Chartrain

Chartrain

Chartres

48°27′21″N 1°29′03″E / 48.45583, 1.48417

Chartres

La cathédrale Notre-Dame.
La cathédrale Notre-Dame.

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Centre
Département Eure-et-Loir (préfecture)
Arrondissement Chartres (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de trois cantons
Canton de Mainvilliers
Code Insee abr. 28085
Code postal 28000
Maire
Mandat en cours
Jean-Pierre Gorges
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Chartres métropole
Site internet http://www.ville-chartres.fr/
Démographie
Population 40 022 hab. (2006)
Densité 2 375 hab./km²
Gentilé Chartrain, Chartraine
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 21″ Nord
       1° 29′ 03″ Est
/ 48.455847, 1.484184
Altitudes mini. 121 m — maxi. 161 m
Superficie 16,85 km²

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La cathédrale

Chartres est une commune française, préfecture du département d'Eure-et-Loir, dans la région Centre.

Au cœur de la Beauce, riche région agricole céréalière souvent présentée comme le grenier à blé de la France, la ville est célèbre pour sa cathédrale, que Rodin avait nommée « l'Acropole de la France », ainsi que pour ses nombreux pèlerinages. Elle conserve un important patrimoine bâti ancien le long de ruelles médiévales.

La ville se situe à 90 km de Paris.

Sommaire

Devise et blason

Armoiries de Chartres

La devise en latin de Chartres est « servanti civem querna corona datur » qui signifie « À celui qui sauve un citoyen est donné une couronne de chêne »[1]. Il s’agit là d’une tradition de la Rome antique : la couronne de chêne était décernée à tout citoyen ayant, sur le champ de bataille, sauvegardé l’existence d’un de ses concitoyens. Cette devise, figurant sur le blason de la ville dès le XVIe siècle, se retrouve à la fin du XVIIIe siècle sur des médailles frappées aux armes de la ville. En 1790, pour avoir sauvé une chartraine, le maçon Halgrain et le menuisier Brossier (conformément à la tradition antique) reçurent du maire Asselin une médaille en argent frappée aux armes de la ville, attachée à un ruban aux trois couleurs de la nation et portant la fameuse devise.

C’est au milieu du XIVe siècle que l’on trouve trace des premières armoiries de la ville. Depuis cette époque, six blasons différents se succédèrent.

Sous le 1er Empire, le blason de Chartres se blasonnait ainsi : De gueules, à trois besants d'argent, chacun chargé d'une inscription de sable frappé au droit d'un denier du Moyen âge du type bléso-chartrain; au comble cousu d'azur, chargé d'ue gerbe d'or ; franc quartier des villes de seconde classe, qui est à dextre d'azur, chargé d'un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même, brochant au neuvième de l'Écu .[2]

Armoiries de Chartres sous le 1er Empire

Les armes actuelles se blasonnent ainsi : « de gueules, à trois besants d'argent, chacun chargé d'une inscription de sable frappé au droit d'un denier du Moyen âge du type bléso-chartrain accompagné à senestre d'une fleur de lys du même; au chef cousu d'azur, à trois fleurs de lys d'or» [3].

Géographie

Localisation

Chartres est située dans le Nord-Ouest de la France, à 90 km au sud-ouest de Paris. La superficie de la commune est de 16,85 km². Les communes limitrophes sont : Champhol, Lèves, Mainvilliers, Lucé, Luisant, Le Coudray, Gellainville, Nogent-le-Phaye et Gasville-Oisème.

Site

Chartres vue des champs

La vieille ville de Chartres est située sur un promontoire rocheux que contourne l'Eure, dans la plaine de Beauce, à 90 km au sud-ouest de Paris. Après l'occupation de la colline, la ville s'est étendue sur une langue de terre constituée par deux bras de l'Eure ainsi que sur une pente douce du côté opposé à la rivière. Les contours de l'ancienne ville sont délimités par les boulevards actuels et quelques grandes places (places Drouaise, des Epars, Pasteur, Morard) d'où partent d'importantes voies de communication.

Climat

La station météorologique, située à 156 mètres, de Chartres-Champhol mesure quotidiennement plusieurs paramètres météorologiques.

Le climat est de type océanique dégradé, principalement sous l'influence des vents provenant en moyenne de 250 ° Ouest - Sud-Ouest. Il est caractérisé par des températures moyennes comprises entre 10 °C et 13 °C et des précipitations paraissant beaucoup plus abondantes qu'elles ne le sont.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Gel
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an 29j/an
Nice 2 694 h / an 767 mm / an 1 j / an 31 j / an 1 j / an 2j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an 76j/an
Chartres 1 749 h / an 579 mm / an 15 j / an 15 j / an 51 j / an 56j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an
Nuvola apps kweather.png  Relevés de précipitations et heures d'ensoleillement Chartres-Champhol 1921-2004[4]
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année
Heures moyennes d'ensoleillement 59 81 134 172 201 221 234 219 175 122 75 52 1747
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 47,0 40,7 41,8 41,0 53,2 46,9 50,7 46,3 49,3 52,6 51,8 51,9 573,1
Nuvola apps kweather.png  Relevés de températures Chartres-Champhol 1921-2004[4]
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moyenne année
Températures minimales moyennes (°C) 0,7 0,9 2,8 4,7 8,0 10,8 12,7 12,6 10,4 7,2 3,6 1,5 6,3
Températures moyennes (°C) 3,1 4,0 6,8 9,4 12,9 16,0 18,2 17,9 15,5 11,4 6,6 4,0 10,5
Températures maximales moyennes (°C) 5,9 7,2 11,1 14,3 18,0 21,3 23,9 23,7 20,6 15,6 9,7 6,5 14,8

La vitesse du vent à Chartres est peu élevée, environ 22 km/h de moyenne, avec une hygrométrie de 81%[5] et une pression atmosphérique de 1006,1 hPa.

