de Le Carnaval 3e partie – Petits albums pour rire à un franc, numéro 61, édité au XIXe siècle par le Journal pour rire, Librairie Maresq, Paris, page 14.
  106. Affiche conservée au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.
  107. Jules Chéret (non signée), Valentino...samedi et mardi gras grand bal de nuit paré, masqué et travesti..., lithographie en couleurs ; 125 x 88 cm, Paris 1869.
  108. Jules Chéret, Tivoli Waux-Hall, Bal de nuit paré masqué et travesti : tous les samedis - le 1er janvier, le Dimanche Gras, le Mardi Gras & le jeudi de la Mi-Carême, 1872.
  109. J. Lavaux, Il faudra voir Mardi-gras et Mi-carême, grand bal de nuit paré-masqué, 75 x 69 cm, Lithographie Donnadieu, Paris 1872.
  110. Affiche pour le Bal Valentino, indiquant : pendant le Carnaval, bal masqué tous les samedis.
  111. Jules Chéret, Opéra Comique, Bal masqué, Imprimerie J. Chéret, Paris 1874, lithographie en couleurs, 56 x 44 cm
  112. Jules Chéret, Jardins d'hiver & d'été. Tivoli Waux-Hall, place du Château d'Eau, 12,14,16 rue de la Douane, ouvert tous les soirs... : L. Dufils chef d'orchestre, mercredi & samedi grande fête..., bal masqué tous les samedis pendant le Carnaval, Dimanche Gras, Mardi Gras, Mi-Carême, Carnaval Israelite, Imprimerie J. Chéret 18, R. Brunel, Paris 1874, lithographie, couleurs ; 57 x 40 cm.
  113. Jules Chéret, affiche pour le Théâtre national de l'Opéra. Carnaval 1892. Samedi 13 février, 2ème Bal masqué.
  114. Affiche pour le bal masqué de l'Opéra
  115. Jules Chéret, affiche pour le Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1894..
  116. Georges Meunier, Demandez les confetti « Mousseline » & les serpentins « Express », imprimerie Chaix, Paris 1894, lithographie en couleurs, 84 x 62 cm.
  117. Conservée au Musée du Vieux Montmartre.
  118. Jules Chéret, affiche pour le Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1896..
  119. Roedel, Dimanche,Lundi et Mardi Gras, cortège du Moulin Rouge dessiné et composé par Roedel... à 11 heures défilé du cortège dans la grande salle. Imprimerie Chaix, Paris 1897, lithographie, couleurs ; 120 x 85 cm.
  120. Fernand Pelez, Gare voilà la vache enragée, affiche lithographiée en couleurs, 160 x 110 cm.
  121. Jules Chéret, Théâtre de l'Opéra, Jeudi 17 mars (Mi-Carême) Fête du printemps, 4e & dernier grand bal masqué à l'Opéra, imprimerie Chaix, ateliers Chéret, Paris 1897, affiche lithographiée en couleurs, 125 x 89 cm.
  122. Henri Gray, Théâtre de l'Opéra, imprimerie Courmont Frères, 10, rue Bréguet, Paris, affiche lithographiée en couleurs, 130 x 93 cm, 1898.
  123. a et b Estampe, 60 × 83 cm
  124. Visibles sur Internet
  125. Extraites de l'album du Charivari Nouvelles charges, Paris 1851. La caricature en haut à gauche illustre la Promenade du Bœuf Gras 1850 qui eu lieu cette année-là dans la banlieue de Paris. Dans la caricature en bas à droite, le personnage debout près du Bœuf Gras abattu à l'issue des jours gras est Philippe Musard.
  126. Petits albums pour rire édités par le Journal pour rire au XIXe siècle, 14 pages chacun, Librairie Maresq, Paris :
    N°5, Le Carnaval, 1re partie, par Beaumont et Belin.
    N°57, Le Carnaval, 2e partie, par Valentin, Marcelin et Talin.
    N°61, Le Carnaval, 3e partie, par Marcelin et autres.
    N°67, Le Carnaval, 4e partie, par Marcelin et autres.
  127. a et b Cet ouvrage anonyme de 124 pages plus 5 de publicités, édité par Raymond-Bocquet à Paris en 1842, peut être lu sur la base Gallica Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha / par un vilain masque ; dessins de Henri Emy.
  128. Caricature parue dans Le Charivari, n°42, 11 février 1834.
  129. Plaquette in-18, B. Renaud, éditeur, Paris 1844. 107 pages dont une trentaine pour l'introduction qui traite essentiellement des sociétés carnavalesques et leurs histoires récentes. Cet ouvrage, version à peine déguisée du « Catéchisme Poissard » interdit par une ordonnance de police du 10 février 1830, compte une planche dépliante en frontispice de Paul Gavarni et 59 vignettes gravées dans le texte, bois originaux de Honoré Daumier et Paul Gavarni. Côte BNF Z-44889
  130. Paru page 37 de : Un autre monde : transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations... par Grandville ; texte par Taxile Delord. H. Fournier Libraire-Éditeur, Paris 1844. Il existe également une version en couleurs de cette gravure. Cette gravure figurant le bœuf gras a été reprise en 1869 dans Le diable à Paris : Paris et les Parisiens à la plume et au crayon. Partie 2/ par Gavarni, Grandville..., Éditeur : J. Hetzel Paris, 1868-1869, page 176. Côte BNF : 4-Li3-165(2)(B). Une variante de cette gravure a été reproduite dans Le Monde, 29 décembre 2000, page 27 avec pour titre : Procession du Bœuf-gras.
  131. Grandville, Bal masqué, gravure parue dans Un autre monde : transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations... H. Fournier Libraire-Éditeur, Paris 1844. Il existe également une version en couleurs de cette gravure.