Record de froid : -18,4 °C le 17 janvier 1985 (depuis 1923)[4]

Record de chaleur : 40,1 °C le 27 juillet 1947 (depuis 1923)[4]

Record de pluviométrie journalière : 67 mm le 8 juillet 1927 (depuis 1923)[4]

Record de vitesse du vent : 144 km/h le 26 décembre 1999 (depuis 1981)[4]

Histoire

Préhistoire

L'origine de l'implantation humaine remonte à la préhistoire comme l'attestent nombre de monuments mégalithiques et d’objets de l’époque néolithique (premiers agriculteurs).

Antiquité

Article détaillé : Autricum.

L’actuel département d'Eure-et-Loir correspond à la partie centrale du territoire des Carnutes dont Chartres était la capitale, sous le nom d’Autricum. Chartres-Autricum fut une grande ville. Elle était alimentée en eau par deux aqueducs, on y trouvait également un important amphithéâtre, au moins un forum ainsi que des temples. On peut encore aujourd'hui apercevoir des restes de l'amphithéâtre, sur la gauche de la collégiale Saint-André. Il s'agit d'un semblant de chemin en pierre qui ne mène nulle part (dans le mur d'un immeuble voisin pour être précis).

Évangélisé au milieu du IIIe siècle par saint Altin et saint Eodald, Chartres-Autricum était, à la chute de l’Empire romain, l’un des évêchés les plus vastes des Gaules.

Moyen Âge

On connaît mal l’évolution urbaine de Chartres entre le IIIe et le Xe siècle : la cité antique semble s’être effacée au profit de petits villages autonomes. Les premières installations de bâtiments chrétiens, attestés par quelques textes, laissent supposer qu’à la fin du VIe siècle nombreux étaient les établissements religieux à Chartres, alors dirigés par l’évêque.

En 876, un don du roi de France, Charles le Chauve (823–877), le Voile de la Vierge, fut à l’origine d’un important pèlerinage qui fit la richesse de la cité et la puissance des institutions religieuses locales.

Au IXe siècle, les Normands ravagent les terres environnantes à plusieurs reprise est, en juin 858, détruisent la ville et sans doute la cathédrale. Celle-ci est reconstruite, tandis que les Chartrains érigent les premiers remparts. Lors d’une seconde attaque, en 911, le chef normand Rollon se heurte à la résistance qu’organise l’évêque Gantelme. À l’approche des renforts, l’évêque n’hésite pas à faire diversion. D’après un récit du XIIe siècle, il fait fuir l’ennemi en brandissant la chemise de Marie, relique majeure de la cathédrale. Cette victoire, attribuée à l’intercession de la Vierge elle-même, ne fait qu’accroître dans les siècles suivant le rayonnement du pèlerinage, qui à la faveur des dons, facilite le financement de la cathédrale actuelle.

Une autre source de cette puissance résidait dans la richesse de la Beauce où le chapitre de la cathédrale possédait de grands domaines. C’est de cette richesse et de cette puissance que découlèrent les cathédrales successives.

Cet éclat matériel se doubla alors d’une grande renommée intellectuelle. L’évêque Fulbert de Chartres se trouva à l’origine du développement de l’École de Chartres qui s’épanouit pendant près de deux siècles. À côté de maîtres célèbres comme Thierry de Chartres ou encore Bernard de Chartres, il faut également noter la place de l’évêque Yves de Chartres qui fut l’un des grands canonistes de l’Église.

Au Xe siècle, la présence de Thibaud le Tricheur dans son château (place billard) modifie la répartition des pouvoir au sein de la ville. Le renouveau économique autour des métiers de la rivière, soutenus par le comte et l’évêque, jette les bases du développement urbain à venir. Dans le domaine politique et militaire, le roi de France Louis le Gros réduisit à merci, au prix d’une longue lutte, le sire du Puiset, dont la puissance était un défi à la monarchie.

Durant la guerre de Cent Ans, cette région, au centre de la France et au cœur des domaines royaux, souffrit beaucoup. C'est à Brétigny, petit hameau au sud de Chartres, que fut signé le 8 mai 1360 un traité marquant une trêve entre les Anglais et le roi de France Jean le Bon. Plus tard, c'est au sud du département que se joua l'épisode mémorable de la bataille des Harengs qui vit un convoi de vivres destiné aux assiégés d'Orléans arrêté par les Anglais.

Cette ère de prospérité, suivie d’un déclin au XIIe siècle connaîtra un regain, d’ordre architectural, aux XVe et XVIe siècles. La qualité des églises atteste l’ampleur du mouvement religieux et la prospérité économique des XIIe et XIIIe siècles.

Époque monarchique

Gravure montrant Chartres au XVIIe siècle

Au XVIe siècle, malgré les troubles religieux, la ville de Chartres reste fidèle au culte catholique. Mais la fertilité du pays et les avantages financiers que la cité tire du ravitaillement de la capitale suscitent la convoitise des différents partis huguenots et catholiques.Après avoir été l’apanage de Charles de Valois, père de Philippe VI, le comté de Chartres fut érigé en duché par François Ier en 1528 au profit de Renée de France, duchesse de Ferrare. En 1568, la ville est assiégée par le prince de Condé, puis le 19 avril 1591[6], par Henri IV ; malgré sa résistance, la cathédrale beauceronne sera choisie pour son sacre, le 27 février 1594.

Louis XIV donna le duché de Chartres à la maison d’Orléans, dont l’héritier porta, jusqu’à Louis-Philippe, le titre de duc de Chartres. La résidence du duc de Chartres se situait à l'emplacement actuel de la banque BNP-Paribas ; le balcon principal au premier étage donnait sur la place des Épars.