  132. a et b Bibliothèque pour rire, Éditions Aubert, Paris 1850, 16 pages. Peut être lu sur la base Gallica Le bal Musard / par Louis Huart ; 60 vignettes par Cham
  133. a, b, c, d et e Il s'agit d'un des cinq albumes de Cham consacrés au Carnaval de Paris. Reimpression en albums de gravures sur bois parues dans la Revue comique de la semaine du journal Le Charivari. On les appelait « les albums à un franc ». Voir à propos de ces albums la page Internet suivante : Les fameux albums « à un franc » et la censure.
    Le Département des Arts Graphiques du Musée du Louvre a mis en ligne sur Internet 400 esquisses préparatoires à des caricatures de Cham, voir l'Inventaire du Département des Arts graphiques.
    26 de ces esquisses sont carnavalesques : elles ont pour sujet le Bœuf Gras, la descente de la Courtille, la fête chez les blanchisseuses et surtout le bal de l'Opéra avec ses débardeuses.
    Ces 26 esquisses sont visibles ici en cliquant sur le numéro correspondant à leur côte dans le catalogue :
  134. Actualités N° 163, lithographie aquarellée, format 26,7 cm x 19 cm, avec les marges : 35 cm x 27 cm, Paris 1855.
  135. Parue en première page de L'Eclipse, 7 février 1869.
  136. Daumier est l'auteur d'autres œuvres inspirées par le Carnaval de Paris.
  137. La Caricature.Ce numéro est sorti le 14 mars, soit deux jours après la Mi-Carême 1885. Il y figure une quantité d'illustrations, dont deux du cortège de la Promenade du Bœuf gras.
  138. Charles Léandre, Demandez l'ordre et la marche !, caricature parue sur une double page dans Le Rire, n°20, 23 mars 1895
  139. Ce dessin, non titré, illustre une pleine page du numéro spécial en couleurs du journal Le Figaro sorti à l'occasion du Bœuf Gras 1896.
  140. Le Figaro, 23 février 1903.
  141. Henriot, Histoire d'un confetti, publié dans Le Mois littéraire et pittoresque, 1903, page 509.
  142. Chansonnier des jours gras, recueil de chansons faites pour égayer les réunions pendant le carnaval, par Simon-François Blocquel, Lille 1819, 146 pages.
  143. C. Bordet, Adieux au carnaval de 1840.
  144. L'héroïne de cette chanson est une vendeuse du journal carnavalesque En avant sorti par les étudiants parisiens à l'occasion de la Mi-Carême 1893 et que vendaient des jeunes filles sur le parcours de l'Armée du Chahut.
  145. Le Bacchanal, ronde chantée dans le Juif Errant.
  146. Eugène Désaugiers, Le Balcon, septième couplet :

    Sur son balcon
    Au carnaval je vois Camille,
    Avec sa femme et son garçon ;
    Qu'il est doux quand le plaisir brille,
    De voir le bœuf gras en famille,
    Sur son balcon !

  147. Ourry, Le bal de l'Opéra ou un tour de carnaval, Pot-pourri anecdotique.
  148. Texte en ligne sur Internet : Le bal masqué de Gustave Leroy.
  149. La partition imprimée est illustrée par Punch.
  150. Maxime Guffroy, Billet d'invitation adressé le matin du mardi-gras à Mam'selle Nini, la brunisseuse d'en face
  151. Vers 1858-1864 date du recueil où se trouve cette chanson. Texte en ligne : La blanchisseuse de Saint-Ouen.. Le dernier couplet de cette chanson parle du Carnaval :

    Lorsque viendra la mi-carême,
    Je veux être, ah ! j'en ai l'espoir,
    Reine du lavoir, où, quand même,
    Nul chagrin ne peut m'émouvoir.

    Une autre chanson signée également Zénaïde B. est parue en 1869 avec le programme de l'Ordre et la Marche des Bœufs gras et a pour sujet ce défilé. Elle est citée par Timothée Trimm dans son article Le Bœuf gras... Théodoros..., paru en pages 1 et 2 du Petit Journal du 9 février 1869.
  152. Antoine Antignac, Le bœuf gras. Complainte.
  153. Cette célèbre chanson consacre à la Promenade du Bœuf Gras son troisième couplet.
  154. C. Grou, Les bœufs-gras.
  155. Antoine Antignac, Le Carnaval, Paris 1809.
  156. Antoine Antignac, Le Carnaval, Paris 1809.
  157. Jouslin de la Salle, Le Carnaval, 1825.
  158. Le carnaval., publiée dans La Sirène, nouvelles chansons et poésies diverses, par J.-B. Gougé, Garnier éditeur, Paris 1835.
  159. Salgat, Le Carnaval., 1837.
  160. J. Lagarde, Le Carnaval, 1856.
  161. Joseph Evrard, Le carnaval., paru dans l'Album du gai chanteur, Paris 1861.
  162. Gustave Nadaud Chansons populaires, Henri Plon Imprimeur-Éditeur, Paris 1867, pages 66-69. Texte intéressant mais truffé d'allusions à des hommes politiques de l'époque aujourd'hui difficiles à apprécier par un non spécialiste. Par exemple le comique du couplet à propos d'Adolphe Thiers est difficile à saisir :

    Thiers en chicard s'élançait à la danse ;
    Gargantua sorti de son étui,
    Il était grand, grâce à l'impertinence
    De son plumet trois fois plus haut que lui.

    Si on ignore que Thiers était de très petite taille.
  163. Vers 1858-1864 date du recueil où se trouve cette chanson. Texte en ligne : Le carnaval commence
  164. En ligne sur Internet : Le Carnaval de 1818, dans les Œuvres complètes de P. J. de Béranger, Par Pierre Jean de Béranger.
  165. Vers 1858-1864 date du recueil où se trouve cette chanson. Texte en ligne : Le carnaval de Paris.
  166. Cette Trilogie Carnavalesque consiste en une alternance de morceaux parlés et chantés. Cette œuvre, dédiée à M. Félicien, a été écrite pendant la période d'activité parisienne de Philippe Musard (1830-1854). Elle compte 4 pages imprimées plus une page illustrée de couverture, où figurent deux personnages costumés et derrière eux le défilé de la Promenade du Bœuf Gras.
  167. Routier, Le Carnaval perpétuel.
  168. a, b, c, d, e et f Cité par Valensol dans l'article Les Complaintes du Bœuf gras, Le Petit Parisien, 15 février 1896, page 2, 5e et 6e colonnes.
  169. Son air a été repris pour une chanson célèbre en 1848 : Charlotte la républicaine, paroles de Noël Mouret.
  170. Musique et paroles édités par Bassereau, éditeur 240 rue Saint Martin, Paris, avec une illustration de E.Butscha.
  171. Guillemin, Léon (18..?-18.. ; auteur dramatique ), Le chat de la mère Michel et le bœuf gras de 1852, paru dans Le Chansonnier populaire. Notice BNF n° : FRBNF33294661
  172. Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, pages 71-72.Consultable sur Internet Paris chantant: romances, chansons ... - Google Livres
  173. Étienne Jourdan, Concerts et bals de Musard, dans Le Barde, 1re livraison, 1836.
  174. Couplets chantés au banquet du Mardi Gras 1818, par Delahoussaye.
  175. La partition avec les paroles est éditée par Arsène Goubert, éditeur à l'Alcazar lyrique, 10 rue du Faubourg Poissonière, Paris. Elle est illustrée par Gédéon. Un couplet de cette chanson peut être écoutée sur Internet Thérésa - Biographie
  176. Clairville, Débuts du Bœuf gras au théâtre du Châtelet, La Lanterne magique. Chansons d'actualités parisiennes par MM. Clairville, Albert Dick, Alcibiade Fanfare, Alexandre Flan, Eugène Grangé, Ch. Grou, F. Vergeron etc., C. Grou éditeur, Paris 1865.
  177. Deux pages de textes parlé alternant avec des passages chantés avec accompagnement au piano. La couverture reproduit un dessin figurant une scène de la descente de la Courtille.
  178. L'édition originale est ornée d'une gravure en couleurs.
  179. Timothée Trimm, L'ordre et la marche des Bœufs Gras, Le Petit Journal, 13 février 1866, 1re page.
  180. Les enfants du carnaval
  181. Albert Vacher, La fin du mardi gras
  182. Visible sur la base Gallica, cette chanson est politique et illustrée : Du fouet à tous ces gros chiens-là ! ou Le bœuf gras de 1849, Carnaval Politique, Satyrique et Travesti.
  183. Chartrey, Le Jeûne après les Jours gras
  184. Ernestine Rabineau, Un jour de Carnaval.
  185. Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, page 60.
  186. Louis Protat, Malheur au vainqueur
  187. Justin Cabassol, Manlius, le Bœuf gras
  188. Créée par Mlle Blockette à la Scala : illustration de couverture, paroles et musique.
  189. Détail de l'illustration : La marche du bœuf gras et la promenade du roi Guillaume dans Paris.
  190. Le Chansonnier de la Mère Radis ou les goguettes de la Villette et des Faubourgs rédigé par C. M. l'un des secrétaires intimes de Cadet Buteux, Locard et Davi éditeurs, Paris 1816, pages 96-98.
  191. J. Lagarde, Le mardi gras
  192. Son nom est en fait Le retour du soldat. Il a été écrit durant la période 1790-1798 où le Carnaval de Paris était interdit.
  193. P.-M. France, La mi-carême.
  194. Justin Cabassol, Monsieur Février
  195. Mentionnée dans Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, page 145 et donc écrite au plus tard cette année-là.
  196. Publiée dans La Chanson illustrée, numéro 49, pages 3 et 4.
  197. En recevant des confetti, paroles et musique d'H. Bachimont, Le Caveau, 1905.
  198. La partition avec les paroles est éditée par A.Repos, 26 rue Tiquetonne, Paris.
  199. Chanson en sept strophes et un refrain publiée dans la Marche des Bœufs Gras, 1865, notice BNF n° : FRBNF41525480. Les troisième, cinquième et septième couplets sont reproduits par Timothée Trimm, dans Le Petit Journal, 27 février 1865, page 1, 4e colonne. Cette œuvre est mentionnée par John Grand-Carteret dans son article « Le Carnaval et le Bœuf gras », La lecture illustrée, 10 mars 1897. John Grand-Carteret affirme dans le même article qu'on n'a pas écrit de chansons sur le Bœuf Gras avant 1859, ce en quoi il se trompe.
  200. Le Triomphe de Mardi gras
  201. Source de l'information : Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde, représentées par des figures dessinées à la main de Bernard Picart, et autres ; avec des explications historiques et des dissertations curieuses., L. Prudhomme éditeur, Paris 1809, volume 8, page 320.
  202. Conservé à la BNF, Département littérature et art, côte YE-3945, consultable sur Internet : Plainte du Carnaval et de la foire S. Germain, en vers burlesques.
  203. Conservé à la BNF, Département littérature et art, côte YE-2209, consultable sur Internet Le carnaval des princes au bois de Vincennes..
  204. Le succès de La Foire Saint-Germain amène l'écriture de cette nouvelle comédie, dont la première représentation a lieu le 19 mars 1696. On peut lire sur le site Gallica le texte de La suite de la Foire Saint-Germain ou Les Momies d'Égypte.