Époque moderne

Lors de la Révolution, la cathédrale est relativement protégée, alors que plusieurs églises chartraines sont vendues, démolies ou transformées. Durant le XIXème, l’entrée dans le monde contemporain fut marquée par des progrès importants comme l’arrivée du chemin de fer avec l’inauguration de la gare en 1849, la mise en place du tramway en 1899 ou encore la création, en 1909, parmi les premiers en France, de l’aérodrome, où plusieurs pilotes acquirent la célébrité comme Farman et Latham.

Au cours du XIXe siècle, la ville profite de la postérité des échanges agricoles et étend ses limites urbaines, tirant parti de l’ouverture de ligne de chemin de fer Paris-Chartres, en 1841. Les portes de l’enceinte disparaissent, le dégagement du parvis de la cathédrale est partiellement réalisé en déplaçant l’hôpital, reconstruit à la périphérie de la ville entre 1857 et 1865 et le théâtre est doté d’une salle à l’italienne, inaugurée en 1861. À partir de 1923, Raoul Brandon érige, sur le site de l’ancien marché aux chevaux, un imposant bâtiment vite surnommé « Notre-Dame-des-Postes ». Alors qu’à la fin du XIXe siècle la population avait connu une stagnation, on constate après la Seconde Guerre mondiale, un nouvel essor, limité par la proximité de la capitale.

La ville eut encore son lot de souffrances dans la première moitié du XXe siècle avec les bombardements du 15 août 1918, de juin 1940 et de mai 1944. C’est également en 1940 que Jean Moulin, alors préfet d’Eure-et-Loir, eut ses premiers démêlés avec les troupes du IIIe Reich. La ville fut libérée par l’armée américaine le 18 août 1944. La résistance française à Chartres se réunissait au dernier étage d'une maison qui était au début de la rue du Grand Faubourg. Dès qu'ils le pouvaient, sans se faire voir ou entendre des Allemands, ils installaient leur antenne sur le toit, afin de leur permettre d'écouter les instructions venant de Londres.

À partir de la seconde moitié du XXe siècle, Chartres connut une véritable transformation économique et sociale se caractérisant par l’emploi, l’augmentation de la population et la création des quartiers de La Madeleine et de Beaulieu.

Autrefois grand marché agricole, Chartres accueille aujourd’hui des entreprises renommées, dont les ateliers de parfumerie Guerlain ou ceux de Paco Rabanne. La ville veut donner une image dynamique tant dans le domaine de l’emploi que dans le domaine de la culture. Cela se caractérise notamment par l’inauguration du Centre international du vitrail, par la création de la « Cosmetic Valley » ou par la réalisation de manifestations comme la « Fête de la Lumière ».

Chartres est traditionnellement un lieu de pèlerinage à la Pentecôte[8].

Démographie

Tableau démographique

Évolution démographique
(Source : Cassini[9] et INSEE[10])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
15 000 13 794 13 809 13 714 14 439 14 750 16 383 17 353 18 234
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
18 925 19 531 19 442 19 580 20 468 21 080 21 903 23 108 23 182
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
23 431 23 219 24 103 23 349 24 630 25 357 27 077 26 422 28 740
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
31 495 34 469 38 928 37 119 39 595 40 361 40 022 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Évolution démographique

Enseignement

Chartres compte :

  • huit collèges dont trois collèges privés : Charles Peguy, Jean Moulin, Hélène Boucher, Mathurin Régnier, Victor Hugo, Notre Dame, Sainte-Marie, Jeanne d'Arc;
  • quatre lycées dont un lycée privé : Jehan de Beauce, Marceau, Fulbert, Notre Dame;
  • deux lycées professionnels ;
  • trois formations d'apprentis ;
  • un centre universitaire de l'université d'Orléans composé de :
  • une école d'art ;
  • une école des CCI ;
  • une école paramédicale.

Administration et politique

Chartres est le chef-lieu de trois cantons :

C'est aussi la préfecture du département de l'Eure-et-Loir. La ville fait aussi partie de la première circonscription de l'Eure-et-Loir qui contient 11 cantons et 194 340 habitants.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Parti
14 août 1802 - 12 mai 1815 Nicolas Pierre Dominique Billard
12 mai 1815 - 31 juillet 1815 Claude François Lion
31 juillet 1815 - 15 septembre 1815 Nicolas Pierre Dominique Billard
15 septembre 1815 - 30 juillet 1819 Dominique Laumer Billard
18 octobre 1819 - ?? août 1830 Nicolas Pierre Dominique Billard
1830-1848 Adelphe Chasles
1848-1848 Augustin Durand
1848-1848 Anne Théodore Lefebvre
1848-1852 Charles Antoine Remond
1852-1865 Henri Sedillot
1865-1870 Alexandre Billard de Saint-Laumer
1870-1874 Jules Jacques Delacroix
1874-1876 Alexandre Billard de Saint-Laumer
1876-1880 Jules Jacques Delacroix
1880-1882 Guy Doullay
1882-1884 Alexandre Brault
1884-1892 Daniel Boutet
1892-1893 Auguste Bethouard
1893-1912 Georges Fessard
1912-1925 Louis Hubert
1925-1929 Maurice Vidon
1929-1934 Raymond Debargue
1934-1935 Edmond Minier
1935-1944 Raymond Gilbert Rad. ind.
1944-1945 André Haye
1945-1947 André Gagnon SFIO
1947-1955 Marcel Eugène Blanchard Divers droite
1955-1966 Joseph Pichard Démocrate-chrétien
1966-1975 Marcel Gaujard
1975-1977 Jean Laillet
1977-1998 Georges Lemoine PS
1998-2001 Jean-Louis Guillain PS
depuis 2001 Jean-Pierre Gorges DL puis UMP
Les données antérieures ne sont pas encore connues.