  205. Côte BNF : Yf 699
  206. Côte BNF : G 6967
  207. Le Tour de carnaval, comédie en 1 acte, représentée sur le théâtre de l'hôtel de Bourgogne par les comédiens italiens ordinaires du Roi, par M. d'Allainval, P.-M. Brunet fils éditeur, Paris 1727.
  208. Côte BNF : Ln27 18296
  209. A Paris, Chez Duchesne, libraire. Il existe au moins une autre édition, chez Pierre Gosse junior, à La Haye, en 1759. Celle-ci peut être lue sur la base Gallica Œuvres de M. Vadé, ou Recueil des opéra-comiques et parodies qu'il a donnés depuis quelques années. Volume 3, Folette ou L'enfant gâté, avec les airs, rondes et vaudevilles notés, et autres ouvrages du même auteur....
  210. Représentée pour la première fois à la Foire Saint-Germain le 26 février 1767. Édité à Paris en 1767 chez Claude Herissant, Imprimeur-Libraire rue neuve Notre-Dame. Peut être lu en ligne sur la base Gallica La Mort du bœuf gras, tragédie comique en 1 acte, en vers, suivie d'un divertissement, par M. Taconet, représentée pour la première fois à la foire Saint-Germain, le 26 février 1767.
  211. Antoine Antignac, A un joli masque, le lendemain du bal de l'opéra, Paris 1809.
  212. Représenté pour la première fois à Paris le 12 février 1810 au Théâtre des Variétés Melle MONTANSIER.
  213. Mentionnée par John Grand-Carteret, Le Carnaval et le Bœuf gras, La Lecture illustrée, 1897, page 495.
  214. Créée au théâtre royal de l'Odéon le lundi gras 26 février 1816. « Il y avait foule ce soir à l'Odéon, pour la première représentation de Brusquet, fou de Henri II ou le Carnaval de 1556, comédie en trois actes. Cette folie, dont le titre indique assez l'objet, repose sur une idée assez plaisante ; mais l'exécution manque d'esprit et de gaieté. La pièce a obtenu un demi-succès, et l'auteur a gardé l'anonyme. » Le Constitutionnel, 27 février 1816, numéro 58, page 3, 2e colonne.
  215. Anonyme, 4 pages, Imprimerie de Laurens aîné, Paris. Peut être lu sur la base Gallica Faut-il rire, faut-il pleurer ? ou Les aventures de Bobêche au dernier bal de l'Opéra ; suivies de sa provocation en duel au bois de Boulogne.
  216. Lagobe, Gueule d'airain, père de Gueule d'acier, aïeul de Riche en Gueule. Recueil contenant des Engueulements poissards, Saillies, Réparties, Épigrammes, Couplets, Refus, Calembourgs, Jeux de mots des premiers engueuleurs de la capitale, dérobés à droite et à gauche., In-12, 12 pages, 1821. L'indication « M. Lagobe, Flâneur de chez Dénoyé », doit se comprendre comme : M. Lagobe, fréquentant la célèbre guinguette de Desnoyers à la Courtille.
  217. Publié sous le pseudonyme d'Alfred Coudreaux dans La Caricature le 3 février 1831.
  218. Il ne s'agit pas du titre exact mais du sujet du chapitre
  219. Alexandre Dumas nous raconte son bal mais aussi les préparatifs, la chasse pour le souper, le travail de ses amis peintres pour les décors. Le décalage entre l'année du bal carnavalesque et la date de rédaction de ses mémoires lui permet de conter la vie de ses amis peintres décédés entretemps. Lafayette pris part à ce bal : « homme sérieux » le bon l'élégant, le courtois vieillard souriant à toute cette folle jeunesse, avait sans résistance endossé le costume vénitien. Alexandre Dumas Mes Mémoires, Michel Lévy Frères éditeur, Paris 1863, volume 9, page 68 et Alexandre Dumas Anthologie, Mémoires, Mon bal costumé. (Mes Mémoires). Éditions Dumaspère, 1854.
  220. Représenté pour la première fois à Paris, Théâtre du Gymnase-Dramatique, le 24 janvier 1836. Édité chez Gustave Barba Libraire-Éditeur, Paris 1836 (36 pp.).
  221. Créée au théâtre des Variétés le 25 septembre 1838.
  222. M. Didier, Un carnaval d'ouvriers, vaudeville en 2 actes, Marchant éditeur, Paris 1838, 24 pages, in-4. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Folies-Dramatiques, le 10 février 1838.
  223. Donné à l'occasion du Carnaval, en février 1839, au Théâtre des Variétés dont Bayard était alors directeur.
  224. Desloges éditeur Paris 1841, 128 pages. Peut être consulté sur Internet sur la base Google books, mais y manquent les pages 36 à 40 Physiologie des bals de Paris - Google Livres
  225. Première au Théâtre du Vaudeville le 19 février 1843. Distribution résumé et critique dans les Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques, Paris 1843, 1re livraison, pages 55-56.
  226. Première au Théâtre des Variétés le 25 février 1843. Critique dans les Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques, Paris 1843, 1re livraison, page 60.
  227. Première au Théâtre du Palais-Royal le 26 février 1843. Critique dans les Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques, Paris 1843, 1re livraison, page 63.
  228. Première au Théâtre des Folies-dramatiques 24 février 1843. Critique dans les Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques, Paris 1843, 1re livraison, page 66.
  229. Plaquette in-18, B. Renaud, éditeur, Paris 1844. 107 pages dont une trentaine pour l'introduction qui traite essentiellement des sociétés carnavalesques et leurs histoires récentes. Cet ouvrage, version à peine déguisée du « Catéchisme Poissard » interdit par une ordonnance de police du 10 février 1830, compte une planche dépliante en frontispice et 59 vignettes gravées dans le texte, bois originaux de Honoré Daumier et Paul Gavarni. Côte BNF Z-44889
  230. Madame Émile de Girardin, née Delphine Gay, Lettre première, 26 février 1844, Œuvres complètes de madame Émile de Girardin, née Delphine Gay.... Tome 5, introduction par Théophile Gautier, H. Plon éditeur, Paris 1860-1861, pages 223 à 231.
  231. Gérard de Nerval, Le bœuf gras, L'Artiste, 1845 (SER4,T3).
  232. Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, pages 51-64.
  233. Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines, par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, pages 65-70. Consultable sur Internet Paris chantant: romances, chansons ... - Google Livres
  234. Écrit en janvier 1846. Ce poème fait partie du recueil Odes funambulesques. Il peut être lu sur Internet Banville : Odes funambulesques
  235. Publié en préface des Œuvres choisies de Gavarni, Le Carnaval à Paris, J. Hetzel éditeur, Paris 1847.
  236. Ce poème parle notamment du quadrille et de l'arrivée de la valse.
  237. a et b La date indiquée ici est celle de l'édition des Poésies nouvelles de Alfred de Musset 1836-1852.
  238. Un Mardi-Gras à Saint-Cloud, de Pierre Véron, paru dans Réalités humaines, Amyot éditeur Paris 1857.
  239. Visible sur Internet Bastien n'est plus ! Adieu ses bottes et sa culotte, scène comique du carnaval de 1859 (par Boucher)
  240. Récité par mademoiselle Ponsin au Théâtre-Français, le 5 décembre 1865.
  241. Drame écrit entre le 5 février et le 15 avril 1866, victime de la censure il est publié seulement en 1934 et créé par la Comédie de l'Est au Théâtre municipal de Metz le 14 mars 1961.
  242. Élie Frébault et Alphonse Lemonnier, La Déesse du bœuf gras, folie carnavalesque en 2 tableaux, première représentation donnée à Paris au théâtre Beaumarchais le 3 mars 1866. Texte imprimé, publication : Paris : Librairie centrale, 1866, In-16, 28 pages, Bibliothèque du théâtre moderne, notice BNF n° : FRBNF30788343
  243. Donnée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal, à Paris, le 30 décembre 1868.
  244. Arthur de Boissieu, Poésies d'un passant, Alphonse Lemerre, Libraire-Éditeur, Paris 1870, Pages 163-170, peut être lu en ligne sur la base Gallica Poésies d'un passant, par Arthur de Boissieu. Le bœuf gras du nom de Chilpéric dont parle ici le poète est un des trois bœufs gras ayant défilé en 1869.
  245. Michel-Lévy frères Éditeur, In-18, monographie, 283 pages. Peut être lu sur la base Gallica Le Bal de l'Opéra. Clara. Suzanne Daunon. Par Alfred de Bréhat.
  246. Représenté pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal le 2 avril 1874. Texte en ligne La mi-carême: vaudeville en un acte : Henri Meilhac, Ludovic Halévy : Free Download & Streaming : Internet Archive.
  247. Pierre Véron, La Mythologie parisienne, Calmann-Lévy Éditeur, Paris 1876, pages 173-178, peut être lu sur la base Gallica La mythologie parisienne / Pierre Véron.
  248. Gustave Le Vavasseur, Mardi-Gras, 1881
  249. 23 février 1882.
  250. Francis Enne, Bals masqués, texte paru dans Le Radical en 1885.
  251. Gustave Le Vavasseur, Mi-Carême, 1886. Poème accréditant la légende des fêtes parisiennes de la Mi-Carême 1832 frappées par le choléra, alors que l'épidémie de choléra a débuté juste après.
  252. François Coppée, Aux étudiants pour leur Cavalcade de la Mi-Carême, 8 mars 1893, publié dans Les Annales politiques et littéraires, revue populaire paraissant le dimanche, numéro 508, 11e année, 19 mars 1893, page 184, 3e colonne.
  253. Créée au Théâtre-Concert des Folies Belleville le mercredi 8 Mars 1893, voir la rubrique Échos artistiques, L'Écho des Jeunes, 1er avril 1893, page 54, bas de la 3e colonne.
  254. François Coppée, Aux Étudiants. Pour la Mi-Carême de 1894
  255. Georges Clemenceau, Le Grand Pan, Bibliothèque-Charpentier, Paris 1919, pages 339-344. Il s'agit d'un recueil d'articles. La première édition de cet ouvrage date de 1896. Une réédition a été publiée en 1995 par l'Imprimerie Nationale, avec une préface de Jean-Noël Jeanneney.
  256. Paul Ferrier, La Revue carnavalesque
  257. Les Annales politiques et littéraires, revue populaire paraissant le dimanche, 1er mars 1896, 14e année, tome 26, numéro 662, page 133, 3e colonne.
  258. Léon Roger-Milès, Chronique pour la Mi-Carême
  259. Léon Roger-Milès, La Gaîté du temps présent, Odelette au prince Carnaval
  260. René Faralicq, Les Conffetti
  261. 217 pages avec trois illustrations gravées, coloriées au pochoirs Le parfait catéchisme poissard (Édition revue, corrigée et considérablement augmentée), recueil le plus soigné et le plus complet d'engueulemens, de joyeux dialogues de carnaval, de chansons grivoises, d'anecdotes...