Élections et tendance politique

Élections municipales

Scrutin de 2001

En 2001, le scrutin oppose principalement quatre listes. Une issue de la majorité socialiste sortante menée par Pascal Ory (à laquelle prend part Georges Lemoine, maire de Chartres de 1977 à 1998), une de la gauche « citoyenne » menée par Philippe Méry, une investie officiellement par le RPR et l'UDF menée par Éric Chevée (constituant un ticket avec Marie-Claire Carrère-Gée, deuxième sur la liste) et enfin une liste de droite dissidente menée par Jean-Pierre Gorges (DL, soutenu par certains élus du RPR (Gérard Cornu)).

Résultats du 1er tour

  • Ory (PS/PCF) - 27,18%
  • Gorges (DL) - 22,56%
  • Chevée (UDF/RPR) - 20,59%
  • Méry (EC - Énergies citoyennes) - 14,30%
  • Rey (Divers droite, MNR) - 6,34%
  • Aubert (LO) - 6,25%
  • Gelinotte (Extrême gauche) - 2,79%

Résultats du 2e tour

  • Gorges (DL, soutenu par le RPR et l'UDF) - 51.83% - élu
  • Ory (Fusion liste PS/PC et EC) - 48.17% - battu

Scrutin de 2008

En date du 12 janvier 2008, plusieurs candidats ou collectif ont déclaré vouloir mener une liste aux élections des 9 et 16 mars 2008 :

  • Jean-Pierre Gorges, maire sortant, ancien député, investi par l'UMP ;
  • Françoise Vallet, conseillère municipale sortante, investie par le PS ;
  • Éric Chevée, tête de liste UDF/RPR en 2001, investi par le MoDem ;
  • Claude Simon (PCF), soutenu par le collectif « Chartres commune » regroupant Énergies citoyennes (gauche alternative locale), le PCF, la LCR et LO ;
  • Bernard Farion, vice-président PS du conseil régional du Centre, ancien conseiller municipal, soutenu par l'association l'Avenir de Chartres ;
  • Mathieu Brétillard (ex-Pôle républicain), tête de liste en 1995, sans étiquette.
  • Stephanie Delile, parti des travailleurs

Résultats du 1er tour

  • Jean-Pierre Gorges (UMP) - 46.12%
  • Françoise Vallet (PS) - 29.25%
  • Éric Chevée (MODEM) - 13.74%
  • Claude Simon (PC) - 4.54%
  • Mathieu Brétillard (SE) - 2.69%
  • Bernard Farion (DVG) - 2.64%
  • Stéphanie Delile (PT) - 1.03%

Au terme du 1er tour, les listes du PS et du MODEM fusionnent.

Résultats du 2e tour

Élections présidentielles

Scrutin de 2007

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 32,49 %, suivi par Ségolène Royal avec 27,28 %, François Bayrou avec 19,88%, Jean-Marie Le Pen avec 8,39%, puis Olivier Besancenot avec 3,53 %, et enfin Philippe de Villiers avec 2,41 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 52,49% (résultat national : 53,06 %) contre 47,51 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[11].

Jumelages

Chartres est jumelée avec les villes de :

La ville a signé des pactes d'amitié avec :


On peut consulter le site de l'« Association des Amis des Jumelages de Chartres »[12].

Économie

Secteurs d'activités

Chartres est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir. C'est aussi un centre agricole. La ville possède de nombreuses industries : pharmacie, parfumerie, constructions mécaniques et électriques. Elle bénéficie aussi d'une excellente desserte ferroviaire et autoroutière.

Principales entreprises

5 sur 5, Novo Nordisk, Mutuelles du Mans, Paco Rabanne, Lancaster Group, Groupe Lamirault [1]

Transports

Axes ferroviaires

Article détaillé : Gare de Chartres.

Axes routiers

Chartres est bien desservie par un réseau autoroutier en provenance de Paris (autoroute A10 puis A11 en direction de Nantes).

Il en va de même par route notamment au départ de Paris avec la route nationale RN10 en direction de Rambouillet par la Porte de Saint-Cloud. De plus, au départ de la province, RN10 depuis Tours et le Sud-Ouest, RN23 depuis la Bretagne, RN154 de Rouen à Orléans

Chartres est situé à :

Transports en commun

Filibus
Article détaillé : Réseau de bus Filibus.

Le réseau urbain Filibus, géré par le Syndicat mixte de transports urbains du bassin chartrain (SMTUBAC) dessert les sept communes membres de la communauté d'agglomération Chartres métropole, la commune de Morancez (communauté de communes de l'Orée de Chartres) et la commune de Barjouville (qui n'est membre d'aucun EPCI). La communauté d'agglomération, la communauté de communes de l'Orée de Chartres et la commune de Barjouville, membres du SMTUBAC, financent le réseau.

Le SMTUBAC couvre 39 communes. La population concernée représente environ 86 600 habitants.

Le réseau des Filibus peut être défini en trois types de lignes. Tout d'abord, les lignes structurantes totalisent plus de 63% des montées journalières du réseau pour 56% de l’offre kilométrique. Puis les lignes d’agglomération se distinguent par un niveau d’offre moyen, une vitesse commerciale « élevée » à l’échelle du réseau, un niveau de fréquentation compris entre 500 et 1 200 montées par jour. Enfin la ligne de rocade connecte les pôles d’habitat denses de l’ouest de l’agglomération aux principaux générateurs et est cadencée aux 30 minutes.

Deux services de navettes gratuites sont en place, l'un faisant le tour de boulevards ceinturant le centre de la ville, l'autre effectuant un petit trajet en centre ville desservant les quartiers commerçants.

voir le site de filibus : http://www.filibus.fr/

Transbeauce

Chartres est également couvert par un réseau de transports interurbain, Transbeauce, géré par le Conseil général d'Eure-et-Loir, qui comprend 130 lignes régulières. Cent vingt dessertes regroupées sur une trentaine de lignes sont assurées journellement vers et depuis Chartres qui est ainsi reliée aux principales villes du département (Dreux, Châteaudun, Nogent-le-Rotrou) et à Orléans via une ligne cofinancée par le réseau des TER Centre.