  262. Ch. Audigé de Preuilly, Le Bœuf gras, poëme héroï-comi-tragique, Paris : au Cabinet spécial d'affaires pour la littérature, les sciences et les arts, (s. d.), In-16, notice BNF n° : FRBNF30036999
  263. Mardi-Gras, Tragédie pour rire, en un acte et en vers. Parodie de la Mort de César, par Voltaire., publiée dans : Le Facétieux ou choix de morceaux amusants par un vieux farceur, Caillot éditeur, Paris, pages 42 à 68.
  264. Travestissements, poème de Charles Monselet.
  265. Une intrigue au bal de l'Opéra, poème de Charles Monselet.
  266. Bœufs gras, poème de Charles Monselet. Il se termine par un quatrain dont les journalistes au XIXe siècle citent bien plus d'une fois le fameux distique final dans leurs articles sur le Bœuf Gras :
    Suprême couronne de rose !
    Laurier poussé sur le verglas !
    Et l'on n'a pas été grand'chose
    Tant qu'on n'a pas été bœuf gras !
  267. Le mardi gras en famille, poème de Charles Monselet. On y apprend qu'à cette époque, le Carnaval était un moment où on offrait beaucoup de cadeaux, dont des jouets, aux enfants. Monselet raconte ici comment il refuse le canon jouet qu'on a voulu offrir à son fils.
  268. Conte de carnaval, poème de Charles Monselet.
  269. Ce vaudeville était joué au Théâtre du Panthéon, petite salle parisienne, en février 1843, durant le Carnaval (Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques, Paris 1843, 1re livraison).
  270. Pierre Lachambeaudie, Le Bœuf gras et son compagnon
  271. À la Reine des Reines (Mi-Carême 1902), poème d'Eugénie Casanova.
  272. Sans Mère ! pièce en cinq actes et six tableaux, de MM. Michel Carré et Georges Mitchell, première représentation donnée au théâtre de l'Ambigu-Comique le 14 mai 1903.
  273. Pierre Trimouillat, Masque rose
  274. Paru dans Commerce, en 1931. Placé par la suite en tête du recueil Paroles, édité chez Gallimard en 1949 (nombreuses rééditions depuis). Ce poème prend pour argument la pratique carnavalesque suivie à Paris consistant à se retrouver au moment du Carnaval à une soirée, un dîner avec seulement la tête déguisée.
  275. La première représentation de l'opéra-comique de Fuzelier Le Bois de Boulogne a lieu sur la scène de l'Opéra-Comique, le 8 octobre 1726.
  276. Donnée le 17 février 1745 à l'Opéra-Comique ; Favart, Laujon, Parvy, Thésée, 1745.
  277. Donné pour la première fois à l'Opéra-Comique, à Paris, le 17 février 1806.
  278. Philippe Musard a composé quantité d'autres partitions inspirées par le Carnaval de Paris.
  279. Ce fut le premier morceau de musique de Richard Wagner interprété en public à Paris. Ce vaudeville fut donné à la salle Ventadour, à l'occasion du Carnaval de Paris 1839.
  280. Immense succès des Carnavals de Paris 1839 et 1840. Il était interprété par un orchestre comptant 40 tambours. On y reconnait l'air du trédéridéra. La partition est reproduite dans l'article Musique festive de danses de Paris au XIXème siècle
  281. L'action de cet opéra célèbre a pour cadre le Carnaval de Paris. A la scène Largo al quadrupede on entend, dans les coulisses, le chœur des bouchers parisiens qui accompagne le cortège du Bœuf Gras. Le texte original en italien chanté par ce chœur, avec la traduction en français, se trouve dans l'article Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris, section Le Bœuf Gras au XIXe siècle.
  282. Henri Cellot, Polka des masques, 1853.
  283. Jules Choux, Paris en Carnaval, Quadrille chantant.
  284. Eugène Chanat, Le Carnaval de 1868, quadrille pour piano, Girod éditeur, Paris 1868, 6 pages.
  285. Johan Svendsen, Carnaval à Paris, partition en ligne et fichier audio, téléchargeables sur Internet. Jouée au Huitième Concert Populaire d'Angers en 1905, cette page musicale est appréciée ainsi dans Angers-artiste, 4 mars 1905, page 337 : « Le concert se terminait par le Carnaval à Paris, de Svendsen, cette version de nos boulevards aux jours de folie exubérante et de joie toute extérieure traduite musicalement avec la profondeur de sentiment mélangée d'ironie d'un homme du nord. »
  286. Auguste Cœdès, Marche des masques, 1880.
  287. Donné pour la première fois à l'Eldorado à Paris le 14 octobre 1896.
  288. À l'occasion du bi-millénaire de Paris et Montmartre en 1951, Gustave Charpentier alors nonagénaire dirigea pour la dernière fois cette cantate, avec 1250 exécutants devant le marché Saint-Pierre à Montmartre. On peut lire un article de Francheville sur « Le Couronnement de la Muse », paru dans Ric et Rac, Grand hebdomadaire pour tous, 8 juin 1935, page 2, 5e colonne.
  289. ...« la scène du Mardi Gras avec sa fête carnavalesque et son Requiem grotesque chanté par les bigophones, intéressa fort et amusa les spectateurs. » Extrait du compte-rendu de la première représentation faite en langue allemande du drame lyrique Les Trois Masques à Düsseldorf. Rubrique Hors Paris, Le Figaro, 9 mars 1913, page 6, 2e colonne.
  290. a et b Honoré Daumier, La Mi-Carême – Au bal de l'Opéra – Vivent les Flambards ! Le personnage en tête, couronné de plumes et portant une massue parodie la tenue traditionnelle des sacrificateurs escortant le Bœuf Gras parisien.
  291. Le Petit Parisien, supplément littéraire illustré, 14 février 1897 (détail).
  292. a et b Camille Pissaro et Georges William Thornley, La mi-carême à Paris, lithographie en violet sur Chine appliqué gris, tirée à 25 exemplaires.