En 2007, le service Eure-et-Loir express est mis en place par Transbeauce pour assurer une liaison régulière entre Chartres et les gares de Massy-Palaiseau et Massy TGV (interconnexion RER et TGV) qui permet une desserte des aéroports d'Orly et de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Parcs et jardins

Ville fleurie : quatre fleurs attribuées par le Conseil National des Villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris (édition 2007)[13].

Sur les 120 hectares d'espaces verts que compte le territoire chartrain, voici les principaux parcs et jardins[14]:

  • le parc André Gagnon, est situé à l'ouest du centre ville, entre la place St Jean, le boulevard Charles Péguy, l'avenue Alsace Lorraine et la rue du Pélican. Le parc est surplombé de la voie ferrée Paris-Chartres. Il s'étend sur 2 hectares et est composé essentiellement de massifs de fleurs et de grands arbres mais comporte également plusieurs aires de jeux. Il a eu plusieurs noms: le "clos St Jean" ou le "clos Pichot" (nom de l'ancienne propriétaire du terrain) mais c’est en octobre 1986 que le conseil municipal dénomme le clos Pichot « parc André-Gagnon », en mémoire du maire de Chartres (1945-1947) qui fut aussi un héros de la résistance chartraine.
  • Le jardin d'Orticulture est situé entre l'avenue d'Aligre, la rue du Bourgneuf et l'avenue de Beaurepaire. Il appartient à la société d'horticulture d'Eure-et-Loir. Ce parc, d'une surface de 1.7 hectares, accueille des senteurs et espèces rares ainsi que de nombreux arbres, tel des noyers, des séquoia, des Ginkgo biloba (une des plus vielle espèces d'arbre, encore vivante) ou des platanes centenaires. Il offre une promenade en pleine nature, au bord d'un petit bras de l'Eure peuplé par des canards et des oies. Des jeux d'enfants lui donne son animation.
  • le parc des bords de l'Eure, au sud-est du centre ville, entre le boulevard de la Courtille, le faubourg La Grappe et la rue du Marais. Appelé aussi la "petite Venise", on peut y jouer au mini-golf, découvrir des animaux, louer des barques et des pédalos.
  • le parc Léon Blum et le square Anne Frank sont situés au nord du centre ville, séparés par le boulevard Jean Jaurès et bordés par l'Eure. Le parc comprend des jeux d'enfants ainsi qu'une cheminée, vestige d'une ancienne fonderie.
  • le jardin de Sakuraï (du nom d'une ville japonaise avec laquelle la ville a signé un pacte d'amitié) est situé à l’entrée de Chartres au bord de la route d'Ablis. Ce petit espace vert offre un formidable panorama sur toute la ville et surtout sur la cathédrale.
  • les jardins de l'évéché, sont en fait plusieurs terrasses juste derrière la Cathédrale. La vue sur l'est de la ville et la Basse Ville est unique. Ces jardins étaient les jardins de l'ancien évéché, aujourd'hui musée des Beaux Arts.

Monuments et lieux touristiques

Édifices religieux

Cathédrale Notre-Dame

Article détaillé : Cathédrale Notre-Dame de Chartres.
La cathédrale

La cathédrale Notre-Dame de Chartres est l’une des plus grandes cathédrales gothiques dédiées à la Vierge dans la France septentrionale pendant les XIIe et XIIIe siècles. Elle est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité depuis 1979.

La cathédrale est élevée sur un promontoire, butte naturelle qui domine l’Eure d'une trentaine de mètres. Elle est implantée dans le tissu urbain de la ville antique. Au cours du Haut Moyen Âge, cinq édifices au moins ont dû se succéder ; il n’en reste que quelques pans de murs et le site de la crypte dite de Saint-Lubin, dont le plan et l’orientation ont déterminé l’implantation de l’abside de l’édifice actuel.

En 1020, la cathédrale est ravagée par les flammes. C’est à l’évêque Fulbert (1006-1028), l’un des plus grands intellectuels de son temps, que l’on doit la construction de la cathédrale qui est dédicacée en 1037 et dont il nous reste la crypte, le narthex avec sa façade à trois portails sculptés et ses deux tours. Le clocher sud est érigé plus tardivement. La basilique romane de Fulbert sera encore détruite en 1194 et seules la crypte et la façade ouest seront préservées.

Le parvis de la cathédrale

La cathédrale au XIIIe siècle, qui est en fait celle que nous connaissons aujourd’hui, reprend le massif occidental de l’ancien édifice. Son plan en croix latine, son élévation à trois étages, ses voûtes d’ogives à doubleaux et formerets déterminant la forme des piles, en font un exemple de l’architecture gothique à ses débuts. Le dallage de la nef a été conservé. En ce qui concerne l’extérieur, afin d'équilibrer la poussée des voûtes, un système de gros contreforts et d’arcs-boutants fut monté jusqu’à la base des toitures, en deux volées superposées, d’épaisseur décroissante. Les deux porches latéraux possèdent un décor sculpté exceptionnel.

Les siècles suivants verront l’édification d’extensions liées notamment à l’évolution de la liturgie :

- sacristie construite au XIIIe siècle ;
- salle capitulaire surmontée de la chapelle Saint-Piat (1325-1335) reliée à la cathédrale par un escalier couvert par une galerie ;
- Chapelle Vendôme construite en 1417 entre deux contreforts du bas-côté sud ;
- clocher nord dit clocher Neuf (XVIe siècle) œuvre du maître maçon Jehan Texier dit Jehan de Beauce pour remplacer un beffroi en bois ;
- pavillon de l’horloge édifié par Jehan de Beauce en 1520 sur le côté nord de la cathédrale (décoré de pilastres Renaissance, alors que sa flèche est encore gothique).