  293. Jean Lepautre d'après Jean Berain, Salle du Bal donné à la Cour pendant le Carnaval de l'année 1683, estampe.
  294. Musée Calvet, Avignon, collection Puech-998.1.52 - Non exposé, visible sur Internet [1].
  295. Gravure 13,5 x 16,4 centimètres. Le bœuf est enguirlandé de roses et porte sur son dos un enfant déguisé en amour. Des Turcs le tiennent par les cornes. Le cortège est composé de divers personnages costumés : trompettes, Romains à cheval, un sacrificateur armé d'une hache, une folie avec sa marotte, etc. Marché du boeuf gras
  296. Huile sur toile exposée salle 41, dite : « salle Liesville », 1er étage du musée Carnavalet, Paris. Inv. P. 1744. Don de la société des Amis de Carnavalet 1939. Ce tableau est intéressant au point de vue documentaire. Il représente des Parisiens en carnaval : un jeune homme portant une robe de femme, un homme qui se verse à boire et costumé en telle sorte qu'il apparaît porté sur le dos d'une vieille dame (en fait un mannequin, ce personnage dédoublé c'est le paralytique un personnage typique du Carnaval de Paris), un groupe de dames dont une fume la pipe et joue du tambour, etc.
  297. Format 16,5 x 33 cm, recueil. Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l'Histoire de France. Tome 117, Pièces 10184-10277, période : 1788-1789 Carnaval de 1789
  298. Le programme du cortège du Bœuf Gras de 1805 qui sort après son interruption depuis 1790, conservé dans la collection Le Senne de la BNF, ne comporte pas d'illustration.
  299. Philibert-Louis Debucourt, Le Carnaval, gravure format 419 x 346 mm.
  300. Le mardi gras, le 22 février 1814. Collection de la BNF, référence bibliographique : Hennin, 13533.
  301. Huile sur toile signée Mercredi des Cendres, A. Despagne, 1823 – 0460 x 0 610 cm. Inv. P. 418 (musée Carnavalet, Paris). Ce tableau figure page 21 du catalogue de l'exposition De Belleville à Charonne promenade historique à travers le XXe Arrondissement., Mairie annexe du XXe arrondissement, Paris 1979.
  302. Sous le nom de Mascarade sur le Pont Neuf, il est exposé à Paris, au musée Carnavalet, salle 127 (Inv. P 1080).
  303. Huile sur toile, 69 x 110 cm, Paris, musée Carnavalet, N° d'inventaire P 1957, don de la société des amis du musée Carnavalet en 1954. Ce tableau figurerait l'équipage carnavalesque du célèbre Milord l'Arsouille.
  304. 50,2 cm sur 42,7 cm, conservé au MuCEM de Marseille, visible sur Internet Ordre et marche du boeuf gras, sortant de l'abattoir du Roule.
  305. Huile sur toile, H 170 cm, L 380 cm. Anciennement au musée de Senlis, à présent au musée Carnavalet, exposée salle 127. N°Inventaire : CARP 1677, P 1677. Au premier plan figure au nombre des carnavaleux un sacrificateur armé d'une massue. Deux personnages de ce type encadraient à l'époque le Bœuf Gras au moment de son défilé. La notice de la base Joconde concernant ce tableau donne foi à la croyance comme quoi la parade de la Descente de la Courtille passa de mode en 1838. Ce tableau est visible sur Internet [2].
  306. Alphonse-Charles Masson, Le Bœuf gras, estampe eau-forte, 11 x 15,5 cm, ca 1840, notice BNF : FRBNF40273473
  307. a et b Conservée au Musée de l'Assistance Publique, à Paris.
  308. Le bœuf gras et le Carnaval de Paris, format 37 x 47 cm.
  309. Fabrique d'Estampes de Gangel, à Metz. Le Carnaval de Paris, hauteur 45, 6 cm, longueur 36, 2 cm. Lithographie couleurs sur papier, conservée au Musée des Civilisations de l'Europe et la Méditerranée, Paris, numéro d'inventaire : 46.106.13 D.
  310. Dessin format 18,5 x 13, 3, conservé au musée de l'Ancien Evêché, Évreux, N° inventaire 8189 ; ancien numéro 3025. Ce dessin est visible sur Internet [3].
  311. La mariée du Mardi-gras, estampe 22 x 28 cm.
  312. Parue dans Le Monde illustré, 7e année, numéro 306, 21 février 1863.
  313. Double page illustrant un numéro du Journal Illustré, format 26 x 36 environ.
  314. Conservée au musée d'Orsay, référence RF 1600, Huile sur toile, hauteur 56 cm, largeur 46 cm Le bal masqué au XIXe siècle.
  315. Conservée au musée des Beaux-Arts de Valenciennes, huile sur toile, hauteur 33,2 cm longueur 41 cm Bal masqué aux Tuileries
  316. 32 x 22,5 cm : trois vues où figurent, dans l'ordre : le veau pâturant dans les prairies de l'ouest de la France, le bœuf triomphant promené sur son char de carnaval dans les rues de Paris et la fin, c'est-à-dire l'abattoir.
  317. Huile sur toile, 59 × 72,5 cm, National Gallery, Londres.
  318. Huile sur toile, Musée des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou.
  319. La fête des blanchisseuses dans un lavoir du quartier de Plaisance, Le Monde illustré, 21 mars 1874, N°884, gravure format 21,9 x 18 cm ornant la page de couverture.
  320. Gravure parue dans Le Monde Illustré du 19 juin 1880, existe aussi tirée à part sur japon impérial. Hauteur 31,4 cm, longueur 46 cm. Visible sur Internet Lotz-Brissonneau, Catalogue raisonné, p.271
  321. 32 x 24 cm.