En 1836, un incendie accidentel détruit l’ancienne charpente en bois. La toiture est reconstruite en fonte de fer avec une couverture en cuivre qui demeure aujourd’hui une des particularités de la cathédrale de Chartres.

Les vitraux

Article détaillé : Vitraux de Chartres.
Vitraux de la cathédrale (façade principale)

Les vitraux de la cathédrale de Chartres sont considérés comme les mieux préservés de l'époque médiévale. Ils sont notamment célèbres pour leurs couleurs, le « bleu de Chartres » étant une référence mondialement reconnue.

Ils couvrent une surface totale de 2 600 m² et présentent une collection unique de 172 baies illustrant la Bible et la vie des saints mais aussi des corporations de l'époque.

Les baies de la cathédrale de Chartres forment l’ensemble le plus complet de vitraux anciens conservé en France. « Notre-Dame-de-la-Belle-Verrière » (vers 1180) et trois lancettes de la façade ouest (entre 1145 et 1155) sont les plus anciens vitraux et sont des vestiges de la cathédrale de Fulbert.

La plupart des vitraux sont contemporains de l’église actuelle et sont datés entre 1205 et 1240 environ. La rapidité des travaux explique sans doute l’homogénéité exemplaire de l’ensemble.

Aujourd'hui, Chartres reste pour tous les artisans verriers une étape obligée et une source d'émerveillement. La ville rassemble d'ailleurs plusieurs ateliers de maîtres verriers et le CIV (Centre international du vitrail), installé dans l'enclos de Loëns, à l'ombre du sanctuaire, contribue au rayonnement de cet art dans le monde.

Collégiale Saint-André

Article détaillé : Collégiale Saint-André de Chartres.
La collégiale Saint-André

L'église primitive aurait été construite, selon la tradition par saint Aignan, à l'emplacement d'un amphithéâtre gallo-romain dont on retrouve des vestiges dans les murs de l'une des cryptes. Un second édifice datant du Xe siècle fut détruit par un incendie en 1134, qui ne laisse que les cryptes. Reconstruite, l'église Saint-André est terminée dans la seconde moitié du XIIe siècle. Au début du siècle suivant, une arche est lancée au-dessus de l'Eure afin de supporter le choeur de l'édifice. Celui-ci sera reconstruit au XVIe siècle par Jehan de Beauce. Au XVIIe siècle, une seconde arche est édifiée dans le prolongement de la première, enjambant la rue du Massacre pour supporter la chapelle de la Vierge, créant ainsi un très bel ensemble.

La Révolution ferme l'église Saint-André au culte en 1791. Sa flèche octogonale est démolie ; elle devient un magasin à fourrage jusqu'en 1861. En 1805, la chapelle de la Vierge installée sur la seconde arche s'écroule, obligeant, pour des raisons de sécurité, à démolir le chœur en 1827. En 1861, le bâtiment est gravement endommagé par un premier incendie, puis par un second en 1944.

Grâce à une restauration intégrale commencée en 2003, la collégiale et ses cryptes trouvent leur nouvelle vocation, celle de lieux d'activités culturelles alliant désormais un cadre de qualité à des équipements de pointe. C'est autour de l'église Saint-André, dans ce quartier peuplé et laborieux, que naît et se développe, au Moyen Âge, la foire Saint-André. Celle-ci existe encore aujourd'hui, même si son lieu d'implantation est différent.

Église Saint-Aignan

Article détaillé : Église Saint-Aignan de Chartres.
L'église Saint-Aignan

L'église Saint-Aignan doit son nom à l'évêque de Chartres vers 400, époque où s'élevait à son emplacement une église pré-romane, remplacée plus tard par d'autres constructions qui subirent des incendies au XIIe siècle, puis en 1262. Saint-Aignan était la paroisse des comtes de Blois et de Chartres.

L'édifice actuel date du début du XVIe siècle et témoigne d'éléments gothiques, comme le portail principal du XIVe siècle, mais surtout Renaissance, tel celui de gauche sur lequel est mentionnée la date de 1541. L'architecte est peut-être le même que celui de l'Église Sainte Foy, partiellement détruite à la Révolution.

Église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre pendant Chartres en Lumières 2006

On doit probablement à la reine Bathilde, au VIIe siècle, non la fondation de l'abbaye Saint-père, plus ancienne, mais un accroissement de ses revenus. Détruite à plusieurs reprises par les Normands entre 858 et 911, l'abbaye est entièrement reconstruite en 930 par l'évêque Aganon, qui y est inhumé. Les incendies de 1077 et 1134 la détruisent presque totalement, à l'exception de la tour ouest bâtie comme un donjon. Les dégâts sont si importants que l'abbé Foucher décide de reconstruire entièrement l'église en conservant la tour épargnée par les incendies.

La découverte du tombeau de saint Gildiun, mort à l'abbaye en 1007, fait affluer pèlerins et dons, qui permettaient à l'abbaye de poursuivre les travaux du chœur, dont les vitraux sont posés vers 1190. Le reste de la reconstruction se déroule au cours du XIIIe siècle dans des conditions financières moins favorables. Ainsi renonce-t-on à démolir la tour primitive. L'édifice est achevé autour des années 1320.

Les bâtiments de l'abbaye ont évolué en fonction des modes et des vicissitudes de l'Histoire. La galerie nord du cloître est reconstruite au XIIIe siècle, le cloître en entier en 1408, le dortoir (qui a disparu dans l'incendie de 1584) est rebâti et terminé en 1609, tous les bâtiments sont rénovés entre 1700 et 1709 ... La Révolution fait disparaître le cloître et utilise l'église, vidée d'une grande partie de son mobilier, comme fabrique de salpêtre. Les bâtiments restants sont affectés à une caserne de cavalerie avant d'être attribués au lycée Marceau, au Muséum, à un hôpital militaire ...

En 1803, l'église Saint Pierre (changeant ainsi de nom) est revenue au culte. Aujourd’hui, l'église accueille régulièrement des concerts à l'occasion du Festival d'orgues.

Édifices civils

La vieille ville de Chartres

Les bords de l'Eure en basse ville

La vieille ville de Chartres se compose de deux parties du centre-ville, la ville haute, autour de la cathédrale et la basse ville, aux bords de l'Eure et de ses bras, qui constitue un ensemble remarquable de rues, ponts et édifices médiévaux et Renaissance. Il faut cependant regretter que presque toutes les façades des maisons anciennes ont récemment été recouvertes de crépi, ce qui retire à la vieille ville une très grande partie de son intérêt historique et architectural.

La maison Picassiette

Article détaillé : Maison Picassiette.

La Maison Picassiette (ou la Maison aux mille morceaux) est un exemple d'architecture naïve constituée de mosaïques de verre et de faïence coulés dans le ciment. Elle est située à Chartres. Elle fut construite par un seul homme Raymond Isidore ( ° 8 septembre 1900 - † 7 septembre 1964), dit Picassiette.

La maison du Saumon

Maison à colombage dite "maison du Saumon"

La place de la Poissonnerie constitue un très bel ensemble architectural qui regroupe la maison du Saumon ainsi que la maison de la Truie qui file. En effet ce quartier était attesté comme lieu de vente du poisson depuis le début du XVe siècle [15] ; le dernier étal a disparu après 1950. Jusqu’au XVIe siècle, le poisson de mer parvenait par des bateaux remontant d'abord le cours de la Seine puis celui de l’Eure. Enfin, ils repartaient vers Rouen, chargés de produits locaux.

Autrefois, la place de la Poissonnerie était entièrement entourée de maisons à pignons. Cependant elles furent démolies vers 1870 puis en 1960. La Maison du Saumon fut habitée par Catherine Maubuisson, dame de Borville, à la tête d’un important négoce d’import export. Outre le saumon, la façade présente une Annonciation et saint Michel terrassant le dragon. En 1950, la façade et les combles de l’immeuble ont été classés monuments historiques.

Malheureusement, le 1er août 1944, des bombes incendiaires ont endommagé ces bâtiments. Les motifs animaliers sculptés au dernier étage ont été refaits au cours de la restauration dans l’esprit du XVe siècle.

L'ancien Hôtel des postes devenue L'Apostrophe (médiathèque)

Ancien hôtel des postes (actuelle médiathèque) et cité administrative vus depuis le clocher ouest de la cathédrale

Installée en 1875 dans une maison déjà existante, située à l'angle de la rue du Cloître-Notre-Dame et de la rue des Changes, l'administration des Postes se trouve très rapidement à l'étroit devant l'expansion des communications, dont le télégraphe et le téléphone. En 1919, à l'issue de la Grande Guerre, la construction d'un bâtiment spécifique situé à l'emplacement du marché aux chevaux, entre la place des Épars et la place du Châtelet, est décidée.

C'est à Raoul Brandon qu'est confiée la construction, qui s'inspire librement du Moyen Âge en utilisant des techniques novatrices pour l'époque, dont l'utilisation du béton armé. Le décor, placé sous l'égide de la paix retrouvée, raconte sur un support mosaïque, l'acheminement d'une lettre jusqu'à son destinataire, en employant tous les moyens de transport de l'époque. L'hôtel des Postes est terminé en 1928.

En 2005, la Ville de Chartres acquiert le bâtiment, devenu une silhouette désormais indissociable du paysage chartrain pour y installer, après complète reconstruction intérieure, sa médiathèque. Le bâtiment étant fréquemment confondu par les touristes avec la cathédrale, il a été surnommé par beaucoup « Notre-Dame des postes ».

Le Palais épiscopal devenu musée des Beaux-Arts

Il ne subsiste rien du premier palais épiscopal qui aurait été édifié sur le site, par l'évêque saint Yves au XIIe siècle. Du palais qui accueille Henri IV à l'occasion de son couronnement en 1594, il ne reste que les communs. Le bâtiment central est élevé sous l'épiscopat de monseigneur d'Estampes de Valençay dans la première moitié du XVIIIe siècle. L'aile perpendiculaire et la terrasse sont dues à monseigneur Godet des Marais entre 1690 et 1709. Le pavillon central de la façade, la salle « à l'italienne » ainsi que la chapelle sont construits par monseigneur de Fleury au milieu du XVIIIe siècle.

La Révolution affecte les lieux à l'administration centrale du département de l'Eure-et-Loir de 1794 à 1804. Puis la préfecture s'y installe en 1804 avant de rendre, en 1821, le palais à l'évêché renaissant. À l'issue de la loi de la séparation de l'Église et de l'État, en 1905, les bâtiments deviennent la propriété du département de l'Eure-et-Loir. En 1913, celui-ci les met à la disposition de la ville de Chartres par un bail emphytéotique de 99 ans. Les soldats cantonnés dans les lieux durant la Première Guerre mondiale saccagent la décoration.

Le bâtiment est laissé à l'abandon jusqu'à ce que la ville de Chartres en fasse son musée des Beaux-Arts. Celui-ci est inauguré en 1939, mais n'est réellement ouvert qu'en 1948.

Le Théâtre de Chartres

le Théâtre de Chartres, scène conventionnée par le ministère de la Culture, a trois missions essentielles : la création, la diffusion et la formation.