  322. 315 x 220 mm
  323. Gillsaer, Programme officiel du cortège de la Mi-Carême 1893
  324. La bataille de serpentins, les Parisiens chatouillants une jeune fille dans la rue avec des petits balais en papier et le marchand de plumes de paon. Ces trois illustrations figurent dans Paris au hasard, texte de Georges Montorgueil, gravures et dessins de Auguste Lepère, Henri Béraldi éditeur, Paris 1895.
  325. Indiqué comme reproduit dans son supplément illustré par Les Annales politiques et littéraires, revue populaire paraissant le dimanche, mars 1895.
  326. Visible sur Internet Scene de carnaval ou 'le Menuet' Scene de bal masque au 18eme siecle. Peinture de Gian Domenico Tiepolo
  327. Dimensions : 315 x 450 mm (390 x 560 mm avec textes et bords papier blanc).
  328. Paru dans Le Rire.
  329. Fernand Pelez, La Vachalcade, peinture de très grand format conservée à Paris, au musée du Petit Palais, où elle n'est pas exposée en permanence.
  330. Conservée au musée Carnavalet, peut être vue sur Internet Le bal de l'opéra.
  331. National Gallery of Art, Washington.
  332. Conservée au MuCEM de Marseille, peut être vue sur Internet Le bal masqué au XIXe siècle
  333. Xylographie couleurs, 260 x 200.
  334. Huile sur toile, 127 x 139 cm, Paris, musée Carnavalet.
  335. Gavarni s'était fait une spécialité de la représentation satirique du Carnaval de Paris. A tel point que Le Petit Parisien du 23 février 1887 rapporte qu'il aurait un jour affirmé pour rire : Le carnaval ! ça n'existe pas, c'est moi qui l'ai inventé à raison de cinquante francs le dessin ! Gavarni est l'auteur de plusieurs autres recueils de gravures consacrés au Carnaval de Paris : Les Débardeurs, Les Bals masqués, Les Souvenirs du Carnaval, Les Souvenirs du bal Chicard.
  336. Simon Blocquel, imagier et éditeur lillois, Le mardi gras à Paris, lithographie 35,5 x 47 cm, Bibliothèque Municipale de Lille, Cote : carton 52, 15-6
  337. Un exemplaire existe au musée Carnavalet.
  338. Dessin format 19,4 x 23,4, conservé au musée de l'Ancien Evêché, Evreux, N° inventaire 8213 ; ancien numéro 3018. Ce dessin est visible sur Internet [4]
  339. Département des Arts Graphiques du Musée du Louvre, RF 31 864, Recto Petit format. Des cavalières figurant sur cette aquarelle ressemblent à celles figurant sur le tableau de 1834 du même auteur « Scène de Carnaval, place de la Concorde ». Cette aquarelle est visible sur Internet [5]
  340. Auguste Vimar,Illustration pour Le Bœuf gras et son compagnon, n°1 et n°2.
  341. Le Bœuf Gras, carte réclame en couleurs.
  342. Exposée au Salon des Artistes Français 1907.
  343. Le cinéma éducateur du peuple, dessin en couleurs de Joe Bridge, 1921. Ce char est mentionné comme le char du cinéma éducateur dans l'article compte-rendu de la fête : Mi-Carême, Le cortège de la reine des reines a fait hier la joie de Paris, Le Petit Parisien, 4 mars 1921, page 2, 2e colonne.
  344. Huile sur toile, 130 × 92, exposée au Salon des Indépendants 2006.
  345. Hauteur 20,7 cm - Largeur 25,4 cm, tirage sur papier salé, collections du Musée d'Orsay, référence de l'image : 01-021234 / PHO1983-165-146, visible sur Internet Le Boeuf Gras, Place Vendôme. Hippolyte BAYARD
  346. Vue instantanée du Carnaval de 1863, N°152 Char du Bœuf Gras sortant de l'abattoir, vue stéréoscopique.
  347. La Mi-Carême à Paris : la bataille de confettis sur les boulevards. Aristotype, hauteur 88 cm, largeur 11,3 cm, conservée au Musée d'Orsay, référence de l'image : 97-009974 / PHO1997-1-32.
  348. Collection de la SFP, Manifestation du bœuf gras dans les rues de Paris, 1904, négatif souple stéréoscopique noir et blanc, 7,9 x 17,6 cm.
  349. Photo de Dunois 1er Bœuf Gras 1908.
  350. Léon Gimpel, La foule s’écoulant sur le parvis Notre-Dame après le passage du cortège de la mi-carême (vue prise de Notre-Dame), 3 mars 1910.
  351. Enfants costumés ; Enfants costumés ; Défilé rue Soufflot ; Défilé ; Jet de confetti ; Bataille de confetti.
  352. La Mi-Carême à Paris, aspect des boulevards. Photo de Paul Geniaux.
  353. Reportage photographique de l'agence Rol sur les confettis à Paris le Mardi Gras 24 février 1914 :
  354. Dessins de Bertall extraits du livre de Théophile Lavallée Le diable à Paris : Paris et les parisiens : mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris, tableau complet de leur vie... (texte de MM. de Balzac, Eugène Sue, George Sand, et al.) ; séries de gravures avec légendes par Gavarni... vignettes par Bertall..., J. Hetzel éditeur, Paris 1845-1846.
  355. Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque. Dessins de Henri Emy, Raymond-Bocquet Éditeur, Paris 1842, page 15.

Articles connexes

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Lien externe

  • Site Internet officiel du Carnaval de Paris (d'autres organisations se disent à tort organisatrices du Carnaval de Paris) :

Wikimedia Foundation. 2010.

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