Ce lieu de création et de diffusion de spectacles vivants, subventionné principalement par la Ville de Chartres, rayonne sur l’agglomération chartraine et sur l’ensemble du département d’Eure-et-Loir. Ouvert à tous les genres artistiques (théâtre, danse, musiques, humour…) et à tous les publics, son label « scène conventionnée pour la danse et le jeune public » attribué par le Ministère de la Culture lui assure une mission particulière dans ces domaines artistiques, ce qui est aussi la garantie pour le public d’une offre de qualité. L’accueil des publics est au cœur de son projet, avec notamment un hall et un foyer-bar récemment rénovés et sa magnifique salle à l’italienne de 500 places. site du Théâtre de Chartres

L'ancien Hôtel des Archives départementales

Monument en l'hommage de Jean Moulin

Monument Jean Moulin

Musées

Centre international du vitrail

Le Centre international du vitrail est consacré au vitrail « vivant » (ateliers pédagogiques, exposition permanente sur l'art du vitrail, expositions temporaires accueillant des artistes contemporains).

À la fin du XIIe siècle, le polyptyque de l'église Notre-Dame de Chartres décrit l'enclos de Loëns. Propriété du chapitre, il s'organise en de nombreux espaces (bâtiments, greniers, cours, caves ...) destinés au stockage du vin, des grains et des divers produits des dîmes et des fermages du chapitre. On trouve aussi, dans l'enclos, des prisons où sont enfermées les personnes ayant commis des méfaits sur les terres du chapitre. On descendait à la salle souterraine (le Cellier de Loëns actuel) par une rampe, alors que le grenier se situait au niveau des charrettes et des chariots qui apportaient les produits à stocker. Les sols actuels se trouvent donc à plus de 1,5 mètre au-dessus du sol médiéval.

La Révolution conserve, dans ses orientations générales, les vocations du Cellier et du Grenier, qui servent toutefois essentiellement de magasin militaire puis, plus généralement, de lieu d'entrepôt de diverses marchandises. Plus tard, les espaces s'ouvrent à des manifestations publiques exceptionnelles. Au début du XXe siècle, les frères Lumières y présentent plusieurs de leurs films. Les lieux, servant de prison au chapitre, conservent cette fonction jusqu'en 1800, des membres de la fameuse bande d'Orgères y étant incarcérés.

Ce lieu est devenu la propriété de la Ville de Chartres en 1976. L'espace, restauré, est mis à la disposition de l'association le "Centre Internationale du Vitrail", dont la vocation est de promouvoir le vitrail.

Le Compa, conservatoire de l'Agriculture

Le Compa, conservatoire de l'Agriculture (à l'origine « conservatoire des machines et pratiques agricoles ») est situé sur la commune de Mainvilliers et limitrophe de la commune de Chartres.

Entité du conseil général d'Eure-et-Loir, il accueille sur 3 000 m² des collections uniques sur l'agriculture, l'alimentation, l'environnement ainsi qu'un espace consacré à des expositions temporaires sur des sujets de société (alimentation, développement durable, ressources végétales, communication).

Il y est retracé l'histoire de l'agriculture et de sa mécanisation de 1800 à 1950 à partir de machines et d'outils d'époque.

Personnalités liées à la commune

Naissances

par ordre chronologique

Décès

Autres

Sport

Clubs

  • Football :

3 clubs:


  • Rugby

1 club:


  • Handball

2 clubs:


  • Basketball

2 clubs:

  • AB (Avenir Basket) Chartres (ex-Azur Basket Chartres) évoluant pour la saison 09/10 en Nationale 2 poule C et dont la réserve évolue en prénationale(http://www.abchartres.com/nf2.htm) (fem.)
  • Union Basket Chartres Métropole évoluant pour la saison 09/10 en Nationale 3 poule F (http://www.ubcmbasket.com/) (masc.)


  • Volley-ball

1 club:


  • Tennis

1 club:


  • Tennis de table

1 club:


  • Hockey sur gazon

1 club:

  • MSD Chartres section hockey sur gazon évoluant pour la saison 09/10 en régionale 1 (extérieur) et en nationale 3(intérieur)

( http://www.chartres-hockeysurgazon.fr.st/ )

Infrastructures

Infrastructures existantes

  • Hippodrome de Chartres
  • Stade des Grands Près (FCC), 2000 places et 8 courts de tennis en terre-battus ainsi que 2 cours couverts en dure (TCC)
  • Stade de Beaulieu (Horizon), pelouse synthétique
  • Stade de Rechèvres (ASPTT)
  • Stade Jean-Gallet (athlétisme), piste en tartan
  • Stade des Bas Bourg (stade Lucien-Fagnion, stade Claude-Panier) (Entente)
  • Halle Jean-Cochet (MCHB, Avenir et Union), 1000 places
  • Gymnase de la Madeleine (MSD)
  • Gymnase de la Courtille (Union)
  • Complexe aquatique : l'Odysée: bassin Olympique (50 mètres) + bassin de 25m + fosse de plongée 20m de profondeur avec pas de tir sous-marin + bassin ludique + basin d'apprentissage + plus grande rivière à courant d'Europe + tobogan de 80m lumineux + Piscine à vagues de 500 m2 + salle de fitness + restaurant + patinoire avec anneau de vitesse pour 800 personnes
  • Complexe Roscoff avec salle de ping-pong (ASTT)

Infrastructures en projet

  • Parc des expositions pouvant se transformer en grande salle de sport
  • Stade de football, 8000 places évolutif à l'anglaise

Annexes

Bibliographie

  • « Chartres », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang [sous la dir. de], Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions]  (Wikisource)
  • Klug, Sonja Ulrike: Kathedrale des Kosmos. Die heilige Geometrie von Chartres. Munich 2001. ISBN 3720521338 (en allemand)
  • Péguy Charles : Prières dans la Cathédrale de Chartres, La Tapisserie de Notre Dame Corsaire. ISBN 2-910475-07-7

Filmographie

Notes et références

Voir aussi

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Liens externes


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